
Ouvrez vos Bibles à Jean 13 et, ce matin, nous allons regarder Jean 13, 14, 15 et 16. Certains d'entre vous disent : « Bien sûr mais doutent de ma parole. » Mais c’est mon objectif ce matin et cela va être plutôt une étude analytique. J'ai eu l'idée d’écrire un livre, cette idée germe encore dans mon esprit, sur ce thème particulier, et je vais donc expérimenter pour voir quelles seront vos réactions. J'ai intitulé la discussion de ce matin « L'Héritage de Jésus ». Je sais que nous avons tous, à un moment ou à un autre, reçu un héritage ou nous avons beaucoup pensé à en recevoir un, et peut-être même beaucoup prié pour en recevoir un. C'est quelque chose qui est très, très familier à l'expérience humaine.
Et même si vous ne l'avez pas vraiment compris, nous avons tous, dans un sens ou dans un autre, reçu des héritages. Si ce n'est pas une grande somme d'argent, ou un objet de valeur qu’on nous a laissé, il y a des souvenirs de la vie des personnes qui nous sont chers. Ma mère, par exemple, a des choses de sa mère qui lui sont très précieuses et qui lui ont été léguées quand sa mère est décédée. Il y a des jeunes qui quittent leur foyer, se marient et s'éloignent, et tout à coup, toutes les petites choses qui ont appartenu à cet enfant prennent un sens tout particulier. Et nous savons tous ce que c'est que d'avoir un héritage, quand on nous lègue quelque chose. Et c'est précisément ce qui est fondamentalement dans le cœur de Jésus dans Jean 13 à 16.
Son ministère parmi les hommes se termine dans le chapitre 12. Il passe maintenant les chapitres 13, 14, 15 et 16 avec ses disciples. Tout se passe en quelques heures dans un endroit choisi, la chambre haute, la nuit avant sa crucifixion. Et juste avant de mourir, Il donne aux disciples, et par conséquent à nous tous à travers l'histoire, ses dernières volontés et son testament. Il dit : « C'est ce que je vous laisse. » Et j'appelle cela l'héritage du chrétien. C'est notre héritage en Christ. Si quelqu'un me demande : « En tant que chrétien, que possédez-vous que je n'ai pas ? » Je réponds : « Je possède tout ce que Jésus a donné dans Jean 13 à 16. » Et je vous dis, si vous deviez essayer de me coincer en me posant la question : « Quelle est ton passage préféré, j'aurais du mal à dire autre chose que Jean 13 à 16.
Il n'y a rien que je puisse faire, vraiment. Jésus ne demande rien de ses disciples en particulier. Il y a quelques petites exhortations éparpillées dans le passage. Mais fondamentalement, ce que nous voyons est : « Voici ce que je vous laisse. Voici ce que je vous offre. Voici ce que je vous donne. » Et je crois que ceci, à son tour, est ce que nous pouvons offrir aux personnes qui ne connaissent pas encore le Christ, et c’est : « Voici une raison suffisante pour venir à Christ. Écoutez son héritage. » Ce sont mes possessions les plus précieuses - dans ce monde entier, si je réfléchis vraiment sérieusement à ce sujet, si je pense à ce qui vaut la peine dans ma vie, je dois dire que la chose la plus précieuse que je possède dans ce monde est écrit dans ce passage - toutes ces choses m'appartiennent, ce sont les dons de Jésus pour moi. Je ne possède rien matériellement qui signifie quelque chose pour moi. Mais ces choses signifient quelque chose pour moi. Et je sais que c’est le cas pour vous aussi.
Préparons la scène tout d’abord. Lorsque nous regardons la situation, Jésus est sur le point de mourir. Il leur a annoncé sa mort de différentes manières, en particulier au chapitre 12, verset 24, lorsqu'Il a parlé de la semence qui tombe dans la terre et qui meurt en produisant des fruits. Et Il leur a fait savoir qu'Il allait mourir. Dans Jean 11, Il a dit qu'Il allait mourir. Il a dit : « Je dois aller à Jérusalem », et il y a eu plusieurs occasions où Il a, en quelque sorte, partager cette vérité avec eux. Mais maintenant, il le dit ouvertement.
Jean 13 : 31, regardons ce verset ensemble. « Lorsque Judas fut sorti, Jésus dit : Maintenant, le Fils de l'homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en Lui. Si Dieu a été glorifié en Lui, Dieu aussi Le glorifiera en Lui-même, et Il Le glorifiera bientôt. » Maintenant, si vous voulez comprendre ce passage, vous devrez obtenir un enregistrement que nous avons fait il y a longtemps. Je ne veux pas détailler et démêler tout cela. Pour résumer simplement, Jésus a dit : « Il est maintenant temps que je sois glorifié et que le Père soit glorifié. » Et ce qu'Il voulait dire par là, c'était sa mort, sa résurrection et son retour auprès du Père. Dans Jean 17, il dit : « Père, je t'ai glorifié sur la terre. Maintenant, glorifie-moi avec toi dans la gloire que j'avais avant que le monde ne soit. » Le grand sommet de la glorification de Dieu se produisit à la croix, à la résurrection et à l'ascension. Et Jésus a dit : « Il est maintenant le bon moment, le moment choisi. »
Verset 33 : « Mes petits-enfants, je suis pour peu de temps encore avec vous. » Je ne serai pas ici longtemps - et Il ne l'était pas – « Vous me chercherez ; et, comme j'ai dit aux Juifs » - et Il leur a dit cela plus tôt – « Vous ne pouvez venir où je vais, je vous le dis aussi maintenant. » Il dit : « Je pars - et je pars dans peu de temps, et vous me chercherez, mais vous ne me trouverez pas, et vous ne pouvez pas venir où je vais. » Maintenant, qu'imaginez-vous être la réaction de ses disciples ? Pendant trois ans, tout ce qu'ils avaient connu était la présence de Jésus-Christ. Pendant trois ans, avait été tout dans leur monde.
Quand ils ont eu besoin de payer des impôts, Il a pris un poisson et a retiré le montant de leurs impôts de sa bouche. C'était une bonne idée. Quand ils avaient besoin de nourriture, Il l'a multipliée. Quand ils avaient besoin de la vérité, il l'a enseignée. Quand ils avaient besoin de réconfort, Il l'a donné. Quand ils avaient besoin de réprimande, ils l'ont eu. Ils n'avaient connu que l'approvisionnement, la nourriture et la présence de Jésus, et ils s'étaient tellement appuyés sur lui que s’Il avait bougé ils se seraient trouvés tous par terre. « Qu'allons-nous faire ? Tu ne peux pas vouloir dire cela.» Pierre a même dit une fois : « Seigneur, cela n'arrivera jamais ». Ne laisse pas cela arriver.
