J’aimerais que nous commencions l’étude de ce soir par un mot de prière. Père, c’est avec un cœur plein d’anticipation que j’aborde ce sujet nécessaire. Merci pour la sensibilité du Conseil qui m’a demandé d’enseigner sur ce thème précis parce que plusieurs personnes posent ces questions. Père, que Ta Parole devienne claire. Qu’elle ne soit pas la parole des hommes ou d’un homme, mais la Parole de Dieu : tranchante, puissante, capable de transformer les vies. Nous prions dans cette attente. Amen .
Le sujet que nous abordons ce soir est intitulé « comment connaître la volonté de Dieu ». Depuis des années, c’est une de mes études préférées et j’ai eu le privilège d’écrire un petit livre sur le sujet il y a quelques années déjà, je pense à peu près six ans en arrière. Mais c’est une question qui se pose encore et encore ; le Conseil a donc pensé que je devrais aborder le sujet ce dimanche soir précisément, prenant une pause dans notre série sur les études de Daniel.
Je voudrais parler de façon très pratique afin que nous ayons une claire compréhension de ce que veut dire connaître la volonté de Dieu pour nos vies. C’est une question majeure. En fait, j’oserais même dire que de toute ma vie, c’est la question que l’on pose le plus. Comment savoir ce que Dieu veut que je fasse ?
David fait une prière dans le Psaume 143:10 qui devrait être le désir de chaque chrétien. David a prié comme suit : « Enseigne-moi à faire Ta volonté ! » C’est très basique, je crois, pour la vie d’un croyant parce qu’être chrétien est une affirmation de la Seigneurie de Christ. Être chrétien est un acte de soumission initiale au contrôle et au leadership de Christ. Le faisant, Sa volonté suit automatiquement ce type de soumission.
Notre Seigneur béni Lui-même avait montré l’exemple. Nul autre que Christ n’a le cœur du parfait serviteur. Il n’existe aucun modèle ou exemple d’obéissance à la volonté de Dieu que Christ Lui-même. Car dès le commencement dans Sa réincarnation Il a clairement souligné qu’Il était venu faire la volonté de Celui qui L’avait envoyé. Même quand cela Le conduisait à l’agonie précédant la croix, pendant qu’Il priait le Père dans le jardin en versant toute l’émotion de Son âme, même à ce moment critique, Il ne s’écarta pas de l’engagement car c’est là qu’Il dit : « Pas Ma volonté mais que la Tienne soit faite. »
L’église primitive avait un engagement similaire. A plusieurs reprises, ils priaient encore et encore et encore, « que Ta volonté soit faite » selon le livre des Actes. C’était le modèle de vie de Christ pour l’église primitive. L’apôtre Paul a fait cette prière de diverses manières : « Que Ta volonté soit faite. » L’apôtre Pierre aussi : « Que Ta volonté soit faite. » C’est un style de vie du croyant.
Et au cas où vous l’auriez oublié, essayez de vous souvenir de Matthieu 6 :10 que nous avons étudié il y a quelques semaines. « Notre Père qui es aux cieux ! Que Ton nom soit sanctifié. Que Ton règne vienne … » puis quoi ? « … Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » C’est l’une des pétitions les plus essentielles dans la vie de tout croyant parce que cette prière est le modèle de toutes les prières. Nous devons constamment prier : « Que Ta volonté soit faite. » Faire la volonté de Dieu de tout son cœur, comme l’exprime Paul dans Éphésiens 6 :6 est donc basique pour la vie du chrétien.
En fait, j’oserais dire qu’à moins qu’il n’y ait le désir de faire la volonté de Dieu en vous, votre identité de chrétien sera au moins douteuse. Jean 7 indique que celui qui est croyant a le désir de connaître la volonté du Père. Paul opérait selon la volonté de Dieu. Dans Romains 1 :1 juste pour vous donner quelques références bibliques, il dit : « Demandant continuellement dans mes prières d'avoir enfin, par Sa volonté, le bonheur d'aller vers vous. »
En d’autres termes, tout dans sa vie était conditionné par la volonté de Dieu. A la fin de Romains 15 :32, il dit : « En sorte que j'arrive chez vous avec joie, si c'est la volonté de Dieu. » C’était un style de vie pour lui. Ensuite il y a une expression que je crois très spéciale à la fin du livre de Colossiens 4 :12 : « Épaphras, qui est des vôtres, vous salue : serviteur de Jésus Christ, il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, » et quel est l’objectif de sa prière pour les Colossiens ? « … afin que, parfaits et pleinement persuadés, vous persistiez dans une entière soumission à la volonté de Dieu. »
Le grand cœur de l’apôtre Paul exprimé dans le message aux Romains, chapitre 12 était : « Afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait. » Pierre affirme que la marque de distinction d’un chrétien est la préoccupation et le focus de sa vie sur la volonté de Dieu. 1 Pierre 4 :2 : « Afin de vivre, non plus selon les désirs humains, mais selon la volonté de Dieu pendant le temps qui lui reste (à vivre) dans la chair. »
C’est donc la marque de distinction d’un croyant, modelée pour lui par le Christ, et si nous disons que nous demeurons en Christ, 1 Jean 2 :6, nous devons marcher comme Il marchait ; et Il marchait dans la soumission à la volonté de Dieu. Est-ce cela votre désir ? Ce devrait être le cas si vous vous appelez chrétien.
Maintenant, à ce point, nous plaçons une question. Quelle est la volonté de Dieu ? Supposons que nous sommes engagés à l’accomplir. Supposons qu’en tant que chrétiens, nous désirons faire la volonté de Dieu. La prochaine question qui se pose est : pouvons-nous connaître la volonté de Dieu ? Et il y a des gens qui le remettent en question. Certains pensent que la volonté de Dieu est quelque chose de très évasif, un peu comme l’anneau d’airain sur le manège. Si vous le saisissez, c’est bon mais si non, vous pouvez quand même faire un tour. Et vous pouvez vivre votre vie chrétienne sans elle.
D’autres personnes pensent que la volonté de Dieu est un mystère. Elle est quelque peu floue, cachée, secrète. Dieu est un peu comme le lapin universel de pâques qui se cache quelque part et ensuite court çà et là en disant : « tu te rapproches » pendant que nous essayons frénétiquement de la trouver. D’autres pensent que la volonté de Dieu est un traumatisme. C’est tout comme courir le long d’une route et vous tombez et votre nez atterrit sur une carte de l’Inde et vous dites : « Oui Seigneur, c’est l’Inde » ou un truc du genre.
Mais les gens se font des idées bizarres de la volonté de Dieu. Pour certains, c’est une orientation plutôt mystique et visionnaire à travers le rêve. D’autres pensent que Dieu devrait leur parler du haut du ciel. D’autres encore pensent que c’est un évènement traumatisant et je pense que la plupart de ceux qui croient ces choses finissent dans la frustration et le sentiment qu’ils n’ont peut-être jamais trouvé la volonté de Dieu et qu’ils devront attendre d’arriver au ciel pour connaître la plénitude du sens de la vie.
