Prenez vos Bibles, si vous voulez bien, pour notre étude de ce matin. Et ouvrez avec moi à 1 Corinthiens 16, 1 Corinthiens, chapitre 16. Nous nous approchons rapidement de la fin de ce merveilleux livre que nous étudions depuis environ deux ans. Et c'est comme dire au revoir à un vieil ami. Ne lui dites pas au revoir. Continuez de le lire. Il est tellement riche. Ce matin, cependant, nous arrivons aux versets 5 à 12. Maintenant, quand j'ai commencé à préparer mes pensées pour vous les donner, j'ai lu ces versets et, franchement, je n'ai pas vraiment été béni. Au départ, je n'ai pas dit grand-chose. Il y a des Écritures comme ça qu'on regarde et on se dit: “Qu'est-ce que je peux bien dire à ce sujet?"

Permettez-moi de lire la suite pour vous. Suivez la lecture à partir du verset 5. “J'irai chez vous quand j'aurai traversé la Macédoine, car je traverserai la Macédoine. Peut-être séjournerai-je auprès de vous, ou même y passerai-je l'hiver, afin que vous m'accompagniez là où je me rendrai. Je ne veux pas cette fois vous voir en passant, mais j'espère demeurer quelque temps auprès de vous, si le Seigneur le permet.” Êtes-vous déjà bénis? “Je resterai néanmoins à Éphèse jusqu'à la Pentecôte; car une porte grande et d'un accès efficace m'est ouverte, et les adversaires sont nombreux. Si Timothée arrive, faites-en sorte qu'il soit sans crainte parmi vous, car il travaille comme moi à l'œuvre du Seigneur. Que personne donc ne le méprise. Accompagnez-le en paix, afin qu'il vienne vers moi, car je l'attends avec les frères. Pour ce qui est du frère Apollos, je l'ai beaucoup exhorté à se rendre chez vous avec les frères, mais ce n'était décidément pas sa volonté de le faire maintenant; il partira quand il en aura l'occasion.”

Voilà, bien-aimés. Je vais là. Il se pourrait que je me rende là-bas et s'il vient là, eh bien, prenez soin de lui. Et il ne viendra pas, mais il est possible qu'il vienne. Amen. C'est ici que votre ingéniosité à traiter les Écritures est testée. Et quand j'ai commencé à lire ceci et à le relire et à le relire et à le relire et à y réfléchir et à essayer de dire pour quelle raison le Seigneur intègre tout ceci dans ce chapitre particulier. Qu'est-ce qu'il essaie de dire?

Et puis, j'ai remarqué qu'en fait, ce texte est encadré par une phrase très importante. Regardez le verset 58 du chapitre 15. “Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables”. Voici la phrase: “travaillant de mieux en mieux à l'œuvre du Seigneur”. Maintenant, plus bas au verset 10 du chapitre 16, l'autre côté de ce passage: “Si Timothée arrive, faites-en sorte qu'il soit sans crainte parmi vous, car il travaille comme moi à l'œuvre du Seigneur.” Et là, tout à coup, je savais de quoi Paul parlait. Il parle de, devinez. L'œuvre du Seigneur. Il est en train de dire qu'on doit toujours être pleinement impliqué dans l'œuvre du Seigneur, comme je le fais et comme Timothée et puis il poursuit pour décrire comment il le faisait.

Je vais ici et je vais là-bas et pense à ceci et je pourrais faire ci et ainsi de suite. C'est un aperçu de la manière dont Paul accomplit l'œuvre du Seigneur. J'ai découvert, en commençant à étudier ce texte, au moins sept principes essentiels pour faire l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur, ici même dans ce passage. Et cela a carrément explosé sur moi. En fait, c'était si riche en informations que j'ai dû le diviser en deux parties, une pour aujourd'hui et l'autre pour la prochaine fois. C'est étonnant, n'est-ce pas? Assurément. Mais c'est ça. C'est tout simplement passionnant. Maintenant, regardez en arrière au verset 58. Il dit: “Soyez toujours inébranlables”, cela signifie à tout moment, “travaillant de mieux en mieux à l'œuvre du Seigneur”. On devrait littéralement faire plus qu'il n'en faut. Lorsque quelqu'un vient à vous et qu'il dit: “Écoutez, vous en faites trop” c'est que vous venez juste de commencer à réagir convenablement à 1 Corinthiens 15:58. Parvenir tout bonnement à trop en faire. C'est une chose essentielle cependant de faire l'œuvre du Seigneur. Vous dites: “Bien mais qu'est-ce que c'est?” C'est quoi l'œuvre du Seigneur? C'est une bonne question et la réponse est simple. Tout ce que vous devez faire pour trouver ce qu'est l'œuvre du Seigneur c'est trouver ce que le Seigneur faisait lorsqu'Il travaillait ici. Et cela se résume essentiellement à deux choses. Premièrement, Il a évangélisé et deuxièmement, Il a édifié.