Comment ont-ils répondu ? Regardez le verset 36 du même chapitre (Jean 13). « Simon Pierre lui dit : Seigneur, où vas-tu? » Où vas-tu, Seigneur ? « Jésus répondit : Tu ne peux pas maintenant me suivre où je vais. » Pierre ne voulait pas vraiment savoir où Il allait ; il voulait savoir comment il pourrait y arriver. Et ainsi Jésus n'a pas répondu à la question qu'il a posée ; Il a répondu à la question que Jésus savait qu’il avait dans sa pensée. Tu ne peux pas venir, Pierre, mais tu viendras plus tard. « Seigneur, lui dit Pierre, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? » On dirait un de mes enfants. « Que veux-tu dire par le fait que je ne peux pas venir ? Je mourrais pour toi. Je veux dire que si tu vas mourir et partir, alors je mourrais et j’irais avec toi. » J'aime son esprit. Cela souligne qu’en vérité il ne pouvait pas concevoir l'existence en dehors de Jésus-Christ. Vous voyez ? Pour lui, ce ne serait même plus la peine de vivre.
Regardez le verset 1 du chapitre 14. La traduction grecque est la suivante : « Que votre cœur ne se trouble point. » Jésus leur annonce qu'Il allait partir ; ils avaient le cœur brisé. Et Jésus dit : « Que votre cœur ne se trouble point. » Regardez le verset 5, « Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas; comment pouvons-nous en savoir le chemin ? » Tu vas nous quitter, et nous ne savons pas comment arriver où tu vas être. Regardez le verset 27 de Jean 14, la fin du verset. Encore une fois, il dit: « Que votre cœur ne se trouble point, et ne s'alarme point. » Ils étaient dans l'anxiété et la peur. Jésus était tout pour eux. Sa présence même était leur sécurité, ils étaient troublés et ils avaient peur.
Regardez Jean 16, verset 6 - et encore une fois c'est juste un petit aperçu de leurs émotions à l'époque. Jean 16 : 6 – en fait, commençons par le verset 5. « Maintenant je m'en vais vers celui qui m'a envoyé » - Je vais retourner vers le Père – « et aucun de vous ne me demande : Où vas-tu ? Mais, parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre cœur. » Personne ne demandait vraiment où il allait ; ils ont juste demandé le chemin pour y aller avec lui. Et Jésus dit : « Vous êtes dans le chagrin. La tristesse a rempli votre cœur. » Et le mot que nous avons vu auparavant dans notre étude, le mot « rempli » est dans le sens de « dominé ».
Ils pleuraient, j'en suis sûr,; ils sanglotaient intérieurement. Ils ne pourraient jamais concevoir une vie sans Christ. C’était impossible à comprendre. Vous pensez que vous avez le cœur brisé lorsque vous perdez un être cher ? Vous ne pourriez même pas concevoir ce que ce serait de vivre en la présence du Fils de Dieu parfait, sans tache et sans péché, avec tout son amour, sa sympathie et sa perfection incroyables dans quelque relation humaine que ce soit, et ensuite réaliser qu'il va partir, vous ne savez pas où, ni comment y arriver. Alors, ils avaient peur.
Et Jésus, plutôt que d'être concerné par sa propre mort, qui allait arriver dans quelques heures, manifestait toujours une parfaite sympathie, était beaucoup plus concerné par eux qu'il l’était par lui-même et sa destinée. Ainsi, il a passé Jean 13, 14, 15, 16 à leur dire ce qu'il allait leur laisser. « Je sais que je m’en vais, mais c'est ce que je vais vous laisser. » Et quand tout est dit et fait, son point de vue est : « Il vaut mieux que je m’en aille, parce que si je n'y vais pas, vous ne pouvez pas avoir ces choses. » Et l'idée est que, quand tout sera terminé, ils diront : « Seigneur, nous comprenons. Il vaut mieux que tu partes. » Maintenant, qu'est-ce qu'Il leur a laissé ? Quelles sont les choses que Jésus a laissées en héritage à ses disciples et à tous ceux qui lui ont fait confiance ? J’ai trouvé dix choses : nous parlerons des cinq premiers ce matin et nous finirons les autres la prochaine fois.
Premièrement, la première chose que Jésus a laissé c’était la preuve de son amour. C'est quelque chose, je pense, d'avoir quelqu'un qui te dit qu'il t'aime. C’est encore mieux quand il le prouve ; N'êtes-vous pas d'accord avec cela ? Je me souviens quand j'étais un petit enfant, la première chose que j'ai apprise en tant que petit enfant à l'école du dimanche - et j'étais comme une souris d'église. J'étais là tout le temps. Mais je me souviens de la première chose que j'ai apprise. La première chose que vous apprenez, c’est : « Oui, Jésus m’aime car la Bible me le dit. » Le premier verset que j'ai appris, « Dieu » - quoi – « a tant aimé le monde ». Et c'est le message de base - mais, vous savez, si j'avais été là avec Jésus, et que pendant trois ans il est dit, « Je t'aime », et puis dire, « Je pars », je pourrais me dire : « S'il m'aime, comment peut-Il faire cela? » Pas vrai ? Parce qu'il sait comment je vais me sentir.
Ce serait comme si vous étiez amoureux de quelqu'un, et votre amour pour cette personne est absolument l'amour parfait. Et un jour, cette personne vous dit : « Tu sais, je t’aime vraiment. Je t'aime absolument. Je t'aime sans aucune réserve. Mais je dois partir. Je pars, et je ne te reverrai jamais. » Ce serait un peu difficile à gérer. C'est essentiellement ce qui est arrivé. Ainsi, les disciples pouvaient se tenir là et dire : « Est-ce qu'il nous a vraiment aimés ? » Et Jésus voulait s'assurer qu'ils savaient qu'il les aimait, alors Il a donné la preuve de son amour. Regardez Jean 13. C’est beau ! Et chaque fois qu’une pensée me venait à l'esprit et que je me demandais si Jésus m'aimait vraiment - et j'ai posé cette question, parce que je ne suis pas la personne la plus aimable - chaque fois que ce genre de question me venait à l'esprit, je revenais tout de suite à cette grande vérité dans Jean 13.
