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Nous avons étudié ces dons et les principes selon lesquels ces dons fonctionnent. Nous avons trouvé qu’il est très important que les croyants exercent leurs dons pour édifier le corps du Christ. Si le corps est édifié, alors le témoin est efficace, car l’édification du corps apporte l’unité et l’unité apporte un témoignage unique face au monde.

Plus spécifiquement, nous avons commencé à énumérer les dons spirituels. Nous avons trouvé dans 1 Corinthiens 12 une liste de ces dons et une liste aussi dans Romains 12. Nous avons associé ces listes et nous avons vu premièrement ce que nous appelons les dons d’édification permanents. Ces dons ont été donnés pour l’édification des croyants. Ils doivent être exercés parmi les croyants et ils édifient les croyants individuellement, édifiant ainsi l’ensemble du corps.

Mais d’autres dons n’ont pas été conçus pour édifier le corps. Ils ont été créés pour confirmer la Parole aux incroyants. Ces dons n’ont pas été conçus en lien avec l’église en tant que telle, mais avec les incroyants. Ils confirmaient la Parole. Par exemple, trois prédicateurs sont venus en ville et les trois ont prêché des messages différents, si vous viviez à l’époque du Nouveau Testament, lequel alliez-vous croire ? Vous aviez tendance à croire celui qui faisait des miracles. Même Nicodème dit à Jésus : « Nous savons que tu es un enseignant venant de Dieu, car personne ne peut faire ce que Tu fais sauf… » quoi ? « Si Dieu est avec Toi. » Il était évident que Jésus était envoyé de Dieu, car des miracles confirmaient son témoignage.

Il a dit les choses puis il a dit « si vous ne pouvez croire ce que je dis, croyez-moi pour… » quoi ? « Mes œuvres. » L a confirmation des affirmations de Christ étaient les miracles. Les miracles n’étaient jamais une fin en soit. Ils étaient toujours des signes confirmant Ses affirmations.

Lorsque l’église a continué, l’Eglise primitive, l’ère apostolique, ces dons étaient donnés afin de confirmer la parole des apôtres et des prophètes. C’est clair dans les Ecritures. Certains dons de miracles leur étaient donnés. Ils n’étaient pas pour l’église. Ils n’étaient pas pour les croyants. Ils étaient pour les incroyants, afin de leur confirmer que le message prêché par les apôtres et les prophètes venait effectivement de Dieu.

Quatre de ces dons sont cités dans le Nouveau Testament : les miracles, la guérison, les langues, et l’interprétation des langues, ou mieux des langages et l’interprétation des langages. C’est ce que le texte grec dit de façon exacte. Ils n’ont pas de rôle continuel dans le corps selon ce que nous croyons dans les Ecritures, comme nous le verrons, mais ils existaient pour la période apostolique, conçus afin de confirmer la Parole avant que le canon du Nouveau Testament soit complet et plus spécifiquement pendant que Dieu accomplissait directement des signes devant Israël. Nous allons voir cela.

Laissez-moi parler de leur nature à partir de plusieurs passages. Marc chapitre 16, nous lirons simplement ces passages. Pendant que vous cherchez Marc 16 laissez-moi simplement dire la chose suivante. Je crois et je prie que vous entendiez ce que je vais dire ce matin tel que cela nous est donné. Je crois et j’ai de nombreux amis chers et précieux qui sont impliqués dans des mouvements qui croient que ces dons sont pour aujourd’hui. J’ai prêché dans leurs églises. J’ai passé du temps de communion fraternelle avec eux en tant que croyants en Jésus-Christ. Je ne désire pas en faire mon cheval de bataille. J’ai confiance et je prie Dieu de ne pas être si déductif, mais d’être objectif avec les Ecritures. Je suis ouvert à tout ce que l’Esprit de Dieu m’enseignera. Je prie cela. Je prie que Dieu me garde de dire des choses qui ne sont pas de Lui. En même temps, je sais qu’Il lui est difficile de laisser passer mes défauts.

Cependant, ce que je dis, je le dis avec amour et pourtant, je le dis avec le courage qui me vient de l’étude de la Parole de Dieu, et j’ai confiance que vous l’entendrez ainsi. Il ne s’agit pas d’une réflexion sur le salut et l’authenticité de nombreuses personnes impliquées.

Marc 16:14. Nous voulons simplement voir les choses à la lumière de la Bible. Marc 16:14 : « Enfin, il apparut aux onze, pendant qu’ils étaient à table; et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité. Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. »

Il dit ensuite aux 11 que certains signes accompagneront leur message afin de confirmer la foi de ceux qui croient : « En mon nom, ils chasseront les démons », je crois qu’Il parle directement des 11 : « En mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur feront point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. »

Voici une chose intéressante. Voici un passage qui suggère que ceux qui devaient aller proclamer le message seraient accompagnés de miracles. Les quatre miracles dont nous avons parlé sont présents. Le don des miracles, par exemple, était certainement la capacité de prendre des serpents et de boire une boisson mortelle qui ne fasse pas de mal. C’est un miracle. Le don de guérison est indiqué ici. Il est dit qu’ils pourront imposer les mains sur les malades et ils seront guéris. Le parler en langues est mentionné ici lorsqu’il est dit qu’ils parleront de nouvelles langues.

Tous ces dons sont représentés ici comme des promesses du Seigneur aux 11 afin de confirmer qui ils sont par ces dons et ces miracles. Maintenant, si nous devons assumer que toute personne possède encore tout cela, qui était prévu pour cette époque-là, alors, nous devons nous retrouver en accord avec les charmeurs de serpents et avec ceux qui, peut-être de l’Eglise du premier-né, comme ils s’appellent, boivent du poison et ainsi de suite. Cela ne marche pas comme ils le veulent, très souvent. Cependant, si nous participons à cela, nous devons tout accepter, car il est dit que ces choses accompagneront ceux qui croient. Si c’est une chose permanente, alors nous sommes sous l’emprise de tout cela.

2 Corinthiens 12:12. Nous continuons simplement à lire quelques passages afin de définir un cadre de références. 2 Corinthiens 12:12. Paul parle de sa vie d’apôtre ici, et il vérifie le fait qu’il était apôtre en disant ceci, faites attention à l’article défini : « Les preuves de mon apostolat ont éclaté au milieu de vous par une patience à toute épreuve, par des signes, des prodiges et des miracles. » Article défini. Non pas certaines preuves, mais « les preuves ». Une identification définie de certaines preuves données aux apôtres. « Ces preuves de mon apostolat. » Les apôtres étaient accompagnés de certains signes. Quels étaient-ils ? Apparemment, ils ont été donnés dans Marc 16.

Pour aller plus loin, je veux que vous remarquiez Hébreux 2. Souvenez-vous que le livre d’Hébreux a été écrit pour ceux qui sont mentionnés : par les Hébreux pour les Juifs, ce qui devient très important. Verset 3 du chapitre 2 : « Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut ? Le salut annoncé d’abord par le Seigneur. » Bien sûr, ils n’en ont pas entendu parler par Lui-même, mais « il nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu. »

Le mot « confirmé » signifie rendre crédible, ou se révéler vrai. Ce qui a été affirmé ou déclaré a été confirmé, rendu crédible. Comment ? Verset 4 : « Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit. » Ces certains dons du Saint-Esprit devaient confirmer la Parole vis-à-vis de ces Juifs. C’est exactement ce que ce passage dit. Ces paroles nous ont été confirmées. La prédication a été faite. La confirmation est venue par les actes de l’Esprit donnés aux apôtres.

Nous concluons que certains dons spirituels appelés dons du Saint-Esprit étaient les signes de confirmation d’un apôtre. Ils avaient donc un sens dans le ministère apostolique qui était un ministère fondamental. Dans l’Eglise primitive, des myriades de voix apportaient toutes sortes de messages. Dieu confirmait la vérité au travers de ces dons spéciaux accordés aux apôtres comme des confirmations vis-à-vis des personnes qui écoutaient.

