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Les marques d'une Église dynamique, ou les marques d'une Église efficace… Ceci est une pause à notre étude de 1 Corinthiens. La raison pour laquelle nous le faisons est qu’au cours des derniers jours, comme je vous l'ai dit la dernière fois, j'ai eu l'occasion d'être à une Conférence de Pasteurs et j'ai écouté le Dr Howard Hendricks du Séminaire de Dallas. Il a mentionné certaines des choses qu'il a trouvées être des dénominateurs communs aux grandes Églises, les Églises à succès, les Églises bénies par Dieu, les Églises dynamiques qu'il avait visitées partout en Amérique. Il a listé certaines de ces choses, sans particulièrement les soutenir bibliquement, il n'a pas eu le temps de le faire. Il s'est contenté de les donner. Mais cela m'a vraiment fait réfléchir. J'ai donc pris ces éléments de base et les ai suivies et les ai étudiées dans les Écritures et j’ai ajouté certaines de celles qui, de mon point de vue ou que j'ai senti dans mon esprit, sont également issues de la Parole de Dieu et doivent être incluses dans la liste des marques d'une Église dynamique. Nous en avons trouvé environ 12 que nous voulions partager avec vous. J'ai donné les cinq premières la semaine dernière et vais conclure avec les sept dernières ce matin.

Maintenant, j'aimerais juste redire ceci en guise d'introduction. Il y a plusieurs types d'Églises, petites et grandes, beaucoup de cultures dans lesquelles l'assemblée locale d'Église existe. Il y a différentes façons d’exercer un ministère, aussi différentes que chaque individu. Le Saint-Esprit accorde divers dons dans les offices et les administrations. Nous ne sommes pas en train de dire que toutes les Églises doivent être pareilles ou qu'elles doivent toutes se conformer au même programme ou aux mêmes modèles, méthodes ou procédures. Cependant dans toutes les diverses procédures, dans toutes les vastes, la pléthore de types et de styles d'Églises, il existe des dénominateurs communs qu'on retrouve dans chaque Église à succès, dynamique et efficace. Elles pourraient être administrées de manières différentes, elles pourraient être implémentées de diverses manières ; cependant, elles seront présentes. Maintenant, toutes les Églises prospères ne les ont pas forcément toutes. Toutes en ont quelques-unes mais plus elles en ont, plus elles sont dynamiques. Elles constituent donc les marques d'une Église dynamique, nous le voyons non seulement à partir des Écritures mais en examinant concrètement les Églises et en discernant ce qui les a rendues efficaces. Maintenant, je vais juste passer en revue les cinq premiers en les nommant et ensuite nous poursuivrons afin de terminer notre étude.

La première marque d'une Église efficace constitue la pluralité de dirigeants pieux. Une pluralité de dirigeants pieux ! La Bible enseigne que l'Église doit avoir des dirigeants pieux et qu'il doit y avoir une pluralité de dirigeants. C'est le cœur de l’Église. C'est la cime de l'Église et c’est de là que vient la direction de l'Église. Deuxième chose, une Église dynamique aura des buts et des objectifs fonctionnels. En d'autres termes, elle sait où elle va et a défini une procédure pour y parvenir. Elle dispose de buts et d'objectifs fonctionnels. Troisièmement, une Église dynamique met un fort accent sur la formation des disciples. Et par là, je veux dire faire des chrétiens, amener les gens à Christ et ensuite les nourrir afin, qu'à leur tour, ils puissent se reproduire. Je veux dire que la vision d'une Église forte constitue un effort concerté à enseigner et à amener les gens à grandir et à se reproduire. Quatrièmement, une Église dynamique mettra fortement l'emphase sur la pénétration de la communauté. Le style, le programme, l'approche pourraient varier cependant, mais dans toutes les Églises à succès, les Églises dynamiques, il y a un grand effort concerté à pénétrer la communauté pour atteindre les non sauvés, pour avoir un impact considérable sur la société dans laquelle existe cette assemblée locale. Cinquièmement, une Église qui est efficace aura des gens qui exercent un ministère de manière agressive, active. Ce ne sera pas une Église où les salariés s'occupent de tout. Ce ne sera pas une organisation du genre de type spectateur. Il s'agira d'un corps de ministère actif, agressif. Des personnes qui connaissent leurs dons spirituels et qui les exercent.

Très bien, continuons à présent à partir de là. Numéro six dans notre étude: une Église dynamique et efficace sera dotée d'un esprit de profonde et mutuelle empathie et il existe plusieurs manières de formuler cela. Elle aura un intense souci les uns des autres. Elle s'investira dans les vies de ses membres. Plusieurs Églises sont tout simplement des endroits où on va voir les choses se produire et nous l'avons vu tellement de fois au cours de nos études. Nous ne pouvons cependant pas nous installer dans l'isolement. Nous ne pouvons pas nous contenter d'entrer, nous asseoir, sortir par l'arrière et prétendre que nous avons réellement été impliqués dans ce que l'Église fait. Chaque chrétien a la lourde responsabilité d’exercer un ministère à un autre croyant et le Nouveau Testament est absolument chargé de cela non seulement dans le domaine de l'exercice de nos dons spirituels mais également dans la simple réaction que les uns ont vis-à-vis des autres.

Et en venant ici en voiture tôt ce matin pour notre réunion de prière, j'étais en train d'écouter un orateur de radio, et il prêchait et devenait éloquent, et il criait à tue-tête et il était dans l'une de ces congrégations pro “Amen” où on a du mal à entendre le prédicateur tellement les gens crient en retour. Et lorsqu'ils ne le disaient pas, il disait: “Maintenant faites-le-moi entendre frères, faites-le-moi entendre.” Alors, ils criaient tous. Et il continuait de dire ceci: “Quand j'étais enfant, je me souviens lorsque les gens se rendaient à l'Église. Et ce que nous avons besoin de faire c'est de nous rendre à l'Église. Nous devons retourner à l'Église.” “Ouais, frère, oh oui.” Tous ces hurlements se poursuivent pendant environ cinq minutes, il a juste continué de dire: “Allez à l'Église. Allez à l'Église.” Vous savez, j'ai pensé: “Tous ces gens sont là.” C'est ce qu'ils font. Mais ce qu'il avait besoin de faire c'était de leur dire pourquoi ils étaient là. Ils savent juste qu’ils sont là pour en quelque sorte pomper ce type à continuer de leur hurler dessus. Ils n'avaient pas la moindre idée, j'en suis sûr, de ce qu'ils étaient censés faire. Et il ne cessait de répéter: “L'Amérique a besoin de retourner à l'Église.” L'Amérique n'a réellement jamais trouvé ce qu'ils étaient censés faire une fois qu'ils y allaient, par conséquent, ils ont déserté. Ils n'ont plus jamais voulu revenir tant qu’on ne leur disait pas quoi faire une fois qu’ils y étaient.