Maintenant, regardez le verset 1. « Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde » - c’est le moment où il doit partir – « mit le comble à son amour pour eux. » Il était temps de partir, savez-vous ce qu'il voulait leur montrer ? L’amour ! Je dois vous convaincre ; Il les aimait sans limite. Il a déversé son amour dans ces dernières heures. Comment ? Le verset 2 nous dit comment. « Pendant le souper » - certaines de vos bibles peuvent dire « étant fini ». Non, le grec dit, « Pendant le souper… » Ils venaient de commencer à manger, et puis il y a une petite déclaration à propos de Judas. Nous allons passer au verset 4.
« Il se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge, dont il se ceignit. Ensuite il versa de l'eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. » Maintenant, comprenez l’image. Les disciples mangent tous, parce qu'ils sont pressés de tout engloutir et parce qu'ils se disputent tous. Ils se disputaient sur qui serait le plus grand dans le royaume. Et à cause de ce genre de dispute, et l'absence d'un serviteur qui normalement ferait cela, personne n'a pris la peine de se laver les pieds - et bien sûr, cela a fourni une occasion parfaite pour le Seigneur. Il enlève son vêtement de dessus, met une serviette autour de sa taille sur son sous vêtement, fait le tour des disciples et lave leurs pieds.
Et, bien sûr, Il arrive jusqu’à Pierre, et Pierre dit : « Toi, Seigneur, tu me laves les pieds ! Je ne peux pas concevoir cela. Tu es Dieu ! Que fais-Tu ? » Et Jésus a répondu : « Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt. » Ce qu'il voulait dire par là c’était : « Tu ne comprends pas l'acte total d'humiliation. Tu ne comprends pas ce que j'essaie de te montrer. Ce que j'essaie de te montrer, c'est que je t'aime, Pierre. Et c'est en partie maintenant, et aussi dans un petit moment que tu vas le savoir. Tu vas le savoir maintenant grâce à mon lavage des pieds, et tu vas le savoir un peu plus tard lors de ma mort. Tu vas savoir que je t'aime. »
Pierre dit : « Non, jamais tu ne me laveras les pieds. » Jésus répond : « Si je ne te lave, tu n'auras point de part avec moi. » Pierre dit alors : « Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête. » Dans ces conditions, Seigneur, donne-moi un bain. Maintenant, regardez le verset 13. « Vous m'appelez Maître et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son maître, ni l'apôtre plus grand que celui qui l'a envoyé. Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez. » Maintenant, Jésus dit : « Je vous montre un dessin. Je vous donne un modèle - un exemple d'amour. Je vous ai lavé les pieds. »
Immédiatement après, il y a une parenthèse très triste avec Judas. Et elle est suivie par le verset 34, Jésus revient sur l'idée du lavement des pieds. Regardez-le, verset 34. « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. » Maintenant, écoutez-moi ! Jésus dit : « Je vous ai aimé. » Vous dites : « Comment nous as-tu aimés? » En faisant quoi ? « En nous lavant les pieds ! » Vous voyez, au verset 1, Il les a aimés à la perfection. Il les aimait sans limite. C'est un bon sentiment, mais comment le démontre-t-Il ? Il le démontre en leur lavant les pieds, puis Il dit : « Regardez, c'est ainsi que je vous ai montré mon amour. C'est ainsi que je m'attends à ce que vous vous montriez les uns aux autres, par un service humble ; en vous abaissant pour montrer la douceur. Je vous aime. »
Si Jésus était là, il n'aurait pas de plus grande joie que de vous laver les pieds. Le savez-vous ? Et je serais comme Pierre. Si le Seigneur venait et commençait à me laver les pieds, je dirais : « Seigneur, lève-toi. Cela ne doit pas se faire. » Mais, voyez-vous, Il dit : « Je vous aime », mais Il doit le faire plutôt que de le dire pour convaincre ces hommes-là avec leurs cœurs brisés. Donc, Il le prouve en faisant quelque chose qui est vraiment un acte d'amour. Et ce qu'il y a de si beau dans tout cela, c'est que c’est tissé dans le chapitre 13, c’est la toile de fond de la trahison de Judas. Il a même aimé Judas et il lui a lavé les pieds. Il aime.
Mais il y a plus. Regardez dans Jean 15. La preuve d'amour, donnée cette dernière nuit ne s'arrête pas là. Jean 15 : 12, Il reprend le même thème. Rappelez-vous, tout cela se passe en quelques heures le même soir, donc toute la conversation est tissée ensemble. « Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. » Maintenant écoutez : « C'est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. » Maintenant, pour aller plus loin, écoutez : « Il n'y a pas de plus grand amour que » - quoi ? – « de donner sa vie pour ses amis. » Et puis voici la déclaration clé : « Et vous êtes mes » - quoi ? – « amis. »
Rappelez-vous ce que j'ai dit dans Jean 13 ? Jésus dit à Pierre : « Pierre, je fais cela maintenant, et tu comprendras plus tard. » Jésus disait : « Je t'aime, Pierre. Laisse-moi le montrer, veux-tu, en te lavant les pieds, puis plus tard je vais le montrer en » - quoi ? – « donnant » - quoi ? – « ma vie pour toi ». Écoutez : « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » Il veut qu'ils aient un modèle. Il veut qu'ils aient un dessin. Alors Il dit : « Est-ce que vous y penserez quand vous me verrez sur la croix ? C'est moi qui vous aime. » Vous voyez ? Ce n'est pas seulement une leçon. Ce n'est pas seulement un sermon. C'est une preuve. Dieu a prouvé son amour envers nous, en ce que quand nous étions encore des pécheurs, que s'est-il passé ? Christ est mort pour nous.
Je ne remets pas en question l'amour de Jésus pour John MacArthur. Je pourrais m'interroger. Sous certaines conditions, je pourrais dire : «je ne suis pas la personne la plus aimable. Je ne suis certainement pas la personne la plus obéissante. Je me trompe. Je suis infidèle. Il y a le péché dans ma vie de temps en temps. Je ne fais pas toujours les choses que je veux faire. Je veux habituellement faire les bonnes choses, mais je ne les accomplis pas toujours. Si tu m'aimais sur la base de ce que je suis, je serais dans le pétrin.
Mais chaque fois que je me demandais s'il m'aimait ou non, je revenais à ce passage, et je disais : « Mais, Seigneur, si tu étais ici, tu me laverais les pieds, et tu es vraiment mort pour moi. » Et ces choses-là doivent être le plus grand acte d'amour – la douceur humiliante et la mort. Qu'est-ce que Jésus nous a laissé ? Qu'est-ce qui fait partie de son héritage ? Une chose fantastique qui est le commencement de tout ; Il nous a laissé la preuve de son amour, n'est-ce pas ? Et je traverse toute ma vie, vous savez, en sachant que Jésus-Christ aime John MacArthur. C'est super !