Mais je crois que nous pouvons connaître la volonté de Dieu. Laissez-moi vous dire pourquoi. Je ne pense pas que Dieu veut pour nous des choses qu’Il ne met pas à notre disposition. C’est, à mon avis, une pensée très basique. Si Dieu a une volonté pour ma vie, alors Il me la révélera si je suis en position de la recevoir. Dieu ne se frustre pas à dessein. Et les gens disent donc : « Je ne sais pas dans quelle école je dois m’inscrire. » Ou : « Je ne sais pas quel travail je dois accepter. Je suis sur le point de prendre une décision importante. » Ou, « je ne sais quelle fille épouser. Il y en a six sur ma liste et je la réduis. Je vais en éliminer cette semaine et la semaine prochaine encore, ensuite on verra qui reste. Mais je ne sais laquelle, voyez-vous ? »
Ou : « Comment puis-je savoir si je dois aménager dans une autre maison ? » Ou « Comment savoir ce que je dois faire de cette personne à problèmes dans ma famille ou ce que je dois faire pour mieux m’harmoniser avec mon conjoint ? Comment savoir ce qu’est la volonté de Dieu ? »
La réponse à cette question est que Dieu a une volonté et s’Il a une volonté qu’Il veut que vous découvriez, Il vous la rendra disponible. Je crois vraiment que Dieu veut manifester Ses désirs pour nous ouvertement, clairement et de façon évidente. Vous pouvez le savoir. Retournez aussi loin que Genèse 1 :14. Vous allez lire dans ce tout premier récit, le tout premier chapitre de la Bible, au tout début de la création, l’affirmation suivante : « Dieu dit : Qu’il y ait des astres dans l’étendue céleste, pour séparer le jour et la nuit ; que ce soient des signes pour (marquer) les temps, les jours et les années. »
Maintenant, les étoiles, la lune et le soleil ne sont pas que pour les jours et les années. Ils ne servent pas qu’à marquer les calendriers. Ils sont aussi pour des signes et pour des saisons. Et le terme hébreu « saison » ne désigne pas l’hiver, l’été, l’automne, le printemps. Le terme hébreu pour « saison » le terme spécifique désigne « un rassemblement de personnes » ou « une congrégation. »
En d’autres termes, les corps stellaires devaient littéralement être utilisés par Dieu pour certains rassemblements de personnes. Et si vous étudiez l’Ancien Testament, vous verrez que tous les festivals, toutes les fêtes et tous les jours fériés d’Israël se tenaient en fonction de là où se trouvaient les corps célestes à un moment donné. Ils étaient tous en rapport avec l’équinoxe printanier ou la pleine lune. Voilà pourquoi Colossiens nous dit que maintenant que nous sommes en Christ, et que nous sommes dans la nouvelle alliance, il n’est plus nécessaire de respecter les fêtes ou la nouvelle lune. Notre calendrier pour la Pâques ou Noël est établi par le mouvement des corps stellaires. Dieu a établi des signes.
Dans le Psaume 104:19, « Il a fait la lune pour marquer les époques ; Le soleil sait (quand il doit) se coucher. » Dès le commencement, Dieu rendait certaines choses manifestes. Et en jumelant les corps stellaires avec Sa révélation faite à Son peuple, les festivals religieux ont été établis. Dieu a révélé Sa volonté à un endroit très, très clair, où tout le monde pouvait la voir. Nous pensons à la façon dont Dieu a révélé Sa volonté tout au long de l’Ancien Testament et nous connaissons plusieurs cas de la révélation extérieure de Sa volonté.
Il y avait par exemple le miracle du signe de l’alliance avec Abraham, la naissance d’Isaac, un signe très externe et tangible que Dieu allait accomplir Sa promesse. Et plus tard, lorsque le moment vint pour qu’Isaac prenne femme, le serviteur Eliezer fut appelé. Abraham dit : « Je veux que tu ailles lui trouver une femme parmi son peuple. » Il est dit qu’Eliezer posa sa main sur sa cuisse, il la posa près des organes reproducteurs et fit le vœu de lui trouver une femme de son peuple. Vous souvenez-vous de ce qu’était le signe ? Va au puits et attend là et lorsque les jeunes filles viendront à la tombée de la nuit celle qui te donnera de l’eau pour toi et pour tes chameaux, c’est elle, prends-la. Un signe, très externe, très clair, très spécifique.
Ensuite pendant que les enfants d’Israël étaient conduits dans le désert, c’était une colonne de feu et une nuée. Puis il y avait Gédéon dans Juges, chapitre 6, dans la bataille contre les Madianites et il y avait un signe. La toison était mouillée et le sol sec, le sol était mouillé et la toison sèche. C’était un signe et Dieu montrait Sa volonté.
Puis il y avait du feu sur le Mont Carmel. Et il y avait ces actes d’Esaïe et de Jérémie dans lesquels ils mettaient littéralement en scène ce que Dieu allait faire. Vous voyez, Dieu s’est toujours révélé de façon très claire. Et dans l’Ancien Testament Il le faisait aussi souvent par des phénomènes très visibles et extérieurs.
Maintenant, quand vous arrivez dans le Nouveau Testament vous le voyez aussi, n’est-ce pas ? Nous voyons des signes dans le Nouveau Testament. L’évangile de Jean est une série de huit grands signes miraculeux. En effet, vous aimeriez certainement savoir que le mot « miracle » n’est pas même une seule fois mentionné dans l’évangile de Jean ; parce qu’il y a des signes qui dirigent vers Christ de façon très physique. Jean 20 :30-31 les énumère et dit que les choses que Jésus avait faites étaient des signes. Il fit plusieurs autres signes afin que nous croyions qu’Il est Celui qu’Il disait être.
Et ensuite, bien entendu, avec Pierre, il y avait le signe de la terrasse dans Actes 10. Puis, il y eut la conversion de Paul, un signe extérieur dramatique et miraculeux de cécité, la gloire de Dieu. Et dans 2 Corinthiens 12 :12, les signes d’un apôtre. Vous voyez, avant que la Parole de Dieu ne soit complète, Dieu démontrait Sa volonté de façon très ouverte, physique et dramatique afin que personne ne passe à côté.
Mais puisque l’ère des miracles est passée, comment connaître la volonté de Dieu de nos jours ? Bien, nous avons dans nos mains la Parole de Dieu. L’objectif du miracle était de diriger vers la Parole de Dieu, vers le prophète de Dieu pendant qu’il déclarait la Parole de Dieu. Une fois que la compilation de la révélation divine fut achevée, elle devient alors la source de la volonté de Dieu. Alors, de nos jours, je ne crois pas que nous cherchons les miracles. Je ne crois pas que nous trouvons dans le Nouveau Testament des injonctions pour que nous cherchions, pour que nous trouvions la volonté de Dieu dans les étoiles ou dans quelque autre phénomène ou pour trouver la volonté de Dieu par un arrangement providentiel des circonstances que nous reconnaissons comme acte divin. Je crois qu’à ce point, on va à la Parole de Dieu. Et je pense vraiment que nous pouvons trouver la volonté de Dieu dans la Bible.
Je voudrais vous énoncer des choses qui sont la volonté de Dieu dans les Écritures, en les simplifiant et en les réduisant. Premièrement, la volonté de Dieu est que vous soyez sauvé. La volonté de Dieu est que vous soyez sauvé. C’est là que commence la volonté de Dieu. Dans 2 Pierre 3 :9 il est dit : « Le Seigneur ne retarde pas (l’accomplissement de) Sa promesse. » Maintenant, les critiques pourraient dire qu’Il est lent et c’est ce qui justifie ce chapitre.
