Grace to You Resources
Grace to You - Resource

Nous avons passé de bons moments à étudier ensemble le sujet de la croissance spirituelle, et franchement, rien n’est plus important dans la vie d’un croyant que d’être engagé dans le processus de la maturité spirituelle. Il serait tragique qu’un chrétien reste au stade de l’enfance pendant toutes les années de sa vie sur la terre. Et pourtant, il est triste de dire que c’est exactement ce qui arrive dans de très nombreux cas. Les églises sont remplies de personnes qui ne grandissent jamais vraiment spirituellement. Il semble que les années passent, et ils vivent toujours les mêmes combats, de la même façon et finissent pas les perdre de la même façon qu’ils les ont perdus dans le passé. Ils ne semblent pas prendre de force. Ils ne semblent pas accroître leurs ressources. Ils ne semblent pas monter les échelons de la progression spirituelle qui leur donnerait un sentiment plus fort de victoire, de plus grande utilité à Dieu.

C’est la tragédie d’une sorte de processus de croissance retardé. Nous voulons traiter de cela en partageant les principes des Ecritures qui montrent le chemin de la maturité spirituelle.

Nous supposons que Dieu veut que nous grandissions. Nous n’avons pas besoin de le supposer, nous pouvons le savoir spécifiquement, car 2 Pierre 3 :18 dit : « Croissez dans la grâce. » Et 1 Pierre 2 :2 dit que nous devons désirer, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui nous croissions. La croissance est donc un commandement. On nous dit de grandir. Paul dit : « Ne soyez pas comme des enfants qui sont ballottés par tous les vents de doctrine. » Nous devons arriver à la maturité. Nous devons grandir. Nous devons progresser dans notre vie chrétienne.

Hier c’était une chose, aujourd’hui devrait être différent, et demain, encore autre chose. En fait, j’ai souvent ressenti qu’une journée pendant laquelle je ne grandis pas, ne serait-ce qu’un petit peu dans ma progression pour devenir un peu plus comme Christ, est une totale perte de temps. Chaque jour, il devrait y avoir des indications de progrès dans ma vie spirituelle.

Nous avons parlé de certaines façons de grandir spirituellement. Mais nous avons dit qu’il existe au-dessus de tout cela une clé passe-partout qui ouvre toutes les portes de la croissance spirituelle, c’est la suivante. Nous grandissons lorsque nous glorifions Dieu. Nous savons ce que signifie glorifier Dieu, car nous l’avons étudié dans nos quatre dernières sessions. Généralement, nous comprenons que cela signifie vivre pour l’honorer, vivre pour le louer, comme Paul dit à Tite « afin de faire honorer en tout la doctrine de Dieu notre Sauveur. » Comme Jésus l’a dit, pour vivre de façon à littéralement honorer le Seigneur. Nous brillons en tant que lumière du monde, et le Père est ainsi glorifié. Vivre pour la gloire de Dieu signifie alors avoir une vie qui manifeste la nature de Dieu, qui présente Dieu et qui révèle Christ dans notre vie.

C’est vraiment l’état qui permet que nous grandissions spirituellement. Si nous ne vivons pas pour la gloire de Dieu, la seule alternative est de vivre pour notre propre gloire, ou pour la gloire de Satan. Et dans ces deux dernières conditions, nous ne grandissons pas. C’est seulement lorsque nous vivons pour la gloire de Dieu que nous grandissons. Notre verset clé dans 2 Corinthiens 3 :18 dit : « Nous tous dont le visage découvert, » autrement dit, nous avons une vision claire des choses, « reflète la gloire du Seigneur, » maintenant remarquez ceci, « nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur. » Autrement dit, nous commençons à monter d’un niveau de gloire à la fois, afin de ressembler de plus en plus à Jésus-Christ, pendant que nous contemplons sa gloire.

Le centre d’intérêt de la vie chrétienne est alors de vraiment connaître Dieu et de le glorifier. C’est l’expression de Paul lorsqu’il dit « Ainsi je connaîtrai Christ » (Philippiens 3 :10). Le croyant, s’il veut grandir, doit alors se concentrer sur la gloire de Dieu. Il se perd dans la gloire de Dieu et il commence à grandir.

Pour parler de façon très pratique, nous avons appris que cela signifie plusieurs choses. Tout d’abord, nous glorifions Dieu en confessant Jésus comme Seigneur. Dans Philippiens chapitre 2, il est dit que nous devons « confesser que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » Laissez-moi résumer cela de façon très simple. Si nous devons grandir, nous grandirons en glorifiant Dieu. Nous passerons d’un niveau de gloire au suivant. Nous progresserons de notre petite enfance à devenir de jeunes hommes, à devenir des pères spirituels, seulement en glorifiant Dieu, seulement en vivant dans sa gloire, en l’honorant par notre vie.

Cela signifie que premièrement, nous devons confesser que Jésus est Seigneur. Nous ne pouvons vivre pour la gloire de Dieu sans être nés de nouveau, sans être croyants, sans avoir donné notre vie à Christ. C’est ce que Paul dit. Si je peux simplement vous rappeler autre chose dont nous avons discuté, c’est que la raison pour laquelle nous devenons chrétiens n’est pas principalement pour nous empêcher d’aller en enfer, ni principalement pour que nous connaissions la bénédiction, mais le but de devenir chrétien est principalement que nous vivions pour la gloire de Dieu, car c’est la raison pour laquelle Il nous a faits.

J’ai toujours été intéressé de constater que presque tout ce que Dieu a créé lui rend gloire. « Les cieux déclarent la gloire de Dieu. » « Les animaux des champs lui rendent gloire, » dit Esaïe. Les anges disent : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux. » Mais il est étonnant que les hommes résistent à rendre gloire à Dieu. En fait, dans Romains 1, il est dit : « Car ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu. » (Romains 1 :21). C’est la terrible loi du péché humain qui fait que l’homme ne rend pas gloire à Dieu. Ainsi, l’homme ne progresse jamais spirituellement.

Lorsque nous invitons Jésus dans notre vie, lorsque nous confessons qu’il est Seigneur, lorsque nous reconnaissons qu’il est Seigneur et Maître, alors la naissance commence, le processus de la croissance spirituelle. Comment grandissons-nous spirituellement une fois que nous sommes sauvés ? Il y a un second moyen. Nous grandissons spirituellement lorsque nous orientons notre vie pour lui rendre gloire. Autrement dit, nous sommes sauvés et nous reconnaissons Dieu, et nous orientons notre vie, c’est-à-dire tout ce que nous faisons, pour glorifier Dieu.