Luc 19:10 dit: “Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.” C'est l'évangélisation. Et dans Actes, chapitre 1, il est dit: “Pendant 40 jours, il se montra à eux et parla de ce qui concerne le royaume de Dieu.” Ainsi, d'un côté, Il prêchait l'évangile aux gens qui ne Le connaissaient pas. D'un autre côté, Il enseignait ceux qui Le connaissaient. L'évangélisation et l'édification: telle est l'œuvre du Seigneur. Gagner les gens à Christ et les édifier dans leur compréhension de la foi. C'est ce que faisait Jésus lorsqu'Il était là. Il a passé une partie de Son ministère au cours de ces trois années à proclamer l'évangile aux masses. Ensuite, lorsqu'Il finissait de le faire, Il allait à la colline avec Ses disciples. Ainsi, d'un côté, il évangélisait; de l'autre côté, Il prenait ceux qui avaient cru et les édifiait.

C'est ça l'œuvre du Seigneur. Maintenant, je veux ajouter qu'il n'est dit nulle part dans la Bible que ce soit facile. C'est toujours considéré comme quelque chose de difficile. Et même les termes qui sont employés ici, les termes traduits par travailler au verset 58, et besogner, et œuvrer, etc. Ces termes renvoient au fait de travailler jusqu'à l'épuisement. Littéralement: travail difficile, pénible, dur. Faire l'œuvre du Seigneur constitue un labeur. G. Campbell Morgan a dit que Paul a en idée le genre de travail qui intègre le sang rouge du sacrifice. Le genre de labeur qui fatigue et affaiblit tout le long. Il s'agit d'un effort. En fait, il a été dit au sujet d'Épaphrodite dans Philippiens 2:30, “Car c'est pour l'œuvre de Christ qu'il a été près de la mort”. Le gars s'est littéralement tué à la tâche.

C'est ça abonder dans l'œuvre du Seigneur. C'est-à-dire faire plus qu'il n'en faut. C'est s'exposer. C'est s'épuiser dans l'œuvre du Seigneur. Et, au fait, quand vous le faites de cette manière, la fin du verset 58 déclare: “Votre travail ne sera pas” quoi? “vain”. Il ne sera pas vide. Il ne sera pas sans objet. Il ne sera pas inutile. Il ne sera pas non-productif. Il va compter. Il fera une différence. Il importera. Il y aura des fruits.

Vous savez, il y a beaucoup de gens qui travaillent et qui s'activent autour de l'église et je ne suis pas sûr qu'ils fassent l'œuvre du Seigneur d'évangélisation et d'édification à la manière du Seigneur et conformément aux principes que nous verrons ici. Très souvent dans la chrétienté, il y a un activisme sans productivité et il se pourrait que ce soit ainsi parce qu'ils agissent dans la chair. Il se pourrait que ce soit parce qu'ils sont trop paresseux pour vraiment faire les choses correctement. Il se pourrait que ce soit parce qu'ils n'évangélisent pas vraiment et n'édifient pas vraiment; ils sont juste occupés. Cependant, ce que Dieu veut c'est que nous travaillions dur, que nous fassions plus qu'il n'en faut, dans l'œuvre du Seigneur, à la manière du Seigneur. Et le Seigneur a des directives très strictes.

Maintenant, je me souviens lorsque tous les bâtiments qui sont autour de l'Église de la Grâce se faisaient construire. La première fois que je suis venu ici, il y avait ce petit bâtiment d'éducation et la chapelle. Et depuis, tous ces autres bâtiments ont poussé. Et j'ai beaucoup appris au sujet de la construction. Je ne savais rien à ce sujet mais, à force de regarder, j'ai appris au moins quelques notions de base, et cela a constitué l'essentiel de ce que j'aimerais vous dire ce matin. À savoir que vous devez construire selon les plans, selon le code, et vous devez passer l'inspection. En d'autres termes, vous disposez de plans; ça doit être ainsi. Et puis, cela doit être conforme au code requis par la ville et puis l'inspecteur doit s'assurer que tout est aux normes. Et vous savez quelque chose, lorsque vous faites l'œuvre du Seigneur, vous devez la faire selon les plans que l'Esprit de Dieu établit, suivant le code de service que Dieu a institué, et vous devez laisser cela être exposer à l'inspecteur divin qui vous dira si cela fait du bien ou pas.

Nous devons faire l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur pour pouvoir obtenir le sceau de l'approbation. C'est fructueux. C'est productif. Et c'est pour cela que 2 Timothée 2:15 dit: “Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n'a point à”, quoi? “rougir”. Quand l'inspecteur arrive et dit: “MacArthur, je vais examiner l'œuvre que tu fais”, je n'aimerais pas avoir honte. Par conséquent, je veux me montrer diligent en travaillant dur pour respecter les normes, le code, de manière à ce que l'inspecteur approuve. C'est cela faire l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur. Je veux dire, lorsque je construis, 1 Corinthiens 3, je ne veux pas construire avec du bois, du foin, du chaume, je veux construire avec de l'or, de l'argent, de la pierre précieuse, pour que ça tienne dans le temps. Et un jour, quand le testateur comparaîtra devant le tribunal du Christ, il est dit dans 2 Corinthiens 5:10 que le Seigneur décidera à ce moment ce qui est bien et ce qui est phaulos. En grec, cela veut dire sans valeur. Il y a beaucoup de chrétiens qui se tiendront ce jour-là avec le Seigneur et ils auront leur petit truc qu'ils auront construit et le feu viendra et, ce n'était pas mal, c'était seulement inutile. Ce n'était que de l'activisme sans productivité. Infructueux, vain !

Écoutez, nous avons été appelés à faire l'œuvre du Seigneur selon la méthode du Seigneur. Nous devrions être suffisamment enthousiastes d'avoir même été autorisés à faire l'œuvre du Seigneur. Je ne sais pas ce que cela vous fait, mais je trouve cela très passionnant. Je veux dire, comment vous sentiriez-vous si le Président de votre pays vous appelait et disait: “Salut, je suis le président. J'aimerais que vous soyez mon envoyé très spécial et j'aimerais que vous portiez tous les messages que je souhaite transmettre aux personnes concernées qui ont besoin de les recevoir, et ceci pour le restant de votre vie. C'est votre travail.” Vous savez, vous aurez du mal à contenir votre fierté. Eh bien, sommes-nous conscients que Dieu Tout-Puissant, le Seigneur du ciel et de la terre ait dit: “Pourrais-tu être mon envoyé spécial, portant mon message aux gens du monde entier aussi longtemps que tu vivras?” C'est un appel encore plus élevé, n'est-ce pas? Voyez-vous, l'incroyable réalité de ceci est la suivante: un travail tout simplement épatant nous a été confié. Et ce n'est pas l'homme qui glorifie la tâche. C'est la tâche qui glorifie l'homme. “Il n'y a pas d'honneur”, a dit William Barkley, “comme l'honneur d'un appel élevé.” Il n'y a pas la dignité d'une grande tâche.

Cependant, nous avons reçu la responsabilité de faire l'œuvre du Seigneur et nous voulons la faire à la manière du Seigneur. Et donc Paul, dans ce passage, en parlant un peu de ce qu'il fait dans l'œuvre du Seigneur et ce que Timothée fait dans l'œuvre du Seigneur et ce que Apollos fait dans l'œuvre du Seigneur, nous donne ce que j'appelle les sept principes pour faire l'œuvre du Seigneur selon la méthode du Seigneur. C'est tellement pratique. Ça va être un message de type exhortation, alors préparez-vous. Installez-vous confortablement, vous pourriez être touchés.

Point numéro un: celui qui fait l'œuvre de Dieu, celui qui fait l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur, tout d'abord, doit avoir une vision pour le futur. Il doit avoir une vision pour le futur. Maintenant, je crois vraiment que ceci est important. Toute personne qui est vraiment impliquée dans l'œuvre du Seigneur, je veux dire quiconque y travaille vraiment, qui est vraiment dévoué à cette cause, qui est vraiment vendu à cette cause va s'en rendre compte parce que son cœur est tellement motivé et parce que son amour est si dévorant qu'il va voir des besoins qu'il n'a pas encore touchés et planifiera toujours comment les satisfaire. Son regard est vers le futur. Il a une vision dans son cœur. Il sera en train de travailler maintenant mais regardera devant, à ce qui n'est pas en train d'être fait. Il ne se satisfait jamais de ce qui est en train d'être fait. Il ne peut voir que ce qui n'est pas fait. Il planifie à l'avance. Il recherche de nouveaux mondes à conquérir. Il fait face à la réalité des opportunités non exploitées. Il attend que de nouvelles portes s'ouvrent. Il fait des préparatifs, planifie, développe des stratégies et élabore une méthode, un plan d'attaque pour le futur. C'était le cas de Paul.

Vous dites: “Cela se trouve-t-il dans ce passage?” Oui, regardez au verset 5. Il dit: “ J'irai chez vous quand j'aurai traversé la Macédoine, car je traverserai la Macédoine.” À présent, laissez-moi vous fixer un peu le contexte. 1 Corinthiens a été écrit par Paul à la fin d'un séjour de trois ans dans la ville d'Éphèse. Paul, après l'avoir écrit, a pris 1 Corinthiens, l'a remis à Timothée et a envoyé Timothée chez eux. Initialement d'après 2 Corinthiens, chapitre 1, versets 15 et 16, Paul avait prévu de suivre Timothée. Peu de temps après le départ de Timothée, Paul allait partir et il devait se rendre directement à Corinthe, puis en Macédoine et ensuite retourner à Corinthe. Il avait un plan. Pendant qu'il écrit ici dans 2 Corinthiens, cependant, il repense à son plan initial. Et ici, il dit: “J'ai changé mes plans. Je viendrai à vous après être passé par la Macédoine.” Ainsi, au lieu de: Corinthe, Macédoine, Corinthe, ce sera directement en Macédoine puis à Corinthe et ensuite je retourne à Jérusalem. Il avait donc ce plan en cours d'élaboration. Ce plan changeait de temps à autres mais au départ, il avait élaboré un plan pour le futur. Il dit, j'arrive. En revenant à 1 Corinthiens 4, verset 18, il déclare: “Quelques-uns se sont enflés d'orgueil, comme si je ne devais pas aller chez vous. Mais j'irai bientôt chez vous, si c'est la volonté du Seigneur”.

Il prévoit donc de venir. Pourquoi ? Écoutez, l'église corinthienne constitue un haut lieu du paganisme. L'église corinthienne a des problèmes partout. L'église corinthienne se trouve dans une situation désespérée. Et Paul dit: Écoutez, je dois venir passer du temps avec vous. Je vais devoir le faire à l'avenir et je prévois d'ailleurs, regardez au verset 6, “passer l'hiver avec vous et obtenir des provisions de vous pour être à l'abri du besoin où que je rende après cela.” Je vais rester. Vous avez des besoins. Maintenant, tout ce que j'essaie de vous dire de toute l'idée qui se trouve là, ce ne sont pas toutes les variantes de l'histoire. Je veux juste que vous sachiez que Paul planifiait à l'avance. Il avait une vision pour l'avenir.

Il était occupé à Éphèse et je veux dire que les choses explosaient à Éphèse; il s'y passait des choses. Dieu était à l'œuvre. Les gens étaient sauvés. Les saints grandissaient. Être constamment renvoyé là-bas lui prenait énormément d'énergie. Il était complètement submergé de travail à Éphèse. Mais il était aussi capable d'avoir une vision de ce qu'il devait faire à Corinthe, en Macédoine, à nouveau à Corinthe et même jusqu'à Jérusalem. Quelle mémoire ! Quel stratège ! Comme un éclaireur se tenant au sommet d'une colline et regardant le territoire non encore conquis, Paul regarde à ce qui qui doit être fait. Et il me semble vraiment que toute personne qui fait l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur est une personne dotée d'un certain sens de vision qui est capable d'analyser ce qui n'est pas en train d'être fait et d'élaborer des stratégies pour l'exécuter. Ça doit être ainsi. Vous savez, vous ne pouvez pas vous contenter de porter des œillères et de vous concentrer sur votre chansonnette ici et maintenant. Vous ne pouvez tout simplement pas vous permettre de, eh bien, regarder seulement tout qui se passe ici. N'est-ce pas merveilleux ? Vous devez regarder bien au-delà et voir ce qui n'est pas encore fait.

Paul avait des projets. C'est comme ça qu'il était. Un écrivain a dit: “Paul était hanté par des régions situées au-delà. Il n'a jamais vu un navire ancré mais souhaitait embarquer à bord pour porter le message de la bonne nouvelle à ceux qui se trouvaient de l'autre côté des eaux. Il n'a jamais vu une chaîne de montagnes bleues au loin sans désirer la traverser pour édifier les saints.” Fin de citation. C'est exact. Je veux dire que Paul avait une vision. Il a toujours vu tout un monde non encore atteint. Il ne pouvait jamais se contenter de ce qui se passait là où il se trouvait. Il avait cette vision forte pour ce qui n'était pas en train d'être fait.

Regardez avec moi une minute à Romains 15 et vous aurez une perception intéressante de ceci dans le cœur de Paul. Dans Romains 15:24, Paul déclare aux Romains: “J'espère vous voir en passant, quand je me rendrai en Espagne”. C'est intéressant. Ensuite, au verset 28, Romains 15:28, “Dès que j'aurai terminé cette affaire et que je leur aurai remis ces dons, je partirai pour l'Espagne et passerai chez vous.” Paul a l'Espagne en tête. Pourquoi ? Parce que personne n'y a encore jamais été. Elle n'a encore jamais été touché. Et l'Espagne était auréolée de gloire à cette époque. L'Espagne avait été conquise par l'Empire Romain. Les routes romaines s'y trouvent encore. On en trouve encore quelques restes en Espagne aujourd'hui. Une partie de l'ancienne architecture romaine s'y trouve encore et vous pouvez encore voir cela aujourd'hui et l'Espagne était donc dans un flamboiement de gloire. Quelques-uns des plus grands poètes et écrivains et orateurs vivaient en Espagne. Et l'un des plus grands de tous les romains qui ait jamais vécu, le précepteur de Néron, le premier ministre de l'Empire Romain, le grand philosophe stoïque Sénèque était l'homme incontournable en Espagne et Paul voyait cette fantastique opportunité. Ainsi donc, dans son cœur et dans son esprit, il y avait l'Espagne.

Et en écrivant, il écrivait à partir de Corinthe. Il était occupé à Corinthe. Il travaillait à Corinthe et allait se rendre à Rome et il allait y travailler un peu mais l'Espagne était là dans sa vision. Vous voyez, il était capable de s'investir dans une tâche tout en gardant une vision pour le futur. Maintenant, cela fait partie de l'accomplissement de l'œuvre du Seigneur selon la méthode du Seigneur. Vous ne pouvez jamais vous embourber et revêtir vos œillères et vous imaginer que vous avez tout devant vous. Je vais vous dire que l'une des frustrations du ministère c'est ce sentiment de n'avoir jamais fini le travail. Peu importe ce que vous faites, il y a toujours là dehors quelque chose qui n'est pas fait, une vision pour le futur. Je crois qu'il est important, en regardant le futur, qu'on commence à penser à ce qui doit être fait et à comment cela peut être fait, pour pouvoir être prêt au moment où Dieu offrira l'opportunité. Maintenant, je sais que certaines personnes diront: eh bien, il y a assurément beaucoup à faire dans l'avenir mais on ne fait absolument rien dans le présent pour s'y préparer.

Écoutez, Néhémie n'est pas allé trouver le roi en disant : je veux un ministère. Pourriez-vous me trouver quelque chose à faire avec mon peuple ? Il a dit : Écoutez, mon peuple a un problème. Ils ont besoin que leur ville soit reconstruite, que leur mur soit reconstruit. J'aimerais le faire. Je sais comment procéder. J'ai trouvé le moyen d'y parvenir. J'ai élaboré des stratégies à ce sujet. J'attends. Tout ce que je veux c'est une permission. Vous voyez ? Et qu'est-ce qui s'est passé ? Le roi a donné un coup sur le bouton et a renvoyé Néhémie et il était prêt à partir et à faire le boulot. Écoutez, si vous avez une vision pour le futur, alors vous allez devoir développer des stratégies dans le présent en vue de faire du futur une réalité si jamais Dieu appuie sur le bouton. Et je crains que la raison pour laquelle certaines personnes n'ont jamais été lancées dans le ministère soit qu'elles continuent de chercher et de l'attendre puisqu'elles n'ont rien fait dans le présent pour planifier ou se montrer dignes de l'accomplir. Je crois donc vraiment que dans le présent, nous devons travailler pour nous montrer utiles et nous devons élaborer des plans pour pouvoir être prêts au moment où le bouton de déclenchement sera appuyé.

Je pense à William Carey. William Carey, le grand pionnier des missions modernes, réparait des chaussures en Angleterre. Mais vous savez ce qu'il a fait pendant qu'il réparait des chaussures ? Juste devant ses yeux, chaque jour, se trouvait une carte du monde. Et il pleurait dessus et il priait dessus, et il planifiait dessus et il élaborait des stratégies dessus. Et un jour, Dieu a appuyé sur le bouton de déclenchement et a dit, tu en as fini avec le métier de cordonnier, William Carey. Et il a débarqué en Inde et il a ouvert l'Inde à l'Évangile pour chaque missionnaire qui s'y est rendu depuis. Et Dieu a utilisé un homme qui était fidèle dans le présent, qui a démontré qu'il était un homme capable, et c'était un homme qui avait une vision pour le futur. Il a planifié et quand le temps est venu, il était prêt. Vital !

J'ai bien peur qu'il y ait des gens, même au séminaire, des jeunes gens au séminaire, qui se contentent de suivre le mouvement, s'efforçant d'obtenir des résultats. Ils ne sont pas impliqués dans un ministère efficace, dynamique, au présent, ce qui fait qu'ils ne font pas de preuves pour un ministère futur. Et ils n'élaborent pas de stratégie pour quoique ce soit dans le futur et alors, lorsqu'ils sortent de l'école, ils n'ont absolument rien à faire étant donné qu'ils ne se sont pas préparés à faire quoique ce soit par la voix de la fidélité, et ils n'ont pas prévu de faire quoique ce soit par le biais de l'évaluation du besoin, de l'élaboration d'une stratégie. Vous devez être prêts.

Vous pensez que Dieu va donner son accord à l'aveuglette et vous jeter là dehors en se croisant les doigts? Non ! Lorsque Dieu veut que quelqu'un fasse un travail, Dieu veut que la personne soit quelqu'un qui est prêt à le faire, quelqu'un qui a fait ses preuves et qui a un plan d'action. Juste pour vous donner un exemple personnel, vous savez, tout le temps où j'ai travaillé pour le Séminaire Talbot. Pendant tout le temps où j'ai été impliqué à la prédication partout dans le pays, je prévoyais d'être pasteur d'une église quand Dieu m'en donnerait l'occasion, si bien qu'au moment où le Seigneur a ouvert l'opportunité à l'église de la Grâce, je savais exactement ce que Dieu voulait que je fasse ici. Maintenant, il y a eu des changements et de la croissance et du développement mais c'est pendant ces années que j'ai élaboré ce que j'allais faire, si bien que j'étais prêt lorsque la porte s'est ouverte.

Voyez-vous, se former au service ne consiste pas seulement à apprendre quelques faits bibliques et traîner là à attendre que Dieu, à partir du ciel, vous dépose dans la situation parfaite comme un grand guru en disant « allez-y » ! Vous voyez ? Il est question que vous vous montriez fidèle dans le présent, que vous travailliez dur dans le présent, que vous vous impliquiez dans l'œuvre du Seigneur dans le présent et que vous élaboriez un plan pour que le moment venu, lorsque la porte s'ouvrira, vous soyez prêts à partir. Dieu avait parlé au cœur de William Carey vis-à-vis de l'Inde depuis longtemps. Cela faisait longtemps que Dieu lui avait donné un plan et Il lui a accordé une opportunité d'aller avec le plan qui brûlait déjà dans son cœur.

Que planifiez-vous de faire ? Ou est votre vision ? Eh bien, que voyez-vous devant vous ? Il y a tout un monde dépourvu de Dieu. Que voyez-vous ? Où est votre part ? Que planifiez-vous ? Quelle est votre stratégie pour toucher quelqu'un pour développer votre don, pour utiliser votre ministère d'évangélisation ? Si vous vous contentez de déambuler jour après jour en vous disant: eh bien, j'attends ici que Dieu me donne quelque chose à faire c'est que vous ne l'aurez jamais. Si vous faites l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur, alors vous avez une vision pour l'avenir.

Regardons le deuxième point. Celui qui fait l'œuvre du Seigneur suivant la méthode du Seigneur non seulement dispose d'une vision pour le futur mais, j'aime ceci, il a aussi un certain sens de flexibilité. Vous savez quoi ? Il se peut que les choses ne se déroulent pas tout à fait comme vous avez pensé. Vous devez donc faire preuve de flexibilité. Il y a des gens qui disent : eh bien, je sais exactement ce que Dieu attend de moi. J'ai le don de « A » et j'ai aussi celui de « B » et de toute évidence, je dispose des talents de « C ». Cela signifie par conséquent que je fais ceci. Et jusqu'à ce que cela s'accomplisse, je ne vais certainement pas me rendre à cet endroit et faire ça. Ce n'est tout simplement pas ce qui me correspond. Il ne faut pas s’y attendre. C'est mauvais. Eh bien, vous vous convainquez vous-mêmes dans votre esprit que vous allez faire tel ministère. Vous venez juste d'éliminer un élément très important du service chrétien: faire l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur exige un certain sens de flexibilité. Regardons encore le texte. Nous sommes dans 1 Corinthiens 16, et nous examinons le verset 7. Revenons d’abord au verset 6. Il dit: “Peut-être séjournerai-je auprès de vous, ou même y passerai-je l'hiver, afin que vous m'accompagniez là où je me rendrai. Je ne veux pas cette fois vous voir en passant, mais j'espère demeurer quelque temps auprès de vous, si” – quoi ? - “Le Seigneur le permet.” N'est-ce pas une forme de ce que vous pourriez appeler une attitude glorieusement instable?

Paul est un aventurier. Il dit, eh bien, je pense que je viendrai chez vous. Je pense que je pourrai rester pour l'hiver et quand j'aurai terminé ce que j'ai à faire là-bas, il se pourrait que j'aille ailleurs, je ne suis pas très sûr mais je resterai si le Seigneur permet. J’aime ça. J'ai tous ces merveilleux projets. Cependant, j'ai quelque chose au fond de moi qui dit : ne sois pas trop sûr de toi, frère ; il se pourrait que Dieu te change en cours de route. C'est quelque chose de vital. S'il plaît à Dieu !

Vous savez, les Corinthiens étaient très hostiles à Paul. Ils ont accusé Paul d'être inconstant. Dans 2 Corinthiens, chapitre 1, ils l'accusent vraiment d'être changeant. Il dit au verset 15, eh bien je voulais d'abord me rendre chez-vous et dans 16, “Je voulais passer chez vous pour me rendre en Macédoine, puis revenir de la Macédoine chez vous”. Eh bien, dit-il au verset 17, “Est-ce que, en voulant cela, j'ai donc usé de légèreté ?” En d'autres termes, lorsque mes plans n'ont cessé de changer et que j'avais ce plan, me suis-je montré frivole ou inconstant ou léger? “Non”, dit-il, “Ou bien mes plans seraient-ils inspirés par des motifs purement humains, en sorte que lorsque je dis « oui », cela pourrait être « non » ?” Je veux dire que je dois faire au mieux avec ce dont je dispose, être prêt à changer d'avis. C'est tout !

C'est ça, l'aventure du ministère. Vous savez, quelques fois, il se peut que je dise nous devons faire ci et nous allons faire ça et puis, trois mois après, je me lève et dis: nous n'allons pas faire ça. Et c'est là toute l'aventure. S'il n'y a pas d'aventure, c’est triste. J'aime l’aventure. Et il dit donc, “Si le Seigneur permet”. Écoutez, il a appris sa leçon. Regardez à Actes 16. Il avait un plan, vous voyez ? Il avait été en Phrygie et en Galatie et il disait aux gens ; à présent, les gars, nous irons en Asie Mineure. Nous irons toucher l'Asie Mineure, une zone sensible; nous irons toucher Éphèse, Laodicée, Pergame, Smyrne, Thyatire, etc. Sardes aussi. