
Ce matin, nous poursuivrons notre examen de 1 Corinthiens, chapitre 7, et nous examinerons les versets 8 à 16, qui traitent des directives divines pour le mariage. 1 Corinthiens 7: 8 à 16 poursuivent notre étude de 1 Corinthiens. Vous savez, je pense, qu’il est difficile dans notre monde de maintenir un mariage ; maintenir toute sorte de relation durable. Quinze millions d'Américains, selon les statistiques les plus récentes du US Census Bureau, ont divorcé. Les gens trouvent extrêmement difficile de nouer des relations durables qui ont du sens. Un divorce pour 2,56 mariages actuellement en Amérique, et il est en hausse. Il est intéressant de noter que le taux de divorce le plus élevé au monde se situe en Russie. Les villes russes ont un taux de divorce de trois sur quatre. De plus, j'étais intéressé de lire quelque part que la chanson numéro un en Russie en 1974 était « Love Story ». Nous en parlons beaucoup, même ici en Amérique, mais nous trouvons très difficile d'entretenir une relation amoureuse.
Malheureusement, ce que nous vivons n’est pas un phénomène historique nouveau; c’est quelque chose qui a toujours existé. Si vous allez à 1 Corinthiens, chapitre 7, vous constaterez qu’un terrible problème existait à Corinthe et concernait le domaine du mariage. C'est le problème dont Paul parle dans le septième chapitre. Les Corinthiens ne savaient pas vraiment ce qu’ils devaient faire en matière de mariage, ou du moins ils n’étaient pas disposés à admettre ce qu’ils devaient faire, et ont posé des questions à Paul à ce sujet. Le premier verset du chapitre 7 dit : « Vous m'avez écrit à propos de ces questions » et il entreprend d'y répondre. Comme tous les autres domaines de leur vie, les Corinthiens ont réussi à saboter le domaine du mariage. Ils avaient tout sali. Il n'y avait aucune raison de croire qu'ils réussiraient dans ce domaine. Ainsi Paul écrit le chapitre 7 pour traiter leurs fausses idées et leurs mauvaises conduites en termes de mariage. Ils ne savaient pas s’il était juste d’être célibataire et s’il était nécessaire d’être célibataire si vous vouliez être spirituel, ou s’il était juste d’être marié et nécessaire d’être marié si vous vouliez une vie spirituelle. Les Juifs de la congrégation, parce que c’était une croyance juive orthodoxe, auraient propagé le fait que vous deviez vous marier. Si vous n’étiez pas marié, vous échappiez à la volonté de Dieu et vous étiez exclu du ciel.
D'autre part, de nombreuses personnes étaient passionnées par le célibat et souhaitaient davantage rester célibataires en tant que valeur spirituelle. En d'autres termes, s'ils étaient célibataires, ils pourraient donner à Dieu une plus grande dévotion, ils passeraient à un niveau supérieur de vie spirituelle s'ils n'étaient pas mariés, et certains allaient même jusqu'à dire que le sexe était certainement un détournement d’efforts et pouvait très bien être canalisé dans le domaine du service rendu à Dieu plutôt que de l’attachement à une femme ou à un mari. Certains disaient que le chrétien vraiment dévoué ne se marierait pas du tout. C’est allé tellement loin que des personnes vraiment dévouées qui étaient des chrétiens disaient : « Nous devrions divorcer. Afin de mieux servir le Seigneur, nous nous séparerons. » Ou, s’ils voulaient rester ensemble, ils disaient : « il faut s’abstenir de toute relation physique, il n’y aura plus de relations sexuelles dans notre mariage. Nous allons simplement nous consacrer à Dieu et ne pas nous laisser entraîner dans ces choses physiques. » Ainsi, toutes sortes de problèmes et de confusion régnaient sur la scène conjugale à Corinthe, et ils ont écrit à Paul pour lui demander des réponses.
En gros, les questions étaient les suivantes : le mariage est-il un commandement ? Devez-vous être marié pour plaire à Dieu ? Les célibataires doivent-ils se marier ou est-il plus spirituel de rester célibataire ? Etes-vous un chrétien plus dévoué si vous n’êtes pas marié ? Une autre question qui en est résulté c’est de savoir s'il faut épouser des personnes qui deviennent chrétiens et s'abstenir de toute relation sexuelle. Un chrétien marié à un non chrétien devrait-il divorcer, afin de ne pas avoir un mariage mixte et unir le Christ avec un païen ? C'étaient leurs questions. Et le septième chapitre répond clairement à ces questions.
La dernière fois que nous avons examiné les versets 1 à 7, nous avons vu aux versets 1 à 7 les principes généraux concernant le mariage. Ce que Paul a dit, en guise de résumé, est ce qui suit : le mariage est normal ; le mariage est bon pour la majorité. Dieu nous a fait pour nous marier. Le mariage est bon, mais le mariage n'est pas un commandement absolu pour tout le monde, parce que Dieu a, selon le verset 7, donné à certaines personnes le charisme ou le don d'être célibataire ; la capacité du Saint-Esprit à contrôler totalement le désir sexuel. Si c’est ce que Dieu vous a offert, alors votre célibat est un don unique de Dieu et doit être utilisé pour Sa gloire. Donc, le mariage est la norme; ce n’est pas un commandement, ce n’est pas un absolu, mais c’est la norme pour éviter la fornication et l’implication sexuelle. Vous devez vous marier. Mais pour certains, qui ont le don d’être célibataire, c’est une bénédiction spéciale de Dieu, qui doit être maintenue, car cela vous permet d’être utilisé par Lui de manière tout à fait unique. Il y a donc le principe général. Le mariage est normal. Le célibat est l'exception ; c’est un don de Dieu. Si vous l’avez, c’est quelque chose que vous devriez garder et chérir comme un cadeau spécial de Dieu.
