Prenez votre Bible, si vous l’avez, et regardons ensemble le chapitre 7 de 1 Corinthiens. J’ai reçu beaucoup de réactions suite au message de dimanche matin dernier. Certaines sont bonnes. Certaines sont étranges et différentes, et c’est assez intéressant. Ce n'est pas un passage facile, et si vous étiez ici pour la première fois de votre vie dimanche dernier, votre vision doit être plutôt déséquilibrée. J’ai même eu plusieurs discussions avec ma propre femme qui s’interroge sur mon point de vue du mariage et avec ma sœur qui l’a terriblement mal vécue. Mais vous devez comprendre que ce que j’essaie de faire, c’est de vous expliquer ce que dit 1 Corinthiens 7.

Ce ne sont pas tous les enseignements de la Bible sur le mariage. C'est un facteur d'équilibre. Nous avons parlé, la semaine dernière et aujourd’hui, des raisons de rester célibataire. Cela a quelque peu dérouté certaines personnes, alors j'espère que vous comprendrez ce matin que nous ne préconisons pas le célibat pour tout le monde. Nous ne disons pas que le mariage est une mauvaise chose et que vous ne devriez pas prêter attention au mariage. Certaines épouses m'ont dit : « Je suis contente que mon mari n’était pas là la semaine dernière. Cela aurait gâché notre vie de couple », vous savez. Mais j'espère que ce n'est pas vrai. Je pense que c’est un peu inapproprié à ce stade. Mais nous essayons de vous montrer ce que Paul dit ici en termes de raisons de rester célibataire. Voyons maintenant si je peux y revenir et nous examinerons cela ensemble au cours de notre étude du chapitre 7 de 1 Corinthiens.

La relation que Dieu a conçue pour la plupart des gens est le mariage. Cela ne fait aucun doute. La relation que Dieu a conçue pour la plupart des personnes est bien le mariage. Le mariage est bon, le mariage est une bonne chose. Dans 1 Corinthiens 7 : 2, nous lisons : « Que chaque homme ait sa propre femme, que chaque femme ait son propre mari », cela est acceptable. C’est la norme de Dieu. Dans Proverbes 18 : 22, « Celui qui trouve une femme trouve le bonheur ». Il continue en disant que Dieu la regarde avec faveur. Le mariage est une bonne chose. Dans Jérémie 29 : 6, un commandement est envoyé d'aller épouser des femmes, d'engendrer des enfants et de dire à vos enfants de prendre des épouses et d'engendrer d'autres enfants. Dieu a établi comme norme pour la majorité, des relations de vie en tant que couples mariés. Dans 1 Timothée 4, il dit même que les hérétiques viendront dans les derniers jours pour nier le Seigneur et interdire le mariage. Mais cela est considéré comme une hérésie. Le mariage est acceptable pour Dieu. Hébreux 13 : 4 : « Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères. » Ainsi, Dieu considère très favorablement le mariage.

Mais pour certains, le mariage n'est pas souhaitable. Dieu a donné à certaines personnes le don spécial d'être célibataire. Ils n’ont pas besoin d’être mariés pour accomplir la volonté de Dieu. En fait, en accomplissant au maximum la volonté de Dieu, mieux vaut qu’ils restent célibataires. La raison pour laquelle je pense que cette étude est si importante, c’est que l’église a tendance à qualifier les célibataires comme « anormaux », ce qui n’est pas le cas, car Dieu a conçu cet état de vie pour certains. Le verset 7 de ce chapitre dit : « Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi » - il dit en fait : «Je voudrais que tous les hommes soient célibataires» - «mais chacun tient de Dieu un don particulier, l'un d'une manière… » - c’est-à-dire le célibat comme moi -«…l'autre d'une autre», c'est-à-dire le mariage. Certains ont le don pour le mariage et d'autres pour le célibat.

Le célibat est un don spécial de Dieu. Il n’est pas nécessaire de regarder les célibataires comme s'ils étaient différents, étranges, anormaux, non satisfaits, non qualifiés pour certains services - pas du tout ! En fait, vous savez quelque chose ? Les célibataires ne sont pas vraiment célibataires parce qu’ils ont le Saint-Esprit qui habite en eux. Ils sont conçus, d’une façon unique, par Dieu pour fonctionner dans le corps du Christ.

Maintenant, dans 1 Corinthiens 7, Paul traite à Corinthe certains problèmes concernant le fait d'être marié ou célibataire. Le peuple juif à Corinthe dit que vous devez être marié. Certains philosophes grecs disent que vous pouvez être plus dévoué à Dieu, vous pouvez être plus spirituel en étant célibataire. Paul dit que ce n’est même pas un problème, cela ne compte même pas. Au verset 20, il dit : « Que tout le monde reste comme il était lorsqu'il a été appelé. » Verset 24 : « Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l'état où il était lorsqu'il a été appelé. » Verset 27 : « Es-tu lié à une femme, ne cherche pas à rompre ce lien; n'es-tu pas lié à une femme, ne cherche pas une femme. » En d’autres termes, restez marié ou célibataire, l’un ou l’autre c’est bien. Ces états n’ont aucun lien avec la spiritualité. Dieu a donné le don du célibat à certains ; pour d'autres, Il désire le mariage. C’est juste différent, ce n’est ni bon ni mauvais. Mais c’est le dessein de Dieu.

Maintenant, il a clairement dit que pour certains, le célibat est bon, mais pas pour tout le monde. Pour certains, la solitude est mieux. Il ne veut pas dire que le mariage est merveilleux, le mariage est ce qu’il y a de meilleur, tout le monde devrait se marier parce que ce serait ignorer le fait que Dieu veuille que certaines personnes soient célibataires. Donc, après avoir dit que le mariage est merveilleux, honorez votre mariage, vous n'avez pas à quitter votre femme pour devenir un bon chrétien, vous ne devez pas faire cela. Et après avoir dit tout cela, il dit, au contraire, vous pouvez être célibataire et être totalement épanoui si vous avez le don.

Maintenant, je pense que Paul sait que les personnes qui sont célibataires et qui ont le don vont subir des pressions parce que la société accepte le mariage en tant que norme et les célibataires ont tendance à subir des pressions pour qu’ils se marient. On a tendance à les pousser dans ce sens. Je pense que cela vient tout d'abord des parents qui veulent pousser leurs enfants à se marier. Puis il y a la pression des copains, copines, tout le monde trouve quelqu'un, et vous êtes en quelque sorte laissé pour compte. La pression commence à monter. Vous entrez dans l'église et tout est famille et vous avez toutes sortes d'activités familiales et d'orientation familiale. Les célibataires se démarquent et les personnes les regardent comme s'ils appartenaient à une sorte de dimension différente et la pression continue. Je pense que ce que Paul dit ici est très important pour que l'église reconnaisse que Dieu a donné à certaines personnes le don d'être célibataire et que c’est aussi important que d'être marié. C'est différent. C’est Son plan.

Maintenant, afin d'encourager les personnes avec le don - et c'est la prémisse de base à laquelle il faut s'accrocher, le célibat est un don et si vous n'avez pas le don, mariez-vous parce que cela ne vous fera aucun bien d'essayer de rester célibataire et de servir le Seigneur si tout ce à quoi vous songez est le mariage. C’est mieux de se marier que de brûler, dit-il au verset 9. C’est donc uniquement pour les personnes qui ont le don. Si vous avez le don du célibat, dit Paul, exercez-le. Maintenant, aux versets 25 à 40, il donne cinq raisons pour lesquelles vous devrez l'exercer, cinq raisons pour rester célibataire si vous avez le don. Maintenant, souvenez-vous, c’est seulement si vous avez le don. Je n’ai pas le don et la plupart d’entre vous n’ont pas le don, mais si vous l’avez, voici les cinq raisons de vous encourager à rester célibataire.

Premièrement - et nous examinerons les trois premiers - la pression du système. Il dit au verset 26 : « Voici donc ce que j'estime bon, à cause des temps difficiles qui s'approchent ». C’est bien d’être célibataire à cause de la violence actuelle. Il y avait une persécution au coin de la rue, Paul pouvait la voir, ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne soit là et il réalisa que les personnes mariées allaient souffrir beaucoup plus sous la persécution. Pourquoi ? Parce que les femmes subiraient la mort de leur mari. Les maris subiraient la mort de leur femme. Les enfants subiraient la mort de leurs parents. Ces liens proches et familiaux aggraveraient la douleur, l’angoisse, et la pression dans une situation de persécution. Le conflit amer et la terrible alternative entre le devoir envers Dieu et l’affection pour la famille déchireraient les personnes. Donc, dans une société difficile, dans un environnement de persécution, il dit qu’il est préférable d’être célibataire, si vous avez le don, parce que vous n’avez pas la pression énorme que le monde de la persécution vous impose.

Deuxièmement - et nous en avons parlé en détail la dernière fois, je ne fais que vous rappeler - les problèmes de la chair. Une deuxième raison, si vous avez le don de rester célibataire, c’est le problème de la chair. Le verset 28, au milieu du verset, « mais ces personnes auront des tribulations dans la chair, et je voudrais vous les épargner. » Pour les personnes mariées, ça va, vous ne péchez pas si vous vous mariez, dit-il au verset 28, mais vous aurez des problèmes. Le mot « chair » signifie notre humanité. Il y aura des problèmes humains. Il y aura un conflit humain. Il y aura les vieux et simples problèmes de notre humanité. Le mariage intensifie souvent - généralement - la faiblesse humaine. Si vous êtes marié, vous avez des problèmes. Vous devez faire face à des problèmes chez vous, avec votre femme, avec votre mari, avec vos enfants. Cela ajoute simplement une friction à la vie. Le mariage n’est pas que de la friction, il n’est pas totalement mauvais. C’est merveilleux et c’est génial quand c’est ce que Dieu a conçu, mais il y aura des moments difficiles.

Troisièmement, une raison pour laquelle il dit de rester célibataire si vous avez le don est parce que le monde est passagé. Après tout, le mariage fait partie de cette mode, de ce schéma, de ce monde, et tout disparaîtra. Il dit : « Il reste que ceux qui ont des femmes doivent être comme s'ils n'en avaient pas, ceux qui pleurent comme s'ils ne pleuraient pas et ceux qui se réjouissaient comme s'ils ne se réjouissaient pas ; et ceux qui achètent comme s'ils ne possédaient pas ; et ceux qui ont du plaisir dans le monde, sans en abuser, car le schéma du monde est en train de disparaître. »

En d'autres termes, ces choses font toutes partie du monde : les plaisirs du monde, les produits de base du monde, les émotions du monde et les relations du monde. Si vous pouvez vous libérer de ces choses, alors vous êtes beaucoup moins attaché aux choses de ce monde. Nous avons abordé cela la dernière fois aussi. Affectionnez-vous aux choses d’en haut. Si vous êtes célibataire, il suffit de penser : vous n’avez pas besoin d’être totalement attaché au monde, totalement attaché aux émotions qui naissent dans les relations intimes du mariage, à la nécessité d’acheter des choses et se livrer à des activités mondaines. Maintenant, je ne dis pas que c’est mal d’avoir du plaisir et que c’est mal d’acheter des choses, d’être émotif ou d’être marié. C’est faux ! C’est juste que cela demande un certain type d’attachement. C'est un attachement à un monde qui passe. Il n’y a pas de mariage au paradis. C'est une chose qui est de passage.

Donc, il dit simplement que si vous avez le don de rester célibataire, cela signifie que vous n’aurez pas besoin de vous engouffrer autant dans le monde qu’une personne mariée. Cela ne veut pas dire que nous sommes engloutis dans les mauvaises choses du monde, cela signifie simplement que vous devez, par exemple, souscrire une assurance-vie et dépenser votre argent pour cela. Si vous mourez, quelqu'un va devoir prendre soin de vos enfants. Vous devez économiser votre argent pour leur éducation. Vous devez avoir une assurance médicale ou de l’argent mis de côté pour tous les besoins physiques de la famille. Vous devez acheter une maison plus grande, une voiture plus grande, plus de ceci et plus de cela, car vous devez soutenir ce groupe de personnes plus important qui vous entoure. Vous devez être sensible aux besoins psychologiques, aux besoins émotionnels et aux besoins spirituels de chacun. Il y a une concentration. Le mariage exige un engagement. C’est tout ce qu’il dit. Si vous avez le don du célibat et que vous n’êtes pas obligé de vous marier, vous feriez mieux de rester célibataire.

Très bien alors, si vous avez le don de rester célibataire, dit-il, restez célibataire à cause des pressions du monde, des problèmes de la chair et parce que le monde est de passage. Laissez-moi vous donner un quatrième point et nous commencerons par le verset 32, où nous nous sommes arrêtés la dernière fois. Ce quatrième point qui soutient le fait de rester célibataire est la préoccupation des mariés. Si une personne reste célibataire, elle n’est pas concernée par les préoccupations des mariés. Vous dites peut-être : « Quelle est la préoccupation des mariés ? Par quoi sont-ils préoccupés ? » La réponse est « l’un l’autre ». Regardez le verset 32 : « Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. » Maintenant, ce qu'il veut dire par là c’est être exempt d'anxiété. « Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui est célibataire se soucie des choses qui appartiennent au Seigneur, de comment il peut plaire au Seigneur. Mais celui qui est marié se soucie des choses du monde, comment il peut plaire » - a qui ? – « à sa femme et il est divisé ». Dans votre Bible, à la fin du verset 33, écrivez « et il est divisé » s’il n’y est pas. C’est écrit dans les meilleurs manuscrits. Les manuscrits appropriés disent « comment il peut plaire à sa femme et il est divisé. » Maintenant, que dit-il ici ? « Je voudrais que vous soyez libéré de l’anxiété. Je voudrais que vous soyez, dans un sens, sans soucis. Lightfoot a déclaré : « Un homme qui est un héros en lui-même devient un lâche quand il pense à sa femme veuve et à ses enfants orphelins. »

Certains soucis vous encombrent l'esprit lorsque vous êtes marié. Un homme marié doit se concentrer sur des choses concernant sa femme. Un célibataire - le verset 32 ​​dit ceci - se soucie des choses qui appartiennent au Seigneur, comment il peut plaire au Seigneur. Maintenant c’est le potentiel. Cela ne veut pas dire que chaque personne est totalement dévouée à Jésus. C'est juste qu'il a le potentiel pour ce dévouement total. Il n'y a pas de distraction dans la vie d'une personne non mariée. Il n'a en réalité qu'un seul groupe de soucis et c'est sa relation avec le Seigneur. La personne mariée a un ensemble de soucis divisés, le Seigneur et sa famille. Ce n’est pas qu’ils soient mauvais, ils sont bons tous les deux. Ils sont tous les deux merveilleux. Ils sont tous deux conçus par Dieu. Mais ce sont deux choses. Il y a l'incapacité pour un seul esprit dans le mariage. Un homme marié est une personne divisée.

Je pense au verset 20 de Luc 14 où Jésus appelait les personnes à Le suivre ; il dit à un certain homme : « Viens et suis-moi », et l’homme dit : « J'ai épousé une femme et je ne peux donc pas venir. » Je me demande combien de fois dans l’histoire de l’église, dans le monde entier, des ministères et des opportunités se sont présentés, mais une personne a épousé une femme et ne peut pas y aller. Vous dites : « Est-ce qu’ils ont eu tort de se marier ? » Non, ils n’ont pas tort, mais peut-être aurait-il été préférable que, s’ils avaient le don de rester célibataires, qu’ils le restent, et ils n’auraient pas eu ce problème.

Je vais vous donner une note de bas de page intéressante. C’est le seul don spirituel que je connaisse dans les Écritures et que vous pouvez utiliser en option. N’est-ce pas intéressant ? C’est le seul où il existe une option, où il dit que si vous voulez vous marier, c’est bien - verset 28 - vous n’avez pas péché. Mais je préfère suggérer plutôt, si vous avez le don du célibat, que vous l’utilisiez. Ceci dit, Dieu ne fait jamais d’un mariage un péché.

La semaine dernière, j'ai reçu une lettre de quelqu'un qui disait que leur péché était dans le mariage. Il n’existe pas de péché en se mariant. Ce n’est pas un péché de se marier, à moins d’épouser un incroyant. Mais le mariage est une bonne chose. Ils ne pèchent pas. C’est le seul don spirituel que je connaisse où vous avez une option à utiliser. Je suis sûr que certaines personnes auraient pu, si elles étaient vraiment sensibles au Seigneur, rester célibataires et vraiment utiles, mais comme la personne dans Luc 14 : 20, ils ont épousé une femme. Ce n’est pas mauvais. Peut-être que Dieu aurait pu les utiliser différemment. Il les utilisera peut-être également à travers leur mariage, mais cette option existe.

D'accord. Si vous êtes célibataire, vous avez potentiellement la possibilité de vous soucier uniquement des choses qui appartiennent au Seigneur, comment Lui plaire, Lui vouer une dévotion totale, mais - verset 33 - si vous êtes marié, vous vous souciez des choses du monde, comment vous pouvez plaire à votre femme et vous êtes divisé. Or, c'est précisément aussi le cas de la femme. Au verset 34, la première partie peut être éliminée. « Il y a aussi une différence entre une épouse », cette partie doit être effacée et remplacée par «et est divisée ». Une des raisons pour lesquelles je dis cela, c’est que nous avons trouvé plus tard des preuves manuscrites après l’édition de la version de la Bible en anglais du roi Jacques qui nous prouvent que, comme je l'ai dit, la lecture appropriée est «plaire à sa femme et est divisé», et puis il reprend dans le verset 34 avec le mot «Et» - donc ce serait un «E» majuscule - «Et une femme vierge et célibataire se soucie des choses du Seigneur, afin qu'elle soit sainte à la fois corporellement et spirituellement, mais celle qui est mariée se soucie des choses du monde, comment elle peut plaire à son mari. » Encore, il dit simplement qu'il y a une division ici. Ce n’est pas faux, c’est juste là.

Une personne seule, homme ou femme, a le potentiel total de concentration, de dévotion au Seigneur et de service envers Lui. Une personne mariée doit prendre soin de sa famille parce que Dieu le dit. En même temps, ils doivent être impliqués dans la poursuite des choses du Seigneur. Maintenant, vous remarquerez une chose intéressante. Il est dit à la fin du verset 35 que cette personne est sans distraction. Une personne seule n'a pas besoin de se laisser distraire et peut servir le Seigneur. Combien de fois dans votre vie, par exemple, certains d'entre vous qui sont mariés à un incroyant, avez-vous lutté entre deux choses : essayé de plaire à un partenaire incroyant et essayé de servir le Seigneur ? Ou peut-être avez-vous un partenaire formidable, colossal, exceptionnel, qui marche dans l'esprit et vous réalisez toujours que parfois, votre implication en tant que père ou mère de famille signifie que vous ne pouvez pas faire certaines choses que vous pourriez peut-être faire si vous étiez libre ? Ou bien, en étant marié, vous pouvez aussi faire des choses que vous ne pourriez pas faire autrement, donc cela va dans les deux sens.

Mais c’est tout ce que dit Paul. Une personne mariée a une concentration divisée, mais - regardez le verset 34 - celle qui est célibataire se soucie des choses du Seigneur, qu'elle soit vierge ou non mariée, elle se soucie des choses du Seigneur et elle est sainte dans le corps et dans l'esprit - potentiellement. Qu'est-ce que cela veut dire ? Le mot « saint » dans son sens très simple signifie essentiellement « séparé ». Je pense que c’est ce qu’il dit. Il ne dit pas que les célibataires sont plus saints que les mariés. Est-ce vrai ? Qu'est-ce que la sainteté a à voir avec cela ? Cela n’a certainement rien à voir avec votre état matrimonial mais plutôt avec la justice de Dieu qui vous est imputée, n’est-ce pas ? Il y a beaucoup de célibataires qui ne sont pas très saints et il y a beaucoup de personnes mariées qui le sont et ce n’est pas le critère. Mais ce qu’il dit, c’est que celui qui n’est pas marié peut vivre « séparé pour Dieu », physiquement et spirituellement. Il n'y a aucun attachement physique, humainement parlant. Il n’a pas besoin de satisfaire le physique. Il n'y a pas d'encombrement spirituel. Il y a une certaine liberté et consécration, et c’est ce dont il parle.

Maintenant, rappelez-vous, ceci est seulement pour ceux qui ont le don. Si vous n'avez pas le don, comme le dit 1 Timothée 5 : « laissez-les plus jeunes femmes se marier ». Laissez-les se marier, car si vous ne les laissez pas, elles vont devenir inutiles plus tard, et ensuite vous allez avoir des problèmes. Laissez-les se marier. Mais si vous avez le don, restez ainsi, il y a une possibilité et un potentiel de consécration dans le corps et l'esprit qui sont très uniques. « Une femme mariée se soucie des choses du monde, elle doit se soucier de faire plaisir à son mari », ce qui est bien, alors elle doit le faire. Mais sachez qu’il y a ces deux options.

Maintenant, laissez-moi ajouter le verset 35 car Paul l’a fait et c’est important. « Je dis cela dans votre intérêt. » Maintenant, quelqu'un va s'embrouiller l’esprit s'il ne dit pas cela, alors il dit : « Je vous dis simplement ceci, mes amis, pour votre profit. » « Ce n'est pas pour vous prendre au piège (brochos en grec) » - avec un nœud coulant – « mais pour vous porter à ce qui est bienséant afin que vous puissiez servir le Seigneur sans distraction ». Ce n’est pas que vous devez rester célibataire. Même si vous avez le don pour cela, ce n'est pas un commandement, ce n'est pas que vous devez faire ceci ou autre chose, c'est que vous avez l'option, vous avez la liberté. Je vous le dis pour votre bien, si vous avez le don, vous feriez mieux de l’utiliser. Encore une fois, je souligne le fait que c’est le seul don que je connaisse qui soit facultatif.

Donc, il dit que, potentiellement, vous pouvez avoir une dévotion envers le Seigneur sans distraction si vous voulez en profiter. Je ne dis pas cela pour vous lier au légalisme. Je ne dis pas cela comme un commandement qui vous met la corde au cou et vous pend. Je ne fais que partager les paroles de Paul. Je ne cherche pas à vous piéger, je veux simplement que vous sachiez que cela vous donnerait le potentiel de servir le Seigneur sans aucune division. Laissez-moi vous donner une illustration. Revenez dans votre Bible à Luc 10. Certains d’entre vous ont peut-être des idées en tête, alors voici celle de Luc 10. C’est une très belle histoire. Luc 10 : 38 dit : « Comme Jésus était en chemin avec Ses disciples, Il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. » Maintenant, voici Jésus et Il est dans la maison de cette charmante dame nommée Marthe. « Elle avait une sœur, nommée Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait Sa parole. » Jésus entra dans la maison, s'assit et Marie se laissa tomber à Ses pieds et resta suspendue à chaque parole. « Mais Martha » - verset 40 – « était occupée à divers soins domestiques. » Marthe était occupée à la maison à tout préparer. Y a-t-il quelque chose qui cloche dans la préparation d'un repas ? Non, c’est l’hospitalité biblique. Est-ce bon ? C'est bon ! Quelqu'un vient et vous les nourrissez, c’est merveilleux. Elle est donc occupée à préparer le repas. « Elle a beaucoup travaillé et ensuite elle est venue vers Jésus » - et c'est ce qu'elle a dit au Christ, d'une manière très intéressante - « Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir ? » Seigneur, est-ce que cela t’importe que je mette la table toute seule alors qu'elle est assise là ? Est-ce que cela te dérange, Seigneur ? « Seigneur, dis-lui donc de m'aider. »

Maintenant, cela vous donnera une idée de l’autorité que Marthe a estimé avoir sur Marie. Elle a dû demander à Jésus de le lui dire. « Pourrais-tu, s’il te plaît, lui dire de m'aider à mettre cette table ? » « Jésus répondit et lui dit : « Marthe, Marthe, tu es inquiète et préoccupée par beaucoup de choses. » (Qui ne sont pas importantes). Pourquoi dites-vous cela, MacArthur ? Verset 42 : « Une seule chose » - quoi ? - « est nécessaire » et « Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. » Je ne lui dis rien, elle fait ce qu’elle doit faire. Que préféreriez-vous avoir, la Parole de Dieu ou un dîner froid ? Ou un dîner chaud ? Je préfère avoir la Parole de Dieu et un dîner froid ou pas de dîner du tout qu'un dîner chaud sans la Parole de Dieu. C’est l’implication. Elle fait ce qui est juste.

Vous voyez, voici Marie et elle a un seul esprit, n’est-ce pas ? Elle se fiche bien de la table et des couverts, elle se fiche bien de tout ce qui se passait dans la cuisine. Tout ce qu'elle voulait, c'est boire avec dévotion les paroles de Jésus-Christ. Mais pas Marthe ! Elle pense que Christ est là et elle est en train de préparer le repas. C’est tout simplement une illustration du fait qu’il n’est pas mauvais d’être hospitalier mais que, dans ce cas, c’est un dévouement divisé, n’est-ce pas ? C’est ce que dit Paul. Remercions Dieu pour les personnes qui ont cette détermination.

Vous savez, lorsque j’étais à Quito, en Équateur, j’avais le privilège merveilleux de rencontrer et ensuite de correspondre avec Rachel Saint, cette femme insolite qui a donné toute sa vie aux Indiens Auca. C’est une personne incroyable. Je me dis souvent que les célibataires sont peut-être les personnes les plus épanouies car elles n’ont pas besoin de quelqu'un pour les compléter. Elle est une personne complète en elle-même par la puissance de l’Esprit. Elle se trouve là-bas avec ces Indiens et elle y va, révolutionnant ainsi toute une société pour Christ. Tout au long de l'histoire de l'église, il y a eu beaucoup de personnes avec ce genre de don et ce genre d'engagement envers Christ, et je remercie Dieu pour eux. Vous voyez, il y a des raisons de recevoir le don du célibat et de l'accueillir. La pression du système, les problèmes de la chair, la disparition du monde et la préoccupation des mariés… Quand vous vous mariez, il y a une division dans votre vie. Ce n’est pas mauvais, mais c’est un fait.

Cinquièmement, et c’est la dernière raison pour laquelle il dit aux célibataires qu’ils auraient intérêt à rester célibataires s’ils ont le don, le cinquième point est la permanence de l’union. Quand vous vous mariez, vous êtes marié, et c'est tout. Il n’y a pas de retour en arrière. Verset 39. Sautons au verset 39 pour un moment, nous reviendrons voir les autres. « Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant. » Eh bien, cela fait longtemps. C’est un contrat pour la vie. Maintenant, certaines personnes se sont demandées pourquoi ce passage se trouve ici, 39 et 40, et il y a beaucoup de discussion à ce sujet. Je ne sais pas si je peux vous donner la réponse absolue, la raison pour laquelle ce passage est ici, mais je vais vous dire ce que je crois. Je ne crois pas que ce soit isolé. Certains disent que c’est juste une solution de rechange pour répondre à un problème concernant les veuves. Je ne pense pas. Je pense qu’en gros, bien que cela réponde à cette question, c’est là une raison supplémentaire de rester célibataire. Pourquoi ? À cause de la permanence du mariage. Si vous avez le don, vous seriez mieux loti de rester célibataire car une fois marié, c’est fini et vous ne pourrez plus jamais exercer votre potentiel. Alors réfléchissez longtemps avant de le faire. Le mariage est permanent. Une fois que vous êtes marié, c’est pour la vie.

Maintenant, je ne dis pas que tous ceux qui sont mariés sont coincés. Mais il y a des personnes qui sont mariés et coincés et vous le savez. Ce n’est pas que c’est mauvais, c’est juste que c’est permanent. Certains mariages sont difficiles. Vous savez, vous pouvez avoir une femme qui s'accroche tellement à vous que vous ne pouvez rien faire. Vous savez, je connais des hommes qui serviraient le Seigneur si leur femme les lâchait assez longtemps. Dans Proverbes 21 : 9, il est dit qu'il vaut mieux habiter dans l’angle d’un toit tout seul qu'avec une femme querelleuse dans une grande maison. Croyez-moi, vous savez, il y a des personnes qui cherchent de tels angles. Il vaut mieux être tout seul dans un studio que de se marier avec la mauvaise personne, n’est-ce pas ? Écoutez le verset 19 : « Mieux vaut habiter dans une terre déserte, qu'avec une femme querelleuse et irritable. ». C'est pourquoi on entend souvent un homme dire : « Je dois sortir, je dois m’en aller, je dois être seul. » Il vaut mieux être dans le désert qu'avec une femme contentieuse et en colère.

Qu'est-ce que je veux dire par cela ? Je dis que très souvent, le mariage peut devenir un esclavage, un esclavage négatif. C'est vraiment un lien positif, un lien affectueux, un lien enrichissant, significatif et heureux, mais il est permanent. Quand Jésus parlait dans Matthieu 19 aux disciples et qu’Il leur disait que le mariage était permanent, il dit : « Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère. » Il a insisté sur le fait que le mariage est un lien solide et qu'il ne peut pas être coupé pour toute autre raison que l'adultère. Ce à quoi les disciples ont répondu ceci : « Nous pensons qu'il serait préférable, si c'est si permanent, de rester célibataire. » Et Il a dit : « C'est vrai mais vous ne pouvez pas tous y faire face. » Ils sont donc parvenus à la même conclusion : la permanence du mariage est une bonne raison de rester célibataire si vous avez le don. Une fois que vous êtes marié, les responsabilités, les obligations, ce que vous devez donner à votre mariage sont définis et vous devez les donner. NOUS SOMMES LA.

Maintenant, je veux ajouter à cela que je considère mon mariage comme une amitié et une camaraderie, ce qui neutralise tous les facteurs négatifs qui n’existeraient jamais du point de vue du ministère. Je ne peux pas vivre sans ma femme parce que je l'aime ; j'aime aussi mes enfants et je ne voudrais pas que les choses soient autrement. Mais tout ce que nous soulignons ici, ce sont les faits fondamentaux de l’union, pas notre attitude à son égard. Nous pouvons voir que le mariage est une chose permanente et vous êtes là pour rester mais cela n’est pas forcément mauvais. Cela pourrait être bien mais c'est quand même vrai, n'est-ce pas ? Et c’est permanent ! Il dit simplement ceci : si vous avez le don de rester célibataire, réfléchissez-y, car si jamais vous choisissez de vous marier, c’est un choix définitif et vous ne pouvez pas revenir en arrière sauf en cas de décès.

Puis, dans le verset 39, il dit : « mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut ; seulement » - quoi ? – « que ce soit dans le Seigneur. » Seulement dans le Seigneur. Romains 7 dit la même chose : la seule chose qui rompt un mariage, c'est la mort. Maintenant, Jésus, bien sûr, a dit que le divorce - et Paul a ajouté le départ des incroyants, mais en dehors du péché, mis à part cela, dans le mariage des chrétiens, il n’y a pas d’issue, c’est permanent. Donc, une fois que vous avez fait le choix, dit-il, c’est définitif. Quand nous épousons des personnes, nous disons : « jusqu’à ce que la mort nous sépare ». C’est ce que Dieu a voulu. Après cela, vous pouvez être marié, mais vous ne pouvez épouser qu'un chrétien. Il y a un principe de base là, seulement dans le Seigneur. Je crois que les chrétiens ne sont autorisés à épouser que des chrétiens. Quelqu'un a dit - j'ai lu quelque part cette semaine, quelqu'un a dit : « Eh bien, c’est le meilleur choix, mais certainement, Dieu nous permettrait dans bien des cas d’épouser des incroyants pour les évangéliser. » Je ne crois pas cela. Je ne crois pas que le mariage soit un bon terrain pour l’évangélisation. Lorsque vous épouserez un non-croyant, vous direz en fait à cette personne : « Le christianisme est important pour moi mais pas très important. » N’est-ce pas ? Parce que si la communion chrétienne était importante, vous épouseriez un chrétien.

Écoutez Deutéronome 7 et voici le principe de Dieu depuis longtemps : «Lorsque l'Eternel, ton Dieu, t'aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession, et qu'il chassera devant toi beaucoup de nations, les Héthiens, les Guirgasiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens. » - et je m'attends à ce que vous sachiez comment épeler tous ceux qui sont sur le quiz – « lorsque l'Eternel, ton Dieu, te les aura livrées et que tu les auras battues, tu les dévoueras par interdit, tu ne traiteras point d'alliance avec elles, et tu ne leur feras point grâce. » Vous y allez, vous allez vous débarrasser de tous ces païens.

Maintenant, écoutez : « Tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils; car ils détourneraient de moi tes fils, qui serviraient d'autres dieux. » Parfois, dans un mariage mixte, quelqu'un est sauvé, mais le plus souvent, le chrétien est trainé au loin. Depuis Deutéronome 7, cela n’a pas changé. Vous pouvez aller au chapitre 6 de 2 Corinthiens et Paul dit exactement la même chose : « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? » Cela n’a aucun sens.

Donc le mariage est pour la vie. La seule rupture est la mort. Puis, si la mort est survenue, ajoute-t-il aux veuves présentes, elles ne peuvent se remarier que dans le Seigneur. Mais - verset 40 – « Elle est plus heureuse, néanmoins, si elle demeure comme elle est », si elle avait le don en premier lieu. « Et moi aussi, je crois avoir l'Esprit de Dieu. » Ce qu'il dit tout simplement, c'est que toutes ces personnes disaient et les Juifs aussi étaient convaincus et disaient : « Dieu dit de se marier. » Mais quelqu'un d'autre dit : « L'Esprit de Dieu a dit de rester célibataire. » Paul répond donc : « Moi aussi, je vous dis quelque chose et je le tiens de l’Esprit de Dieu, comme eux. » C'est du sarcasme ! C’est traduit « je pense » dans certaines versions, cela ne sonne pas bien, car on a l’impression que Paul dit : « Je pense avoir le Saint-Esprit. » Pas Paul ! J’ai aussi l’Esprit de Dieu, je vous donne la révélation divine. » Le mot dokeō, « mon opinion » est un mot souvent utilisé pour parler de quelque chose de tout à fait certain.

D'accord, une personne devrait-elle rester célibataire ? Oui, si elle a le don. Pourquoi ? Pour toutes ces raisons. C'est donc important de le dire aux Corinthiens. Ainsi, tous les célibataires se disent : « c'est très bien, mais il y a un autre facteur. » Il y a un autre facteur à tout cela, les versets 36 à 38, à savoir les pères. Vous savez que les mariages étaient arrangés par le père. Vous ne pouvez pas avoir tout un passage pour célibataires sans dire quelque chose aux pères. Les papas, j'espère que cela vous dit quelque chose. Cela me dit vraiment quelque chose.

Dans la société de l'Ancien Testament, le mariage arrangé était la norme. Paul doit donc parler aux pères. C'était vrai dans la société romaine. Saviez-vous que dans la société de l’époque, les parents choisissaient les conjoints ? En fait, dans l'histoire de l'empire romain, ils ont dit que l'un des débuts de l'effondrement de l'autorité romaine a commencé lorsque les parents romains ont perdu le droit de contrecarrer le désir de leurs enfants à se marier. La rupture de la maison qui faisait partie des graines de la dissolution de tout l'empire romain a commencé à ce moment-là. Même dans l'empire romain, à cette époque, les parents choisissaient le conjoint de leur fille. Dans l’Ancien Testament juif, les parents choisissaient. Par exemple, Hagar a choisi une épouse pour Ismaël. Abraham a choisi une femme pour Isaac. Judah a choisi Tamar comme épouse pour son fils Er. C’était la coutume dans l'Ancien Testament. On a dit à Jacob dans quelle famille aller, n’est-ce pas, pour trouver sa femme ! Il y avait quelques options, car il y avait plusieurs filles. Il a travaillé sept ans et ils lui ont donné la mauvaise fille sous le voile. Je vous le dis, si vous voulez épouser quelqu'un, vérifiez ce qui est sous le voile avant d’arriver à la cérémonie - tirez ce genre de choses au clair.

Mais il y avait le choix de la famille. Il arrive même qu'un roi ou un prêtre choisisse une femme pour quelqu’un. Par exemple, Pharaon a donné une femme à Joseph dans Genèse 41. Un autre Pharaon a donné une femme à Hadad Edomite dans 1 Rois, chapitre 11, verset 19. Jehoïada, le souverain sacrificateur, avait deux femmes à donner au jeune roi Joas dans 2 Chroniques 24 : 3. Cela ne lui a pas rendu service en tant que souverain sacrificateur, mais c’est arrivé. C'était une chose parentale. L'histoire nous dit qu'aux alentours de l'an 500 av. J.-C., des courtiers en mariage se sont même développés, appelé shadchan. Ces courtiers étaient juste disponibles. Vous vous souvenez de Fiddler on the Roof – Un violon sur le toit ? » Des « matchmakers » C’est précisément ce que sont ces entremetteurs de mariage juifs traditionnels. Quand votre fille est arrivée à l'âge où vous vouliez la marier, vous alliez chez le courtier en mariage pour lui dire : « Je veux quelqu’un avec tel arrière-plan qui vient de telle famille, qui apporte telle ou telle chose » et le courtier en mariage examinait ses listes et, vous savez, je ne sais pas si c'était comme une file d'attente, où ils venaient tous et que vous choisissiez, mais il y avait là un travail à faire pour résoudre la situation. C'était historique. La famille travaillait avec le courtier. Comment aimeriez-vous cela, les filles ? Ce serait intéressant.

Certains pensent même que dans les débuts de l’histoire d’Israël, la mariée et le marié n’avaient absolument rien à dire à ce sujet. On a dit qu’ils étaient totalement ignorés. Mais je ne suis pas d’accord avec cela. Je pense que, selon les Écritures, le jeune homme avait quelque chose à dire à ce sujet. Le jour du mariage, son père n’était pas le seul à dire : « Voici ton épouse. » « Oh, bonjour, c’est un plaisir de vous rencontrer », vous savez, ce n’était pas tout à fait cela. Ce n'était pas : « Tu vas te marier, tu sais, comment s'appelle-t-elle, peu importe ce que tu veux, je ne m'intéresse pas à ce que tu veux, tu l'épouses. » Ce n'était pas comme ça. Apparemment, le jeune homme avait le droit de choisir. Il y a quelques passages que nous pourrions consulter mais je pense que nous pourrions lire 1 Samuel 18 : 20, «Mical, fille de Saül, aima David. On en informa Saül, et la chose lui convint. Il se disait: Je la lui donnerai. » Maintenant, voici une illustration représentant une femme aimant un homme et un homme aimant une femme et le père donnant son consentement. Donc, ce n'était pas hors norme.

Donc, je crois que même si le mariage arrangé par la famille dominait la société, il y avait généralement une sorte de relation amoureuse ou souvent il y avait une sorte de relation amoureuse et de consentement des enfants. Cantiques des cantiques exprime le grand amour entre deux personnes. C'était plus qu'une affaire politique, plus qu'un simple accord parental. La volonté de l’homme était en jeu et je suis sûre que la volonté de la femme s’est également manifestée.

C’est à peu près ce que c’était. Le père déciderait et la mère était certainement d'accord mais les enfants participaient d'une manière ou d'une autre. Il y a peut-être eu des moments où leur volonté n’a pas été prise en compte, mais il y a eu des occasions où ils ont été consultés. C'était la tendance générale.

Ainsi, lorsque vous parlez de 1 Corinthiens et de Paul qui écrit à ce peuple chrétien, ils suivent toujours ce modèle ou presque s'ils sont juifs et c’était également la coutume romaine. Alors, Paul va dire quelque chose aux pères pour les aider dans leur part de la situation. Verset 36. Tout cela pour arriver ici. Maintenant regardons le verset 36, où il est dit, et je vais vous le lire, en l’interprétant, « Si un père » - et c’est ce à quoi le mot « quelqu’un » fait référence ici - tout père a le sentiment qu'il se comporte injustement envers sa fille vierge - « si un père estime qu'il se comporte injustement envers sa fille vierge » - qu'est-ce que cela signifie ?

Maintenant, écoutez : voici un père. Il regarde le monde qui l’entoure, il entend tout ce que Paul dit sur le fait qu’il est préférable d’être célibataire, même mieux d’être célibataire. Vous savez ce qu'il décide dans sa tête ? C’est mieux d’être célibataire. « Je consacre ma petite fille au Seigneur. Je vais donner ma petite fille au Seigneur. » C’est génial. Pères, vous avez déjà eu des pensées comme cela ? Votre petite fille grandit-elle en pensant : « Quand tu veux te marier, avec qui penses-tu te marier ? » Tu pars du premier jour – tu as un petit ami - nous le faisons avec des enfants, beaucoup de personnes, et bientôt tout ce à quoi ils peuvent penser, c'est au mariage. Voici un père qui dit : « Je veux que tu donnes toute ta vie à Christ. Je veux que tu consacres toute ta vie à l'édification du Royaume de Dieu. Après tout, le mariage n’est que temporaire et quand nous arriverons au paradis, aucun d’entre nous ne sera marié de toute façon. Je veux que tu restes célibataire et libre, je veux que tu t’engages au service de Jésus-Christ. »

Quelle belle chose à faire pour un père ! C’est génial ! Je veux dire, je réfléchis sérieusement à cela. Vous savez, mes enfants sont si jeunes, ils seront d’accord. Vous savez, si je dis à Marcy : « Marcy, tu vas être célibataire toute ta vie et tu resteras avec nous pour servir le Seigneur. » Elle dirait: « Super, c’est top ! » Elle ne veut pas se marier de toute manière. Une famille me disait - nous parlions de cela et ils ont plusieurs enfants dont un garçon - ils sont rentrés chez eux et étaient assis autour de la table et l'un de leurs enfants a dit : « Vous savez, après avoir entendu ce message et parce que j'aime notre famille tellement, je ne voudrais jamais me marier. J’ai juste décidé de rester ici avec vous toute ma vie. » Vous pouvez donc décider que vos enfants vont passer toute leur vie avec vous quand ils seront petits parce qu’ils ne vous diront pas le contraire, pas vrai ? Ils ne vont pas débattre sur ce sujet.

Voici un père qui a fait cela. « Je vais consacrer cette petite vie au Seigneur. Je vais consacrer cette petite fille au Seigneur et je ne veux même pas considérer le mariage pour ma fille ». Mais vous savez ce qui se passe ? Le père réalise qu'il se comporte de manière injuste envers sa fille vierge. Vous savez pourquoi ? Il a pris une bonne décision mais, vous savez, il y a un problème. Verset 36 : « Si quelqu'un regarde comme déshonorant pour sa fille de dépasser l'âge nubile», - cela veut dire que si elle atteint la maturité sexuelle, si elle atteint le sommet, si elle atteint le moment où elle a toutes les sensibilités sexuelles, que se passe-t-il ? – « et comme nécessaire ». Que nécessite le besoin ? Qu'elle quoi ? Se marie. Cela devient nécessaire.

Si je fais un vœu pour ma fille mais que je réalise que je ne suis pas juste avec elle car maintenant qu’elle a atteint la maturité sexuelle, elle désire se marier, que dois-je faire ? Il dit : « qu'il fasse ce qu'il veut, il ne pèche point, qu'on » - quoi ? – « se marie. » Laissez-les se marier. C’était une bonne idée, mais elle n’a pas eu le don. L’Esprit de Dieu ne lui a pas donné ce don et c’est un don de l’Esprit de Dieu. Si elle n'a pas le don, le père lui dit : « C'est évident qu'elle n'a pas le don, tout ce dont elle parle, c'est de cet homme-là. » Apparemment, il y a un homme impliqué ou il ne dirait pas « laisse-les se marier. » Il y a un « eux », ils sont deux. Quelqu'un traîne. Voyez-vous, le père se comporte de manière injuste envers sa fille parce que s’il ne la laisse pas se marier, il la poussera à l’immoralité physique, à l’immoralité mentale et à la séduction. Alors il se rend compte : « Je ne peux pas faire cela à ma charmante petite fille, même si je voudrais la consacrer au Seigneur. Il y a un homme ici et elle dit oui, mais moi je dis non, et ce n'est pas bien.

Alors, les papas - c’est une excellente idée si vous voulez consacrer votre fille à être célibataire - ou votre fils - mais s’ils atteignent l’âge de la conscience sexuelle et qu’ils doivent se marier, laissez-les se marier. Ce n’est pas un péché. Vous n'êtes pas obligé de garder un vœu. Nous ne sommes plus dans l'âge des vœux.

Maintenant, le verset 37 soutient l'autre côté. « Néanmoins, celui qui tient fermement dans son cœur », et il y a la décision paternelle, la ferme résolution du père, « dans mon cœur, j’ai décidé qu'elle sera célibataire » ou « qu’il va rester célibataire ». Vous avez fait une résolution ferme ? Bien ! Dieu conduit à travers les décisions d'un père, vous ne croyez pas cela ? Dieu dirige une famille à travers le père. « Et il prend cette décision sans nécessité » - qu'est-ce que cela signifie ? La fille n’a pas besoin de se marier. Elle ne met aucune pression. Elle n'a pas de désir sexuel particulier pour le mariage. Son père n'a aucune obligation. Il est immuable dans son cœur, elle n’a aucune nécessité, on lui donne ensuite le pouvoir sur sa propre volonté, il est tellement décrété dans son cœur qu’il gardera sa fille vierge, il fait quoi ? Il fait bien. Père, vous avez pris une bonne décision.

Vous savez aujourd'hui comment cela se passerait ? « Pourquoi n'êtes-vous pas marié ? » « Mon père a décidé que je devais rester célibataire. » « Homme cruel. » La Bible dit qu'il fait quoi ? Il fait quoi ? Qu’il fait bien. Si vous décidez pour votre fille et que votre fille n’a pas de forte envie sexuelle, vous faites bien, père, mère, vous faites bien. C'est une bonne chose.

Alors, il dit : « Père, regarde, si vous vous tenez debout dans votre cœur et que vous sentez que c’est juste et qu’elle n’a aucune nécessité de se marier, vous avez le pouvoir sur votre volonté, vous décidez tellement dans votre cœur de la garder vierge ? Très bien, vous faites bien. » Qu'est-ce que tout cela vous dit ? Je vais vous dire ce que cela me dit. Dieu veut des personnes – quoi ? - célibataires. Nous ferions bien d’envisager cela avec nos propres enfants.

Alors, au verset 38, « Ainsi, celui qui marie sa fille fait bien, et celui qui ne la marie pas fait » - quoi ? – « mieux » ? Vous plaisantez. Est-ce ce que c’est ce qui est dit ? C'est ce que nous lisons. Vous dites : « C’est bien cela qui est marqué ? » Eh oui ! Verset 38 le dit mais vous ne rendez pas service à votre fille si elle n’a pas le don, n’est-ce pas ? Mais s’il n’est pas nécessaire que votre fils ou votre fille ait le don, c’est bien de le donner en mariage, car le don est facultatif, c’est le seul qui soit facultatif. Mais si vous ne le faites pas, vous ferez encore mieux si vous les laissez utiliser le don. C’est une question d’avantage.

C’est un chapitre intéressant, n’’est-ce pas ? Que nous dit-il ? Le mariage, c'est bien. Pour la plupart d’entre nous, c’est la seule façon de vivre. J'aime cela. Je ne l’échangerais pas. Je sais que vous ne le feriez pas non plus, et c’est accompli comme Dieu l’a conçu. Mais écoutez-moi, le mariage est bon, mariez-vous, profitez-en, restez marié pour la vie, mais le célibat aussi est bon. N’ayez pas peur, profitez-en, utilisez-le pour la gloire de Dieu. C’est le message de 1 Corinthiens. Votre christianisme existera, grandira, mûrira et prospérera, que vous soyez marié ou célibataire. Ce n’est pas le problème. Il résout donc une fois pour toutes le blocage des Corinthiens sur la façon dont le mariage affecte la spiritualité. Cela n'a aucun effet. Ce que vous êtes, marié ou célibataire, n’a aucune incidence sur votre spiritualité. Dieu veut des mariés pour des raisons spéciales et des célibataires aussi. Je pense, bien-aimés, dans l'église, que nous devons en être conscients, nous devons le reconnaître, nous devons accepter et aimer ceux qui sont célibataires - et si nous sommes célibataires, nous devons aimer et accepter ceux qui sont mariés - et comprendre la totalité du corps du Christ. Prions.

Ce matin, Seigneur, nous demandons à Ton Saint-Esprit de nous sceller à ce que nous avons appris, partagé et exprimé, de nous enseigner et de nous aider à enseigner aux autres ces mêmes grandes vérités. Merci pour toutes les parties du corps du Christ, les mariés et les célibataires, ceux qui sont mis de côté dans le mariage pour être des exemples, pour élever des enfants, pour les nourrir dans les choses du Seigneur, pour leur enseigner Tes voies, et ceux qui sont mis de côté, seuls, pour être libre de Te servir, pour être mobiles, pour être disponibles, pour être résolus. Pour Ta complémentarité dans Ta conception du corps, nous T’en remercions. Père, aide-nous à fouiller notre propre cœur et à examiner de près les options de Tes appels devant nous et à faire un choix judicieux pour nous et pour nos enfants. Nous Te louons au nom du Christ. Amen.