Les critiques pourraient dire « Oh Dieu ne fera rien. Où est le signe de Sa venue ? Tout continue comme depuis le commencement. Toutes ces histoires au sujet du jugement, toutes ces histoires au sujet de la condamnation dont nous entendons parler depuis, toutes ces histoires qui, soi-disant, arriveront aux faux enseignants, pourquoi n’avons-nous jamais rien vu de tel ? Tout ne fait que suivre son cours comme depuis le commencement. » Voici la réponse de Pierre : « Le Seigneur ne retarde pas (l’accomplissement de) Sa promesse, comme quelques-uns le pensent. Il use de patience envers vous, Il ne veut qu’aucun périsse, mais (Il veut) que tous arrivent à la repentance. »
C’est la volonté de Dieu que les hommes soient sauvés, rachetés, qu’ils ne périssent pas. J’attire votre attention sur Matthieu 18 :11, sur les Paroles de notre Seigneur dans ce passage. « Car le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu. Qu’en pensez-vous ? Si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles s’égare ne laisse-t-il pas les 99 autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s’est égarée ? Et, s’il parvient à la retrouver, en vérité je vous le dis, il s’en réjouit plus que pour les 99 qui ne se sont pas égarées. De même ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits. »
Maintenant, la référence à ce passage fait premièrement allusion aux enfants mais il peut être élargi parce que c’est le cœur de Dieu qui ne veut qu’aucun homme ne périsse. Pierre l’élargit pour nous. Dans 1 Timothée, il y a une parole qui adresse le même sujet au chapitre 2. « Cela est bon et agréable devant Dieu, notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. » Dieu veut que les hommes soient sauvés.
Maintenant, c’est là que commence la volonté de Dieu. Je veux dire que si vous cherchez la volonté de Dieu en dehors du salut, vous n’avez aucune base de recherche. Car l’homme naturel ne comprend pas les choses de Dieu. Le salut est basique. Pour entrer dans la famille, pour reconnaître la seigneurie de Christ, il faut que la volonté de Dieu soit premièrement révélée.
Dans Marc, chapitre 3, je veux juste vous montrer une illustration de cette même chose dans Marc 3 :31, Jésus enseignait dans une certaine maison et il est dit : « Survinrent Sa mère et Ses frères, qui, se tenant dehors, L’envoyèrent appeler. » Une foule pressait Jésus dans la maison, comme c’était si souvent le cas et Ses frères et Sa mère voulaient Le voir.
Maintenant, le texte ne nous dit pas pourquoi. Il ne nous dit pas s’ils avaient un besoin, ou s’ils pensaient qu’il était surmené ou s’il y avait un problème de famille ou s’ils étaient en route vers une certaine destination mais « La foule était assise autour de Lui et on Lui dit : Voici, que Ta mère, Tes frères et Tes sœurs sont dehors et Te cherchent. » Il donna une réponse étonnante. « Et Il répondit : Qui est ma mère et qui sont mes frères ? » Les gens l’avaient certainement regardé comme s’Il avait perdu le nord s’Il ne savait pas qui ils étaient. « Puis promenant les regards sur ceux qui étaient assis tout autour de Lui, Il dit : Voici ma mère et mes frères. » Il identifia les gens autour de Lui comme étant Sa mère et Ses frères parce qu’Il dit ensuite au verset 35 « Quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur et ma mère. »
Et là Il dit : vous devenez membre de ma famille quand vous faites la volonté de Dieu. Bien entendu, ce pas initial est le salut. Dieu veut que les hommes soient sauvés. Quand ils répondent à cet appel et rejoignent Sa famille, ils deviennent les frères, les sœurs et les mères de Christ. Voilà la volonté de Dieu. C’est tellement la volonté de Dieu qu’Il est venu dans le monde pour mourir. Nous avons des choses que nous désirons mais pas au point de mourir pour elles. Mais Dieu l’a fait. L’incarnation, la crucifixion ont révélé la détermination de Dieu d’exprimer Sa volonté. La volonté de Dieu est que les hommes soient sauvés. Voilà où cela commence.
Je ne fais aucune supposition, vraiment, dans l’église. Je sais qu’il y a des gens qui ne sont pas sauvés. Je sais qu’il y a ici ce soir des gens qui n’ont jamais ouvert leur cœur à Jésus Christ. Je le sais. Je vous dis que la volonté de Dieu pour vous n’est pas que vous périssiez. La volonté de Dieu pour vous n’est pas que vous vous égariez pour toujours. La volonté de Dieu pour vous n’est pas que vous soyez retranché de la vie éternelle. La volonté de Dieu pour vous n’est pas que vous passiez l’éternité en enfer. La volonté de Dieu pour vous est que vous soyez sauvé.
« Mais Dieu » dit Paul « est riche en miséricorde et, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos fautes, il nous a rendus à la vie avec le Christ. C’est par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » La volonté de Dieu qui exprime Son amour et Sa miséricorde est que vous soyez sauvé. C’est le point de départ.
Vous dites : « Je suis déjà sauvé pourtant je trébuche encore. » Laissez-moi vous conduire à un deuxième point. Éphésiens chapitre 5. La volonté de Dieu n’est pas seulement que vous soyez sauvé mais selon Éphésiens chapitre 5, Sa volonté est que vous soyez rempli de l’Esprit. Dans Éphésiens 5 :16, nous trouvons l’expression « Rachetez le temps car les jours sont mauvais. » L’idée ici est que nous n’avons pas beaucoup de temps. Et partant de là il dit : « C’est pourquoi, ne soyez pas sans intelligence. »
Maintenant sans intelligence est une expression polie pour dire stupide, sans information, inculte, ignorant. « Ne soyez pas stupides ou incultes, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. » « Mais Paul » dites-vous, « Comment oses-tu ? Je suis en recherche. Je frappe aux portes et je sors des toisons et toutes sortes de choses mais je ne connais pas la volonté du Seigneur. » Bien, vous ne devez pas être stupide et si vous lisez le prochain verset, vous saurez ce que c’est. « Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche. Mais soyez remplis de l’Esprit. »
Maintenant, la volonté de Dieu est que nous soyons remplis du Saint Esprit, pas ivres de vin, ce qui est de la débauche. Vous vous souvenez lorsque nous étudiions Éphésiens 5, que nous avons dit que ces gens s’enivraient parce qu’ils croyaient que cela déclenchait la communion avec les dieux. Les païens de la ville d’Éphèse croyaient que plus ils étaient ivres, plus ils s’élevaient à une hauteur qui ouvrait la communion avec les dieux ; de la même manière que ceux qui sont accros à la drogue pensent qu’ils atteignent un niveau supérieur de conscience spirituelle, ils croyaient la même chose. Et l’apôtre Paul dit : « si vous voulez réellement communier avec Dieu, ne vous enivrez pas de vin mais soyez remplis de l’Esprit. »
Maintenant, qu’est-ce que cela veut dire ? Vous dites : « Cela signifie-t-il que je dois recevoir l’Esprit ? » Il y a un ami qui était venu me trouver à Dallas et il a dit : « Vous savez, j’ai cherché si longtemps à avoir le Saint Esprit. Finalement quelqu’un m’a dit que je L’avais déjà. »
Romains 8 :9 « Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas. » Quoi ? Même les horribles Corinthiens qui commettait tout péché concevable s’entendent Paul dire : « Ne savez-vous pas ceci : votre corps est le temple du Saint-Esprit? » « Nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit. » 1 Corinthiens 12 :13. Alors, tous les croyants possèdent l’Esprit de Dieu. Ce n’est pas là le problème. Nous n’avons pas à chercher ce que nous possédons déjà.
Vous dites : « Mais si nous avons tous le Saint Esprit, ne devrions-nous pas avoir en nous la puissance ? » C’est juste parce qu’Actes 1 :8 dit : « Vous recevrez la puissance, le Saint Esprit survenant sur vous. » Le mot « puissance » est dunamis ou dynamite. Vous devriez être littéralement des dynamites. La plupart d’entre nous regardent leur vie en disant : « je crois que je suis un nul. J’en fais qu’allumer la flamme mais rien ne se produit. Si j’ai le Saint Esprit, pourquoi je ne vais nulle part ? » « Si j’ai tout ce qui contribue à la vie et à la piété selon 2 Pierre 1 :3, pourquoi … ? » « Pourquoi si je suis complet en Lui … » Colossiens 2 :10. Pourquoi rien n’arrive, si j’ai cette puissance ? » Et la réponse à la question est simple, parce que vous n’êtes pas rempli.
C’est une chose que d’être habité par l’Esprit. C’est une autre chose que d’être dominé par l’Esprit. Permettez que je vous en fasse une illustration. Le terme « rempli » est utilisé dans la Bible pour parler de contrôle total. Par exemple dans Jean 16 :6, il est dit : « La tristesse a rempli votre cœur. » Dans Luc 6 :11 il est écrit : « Remplis de fureur… » Dans Luc 4 :28 « Ils furent tous remplis de fureur. » Dans Luc 5 :26 « Tous étaient … remplis de crainte. »
Vous voyez, nous pouvons équilibrer ces choses, surtout dans nos vies ; à l’instar de la tristesse. Nous avons un peu de tristesse et un peu de joie. Nous avons un peu de tristesse d’un côté et un peu de joie de l’autre côté et nous essayons de les équilibrer. Si quelque chose de vraiment terrible arrive, on essaie d’avoir des pensées de bonheur et tout le monde essaie de nous encourager. Mais lorsqu’une chose horrible arrive, un désastre total, une blessure grave, un décès ou autre chose, le côté tristesse prend le dessus et l’on est rempli de tristesse. Voilà la signification du mot. Et dans nos vies l’Esprit de Dieu est là et il y a un peu de nous et un peu de l’Esprit et un peu de l’Esprit et un peu de nous et nous équilibrons quelque peu les choses avec la chair mais il arrive un moment où nous sommes remplis de l’Esprit et nous nous abandonnons à l’Esprit et la balance penche de Son côté.
Selon Romains 6, il est question de s’abandonner en obéissance à l’Esprit de Dieu. Nous devons nous abandonner à l’Esprit de Dieu afin qu’Il nous remplisse. Je veux l’illustrer comme je l’ai souvent fait pour cet enseignement mais je crois que cela va vous permettre de comprendre. Pierre est l’illustration classique dont je veux me servir. Maintenant, Pierre savait fondamentalement une chose. S’il ne savait rien d’autre, il savait quand même qu’il voulait être là où Jésus était.
Une fois Jésus avait essayé de le renvoyer et il a dit : « Seigneur, à qui d’autre irais-je ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » Il n’y avait pas moyen pour le Seigneur de se débarrasser de Pierre. Je sais qu’il y avait des jours où Il marchait sur la route puis s’arrêtait net et Pierre Lui rentrait dedans. Il était toujours dans les parages. Il était l’un des trois intimes. Je ne suis pas sûr qu’il ait été élu à cette position. Je pense juste qu’il était impossible de se débarrasser de lui. Mais Pierre voulait être là où le Christ était, et il y a une raison très évidente pour cela. Quand il était avec le Christ, il trouvait une ressource incroyable pour sa vie.
Par exemple dans Matthieu 14, les disciples sont dans la barque, une tempête se lève dans la mer de Galilée et ils sont un peu pris de panique. Tout ce qu’ils essayent de faire c’est d’aller de la colline où ils étaient vers l’autre bord dans un petit village. Cela ne devait pas être un problème, mais la tempête s’est levée et le vent qui tourbillonne dans cette petite vallée entre les falaises à l’Est et les collines au Nord et à l’Ouest avait créé un véritable ouragan. Il m’est arrivé de le vivre lors de mes voyages là-bas ; la barque était au milieu et ils étaient vraiment dans un état de panique. Puis, tout à coup quand ils levèrent les yeux une silhouette projetée par la lumière de la lune, voici qu’arrivait quelqu’un, marchant sur les eaux.
Eh bien, si vous n’étiez pas déjà affolé par la tempête, ce qui serait logique, ce serait la goutte qui fait déborder le vase, celle qui vous rend complètement fou, le fait de voir quelqu’un marcher sur les eaux… Et bien sûr vous vous souvenez de ce qui s’est passé. Ils crièrent : « Est-ce Toi, Seigneur ? » C’est la seule explication possible qu’ils pouvaient trouver. Il répondit par l’affirmatif et immédiatement, sans réfléchir, Pierre sauta de la barque et commença à marcher sur les eaux.
Maintenant, toute sa vie durant il avait été pêcheur mais n’avait jamais fait pareille chose. Il savait qu’il ne pouvait pas marcher sur les eaux. Il le savait cognitivement. Vous dites : « Mais pourquoi avait-il fait une telle chose ? Bondir hors de la barque et foncer sur l’écume ? » Bien, je crois que c’est parce qu’il était dévoré par le désir d’être là où Jésus était. Il y alla, comme de son habitude puis commença à se demander ce qu’il faisait et là, il commença à s’enfoncer. Le Seigneur a dû le relever, et ensuite ils retournèrent ensemble vers la barque.
Maintenant, je peux m’imaginer comment Pierre s’approchait de la barque. « Salut les gars », vous savez, très cool et décontracté pendant qu’il marchait sur les eaux avec le Seigneur. Pierre apprit une grande leçon. Il apprit que lorsqu’il était à côté de Jésus, il pouvait faire des choses miraculeuses.
Plus tard dans Matthieu, chapitre 16, le Seigneur interrogeait les disciples sur Son identité et Il demanda : « Qui dit-on que Je suis ? » Ils répondirent : « Les uns disent Jean-Baptiste ; d’autres, Élie ; d’autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. » « Mais vous, leur dit-Il, qui dites-vous que Je suis ? » Tout à coup, la bouche de Pierre se mit en mouvement, indépendamment de son cerveau et il dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Jésus reprit la parole et lui dit, et Il devait être souriant : « Ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais Mon Père qui est dans les cieux. » Et Pierre apprit une deuxième grande leçon. Quand il était dans la présence de Jésus Christ, il ne pouvait pas seulement produire le miraculeux mais il pouvait aussi dire le miraculeux.
La fois suivante où nous le voyons dans notre petite analogie, c’est dans le jardin. Jésus a été arrêté et cette horrible chose qui se produisit dans Jean 18, où les soldats prirent Jésus afin qu’il soit jugé, dans un procès de honte et afin qu’Il soit ensuite exécuté. Dans la première phase de cette situation, Il était dans la maison d’Anne. Pierre était dehors et se tenait près du feu, au loin. Et savez-vous ce qui arriva ? Quand il était loin, il était lâche. Que fit-il à trois reprises ? Il renia le Christ.
Maintenant ce qu’il y a de surprenant, c’est que si vous le revoyez juste quelques heures avant, lorsque les soldats vinrent arrêter Christ, il prit une épée et commença à l’agiter vers le premier gars de la bande. La Bible dit qu’il coupa l’oreille de Malchus, mais vous savez qu’il n’est pas allé vers Malchus en disant : « Je vais te couper l’oreille » avant de le faire. Il voulait sa tête. Malchus réagit, s’esquiva et Pierre n’eut que l’oreille. Mais en fait il se disait : « Je vais tuer toute l’armée romaine. » Il aurait pu y avoir 500 soldats de Fort Antonius et il allait commencer avec le premier de la file, puis continuer avec toute la troupe.