Pourquoi allons-nous à l'Église? Eh bien, Hébreux dit simplement: “N'abandonnons pas notre assemblée, comme c'est la coutume de quelques-uns”. Pourquoi? “Mais exhortons-nous réciproquement”. Vous n'êtes pas ici juste pour écouter; vous êtes là pour vous stimuler mutuellement. Chacun d'entre vous devrait être comme une petite batterie, et vous devriez affecter d'autres personnes. Vous savez, le Nouveau Testament contient tellement d'informations sur les réponses que les croyants se donnent les uns aux autres. Il dit que nous devons confesser nos péchés les uns aux autres. Jacques 5:16. Dans Colossiens 3:13, il est dit que nous devons nous pardonner les uns les autres. Dans Galates 6:2, il est dit que nous devons porter les fardeaux les uns des autres. Dans Tite, il est dit que nous devons nous réfuter les uns les autres. Dans 1 Thessaloniciens 4:18, il est dit que nous devons nous consoler les uns les autres. Hébreux 10, Hébreux 4 et plusieurs autres endroits disent que nous devons nous exhorter les uns les autres. Romains 14:19, nous devons nous édifier les uns les autres. Romains 15:14 nous devons nous admonester, ce qui veut dire conseiller avec en vue un changement de comportement. Jacques 5:16, nous devons prier les uns pour les autres. Tous ces “les uns pour les autres”, “les uns pour les autres”, “les uns pour les autres” encore et encore et encore et encore. Nous avons une responsabilité les uns envers les autres. Vous ne l'avez pas assumée lorsque vous réussissez à garer votre véhicule, à entrer ici, vous asseoir, et aller là dehors sans dire quoique ce soit à qui que ce soit. Nous ne sommes pas seulement là pour écouter des enseignements mais nous sommes également là pour être sensibles aux vies de ceux qui nous entourent et ceci devrait se poursuivre tout au long de la semaine, tout au long du mois, tout au long de l'année et tout au long de la vie.

Vous savez, je regarde à la vie de notre Seigneur Jésus-Christ et je vois quelqu'un qui s'impliquait, avec des gens individuellement, qui était un ami attentionné, sensible, aimant. Il était personnellement investi dans la vie des gens. Il a apporté de la joie lors d'un mariage. Il s'est rendu à un mariage et y a apporté de la joie. Il s'est tellement identifié aux ivrognes et aux vinificateurs qui désiraient changer que les gens se sont mis à le traiter d'ivrogne. Il a rencontré des personnes faibles et sans importance et les a rendues éternellement importantes. Il a rencontré des gens pervers et hostiles et a révélé une chaleur qui le rendait accessible.

Je pense toujours à l'histoire de Marc, chapitre 5. Voici Jésus, Dieu fait chair. Il débarque sur les côtes du pays de Gaterines, Gerasa, de l'autre côté de la Mer de Galilée. Vous savez qui est venu à Sa rencontre? Un malade mental. Et il dit: “Eh bien, que me veux-Tu, Jésus de Nazareth?” Maintenant, il s'agissait d'un gars complètement déconnecté de la réalité qui vivait vers les tombes. Il se coupait avec des pierres et on tentait de l'attacher mais il réussissait à briser les chaines. Les gens l'évitaient, de toute évidence, ce ne sont pas exactement des foules qui allaient lui dire: “Voudriez-vous déjeuner avec nous pendant notre pique-nique?” Eh bien, voici Jésus, Il traverse la Mer de la Galilée pour rencontrer ce type, le gars se montre et ils se rencontrent. J'aime cette histoire. Jésus s'est occupé de lui. Cela a coûté un troupeau de cochons à quelqu'un, mais c'était un petit prix. Et finalement, l'histoire se termine et il est dit que Jésus se trouvait là, prêt à partir, et l'homme était assis aux pieds de Jésus, habillé et dans son bon sens. Jésus s'est impliqué dans la vie d'un homme et a transformé sa vie.

Et je pense aussi toujours à Marc 5 lorsque Jésus se trouve au milieu de la foule et il est dit que la foule l'écrasait. Et il Se retourne et dit: “Qui m'a touché?” Vous vous rappelez cette histoire ? Et une petite dame avait rampé, avait attrapé l'un des pans de Son vêtement et l'avait tiré. Et Il dit: “Qui m'a touché?” Et les disciples ont dit: “C'est une blague?” Il dit non, il s'agissait d'une touche spéciale et il a fait sortir la dame et a dit: “Viens ici” et Il l'a guérie. C'est le genre de personne qu'il était. Il était impliqué dans la vie des gens. Il était absolument sensible.

Certaines personnes étaient sur le point de lapider une femme adultère dans Jean 8, vous vous souvenez de cette histoire ? Jésus s'est approché et s'est mis à écrire par terre. Quelqu'un a demandé ce qu'il écrivait. Peut-être bien qu'il écrivait les péchés des gens qui jetaient les pierres. Cependant, Il leur dit : “Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle”. Il a regardé à la dame et a dit: “Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus.” Il était sensible aux besoins des gens au niveau individuel et c'est le genre de modèle qu'Il a établi pour nous. Bien-aimés, l'Église constitue une communauté d'amour que nous devons partager les uns avec les autres. Et je pense que très souvent nous nous contentons de nous satisfaire de nous être rendus à l'Église. Nous sommes entrés dans le bâtiment, nous nous sommes assis et sommes retournés à la voiture pour ensuite vaquer à nos occupations. Que Dieu nous aide si c'est notre point de vue.

Numéro sept : l'Église ne consiste pas seulement à se soucier mutuellement les uns des autres mais une Église dynamique et efficace aura un dévouement authentique et de haut niveau pour la famille. Un dévouement authentique et de haut niveau pour la famille ! L'une des raisons pour lesquelles nous avons organisé ce que nous avons eu ici à l'Église de la Grâce avec des efforts pour la famille est que nous sommes vraiment engagés envers la famille. Le Dr Barshaw et son ministère et le programme pour la famille qui va d'ailleurs avoir un nouveau visage et les choses vont changer et vous allez voir des choses passionnantes ici en début d'année, son étude biblique et le temps qu'il prend chaque année avec les pères, les papas… L'effort qui consiste à travailler dans les foyers, à tenter de stimuler des pères pieux et des mères pieuses… Le ministère des femmes, la femme authentique ! Toutes les choses que nous essayons de faire avec les séminaires et l'enseignement, pour travailler avec les hommes, travailler avec les femmes, travailler avec les jeunes gens, consistent à stimuler une piété au sein de la famille. Parce que nous croyons que cela constitue une priorité pour Dieu.

Vous savez, ces dernières années, l'Église a oublié la famille. En ce moment, elle rajeunit quelque peu, d'une certaine manière. Si vous retournez dix ans en arrière, toutefois, et tentez de trouver un livre sur la famille chrétienne, il n'y en avait pas. Au cours des dix dernières années, il y en a eu des milliards. Si vous remontez assez loin, vous vous souviendrez de l'époque où la famille faisait tout ensemble. Si vous rentrez suffisamment en arrière, certains d'entre vous pourrez vous rappeler l’époque où la famille allait ensemble et s'asseyait toujours ensemble sur le même banc. Et on s'asseyait toujours ensemble. Et puis, nous avons eu un programme à l'Église et tout le monde est allé partout. Comme ici. Vous venez à Grâce et vous participez à trois services, trois actes et tout le monde y va, et vous pourriez tomber sur votre enfant là dehors si vous le reconnaissez dans la foule. Ou peut-être bien que vous pourriez rencontrer votre femme, je ne sais pas. Mais c'est quelque chose de difficile. Avant, tout le monde restez ensemble.

Et ensuite, bien sûr, des contre-cultures ont commencé à se développer et tout le monde voulait être quelqu'un, alors chacun s'est trouvé un groupe. Et c'est indispensable à cause du masque de la société, il faut que ça existe. Donc, tout le monde a évolué. Les vieux ne sont pas de vieilles personnes mais plutôt des citoyens seniors. Il y a là une identité. Et les enfants ne sont plus juste des enfants, ils appartiennent au groupe de jeunes. Et le groupe de jeunes s’occupe de ses propres affaires et nous nous occupons d’eux. Nous faisons des choses avec eux. Eh bien, vous savez, dans beaucoup d'Églises, c'est le groupe de jeunes qui remue toute l'Église. Et ensuite beaucoup de gens suivent en quelque sorte le mouvement.