Laissez-moi vous dire une deuxième chose. Quelle est la deuxième des cinq que je vais vous donner ce matin ? La deuxième chose de l'héritage de Jésus-Christ est dans Jean 14, versets 1 à 3. Jean 14 : 1 à 3, et j'appelle cela l'espoir du ciel ; non seulement la preuve de l'amour, mais l'espoir du ciel. Maintenant, ces hommes disaient : « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. » Et Il dit : « Laissez-moi tout vous dire à ce sujet. » Jean 14 : 1 : « Que votre cœur ne se trouble point. » Calmez-vous ! Ne soyez pas si triste ! « Vous croyez en Dieu » - en d'autres termes - vous faites confiance à Dieu, n'est-ce pas ? « Alors faites-moi confiance. »
Il se met sur un plan égal de confiance avec Dieu. Si la Parole de Dieu est sûre, la sienne aussi ! C'est l'égalité de la divinité. « Ne soyez pas triste. Croyez-moi. Je ne vais pas vous quitter. » Maintenant, écoutez le verset 2. C'est tellement bon. « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. » Avez-vous le mot « manoir » dans votre bible ? Ce n'est pas ce qui est au ciel. Chaque fois que je pense à un manoir, je pense à la famille Addams. Je vais vous dire une chose, je ne veux pas vivre dans un manoir comme le leur au ciel. Écoutez-moi – « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. » Vous ne pouvez pas mettre beaucoup de manoirs dans une maison. Vous savez combien de maisons il y a au Paradis ? Une. Vous savez à qui elle est ? La maison du Père et je vis dedans.
Je vous l'ai déjà dit ! Non ! Nous ne vivrons pas comme si le paradis était divisé en petits bouts, et que quelqu'un se trouverait à six kilomètres sur cette route ou à dix kilomètres sur celle-ci. Nous vivons dans la maison du Père. « Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de pièces. » C'est merveilleux ! Vous savez, en Israël à cette époque, le père d'une famille, un peu du type patriarcal, vous savez, avait sa maison ; une maison simple, avec une petite terrasse devant. Et quand ses enfants se mariaient, quand son fils se mariait, ils ajoutaient un autre appartement à la maison du père, et ils continuaient à construire jusqu'à ce qu’elle forme un carré. Et toute la famille vivait autour de la zone centrale. Ils sortaient tous de leur appartement et mangeaient ensemble. C'était la vie de famille patriarcale.
Tous les fils amenaient leurs femmes dans la maison du père. Souvent, une fille épousait un prosélyte d'un pays étranger, et lui aussi ajoutait son appartement. Ils calculaient ce qu'ils devaient faire, ils se mettaient tous ensemble, et tout le monde était dans la maison du père. Et c'est pourquoi, génération après génération, ils ont eu la même terre et la même maison. C'est comme cela qu’est le paradis. Nous sommes tous dans la maison du Père. Il est là-haut pour préparer nos chambres.
Maintenant, j'aime cela. « Si ce n'était pas le cas, je vous l'aurais dit. » Savez-vous qu'il ne garde aucun secret ? Vous savez, si c'était un au revoir, il aurait dit : ces années passées ensemble ont été sympa. Quand vous mourrez, dites au revoir, tout est fini : la noirceur, pour longtemps. « Si c'était vrai » - Il a dit – « Je vous l'aurais dit. » Je n’essaie pas de vous induire en erreur. Mais je vous dis quelque chose. Ce n'est pas vrai. Ce qui est vrai, c'est qu'il y aura quelque chose pour vous au ciel. « Je vais vous préparer une place. » Oh, c'est si bon. Savez-vous ce que le Seigneur est en train de faire en ce moment ? Il prépare une place pour nous ? Parfois, une personne me dit qu'elle ne croit pas à la sécurité d'un chrétien, qu'un chrétien peut savoir qu'il ira au paradis, elle n’est pas trop sûre.
Alors je pense toujours, « Est-ce que vous croyez que le Seigneur est là pour construire des places qui ne seront jamais occupées ? » Pensant, « Oh, c'est une si belle chrétienne ; euh, et elle est tombée. Elle ne sera jamais… » - non, écoutez, s'il prépare la place, vous allez y vivre. « Je vais vous préparer une place. » Comment le savez-vous ? Regardez le troisième verset. « Et, lorsque je m 'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place » il n'y a pas de zones vacantes au ciel, alors si c'est vrai, « Je reviendrai et » - quoi ? – « et je vous prendrai avec moi. » Je ne fais pas de place pour ceux qui ne vont pas y aller. Dans sa grande souveraineté, dans sa grande grâce, Il sait qui sont ses enfants et il leur prépare une place.
Vous savez, quand je pense au ciel, et vous pouvez y penser de plusieurs façons. Dans la Bible, le ciel est appelé « un pays » à cause de son immensité. On l'appelle « ville » à cause de la grandeur de sa population. C'est ce qu'on appelle un royaume à cause de la structure et de l'ordre. Et cela s'appelle « paradis » à cause de la beauté. Mais le meilleur nom pour le Ciel est la maison de mon Père. Vous ne le croyez pas ? Je veux dire que je ne suis pas trop excité à l'idée d'aller dans un pays, d'aller dans une ville, d'aller dans un royaume ou d'aller au paradis. C'est un peu attirant ; mais le plus génial sera d’y aller pour être avec mon Père, vivre dans la maison de mon Père.
Certaines personnes ont dit : « Vous supposez qu'il y aura de la place au paradis pour tous ceux qui iront ? » Vous savez ce qu'il dit au verset 2. Il dit : « Il y a beaucoup de pièces. Quelle est la taille du paradis ? Je ne le sais pas non plus. Mais je vais vous dire une chose ; c'est assez grand. La Nouvelle Jérusalem est juste incroyable. La Nouvelle Jérusalem décrite dans Apocalypse 21 est de 3 600 000 kilomètres carrés - 3 600 000 kilomètres carrés. Savez-vous quelle est la taille de Londres ? 363 kilomètres carrés. Maintenant, c'est beaucoup de place pour moi. Moi et vous, et tous les autres parmi nous qui seront là ; le Seigneur le sait. De plus, vous avez tout l'univers à parcourir. C'est beaucoup de pièces, une grande maison.