Vous dites : « Bien, il doit avoir perdu la tête. » Non, parce qu’il se tenait près de Jésus Christ et je suis sûr que dans sa tête il se disait : « Seigneur, quand ils sont venus ici et que Tu as dit Ton nom, ils sont tous tombés, comme des dominos ; un effondrement. Boum ! Maintenant Seigneur, si je rencontre des problèmes, Tu veux bien refaire la même chose ? »
Je veux dire que je sais qu’il avait senti que le Seigneur était là et il eut un courage miraculeux. Il pouvait faire et dire le miraculeux et il avait presque un sens d’invincibilité. Mais la prochaine fois que vous le voyez, il se réchauffe les mains auprès d’un feu et une petite fille lui demande s’il connait le Christ et il nie. À deux autres reprises, il nie et maudit. Vous dites : « C’est inconcevable, Pierre ! C’est absolument inconcevable ! Tu as marché sur les eaux, tu as contrôlé et dominé les éléments de la nature. Toi qui as ouvert la bouche et Dieu a parlé. Pierre, toi qui allait combattre d’une épée à la main l’armée Romaine. Que s’est-il passé ? » Ce qui s’était passé c’est qu’il s’était séparé de Jésus et à peine s’était-il séparé de Lui qu’il perdit tout. Bien, Jésus est mort et ressuscité, Il est apparu trois fois aux disciples et une autre fois à Pierre et après cela, Il est monté au ciel.
Vous dites : « ça alors! Le Seigneur partit au ciel, on pourrait tout aussi bien enfouir Pierre dans sa tombe. » En effet, s’il a foiré alors que Jésus était à une distance de 25 mètres qu’en sera-t-il quand le Seigneur sera au ciel ? Et savez-vous ce qui se passa ? La prochaine fois que nous voyons Pierre après l’ascension du Seigneur, la première chose qu’il fait est la suivante : il se tient devant toute la population de Jérusalem rassemblée pour la fête de la Pentecôte, cette population qui avait été attirée par le bruit d’un vent impétueux et les langues de feu et le son des langues de tous ceux qui étaient rassemblés. Et cette foule d’hommes est rassemblée à Jérusalem et il se lève et dit : « Vous Juifs, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, sachez ceci et prêtez l’oreille à mes paroles ! » Il prêche sur la messianité de Jésus Christ et accuse tout le groupe d’avoir assassiné le Messie.
Tout le discours provenait de la bouche de Dieu. Là, il faisait et disait le miraculeux. Jean et lui allaient dans le temple. Il s’y trouvait un paralytique. Pierre dit : « Je ne possède ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth : lève-toi et marche ! » Le monsieur se leva, s’en alla bondissant, dansant, et criant dans tout le temple. C’était la seule louange légitime qui s’y déroulait.
Il pouvait dire le miraculeux. Il pouvait faire le miraculeux. Le Sanhédrin le saisit et dit : « Toi, tais-toi. Nous ne voulons plus rien entendre de toi. » Il leur répondit les yeux dans les yeux : « Le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. Et : Est-il juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu ? »
Écoutez, il pouvait dire le miraculeux, faire le miraculeux et il avait une audace miraculeuse. Mais vous dites : « Comment ? » S’il est lâche alors que Christ n’est qu’à 25 mètre de lui et qu’il est hors de la maison, pourquoi a-t-il autant de courage quand le Seigneur est déjà au ciel ? Et la réponse est très simple. Avant qu’il ne se produise quoique ce soit dans le livre des Actes en termes de prédication, ou de guérison, ou d’audace, la Bible dit quoi ? Chapitre 2 :4, Ils furent tous remplis de l’Esprit.
Maintenant, laissez-moi vous dire une chose, les amis. Être remplis de l’Esprit produit les mêmes résultats dans la vie de Pierre que se tenir dans la présence de Christ. Savez-vous ce que signifie être rempli de l’Esprit ? Cela signifie vivre comme si vous êtes dans la présence de Jésus Christ. Ce n’est rien d’autre qu’une conscience brulante et constante de Christ.
La pensée qui est centrée sur Lui, la pensée qui contemple continuellement Sa gloire, 2 Corinthiens 3:18, sera changée en Son image. C’est la raison pour laquelle Colossiens 3 :16 dit : « Que la parole de Christ habite en vous dans toute sa richesse ! » Vous voyez ? Quand la Parole concernant Christ habite en vous dans toute Sa richesse, Sa présence devient manifeste dans votre pensée consciente, et quand Sa présence domine votre pensée, l’Esprit de Dieu vous contrôle.
Vous dites : « Ne faites-vous pas de confusion entre l’Esprit et le Christ? » Non, parce que l’Esprit, c’est l’Esprit de Christ, Romains 8 :9. Le Saint Esprit est un autre consolateur, allos paraklētos, un autre qui m’est exactement identique. Être rempli de l’Esprit n’est pas une expérience mystique, étrange, lointaine, une extase. C’est tout simplement être conscient de Christ et, les amis, cela se produit en se nourrissant de la Parole de Dieu.
Permettez que je vous en fasse une illustration. Ouvrez vos Bibles dans Actes, chapitre 4 et je vais rapidement vous montrer quelques passages, ensuite nous allons voir les autres points et terminer. Mais dans Actes 4 :31, ils priaient. « Quand ils eurent prié, l'endroit où ils étaient rassemblés trembla ; ils furent tous remplis du Saint-Esprit et ils annonçaient la Parole de Dieu avec assurance. » Remarquez qu’être rempli de l’Esprit de Dieu est connecté à la Parole de Dieu.
Regardez le chapitre 6:3. Les apôtres sont désireux de poursuivre leur engagement dans la prière et la Parole de Dieu, alors, ils veulent désigner des personnes pour s’occuper des besoins physiques. Il est dit : « C’est pourquoi, frères, choisissez parmi vous sept hommes, de qui l’on rende un bon témoignage … ». Observez maintenant « … remplis de l’Esprit et de sagesse. » D’une façon ou d’une autre, être rempli de l’Esprit de Dieu est connecté à la Parole et à la sagesse de Dieu. Les deux sont inséparables.
Actes 6:5 « Ce discours plut à toute la multitude. Ils élurent Étienne, homme plein de foi et d’Esprit Saint. » Comment était-il devenu plein de foi ? Il devint plein de foi par la connaissance de la vérité sur Dieu telle que révélée par Dieu ; ceci donna de la substance à sa foi, ce qui est la clé pour être rempli de l’Esprit.
Puis au verset 7, parce que la puissance du Saint Esprit les remplissait, la Parole de Dieu augmentait. La Parole, la sagesse et la foi révélées dans cette Parole sont indissociables du fait d’être rempli de l’Esprit. Nous voyons donc que quand les gens sont remplis de l’Esprit, il y a une connexion impressionnante avec la Parole de Dieu.
Maintenant, bien-aimés, permettez que je vous dise ceci. Si vous cherchez la volonté de Dieu pour votre vie, rassurez-vous premièrement que vous êtes sauvé. Deuxièmement, assurez-vous que vous êtes rempli de l’Esprit. Cela signifie que vous recevez la Parole de Dieu, que vous vivez dans la conscience de Christ et par conséquent l’Esprit de Dieu contrôle votre vie.