Eh bien, cela s'est passé il y a quelques années mais nous avons vu cela se développer à la fin des années 60 ou même au début des années 60. Tout était orienté vers les enfants. Très rapidement, on a commencé à laisser les parents de côté. Avant, il y avait un équilibre total avec la famille. Et c'est quelque chose qu'on a vraiment du mal à voir exister. J'aimerais vous montrer combien la famille compte pour Dieu et insister sur ce point. Exode, chapitres 20 et 21 l'établit pour nous, et nous ferons quelques autres arrêts tandis que nous parcourons les Écritures pour vous montrer ce que je veux dire. Exode 20, ce sont les dix commandements, et vous vous rappelez celui-ci, verset 12 : “Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne.” Au tout début, au tout début ! Juste avant le commandement de ne pas tuer, le commandement d'honorer son père et sa mère. Dieu l'a établi de cette manière pour donner le respect et l'honneur à vos parents, jeunes gens, tel est le commandement de Dieu. Chapitre 21, verset 15 vous donne une idée de l'importance que Dieu accorde à cette question. “Celui qui frappera son père ou sa mère sera puni de mort.”

Je n'oublierai jamais un incident indélébile de ma vie lorsque j'étais enfant. J'ai vu un de mes copains frapper son père si fort qu'il est tombé dans la baignoire. Et vous savez, vous pourriez entendre cela et vous dire que c'est marrant mais Dieu ne trouve pas cela drôle. Celui qui frappe son père ou sa mère sera assurément quoi ? Assurément mis à mort. Dans l'Ancien Testament, cela aurait mérité la peine capitale. Vous dites: “Je ne ferais jamais un truc pareil, jamais je ne frapperais mon père ou ma mère.” Qu'en est-il du fait d'avoir de mauvaises pensées ? Si jamais vous ne les frappiez pas peut-être bien que vous les maudiriez. Regardez le verset 17 : “Celui qui maudira son père ou sa mère sera” quoi? “puni de mort.” L'exécution constituait le standard de Dieu.

Pensez-vous que Dieu voulait le contrôle dans la famille ? Pensez-vous que Dieu voulait de l'ordre dans la famille ? Non seulement il ne voulait pas qu'on tue ses parents mais il ne voulait même pas qu'on les maudisse. Pas même qu'on les maudisse. Vous avez déjà entendu parler des jeunes qui avaient de mauvaises choses à dire au sujet de ses parents ? C’était passible de mort dans l'Ancien Testament ! Je ne vous dis cela que parce que j'aimerais que vous sachiez que Dieu attache beaucoup d'importance à la responsabilité que les membres d'une famille ont les uns envers les autres. Ceci constitue une haute priorité, et c'est quelque chose que nous devons enseigner aux jeunes gens : la responsabilité qui leur incombe vis-à-vis de leurs parents.

Maintenant, c’est plus clair dans Proverbes 30, et j'aimerais prendre une minute pour vous le montrer parce que je pense que c'est quelque chose que vous pouvez utiliser pour enseigner vos propres enfants à transmettre aux autres. Dans ce passage cependant, il parle de la jeune génération. Et vous découvrirez, tandis que je lis Proverbes du verset 11 et les versets suivants, certaines choses qui paraissent vraiment familières. Cela pourrait tout aussi bien être une description de notre jeunesse aujourd'hui. “Il existe une génération qui maudit son père et qui ne bénit pas sa mère” (Segond 21). Diriez-vous que cela soit vrai? Des jeunes gens qui maudissent leur père et ne bénissent pas leur mère ? Dans beaucoup de cas, leur mère et leur père le méritent mais cela ne les excuse pas. 

Verset 12: “il existe une génération qui se croit pure et qui n'est pas lavée de sa souillure”. Ils pensent ne pas avoir besoin de l'instruction de leurs parents. Ils ont réponse à tout. Ils ne réalisent pas vraiment combien ils sont mal en point. Ou le verset 13: “il existe une génération aux yeux hautains et aux paupières insolentes”. Vous savez ce que c'est ? La prétention, l'orgueil, toutes les réponses, le meilleur, des sensations fortes, la division. “Il existe une génération”, verset 14, “dont les dents sont des épées et les mâchoires des couteaux pour dévorer les plus humbles sur la terre et les plus pauvres parmi les hommes.” Cette jeune génération grandit et vous savez ce qui se passe? Ils profitent d'autres personnes. Ils ne sont pas honnêtes, ils sont malhonnêtes. Nous les voyons en Amérique. Des jeunes gens, malhonnêtes, cruels. Certains des meilleurs jeunes gens que nous voyons dans des situations qui frappent notre pays et les choses comme le scandale du Watergate, certains de ceux qui auraient dû être les meilleurs de nos jeunes dont les vies se sont déroulées selon ce genre de principe. Faire du gain aux dépens des gens.

Verset 15, voici l'illustration: “La sangsue a deux filles : Donne ! donne ! Trois choses sont insatiables, Quatre ne disent jamais: Assez !” Vous dites, eh bien, c'est étrange; qu'est-ce que cela signifie? Qu'est-ce qu'une sangsue ? Eh bien, vous pouvez vous faire une idée de ce que c'est, rien qu’à partir de son nom en anglais « horseleech ». C’est une bête qui s’attaque aux cheveux. Pas besoin de lexique pour ça. Qu'est-ce que cela dit ? Une sangsue dispose de deux dents ou quelque chose de semblable, qui s'enfoncent dans la chair du cheval et qui sucent son sang. Et il est dit que cette génération ressemble à une sangsue. Tout ce qui l’intéresse c'est le profit qu'elle peut tirer. Sucer du sang. Ils ne sont jamais satisfaits, jamais satisfaits.

Verset 17, Waouh ! “L'œil qui se moque d'un père et qui dédaigne l'obéissance envers une mère, les corbeaux du torrent le perceront, et les petits de l'aigle le mangeront.” C'est un langage assez dur. C'est ce que Dieu dit au sujet d'un enfant qui n'honore pas ses parents, qui lève ses yeux hautains contre eux, les corbeaux les arracheront et les aigles les mangeront.

Maintenant, quand vous lisez quelque chose de ce genre, vous vous dites que Dieu est sérieux, n'est-ce pas ? Vous savez, dans 1 Samuel, chapitre 2, vous vous rappelez l'histoire du sacrificateur Eli ? Eli s'est occupé des problèmes spirituels de tout le monde mais a manqué de prendre soin de ses enfants. C'est l'un des plus grands désastres du ministère. Les pasteurs qui ne s'occupent pas de leurs enfants, ne s'occupent pas de leurs familles ! Trop occupés à faire ceci ou cela. Dr Hendricks a raconté une histoire et a dit qu'un gars l'avait appelé en disant: “Dr Hendricks, nous organisons une grande conférence biblique, nous souhaiterions que vous soyez notre orateur. Pouvez-vous être là?” Il a dit: “Non, je ne peux pas”. Le gars a dit: “Pourquoi ne pouvez-vous pas venir? C'est quelque chose de crucial pour notre cité, pour notre ville, pour notre communauté. Pourquoi ne pouvez-vous pas venir? Avez-vous un autre rendez-vous?” Il dit: “Non, je dois jouer avec mes enfants.” Il a dit: “Vous devez jouer avec vos enfants? Vous rendez-vous compte que nos gens ont besoin d'enseignements?” Il a dit: “Ouais, eh bien, mes enfants ont besoin de moi.”