Warfield, Benjamin Warfield, qui n’est peut-être pas considéré comme un docteur de la loi biblique en tant que tel, ce qui en soit n’est pas une accréditation, mais seulement une affirmation, a dit ceci : « Ces dons de miracle faisaient partie des références des apôtres en tant qu’agents porteurs de l’autorité de Dieu pour la fondation de l’Eglise. Leur fonction était réservée à confirmer l’église apostolique et ils se sont nécessairement éteints avec elle. » Si nous croyons qu’Ephésiens 2:20 dit que les apôtres et les prophètes étaient le fondement, alors les signes accompagnant les apôtres sont partis avec eux. Si les signes confirmant les apôtres venaient du Saint-Esprit, alors nous pouvons les associer. Nous pouvons voir que lorsque les apôtres ont disparu, ce fut aussi le cas de l’Esprit qui leur a été donné comme signe de confirmation disparu avec eux.

Certains passages d’Actes attribuent et associent spécifiquement ces dons aux apôtres. Pour en prendre seulement un dans 14 :3, pour vous donner une idée, voici ce qu’il dit : « Ils (Paul et Barnabas) restèrent cependant assez longtemps à Icone, parlant avec assurance, appuyés sur le Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce et permettait qu’il se fasse par leurs mains des prodiges et des miracles. »

Voici un exemple de comment Dieu utilise ces dons. Ils prêchaient, et leur prédication était confirmée comme venant de Dieu, car ils faisaient des miracles. Je ne pense pas que l’église d’aujourd’hui ait besoin de ce genre de confirmation. L’église d’aujourd’hui n’a pas besoin de confirmation. Je peux vous dire que si trois personnes arrivent en ville avec des messages différents, je peux vous dire immédiatement lequel vient de Dieu. Le moyen de discerner n’est pas la personne qui fait des miracles. Comment peut-on discerner ? Par la Bible, car voici le moyen que Dieu a donné pour confirmer le message d’une personne.

Paul a même dit dans 1 Corinthiens 14 aux prophètes de prophétiser selon la doctrine qu’il leur a enseignée. Nous devons alors faire attention à réaliser que le moyen de vérification du message d’un homme, ou d’une expérience ou de tout ce qui est spirituel est la Parole de Dieu. C’est le test ultime et c’est l’autorité finale, la règle de la foi et de la pratique. Nous ne pouvons assumer que ces dons de vérification ou de confirmation sont encore nécessaires pour confirmer la Parole. La Parole est établie.

Le fait de dire que nous avons besoin de signes miraculeux aujourd’hui, particulièrement dans notre société américaine et dans les églises où la Parole est entre les mains de tout le monde, revient à ignorer ou nier la finalité et l’autorité de la Bible. Je me souviens de Luc 16 :31 où il est dit : « S’ils n’entendent pas Moïse, ni les prophètes, ils ne croiront pas non plus en celui qui est ressuscité des morts. » Lorsque nous avons la Bible, elle est suffisante. C’est important. Même à l’époque où Paul a écrit l’épître aux Ephésiens, il dit « Il y aura des évangélistes et des bergers enseignants. » Il dit « Ils édifieront le corps. » Mais il ne mentionne pas du tout ces dons miraculeux. Puis lorsque nous lisons les lettres de Paul à Timothée et à Tite, nous voyons que l’outil est la Parole de Dieu. Il dit continuellement : « Enseigne une saine doctrine. Enseigne une saine doctrine.»

Maintenant si, en fait, ces dons de confirmation existent aujourd’hui, comme certains le disent, s’ils existent aujourd’hui, alors ils accompagneraient les grands enseignants bibliques, ou ils accompagneraient les personnes qui apportent l’Evangile sur les terres où il n’y a pas de Bible pour confirmer leur message. Mais ils n’accompagnent pas les groupes de chrétiens qui ont la Bible entre les mains. Cela n’a pas de sens du tout. Cela n’a rien à voir du tout avec le don biblique. Les grands enseignants bibliques sont d’accord que ces dons ne leur appartiennent pas. Si vous considérez dans l’histoire les hommes qui se sont engagés pour nous, les grandes œuvres de théologie ne se sont pas impliquées dans cela. Ces dons étaient pour les temps apostoliques en tant que ministères de fondement.

Considérons maintenant les dons spécifiquement, nous pouvons seulement les voir rapidement. Premièrement, le don des miracles, 1 Corinthiens 12:10. En faisant la liste de ces dons, il parle de miracles, l’œuvre des miracles. Maintenant vous vous dites : « MacArthur, est-ce que vous êtes en train de dire que les miracles ont cessé ? » Non, je ne pense pas que les miracles ont cessé. Je sais qu’il y en a partout. J’ai vu des miracles arriver constamment. Dieu est un Dieu de miracles. Vous dites : « Donnez-moi la définition d’un miracle. » Un miracle n’est pas un grand événement. Tout le monde, les incroyants sont bouleversés par les miracles. Ce n’est rien. Ce n’est rien.

Laissez-moi vous montrer ce que je veux dire. Nous vivons dans un petit monde naturel. Appelons-le un étang. Notre petit étang. Nous disons que tout ce qui existe dans notre petit étang est comme cela devrait être. Un miracle n’est pas différent de Dieu, s’il existe qui met son doigt dans l’étang pour créer une onde dans l’eau. Je veux dire que s’il y a un Dieu dans le ciel, alors un miracle n’est pas une grande chose. C’est juste comme jeter un caillou dans un étang, et les ondes se propagent. Peu de temps après, l’étang se calme et revient à la normale. Lisez le livre de CS Lewis sur les miracles. Il couvre tout le sujet de façon très apte. Un miracle est semblable à Dieu qui met son doigt dans l’eau et crée une onde. S’il existe un Dieu qui a fait cet étang, Il peut mettre Son doigt dedans quand Il le veut. Un miracle n’a rien de dérangeant. En fait, les miracles prouvent que Dieu existe. C’est pourquoi les rationalistes allemands ont crucifié leur âme lorsqu’ils ont éliminé tous les miracles de la Bible. C’est la philosophie humaniste qui en est sortie. Non, Dieu fait des miracles. Les miracles arrivent tout le temps, des miracles de guérison.

Je crois même que Dieu peut donner à un missionnaire quelque part la capacité de parler une langue qu’il ne connaît pas. C’est un miracle. Je ne pense pas qu’il s’agisse du don biblique des langues. C’est un don apostolique, mais je pense que Dieu peut faire des miracles avec la bouche des gens autant qu’il peut le faire avec toute autre partie de leur corps. Dieu continue à faire des miracles. Nous le voyons les faire tout le temps. Le plus grand miracle qu’il fait est celui de la nouvelle naissance. Je veux dire que je suis un miracle. Il a dû utiliser de puissance pour me changer. Comme un petit garçon l’a dit : « Ce n’est pas encore fini. »

Notre Seigneur, lorsqu’Il était sur la terre, a fait de nombreux miracles. Il les a toujours faits pour attester Sa vérité, mais Dieu aujourd’hui peut faire des miracles afin que vous puissiez donner votre témoignage, et quelqu’un pourrait dire : « Un Dieu qui peut faire cela doit être réel. » Cela peut être vrai, mais non plus pour matérialiser la révélation écrite, ce qui est un système clos. Donc, je ne suis pas en train de dire que les miracles ont cessé. Je suis seulement en train de dire que les miracles sont différents aujourd’hui et que le don des miracles a cessé, car il était apostolique.

On peut étudier l’histoire des miracles, et on trouvera qu’il y a eu quatre périodes de miracles dans la Bible. A d’autres périodes bibliques, ils n’existent pas. La période de Moïse était une période de miracles. La période d’Elie et d’Elisée, encore. Puis il y a eu une longue période sans miracle, puis soudainement, pendant la vie de Christ et dans l’ère apostolique. Les miracles avaient un but limité et un temps limité, toujours, et les gens ne font pas des miracles continuellement. Le don des miracles a cessé, nous le croyons, avec l’ère apostolique. Le fait de pouvoir boire du poison, de pouvoir marcher et faire toutes sortes de signes et merveilles et autres choses puissantes appartient au passé.