Maintenant, il prend ce principe dans les versets 8 à 16 et l’applique à quatre groupes. Le premier groupe est celui des célibataires. Le deuxième groupe est constitué de personnes mariées et chrétiennes. Troisième groupe, ceux mariés à un non croyant qui veut rester ensemble. Quatrième groupe, ceux mariés à un non croyant qui veut partir. Quatre groupes, et chacun d'entre vous est dans l'un de ces groupes. Regardons le premier groupe et voyons comment il applique ce principe. Ceux qui sont célibataires ou veuves, verset 8 : « Je dis » - c’est-à-dire sur la base du principe posé - « A ceux qui ne sont pas mariés, je dis » - et c’est un terme général qui inclut le célibataire, la jeune fille vierge, le divorcé. « A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis » - parce que, bien sûr, ils se trouvaient dans une situation unique, ayant été mariés et connaissant toutes les joies du mariage, et ayant été séparés non parce qu'ils souhaitaient l’être, comme par le divorce, mais à cause de la mort et du traumatisme que cela entraîne. « A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu'il leur est bon de rester comme moi. » C’est bien d’être célibataire. Si vous êtes célibataire, c’est bien. Si vous êtes une jeune fille qui n’a jamais été mariée, c’est bien. Si vous êtes veuf ou veuve, c’est bien. Il n’y a rien de mal à cela. Bon signifie bénéfique, excellent et tout simplement bienfaisant. Ce n’est pas faux. N'écoutez pas ces Juifs orthodoxes qui disent que si vous n'êtes pas marié, vous n’êtes pas normal. Vous savez, nous avons tendance à tomber dans cette catégorie.
Nous trouvons un pauvre jeune qui a environ 28 ans et nous voulons jouer à Cupidon tout le temps. « Vous devez vous marier - vous ne pouvez pas vivre ainsi toute votre vie, vous devez commencer à chercher. » Nous voulons pousser ces personnes à se marier. Ne faites pas cela. Il se peut que Dieu leur ait donné le don du célibat et, le cas échéant, être marié est peut-être une violation du meilleur de Dieu pour leur vie. Il y a certaines choses dans ce monde que les célibataires doivent faire. C’est bien si vous avez quelqu'un qui dit : « Je dois me marier ». Vous pouvez les aider. Mais juste s’ils ont besoin d’aide, vous voyez. Mais si vous avez quelqu'un qui n'a aucun intérêt à cela et qui a le sentiment que Dieu leur a donné le don de pouvoir contrôler le désir sexuel en dehors du mariage, laissez-le être ainsi, et Dieu les accomplira d'une manière tout à fait unique. Il dit simplement ici : « il leur est bon de rester comme moi. »
Bien sûr, à cette époque, Paul était célibataire. Il était peut-être marié, car le mariage semble être une nécessité pour un membre du Sanhédrin, ce qu'il était autrefois. Cependant, il est probable que sa femme soit décédée avant sa conversion, et son ministère auprès du Christ a toujours été vécu comme un individu isolé, à notre connaissance. Donc, une fois veuf, si tel est bien le cas, il a alors affirmé que, parce que Dieu lui avait fait ce don, ce charisme du célibat ; cette capacité d'être célibataire sans être préoccupé par le sexe et le mariage. C’est donc une bonne chose. Regardez le verset 25, Paul en parle ensuite, et nous entrerons dans les détails dans les semaines à venir. « Pour ce qui est des vierges » - ou les personnes non mariées – « je n'ai point d'ordre du Seigneur » - le Seigneur n'a jamais rien dit sur les célibataires, n'a jamais demandé à quiconque de se marier. Il vient de parler du mariage tel qu'il existait déjà. Aucun commandement. « Mais je donne un avis, comme ayant reçu du Seigneur miséricorde pour être fidèle. » Maintenant, je vais ajouter une révélation à ceci. « Voici donc ce que j'estime bon, à cause des temps difficiles qui s'approchent : il est bon à un homme d'être ainsi. Es-tu lié à une femme, ne cherche pas à rompre ce lien; n'es-tu pas lié à une femme, ne cherche pas une femme. »
En d’autres termes, d’un point de vue pratique, j’imagine qu’il pensait : « Dans le monde dans lequel vous vivez, dans le monde désordonné sexuellement de Corinthe, il serait peut-être tout à votre avantage de rester tel que vous êtes. Si vous êtes célibataire, alors restez comme cela. Si vous êtes marié, restez ainsi, c'est certain. » Mais le verset 28 dit : « Si tu t'es marié, tu n'as point péché; et si la vierge s'est mariée, elle n'a point péché. » - ce n’est pas un péché de se marier, mais il serait peut-être avantageux de rester célibataire. « Mais ces personnes auront des tribulations dans la chair, et je voudrais vous les épargner. » « J'aimerais vous épargner les ennuis que le mariage apporte, et il en crée. Ne faites pas du mariage un gros problème si ce n’est pas une nécessité pour vous. C’est bien, vous ne pécherez pas, mais si Dieu vous a donné la capacité d’être célibataire, chérissez cette capacité ; en raison de son manque d’encombrement, vous disposez d’une manière particulière de servir Dieu. » C’est un peu excitant. C'est un don très spécial qui vous rend capable de servir Dieu d'une manière tout à fait unique.
Maintenant, je me rends compte que le célibat est soumis à des pressions, en particulier en raison de l’accent mis actuellement sur le mariage et la famille. On se sent un peu comme une cinquième roue, et je lisais dans le Times où ils disent que pendant la saison des vacances, c'est pire que jamais. Les célibataires, en particulier les parents célibataires, se sentent vraiment laissés pour compte. Il n’est pas nécessaire de ressentir cela. Si Dieu vous a donné le don du célibat, si Dieu vous a permis d'être célibataire pour le moment, acceptez cela comme étant Son plan. Il n’y a rien de mal à être célibataire. Paul le préconise.
Vous savez, Jésus a eu une conversation avec les disciples - je devrais vous la montrer, Matthieu 19 - dans laquelle ils ont conclu qu'il serait probablement préférable d'être célibataire. Dans Matthieu 19, Jésus parle de mariage et donne tout ce qu’il a à savoir sur le mariage, et explique pourquoi vous ne devez pas mettre votre femme à l'écart, sauf en cas d’adultère, etc. Après qu’il eut fini avec tout ce discours et que le Seigneur ait établi réellement de fortes règles pour le mariage, v. 10, Matthieu 19 : « Ses disciples lui dirent: Si telle est la condition de l'homme à l'égard de la femme, il n'est pas avantageux de se marier. » En d'autres termes, avec tout ce qui se passe, il serait préférable de ne jamais se marier pour commencer. « Il leur répondit : Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. » Ici, le Seigneur indique que ce serait bien si tout le monde restait célibataire, mais tout le monde ne peut pas gérer cela. Il nous présente l'introduction du concept de charisme du verset 7 de 1 Corinthiens 7, selon lequel vous devez avoir un don spécial pour être célibataire et ne pas être préoccupé par le sexe.
Maintenant, être célibataire vous ouvre toutes sortes de possibilités de servir le Seigneur. Nous ne devrions jamais prendre quelqu'un qui se contente d'être célibataire et le forcer dans une situation où il pense qu'il n'est pas satisfait en lui disant qu'il doit se marier. Ce n’est pas vrai. Si vous êtes célibataire ou veuf, c’est une bonne chose et vous pouvez le rester. C'est très bien ; vous n'êtes pas obligé de vous marier. « Mais » - verset 9 – « s'ils manquent de continence, qu'ils se marient ; car il vaut mieux se marier que de brûler. » Si vous ne pouvez pas supporter d’être célibataire, mariez-vous. Nous parlons maintenant de chrétiens. Certains d’entre vous diront peut-être : « Je n’ai pas ce don, mais je ne peux pas me marier. » La vérité, c’est que vous avez déjà péché par le passé, vous avez violé les principes de Dieu, alors vous n'êtes pas dans une position maintenant où Dieu va vous bénir avec le mariage. Ou peut-être avez-vous été disqualifié par des mariages antérieurs dans le péché, et ainsi de suite. Mais si vous êtes au point zéro, disons que vous êtes juste un nouveau chrétien, ou que vous débutez, voici la norme de Dieu. C’est bien si Dieu vous a donné le don, mais sinon, mariez-vous ; et je crois que cela suppose que Dieu fournira un partenaire. Comment Dieu pourrait-Il vous ordonner de vous marier et de ne pas fournir de partenaire ?
Mais écoutez-moi, si vous n’êtes pas la bonne personne, vous ne rencontrerez jamais le bon partenaire. C'est la clé. Si vous n'êtes pas la bonne personne, vous ne rencontrerez jamais le bon partenaire. Alors au lieu de chercher la bonne fille, commencez à être le bon homme. Les filles, au lieu de chercher l’homme idéal, doivent commencer à être la femme idéale - et l’homme idéal reconnaîtra la femme idéale. Et alors, « laissez-les se marier ». Voilà un ordre impératif aoriste : « Mariez-vous ! C’est mieux de se marier que de brûler. » Si vous ne faites que flamber à l’intérieur de désir, mariez-vous ! Inutile de dire : « Je reste célibataire pour la cause de Christ - rmm, rmm, vous voyez. C’est ridicule. Cela n’a aucune valeur. Si vous brûlez de désir sexuel, au temps présent et continuellement, vous continuez de brûler, alors s'il vous plaît, mariez-vous. Le mariage, répondra à ce désir physique.
Vous savez, cela ne cesse jamais de m'étonner, un couple vient vers moi en disant: « John, nous venons de nous fiancer. » Vous savez, ils sont très excités et ont un visage plutôt drôle, vous savez comment vous êtes quand vous êtes fiancés - en quelque sorte heureux mais craintifs. Vous montrez la bague, et je pose la question, « Eh bien, quand allez-vous vous marier? » « Oh, nous allons nous marier dans deux ans. » Deux ans ? Vous savez, j'entends cela. Ou « un an - nous devons attendre d'avoir de l'argent » - ou ceci - écoutez. Il est préférable de se marier que de brûler, et si vous allez passer deux ans, comme cela, cela ne sert à rien. Vous savez, je leur dis : « N’attendez pas deux ans ; mariez-vous dans deux mois. » Une fois que vous avez pris cet engagement, vous vous mettez en position de vous laisser tenter et de voir votre vie spirituelle disparaître. Une fois que vous avez fait ce vœu, mariez-vous. Le mariage est pour vous aider dans ce domaine. Il n'y a aucun avantage en prolongeant les fiançailles.
Écoutez, parents, quand vos enfants rentrent à la maison et disent qu’ils sont fiancés, vous leur dites de se marier. De se marier vite. « Bien non ; nous voulons que vous attendiez et finissiez vos quatre années de collège ». Vous savez ce que vous faites pendant le temps où ils sont fiancés ? Vous détruisez leur vie spirituelle, parce qu’ils ne peuvent pas contrôler le désir parce que l’engagement est déjà là, vous voyez ? Paul dit : « C’est bien d’être célibataire, et si vous avez le don du célibat, ne laissez personne vous pousser à vous marier. Mais si vous décidez de vous marier, laissez tout le monde vous y pousser. Allez-y, mariez-vous. Votre célibat est excellent. » Vous dites : « Vous savez, je n’ai pas le don, mais j’attends juste le bon partenaire ; que dois-je faire ? Comment puis-je contrôler mon désir entre-temps ? » C’est une bonne question, et nous n’aborderons pas vraiment ce problème ce matin. Laissez-moi vous donner juste quelques indices. Comment puis-je, en tant que célibataire qui attend l'accomplissement de mon désir physique, l'attente du bon partenaire, comment puis-je me contrôler ? Voici quelques réflexions que vous pouvez développer.
Le numéro un serait de canaliser votre énergie par le travail physique et le service spirituel. Réorientez-vous vers un bon travail physique et un service spirituel. Cela donne à votre énergie un exutoire. Deuxièmement, ne cherchez pas à vous marier, cherchez à aimer et laissez le mariage venir en réponse. Les personnes qui souhaitent toujours se marier épouseront la mauvaise personne le plus souvent. Mais les personnes qui cherchent à trouver l'accomplissement de l'amour épouseront la personne dont ils sont amoureux. Ne cherchez pas à vous marier. Vous savez, c’est quand vous sortez et rentrez chez vous, et qu’immédiatement vous sortez vos notes – voyons voir, A sur cette personne, B sur celle-ci, et C sur celle-ci - vous les cochez, vous voyez. « Celle-ci est assez proche. Je la prendrai s'elle me demande », voyez-vous. Vous voyez, ce que vous faites, c’est que vous laissez la question du mariage dominer plutôt que de devenir la bonne personne. Cherchez à être aimé et à aimer, non pas à se marier. Ne vous inquiétez pas, le mariage prendra soin de lui-même.
Troisièmement, abandonnez un monde adultère et fou de sexe. Ce que je veux dire par là, c'est regarder ce que vous absorbez du système. Quatrièmement, programmez votre esprit avec les réalités divines - programmez votre esprit. C’est incroyable, mais votre comportement résulte directement de la programmation de votre esprit avec la vérité divine. Cinquièmement, reconnaissez que, pour le moment, Dieu a choisi pour vous de vivre sans activité sexuelle ; et reconnaissez ceci : « Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés comment ? - au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » Sixièmement, évitez les situations potentiellement dangereuses. C’est comme Joseph ; il a juste couru. Septièmement, remerciez et louez Dieu pour votre état et soyez content(e). Vous devez l’aborder sous cet angle. Très bien, Paul dit ensuite : « Si vous êtes célibataire, tant mieux. Si vous ne pouvez pas gérer cela, mariez-vous. » Donc, il n’est pas ordonné à tout le monde de se marier, et il n’est pas dit qu’il faut rester célibataire pour être spirituel.
Très bien, le deuxième groupe, et voici des conseils pratiques pour ceux qui sont mariés à un chrétien ; cela inclut la plupart d'entre nous. Nous avons des maris chrétiens, des épouses chrétiennes. Maintenant que nous dit-il ? Versets 10 et 11 : « A ceux qui sont mariés » - vous dites maintenant : « Comment savez-vous qu'ils sont chrétiens ? » Parce qu'il parle à ceux qui sont dans des mariages mixtes à partir du verset 12, alors nous savons qu'il parle ici aux chrétiens. Vous verrez cela dans une minute. « A ceux qui sont mariés, j'ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari. » - maintenant je veux que vous vous souveniez de quelque chose, souvenez-vous de quelque chose dont nous avons parlé la semaine dernière. Nous avons dit qu'à Rome, il y avait au moins quatre façons différentes de se marier, n'est-ce pas, dans l'empire romain ? Les esclaves vivant dans des tentes, un mariage en union libre, ce que nous appelons le mariage usus, c’est en quelque sorte que vous achetez la femme, vous payez un certain montant, et puis il y avait le grand confarreatio, le mariage de type noble. Quelle que soit la forme choisie, la Bible dit simplement : « Quoi qu’il en soit, maintenant, le problème n’est pas de savoir comment vous y êtes entré, mais le problème est de rester où vous êtes. Si vous êtes marié » - regardez-cela – « j'ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari. »
Ici, il dit simplement : Jésus avait déjà quelque chose à dire à ce sujet ; Matthieu 5: 32, Matthieu 19 : 9 et Marc 10 : 11 et 12. Dans ces trois passages, notre Seigneur Jésus-Christ dit : « Restez mariés. Ne divorcez pas. » Remarquez, il est dit à la fin du verset 10 : « Ne laissez pas la femme partir. » Le mot départ est un terme technique qui désigne le divorce ; « Ne divorcez pas de votre partenaire. » Vous dites : « Pourquoi deux chrétiens voudraient-ils divorcer ? » A Corinthe, vous voyez, ils disaient : « Le célibat est la seule solution. Une fois que vous devenez chrétien, vous devez abandonner toute la partie physique et vous devez vous consacrer à Christ. Nous allons maintenant divorcer, nous séparer et nous donner à Christ. » Il dit : « Laissez tomber, ne faites pas cela. Ne divorcez pas. » Les chrétiens ne tolèrent pas le divorce. Dieu déteste le divorce. Malachie 2 : « Car je hais la répudiation », dit Dieu ; « Je déteste le divorce. » Il a condamné les Israélites. Il a dit : « Vous avez trahi de manière perfide la femme de votre jeunesse. » Vous êtes en train de divorcer.
Certains Corinthiens l’avaient déjà fait – c’était trop tard. Deux chrétiens corinthiens avaient décidé de divorcer - pour des raisons spirituelles, entre guillemets. Pouvez-vous imaginer comment cela fonctionnerait ? Si la Bible dit : "Vous pouvez divorcer si vous voulez vous consacrer totalement au Seigneur." Pouvez-vous imaginer ce qui se passerait? Tout le monde utiliserait cette excuse juste pour se débarrasser du partenaire qu’ils ne voulaient pas. "Eh bien, nous divorçons pour des raisons spirituelles." La vérité, c’est que vous essayez de la renvoyer depuis des années, vous venez de trouver un verset pour le prouver. Donc, Dieu ne permet pas cela. Il doit y avoir une union continue. Non, "ne laissez pas la femme partir." Mais certains l'avaient déjà fait. Verset 11: « Mais si elle s'en va » - maintenant, cela suppose que quelqu'un à Corinthe l'avait déjà fait – que c’était trop tard, cela s'était déjà produit - quelles en sont les conséquences ? « Laissez-la rester », comment ? « Célibataire ! Célibataire toute sa vie ou être réconciliée avec son mari ». Seulement deux choix si les chrétiens divorcent. Soit ils restent célibataires toute leur vie, soit ils se retrouvent pour se réconcilier.