Il avait raison, vous le savez? Car s’il perdait ses enfants, son ministère s'envolerait et il aurait le cœur brisé. Donc, quelques fois, lorsqu'il m'arrive de ne pas être là, c'est parce que je joue avec mes enfants. Est-ce mal ? Ce n'est pas mauvais. Je ne veux pas ressembler à Eli. Vous savez ce qu'a fait Eli ? Il n'a pas joué avec ses enfants. Vous savez ce qu'il en a résulté? Deux très mauvais enfants: Hophni et Phinées. Ils n'avaient pas pris un bon départ avec de tels noms ; cependant, ils auraient pu faire beaucoup mieux. Mais ils étaient mauvais. Et vous savez ce que Dieu a dit à Eli? Il a dit: tu sais, Eli, lorsque j'ai choisi Aaron et que j'ai commencé toute cette histoire de sacerdoce et la chaîne dans laquelle tu te trouves, lorsque j'ai démarré tout cela, j'ai dit à ces prêtres qu'ils seraient prêtres pour toujours, que ce serait une lignée. Mais, vois-tu, tes fils ont violé ma loi à tel point que je vais mettre un terme à cela tout de suite. Et tes deux garçons Hophni et Phinées vont mourir le même jour. Pensez-vous que le cœur d'Eli n'ait pas été brisé ? Trop occupé à exercer son ministère, à s'occuper de tout le monde au point où il n'a même pas été capable de prendre soin de ses fils.

Je n'oublierai jamais une histoire qu'un gars m'a racontée, c'était un évangéliste. Il dit qu'il a surpris une conversation de son enfant : son petit garçon parlait au fils du voisin. Il était toujours parti pour des réunions d'évangélisation et son fils voulait faire quelque chose avec le voisin. Il a dit: “Je ne peux rien faire avec toi parce que je dois partir avec mon père. Mon père et moi nous allons nous rendre au parc et jouer.” Et le fils de cet évangéliste a dit: “Oh, mon père ne peut pas jouer avec moi; il est beaucoup trop occupé à jouer avec les enfants des autres.” Il dit que rien ne l'a autant affecté que cela. Écoutez, nous avons une obligation envers nos familles. C'est une grande priorité. Le prix à payer est élevé, si nous perdons cela de vue. Nous devons nous préoccuper donc de cela. Nous voulons des mariages solides, d'accord ? Des foyers solides ! Nous disposons à cet effet d'un ministère de famille. À cause de cet engagement, nous avons lancé il y a quelques mois un cours prémarital. Toute personne qui veut se marier à l'Église de la Grâce, qui qu'il soit, doit passer par un cours de cinq semaines qui comporte des études, des devoirs, des projets, des exercices, des cassettes à écouter, tous genres de choses à faire. Ils sont affectés à un couple référent, c'est-à-dire un couple marié de l'Église qui entretient une relation formidable, un bon couple solide et ils doivent travailler individuellement avec ces gens avant qu'ils n'en arrivent au mariage.

Au début, lorsque nous avons commencé cela, quelqu'un a dit: “Pourquoi faites-vous passer les gens par tout cela?” Parce que nous savons ce que c'est que de s'asseoir dans un bureau semaine après semaine après semaine après semaine et de ramasser les débris d'un mariage qui n'a jamais bien commencé.

Il doit y avoir ce genre d'engagement vis-à-vis de la famille et c’est le cas en réalité dans chaque Église qui veut être dynamique. Je veux dire que c'est clair, n'est-ce pas, que les maris aiment leurs femmes, que les femmes soient soumises à leurs maris, que les enfants obéissent à leurs parents et que les parents n'irritent pas leurs enfants mais qu'ils les corrigent et les instruisent? Tout y est et il faut que ce soit clair.

Très bien, numéro huit. Il faut continuer d'avancer. Très important ! Numéro huit. Une Église dynamique aura toujours un solide ministère d'enseignement et de prédication de la Bible. Je crois vraiment que les Églises dynamiques sont des Églises où de solides enseignements et prédications constituent le centre. Je ne pense pas qu'il soit possible de compenser un pupitre anémique. Je ne le crois vraiment pas. Je ne pense pas que de petites « sermonettes » destinées aux « chrétienettes » puissent le faire. Je ne crois pas que les platitudes et les histoires et toutes ces choses puissent le faire. Je pense qu'il doit y avoir, au sein d'une grande Église, je pense que le battement du cœur de l'Église est une présentation dynamique de la vérité de Dieu.

Je pense au Dr Criswell lorsqu'il s'est rendu à l’Église Baptiste de Dallas. Il n'est que le deuxième pasteur de son histoire, ils n'en ont eu que deux. George Truett et Criswell, deux grands hommes. Et quand il est arrivé là-bas, il a dit au Conseil d'Administration : “Vous savez ce que je vais faire ? Je vais enseigner toute la Bible. Je vais commencer par la Genèse et je vais me contenter d'aller d'un verset à un autre jusqu'à ce que j'aie terminé toute la Bible.” Ils ont dit: “Vous allez vider les lieux, vous ne pouvez pas faire ça.” Il l'a fait. Les lieux ne se sont pas vidés. C'est la plus grande Église d'Amérique. Quinze mille membres ! Vous savez pourquoi ils vont là-bas ? Parce qu'il s'y trouve quelqu'un qui leur enseigne la Parole de Dieu et qui le fait d'une manière qui leur permet de réagir et de changer leur vie. Il n'existe aucun substitut à cela.

Il doit se trouver au cœur de l'Église le pouls d'une chaire solide qui enseigne et prêche la Parole de Dieu. C'est notre point de ralliement. Regardons les choses en face: vous arrivez le matin, sortez de votre voiture et vous vous séparez, chacun prenant une direction différente. Mais le dénominateur commun que nous avons se trouve ici, n'est-ce pas ? Et c'est vraiment le pouls qui porte l'Église. Si nous ne l'avons pas, et il y a eu une séries d'articles il y a quelques années qui suggéraient que nous ne devrions pas l’avoir, alors nous n'aurions pas cette croissance collective et commune. Je n'oublierai jamais la lecture que j'ai faite de ces articles, toute une série d’articles.

Et la suggestion était que nous n'ayons plus d'Églises comme celles d’aujourd'hui. Nous nous débarrassons des bâtiments pour ne plus être obligés de nous en occuper. Et chaque famille allait constituer une unité et le père allait servir en tant que sacrificateur. C'est l'idéal. Le seul problème est qu'il faut encore y parvenir étant donné que beaucoup de pères ne le font pas. Et si quelqu'un n'enseigne pas l'épouse et les enfants, ils ne seront pas enseignés. D'accord ? Mais, chaque famille doit avoir un père. Et ensuite, vous prenez cinq familles et vous constituez un groupe de cinq familles et qu'un des pères enseignera. Et vous aurez tous ces petits groupes partout. Vous n'aurez plus du tout besoin de venir ici, sauf peut-être une fois par mois où vous pourriez louer une salle quelque part en ville et comparer vos notes.