Dans tous les écrits de Paul à Timothée sur le fait d’être évangéliste et pasteur de Tite, il n’y a rien concernant les miracles. Il n’y a pas d’indication de miracles accomplis de façon accentuée dans la vie de Paul. Après être allé à Philippes pour une période de deux années au moins, rien n’est dit au sujet de miracles. Il n’y a jamais eu de rapport de miracles à Antioche, à Corinthe, à Thessalonique, Derbe, Bérée, etc, etc, etc. C’était très limité, très temporaire.

Je conduisais vers le lac de Hume, et je suis passé à côté d’un grand chapiteau planté dans un champ, et le panneau indicateur disait « Services de miracles. Miracles du lundi au vendredi. » Des miracles du lundi au vendredi. Des miracles à la chaîne.

Nous croyons que la Parole de Dieu qui nous est destinée ne dit rien sur les miracles pour cette époque, mais qu’il s’agit des dons des apôtres. Ils ont été temporaires à chaque époque, et une fois les Ecritures du Nouveau Testament complétées, l’authentification de tout messager ne dépend pas de sa capacité à faire des miracles, mais de sa capacité à enseigner la Parole de façon juste. Le fait de rester proche de la Parole atteste maintenant l’autorité de tout homme. Nous pourrions dire davantage de choses à ce sujet, mais continuons.

La guérison. Qu’en est-il de la guérison ? C’est certainement un don miraculeux dans son indication de base dans 1 Corinthiens 12, comme il y est mentionné en tant que capacité à guérir. « A un autre », est-il dit « la guérison, » verset 9. Maintenant, êtes-vous en train de dire que Dieu ne guérit pas les malades ? Bien sûr que non. Dieu guérit les malades. Il restaure les malades, mais il n’y a personne qui se promène aujourd’hui qui, à volonté, guérisse tout le monde, grâce à un don comme à l’époque apostolique. Aujourd’hui, Dieu guérit par Sa volonté souveraine et en réponse à la prière. On peut trouver cela dans le livre de Jacques, et peut-être pouvez-vous lire dans le chapitre 5 pour un instant, avec moi. Le livre de Jacques a été écrit avant 1 Corinthiens. Il est dit dans le livre de Jacques au verset 13 : « Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie. » Verset 14 : « Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, » c’est ce qui est dit, « et le Seigneur le relèvera. »

Même dans le livre de Jacques qui est probablement le premier livre du Nouveau Testament en termes de chronologie, peut-être le plus ancien, même dans le livre de Jacques, lorsque quelqu’un était malade, il n’est pas dit, « allez voir celui qui a le don de guérison. » Il est dit : « Priez pour lui. » Dieu n’a jamais eu la volonté que le don de guérison ait une relation particulière avec l’église. C’était un signe pour confirmer la Parole aux non-croyants. O n peut étudier Jésus-Christ et on peut trouver que ceux qu’Il a guéris étaient des non-croyants. Il était engagé à confirmer Ses affirmations dans l’esprit des incroyants. Lorsque l’église est tombée malade, ils ont prié les uns pour les autres, et Dieu a répondu à leurs prières.

Je crois que le don de guérison permettait à un apôtre ou un prophète qui proclamait la Parole d’être confirmé dans l’esprit des incroyants au travers des miracles. Je le dis encore, si le don de guérison existait aujourd’hui, il n’appartiendrait pas à des soi-disant guérisseurs. Il appartiendrait à des enseignants de la Bible. Il appartiendrait à des personnes qui proclament l’Evangile pour confirmer la vérité de ce qu’ils disent. Il n’appartiendrait pas à une certaine partie de la population, des agents du réveil, ou quel que soit le nom qu’on leur donne.

Même pendant les dernières années du ministère des apôtres, cette chose a commencé à diminuer. Il est intéressant de remarquer que lorsque Timothée était malade, Paul lui a dit : « Je sais comment te rétablir. Prends un peu de vin pour le bien de ton estomac. » Si le don de guérison était disponible, quelqu’un aurait pu s’occuper de cela de façon beaucoup plus simple. J’ai aussi souvent pensé qu’il était intéressant que dans 2 Timothée 4, Paul dise : « J’ai laissé Trophime malade à Milet » (v.20). Si Paul avait le don des miracles à cette époque et le don de guérison, il aurait pu guérir Trophime, mais il semble qu’il n’y ait pas d’exemple dans le Nouveau Testament de ce don exercé envers un croyant.

Cependant, en ce qui concerne toutes ces guérisons qui arrivent aujourd’hui, beaucoup concernent toutes ces personnes qui sont dans les églises pour faire la queue afin de recevoir la guérison. Cela ne correspond pas à un schéma biblique.

J’étais intéressé cette semaine, et je ne les classerais pas toutes dans la même catégorie, à part le témoignage de ce Marjo Gortner. Je ne sais pas si vous avez entendu parler de lui, mais il l’a finalement raconté à tout le monde. Il était cet enfant de 4 ans qui était supposé avoir le don de guérison, et ses parents l’ont mis sur la scène pour ainsi dire, et il a commencé un ministère de guérison qui a continué longtemps. Il était intéressant que je sois avec mon père la semaine dernière, nous nous sommes assis et nous avons parlé de cela. Il a dit « Tu sais, je devrais aller voir ce film. Ils viennent de faire un film sur cela, car ils m’ont appelé par téléphone quand ils étaient en train de le monter », dit mon père. « Ils m’ont demandé s’ils pouvaient utiliser un article de presse et une interview que j’ai passée lorsqu’il avait seulement quatre ans, et lorsqu’ils sont venus dans mon église pour demander mon opinion. »

Je ne sais pas s’il est dans ce film ou pas. Lui non plus. Mais apparemment, le film expose toute l’histoire comme étant une duperie. Il a dit, je l’ai entendu dire cela dans le Dick Cavett show ou ailleurs, qu’il n’avait pas eu connaissance d’un seul cas de guérison physique légitime dans toutes ces années. Mais il était conscient du fait qu’il y avait un grand service rendu aux personnes qui avaient des problèmes psychologiques. Il était aussi conscient du fait que les personnes qui étaient là le lundi soir, revenaient le jeudi pour un autre problème, et c’est très courant.

J’ai fait une étude à l’université sur ce sujet, et cela revenait régulièrement. Nous devons donc faire très attention à comprendre les directives bibliques de la guérison. Je crois que Dieu guérit, mais je crois qu’Il guérit en réponse à Sa souveraineté et en réponse à la prière. Si certaines personnes semblent voir Dieu guérir en réponse à leur ministère, alors je dis à partir de preuves bibliques, qu’ils peuvent avoir un don de foi auquel Dieu répond lorsqu’ils prient. Mais les dons de guérison étaient apostoliques, et ils se déplaçaient en guérissant les incroyants pour confirmer la Parole. Ainsi, lorsque la Parole est venue, ce don a cessé d’être nécessaire.

N’oubliez pas un instant non plus que certaines de ces guérisons peuvent être réelles. Dieu peut désirer guérir quelqu’un. Satan peut aussi guérir. Matthieu 7 dit ceci. Vous pouvez le lire dans Actes 8. Vous pouvez le lire dans Actes 13. Satan peut guérir. En fait, Jésus-Christ a fait tout cela, et ils ont finalement conclu qu’il venait de Satan, n’est-ce pas ? « Ce qu’Il a fait, Il l’a fait par la puissance de Belzebuth. » Ils avaient tellement l’habitude de voir Satan faire des contrefaçons, que les Juifs ont associé Jésus à Satan et ont dit : « C’est Satan qui fait les guérisons. Satan peut faire ces choses. » L’idée que certaines personnes peuvent guérir comme à la chaîne n’est pas biblique. Je pense souvent que s’ils avaient vraiment le don de guérison, ils iraient dans les hôpitaux, et non sous des chapiteaux. Ils iraient vers les non-croyants, et ils prêcheraient l’Evangile et leur confirmeraient la Parole.