Permettez-moi maintenant d'ajouter une note de bas de page très importante. Paul ne traite pas ici d'un cas d'adultère. C'est étranger à sa discussion. En cas d'adultère - écoutez-moi - le divorce était autorisé parmi les chrétiens. Lorsqu'un chrétien commet un acte adultère, Dieu permet la rupture de ce lien matrimonial. Matthieu 5 : 32, « Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité » - et cela peut être un péché sexuel de toutes sortes – « sauf pour cause d'infidélité, l'expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère. » À l'exception de la fornication, pas de divorce, mais dans le cas de fornication, Dieu dit qu'il y a divorce. Matthieu 19 : 9, même chose : « Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère. » Le seul motif invoqué par Jésus pour la dissolution d'un mariage était l'immoralité sexuelle, et quand cela se produit, il y a le droit de divorcer.
C'est très clair même dans le cas de Joseph. Vous vous souvenez que dans Matthieu 1, Joseph a été choqué lorsqu'il a découvert que Marie était enceinte. Vous vous souvenez de cela ? Parce qu'il connaissait Marie et savait qu'il était totalement en dehors de son caractère d'être enceinte. Il savait qu'il n’était pas responsable. Ils n'avaient eu aucune relation. Matthieu 1 : 19, « Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle. » Ecoutez : Joseph avait parfaitement le droit de divorcer de Marie si elle était enceinte d'une autre personne. Et la Bible dit : « Joseph, son mari, est un » - quel genre d'homme ? un homme juste, un homme droit - écoutez, il a agi avec droiture dans le désir de divorcer d'une femme qui avait commis l'adultère. Maintenant, il a découvert qu’elle ne l’avait pas fait. La merveilleuse histoire était que le Saint-Esprit avait conçu en elle l'enfant du Christ. Mais voyez-vous, il est juste de renvoyer une femme pour cause d'adultère, ou de laisser une femme renvoyer ou divorcer d'un mari pour cette cause - uniquement pour cette cause.
Mais dans ce texte, 1 Corinthiens, ce n'est pas la question. Pour toute autre raison que celle-là, le divorce n’est pas toléré. « Non, dit Paul, à part le péché sexuel, pas de divorce. Si vous l’avez déjà fait, vous devez rester célibataire toute votre vie, car cette union, cette seule union, n’a jamais été brisée. Vous êtes célibataire toute votre vie. Ou bien, vous pouvez être réconciliée avec votre époux. » Et vous pouvez être sûr, dans le cas d'obéissance réelle, qu'ils feraient cette deuxième chose, si c'était encore possible. Puis il l'inverse au verset 11 et dit : « Ne laissez pas le mari répudier sa femme », et la femme ne doit pas non plus renvoyer son mari. D'accord, qu'a-t-il dit ? Être célibataire c'est bien; restez célibataire si vous avez le don. Si vous êtes marié à un chrétien, restez marié et respectez tous les aspects du mariage. Le physique - nous en avons parlé aux versets 3 à 5 - ne vous privez pas sexuellement, accomplissez chaque partie du mariage, ne le réalisez pas jusqu’à ses limites. Nous avons donc vu les célibataires et ceux mariés à un chrétien.
Groupe numéro 3, ceux mariés à un non croyant qui veulent rester, versets 12 à 14. Maintenant, dans ce cas, disons que vous avez une dame et qu'elle dit : « Vous savez, je suis devenue chrétienne et mon mari est un païen jusqu’au bout des ongles. Que fais-je ? Puis-je divorcer et épouser un gentil chrétien ? » C’est une bonne question. Ensuite, regardez ceci, en revenant en arrière au chapitre 6, verset 15 ; c'est ce que Paul avait enseigné. Écoutez, « Ne savez-vous pas que les membres de vos corps sont des membres de » - quoi - « le Christ ? Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d'une prostituée ? Loin de là ! Ne savez-vous pas que celui qui s'attache à la prostituée est » - quoi – « est un seul corps avec elle ? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. Mais celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul esprit. » Souvenez-vous ce que nous avons dit à ce sujet ? Le chrétien est un avec le Christ, n’est-ce pas ? Le chrétien est un membre du corps du Christ. Si un chrétien s'associe à une prostituée, il souille le Christ, n'est-ce pas ? Pouvez-vous voir comment les Corinthiens diraient : « Regardez, si je suis membre de Christ, si je suis un avec le Seigneur, et que je me joins à mon mari païen, suis-je en train de souiller Christ ? » Voyez-vous ? Ce raisonnement est possible. « Ne serait-ce pas quelque chose de souillant ? Si je veux continuer dans ce mariage, je suis membre du Christ et je me joins à un membre de Satan ; est-ce que je suis souillée ? Je dois sortir de cette affaire. » Peut-être que certaines personnes très consciencieuses se sentaient vraiment comme cela. Peut-être qu'ils l’étaient vraiment.
Qu'en est-il d'un mariage mixte ? Qu'en est-il ? Il y a plusieurs choses à considérer dans un mariage mixte. Premièrement, les mariages mixtes sont interdits lorsqu'ils peuvent être évités, n'est-ce pas ? Le verset 39, à la fin, dit : « elle est libre de se marier à qui elle veut; seulement, que ce soit dans le Seigneur. » Ainsi, l’idée qu’un chrétien épousant un non chrétien est totalement désobéissant aux Écritures. « Mais que se passe-t-il si vous êtes déjà marié et que l’un est sauvé ? Que dit-il ? Dois-je le répudier ? Qu'en est-il ? » Regardez le verset 12, « Aux autres », c'est-à-dire à ceux qui sont mariés, « ce n'est pas le Seigneur, c'est moi qui dis ». En d'autres termes, je ne cite plus le Christ, il n'y a pas d'instruction préalable dans les évangiles ; pas que ce n’est pas une révélation, cela l’est. « Aux autres, ce n'est pas le Seigneur, c'est moi qui dis : Si un frère a une femme non-croyante » - pas une chrétienne - « et qu'elle consente à habiter avec lui, qu'il ne la répudie point. » Si vous avez une femme qui n'a pas été sauvée et elle veut rester, laissez-la rester. « Et si une femme » - verset 13 – « a un mari non-croyant, et qu'il consente à habiter avec elle, qu'elle ne répudie point son mari. » Dieu ne veut pas que tout le monde soit sauvé et disent : « Bien, bien - Au revoir, Charlie, c'est fini entre nous. Sors et je trouverai un gentil chrétien. » Non, non !
Vous savez, au début du christianisme, les chrétiens étaient accusés d'avoir détruit les relations familiales ; beaucoup de maris païens étaient vraiment coincés sur le fait que leurs femmes soient sauvées. Vous savez, pour une femme changer de religion sans son mari était impensable, mais c'était ce qui se passait. L'une des choses que je lisais dans l'un des anciens historiens - Tertullien en parlait - l'une des choses pour lesquelles les maris païens ont fait la tête, c’était le baiser sacré. Peut-être que l'église primitive s'est un peu emportée avec le saint baiser, et un mari a dit : « Je ne veux pas que ma femme passe toute la nuit à des soirées dans des convocations nocturnes et des solennités pascales, s’introduisant dans des prisons pour embrasser des martyrs. » Il y avait des choses qui bouleversaient, et je suis sûr que certains chrétiens qui ne se comportaient pas avec sagesse avaient des problèmes dans leurs mariages mixtes. Il serait difficile de ne pas sympathiser avec des époux et des épouses païennes dont les partenaires ne se comportaient pas comme ils le devraient. Mais il dit : « Regardez, si vous avez un partenaire qui ne croit pas mais qui veut rester, ne divorcez pas ; laissez-le rester. » Vous dites : « Mais attendez une minute, ne vais-je pas me souiller ? Cette union ne va-t-elle pas me souiller ? » Allons le découvrir.
Regardez le verset 14, très intéressant. « Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le mari. » Maintenant, attendez une minute. Vous savez quelque chose ? Non seulement le croyant n'est pas contaminé, mais que se passe-t-il ? L’opposé. Vous dites : « Est-ce que je vais être souillé par l'incroyant? » Non, il sera sanctifié par vous. Fantastique ! Au lieu qu'un chrétien soit souillé ou contaminé, l'incroyant est en fait sanctifié. Parfois, je demande à une personne : « Vous venez d'un foyer chrétien ? » « Non, je suis le seul chrétien dans ma famille.» Savez-vous combien de chrétiens il faut pour créer un foyer chrétien ? Un chrétien ! Vous dites : « Que voulez-vous dire ? » Tous les autres membres de la maison sont sanctifiés par votre présence. Le saviez-vous ? Vous dites : « John, que veux-tu dire par sanctifié ? C’est un mot très fort. » Je sais que c’est un mot fort. Sanctifié signifie mis à part, saint. Vous dites: « Mais que dit-on ici ? » Cela ne veut pas dire que la personne est automatiquement convertie. Cela ne veut pas dire que, si un mari ne croit pas, il est de toute façon sauvé, simplement parce qu’il est marié à une chrétienne. Non, cela ne veut pas dire ça, et cela ne veut pas dire non plus que l’épouse qui ne croit pas est automatiquement sauvée simplement parce qu’elle est mariée à un mari chrétien. Que signifie le mot sanctifié ?
C'est ce que nous appelons la sanctification matrimoniale. Qu'entendez-vous par là? C’est juste un terme pour le distinguer de la sanctification personnelle et spirituelle. Vous devenez mis à part pour Dieu et saint quand vous croyez en Christ, mais le simple fait de vivre dans une maison ou de vivre dans une maison où quelqu'un est un chrétien a une influence sanctifiante. Paul ne veut pas dire que l’incroyant est automatiquement transformé en chrétien par le mariage, mais ce qu’il veut dire, c’est que le mariage en profite et que tout le monde à la maison en bénéficie. Par exemple, deux personnes quand elles se marient deviennent quoi ? Une seule chair. Si Dieu en bénit un, l'un d'entre eux, alors l'autre va profiter du débordement, pas vrai ? C’est tout ce qu’il dit. Si vous êtes un non-chrétien et que vous avez un compagnon chrétien, vous devriez remercier Dieu, car votre maison est la destinataire des bénédictions de Dieu. Dieu répand Sa grâce et Sa miséricorde sur cette maison, et juste parce que vous êtes lié à ce partenaire, vous êtes le destinataire de ces choses. Cela ne va pas jusqu’au salut, mais néanmoins c’est de loin supérieur à vivre dans une maison totalement païenne. Le mariage avec un chrétien crée une relation avec Dieu pour le non chrétien ; et s’il n’est pas sauvé, sa situation est de loin supérieure à la vie païenne. Écoutez, un chrétien dans une maison fond une maison chrétienne et honore toute la maison.
Après le premier culte du matin, une fille est venue me voir et elle a dit : « Vous savez, ce message était exactement ce que j'avais besoin d'entendre. » Elle a dit : « Je n'ai jamais compris cela. Vous savez, nous avons eu dans toute notre maison, maman, papa, tous les enfants, juste une chrétienne – ma grand-mère. La grand-mère parlait de Christ, et tout le monde pensait : « Oh, grand-mère, arrête-toi », vous savez ? Personne ne voulait écouter. Vous savez ce qui s'est passé ? Au cours des années qui ont passé, trois des quatre enfants sont venus à Jésus-Christ, et tous, dit-elle, parlent de l'influence de grand-mère. Vous voyez, cette sorte de grâce étendue à la maison par cet individu béni de Dieu irradiera ceux qui touchent cette vie. Vous souvenez-vous d'une conversation entre Abraham et Dieu dans Genèse 18 ? Abraham dit : « Dieu, si je pouvais trouver cinquante justes à Sodome, épargneras-Tu la ville entière ? » Dieu a dit « Ouais ». Abraham est revenu et a dit : « Si je pouvais trouver 45 personnes, épargneras-Tu la ville ? » « Ouais. » « Vingt ? » « Ouais. » « Mon Dieu, si je pouvais en trouver dix, épargneras-Tu la ville ? » « Ouais ». Il ne pouvait pas en trouver dix, n’est-ce pas ? Mais vous savez quelque chose? Dix justes auraient pu être le moyen de bénir toute une ville. Pourquoi ? Parce que le fait d’être entouré du peuple de Dieu signifie que vous êtes le destinataire de certaines de Ses bénédictions sanctifiantes.
Vous vivez peut-être dans une maison où il n’y a qu’un chrétien et vous savez quelque chose ? Vous êtes le bénéficiaire de la bénédiction de Dieu sur la vie de cette personne, parce que vous voyez, Dieu voit maman et papa comme une seule personne et Dieu voit maman et papa et les enfants comme une unité, n'est-ce pas ? Et Il ne peut pas verser de bénédiction sur un indépendamment des autres, car à Ses yeux, ils sont inextricablement liés. Vous savez, si vous n’êtes pas chrétien mais que votre partenaire l’est, vous devriez vraiment remercier Dieu de vivre dans une maison où Dieu est à l’œuvre, car vous en êtes le bénéficiaire. Vous savez, c’est comme quand votre femme a un énorme héritage, et que vous n’avez rien à voir avec cela, vous n’êtes même pas lié aux personnes, mais vous en bénéficiez. C’est la même chose. Vous n’êtes même pas lié à Dieu, mais vous encaissez les avantages qu’Il lui verse. C’est une chose bénie pour un non croyant d’être marié à un chrétien ; laissez-le rester comme cela. Si vous êtes chrétien - si votre partenaire veut rester, laissez-le rester et vous ressentirez la bénédiction de Dieu. Qui sait, si la grâce matrimoniale sanctifiante ne va pas conduire à la grâce salvatrice, n'est-ce pas?
Maintenant, Paul va plus loin. En quelque sorte, il donne un petit argument en sens inverse. Il dit : « autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints. » Et ensuite : « Si vous êtes souillé par un non croyant, vos enfants en sont des produits souillés, n'est-ce pas ? » Apparemment, c'est ce que certains Corinthiens disaient. « Vous savez, mon mari n'est pas sauvé. Nous devons arrêter toutes les relations sexuelles. Vous savez, nous pourrions avoir des métis. » C’est vrai, un enfant moitié chrétien et moitié païen, vous voyez. Ou : Vous savez, mon mari n'est pas chrétien. Je ne peux pas soumettre mes enfants à cette influence païenne. » Maintenant, attendez une minute. « Ils seront souillés. » Non, non ! Il dit : « Écoutez, voici un fait simple. » Paul le définit. « Maintenant, tes enfants » - quoi - « sont saints ». Vos enfants - même mot sanctifié, il devrait être traduit de la même façon que le mot « sanctifié » mentionné avant. Vos enfants sont sanctifiés par cette même grâce ; ils ne sont pas sauvés, mais néanmoins ils ont une sorte de vie gracieuse et la bénédiction de Dieu les accompagne. S’il est vrai que vos enfants sont sanctifiés et non impurs, alors que le raisonnement est rétrograde, il est également vrai que votre conjoint est sanctifié. Ne craignez pas d’être dans une maison païenne de ce point de vue. Si vous êtes le seul chrétien, Dieu dit : « Alors c'est un foyer chrétien ». Si vous êtes le seul chrétien, Dieu vous bénira et au lieu de vous souiller, votre conjoint et vos enfants seront sanctifiés. Priez Dieu qu'un jour cette sanctification matrimoniale mène à une sanctification gracieuse et totale lorsque vous mettez votre foi en Jésus-Christ. Donc, si vous êtes marié à un non croyant et qu’il veut rester, laissez-le rester, car c’est à son avantage.
Quatrième groupe - et cela concernera tous ceux qui n’ont pas été mentionnés. Ceux mariés à des non croyants qui veulent partir. Certains d'entre vous ont ce problème. Vous avez un partenaire non croyant et il ne supporte pas votre christianisme et il veut partir. Verset 15 : « Mais si l'incroyant s'en va, empêchez-le. » Est-ce ce que c’est ce que cela dit ? « Ne le laissez pas partir. Qui lui prêchera l'évangile ? » Est-ce ce que c’est ce que cela dit ? Non ? « Laissez-le partir ». Vous dites : « John ». Ne dites pas cela, appelez le ciel, vous savez. Mais c’est écrit, là. « Si le non-croyant veut se séparer, qu'il se sépare. » En d'autres termes, c'est ici que le non croyant initie le divorce, alors laissez-le partir. Ne vous battez pas contre le divorce, n’allez pas au tribunal et ne le combattez pas, laissez-le aller. S'il veut partir, laissez-le partir. Le mot départ se réfère à nouveau au divorce. C'est un terme technique pour le divorce. L’incroyant a divorcé du croyant et on dit au croyant : « Laissez-le partir, ne le combattez pas ». Vous dites : « Ne le combattez pas ? Mais qu’arrive-t-il quand il est parti ? Je suis collé pour la vie. Il n’y a pas d’adultère et je ne peux pas y faire face. »
Non, vous n’êtes pas collé pour la vie. Regardez le verset 15. « Si le non-croyant se sépare, qu'il se sépare ; le frère ou la sœur ne sont pas » quoi ? « liés dans ces cas-là. » Savez-vous que vous êtes – quoi ? - libre. Libre de quoi ? De la servitude. La servitude de quoi ? Le seul lien auquel le mariage fait référence, le lien du mariage ; vous êtes libre. Libre pour quoi ? Libre de se remarier. C’est ce qu’il dit. Vous êtes libre de vous remarier. Vous n'êtes plus en esclavage. Le mot esclavage est le mot utilisé dans Romains 7 : 2 quand il est question de mariage, étant lié par la loi à un mari. Dans le vocabulaire de Paul, le mariage est un esclavage et il dit ici que vous êtes libre de ce mariage. Vous dites : Oui, mais vous, vous ne pouvez certainement pas vous remarier. » Pourquoi ? Ce n’est pas ce qui est marqué. Quand Dieu veut dire que vous ne pouvez pas vous remarier, Il le dit. Verset 11 : « Si elle se sépare d'un mariage chrétien, elle doit rester » - quoi ? – « célibataire ». Mais ici, « si l'incroyant s'en va et qu'il obtienne le divorce, un frère ou une sœur n'est pas asservi dans de tels cas. » Ainsi, le mariage est terminé. Vous voyez, la dissolution est comme un adultère dans son effet. Ne le combattez pas ; laissez-le partir.
Vous dites : « Pourquoi le laisser partir ? », Car Dieu nous a appelés à la paix. Vous savez, l'un des avantages à être chrétien c’est d'avoir une vie paisible - la paix de Dieu - une vie gracieuse. Vous savez, Dieu n’a pas besoin de combats, de tensions, de frustrations et de troubles constants dans une maison. Se battre chez soi, se mettre en colère et se quereller n’est pas l’objectif de Dieu, et le mariage n’est avant tout un fondement de l’évangélisation. « Je vais m'attacher à cet homme jusqu'à ce qu'il soit sauvé. » Vous savez, vous allez plutôt le chasser. S'il veut partir, laissez-le partir, laissez-le partir en rejetant le christianisme, sans vous haïr. Mais il y aura une objection, car un chrétien consciencieux dira : « Maintenant, écoute-moi : si je le fais, si je le laisse partir, je perds l’occasion de le voir venir à Christ. Si je le laisse partir, qui va l’amener à Christ ? Je perds l’occasion de lui parler de Christ, de le voir sauvé. » Paul aborde cette question au verset 16. Il dit ceci : « Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ? » Ne vous fiez pas à cette prémisse, car vous ne le savez pas.
Il ne dit pas : « Gardez-les pour que vous puissiez les sauver. » Il dit : « Laissez-les partir, car vous n’avez aucune garantie que vous le ferez, et entre-temps, vous allez détruire la paix que Dieu veut donner. Laissez-le partir. » Qui sauve les personnes ? Qui le fait ? Dieu ! Une chose dont Dieu n’a jamais vraiment besoin, de sont des foyers conflictuels, remplis de tension, de colère et d’hostilités, dans le but de sauver des personnes. Il n’a pas vraiment besoin de cela. Il peut le faire sans cela. Laissez-le partir. Le mariage n’est pas, avant tout, un instrument d’évangélisation, et s’attacher à un mariage auquel le non chrétien est déterminé à mettre fin finira par créer une terrible tension. C'est Dieu qui sauve. Paul répond à la question, n'est-ce pas ? Si vous êtes célibataire ? Est-ce bon ? Bien, soyez célibataire. Dieu vous a fait un don, soyez célibataire. Utilisez-le pour Sa gloire. Mais si vous brûlez, mariez-vous. Si vous êtes marié à un chrétien, que faites-vous ? Restez marié avec lui. Réalisez ce mariage dans les limites mêmes, physiquement et de toutes les manières. Que se passe-t-il si vous êtes marié à un non croyant qui veut rester ? Laissez-le rester et embellissez sa vie et la vie de vos enfants avec votre bénédiction venant de Dieu. S'il veut partir ? Laissez-le partir parce que Dieu vous a appelé à la paix. Mais qui lui témoignera ? Ne vous inquiétez pas pour cela, vous ne savez pas si vous êtes l’instrument choisi ; Dieu le sait et Dieu le fera à Sa manière.
Quel est le résultat de tout cela ? Je ne peux que le dire en terminant ainsi : quel que soit votre état matrimonial, acceptez-le comme Sa volonté et maximisez-le pour Sa gloire. Je ne pouvais penser qu'à une chanson, alors que je finissais ce sermon. Vous savez ce que c'était ? C’est celle-ci : Que Ta volonté soit faite, Seigneur, voici ma réponse : Que Ta volonté soit faite, Tu es le potier, je suis l’argile. Construis-moi et façonne-moi par Ta volonté. C'est tout. Si Tu as choisi de me faire célibataire, c’est bien. Si Tu as choisi de me marier, c’est bien. Si Tu as choisi de me marier à un non croyant qui veut rester, c’est bien. Si Tu as choisi de me marier et que je suis marié à un non croyant qui veut partir, et il part, c’est bien, parce que je suis libre et que Dieu en a peut-être quelqu’un d’autre pour moi. Je ne sais pas ce que Dieu veut pour vous. Mais je sais ceci : que Sa volonté a un but et elle sera féconde si nous demeurons en Lui. Nous allons terminer dans une minute avec juste une prière, mais je tiens à dire ceci. Lorsque nous enseignons la Parole de Dieu, nous présumons que l’Esprit de Dieu capte en quelque sorte les mots et les porte dans votre cœur, et qu’Il fait un travail de plantation.
Hier, nous étions en train de creuser des trous dans le sol et de planter des arbustes et j'ai pensé au Saint-Esprit, à la manière dont Il prend la Parole et la plante. Je sais qu’Il a fait cela dans votre vie aujourd’hui, et peut-être en réaction à ce qu’Il fait, vous ressentez certaines choses à l’intérieur, et vous dites : « Dieu, Ta volonté, Ta volonté, Ta volonté. » Si vous avez besoin de prier, de demander conseil à ce sujet, faites-le. Peut-être vous contentez-vous de dire : « Je suis un de ces non croyants qui a besoin de venir. J'ai senti un appel à la grâce, une sorte de flux qui entoure les chrétiens, et j'aimerais en faire partie. » Quel que soit le besoin de votre vie, si vous êtes prêt à dire au Seigneur : « Fais Ton chemin en moi, tout ce que Tu désires » nous serions ravis de vous aider, de prier avec vous et de vous mettre sur la bonne voie. Que Dieu ait Sa volonté dans votre vie aujourd'hui afin qu'Il puisse porter du fruit à travers vous pour Sa gloire. Merci, Père, pour la clarté et la perspicacité pratique que Tu nous as données ce matin. Nous prions pour que nous soyons obéissants à Ta volonté en toutes choses, et nous Te louerons au nom de Jésus. Amen.

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