Au départ, j'ai pensé que ce serait bien. Et j'ai eu une réaction positive à l'idée de se décentraliser. J'ai eu, par contre, une mauvaise réaction à l'absence de la prédication. Alors, vous dites, cela peut se comprendre. Eh bien, je l'ai eue, c'est vrai. Cependant, je ne me contente pas de défendre ce que je fais juste pour le faire, je défends ce que je fais parce qu'il est juste de le faire. Je n'ai pas entendu d'amen. Nous ne sommes pas venus ici uniquement pour Lui donner l'offrande.

Si vous parcourez le livre des Actes, si vous regardez la vie du Christ, vous verrez que la prédication prédomine. On ne peut pas l'écarter. Vous ne pouvez pas supprimer ce que Dieu utilise. La prédication de la croix constitue toujours une folie pour ceux qui périssent mais pour ceux qui croient, c'est une source de salut. Et c'est toujours la proclamation, le kērugma, l'instruction consacrée qui change les vies humaines.

Et c'est important, mais la prédication peut être tellement de choses. Permettez-moi juste d'aller un peu plus loin avec ceci. Je crois qu'il doit y avoir et qu’il existe, au sein des Églises qui font réellement quelque chose, une grande force motrice, une motivation liée au pupitre qui instruit et enseigne également. On entend tellement de choses sur la manière de prêcher, mais bien sûr, j'en entends davantage que vous parce que j'évolue un peu dans ces cercles. Mais l'une des choses qu'on entend aujourd'hui c'est que le prédicateur doit amener tout le monde à se sentir bien. Je veux dire qu'après tout, le gars a une vie malheureuse n'est-ce pas? Il travaille dur et le patron est cruel, sa femme le dispute quand il rentre à la maison, ses enfants sont délinquants, il ne parvient pas à payer son crédit sur la voiture et tout ce genre de choses et il vient à l'Église, alors faites du bien au pauvre gars! Évitez de le briser complètement. Il a déjà eu sa dose pendant la semaine! Et on vient donc à l'Église, et c'est l'idée de la pensée positive, vous êtes tous merveilleux et tout est rose. J'ai allumé la télévision la nuit dernière parce que j'aime parfois regarder d'autres émissions chrétiennes, et je l'ai donc allumée et voici un homme est apparu. Il souriait et il parlait de la famille en disant “Chaque jour avec Jésus est si merveilleux. Si seulement vous pouviez être aussi heureux que je le suis.” Chaque jour avec Jésus est tellement heureux. Vous savez ce que j'ai répondu ? N'importe quoi !

Maintenant, allez raconter cela à cette femme qui vient juste de rentrer du cimetière où elle a enterré son mari. Dites-lui que la chrétienté est une espèce de gifle bienfaisante. Vous dites à la maman dont le petit enfant a été diagnostiqué d'une leucémie en phase terminale que chaque jour est un jour heureux. Ne me faites pas rire. Chaque jour est épanouissant, chaque jour, il y a une joie qui découle de la présence du Christ mais ce n'est pas du tout une vie qu'on comparaitrait à une gifle bienfaisante. Et si tout ce que nous devons faire c'est de venir ensemble pour se raconter les uns aux autres combien nous sommes merveilleux alors nous mentons tous. Parce que quelqu'un d'autre dit: “Non, ce n'est pas ce qu'il faut faire. Ce que vous devez faire c'est l'aider à résoudre ses problèmes.” Eh bien, nous évoluons dans un monde si psychologiquement dominé que nous pouvons difficilement penser à nous lancer dans l'analyse clinique. Nous ne pouvons rien prendre objectivement sans l'analyser. Donc, ce que nous sommes supposés faire c'est résoudre des problèmes, vous savez, et il y a tellement de ce que j'appelle des “prédications centrées sur les problèmes”, les avez-vous déjà entendues? Le gars énonce le problème et donne dix versets sortis de leur contexte sur la manière de le résoudre. Il trouve quelques histoires qui parlent de quelques-unes des personnes qui l'ont résolu.

Je ne suis pas un glorieux psychanalyste et je ne suis pas une sorte de formidable arrière-grand-père ou un Père Noël qui va vous donner une tape sur la tête et vous dire que tout va bien. Le rôle du prédicateur est non seulement de vous éduquer dans la Parole de Dieu mais également de vous amener à changer d'attitude pour vous conformer à elle, d'accord? Et je vais vous dire quelque chose très honnêtement. J'espère que vous avez le sentiment d'être au plus mal avant de vous sentir bien, d'accord? Il faut qu'il y ait de la guérison avant que la restauration ne puisse prendre effet. Ainsi, lorsque quelqu'un vient me voir après le service et dit: “Oh, c'était merveilleux, j'ai vraiment aimé.” Je me dis que je ne suis pas parvenu à me faire comprendre. Quelqu'un vient à moi et dit: “Vous savez, cela m'a vraiment convaincu. Mince, cela m'a vraiment poussé à sonder mon cœur.” Et je dis: “Eh bien, le message est passé.”

Maintenant, je ne voudrais pas que vous veniez tous vers moi et que vous vous montriez malhonnêtes. D'autres gens disent que l'Église est supposée servir à aider les gens à prendre des décisions sur leur vie sociale et tout. Non, non ! Nous sommes là pour vous enseigner la Parole de Dieu et nous sommes là pour appeler ce qui est péché, péché pour que vous changiez de comportement. Se contenter d'apaiser vos problèmes ne vous fait pas du bien. Vous savez ce qui vous fait du bien? Votre confession, votre repentance et votre changement de vie. D'accord? Ensuite, vous vous sentez bien. C'est alors que la véritable joie s'installe.

Numéro neuf. Et je vais énoncer ceci avec une certaine fermeté. Numéro neuf: une Église qui est dynamique sera disposée à changer et à innover. Une volonté à changer et à innover. Vous tous qui êtes issus d'Églises autres que celle-ci êtes venus dans une structure différente en ce lieu. Ce n'est pas comme d'où vous venez. Certains d'entre vous êtes venus des Églises Baptistes, d'autres, comme dit l'hymne au sujet de notre Seigneur, Jésus le nazaréen est venu des Églises nazaréennes. Certains d'entre vous êtes venus de l'Église presbytérienne, d'autres de l'Église luthérienne, d'autres des Églises catholiques, certains d'entre vous êtes sortis des sectes comme les Mormons et les Témoins de Jéhovah et quoique ce soit d'autre, et de tous types de formats divers et variés. Certains d’entre vous viennent d’horizons fondamentalistes ou la coutume est de prêcher en criant et en tapant le pupitre pour faire entrer toutes sortes de choses ; vous devez rassembler toutes les pièces des puzzles. Ensuite, vous venez ici et tout est différent.

Et pour certaines personnes, c'est un peu différent. Quelqu'un m'a dit l'autre jour qu'ils ont aimé venir à notre Église mais qu'ils ressentaient davantage un esprit d'adoration dans un genre de structure différente. Et je le comprends et chacun est différent. Mais laissez-moi dire ceci: les formes ne sont pas sacrées, d'accord? Il n'y a rien de sacré dans les formes. Alan Hendricks a dit que nous devons faire la distinction entre ce qui est inchangeable et ce qui doit être changé.

Et permettez-moi d'ajouter une autre pensée. Il n'y a pas de foi sans risque. Et l'une des choses qu'une Église agressive devrait faire consiste à toujours améliorer les formes anciennes, d'accord? Vous savez, chaque fois qu'il faut dire que nous allons passer à trois services ou que nous allons passer à trois classes des Actes, ou que nous allons changer tout le concept de l'école du dimanche, nous tenons toujours une réunion et nous disons toujours: Voilà, nous allons recevoir des réactions négatives si nous faisons cela. Pourquoi? Parce que les gens n'aiment pas le changement. Vous savez pourquoi? Parce que le changement, c'est l'insécurité. Vous voulez savoir quelque chose cependant? La foi exige de prendre des risques. N'est-ce pas? Il n'y a pas de foi sans risque. L'Église peut devenir si confortable qu'on se contente de s'installer et puis c'est tout. Mais si c'est toujours en train de changer et qu'on vit toujours au bord du changement, alors on restera à la cime des choses. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous ne vous donnons pas un programme d'adoration le matin vous indiquant tout ce qui va se passer. Il faut qu'il y ait de l'aventure.

Nous avions l'habitude d'aller au camp, les directeurs des camps avaient pour habitude de soumettre un programme aux enfants, de leur dire ce que toutes les réunions et tout comportaient. Vous savez ce qu'ils font? Ils parcourent le programme et déterminent à l'avance ce qu'ils ne vont pas aimer. Ce qui fait que maintenant, ils ne donnent plus de programme. Ils ne savent donc pas et doivent venir découvrir ce qui va se passer. C'est ce que nous faisons ici. Nous voulons que vous en fassiez partie. Nous voulons que vous suiviez le mouvement. Les formes ne sont pas sacrées et sortir des formes anciennes constitue certes un risque mais c'est cela la foi. Je détermine le changement pour le changement. Parce que si vous ne changez pas les gens entrent dans la routine et ne savent plus vraiment ce qui se passe.

L'apôtre Paul s'est adapté, c'était beau. Vous savez, il n'y a pas toujours eu le format que nous avons aujourd'hui. L'apôtre Paul, vous savez ce qu'il a enseigné chaque jour, de un jusqu'à cinq, six, sept jours dans la semaine? Vous dites: “Je ne pourrais pas tenir, j'arrive à peine à aller au bout d'un service.” Vous savez que vous pouvez visiter certains endroits en Afrique où les gens se retrouvent au lever du jour et rentrent chez eux au coucher du soleil? Ils célèbrent tous les jours le Jour du Seigneur et ils prêchent ensemble. J'ai prêché dans des Églises noires dans le Sud où je terminais un sermon et on me disait: “Frère, prêches-en encore un.” Je tournais juste les pages de mon cahier de notes et démarrais sur un autre passage. Je prêchais celui-là, et j'ai eu à prêcher jusqu'à trois ou quatre sermons d'un trait. Et vous savez que mes sermons ne sont pas tout à fait brefs. Et ils disaient tout simplement: “Donnez-nous-en encore, frère.” Mais le revers de la médaille c'est que nous nous asseyons ici et il est 12h, vous savez? Que se passe-t-il? Dieu n'a-t-Il pas fini? Vous savez, il y a des gens qui tomberaient dans les pommes s'il n'y avait pas d'adoration le dimanche matin. Si nous disions: “Écoutez, nous ne pouvons plus tenir les réunions les dimanches matin, il y a un problème de carburant, nous avons des soucis, quoiqu'il se passe, nous allons devoir changer le programme ou alors nous devrons nous rencontrer à d'autres endroits en ville le mardi soir et ça va être notre culte…” Oh, non, ce n’est pas possible ! Je ne sais pas si je peux le supporter. Mais chaque jour est sacré pour le croyant, n'est-ce pas? Chaque jour ! C'est vrai que nous aimons nous retrouver en ce jour et notre société nous permet d'être ensemble.

Une autre chose que je pense que nous faisons c'est que nous adorons au sanctuaire du bâtiment. Nous avons une sorte de pape structurel. C'est le genre de choses où l'Église se trouve ici et nous identifions l'institution. Ce que nous avons fait c'est que nous avons canonisé la forme et nous nous efforçons ensuite de la rendre pertinente. Nous évoluons avec des modèles accidentels et en faisons des institutions. Et ce n'est pas quelque chose de nouveau. Nous nous retirons tous du monde et entrons dans le bâtiment. Nous nous retrouvons dans la bâtisse et c'est sécurisant, sûr et agréable. Et vous savez, je parie que vous y avez pensé et je sais que je l'ai fait, n’avez-vous jamais pensé à ce qui se passerait, ou n’avez-vous jamais pensé au fait que quelqu'un pourrait entrer et nous interrompre? N’y pensez-vous jamais ? J'y ai beaucoup pensé. Que se passerait-il si quelqu'un faisait irruption et se mettait à nous interrompre? “Que fait-il dans notre bâtiment? C'est notre bâtiment.” Cela est déjà arrivé, à plusieurs occasions. Une fois un dimanche de Pâque, une dame descendait l'allée en rampant, essayant de monter ici et quelqu'un l'a emmenée juste avant qu'elle ne parvienne jusqu'ici. Mais une autre fois, après que j'aie terminé de prêcher, il y avait une personne qui aurait dû être là, un homme est arrivé en courant et s'est tenu juste à côté de moi et a dit: “J'ai quelque chose à dire, j'ai quelque chose à dire.” Juste après que j'aie dit amen dans la prière. Et qu'allez-vous faire? Je me suis tout simplement mis de côté et ai dit d’accord. Et on a éteint le microphone mais les 15 premières rangées au moins ont entendu ce qu'il avait à dire.

Mais vous savez, c'est impressionnant comme nous pouvons nous sentir menacés. Je me sens, moi aussi, menacé, vous savez. J'y pense. Je veux dire que nous disposons de notre petite boîte sécurisée au point où nous identifions toute la chrétienté à cette petite boîte dans laquelle nous vivons. Écoutez, les bâtiments constituent un signe qui montre que les gens veulent une identification et c'est bien. Les bâtiments constituent le signe qui montre que les gens recherchent des racines et une forme et ils veulent la routine parce qu'elle ne présente aucune menace. Cependant, les briques ne sont pas sacrées, et le programme d'adoration n'est pas inspiré et il faut qu'il y ait du changement sinon nous allons stagner. S'il y a de la chaleur ici, s'il y a de la joie ici, s'il y a de l'enseignement ici, ce n'est pas grâce à la forme, mais plutôt parce que Dieu est ici, et le Saint-Esprit est à l'œuvre et Il est occupé non seulement le dimanche matin ici, mais partout dans les vies de Son peuple. C'est l'esprit des gens. Dieu n'œuvre pas dans les bâtiments, Il travaille dans les cœurs.

Laissez-moi vous donner trois points de réflexion. Chaque fois que vous préserverez le changement et il s'agit d'un terme étrange, mais j'aime l'employer, nous devons préserver le changement. Et si vous allez préserver le changement, vous devez vous souvenir de trois choses. Premièrement, l'Esprit prévaut sur la structure. L'Esprit prévaut sur la structure. Ce que vous êtes vraiment compte plus que ce que ce bâtiment fait. Ce qui se passe dans votre vie en dehors d'ici est plus important que ce qui se déroule ici. Ceci n'est pas la maison de Dieu mais plutôt vous l’êtes. En fait, dans 2 Corinthiens 6:16, Wuest dit dans sa traduction: “Quant à nous, nous sommes un sanctuaire intérieur du Dieu vivant. Et ce qu'Il fait en nous est plus important que ce qu'Il fait dans ce bâtiment.” Il ne le fait ici que lorsque nous sommes présents. Vous seriez surpris. Lorsque je passe par là dans la semaine et que je regarde à l'intérieur de ce bâtiment, rien ne se passe. Il ne se passe rien du tout. Vous savez pourquoi? Le Seigneur n'est pas là. Pas avant mon arrivée.