Le don de guérison, nous devrions mener une étude sur tout cela dans l’avenir parce que c’est important. Le don de guérison n’a jamais été pour les croyants, il n’a jamais été une chose permanente. C’était un signe des apôtres. C’était l’un des dons des apôtres. Aujourd’hui et même dans le livre le plus ancien du Nouveau Testament, Jacques, le commandement est de prier pour les malades.

Puis troisièmement, nous arrivons aux langues et à leur interprétation. Nous allons voir cela ensemble, car nous n’allons pas passer beaucoup de temps, mais juste donner quelques pensées bibliques. Je veux que vous considériez plusieurs choses à cet égard. Qu’était le don des langues, et quelle était son utilité ? Le don des langues connu grâce au livre de Jacques, devrait être connu sous le nom du don des langages. Le mot utilisé est glōssa. C’est le mot traditionnel et historique utilisé pour désigner une langue. Il ne signifie rien d’autre que langue. Ce don était une capacité venant du Saint-Esprit de parler une langue étrangère. C’était un miracle que Dieu pouvait utiliser comme une preuve afin de confirmer la Parole.

La chose la plus importante qui arrive dans Actes 2 est la prédication de Pierre, n’est-ce pas ? Ce grand sermon. En réponse à ce sermon, 3000 personnes se sont repenties. Mais qu’est-ce qui a vraiment confirmé à leur cœur que le sermon de Pierre venait de Dieu ? Qu’est-ce que c’était ? C’était toutes ces personnes qui parlaient dans leur langue à eux de l’œuvre merveilleuse de Dieu. C’était un don de confirmation. Il était destiné aux non-croyants. Il révélait seulement le sermon, il n’était pas une fin en soi. Il était une preuve qui permettait d’entendre le sermon. C’était un don de confirmation. Par quel autre moyen pouvaient-ils savoir que cela venait de Dieu ? Lorsqu’ils ont vu ce miracle, à qui pouvaient-ils l’attribuer ? Lorsqu’ils ont entendu Pierre, après cela, qu’il se soit levé et ait prêché, ils ont dit « oh ! Après ce miracle, nous devons assumer qu’il s’agit du message de Dieu. » En tout cas les 3000 ont cru cela.

Laissez-moi pousser les choses un peu plus loin. De plus, le parler en langues était seulement une preuve, je vais le dire encore, seulement pour les Juifs. Cela n’a jamais eu d’intérêt pour les Gentils. Dans Actes 2, les Juifs. Dans Actes 10 : « Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés » (V.45), ils entendirent et crurent. Dans tout le livre des Actes, chaque fois qu’il y a un parler en langues, des Juifs sont présents. C’est sans intérêt pour les Gentils. Nous avons conclu deux choses : Il était destiné surtout aux croyants juifs ; il était sans intérêt pour les Gentils. Regarder le mouvement actuel, où beaucoup de Gentils croyants parlent en langues entre eux. C’est totalement anti-biblique.

Laissez-moi vous préciser ce que je veux dire par cela. Lisez dans le chapitre 14, verset 21. 1 Corinthiens 14:21 : « Il est écrit dans la loi. » Ici, il fait référence à l’Ancien Testament. Esaïe 28 :11, Esaïe 18 :11. « Il est écrit dans la loi

C’est par des hommes d’une autre langue Et par des lèvres d’étrangers Que je parlerai à ce peuple. » Cette petite expression « ce peuple » fait référence à Israël, dans le contexte d’Esaïe. Dieu dit : « Je vais parler à Israël, mais je vais parler à Israël, avec d’autres langues. » Dans le texte original il n’est pas dit « par des hommes d’une autre langue. Il est simplement dit « par d’autres langues et d’autres lèvres. » « Je vais parler à Israël avec un miracle des lèvres. »

C’est tout l’intérêt des langues. C’était destiné à Israël à qui « Ce peuple » fait seulement référence. Maintenant, regardez le verset 22 : « Par conséquent, les langues sont un signe, » les langues sont un signe. Que fait toujours un signe, il indique une direction. Ici il pointe toujours vers l’Evangile, toujours, toujours vers l’Evangile. Maintenant regardez : « Les langues sont un signe, non pour les croyants. » Les langues n’ont jamais eu d’intérêt pour les croyants. Elles n’ont jamais eu de sens pour les croyants. C’est tout le problème à Corinthe. Ils exaltaient cela, ils sont allés à fond, l’ont confondu avec les oracles qui leur étaient si familiers dans les cultes païens dans lesquels il y avait beaucoup de discours extatiques. Il y avait tout un micmac et Paul essayait de redresser la situation sans totalement éliminer cela, car il y avait encore beaucoup de Juifs à Corinthe.

Il sait que parfois le parler en langues peut être utilisé pour confirmer la Parole à un Juif incroyant. En redressant la situation, il dit : « Premièrement, comprenez bien, ce n’est pas pour les croyants. » Pourtant, aujourd’hui, dans ce mouvement, tout ce que vous entendez c’est que vous n’êtes pas un véritable croyant si vous ne le pratiquez pas. Tous ces chrétiens, ou bien vous n’êtes pas un chrétien dans toute la plénitude de ce que vous devriez être. Je ne devrais pas dire « véritable », ça ne serait pas exact. Vous n’avez pas expérimenté la plénitude de tout ça. Alors un tas de chrétiens parlent en langues les uns aux autres. Il n’y a pas de raisons à cela. Ils possèdent toute la révélation que Dieu a voulu donner, ici dans ce livre. Lorsque la Parole de Christ demeure en eux dans sa richesse, ce que signifie être rempli de l’Esprit, ils acquièrent toute l’expérience nécessaire. Nous voyons donc que cela doit être testé par les Ecritures.

En citant Esaïe 28 :11, nous voyons qu’Il le réserve à Israël. Je fais un pas de plus avec le verset 22. « Par conséquent, les langues sont un signe, non pour les croyants, mais pour les non-croyants. » Quels non-croyants ? Les Juifs qui ne croient pas. Puis il dit : « Pourquoi n’essayez-vous pas de prêcher ? C’est bon pour tout le monde. C’est bon pour ceux qui croient. » Il dit en fait aux Corinthiens : « Vous n’avez pas besoin d’autres expériences, vous avez besoin de doctrine. » C’était leur problème.

Regardez maintenant le verset 23. Cela peut amener la confusion si vous ne le comprenez pas. « Si donc, dans une assemblée de l’Eglise entière. » Voici ce qui se passait à Corinthe. Tous les chrétiens se rassemblaient. C’est-à-dire toute l’église, vous voyez, les chrétiens, en un seul endroit et ils parlent tous en langues. Ils y vont à fond et parlent tous en langues. Peut-être, la plupart d’entre elles n’étaient pas des langues du tout, mais du charabia. Nous allons parler de cela plus tard. « Qu’il entre de simples auditeurs ou des non-croyants, ne diront-ils pas que vous êtes fous ? »

Maintenant, vous vous dites « Attendez une minute, cela n’a pas de sens. » Dans le verset 22 il est dit : « les langues sont un signe pour les non-croyants. » Dans le verset 23, il est dit : « S’il entre de simples auditeurs ou des non-croyants, ne diront-ils pas que vous êtes fous ? » Vous vous demandez quelle est la différence ? » Voici la différence : C’est un signe pour les Juifs qui ne sont pas croyants. Corinthe n’était pas une ville juive. C’était une ville de Gentils, de Grecs. Le problème était que les Gentils entraient et ils ne savaient pas ce qui se passait. Ils devaient être exposés à un phénomène que Dieu n’a jamais prévu pour un Gentil. Ce doit être ce que Paul veut dire ici. Ils entrent dans l’assemblée et vous faites tout cela ?

Je vais vous donner une illustration. J’ai un voisin non-croyant qui habite à côté de chez moi, juste à côté, et nous avons tenté de partager Christ avec cette femme et son mari. Ma femme a partagé sa foi avec elle. J’ai partagé ma foi avec elle. Je suis allé lui rendre visite à l’hôpital lorsqu’elle a eu une grave crise cardiaque, et j’ai prié avec elle en lui expliquant l’Evangile. Nous avons traversé tout cela avec eux et nous avons tenté de les gagner pour Christ. Ils viennent d’un arrière-plan très difficile, religieux, ce qui est toujours un terrain difficile pour faire venir les gens à Christ parce qu’ils sont très religieux. Ce sont de très bonnes personnes.

Nous avons vraiment travaillé et prié, échangeant des informations et leur donnant des cassettes et nous leur avons recommandé de regarder une émission religieuse, Voice of Calvary, à la télévision. Nous avons fait tout ce que nous pouvions. Elle est venue voir ma femme l’autre jour, toute bouleversée et elle a dit : « Il faut que je vous demande quelque chose, » dit-elle, « une femme est venue et m’a amenée à une réunion. Ces gens sont fous. » Ma femme a essayé d’en savoir davantage, et cette femme était venue chercher un non-croyant pour l’amener dans une réunion où on parlait en langues. Elle est restée assise là et elle en a conclu que tout était du charabia, et cela a fermé la porte à nos occasions de lui communiquer Christ.

Elle pense que les gens qui font cela sont insensés. Puisqu’ils prononcent le nom de Christ, lisent la Bible et vivent les mêmes choses que nous, nous devons faire les mêmes choses qu’eux. Elle nous aime bien, alors elle ne va pas si loin, mais dans son esprit, c’est ce qui se passe. Exactement ce que Paul dit, cela n’est pas prévu pour les Gentils. C’était un signe particulier que Dieu a donné aux Juifs à une époque particulière.

Remarquez qu’il est clair dans les Ecritures qu’il s’agissait de Juifs. C’est clair. Nous ne pouvons pas remettre cela en question. Il ne s’agit pas de mon opinion. C’est la Parole de Dieu qui dit cela. En l’an 70 après Jésus-Christ, Dieu a détruit Jérusalem et a arrêté de s’occuper exclusivement d’Israël. Il s’est tourné vers les Gentils, puis par ce seul fait, le parler en langues a cessé, car Dieu n’avait plus à donner à Israël des signes particuliers, n’est-ce pas ? Qu’a-t-Il temporairement fait à Israël ? Il l’a mis de côté et ? Il l’a aveuglé. Les signes destinés à Israël sont terminés jusqu’à aujourd’hui. Donc, ceci en tant que signe destiné à Israël est terminé. S’il a cessé en tant que signe envers Israël, c’est tout ce que c’était depuis le début, cela signifie que cela a cessé.

Que sommes-nous en train de dire ? Nous essayons de voir toutes ces vérités à la lumière de la Bible. Ce que nous voyons aujourd’hui est une exaltation hors contexte de ce don mentionné dans le verset 20. « Frères, ne soyez pas des enfants sous le rapport du jugement ; mais pour la méchanceté, soyez enfants, et, à l’égard du jugement, soyez des hommes faits. » L’immaturité consiste à prendre un don sans tenir compte de la raison pour laquelle il a été donné et de l’utiliser dans un autre objectif ou de le pervertir. Ce don a été clairement conçu par Dieu, toujours pour les non-croyants. Il n’a jamais eu pour but d’édifier le corps. Il n’a jamais eu d’effet sur le corps, et il a toujours été destiné aux incroyants juifs. Chaque fois que nous voyons le parler en langues utilisé dans le Nouveau Testament, des Juifs sont présents. Comme ils n’étaient pas présents à Corinthe, son utilisation est condamnée. Pourtant, il permet qu’il soit utilisé à cause de l’importante population juive en déplacement, qui entre et sort du centre commercial de Corinthe.

Lisez Actes 18. Des Juifs y étaient présents, et donc ce don était nécessaire à Corinthe à cause des nombreux juifs présents, et il pouvait être utilisé à juste titre envers ces Juifs. Mais il a été repoussé brusquement, surtout depuis que ces Corinthiens sont sortis des oracles qui impliquaient des discours extatiques faisant partie intégrante de leur culte. Une étude est en cours sur cet historique. On a trouvé qu’ils parlaient en langues en extase. Ils appellent cela « la langue des dieux » et il y avait beaucoup de confusion. Paul, s’efforçait de redresser la situation avec amour.

Laissez-moi ajouter autre chose. En plus, il s’agissait toujours d’une langue connue. Elle pouvait être étrangère pour celui qui la parlait, mais elle était toujours authentique. Il y a de nombreuses raisons pour cela. Dans Actes 2, glōssa signifie langages, et une liste est donnée : Parthians, Medes, Elamites, habitants de Mésopotamie, Egyptiens, Crétois, Arabes. Il nous est dit exactement quelles langues étaient parlées. Le terme gene glossa est même utilisé dans 1 Corinthiens, qui signifie « types ». Gènes, genos, qui a donné « genus », types de langages, variétés de langues. Il ne pourrait pas y avoir une variété de charabia. Le charabia est simplement du charabia. Il doit donc s’agir de langues et d’une variété de langues.

Selon la linguistique moderne, pouvons-nous pour considérer que le parler en langue est une langue ? Je vais vous donner le témoignage d’un homme, et il y a beaucoup de choses que nous pourrions dire à ce sujet. Laissez-moi vous partager cette pensée. William Samarin a récemment écrit un livre dont le titre est je crois The Tongues of Men and Angels (les langues des hommes et des anges). Il est un expert en linguistique. Il a passé sa vie à étudier la linguistique. Il a un doctorat et linguistique. Il est professeur de linguistique à l’université de Toronto au Canada. Il a été élevé aux Etats-Unis dans la communauté russe Molokan, dans une communauté qui était totalement absorbée par le parler en langues. Toute sa vie, depuis l’enfance, il a grandi dans cet environnement du parler en langues. Il a finalement décidé d’étudier ce phénomène, et il y a passé la plupart de sa vie.

Il dit : « Pendant des années, j’ai participé à ces réunions où on parlait en langues en Italie, en Hollande, en Jamaïque, au Canada, aux Etats-Unis »… etc. « J’ai observé des pentecôtistes traditionnels, et des néo-pentecôtistes. » C’était à partir des années 1960, au moment du nouveau mouvement qui a eu lieu dans toutes les dénominations. « Je suis allé dans des petites réunions, dans des maisons particulières ainsi que dans des réunions publiques géantes. J’ai vu autant de milieux culturels différents qu’on peut en trouver, chez les Portoricains du Bronx, les chasseurs de serpents des Appalaches, les Molokans russes de Los Angeles, les Potomanies de Jamaïque, »… etc. Il continue encore.

« J’ai interviewé des personnes qui parlent en langues, je les ai enregistrées et j’ai analysé un nombre incalculable d’échantillons de langues. Dans tous les cas, dans tous les cas », dit-il, « cette glossolalie s’est révélée être sans signification linguistique. Malgré des similitudes superficielles, la glossolalie n’est fondamentalement pas une langue. » C’est le témoignage d’experts en linguistique. C’est ce que beaucoup d’entre eux ont trouvé.

Mais laissez-moi vous dire ceci. Comme je l’ai dit plus tôt, vous vous demandez : « Est-ce que cela signifie que Dieu ne pourrait pas faire cela aujourd’hui, que cela ne pourrait pas être véritable ? » Non. Est-ce que vous pouvez dire cela de Dieu ? Est-ce qu’on peut dire sans mentir que Dieu ne pourrait rien faire ? C’est ce que dit la Bible. Mais disons ceci, si Dieu désire donner à un missionnaire la capacité de parler une langue qu’il ne connaît pas, afin de communiquer l’Evangile dans une situation de crise, Il peut le faire. Il ne s’agit pas alors du don du parler en langues. C’est simplement un miracle que Dieu a opéré spontanément.

Ce don était pour les Juifs. Il s’agissait toujours d’une langue connue. Ce n’était pas tant pour communiquer l’Evangile, c’était pour montrer un acte surnaturel afin qu’ils puissent entendre l’Evangile lorsqu’il était prêché. Le véritable don utilisait toujours une langue connue, Il s’agissait toujours d’une preuve pour un non-croyant, et toujours un non-croyant juif. Cela n’avait pas d’intérêt pour les croyants, et c’est ce qui est si difficile à comprendre pour beaucoup de personnes. Il y a des croyants qui se rassemblent et se parlent les uns aux autres en langues. Ce n’est pas le schéma biblique.

Alors vous vous demandez comment les Corinthiens ont mal utilisé ce don. Lorsque nous étudions 1 Corinthiens, ce que nous ferons dans quelques années, décennies, nous trouverons qu’ils ont mal géré cela, tout comme ils ont mal géré tout le reste. Chaque fois qu’il y avait possibilité de mal gérer quelque chose, ils le faisaient. C’était tout un désordre dans cette église. Il y avait de la division, la chair, la perversion sexuelle, des poursuites judiciaires entre chrétiens, des maltraitances morales dans le corps des croyants, l’ignorance des relations maritales, l’ignorance du but de la virginité, la violation de la liberté chrétienne, l’insubordination des femmes, la mauvaise gestion du repas du Seigneur, l’ignorance des choses spirituelles, même le déni de la résurrection du corps. C’était une église en désordre.

Quand on arrive au chapitre 14, on s’attend donc à ce qu’ils soient empêtrés dans les dons spirituels, et ils le sont. Paul écrit alors pour corriger les abus. Dans le chapitre 14, il dit simplement deux choses. Dans le verset 1 : « Recherchez l’amour. » Tous les dons sont prodigués par amour. Le leur n’était pas prodigué par amour, mais pour la division, la chair ; ainsi, ce n’était pas un véritable don. « Aspirez aussi aux dons spirituels. » C’est-à-dire, dans votre congrégation, lorsque vous vous réunissez, aspirez à ce que Dieu vous parle au travers des dons. « Mais surtout à celui de prophétie, » ou de prédication. Il définit ce don dans le verset 3 comme parlant pour édifier, exhorter et réconforter.

Puis dans le verset 16 il dit, et c’est ce qu’ils faisaient : « Celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c’est en esprit qu’il dit des mystères. » Pourquoi ne pas faire quelque chose dont tout le monde peut bénéficier, comme enseigner, prêcher ? Ce qui suppose d’avoir étudié. C’est ainsi que l’on grandit. Dans le meilleur des cas, le verset 4 dit : « Celui qui parle en langue s’édifie lui-même, » ce qui est égoïste. Nous avons le même problème aujourd’hui, l’égoïsme dans l’utilisation de cette chose. Oh, nous ne devons pas être égoïstes. L’exercice d’un don spirituel dans son véritable sens est altruiste. C’est pour vous édifier. Ce n’est pas pour m’édifier. Ce n’est pas centré sur moi du tout, mais il s’agit de moi qui vais créer un genre d’expérience spirituelle pour moi-même au sommet de l’égoïsme. Alors qu’édifier tout le monde, quelle bénédiction !

Comme je le dis, Il doit permettre que cela existe pour le bien des Juifs, alors il le qualifie dans le verset 27. « En est-ils qui parlent en langue, que deux ou trois au plus parlent, » Parce qu’ils allaient dans tous les sens. Seulement deux et seulement trois. Chaque fois qu’ils se réunissent et Dieu décide de faire cela, il peut y avoir des Juifs non-croyants présents qui ont besoin de ce don pour recevoir quelque chose de Dieu. Seulement deux et trois et ceci un à la fois, et avec un interprète. « S’il n’y a point d’interprète, » verset 28, ne dites rien. Restez simplement assis et priez. Verset 28 : « et qu’on parle à soi-même et à Dieu. »

Puis il dit ceci, verset 34 : « Que les femmes se taisent dans les assemblées. » Si on adhérait à cela, 75 pour cent du mouvement serait anéanti dès demain, car il est dominé en grande partie par les femmes. « Car il ne leur est pas permis d’y parler. » Vous voyez c’était un problème, les femmes avaient pris cette chose à cœur.

Qu’avons-nous vu ? Nous avons vu que Paul impose un règlement très strict sur son utilisation, même à Corinthe, puis il nous montre pourquoi. Nous savons qu’il était destiné aux Juifs et aux Juifs non-croyants. Donc, lorsque Dieu a cessé de s’occuper des Juifs, Il a cessé de donner des signes à Israël. Il n’y avait plus besoin de ce don, car c’est ce qu’il était, un signe destiné à Israël. A Corinthe, une grande confusion est survenue.

Nous avons parlé de comment nous savons que cela a cessé. Notre théologie nous le dit. Son but était temporaire, nous voyons cela. Mais laissez-moi vous donner une autre pensée. 1 Corinthiens 13 :8. Si nous lisons le verset 8, je pense que c’est un bon endroit où commencer. « L’amour ne périt jamais. » Alors nous devons le comparer à quelque chose qui périt. « Les prophéties seront katargeō, abolies » ou dépassées. « Les langues cesseront, » pauō, elles s’arrêteront. « La connaissance sera abolie. » Pour la prophétie, c’est le même mot qui est utilisé katargeō. Il signifie aboli ou dépassé.

La prophétie et la connaissance seront dépassées. Cela signifie qu’un aboutissement viendra lorsque toutes les prophéties et la connaissance seront dépassées par la pleine connaissance. Qu’en sera-t-il du parler en langues ? C’est un tout autre mot qui est utilisé. Le parler en langues sera rendu inopérant, inefficace. Le parler en langues n’est même pas mentionné dans les versets 9,10,11,12 et 13 qui parlent du temps où les choses parfaites arriveront. Le parler en langues sera déjà inopérant. Il est dit ici : « Les langues cesseront, » pauō, P-A-U-O, elles s’arrêteront. Les langues s’arrêteront d’elles-mêmes.

Remarquez maintenant ceci. C’est intéressant. Il est dit que les langues cesseront d’elles-mêmes, la connaissance sera inopérante, les prophéties seront inopérantes. Puis il continue à parler de ces deux choses dans le verset 9. « Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie. » Le parler en langues avait déjà disparu. Il continue à parler des choses parfaites à venir. Puis il continue à parler des prophéties et de la connaissance, mais plus des langues.

Si nous comprenons qu’il s’agissait d’un don destiné aux Juifs, nous pouvons supposer que cela s’est arrêté au moins 70 ans après Jésus-Christ, n’est-ce pas ? Lorsque Jérusalem a été détruite et Dieu a commencé à s’occuper des Gentils. Puisque nous regardons le mot grec de près, et Paul a choisi un mot très différent, nous pourrions le traduire dans le sens vernaculaire : « Les langues s’évaporeront par elles-mêmes. » C’est ce que cela signifie. Elles s’arrêteront toutes seules. Vous voyez la différence ? Il utilise un verbe différent, une voix différente et un temps différent. Il doit vouloir dire une chose différente.

Vous vous dites « eh bien est-ce qu’elles se sont évanouies ? » Comme je l’ai dit, l’indication de l’année 70 pourrait être une bonne date. Ecoutez ce que dit George Dollar du Séminaire de Dallas. J’ai lu : « Il y a environ 35 ans, un enseignant américain distingué, le Dr. George Cutten de Colgate Université a regardé de près tous les exemples historiques du parler en langues. Après ses recherches, la conclusion de Cutten a été que dans l’église de l’antiquité, l’église des pères, il n’y a pas eu d’exemple bien attesté d’une personne ayant exercé le parler en langues ou même ayant prétendu l’exercer. »

« Dans l’Eglise Primitive, » écoutez encore, « l’Eglise des pères, dans les premiers siècles, il n’y a pas eu d’exemple attesté d’une personne ayant exercé les langues. » Apparemment, elles se sont arrêté d’elles-mêmes, historiquement, tout comme Paul l’avait dit. La voix de l’histoire de l’église va aussi à l’encontre du mouvement moderne et dirait que le parler en langues n’est pas présent dans l’histoire.

Voici ce que dit Cleon Rogers : « Après avoir examiné le témoignage des premiers responsables chrétiens, » et il a passé beaucoup de temps à étudier cela en tant qu’historien, il dit : « les premiers responsables chrétiens dont le ministère représente pratiquement toutes les époques de l’Empire Romain, de l’an 100 à 400, il semble que les dons de miracles du premier siècle ont disparu. On ne les trouve pas dans ces 400 premières années de l’église. »

Maintenant, vous pouvez dire : « Si, il y en avait. Il y avait Montanus et il y avait Tertullien dans l’Eglise Primitive. » Et vous avez raison. Mais Montanus était hérétique présenté comme possédé par le démon, et proclamait que Dieu ne parlait que par lui, et qu’il était le seul en qui le Saint-Esprit demeurait, et lui seul. Cet homme avait un problème, et Tertullien était son disciple.

Pendant le moyen âge, certains catholiques parlaient en langues. Le groupe des shakers a été la première secte de l’Amérique moderne. Ils étaient célibataires. Ils vivaient en communauté et leur leadeur était Mère Ann Lee qui disait que la seconde venue était accomplie en elle. Le septième article de Foi du mormonisme préconise le parler en langues. Cela fait partie du mormonisme. Le mouvement moderne est né dans la réunion d’Azusa Street en 1914.

Ecouter ça mes amis. Si le parler en langues a cessé d’exister historiquement depuis l’an 70 ou à la fin du premier siècle, puis il n’a pas existé depuis plus de 1800 ans, qu’est-ce qui peut nous faire croire que ce qui se passe aujourd’hui est véridique ? Je veux dire : est-ce que le Saint-Esprit a retenu ce don stratégique de l’église depuis 1800 ans ? Rien dans la Bible ne dit qu’il sera redonné. Où est-il depuis 1800 ans, s’il fait partie intégrante de la vie de l’église ? Est-ce que l’Esprit de Dieu a fait une grosse erreur ? Je ne pense pas. Je pense que nous devons voir ce qui se passe aujourd’hui à la lumière de la Bible.

Vous vous dites, mais qu’est-ce qui se passe ? De quoi s’agit-il alors ? Il y a de nombreuses explications. Premièrement, parfois, et encore, certaines personnes sont si sincères, authentiques et attachées à cela que je ne veux pas dénigrer cela du tout. Je veux être précis pour simplement évaluer les choses. Premièrement, parfois, c’est simplement une imposture, c’est une imposture.

Je n’oublierai jamais qu’une fois, alors que je prêchais, une femme s’est levée et a commencé à parler en langues au milieu de mon message. J’étais jeune, en formation au séminaire et je ne savais vraiment pas quoi faire. Alors j’ai simplement dit : « Je pense vraiment que le Seigneur préfère qu’un seul de nous deux parle à la fois. Puisque la prophétie est le plus important des dons, pourquoi ne vous asseyez-vous pas pour prononcer la vôtre plus tard ? » C’est la meilleure des choses que je pouvais dire à ce moment-là. Je ne savais vraiment pas comment je devais réagir, mais elle s’est arrêtée et elle s’est assise. Elle s’est simplement assise. Si cela était venu de l’Esprit de Dieu, je doute très sérieusement que j’aurais eu ce sentiment ou que cela aurait pu venir et s’arrêter si facilement.

Samarin, dans son livre, dit : « Parler en charabia est un jeu d’enfant. » Si vous lisez le petit livre de Bredessen sur comment parler en langues, et il est l’un des responsables clé du mouvement, il dit : « dites simplement ba, ba, ba encore et encore et aussi rapidement que possible. » Paul dit : « Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant. Lorsque je suis devenu homme, j’ai mis de côté les enfantillages. » Dieu ne veut pas de gazouillis. Il dit « je prierai avec mon Esprit, mais je prierai aussi avec… quoi ? Avec mon intelligence. » Je ne parle pas à Dieu de cette façon. Dieu n’est pas intéressé d’entendre cela.

Je pense que c’est parfois inventé. Certaines personnes veulent tellement vivre des choses, et sous la pression de leur entourage, ils font quelque chose juste pour le faire, et ils deviennent doués pour ça. Puis je pense qu’un autre aspect peut être psychologique. Si on considère que cela est fait par de nombreux groupes et historiquement n’a rien à voir avec le christianisme, cela peut très facilement être catalogué comme phénomène psychologique. Les personnes se mettent elles-mêmes dans un état d’hypnose, etc, etc. Une grande partie est psychologique.

Je pense qu’une partie est satanique. J’ai eu l’expérience de démons qui s’exprimaient par la bouche d’une personne. Je ne vais pas entrer dans les détails. Croyez-moi sur parole ; c’est la vérité. Esaïe chapitre 8 dit ceci au verset 19 : « Si l’on vous dit : Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir, qui poussent des sifflements et des soupirs, répondez: Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu? » Israël recherchait une étrange expérience surnaturelle, et elle l’a trouvée. Ils ont trouvé des démons qui poussent des sifflements et des soupirs. Dans la Septante, le mot grec eggastrimuthous se traduit par « ventriloque ». Les démons peuvent s’incarner. Il existe des démons ventriloques. C’est l’indication que donne ce texte.

J’ai lu la semaine dernière que quelqu’un a eu une conversation avec le Dr Pike. Personne ne peut avoir de conversation avec le Dr Pike. Le Dr Pike a perdu l’esprit et il vit dans un autre monde. La personne avec qui on a eu une conversation était un démon incarné dans le Dr Pike. Il peut parler et dire tout ce qu’il veut. Le simple fait que cela arrive ne fait pas de cela une vérité. On considère son expérience à la lumière de la Bible. Un auteur a dit « On se retire dans le silence, se résolvant à ne pas prononcer une syllabe d’une langue connue. Notre pensée est concentrée sur Christ, et on élève simplement sa voix en ayant confiance que le Seigneur prendra les paroles que vous Lui donnez et en fera une langue. » Qu’est-ce que c’est ? Ce n’est pas parler à Dieu avec votre intelligence.

Paul dit : « Je parlerai avec mon intelligence. Je chanterai avec mon intelligence. » Vous dites : « John, mais pourquoi les gens recherchent-ils cela ? Pourquoi ? » Je vais vous donner quatre raisons, rapidement. Tout commence à l’interprétation systématique de la Bible. Ils ne connaissent pas les différentes étapes du plan de Dieu. J’ai parlé à un homme qui avait des problèmes avec ça. Il n’était pas dans ce mouvement, mais je savais qu’il le serait bientôt, car il ne connaissait rien de la Seconde Venue et il ne comprenait pas la distinction entre Israël et l’église. Il était dans la confusion entre l’Ancienne et la Nouvelle Alliance.

Il avait suivi et réussi un séminaire sur ce sujet, et il n’avait pas acquis de théologie définitive, mais elle flottait sur l’ensemble de la Bible. Tout était spiritualisé dans une grande confusion. Il disait : « J’ai décidé. » Son âme était vraiment frustrée depuis longtemps. Finalement, il a dit : « J’ai décidé de simplement appliquer tout ça à tout le monde. » J’ai dit : « Bien, quand auront lieu tes sacrifices ? » On ne peut pas appliquer tout ça à tout le monde. Ça ne marche pas. Dieu agit à différentes époques et de diverses façons selon Son propre plan, pour des raisons spécifiques.

Lorsque les gens ne comprennent pas l’interprétation biblique systématique, lorsqu’ils n’ont pas compris ce qui correspond à quelle catégorie de façon théologique, ils sont confrontés à toutes sortes de problèmes. Je dois dire que de nombreuses personnes qui disent cela ne boivent pas de cyanure, ou ne jouent pas avec les serpents. On ne peut pas faire ça. Il doit y avoir une étude systématique de la Bible, et si cela ne leur est pas enseigné, ils deviendront des proies.