Le verset que nous avons utilisé est 1 Corinthiens 10 :31 et il dit : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. » Manger et boire sont les actes les plus mondains possibles. Les petites choses simples de la vie comme manger et boire doivent être faites à la gloire de Dieu. Écoutez, en vivant de cette façon, en faisant tout pour la gloire de Dieu, vous sentirez dans votre propre vie la puissance de l’Esprit de Dieu vous faire avancer sur le chemin de la maturité.

Nous avons aussi partagé autre chose. Il y a un troisième élément dans le fait de glorifier Dieu qui nous fait grandir, et c’est la confession de nos péchés. Dans Josué 7 :19, il est dit : « Honore Dieu en m’avouant ce que tu as fait. » (SEM) Nous glorifions Dieu en confessant nos péchés. Nous voyons aussi que nous glorifions Dieu en lui faisant confiance. Il est dit dans Romains 4 :20 d’Abraham : « Il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu. » En confessant que Jésus est Seigneur, lorsque nous orientons notre vie pour sa gloire, lorsque nous confessons notre péché, lorsque nous faisons confiance à Dieu, nous lui rendons gloire ; et en réponse, il nous tire en avant comme une force magnétique afin que nous ressemblions davantage à Christ.

Nous avons vu lors de notre étude précédente, un cinquième moyen de glorifier Dieu. Il s’agit de le glorifier en portant du fruit. Dans Jean 15 :8 il est dit : « Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié. » Nous avons aussi vu que nous glorifions Dieu en le louant. Le Psaume 50 :23 dit : « Celui qui offre pour sacrifice des actions de grâces me glorifie. » Nous avons donc vu au moins six moyens de glorifier Dieu de façon pratique et dans chacun de ces domaines, lorsque nous nous y engageons, nous grandissons en maturité.

Il n’y a pas de grand secret. Il n’y a pas de zapping divin. Il n’y a pas de négociation à l’amiable. Il n’y a pas de déclic qui fait que nous arrivons d’un seul coup. Il y a ce rythme constant de croissance régulière qui se déroule dans notre vie au fur et à mesure que nous rendons gloire à Dieu. Et au fait, c’est synonyme de marcher dans l’Esprit, vivre dans l’Esprit, obéir à la Parole de Dieu, laisser la Parole de Christ demeurer richement en nous. Tout cela est synonyme. Lorsque nous nous abandonnons à Dieu, soumis à l’Esprit, soumis à la Parole, nous rendons gloire à Dieu. Cela signifie que dans notre confession de péché, dans notre confiance en lui, par les fruits que nous portons, dans tous ces domaines, nous nous soumettons à sa gloire.

Je veux maintenant ajouter un point pour notre étude de ce soir. Voici une septième façon de glorifier Dieu. Nous glorifions Dieu en l’aimant assez pour lui obéir. Nous glorifions Dieu en l’aimant assez pour lui obéir. Je veux que vous lisiez avec moi Jean chapitre 21, Jean chapitre 21. C’est un point très important, et nous l’avons évoqué brièvement dans un point précédent. Mais je veux l’accentuer, car je pense que l’obéissance est très importante.

En fait, si je pouvais exprimer simplement la vie chrétienne en un mot, j’utiliserais le mot « obéissance », et par ce mot, je ne veux pas seulement parler d’une obéissance extérieure à soi, mais je veux parler de l’esprit d’obéissance, le centre de l’obéissance. Contrairement à la petite fille qui se tenait debout, vous vous souvenez de l’histoire, et son père qui a dit : « Assieds-toi. » Et elle est restée debout. Il a dit « Assieds-toi, j’ai dit ! » Et elle est restée debout comme pour le défier. Il a dit : « assieds-toi ou je vais te donner une fessée. » Et elle s’est assise, et elle a regardé son père en disant : « Je me suis assise, mais dans mon cœur, je suis debout. »

Ce n’est pas le genre d’obéissance dont nous parlons. Ce n’est pas le genre d’obéissance que vous faites, mais en fait vous n’obéissez pas dans votre cœur. Ce n’est pas un genre de légalisme écrasant, mais un esprit d’obéissance. Il devrait y avoir dans la vie d’un croyant, la volonté d’obéir.

Lorsque nous lisons le chapitre 21 de l’Evangile de Jean, nous arrivons à l’incident dans lequel Jésus confronte Pierre et veut vraiment affirmer Pierre dans le ministère. Dans le verset 15 et les suivants, Il confronte Pierre avec l’élément très important de l’amour. Glorifier Dieu signifie que vous l’aimez assez pour lui obéir. Non pas seulement pour lui donner un peu d’attention. Retournez au verset 15 et voyons ce qui se passe.

Il est dit : « Après qu’ils eurent mangé, » ils s’étaient retrouvés sur la plage et ils prenaient le petit déjeuner ensemble. Puis Jésus confronte Simon Pierre, et il dit : « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu plus que ne m’aiment ceux-ci ? » Il utilise le mot grec qui est le mot le plus fort qui signifie aimer, l’amour le plus grand, agapao, agape. Il dit : « Est-ce que tu m’aimes vraiment, Pierre ? Est-ce que ton amour pour moi est total ? Est-ce que je suis la quintessence de ton affection, plus que ceux-ci ? »

Certaines personnes pensent que « ceux-ci » fait référence aux filets, aux bateaux et à la pêche, que Pierre aimait beaucoup. D’autres pensent que « ceux-ci » renvoient aux autres disciples. M’aimes-tu plus que ceux-ci m’aiment ? Comme tu m’as dit un jour que si tout le monde te délaissait, tu ne me délaisseras jamais, car tu m’aimes tant. Mais quelle que soit la référence du pronom « ceux-ci », il demandait à Pierre s’il l’aimait. « Est-ce que tu m’aimes ? »

« Pierre lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. » Il n’a pas utilisé agapao, il a utilisé phileo, qui signifie « je t’aime beaucoup. » Jésus dit « Est-ce que tu m’aimes vraiment ? » et Pierre ne veut pas dire « Seigneur, je t’aime vraiment. » Savez-vous pourquoi ? Jésus lui aurait dit : « Vraiment ? As-tu oublié ce que j’ai dit ? Si tu m’aimes, tu dois garder… mes commandements. » Pierre ne pouvait pas affirmer ce genre d’amour parce qu’il ne montrait pas de preuve de cet amour.

C’est comme cet homme qui écrit à sa petite amie en disant : « Je traverserais le sable brûlant pour être à tes côtés. Je traverserais la Manche à la nage pour me rapprocher de toi. Et s’il ne pleut pas ce soir, je viendrai. » Pierre n’avait pas vraiment le courage de dire « je t’aime, » avec un grand A, parce qu’il était pris dans un acte de désobéissance. Alors il dit : « Je t’aime bien. » Il fuyait un peu, pensant que le Seigneur accepterait au moins cela.

« Jésus lui dit : Pais mes agneaux. » Il voulait que Pierre nourrisse ses brebis. Il voulait qu’il soit pasteur. Il voulait qu’il puisse prêcher la Parole, afin d’aider à l’édification du royaume, et il a accepté Pierre à ce niveau. « Il lui dit une seconde fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu (avec un grand A) ? Pierre lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime (beaucoup). Jésus lui dit : Pais mes brebis. Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, » et il utilise le mot de Pierre, il dit : « m’aimes-tu beaucoup ? » Il n’était pas triste parce qu’il avait dû lui demander trois fois. Il était triste parce que la troisième fois, Jésus remettait même en question l’amour que Pierre pensait faire accepter à Jésus. « Et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime (beaucoup). »

Voici ce que cela signifie. Jésus ne peut pas utiliser une personne qui ne l’aime pas. Vivre pour sa gloire signifie l’aimer, et peut-être que vous ne l’aimez pas autant que vous le pourriez. Peut-être que ce n’est pas de l’agapao. Peut-être ne s’agit-il pas d’un amour suprême. Mais si c’est un amour phileo solide, Christ vous utilisera. Il vous prendra tel que vous êtes et il vous édifiera. Il voulait que Pierre le serve, mais il savait qu’il y avait un prérequis, et c’était que Pierre devait l’aimer. Non, il devait l’aimer suffisamment pour lui obéir.

Ceci dit, il lui dit dans le verset 18 : « En vérité, en vérité, je te le dis, » Nous avons lu ce verset dans une de nos études précédentes, mais considérons-le sous un autre angle. « Quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas. Il dit cela pour indiquer par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. »

D’accord Pierre, lui dit-il, « Tu m’aimes vraiment, alors j’ai quelque chose à te dire. Tu vas mourir pour moi. Oui, Pierre, si tu continues à me servir, si tu vas nourrir mes brebis, nourrir mes agneaux, cela va te coûter la vie. » Puis Il lui dit tout simplement à la fin du verset 19 : « Suis-moi. »

C’est maintenant le test amer. Ce serait une chose de suivre le Seigneur s’il disait : « Ecoute, suis-moi et tu réussiras. Suis-moi et ce sera le bon filon pour toi. La santé, la richesse et le bonheur : c’est ce que les sectes promettent. C’est ce que le christianisme moderne promet à beaucoup de gens, vous savez ? Etre riche et célèbre, réussir, tout ira pour le mieux. Mais il n’a pas dit cela à Pierre. Il a dit : « Pierre, m’aimes-tu ? Suis-moi. Cela va te coûter la vie. » La suite est que Pierre a dit, « d’accord. »

Parce qu’entre les versets 19 et 20, Jésus s’est levé et a commencé à marcher, Pierre a bondi sur ses pieds et l’a suivi. Ils ont commencé à marcher et Pierre allait le suivre, même si cela allait lui coûter la vie. Mais un peu plus loin, dans le verset 20, « Pierre, s’étant retourné, » il n’a pas pu y résister, alors il s’est retourné pour jeter un coup d’œil derrière lui. « Il vit venir après eux le disciple que Jésus aimait. » Qui était-ce ? C’était Jean : « Celui qui, pendant le souper, s’était penché sur la poitrine de Jésus. »

Pierre se retourne et voit Jean. Personne n’a jamais eu à dire à Jean de suivre. Il a toujours suivi. Pierre le voit et dit à Jésus : « Et à celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? » Moi, je vais mourir, et lui ? « Jésus lui dit : si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? » S’il vit jusqu’à mon retour, cela ne te regarde pas. Quelle affirmation.

Vous savez, il y avait une rumeur qui s’est répandue partout. Avez-vous entendu que Jean va vivre jusqu’à la seconde venue de Christ ? Jean a dû écrire les trois derniers versets de ce chapitre pour rectifier cette rumeur. Jésus dit que s’il voulait qu’il vive jusqu’à la seconde venue de Christ cela ne le regardait pas. Puis il dit à la fin du verset 22 : « Toi, suis-moi. »

C’est ainsi que se termine l’Evangile de Jean. Si vous tournez la page, vous vous retrouvez dans le livre des Actes. La première chose que vous voyez est que Pierre se tient à Jérusalem, prêche un fantastique sermon, 3000 personnes sont sauvées. Puis il marche vers le temple et guérit un boiteux. L’homme saute sur ses pieds et part danser autour du temple en louant Dieu. Ensuite, il confronte le Sanhédrin et leur dit exactement ce qu’il pense d’eux. « Il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Et il leur dit « si vous nous demandez de nous taire, nous ne le ferons pas. A qui devons-nous obéir, aux hommes ou à Dieu ? »

Clairement, jusqu’au chapitre 13 des Actes, il illumine de sa présence l’Église primitive. Il va jusqu’à écrire deux glorieuses épîtres dans lesquelles il exprime la grande joie de son cœur d’avoir été appelé à servir le Seigneur. Dans 2 Pierre chapitre 1 il dit : « Et je regarde comme un devoir, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous tenir en éveil par des avertissements, car je sais que je la quitterai subitement, ainsi que notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître. » (v. 13-14) Je vais mourir un de ces jours.

Si je devais vivre en sachant que je vais mourir en martyr, je serais tout le temps en train de regarder dans tous les coins. Je vous le dis, si je savais que je vais être crucifié un jour, j’éviterais les endroits où on stocke le bois. Je serais paranoïaque à ce sujet. Mais Pierre dit : « Il faut que j’accomplisse mon ministère. » Il a une juste perspective des choses. Car mon temps est compté, car je vais mourir. « Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. » Je vous dis cela et je vous écris, car je veux servir Christ jusqu’à ma mort. Et par cette mort, Jésus dit qu’il glorifiera Dieu.

Pierre aime assez Jésus pour mourir pour lui, et cela glorifie Dieu. C’est un principe de maturité spirituelle. Nous glorifions Dieu lorsque nous l’aimons assez pour lui obéir, même si c’est difficile. Dieu est glorifié par notre volonté de nous sacrifier pour lui. C’est une vérité puissante. Je sens que cela participe vraiment à la croissance spirituelle. Nous grandissons en obéissant volontairement à sa volonté, peu importe ce que cela nous coûte. Si notre volonté interfère avec la sienne et si nous ne voulons pas avancer par ici ou par là si cela ne correspond pas à nos conditions, nous retardons notre croissance spirituelle.

Pour parler simplement, la croissance spirituelle résulte de notre abandon à la volonté de Dieu. Lorsqu’une caractéristique de notre vie est l’obéissance, c’est presque comme si (si on peut voir cela comme une analogie physique) c’est comme si chaque fois que nous obéissons à Dieu, nous grandissions d’un centimètre. Chaque fois que nous désobéissons, notre croissance est retardée. Nous glorifions Dieu en l’aimant suffisamment pour lui obéir. Lorsque nous vivons dans l’obéissance, notre vie chrétienne est dans un processus de maturité perpétuel.

Un huitième point qui est vraiment vital : Nous glorifions Dieu par la prière, ce qui signifie alors, que la prière est un élément vital de la croissance spirituelle. Lisez avec moi Jean chapitre 14, Jean chapitre 14. Nous pourrions beaucoup parler de la prière. On en parle partout dans la Bible. Mais nous voulons continuer à avancer pour couvrir tous les points nécessaires. Mais si nous nous concentrons sur ce passage en particulier à propos de ce point, nous glorifions Dieu par nos prières.

Lisez maintenant dans Jean 14 :13-14 : « Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai. » Ecoutez, nous allons nous arrêter ici un moment. « Tout ce que vous demanderez en mon nom, Je le ferai. » C’est une grande promesse, n’est-ce pas ? En fait, elle est répétée dans le verset 14 au cas où nous n’aurions pas compris. « Si vous demandez quelque chose en mon nom, Je le ferai. »

Savez-vous pourquoi Dieu répond aux prières ? Les gens disent que Dieu répond aux prières pour nous donner ce que nous voulons. Dieu répond aux prières parce qu’il le doit. Il a fait une promesse. Ces affirmations sont vraies en un sens, mais la véritable raison pour laquelle Dieu répond aux prières est donnée dans le verset 13. C’est une proposition hina, de but, en grec. Dieu répond à notre prière au nom de Christ « afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » La raison pour laquelle Dieu répond à la prière n’a rien à voir avec vous. C’est en son nom, vous voyez ? C’est pour son bénéfice, et il se révèle.

Je ne crois pas que nous comprenons vraiment cela. Certains d’entre nous ont du mal à prier, car nous ne sommes pas sûrs que Dieu va répondre. Nous passons à côté de ce qui est important. Dieu répondra, car il veut se révéler. Quand je prie, je glorifie Dieu. Pourquoi ? Parce que je donne à Dieu l’occasion d’agir, et lorsque je lui donne cette occasion d’agir, il se manifeste et il reçoit la gloire. La prière est un élément vital de la croissance spirituelle. Il n’y a pas de croissance sans interaction avec Dieu et sans voir sa puissance se révéler. Votre foi grandira lorsque vous faites cela, et la foi est un élément clé de la croissance spirituelle, un point très important.

Laissez-moi revenir au verset 13 un instant, et regardons ce qu’il dit. Les disciples étaient bien sûr désemparés à cause du départ de Jésus. Il leur avait dit qu’il allait partir, très bientôt, qu’ils ne le verraient plus, qu’il enverrait le consolateur, ainsi de suite. Ils savaient très bien que Jésus allait partir. En fait, juste quelques versets plus loin, il le redit. Il leur dit qu’il va partir et nous préparer une place pour nous, et tout ça, et que nous ne devons pas nous inquiéter. Il reviendra pour nous recevoir.

Mais vous voyez, ils avaient vraiment peur, car ils avaient mis tous leurs œufs dans le même panier, et maintenant, Jésus allait partir et où se ressourceraient-ils ? Lorsqu’ils ont eu besoin d’argent pour leurs impôts, vous savez, Jésus l’a pris de la bouche d’un poisson. Lorsqu’ils ont eu faim, Il a créé du pain et des poissons. Lorsqu’ils n’avaient pas d’endroit où poser leur tête, il les a réconfortés et ils sont restés ensemble dans les collines de Galilée ou dans le jardin de Gethsémané. Il était un ami aimé. Il était une ressource spirituelle, une ressource théologique, une ressource économique. Il était tout pour eux. Il avait un avenir pour leur vie et pour leur présent. Et maintenant, Il va partir et ils paniquent. Il dit « ne vous inquiétez pas. Même si je pars, vous trouverez des ressources, car tout ce dont vous avez besoin et tout ce que vous demandez en mon nom, je le ferai. Il n’est pas nécessaire que je reste ici. »

C’est une grande promesse. Des gens disent : « Il est dit ici « vous demanderez les choses en mon nom. » C’est plus qu’une simple formule, vous savez. Certaines personnes pensent que cela signifie qu’à la fin de chaque prière on devrait dire « au nom de Jésus, amen », et que cela lie Dieu. Vous savez, on entend des gens prier, puis dire simplement « amen. » Certaines personnes disent : « Ça ne passera jamais. Il ne recevra pas le message. Il faut dire ‘au nom de Jésus.’ » Parce que vous faites ce petit arrangement, cela lie Dieu, n’est-ce pas ? Il doit alors le faire.

Ce n’est pas ce qui est dit ici. La prière n’est pas un ensemble de petites formules. Ce n’est pas parce que vous ne dites pas « au nom de Jésus » que la prière ne dépassera pas la hauteur du plafond. Que signifie « en mon nom ? » Si vous étudiez la Bible, vous verrez que chaque fois que vous trouvez « le nom de Dieu, » ou « le nom de Christ, » c’est un concept qui incarne tout ce qu’il est. « Mon nom est Je suis. » Le nom de Dieu est l’incarnation de tout ce qu’il est, et le nom de Christ est l’incarnation de tout ce qu’il est.

Ce qu’il dit c’est que lorsque vous demandez en accord avec qui Je suis et ce que Je veux, Je le ferai. Il dit simplement : « Lorsque vous priez en accord avec ma volonté, » vous voyez ? Lorsque vous priez en accord avec tout ce qu’il est… Vous devriez vraiment guider votre vie de prière dans cette perspective si vous voulez grandir spirituellement, si vous voulez voir Dieu se révéler, ce qui augmente votre foi et vous fait avancer sur le chemin de la croissance spirituelle. Vous savez, utilisez ce genre de chose à la fin de votre prière, au lieu de dire « au nom de Jésus, amen, » dites plutôt « je prie ceci, car je crois que c’est la volonté de Christ. » C’est ce que ce verset signifie.

Vous savez maintenant que vous pouvez faire attention à cela la prochaine fois que vous priez et dire : « Seigneur, j’aimerais une nouvelle voiture. Seigneur, Je n’aime pas celle que j’ai. J’aimerais une nouvelle voiture et je le demande, car je crois que c’est la volonté de … » non. Non, ça n’irait probablement pas. Ou « Seigneur, j’ai ce mari. Je ne sais pas comment formuler cela, Seigneur. Est-ce qu’il existe un moyen pour que j’en aie un autre ? Je demande ceci, car je pense que c’est… » non. « Seigneur, j’ai cet enfant, tu le sais. Seigneur, j’en ai quatre, et les trois autres sont super. A qui est cet enfant ? Est-ce qu’il y a un moyen… ? Je demande ceci… » Non, ça n’est pas possible. C’est comme le petit enfant qui prie : « Seigneur, bénis Maman. Seigneur, bénis Papa. Et Dieu je voudrais un nouveau vélo ! » Et la maman dit « Dieu n’est pas sourd. » Il répond : « Je sais, mais grand-mère est dans la pièce à côté et elle n’entend pas bien. »

Vous voyez, nous essayons de truander Dieu. Forcer la main de Dieu, le lier par une idée mal interprétée de ce que sa promesse signifie. Non, vous voyez, le fait de prier en son nom limite vraiment nos prières. Je peux prier « Oh Dieu, je prie que dans cette situation, ce cher frère qui est malade grandisse spirituellement, qu’il ait une nouvelle vision de toi, que son cœur soit enrichi au milieu de cette épreuve. Je demande ceci, car je crois que c’est la volonté de Jésus-Christ. » C’est juste ? C’est en accord avec qui Dieu est et ce que vous connaissez de sa volonté.

C’est précisément ce que je veux dire par prier dans l’Esprit. Prier dans l’Esprit ne signifie pas tomber à la renverse. Prier dans l’Esprit n’est pas le fait de parler dans une langue étrangère ou en extase. Prier en Esprit est prier en accord avec l’Esprit de la volonté de Dieu. L’Esprit de Dieu est toujours en train de prier dans la vie du croyant, toujours. En fait, Romains 8 dit : « Nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables. » Autrement dit, par un langage non verbal entre l’Esprit qui est en nous et le Père sur le trône, il prie toujours pour nous et sa prière trouve toujours une réponse, car il connait la pensée du Père. Et donc, prier dans l’Esprit signifie aligner mes prières avec la volonté de l’Esprit et la volonté de Christ, et le meilleur endroit pour commencer à faire cela est de trouver ce qu’est leur volonté en regardant dans la Parole de Dieu.

Commencez à prier selon sa volonté. Ce n’est pas une option. C’est ce que la Bible dit de faire. Mais attention, lorsque vous priez selon sa volonté, il agira, afin qu’il soit glorifié.

Maintenant écoutez, vous voulez savoir une chose ? Il se pourrait qu’il agisse de toute façon, même si vous n’avez pas prié ? C’est vrai. Si c’est sa volonté, Il le fera de toute façon. Mais vous savez ? Vous n’aurez pas l’occasion de le voir agir. Vous ne seriez pas impliqué, ainsi vous ne lui rendriez pas gloire.

Illustration. Si quelqu’un vient à une réunion de prière, se lève et dit : « Une chose merveilleuse m’est arrivée. Cette femme à qui j’ai parlé de Christ, et pour qui je prie depuis des années, cette semaine, nous nous sommes agenouillées ensemble dans ma maison et elle a ouvert son cœur. Elle a invité Jésus-Christ à entrer. Je suis si contente. Maintenant elle est chrétienne et elle est ici avec nous ce soir. Merci pour vos prières de ces derniers mois. »

Et immédiatement, cela va faire des vagues et quelqu’un va dire : « Loué soit Dieu. » Tout le monde va sourire. « Seigneur, merci. » Vous savez qui sont ces personnes ? Qui sont-elles ? Ce sont les personnes qui ont fait quoi ? Celles qui ont prié pour elle. Et d’autres personnes resteront assises et regarderont autour d’elles, totalement indifférentes. Vous savez pourquoi ? Elles n’étaient pas impliquées.

Vous voyez, la raison pour laquelle nous prions n’est pas pour forcer la main de Dieu. La raison pour laquelle nous prions est que nous pouvons nous impliquer dans ce qu’il fait, car nous pouvons alors vous joindre à la chorale des alléluias, vous voyez, et le louer. Il y avait un homme dans notre église, son nom était Frank. Frank est venu vers moi dans le patio une fois et il a dit : « John, je voudrais prier pour toi, mais je ne sais pas quoi prier. » Il dit ensuite : « peux-tu me donner trois sujets ? » J’ai dit, « d’accord. » Je pensais que c’était un peu inhabituel. Il a sorti un petit carnet à spirale, et il a écrit un sujet, puis un autre, puis un autre.

J’ai continué mon chemin et j’ai pensé « c’est inhabituel. Je n’ai jamais vu quelqu’un faire les choses ainsi. » Mais plus tard, il est revenu vers moi, environ deux semaines plus tard. « John, je voudrais avoir des nouvelles de ces trois sujets. » Il a tourné quelques pages de son carnet où il avait noté les trois choses et il dit : « Que s’est-il passé pour le premier sujet ? Et le numéro deux, et le numéro trois ? » Nous avons parlé pendant environ dix minutes et je lui ai raconté, et il a écrit tout ça dans une autre colonne. Il avait donc un sujet de prière ici et une réponse là.

J’ai eu l’occasion de me rendre chez lui avant qu’il retourne à Detroit et j’ai remarqué qu’il avait 13 de ces carnets à spirale déjà remplis et il travaillait sur le carnet numéro 14. Voici un homme qui voit Dieu agir, n’est-ce pas ? Si vous lui demandez : « Frank, crois-tu que Dieu réponde aux prières ? » « Quel genre de réponse veux-tu ? Je les ai répertoriées. J’ai toute une liste de conversions sur cette page, et là, il y en a d’autres… » Vous voyez ? Que fait-il ? Vous voyez ? Il laisse Dieu révéler sa puissance dans sa vie en s’impliquant dans ce que Dieu fait.

C’est le premier problème de la prière, ne pas obtenir ce que je veux, mais laisser Dieu se révéler. Si occasionnellement, j’obtiens ce que je veux, c’est la cerise sur le gâteau. Le plus important est que j’obtienne ce dont j’ai besoin, n’est-ce pas ? Et parfois, ce dont j’ai besoin n’est pas ce que je veux. Le but de la prière est alors de laisser Dieu se révéler. C’est une belle chose. Si vous voulez grandir spirituellement, vous allez grandir en voyant la puissance de Dieu se révéler. La prière permet cette expérience.

Je vous dis que plus vous priez, plus votre vie de prière est fidèle, plus rapide sera votre croissance spirituelle, car Dieu fera de grandes choses que vous ne connaissez pas et votre confiance en sa puissance grandira et augmentera notre maturité spirituelle. Nous glorifions donc Dieu par la prière.

Puis, voici une neuvième clé de la croissance spirituelle par laquelle nous glorifions Dieu. Celle-ci est très importante. En fait, je pourrais en parler pendant longtemps. Nous glorifions Dieu en proclamant la Parole. Nous glorifions Dieu en proclamant la Parole. 2 Thessaloniciens 3 :1 : « Au reste, frères, » et cela me fait toujours glousser, car Paul dit « au reste, finalement, » et il continue à parler pendant 18 versets, ce qui est typique du style d’un prédicateur. « Au reste, frères, priez pour nous. » Qu’allons-nous prier ? « Afin que la parole du Seigneur se répande et soit glorifiée. » J’aime ça.

« La Parole du Seigneur » est vraiment l’expression de Dieu. Il est synonyme de sa Parole. Sa Parole, dans l’Ancien Testament, qui sort de sa bouche, sa Parole dans le Nouveau Testament pendant la vie de Christ, est synonyme de sa personne, et Dieu est glorifié lorsque sa Parole est proclamée. Dans Galates 1 :23-24 nous lisons ceci, et bien sûr cela concerne l’apôtre Paul et sa conversion et le ministère qui s’en est suivi. Il dit que les églises de Judée « avaient seulement entendu dire que celui qui autrefois nous persécutait annonce maintenant la foi qu’il s’efforçait alors de détruire. »

Les églises ont entendu que cet homme, Saul de Tarse qui s’occupait de persécuter la foi, prêchait maintenant la foi. Et que faisaient-elles ? Verset 24 : « Elles glorifiaient Dieu à mon sujet. » Pourquoi glorifiaient-elles Dieu ? Parce que la Parole était prêchée, la Parole était proclamée.

Dieu est glorifié par sa parole. Chaque fois que vous proclamez la Parole de Dieu, vous lui rendez gloire. Pourquoi ? Parce que vous reconnaissez qu’il est la vérité. Vous reconnaissez que sa Parole est porteuse de vie, qu’elle transforme les vies, que sa Parole nous permet de subsister. Vous affirmez que sa Parole est puissante, vivante et puissante, plus aiguisée qu’une épée à deux tranchants, et ainsi de suite. Lorsque nous proclamons que la Parole de Dieu est une source absolue de vérité, nous honorons et glorifions Dieu parce qu’il dit la même chose à propos de sa parole que vous dites vous-mêmes lorsque vous la considérez comme un modèle.

En fait, dans Actes 13 :48, je crois, il est dit : « Les païens se réjouissaient en entendant cela, » C’est-à-dire le message de la vie éternelle, « ils glorifiaient la parole du Seigneur, et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent. La parole du Seigneur se répandait dans tout le pays. » Ici encore ils glorifiaient Dieu dans la proclamation de la Parole.

C’est si fondamental que je ne veux pas être trop basique et parler de choses que nous avons déjà couvertes, mais laissez-moi simplement dire ceci. Il n’y a pas de croissance spirituelle sans prendre la Parole de Dieu. On ne peut pas grandir sans nourriture, n’est-ce pas ? La progression devrait être quotidienne. On ne vient pas à l’église le dimanche pour recevoir le message en disant « c’était un bon message. J’espère qu’il reste en moi et me maintienne jusqu’à la semaine prochaine. » C’est la même chose pour le repas du dimanche. Nous ne disons pas « Seigneur, nous prenons un très bon repas et nous prions qu’il nous maintienne jusqu’à dimanche prochain. » Vous devrez probablement manger dimanche soir, lundi, mardi et ainsi de suite.

La même chose est vraie spirituellement. Il doit y avoir une nourriture quotidienne à partir de la Parole. Mais écoutez. Il y a une plus grande gloire que de se nourrir qui vient lorsque nous donnons en proclamant la Parole et en la distribuant aux autres. C’est alors un moyen de la sceller dans votre propre vie. C’est comme la petite phrase qui dit « plus on donne, plus on reçoit. » N’est-ce pas ? J’ai vu en tant qu’enseignant que je me souviens des choses que j’ai enseignées, je m’en souviens. Les choses que je lis, mais que je n’ai pas transmises, je les oublie.

Ainsi, Dieu est glorifié dans la proclamation de sa Parole. Le serviteur de Dieu est supposé donner une grande priorité à proclamer la Parole. Lorsque nous sommes silencieux à propos de l’Évangile, silencieux à propos de la Parole de Dieu, si elle n’est pas constamment sur vos lèvres, nous retardons notre croissance spirituelle.

Vous savez, dans Deutéronome, Dieu disait au peuple d’Israël « tu parleras (de ma loi) quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. » (Deut 6 :7) Elle devrait toujours être sur tes lèvres. Tu devras la mettre dans une petite chose suspendue entre tes yeux, sur ton front. Tu la mettras à tes poignets. Tu la mettras dans une boîte et la postera à l’entrée de ta maison. Tu en parleras tout le temps, tout le temps. La Parole devrait littéralement remplir ton cœur et tes pensées afin que lorsque tu ouvres la bouche elle en sorte.

Trumbull était un grand évangéliste, il y a des années, et il disait que la chose qui a changé sa vie, qui a totalement transformé sa vie a été le moment où il a fait un vœu à Dieu. Voici quel était ce vœu. Il a dit « Avec la force que Dieu me donnera, chaque fois que je commencerai une conversation, ce sera pour parler de Jésus. » Il a respecté ce vœu toute sa vie. Chaque fois qu’il ouvrait la bouche, il entamait une conversation à propos de Jésus. Il était rempli, tant et si bien que chaque fois qu’il ouvrait la bouche, c’est ce qui arrivait.

Vous savez, j’ai passé tant d’années à étudier la Bible et à prêcher que si vous me réveillez en pleine nuit, je me lèverai probablement en récitant des versets de la Bible ou en prêchant un sermon. Je rêve de choses spirituelles. J’ai des rêves sur la Bible. Cela m’arrive beaucoup, ou des rêves à propos de l’église. C’est le contexte de ma pensée. Vous voyez ? Et je remercie Dieu pour cela. Dieu est plein de grâce envers moi, car il aurait pu me placer ailleurs et je n’aurais pas le luxe d’étudier la Bible tout le temps.

Il s’agit de remplir son esprit et d’enseigner. Vous voyez, lorsque vous devez enseigner la Parole comme je le fais ou comme tout autre enseignant de la Bible, il faut l’ingérer et s’en saturer, s’en saturer. Il ne s’agit pas de simplement écrire des notes et de les dire. Cela doit passer par vous. Ce que vous donnez aux autres, fait tellement partie de vous que cela contrôle votre vie. Alors que vous le proclamez, votre vie glorifie évidemment Dieu lorsque vous parlez de sa parole.

Je vais encore aller plus loin. Si l’âne de Balaam disait la Parole de Dieu, cela glorifiait Dieu. Si Cyrus qui n’était même pas croyant disait la Parole du Seigneur, cela glorifiait Dieu. Si un méchant comme Caïphe, le grand prêtre, disait la Parole de Dieu et elle se glorifiait, cela glorifiait Dieu. Chaque fois que la Parole de Dieu est prononcée, cela le glorifie, mais bien plus encore lorsque cela vient de la vie d’un croyant.

Ce que je suis en train de dire, c’est qu’on ne peut grandir spirituellement si on n’énonce pas la Parole de Dieu. Je crois que le fait de proclamer la vérité de la Parole de Dieu est une clé de la croissance spirituelle. Nous devons donner une grande priorité à sa Parole dans notre vie, c’est un élément essentiel.

Dans 2 Timothée chapitre 3, juste pour vous donner une autre pensée à ce sujet, il est dit : « Toute l’Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. » (v16).

Maintenant, attention, quel est le but de la maturité spirituelle ? Etre parfait, être mûr, grandir. Et comment le savez-vous ? Toute l’Écriture vous amène à enseigner, convaincre, corriger, instruire dans la justice, et un autre but, « afin que l’homme de Dieu soit accompli. » Il s’agit donc du processus du travail de la Parole de Dieu dans votre cœur, et cela n’est jamais aussi efficace que lorsque vous l’enseignez à quelqu’un d’autre, lorsque vous le prêchez à quelqu’un d’autre, lorsque vous le partagez avec quelqu’un d’autre. C’est ce qui permet de l’enraciner dans votre cœur.

Et bien sûr, dans 2 Timothée 2 :15, nous avons cette parole très spéciale qui dit : « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité. » Cette expression signifie littéralement « couper droit. » Paul fabriquait des tentes et il devait découper selon des patrons. Il fabriquait des tentes avec des peaux de chèvre et aucune peau de chèvre n’était assez grande pour faire une tente. Il n’existait pas de super chèvre pour faire une tente. Ces animaux étaient petits et il fallait coudre en assemblant des morceaux. Si les morceaux individuels n’étaient pas coupés ensemble, le modèle n’était pas ajusté. Ce qu’il est en train de dire, c’est que si nous ne faisons pas attention à chaque passage de l’Écriture, l’ensemble ne sera pas juste.

Nous devons donc étudier la Parole, remplir nos cœurs et notre vie de cette formidable vérité. Alors que nous la proclamons, 2 Thessaloniciens 3 :1 « Afin que la parole du Seigneur se répande et soit glorifiée. » Comment glorifier Dieu ? En proclamant sa Parole : aux croyants, aux non-croyants, à ceux qui écouteront et à ceux qui n’écouteront pas.

Je me souviens quand j’étais jeune et lorsque j’ai commencé mes études à l’université, j’ai décidé que je voulais devenir prédicateur et certaines personnes voulaient m’aider à devenir prédicateur. Ils m’amenaient à la gare des bus. Ils me déposaient à 7 heures du soir et venaient me chercher à 9 heures, et ils me disaient de prêcher jusqu’à leur retour. J’ai commencé à prêcher dans les gares de bus Greyhound. J’y allais avec ma bible sous le bras, je n’avais pas de musique, personne avec moi, et je me tenais simplement là et je commençais à prêcher. C’est difficile. Non seulement c’est difficile, mais on a l’air idiot. Les gens passaient près de moi et je sais ce qu’ils pensaient. « Il est si jeune pour perdre la tête. Un fou de 18 ans. »

Mais je restais là et je prêchais, encore et encore. Puis je descendais la rue au hasard et je parlais à des personnes de Christ. Mais vous savez, malgré ma stupidité, même si le message que je donnais n’était pas approprié, Dieu était glorifié parce que c’était sa parole, vous voyez ? Le fait de proclamer sa parole lui rend gloire. C’est pourquoi je ne suis pas intéressé à vous donner mon opinion. Je ne suis pas intéressé à vous faire des rapports de livres. Dieu n’est pas glorifié par cela. Mais le fait de proclamer sa parole lui rend gloire. Le plus grand appel qu’une personne puisse recevoir dans tout l’univers est simplement de donner aux gens la Parole de Dieu.

En fait, je ne veux même pas tergiverser avec ça. Je veux simplement la prendre telle qu’elle est et la donner. Vous savez que je suis serveur débarrasseur de métier. Je suis juste un débarrasseur. Je suis un garçon débarrasseur glorifié. C’est le terme utilisé. C’est ce que diacre signifie, un serviteur. Je suis un garçon débarrasseur glorifié. Le Seigneur prépare le repas. Il dit, « McArthur, apporte-le à la table sans le renverser. » C’est tout. Il ne veut pas de créativité. Il veut qu’il soit livré. Il ne veut pas d’innovation. Il dit simplement : « Apporte-le tel que je l’ai préparé. »

C’est la grande joie du ministère. Nous glorifions Dieu, en proclamant sa Parole. Et en proclamant sa Parole, alors que nous prions, alors que nous le louons, et alors que nous orientons notre vie dans ses voies et sa volonté, et lorsque nous l’aimons assez pour obéir, peu importe ce que cela coûte, lorsque nous faisons ces choses qui lui rendent gloire, nous progressons pour devenir davantage comme Christ.

Il n’y a pas d’autre moyen de définir la vie chrétienne que comme une progression, remarquez bien, une progression qui glorifie Dieu. Et vous savez ? Cela reste insaisissable, car plus j’avance dans la vie, plus je connais d’échecs dans ma vie. Les gens disent « tu sais, plus tu avances et plus c’est facile. » Non, cela ne devient pas plus facile, car plus vous savez de choses, plus vous comprenez de choses, plus vous voyez vos limites. Alors vous continuez à courir vers la ligne d’arrivée sans jamais avoir le sentiment de l’atteindre, et dans votre cœur vous avez hâte du moment où vous serez comme Lui, car vous le verrez tel qu’il est.

Laissez-moi vous donner une autre pensée dans cette étude, une dixième façon de glorifier le Seigneur. Nous glorifions Dieu en amenant d’autres personnes à lui. C’est la suite logique de la proclamation de la Parole. Nous allons juste passer un bref moment sur ce point. Mais 2 Corinthiens 4 :15, 2 Corinthiens 4 :15 dit (Paul écrit bien sûr aux Corinthiens et il les portait dans son cœur, il était profondément inquiet. Dans 1 Corinthiens il avait dit des choses assez dures. Il les avait bien écrasés et avait utilisé tous les moyens possibles, le sarcasme et tout ça, il leur a dit qu’il allait venir avec un fouet pour les frapper, et toutes ces choses.)

Alors, il leur dit un peu pourquoi il a fait cela, et pourquoi il a parlé de cette façon dans 2 Corinthiens. Voici ce qu’il dit au chapitre 4, verset 15 : « Car tout cela », tout ce que j’ai fait dans le ministère pour vous, en fait toutes les choses qui me sont arrivées, « pressé de toute manière », verset 8 ; « persécuté », verset 9 ; « portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, » verset 10 ; toujours confronté à la mort pour le ministère ; toutes ces choses difficiles que j’ai faites arrivent « à cause de vous » (ou pour vous).

Voici un homme qui était totalement engagé pour répondre aux besoins des autres. Tout cela est pour vous. Dans quel but, Paul ? « Afin que la grâce en se multipliant, » c’est-à-dire la grâce salvatrice qui nous rachète, « fasse abonder, à la gloire de Dieu, les actions de grâces d’un plus grand nombre. » Paul, pourquoi fais-tu cela ? Pourquoi vas-tu dans la ville lorsqu’elle est hostile ? Pourquoi y vas-tu quand tu sais que tu vas y être persécuté ? Pourquoi acceptes-tu toutes ces attaques ? Pourquoi ne te glisses-tu pas dans les ruelles, pour distribuer des tracts pour vite sortir de la ville et proclamer la promesse que la Parole ne reste jamais sans effet ? Pourquoi confrontes-tu tout le monde ? Pourquoi finis-tu en prison ? Toutes ces choses arrivent afin que vous connaissiez l’abondance de la grâce qui sauve. Pourquoi ? Afin que vous puissiez remercier Dieu, vous voyez ? Pour « les actions de grâces d’un plus grand nombre », autrement dit, il veut ajouter une autre voix à la chorale des actions de grâces. Il veut ajouter quelqu’un d’autre qui puisse glorifier Dieu.

Je suppose que, si vous me le demandez, c’est probablement l’élément le plus important pour glorifier Dieu. Lorsque vous gagnez une nouvelle personne à Christ, vous voyez, vous doublez le potentiel, n’est-ce pas ? Si je peux glorifier Dieu dans ma vie et amener quelqu’un d’autre à Christ, cela donne une autre personne qui a aussi tout ce potentiel. Dieu est glorifié lorsque nous lui amenons d’autres personnes. Et franchement, cela aussi fait partie de la croissance spirituelle. L’une des clés de la croissance spirituelle est de gagner des personnes à Christ, car une autre voix est alors ajoutée à celles qui louent et remercient le Seigneur. Il est si important que nous voyions que toutes ces choses que nous connaissons et qui sont simples.

Les gens disent que la croissance spirituelle appartient aux personnes qui sont bien au-dessus de moi. Vous savez, je lisais Thomas A. Kempis « l’imitation de Jésus-Christ » et je lisais les mystiques, vous savez, qui pouvaient rester à genou et prier pendant huit ou dix heures, et le parquet était usé, vous savez ? Je lisais des choses sur Robert Murray, McCheyne qui était à son pupitre et s’est écroulé sur sa Bible, en larmes qui jaillissaient de son visage sur les pages de la Bible et tachaient le pupitre.

Je lisais les histoires de ce genre de personnes qui semblaient marcher avec Dieu à un niveau incompréhensible. J’ai lu un livre de E.M. Bounds appelé « Puissance par la prière. » Cet homme était consumé heure après heure, après heure par la prière. Je me disais « ça ne sert à rien ! » Je voulais dire que je n’arriverai jamais à ce niveau. C’est parce que Dieu utilise chacun de façon différente.

Mais la croissance spirituelle n’est pas quelque chose de mystique pour des gens loin devant dans l’abstrait spirituel. La croissance spirituelle est quelque chose de très simple. C’est une question d’obéissance, d’amour pour le Seigneur. Il s’agit de prier, de louer, de croire, de confesser le péché, de proclamer la Parole, de porter du fruit, toutes ces choses, et de gagner des personnes pour Christ. C’est aussi simple que cela. C’est l’élément de votre vie qui va déterminer la maturité. Le plus tôt nous nous concentrons sur ces éléments de base simples, le plus tôt nous verrons l’Esprit de Dieu nous transformer à l’image de Christ, d’un niveau de gloire au suivant. Inclinons-nous dans la prière.

Père, nous te remercions pour cette étude. Nous te remercions que tu nous as donné des principes de base très simples que nous pouvons appliquer à notre vie pour grandir spirituellement. Dieu, aide-nous à ne pas nous satisfaire de là où nous nous trouvons, et comme l’apôtre Paul, que notre cœur ait sans cesse envie de Le connaître davantage, de Lui ressembler, afin que nous puissions manifester ta plénitude dans ce monde, pour te louer, au nom de Christ. Amen.

This sermon series includes the following messages:

Please contact the publisher to obtain copies of this resource.

Publisher Information
Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969

Welcome!

Enter your email address and we will send you instructions on how to reset your password.

Back to Log In

Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Minimize
View Wishlist

Cart

Cart is empty.

Subject to Import Tax

Please be aware that these items are sent out from our office in the UK. Since the UK is now no longer a member of the EU, you may be charged an import tax on this item by the customs authorities in your country of residence, which is beyond our control.

Because we don’t want you to incur expenditure for which you are not prepared, could you please confirm whether you are willing to pay this charge, if necessary?

ECFA Accredited
Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Back to Cart

Checkout as:

Not ? Log out

Log in to speed up the checkout process.

Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Minimize