Troisièmement, la volonté de Dieu est que vous soyez sauvé, rempli de l’Esprit et sanctifié. Sanctifié ! 1 Thessaloniciens, chapitre 4. Je ne vais pas passer beaucoup de temps dessus. Je veux juste le toucher, alors observez attentivement. Un Thessaloniciens 4 :3 « Ce que Dieu veut, » maintenant, quand une personne me demande : « oh, comment puis-je connaître la volonté de Dieu ? » Je pense toujours à ce verset. « Ce que Dieu veut … » pourquoi ne pas commencer ici ? « … c’est votre sanctification ; ». Ce qui veut dire être mis à part. Ce qui veut dire être pur, être saint, être juste, être vertueux, être sans péché. La volonté de Dieu est que nous soyons pures, sans souillures, sans tâches, irréprochables. C’est cela la volonté de Dieu. C’est assez clair, n’est-ce pas ?
Vous dites : « Mais que veut-il dire? » Bien, il vous donne des principes. Premièrement, verset 3, abstenez-vous du péché sexuel. Restez loin du péché sexuel. Abstenez-vous en. Abstenez-vous de la porneia, de toute forme de pornographie, toute sorte d’activité sexuelle et le mot est suffisamment vaste, il englobe toute activité sexuelle exception faite de celle permise par Dieu dans le cadre du mariage entre mari et femme et c’est tout. Éloignez-vous en. Voilà la volonté de Dieu.
Chaque fois qu’un couple vient pour voir le Conseil de l’église et ils disent : « Nous croyons que c’est la volonté de Dieu que nous nous mariions », nous leur posons une question. Entretenez-vous une activité sexuelle ? Si la réponse est oui, nous leur répondons : « vous ne connaissez pas la volonté de Dieu. Vous ne savez pas si Dieu veut que vous vous mariiez. Vous ne connaissez pas la partie qu’Il n’a pas révélée parce que vous n’avez même pas obéi à celle qu’Il a révélée. Vous n’êtes même pas en position de savoir ce qu’est la volonté de Dieu. Vous avez violé Sa volonté énoncée dans 1 Thessaloniciens, chapitre 4. A moins qu’il n’y ait une vie de justice, de sainteté et de vertu, à moins de résister au péché dans votre vie et de vous abstenir du péché sexuel, vous êtes complètement à côté de la plaque, pour commencer. »
Deuxièmement, « C’est que chacun de vous sache tenir son corps dans la sainteté et l’honnêteté. » Certains pensent qu’il s’agit littéralement du corps ici, vous devez contrôler votre corps afin qu’il honore Dieu. D’autres pensent qu’il s’agit de sa femme. Vous devez vous assurer de bien prendre soin de votre épouse, d’une façon qui honore Dieu. Je penche pour le concept du corps parce que je crois que cela convient mieux au contexte. En d’autres termes, traiter votre corps de manière à honorer Dieu. Avez-vous durement traité votre corps pour l’assujettir comme Paul dit ? Traitez-vous durement la chair ? Voilà la volonté de Dieu.
Troisièmement, « Sans se livrer à une convoitise passionnée comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu ; ». Nous revenons au premier principe, abstenez-vous du péché sexuel. Deuxième principe : traitez votre corps de manière à ce qu’il honore Dieu. Et trois : n’agissez pas comme les païens qui ne connaissent pas Dieu. Et comment agissent-ils ? Ils sont dirigés par leurs glandes. Voilà comment ils agissent. Ils sont guidés par leurs pulsions, leurs convoitises, leurs impulsions de base. En d’autres mots, c’est quelque chose de très physique ici avec la volonté de Dieu.
Abstenez-vous du péché sexuel et tout ce qui conduit au péché sexuel. Votre corps doit honorer Dieu, ce qui signifie que votre corps doit toujours rester sous contrôle. « Tout est permis, » dit l’apôtre Paul « mais tout n’est pas utile. » Tout est permis mais je ne me laisserai asservir par rien.
Les gens disent : « Bien, je me contrôle toujours ». Il arrive des moments où vous perdez le contrôle, où vous perdez le contrôle, quand même. Je me souviens de la toute première fois où j’ai embrassé une fille. J’ai perdu le contrôle, immédiatement, c’est un nouveau monde, une toute nouvelle expérience. Je me suis rendu compte que j’avais des pulsions que j’étais incapable de contrôler, si ce n’est par la puissance de Dieu.
Finalement, quatrièmement, au verset 6 « que personne, en affaires, n’use envers son frère de fraude. » Ne tirez pas avantage d’autrui. Vous savez, physiquement et sexuellement, les gens aiment profiter des autres, horriblement. J’ai lu l’article le plus choquant de la dernière parution de Psychology Today. Je n’arrivais pas à le croire. Il présente un sondage psychologique qui encourage l’inceste comme étant positif, il renforce la relation entre les membres d’une famille, si vous pouvez concevoir. Vous parlez d’exploitation, cela va arriver. C’est le premier article que je lis sur ce sujet dans un lieu public. Cela arrivera. Et une fois que cela sera permis, les pères détruiront littéralement leurs filles. N’exploitez personne. Ne vous servez pas des gens pour atteindre vos fins.
La volonté de Dieu est que vous soyez pur, mis à part, non souillé. Nous avons lu 1 Pierre 4 :2 tout à l’heure : « Afin de vivre, non plus selon les désirs humains, mais selon la volonté de Dieu. » Je vous assure, les amis, je suis fatigué des choses qui se passent dans les cercles chrétiens. Il y a un leader chrétien dont la vie est, eh bien, j’en ai découvert deux cette semaine qui vivent dans la débauche et pourtant ils continuent avec leur ministère, s’épanouissent dans les milieux publics. Certains chrétiens en sont tellement bouleversés qu’ils pensent à rédiger des articles sur leurs vies, juste pour les exposer.
Et les églises sont remplies de personnes qui entretiennent des relations physiques illicites. Voici la volonté de Dieu pour vous. Maintenant vous dites. « Christ est mon Seigneur, je suis venu à Lui et j’ai reçu de Ses mains le salut par la grâce, je me soumets à Lui et je L’aime et je L’adore. » Puis, vous sortez et vous désobéissez à Sa volonté de façon flagrante, violente et ouverte. La volonté de Dieu est que vous soyez sanctifié, mis à part, pur.
Quatrièmement, la volonté de Dieu n’est pas seulement que vous soyez sauvé, rempli de l’Esprit et sanctifié, mais aussi que vous soyez soumis. Juste une brève pensée sur le sujet. 1 Pierre 2 :13 : « À cause du Seigneur, soyez soumis à toute institution humaine soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir ceux qui font le mal et louer ceux qui font le bien ; car c’est la volonté de Dieu. » Vous pouvez vous arrêter là.
Il dit : « attendez une minute, soyez soumis à toute institution humaine à cause du Seigneur … » pas à cause du gouvernement, mais à cause du Seigneur. Pourquoi ? Parce que les gens évaluent la légitimité de votre foi en fonction de votre citoyenneté. Étonnant, très étonnant ! Quel type de citoyen êtes-vous ? Obéissez-vous aux lois humaines, au roi, aux gouverneurs, ceux qui sont envoyés par le roi pour punir ce qui font le mal, c’est-à-dire la police et l’armée, pour louer ceux qui font le bien ?
Écoutez, les gens disent : « Oh que dois-je faire au sujet du service militaire ? Que dois-je faire au sujet de l’enrôlement ? » Eh bien, la même chose que si nous sommes policiers. Aussi longtemps que ces corps de notre gouvernement, la police et les forces armées protègent l’innocent contre les meurtriers impies, humanistes et athées, qu’ils soient des individus ou des nations, je ne vois pas de problèmes à s’engager à soutenir ce qui est juste.
Maintenant, si j’étais un citoyen russe, j’aurais un petit souci. Je ne pourrais pas servir dans les forces armées parce que c’est eux qui empiètent, qui agressent, ce sont eux les meurtriers mais je pourrais défendre le peuple. Et je ne dis jamais rien de très politique mais nous ne défendons pas bien les gens au sud-est de l’Asie, la conséquence étant de nombreux assassinats, des millions. Nous devons être soumis. C’est l’esprit de la bonne citoyenneté. Nous devons vivre dans le respect de notre gouvernement.
Vous dites : « Mais, attendez une minute. Jusqu’où pouvez-vous aller ? » Jusqu’au point où le gouvernement viole un commandement direct de la Parole de Dieu ! À ce moment, vous vous tenez sur Actes 4 et Actes 5 et vous dites « Sur ce point, nous obéirons à Dieu et non aux hommes. » Et je crois que c’est là qu’il doit y avoir la démarcation.
Mais nous devons savoir bien nous soumettre. Réalisez-vous que dans Éphésiens 6 si vous êtes un employé vous devez vous soumettre à votre employeur comme au Seigneur, comme s’il était le Christ ? Nous devons apprendre à nous soumettre. Éphésiens 5 nous dit que dans un mariage, nous devons apprendre à nous soumettre ; dans un emploi, nous devons apprendre à nous soumettre ; dans un gouvernement, nous devons apprendre à nous soumettre. Et par nos esprits doux et soumis, l’esprit de coopération, ce n’est pas la dictature. Nous nous soumettons donc en coopérant, pas en disant : « Eh bien, si c’est ce qu’ils veulent faire, je vais me retourner et les laisser faire. »
Nous avons le recours dans notre gouvernement. Nous pouvons voter. Nous pouvons introduire des pétitions. Nous pouvons faire pression. Nous pouvons aller au tribunal pour certaines choses quand on a une cause juste, vertueuse et coopérer ainsi avec le système. Mais quand nous sommes coupables, quand nous violons la loi, alors elle cesse de dire du bien de nous et nous ne pouvons même pas être qualifiés pour être ancien dans notre église. Exception faite de ces cas où le gouvernement viole un commandement direct de Dieu et nous choisissons d’obéir à Dieu et d’en supporter les conséquences !
Puis-je vous donner une cinquième pensée ? Qu’est-ce que la volonté de Dieu ? Sauvé, rempli de l’Esprit, sanctifié, soumis, et cinquièmement, la souffrance. Et je voudrais juste le mentionner parce que nous l’avons déjà vu par le passé. 1 Pierre 3 :17 : « Mieux vaut souffrir en faisant le bien, si telle est la volonté de Dieu, qu’en faisant le mal. » La volonté de Dieu c’est que lorsque nous confrontons le monde et qu’il réagit à notre message et s’attaque à notre vie, que nous acceptions de souffrir. Et il dit : « Ne soyez pas surpris parce que Christ a aussi souffert. Il a souffert !
Et dans le chapitre 4:19 il dit : « Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu, remettent leur âme au fidèle Créateur en faisant le bien. » Au chapitre 5 :10 il affirme : « Le Dieu de toute grâce … après que vous aurez souffert un peu de temps, vous formera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. » Vous voyez, la souffrance fait partie du processus de croissance d’un croyant mature. C’est la purgation de Jean 15 où la Parole de Dieu, les épreuves et les circonstances détachent les branches qui retardent notre croissance et dissipent notre énergie. Dieu nous a appelés à la souffrance. 2 Timothée 3 :12 dit : « Tous ceux d’ailleurs qui veulent vivre pieusement en Christ-Jésus seront persécutés. »
Alors nous devons y faire face. Nous ne le cherchons pas, nous n’y prenons pas plaisir, mais nous sommes disposés à porter dans notre corps les marques de Jésus Christ. Nous sommes disposés à être courageux et prêts à la confrontation dans la souffrance. Nous sommes disposés à dire ce qui doit être dit, advienne que pourra. Et parfois les choses deviennent quelque peu effrayantes.
Je me souviens de mon intervention à Valley College il y a quelques années. Ils m’avaient demandé d’enseigner sur la chrétienté et la culture. Mais je ne sais rien sur ce sujet. Alors, j’ai décidé de dire pourquoi Jésus est le Messie. Certains d’entre vous se le rappellent peut-être. C’est un milieu intéressant pour faire pareille chose parce qu’il y a beaucoup de Juifs. Alors, je me suis levé et pendant une heure j’ai enseigné sur les raisons pour lesquelles Jésus était le Messie.
Je me souviens d’un jeune homme qui a été sauvé ce jour-là même et qui est allé au séminaire. Je me souviens aussi que les chrétiens avaient été bannis du campus, tous les programmes chrétiens fermés et la Ligue pour la Défense des Juifs a envoyé une lettre à notre église, menaçant de la faire exploser un dimanche matin. Nous ne l’avons pas dit aux gens parce que nous voulions qu’ils viennent. Ils ne l’ont pas fait. Nous avons commencé à recevoir des appels obscènes au milieu de la nuit. Ils ont harcelé ma femme, ma famille. Nous avons eu, pendant que nous étions ici à Grace Church, une personne venir à notre porte avec un poignard, menaçant d’enlever nos enfants. J’ai été emprisonné pour avoir prêché l’évangile aux États-Unis d’Amérique, il y a des années. Il n’en sera pas toujours ainsi, mais il pourra en être ainsi.
Je crois vraiment que nous devons confronter une mauvaise ère et, les amis, si je crois quelque chose, je crois que de nos jours, si nous procédons à des confrontations, il y aura de plus grandes conséquences que par le passé. Le savez-vous ? Paul dit : « J’ai beaucoup souffert mais je veux Le connaître avec la communion de … » quoi ? « … Ses souffrances. » Quand vous commencez à souffrir pour la cause de Christ, vous entrez dans une identification intime avec Celui qui a souffert. Voyez-vous ? C’est une chose que celui qui ne souffre jamais ne peut pas vraiment comprendre. Oh, l’intimité de la souffrance de Christ, comprendre ce souverain sacrificateur miséricordieux qu’Il est. Et un dernier point.
La volonté de Dieu est que vous soyez sauvé, rempli de l’Esprit, sanctifié, soumis, persécuté. Que pensez-vous de ceci ? La gratitude. La volonté de Dieu est que vous soyez reconnaissant. Un Thessaloniciens 5:18 « Exprimez … » quoi ? « … votre reconnaissance en toute circonstance, car c'est la volonté de Dieu pour vous en Jésus-Christ.
Maintenant, regardez et écoutez pendant une minute. Les gens disent : « Oh, je ne connais pas la volonté de Dieu. J’essaie de comprendre la volonté de Dieu. Qu’est-ce que Sa volonté ? » Parfait ! Sa volonté est que vous soyez sauvé. Avez-vous donné votre cœur à Christ ? Sa volonté est que vous soyez rempli de l’Esprit. Recevez-vous la Parole de Dieu régulièrement afin qu’elle crée en vous une conscience de la présence de Christ, Sa Parole demeurant en vous dans toute sa richesse, donnant à l’Esprit de Dieu le nécessaire pour contrôler votre vie et afin que vous soyez rempli de Lui ?
Le mot « rempli » est utilisé pour parler d’un vent qui souffle dans le voile et fait avancer le bateau. Avancez-vous au souffle du vent à travers les eaux par l’énergie du Saint Esprit de Dieu qui remplit votre vie parce que vous avez des pensées conscientes de Christ ?