Deuxièmement, je pense qu’une autre raison pour laquelle les gens s’impliquent dans ce mouvement est qu’ils ont soif de la Parole de Dieu et d’expériences surnaturelles. C’est si vrai, et je compatis vraiment pour ces personnes. Je veux de tout mon cœur leur enseigner la Parole de Dieu, car elle est complète. Lorsque la Parole de Christ demeure en vous, riche, tout vous appartient, n’est-ce pas ? Ces personnes n’ont pas cela, et elles ont soif de la Parole de Dieu. Ils ont soif de quelque chose de réel, de quelque chose qui vient de Dieu dans leur vie, et ils se saisissent de tout ce qu’ils peuvent saisir. Le problème vient des personnes qui sont en face d’eux et qui devraient les enseigner, mais ne le font pas.

La troisième chose est que les gens veulent des sentiments physiques et les expériences émotionnelles, car ils ont un manque de foi. Ils ne croient pas vraiment, ils doivent constamment voir des choses se passer, leur foi est si faible. C’est le doute qui cherche des preuves. Les gens veulent quelque chose de surnaturel pour croire. Ils se saisissent de ce qu’ils peuvent.

Puis quatrièmement, je pense que les gens recherchent cela, car c’est un raccourci à la spiritualité qui leur est offert, pour y arriver rapidement. Vous pouvez vous retrouver dans le groupe de tête automatiquement. Qu’est-ce que je suis en train de dire ? Ce mouvement moderne n’a pas de fondement doctrinal biblique. L’expérience n’est pas un standard. La chair et Satan peuvent contrefaire l’expérience. Le parler en langues n’est pas réservé aux chrétiens. On ne peut pas dire que l’expérience l’atteste.

Savez-vous qu’en l’an 11 avant Jésus-Christ, à Byblos sur la côte de Syrophoenicia, on rapporte que le parler en langues était utilisé ? Ils parlaient des langues extatiques. De 429 à 347, les dialogues de Platon en parlent. De l’an 7 et 19 avant Christ, Virgile dans l’Eneide décrit la prêtresse Sibylline sur l’Ile de Délos parlant ces langues extatiques. La Pythonisse de Delphes le faisait selon Chrysostome. Les religions mystérieuses, les sectes gréco-romaines, sont toutes impliquées là-dedans. C’est une chose d’ancestrale. Les Mahométans le font. Les Derviches de Perse proclament aujourd’hui le nom d’Allah et entrent dans de violents tremblements, tournoiements, transes et parler en langues extatique. Les Esquimaux du Groenland y sont impliqués. Leurs services religieux sont menés par l’Angekok, qui est le sorcier ou prêtre et ils dansent, il y a de la nudité et des orgies. Au milieu de tout ça, ils parlent dans ces langues, ou ces non-langues.

Freuchen dans the Arctic Adventure, qui est paru, je crois, dans National Geographic, dit ceci : « Soudain, un des hommes, Krisuk est sorti de lui-même. Incapable de se contrôler par rapport au rythme habituel du service, il sauta sur ses pieds, en criant comme un rapace et hurlant comme un loup. En extase, lui et la fille, Ivaloo, ont commencé à crier en une langue que je ne comprenais pas. Si une telle chose que le parler en langues existe, je l’ai entendu à ce moment-là. »

Ce n’est pas nécessairement réservé au christianisme. Les moines tibétains le font. En fait, on a enregistré certains moines tibétains. Si on parle de manifestations démoniaques, certains parlent anglais sans avoir la moindre notion d’anglais. D’autres ont cité en anglais de grands passages de Shakespeare. Certains ont même cité Freud en allemand : activités démoniaques.

Nous devons tout mesurer en comparaison aux Ecritures. Les dangers du mouvement moderne : il y a confusion de la doctrine du baptême de l’Esprit. Ils soumettent fréquemment Christ au Saint-Esprit. Ils créent deux niveaux de chrétiens ; ceux qui ont l’Esprit et ceux qui ne l’ont pas, un groupe supérieur et un groupe inférieur. Ils créent une fausse unité.

La Bible préconise dans Apocalypse 17 qu’il y aura une église du monde. Je me demandais comment cela pourrait arriver puisque chacune a sa propre théologie. Mais une chose arrive aujourd’hui qui pour la première fois dans l’histoire traverse toutes les frontières des dénominations. Trente millions de catholiques sont maintenant impliqués dans les rouages du mouvement charismatique. Huit à 14 millions de personnes y sont impliqués ici, aux Etats-Unis. Cela traverse les limites des différentes dénominations.

Les personnes se réunissent sans doctrine. Peu importe quelle est votre doctrine du moment que vous avez cela. Il se pourrait bien que ce soit le catalyseur qui amène le mouvement œcuménique qui donnera la fausse église de l’Apocalypse.

Je termine avec ceci : 2 Pierre 1:3 pour votre méditation. Il est dit ceci : « Sa divine puissance, » c’est-à-dire, Christ Jésus, notre Seigneur, « nous a donné… » Non pas quelques éléments, nous avons besoin de plus, « tout ce qui contribue à la vie et à la piété. » Comment ? « Au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu. » Lorsque vous avez reçu le salut, vous avez reçu tout ce dont vous aviez besoin. Vous n’avez pas besoin de rechercher quoi que ce soit d’autre. Vous recherchez à connaître la Parole de Dieu et vous recherchez à connaître Christ mieux. Il n’y a pas de commodité spirituelle dont vous auriez besoin et que vous n’avez pas. La seule question est de rendre l’obéissance qui est la vôtre à Christ. Prions.

Père, nous te remercions ce matin de nous donner le temps de considérer ces vérités. Nous parlons avec autorité, Seigneur, parce que nous parlons à partir de Ton livre. Pourtant, nous savons, Père, que de nombreuses personnes qui nous sont chères, font partie de ce mouvement. Nous ne voulons pas être méchants, nous ne voulons pas manquer d’amour. Plus que tout, Dieu, nous ne voulons pas manquer de précision biblique. Et donc, nous avons entrepris de diviser de façon juste les Ecritures. Père, en tant que berger de ce troupeau, je sens la responsabilité de les protéger, de les protéger de ceux qui voudraient essayer de les menacer, de détruire l’unité en Christ.

Père, nous disons ces choses, en faisant confiance que l’Esprit de Dieu fasse son œuvre. Nous prions que chacun de nous sonde son propre cœur et reconnaisse que tout ce dont nous avons besoin est à nous en Christ, et de nous contenter de ce que nous avons. Mais ne soyons pas satisfaits avant d’avoir exercé notre ministère dans la fidélité, dans la soumission et dans l’obéissance. Merci Seigneur pour Ta parole et pour ceux qui se sont rassemblés pour l’apprendre. Nous prions au nom de Jésus, amen.

En terminant notre service, ce matin, nous devons être envoyés à un endroit spécifique pour apporter ce que nous avons appris. Peut-être Dieu a-t-Il un endroit spécifique où vous envoyer. Peut-être cela a-t-Il permis de répondre à certaines questions qui étaient dans votre cœur. Disons simplement que lorsque vous êtes confrontés à des personnes qui sont dans ce mouvement, n’y allez pas aussi fort que moi devant vous. Allez-y avec amour. Partagez les principes bibliques. Ce que je vous ai dit, je vous l’ai dit parce que vous êtes sous ma responsabilité.

Lorsque vous essayez de partager ces principes, ne soyez pas intimidés par ces principes. Soyez sûrs qu’ils sont partagés avec amour, sinon nous serons coupables de faire ce que nous ne voulons pas faire, exercer nos dons en dehors du contexte de l’amour.

Père, merci encore pour ce matin. Merci pour chaque vie précieuse ici, pour chaque âme que tu as appelée. Dieu, multiplie leur ministère. Utilise-les tous. Unis-nous ensemble en un amour commun les uns pour les autres parce que nous T’aimons. Au nom de Jésus. Amen.

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