Mais ce que j'aime, c'est au verset 3. Jésus dit : « Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi. » Vous savez quelle est la meilleure partie du ciel ? Être avec qui ? Le Christ ! Vous savez ce que je pensais quand j'étais gosse ? Si je pouvais aller au paradis, je pourrais peut-être prendre rendez-vous pour passer du temps avec Jésus. Il sera très occupé, je le sais, avec tous ces chrétiens qui voudront s’enregistrer et lui parler de beaucoup de choses dont ils attendaient de pouvoir discuter. Mais quand vous y pensez de cette façon, Jésus dit simplement : « Je vais vous amener à Moi. » Il n'y aura jamais un moment au ciel et dans toute l'éternité où je ne serais pas en présence de Jésus-Christ. C'est le paradis. C’est fantastique. Alors Il dit : « Je vais vous donner la preuve de mon amour, je vais vous donner l'espoir du ciel.
Troisièmement, une autre partie de Son héritage : la garantie de la puissance. Maintenant, vous pouvez comprendre comment les disciples se sentaient, parce que le Christ avait été la ressource de tout, et ils se sentaient presque invincibles quand ils étaient autour de Lui. Pierre, à coup sûr, le sentait. Pierre pouvait faire n'importe quoi quand il était près du Christ. Il a marché sur l'eau, a dit des choses miraculeuses, et il a eu tellement de courage, même dans le jardin, il a pris une épée et a essayé de combattre toute l'armée romaine par lui-même. Je suis sûr qu'il a donné un coup de coude à Christ en disant : « Si j'ai des ennuis, zigouille-les. » Vous savez, il avait raison - ils avaient ce sentiment d’invincibilité quand Christ était là. Et maintenant, Il va partir, et je suis sûr qu'ils commencent à sentir que toute leur énergie s'évanouit. « En plus, il n'y en a plus que 11. Jésus s'en va. Comment allons-nous gérer cette affaire ? Où sera la ressource? » Mais Il leur garantit la puissance.
Regardez Jean 14 : 11, « Croyez-moi » - Il dit, ou croyez en mes Paroles, – « Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi ». Croyez que je suis comme Dieu. Croyez mes paroles. Croyez quand je proclame être Dieu. Croyez cela ! Ou – « Croyez du moins à cause de ces œuvres. » Si ce ne sont pas seulement les mots, alors laissez les œuvres prouver les mots. Vous avez vu ce que j'ai fait. Et ils diraient tous, « Oui, nous avons vu. » Il parle vraiment à Philippe. Verset 12, « En vérité, en vérité, je vous le dis » - écoutez ceci – « celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père. »
Le mot « œuvres » dans le verset 12 est en italique la deuxième fois, et je pense qu'il est préférable de le laisser de côté, et de lire, « les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes. » plus grand dans un sens différent. Qu'est-ce que cela veut dire ? Il y a beaucoup de confusion à ce sujet. Mais, écoutez, Jésus dit : « Si vous croyez en moi » - et cela couvre la communauté chrétienne – « les œuvres que je fais, vous les ferez. » Vous dites, « c'est incroyable. » Gardez à l'esprit que c'est principalement pour les apôtres. Les apôtres ont-ils ressuscité les morts ? Oui. Ont-ils guéri les malades ? Oui. Ont-ils rendu l’ouïe aux sourds ? Oui. Rendu la vue aux aveugles ? La parole au muet ? Oui. Ils l'ont fait. Cette référence primaire est pour eux.
Mais dans une dimension spirituelle, Jésus-Christ est venu avec un pouvoir de régénération, et il a régénéré la vie des hommes, et c'est le cœur de ce qu'il dit. Et les disciples ont-ils fait cela ? Ont-ils porté l'évangile de la régénération et ont-ils vu des vies transformées ? Absolument ! Et le faisons-nous ? Oui ! Qu'est-ce que cela signifie en plus grand ? J'ai entendu des personnes dire : « Nous faisons en réalité des miracles plus prodigieux que Jésus a fait.» Oh, quel mensonge ! Les personnes disent : « Nous avons une plus grande puissance que Lui.» C'est ridicule ! Il est Dieu ! Il n'y a pas de plus grand pouvoir. Cela ne veut donc pas dire que nous allons avoir plus de pouvoir. « Non, nous allons faire de plus grandes œuvres. » Dites-moi ce qui est plus grand que de ressusciter les morts.
Quoi de plus puissant que de ressusciter des morts ? Qu'y a-t-il de plus grand que de monter au ciel, de partir et de monter directement ? Quoi de plus grand que de traverser un mur ? Quoi de plus grand que de guérir les masses de l'humanité ? Quoi de plus grand que de créer du poisson et du pain pour que les personnes puissent manger ? Quoi de plus grand que de marcher sur l'eau ? Il n'y a rien de plus grand en nature que cela. Il n'y a rien de plus grand hors le pouvoir divin. Vous dites : « Alors, qu'est-ce que « plus grand » signifie ? » Cela signifie simplement plus grand dans son étendue. C'est pourquoi le mot « œuvres » utilisé peut confondre.
Laissez-moi vous dire quelque chose. Je ne peux rien faire de plus grand que Jésus. Ce serait ridicule en termes de types de miracles. Et pourtant, il y a des personnes qui prétendent cela. Mais j'ai été en mesure de voir un plus grand - écoutez ceci - une extension plus large du miracle de la transformation que Jésus ne l'a vu dans sa propre vie. Maintenant, laissez-moi dire quelque chose qui peut vous sembler choquant. John MacArthur, ancien blasphémateur, pécheur sauvé par la grâce, a prêché à plus de personnes que Jésus dans toute sa vie. Savez-vous cela ? Savez-vous qu'il y a probablement beaucoup de personnes vivant dans le monde aujourd'hui qui ont amené plus de personnes à la connaissance de Dieu dans leur vie que Jésus durant son ministère de trois ans ? Des personnes réelles !
Maintenant, comprenez ce que je dis. Bien sûr, Il est celui qui amène tout le monde à Dieu. Mais dans le temps réel de Son ministère, Il a surtout fait face à quoi ? Au rejet. Il y a eu des évangélistes, des missionnaires et des chrétiens à travers l'histoire, qui ont étendu l'évangile bien au-delà de ce que Jésus a fait. Savez-vous qu'il n'est jamais sorti de la Palestine ? C'est 518 kilomètres de long et environ 155 kilomètres de large, et c'est tout. Et il n'y avait ni radio, ni télévision, ni journaux, rien d'autre. Savez-vous que l'apôtre Paul a étendu l'évangile plus loin que Jésus ?
Savez-vous que le nombre de miracles a été étendu au-delà de ce que Jésus a fait? Quand l'église primitive était énergisée avec l'Esprit de Dieu, que les apôtres faisaient des miracles partout et que les églises étaient établies partout, immédiatement ces choses plus grandes commençaient à être accomplies. Pas plus grandes en nature, pas plus grandes en puissance, mais seulement plus grandes en extension. Et aujourd'hui, vous et moi suivons vraiment cette même ligne. Nous voyons des choses plus grandes que Jésus n'a vu dans sa propre vie, à mesure que l'évangile pénètre le monde. Et littéralement, tous les jours, des personnes partout dans le monde viennent à la connaissance de Jésus-Christ et des vies se transforment. Les miracles spirituels se poursuivent continuellement dans la vie des personnes.
Il dit donc aux disciples : « Les gars, vous ne devriez pas vous sentir mal que je parte. Vous devriez être enthousiastes à ce sujet, parce que quand je partirai, vous verrez une plus grande extension du ministère que vous n’avez jamais vu avec moi ici. » Et vous savez ce qui s'est passé ? Le jour de la Pentecôte, l'Esprit de Dieu est venu. Ils ont commencé à prêcher. Ils ont révolutionné toute la ville de Jérusalem, ce qui n'est pas arrivé, bien-aimés, pendant la vie de Jésus. Et lorsque Jérusalem fut sens dessus dessous, ils les ont jetés dehors. Ils ont été dispersés et ont prêché l'évangile dans toute la Samarie, la Judée et ensuite ils se sont dispersés à l'extrémité de la terre. Ils étaient partout, fondant des églises et gagnant des personnes à Christ, et vous et moi sommes encore en train de le faire, n’est-ce pas ?
Jésus a dit : « Ne vous sentez pas triste que je parte. Vous allez avoir tellement de pouvoir. Vous allez voir une plus grande extension de ces choses que vous n'avez jamais vu pendant que j'étais ici. » Quelle promesse incroyable ! Ah, c’est formidable d’en faire partie. Vous dites : « D'où vient ce pouvoir ? » Il vient du Saint-Esprit, Actes 1 : 8, « Mais vous recevrez une puissance » - Comment ? – « le Saint-Esprit survenant sur vous. » Jésus est retourné vers le Père, Jésus a envoyé l'Esprit, et Paul dit : « Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons » Et Jésus dit : « Laissez-moi vous donner autre chose; la garantie du pouvoir. » Ajoutez cela à l'espérance du ciel et à la preuve de l'amour.
Quatrièmement - et cela doit être une vérité super-passionnante - l'assurance des ressources. Comme je l'ai mentionné plus tôt, les disciples, bien sûr, avaient tous leurs besoins satisfaits par Jésus. Ils étaient suffisants parce qu'Il était capable de fournir. Et maintenant, la pensée de son départ était une menace terrible ; qui répondrait à leurs besoins ? Qui les enseignerait ? Qui leur donnerait ce qu'ils devaient avoir pour vivre ? Qui les abriterait ? Qui les habillerait ? À qui iraient-ils quand ils avaient besoin d’un soin, quand ils avaient un fardeau, une inquiétude, une nécessité, ou qu’ils voulaient voir quelque chose arriver ? Et s’ils avaient une requête ou une pétition ou… - à qui iraient-ils, si Jésus n'est plus là ?
Ainsi, si vous voulez regarder dans Jean 14 : 13 et 14, Jésus leur donne l'assurance de l'approvisionnement, et c'est si riche. Écoutez, verset 13 : « et tout ce que » - j'aime cela – « vous demanderez en mon nom, je le ferai ». Regardez le verset 14, « Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » Vous savez comment j'appelle cela ? J'appelle cela le cordon ombilical spirituel. Vous et moi, tout comme eux, sommes connectés au Christ, qui continue de nous injecter la vie. Il dit : « Je m'en vais, mais vous et moi allons avoir une connexion intime. Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai. » Qu'est-ce que c'est ? C'est une prière, n'est-ce pas ?
Vous savez, je n'ai jamais rencontré Jésus-Christ - physiquement, je ne l'ai jamais vu. J'ai parlé à des personnes qui disent qu'ils l’ont vu. J'ai parlé à un homme l'autre jour qui a dit que Christ est venu vers lui et a parlé avec lui, a posé sa main sur son épaule, et j’ai du mal à comprendre cela, mais, de toute façon, c'est ce qu'il a dit. Mais je n'ai jamais parlé à Christ. Je ne l'ai jamais vu. Mais vous savez quoi ? Tous les jours de ma vie depuis que je suis devenu chrétien, il a fourni tout ce dont j'avais besoin. Le saviez-vous ? Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon ses richesses par Christ Jésus, n'est-ce pas ? Dieu a pourvu, à travers le Christ, à tous mes besoins, et continue de le faire, et je vois sa main si active dans ma vie.
Et je lui parle et je prie avec Lui. Il est vivant pour moi. Il n'est pas dans mon monde, il ne descend pas pour me procurer ce dont j'ai besoin, il ne vient pas ici et ne fait pas cela, ne le fait pas physiquement, mais il pourvoit continuellement à mes besoins chaque jour de ma vie. Après la prière, je suis impliqué dans ce processus. Maintenant, « tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai. » Maintenant, certaines personnes pourraient dire, « C'est une affaire assez générale. Quelles sont les qualifications ? » Laissez-moi vous montrer. « En mon nom ! » Vous dites : « Que signifie demander au nom de Jésus ? » Nous avons déjà dit, vous savez, certaines personnes disent : « Cela signifie dire à la fin : « Dans le nom de Jésus, Amen », et alors vous avez ce que vous voulez. » Non, non, non ! – cela ne veut pas dire cela – les personnes simplifient la signification, mais cela ne fonctionne pas.
Demander en son nom signifie être cohérent avec qui il est. C'est à dire : « Je demande cela parce que c'est ce que je crois que Jésus voudrait. » Cela signifie que nous prions sa personne, étant à sa place, identifié avec lui, demandant par la vertu même de notre union avec lui, afin qu'il devienne le vrai pétitionnaire. Cela signifie que nous implorons devant Dieu les mérites de son fils bien-aimé. Cela signifie qu'il est le vrai receveur. C’est-à-dire : « Père, je prie en son nom, dans la mesure où je demande ce qu'il voudrait. Je cherche ce qu'il cherche. Je fais la promotion de ce qui est dans son cœur, et je désire lui donner la gloire. » J'ai appris dans ma propre vie de prière, dans ma vie de prière privée lorsque je parle au Seigneur, à conclure mes prières en disant : « Seigneur, ce sont les choses que je demande, parce que je sens, au mieux je le sais, que c'est probablement ce que Jésus voudrait. » Et cela m'aide beaucoup à qualifier mes prières. « C'est ce que je pense que Jésus voudrait. » Et si c'est le cas, Il dit : « Je le ferai. Je vais le faire. »
Pourquoi ? Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi nous devons prier ? Regardez le verset 13 : « Afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » Vous savez pourquoi nous devons prier ? Vous dites : « Oui, pour obtenir ce que nous voulons. » Non ! pour glorifier Dieu - c'est vrai ! Vous rappelez-vous cela ? Nous avons étudié cela. Nous devons prier pour que Dieu agisse, afin qu'il soit glorifié. Rappelez-vous, j'ai utilisé l'illustration d'un homme qui se lève dans un groupe de fraternité ou un groupe de prière et qui dit : « untel est venu à Christ, et je suis tellement ravi, et c'est merveilleux. » Quelqu'un dira: « Louez le Seigneur, untel est venu à Christ. » Et quelqu'un sera assis dans un coin et dira : « Oh, c'est merveilleux, hum-hm » - vous savez, juste un peu indifférent.
Vous dites, « Quelle est la différence entre les deux personnes ? » La différence c’est que l'un priait pour le salut de l’homme, et il était vraiment impliqué. L'autre homme n'a pas prié à ce sujet, alors quand c’est arrivé, cela ne l'a pas vraiment frappé. Vous savez quoi ? Dieu peut aller de l'avant et faire les mêmes choses qu'il va faire de toute façon, que vous priiez à leur sujet ou non. Mais si vous priez pour eux, vous allez entrer dans sa réponse, et alors vous le glorifiez, parce que vous allez le voir comme une réponse directe à la prière. Et Dieu veut être glorifié. Il veut que vous priiez pour le voir œuvrer, savoir qu'il œuvre, et ensuite le glorifier. La prière n'est pas pour vous d'obtenir ce que vous voulez. Et la prière n'est pas changer ce que Dieu va faire car Il va le faire de toute façon. La prière est de donner à Dieu l'occasion de se montrer, afin que vous puissiez le louer pour ce qu'il fait.
Alors Dieu nous a donné cette promesse d'approvisionnement. Je vous le dis, avez-vous déjà pensé à cela ? Que pensez-vous que la personne sans Christ fait quand il a des besoins ? Où va-t-il ? Qu'est-ce que vous et moi faisons, Père ? J'ai un besoin. C'est ici. Quelle chose fantastique ! Je veux dire que c'est comme avoir un chèque en blanc à l’entrée du paradis. C’est fantastique ! C’est un héritage incroyable. Notre cher Seigneur nous a laissé la preuve de son amour, l'espérance du Ciel, la garantie du pouvoir, l'assurance de l'approvisionnement.
Une cinquième chose. Il nous a laissé le don de l'Esprit. Jean 14 : 16, « Et moi, je prierai le Père. » Et j'aime cela. Vous savez pourquoi ? Parce que c'est une si belle image de la soumission de Christ dans son incarnation. « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous. » Arrêtez-vous là. Peut-être que c'est le plus grand héritage de tous pour certains d'entre nous : un assistant surnaturel. Le mot « consolateur », paraklētos dans le grec, klētos de kaleō, qui signifie appeler – c'est ce que cela signifie - para, à côté, appeler à côté. Un consolateur c’est quelqu'un appelé à l'aide ; un assistant surnaturel.
Alors Jésus dit : « Regardez, je vais demander au Père, et il va vous donner un autre assistant surnaturel. » Je vous le dis, c'est fantastique ! « Écoutez, je pars, mais en mon absence, je voudrais vous donner une aide surnaturelle personnelle qui restera avec toi tout le temps. » Waouh ! – c’est super ! Remarquez le mot « autre » ? Deux mots grecs qui pourraient être traduits par le mot anglais autre, allos et heteros. Les hétéros seraient utilisés pour parler d'un autre genre ; allos, un autre du même genre ; et le mot utilisé est allos. « Je vais vous envoyer un « autre » du même genre, identique à moi-même. » N'est-ce pas beau ?
Vous savez qui est le Saint-Esprit ? Paul l'appelle l'Esprit du Christ. Le Christ dit : « Je vais partir, mais je vais vous en envoyer un exactement comme moi » - un parfait substitut à la présence familière de Jésus pour ces disciples – « et Il sera votre assistant surnaturel. » Je suis émerveillé à ce sujet. Réalisez-vous ce que c'est que de posséder l'Esprit de vérité, le Saint-Esprit dans votre vie ? Puis Il ajoute au verset 17, « Que le monde ne peut pas recevoir » - vous allez avoir ceci, et le monde ne l’aura pas. C'est quelque chose de surhumain. C'est quelque chose qui dépasse la norme de l'existence humaine, et « le monde ne peut pas le recevoir, parce qu'il ne le voit pas.» Autrement dit, il n'a aucun moyen de le percevoir spirituellement « parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point. » Mais vous le connaissez, car il demeure avec vous et sera » - où ? – « en vous ». Quelle promesse ! Que l'assistant surnaturel, qui a été avec vous, va venir habiter où ? En vous !
Maintenant, pourquoi a-t-il ajouté cette petite partie qui parle du monde qui ne le perçoit pas ? Je pense qu'il est important d'ajouter cela, car il aurait été facile pour eux de devenir enthousiaste et peut-être aussi anxieux. C’est une sorte de super proclamation : « Le Saint-Esprit va vaincre le monde. Nous allons aller là-bas et bombarder le monde, et tous vont tomber. » Et il voulait juste leur rappeler que le monde ne percevrait pas le Saint-Esprit comme il n’a pas perçu Jésus-Christ. Cela n'allait pas changer. Il faut le savoir. Mais vous avez un assistant surnaturel. Il ne va pas rester à côté comme auparavant. Il va être en vous. C’est fantastique ! Quand je m'arrête un moment et je pense au fait que Dieu vit en moi, comme Paul dit : « Que ce temple soit le temple du Saint-Esprit, pas seulement la personnalité de cet homme.» Une réalité incroyable !
Ainsi, le Saint-Esprit est donné - à moi, à vous - comme l'héritage de Christ. Laissez-moi vous emmener un peu plus loin avec le ministère du Saint-Esprit. Regardez Jean 16 : 7. Il leur promet, non seulement que le Saint-Esprit vivra en eux, mais quelque chose d’autre aussi. « Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m'en aille. » C'est plus à votre avantage que je parte, « car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous L'enverrai. » C'est comme si le Père donnait le Saint-Esprit comme une récompense pour l'œuvre achevée de Christ. Et ainsi le Christ dit : « Si je finis mon travail, le Père enverra le Consolateur, et c'est mieux. Vous ferez mieux d'avoir le Saint-Esprit qui vit en vous que de me faire vivre autour de vous et parmi vous. C’est mieux en termes de potentiel d'avoir l'Esprit de Dieu qui habite en vous que de m'avoir ici physiquement, parce que vous n'avez pas besoin de courir après moi. Il sera avec vous. »
Mais plus loin, « Et quand Il sera venu » - verset 8 – « Il convaincra » ou reprendra « le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement. » Vous savez ce qui est formidable ? Quand je prêche, quand je partage Christ, quand je m'efforce de vivre une vie de témoignage, l'Esprit de Dieu est à l'œuvre dans ma vie. Et vous savez ce qu'il y a d'autre ? Il est aussi au travail dans la vie de la personne que j'essaie d'atteindre. Que fait-il dans cette personne ? Il me donne du pouvoir pour les convaincre. De quoi les condamne-t-il ? « En ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi » - le péché de rejeter le Christ – « la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus. » En d'autres termes, quand Christ est allé vers le Père, la déclaration qu'il a faite était juste, qu’il avait fait et accompli son travail, et Il devait être exalté. Et ainsi, le Saint-Esprit condamne non seulement le péché de rejeter le Christ, mais aussi il convainc du fait que le Christ est juste, la source de la justice, et la norme de la justice.
Et ensuite, Il convainc du jugement, « parce que le prince de ce monde est jugé». En d'autres termes, tout ce que l'Esprit Saint doit faire c’est de dire à quelqu'un : «Regardez ce qui est arrivé à Satan, regardez son jugement, et qu’est-ce qui vous fait penser que vous allez vous en échapper s'il ne l'a pas fait ? » Alors le Saint-Esprit vient et convainc. Jésus a dit : « Je vais vous envoyer mon Saint-Esprit, et Il vivra en vous, et Il travaillera sur eux. » Quelle promesse ! Quelle promesse fantastique ! Et le Saint-Esprit le fait. Il travaille dans le cœur de l'incroyant. John Bunyan, dans son livre Holy War, parle d’une ville appelée Mansoul ; et c'est le - Mansoul qui représente les personnes rachetées. Emmanuel vient et rachète Mansoul. Mais Mansoul a eu une rébellion, et ils ont capturé M. Conscience.
M. Conscience avait un travail dans la ville. Son travail consistait à sonner la cloche, et il sonnait toujours la cloche. Chaque fois que quelque chose ne va pas, ding, la cloche sonne. Alors, quand la révolte s'est produite, ils ont enfermé M. Conscience dans sa maison et barré les fenêtres. Vous savez ce qui est arrivé ? John Bunyan dit que peu importe leur façon de l’enfermer, malgré tout, il s'échappait pour sonner la cloche. Vous savez ce que c'est dans nos vies, dans la vie des personnes non régénérées. Ils peuvent essayer de verrouiller M. Conscience et - d'ailleurs, ils coupent la corde de la cloche aussi, mais il la fait sonner quand même - ils essayent de bloquer la Conscience, mais d'une manière ou d'une autre, l'Esprit de Dieu la débloque. Il sonne sa cloche. C'est une conviction.
Et ainsi le Saint-Esprit est au travail. Quelle promesse ! Pensez-y. Jésus nous a laissé la preuve de l'amour, l'espérance du ciel, la garantie du pouvoir, l'assurance de l'approvisionnement et le don du Saint-Esprit. Et c'est seulement la moitié. Je vais vous dire quelque chose de plus. Permettez-moi de le faire - et de le dire de cette façon. Quand je m’arrête et je pense au fait qu'il m'a montré la preuve de son amour, cela me donne envie de l'aimer en retour. Est-ce pareil pour vous ? Cela me donne envie de l'aimer en retour. Et Il a dit : « Si tu m'aimes, fais ceci ! » - quoi ? – « garde mes commandements ». Et quand je m’arrête et je pense au fait qu'il me donne l'espérance du ciel, et qu'il me dit : « Tu en es déjà citoyen, MacArthur, et je travaille à ta place », je me dis, « Je devrais vivre comme un citoyen du Royaume, n'est-ce pas ? Je devrais avoir un peu d’activité céleste qui se passe dans mon monde terrestre. Je devrais agir comme un citoyen du Royaume. »
Et quand la Bible dit qu'il m'a garanti le pouvoir, je devrais avoir assez d'audace pour aller le mettre à l'œuvre. Vous ne le pensez pas ? Et quand il dit : « Je t'ai donné l'assurance de l'approvisionnement », je devrais passer du temps à genoux, parce qu'il y a beaucoup de choses que Jésus veut, et il y a beaucoup de choses que je pourrais faire, afin de pouvoir lui donner la gloire. Et quand je réalise qu'il m'a donné le don du Saint-Esprit, il y a trois choses que je ne veux pas faire. Je ne veux pas mentir à l'Esprit, je ne veux pas attrister l'Esprit, et je ne veux pas éteindre l'Esprit, et il y en a un que je veux faire, je veux céder à l'Esprit. Avec ce genre d'héritage, les chrétiens devraient être à l’œuvre pour changer le monde, et aussi contents en réalisant ce que nous avons en Christ.
Père, nous Te remercions ce matin de nous aider à voir ces choses si importantes. Ce qui me passionne, Seigneur, c'est que la raison pour laquelle ces cinq choses nous appartiennent c’est parce que tu nous appartiens, et tu ne nous as jamais vraiment quitté. Nous avons ces choses parce que nous t’avons. Tu n'es pas vraiment parti. Tu es parti physiquement, mais tu n’es jamais parti vraiment. Je t’en remercie. Merci pour ce que tu m'as donné. Merci pour l'héritage que j'ai. Je ne suis pas un fils digne par moi-même, mais dans ta grâce tu m'as rendu digne, et je veux marcher dignement avec l’aide que tu me donnes, je veux te rendre hommage pour cet héritage que tu as donné. Et c'est ma prière pour nous tous ce matin. Au nom de Jésus. Amen.

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