Êtes-vous sanctifié ? Avez-vous examiné votre vie ? Menez-vous une vie de vertu et de justice ? Êtes-vous le modèle de soumission que la Parole de Dieu présente ? Êtes-vous une personne qui se soumet aux autorités gouvernementales, les autorités autour de vous à tel point que les gens disent du bien de vous ?
Qu’en est-il de la souffrance ? Confrontez-vous une société qui n’a pas Dieu ? Et la reconnaissance ? Votre cœur est-il rempli d’actions de grâces pour chaque épreuve, chaque tribulation, chaque difficulté, tout ce qui se passe de mal ou de bien ? Ou alors êtes-vous toujours grincheux, grognon, amer, fâché ? Qu’est-ce que la volonté de Dieu, le savez-vous ? Ce sont ces choses, les amis.
Vous dites : « Mais MacArthur, vous êtes une grande aide. J’ai conduit jusqu’ici sous la pluie pour entendre ces choses. Tout ce que vous me racontez ne sont que des histoires de la Bible. Vous ne me dites pas laquelle de ces six filles je suis sensé choisir. Vous ne m’avez pas dit où je suis supposé aménager, à quelle école aller, dois-je changer mon emploi, ou comment résoudre mon problème. Je me sens dupé. Je n’ai pas eu de réponse claire. »
J’en ai une pour vous. Vous allez aimer cela. Savez-vous que si vous êtes sauvé, rempli de l’Esprit, sanctifié, soumis, persécuté et reconnaissant, vous savez ce qu’est la volonté de Dieu pour vous ? Tout ce que vous voulez. Aimez-vous cela ? Est-ce agréable à entendre ? Faites-le. Tout ce que vous voulez. Vous dites : « Que dites-vous? C’est la volonté personnelle, là. Vous voyez ? Je ne peux pas faire ce que je veux. Je dois cogner à une porte et sortir une toison et … »
Attendez une minute. Si vous êtes sauvé, rempli de l’Esprit, sanctifié, soumis et persécuté et reconnaissant, qui avez-vous mis au contrôle de vos désirs ? Imaginez. C’est Dieu. C’est la raison pour laquelle le Psaume 37:4 dit : « Fais de l’Éternel tes délices … » et c’est la combinaison de toutes ces six choses « … et Il te donnera … » quoi ? « … ce que ton cœur désire. » Cela ne signifie pas qu’Il accomplira ceux que vous aurez générés mais qu’Il mettra ces désirs dans votre cœur.
Les gens me demandent : « Pourquoi êtes-vous allé à Grace Church ? Et vous savez, pendant de nombreuses années je répondais, « parce que je voulais. » Et d’autres demandent, « ah bon ? Vous le vouliez ? Ne connaissez-vous pas la volonté de Dieu ? C’est quelque chose que nous faisons parce que nous le devons. Attendez une minute. Je ne vis pas dans ce type de misère. Je reçois des lettres de temps à autre d’une église ou d’une organisation. Elles disent : « Nous pensons être conduits par le Seigneur pour vous demander de venir être notre pasteur. » Et en général c’est à Pearlblossom, à Death Valley ou ailleurs.
Mais en tout cas, parfois c’est mieux que cela ou d’autres fois, je ne sais pas, plusieurs personnes arrivent et elles disent : « Pourriez-vous prier pour cela ? » Savez-vous qu’elle est ma première réaction ? Je ne veux pas y aller. Et si je ne veux pas y aller, il m’est très difficile de prier à propos. Ou alors je dis juste : « Seigneur, je ne veux pas y aller, je veux juste en parler avec Toi et Te dire que je ne veux pas y aller. » Je ne connais pas un meilleur moyen par lequel Dieu peut conduire ma vie si ce n’est par mes désirs. Mais il y a un piège, au cas où vos désirs ne sont pas Ses désirs, et ils ne peuvent pas être Ses désirs à moins d’être selon ces termes.
Il y a une deuxième pensée ici. Une fois que vous commencez à suivre ce désir dans votre cœur et s’il n’est toujours pas clair, attendez jusqu’à ce qu’il le soit. J’ai trouvé que cela fonctionnait toujours dans ma vie. Je suis venu à Grace Church parce que je le voulais. Et je veux toujours être ici. Et je ne veux aller nulle part ailleurs. Je crois que Dieu vérifie les « je veux » en moi. Vous voyez ? Mais il y a une autre pensée. Quand on veut faire une chose et on suit ce désir, nous devons permettre à Dieu d’appliquer des circonstances à ce désir pour pouvoir l’altérer. Mais au moins, il nous fait avancer. Vous ne pouvez pas guider un camion stationné, n’est-ce pas ? C’est très difficile. Une fois qu’il se met en marche, c’est facile.
Alors, nous avançons sur la base du désir de notre cœur et laissons Dieu lui donner forme. L’apôtre Paul dans Actes 16 se met en route et dit : « Bien, nous avons décidé que nous irions en Asie mineure. » Et le Saint Esprit dit « non ». « Alors nous avons dit : nous irons en Bithynie » et le Saint Esprit dit « Non ». C’est le sud et le nord. Nous venions de l’Est. » Que va-t-il faire? Il ne s’arrête jamais. Le désir, il continuait d’avancer, d’avancer, d’avancer. Il est finalement arrivé à Hellespont et s’est tenu au bord de l’eau et a dit : « Bien Seigneur, que veux-Tu que je fasse ? » Cette nuit nous sommes allés dormir et avons eu une vision de la Macédoine. Et l’Évangile entra en Europe.
S’il ne l’avait pas fait mais avait uniquement suivi le désir de son cœur pour continuer à poursuivre la volonté de Dieu même si le Seigneur le dirigeait le long de la route en fermant quelques portes, s’il ne l’avait pas fait, l’Évangile serait peut-être allé ailleurs et les Chinois seraient ceux qui nous évangélisent. Mais vous voyez, pour suivre le désir de votre cœur, vous devez être ouverts aux circonstances.
J’ai vu Marty Wolf entrer. J’ai utilisé son illustration dans mon livre. Marty et moi allions tout le temps à l’école en voiture quand j’étais au séminaire et Marty a dit : « Tu sais, j’aimerais devenir missionnaire auprès des Juifs. » Et il avait le désir d’aller à Paris et parler de Christ aux Juifs francophones et nous en avons longuement parlé. On a juste examiné sa vie, sauvé, rempli de l’Esprit, on a tout parcouru et j’ai dit : « Marty, au-revoir, bon voyage. Vas-y. » C’est le désir de ton cœur.
Je me souviens que nous avions mis une affiche dans notre église : « Marty Wolf va en France. » Et savez-vous où il est allé ? Au Canada. C’est là qu’il est allé. Mais il est allé à Montréal pour travailler avec les Juifs francophones. Dieu avait accompli le désir de son cœur, il n’avait pas seulement la bonne destination.
Voyez-vous, voilà comment Dieu opère. Rien de mystique. Vous continuez d’avancer selon le désir de votre cœur et Dieu ouvrira la bonne porte. J’aime ce verset de Genèse 24:27 « Moi-même, l'Éternel m'a conduit chez la famille de mon seigneur. » Baissons nos têtes.
Maintenant, que le Dieu de Paix qui vous a ramenés de la mort de notre Seigneur Jésus, ce grand berger, par le sang de l’alliance éternelle vous rende parfaits en toute bonne œuvre pour faire Sa volonté ; créant en vous ce qui est agréable à Ses yeux par Jésus Christ à qui la gloire est éternellement due. Amen.
FIN
This article is also available and sold as a booklet.