Deuxièmement, non seulement l'Esprit a la prééminence sur la structure mais nous devons être ouverts au Saint-Esprit. Si le Saint-Esprit fait des choses et change les choses, c'est que nous sommes prêts à changer.

Troisièmement, la procédure doit suivre les besoins. Pour rester spirituellement vivants, nous devons couler avec les besoins. Si la société change et que la culture change alors l'Église devra agir de manière à exercer son ministère efficacement. Et il faut se débarrasser de l'attitude: “Nous n'avons encore jamais fait cela de cette manière.” Eh bien, dans ce cas, c'est une excellente raison de le faire.

Laissez-moi vous donner une illustration de la manière dont vous pouvez confondre ce qui constitue une forme de ce qui est une vérité. Et certaines personnes ne font pas la différence. Pour certains, l’Église n’est que des formes. Ils sont, de ce fait, incapables de discerner entre une forme et la vérité. Regardez à Matthieu 15, il y a une illustration parfaite. Matthieu 15:1: “Alors des pharisiens et des scribes vinrent de Jérusalem auprès de Jésus, et dirent”. Ils essayaient toujours de discuter ce que Jésus et Ses disciples faisaient, tentant de les piéger. Et ils avaient établi beaucoup de règles. La Bible comporte les lois de Dieu mais les rabbins ont mis des traditions en place. Et elles n'étaient pas contraignantes aux yeux de Dieu ; elles n'étaient pas inspirées par Dieu. Il s'agissait juste de simples vieilles règles égoïstes qui permettaient à ceux qui les respectaient de se glorifier. Et l'une d'entre elle consistait à se laver avant de manger. Ils devaient passer par une procédure cérémoniale, pour en quelque sorte se purifier et se sanctifier avant de manger. Il s'agissait d'un tas de charabia religieux. Les disciples de Jésus ne le faisaient pas, verset 2. Les Pharisiens et les Scribes ont donc dit: “Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens ?” Vous violez la tradition. Vous agissez différemment. Il y a de cela quelques semaines, nous avons eu de la musique à la fin des services et quelqu'un a dit: “Pourquoi avons-nous la musique à la fin du service?” J'ai dit: “Parce que nous l'avons très souvent au début, nous avons pensé qu'on pouvait faire différemment.” “Je la préfère au début”. “Pourquoi?” “Parce que nous l'avons toujours eue au début.”

Autrement dit, c'est la tradition, une tradition que nous transformons en une espèce de décret divin. Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens? Ils ne se lavent pas les mains lorsqu'ils mangent du pain. Cela ne voulait pas dire qu'ils avaient les mains sales, cela signifiait qu'ils n'avaient pas suivi le rituel. Jésus dit: “Oh, pourquoi violez-vous le commandement de Dieu?” Vous voulez savoir pourquoi ces gars n'obéissent pas à vos commandements; pourquoi n'obéissez-vous pas à Dieu? Par exemple, Dieu vous a ordonné d'honorer votre père et votre mère. Et si vous maudissez votre père et votre mère, vous mourrez. Maintenant, cela veut dire que vous devez prendre soin de vos parents. Cependant, au lieu de donner de l'argent à vos parents qui sont dans le besoin, vous dites à votre père ou à votre mère, “Désolé les gars, c'est une offrande.” En d'autres termes, j'aurais voulu vous donner cet argent mais je l'ai déjà consacré à Dieu et je dois donc le Lui donner. Je regrette, j'aimerais vous le donner mais je l'ai déjà consacré à Dieu. C'est ce qu'ils faisaient. Quelle fausse piété ! Ils étaient absolument en contradiction avec la loi de Dieu au sujet de l'honneur à accorder aux parents. En même temps, ils faisaient ces petits dons consacrés qui résultaient d'une tradition qu'ils avaient développée. En obéissant à leur stupide tradition, ils violaient la loi de Dieu qui exigeait qu'ils subvinrent aux besoins de leurs parents. Oui, en effet, il est fort possible que mes disciples violent votre tradition mais vous violez les lois de Dieu.

“Hypocrites”, dit le verset 7. Observez à présent le verset 9. “C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements”, de quoi? “D’hommes.” Vous voyez, ils ne connaissaient pas la différence entre ce qui constitue une tradition et ce qui est un commandement divin. Et je pense que cela fait longtemps que l'Église a brouillé les eaux dans cette zone. Comme je dis, je ne pense pas que la plupart des gens sachent faire la différence entre ce que Dieu a institué et ce que l'Église a mis en place. Si vous allez chambarder les traditions, ils pensent que vous chambardez la vérité divine.

Très bien, numéro dix. Une autre chose qui caractérise une Église dynamique et efficace c'est un effort constant à étirer la foi des gens. Les Églises formidables, les Églises dynamiques mettent en pratique les préceptes de la foi. Ils vivent d'une manière qui les oblige à croire en Dieu. Et il n'y a pas de foi sans risque. Pensez-y. Juste un exemple, Moïse. Moïse a déclaré aux enfants d'Israël: “Nous quittons l'Égypte. Venez tous, regroupons-nous.” Ils sortent tous de là. Ils parviennent à la Mer Rouge. “Moïse, que faisons-nous à présent? L'armée du Pharaon est à nos trousses et la Mer Rouge est devant.” “Regardez.” Avec un bâton, la Mer Rouge s'est divisée. D'accord? “Moïse, comment être certains que nous ne serons pas pris en sandwich au milieu de la traversée?” Faites confiance à Dieu. Faites confiance à Dieu. D'accord? Ouf, c'était une épreuve effrayante: traverser cela. Ils arrivent de l'autre côté, les armées du Pharaon sont noyées. “Eh bien, Moïse, à présent que nous sommes sur l'autre bord, nous ne pouvons pas revenir en arrière, nous n'avons nulle part où aller, qu'allons-nous faire?” “Allons-nous errer dans ce désert!” “Dis donc, Moïse comment allons-nous nous nourrir?” “Eh bien, Dieu fera tomber des trucs du ciel.” “Oh.” Allons, partons d’ici.

“Maintenant que nous avons traversé le Jourdain et que nous sommes à la lisière de ce lieu qu'est Jéricho, comment allons-nous le conquérir?” “Nous allons sonner les cornes et tous les murs vont s'écrouler.” “Oh, c'est formidable.” Il n'y a rien de tel que de mener la vie que Dieu vous a demandée de vivre sans risque, le comprenez-vous? La foi porte essentiellement sur le risque. Eh bien, vous savez ce qui arrive avec les chrétiens? Ils n’aiment pas ce qui est risqué. Il n'y a rien de tel qu'une foi sans risque. Dans Éphésiens 3, il est dit que Dieu est capable de faire infiniment, abondamment au-delà de ce que nous pouvons demander ou penser selon la puissance qui agit en nous si seulement nous pouvions croire en Lui pour cela. Dans Hébreux, chapitre 11, vous avez tous ces héros de la foi, vous vous rappelez? Ils ont cru en Dieu et l’homme, Daniel a cru en Dieu et où est-il allé? Directement dans la fosse aux lions. Et ainsi de suite et encore et encore, ce 11ème chapitre d'Hébreux. Abraham a cru en Dieu lorsqu'il n'y avait aucun moyen pour Sarah d'avoir un bébé. Cependant, il a cru en Dieu. La foi, la foi qui s'étire, vous savez, la chrétienté ce n'est pas “Un tiens vaut mieux que deux tu auras”. La chrétienté n'est pas: “Eh bien, je l'ai et je m'accroche. Je ne peux pas faire mieux.”

C'est ce qui se passe dans tant d'Églises où il y a des personnes passionnées et désireuses de sortir pour Dieu pendant qu'un groupe d'hommes tiennent les cordons de la bourse. Et ils créent un goulot d'étranglement à un niveau inférieur. Vous avez toutes sortes de plans formidables: “Non, je regrette mais nous n'avons pas d'argent pour faire ça.” “Eh bien, attendez un instant, est-ce bien ce que Dieu veut qui soit fait?” “Eh bien, oui bien sûr c'est juste que nous n'avons pas d'argent.” Dieu n'a jamais eu du mal à trouver de l'argent pour ce qu'Il voulait qui soit fait. Et c'est passionnant de voir comment cela peut marcher.

Numéro 11: une Église qui est dynamique et efficace aura un esprit de sacrifice. Cela vient tout de suite après dix. Vous savez, en revenant à dix pendant une seconde, quand je pense à la construction de ce nouveau bâtiment, je pense au fait que nous disions: “Nous allons construire ce bâtiment, nous allons croire en Dieu pour cela, nous allons susciter des fonds.” Nous avons vraiment déjà fait des pas de foi, n'est-ce pas? Je veux dire que tout cela donne un point d'appui et à ce jour, nous avons au moins $450,000.00 sur cet argent. Cela fait juste un demi-million de dollars. Nous avons estimé qu'il nous fallait $700,000.00 pour le construire, pour qu'il soit opérationnel. Nous voici avec tout cet argent : nous ne savons même pas si nous pouvons construire un bâtiment. N'est-ce pas passionnant? Nous nous contentons de croire en Dieu. Laissez-moi vous poser une question. Quelle est cette chose de votre vie pour laquelle vous croyez en Dieu, que personne d'autre ne peut faire pour vous si bien que lorsqu'Il l'aura faite, vous saurez que c'est Lui qui l'a faite? Quelle est cette chose? Pour quoi croyez-vous en Dieu dans cette Église que Dieu seul peut faire, afin qu'Il reçoive la gloire quand Il l'aura fait? C’est passionnant, c'est la foi. C'est de cette manière que nous devons vivre.

Très bien, passons au prochain. Un esprit de sacrifice, numéro 11 ! Une Église vraiment efficace n'a pas besoin de supplier pour que les gens s'impliquent ou qu'ils donnent. Ils le font. Une Église dynamique est dotée d'une mentalité sacrificielle. Elle ne devrait pas avoir besoin de recourir aux gadgets et aux artifices et aux incitations et aux moyens artificiels pour les stimuler à faire ce qu'ils sont supposés faire. Il y a un esprit de sacrifice dans le don. Comme les Macédoniens, leur cœur était juste et ils se sont contentés de déverser leur amour. Comme les Philippiens, Paul dit: “Je n'ai pas besoin de tout ça, pourquoi m'en donnez-vous autant?” Il n'a pas eu besoin de leur demander quoique ce soit. “Votre amour a fait plus qu'abonder à mon égard”, dit-il. C'est comme cela que les choses se sont passées dans cette Église. Jamais nous ne sommes restés sans avoir suffisamment; c'est toujours que nous avons plus qu'il n'en faut. Et avons-nous jamais besoin de demander? Nous arrive-t-il de supplier? Avons-nous eu besoin de forcer? Nous arrive-t-il de vous solliciter ? Envoyons-nous des professionnels frapper à votre porte et vous dire comment donner? Nous ne faisons pas cela, parce que nous croyons qu'au sein d'une Église qui est véritablement dynamique pour Dieu, il y aura un esprit de sacrifice et il se manifestera au moment de donner les talents et l'argent.

Numéro 12, une Église dynamique aura pour principal objectif d'adorer Dieu. Elle aura un objectif principal qui est d'adorer Dieu. Maintenant ceci, je pense, constitue l'ultime chose qui rend vraiment une Église formidable. Toutefois, plusieurs des Églises qui sont grandes et prospères ne connaissent pas encore la plénitude de ce point. Il n'est peut-être pas aussi courant que les autres, mais il est important. Qu'est-ce que je veux dire par là? Vous savez, il y a beaucoup de choses sur lesquelles une Église peut se retrouver coincée. Ce sont toutes de bonnes choses. Une Église peut par exemple rester bloquée sur ses programmes, au point où tout se met à converger vers le programme. “Nous devons faire passer le programme. Nous devons travailler le programme.”

Vous savez donc ce qui arrive? Tout est acceptable arrive à tenir le programme. Eh bien, vous savez ce qui se passe? On n’a aucune véritable base d'intégrité dans ce genre de situation, si bien qu'on pourrait faire des compromis pour arriver à ses fins. Tout ce qu'ils font tourne autour de leur théologie: “Nous sommes ceux qui croient ceci, les autres croient cela. Et ainsi, nous glorifions notre théologie, notre position.” C'est généralement dans leur titre. Ils sont la toute première Église au libre-arbitre souverain d'avant-millénaire, d'avant la tribulation, antilibérale, pro-conservatrice, sans compromis de la rue de l'Espoir. Il s'agit d'une exagération de la théologie. Eh bien, je suis d'accord avec la théologie pourtant, l'Église a un objectif beaucoup plus grand que sa théologie.

Et puis, vous savez, il y a certaines Églises qui se contentent de glorifier leur caractère unique. Elles deviennent leur propre personnage. Il y a d'autres Églises, en poussant un peu, il y a des Églises qui restent bloquées sur la personne du Christ. Elles sont exactement comme un disque, elles sont coincées. Croyez-moi, je ne suis évidemment pas contre la personne du Christ. Cependant, il y a des Églises qui ne vont jamais au-delà: tout ce dont elles parlent c'est Jésus. Vous avez besoin d'être sauvés et de connaître Jésus et ensuite vous devez parler de Jésus aux gens. C'est toujours Christ, Christ, Christ, Christ. Et il y a d'autres Églises pour lesquelles il est toujours question du Saint-Esprit, n'est-ce pas? Le Saint-Esprit ceci, le Saint-Esprit cela, le Saint-Esprit ceci, le Saint-Esprit cela et le Saint-Esprit est monté, le Saint-Esprit est descendu et nous avons fait ceci, et ils sont tous, vous savez, il s'agit de tout le truc charismatique. Cependant, ce qui fait la force d'une Église c'est de se concentrer non sur un membre de la Trinité ou deux mais sur la totalité de la Trinité. Il s'agit d'être une Église qui adore Dieu dans Sa plénitude.

Et écoutez, lorsque vous portez toute votre attention sur Dieu et que vous faites tout pour honorer Dieu alors vous disposez d'une base pour une intégrité sans compromis. Car, peu importe ce qui fait marcher votre programme, peu importe ce qui rend votre Église unique, peu importe ce qu'est votre soi-disant théologie, ce qui compte c'est: qu'est-ce que Dieu veut? Et sur cette base, vous définissez votre intégrité. C'est ce qui rend véritablement une Église formidable. J'espère que ces choses constitueront un fondement non seulement pour cette Église mais pour plusieurs autres Églises. Afin que Dieu soit honoré. Prions.

Merci Père, pour notre communion en Christ, pour la bénédiction de cette heure, pour la joie que nous avons partagée. Nous Te donnons la louange de ce que Tu bâtis Ton Église et puissions-nous faire partie de ceux qui Te voient la construire à Ta manière. Au nom de Jésus, amen.

 

FIN

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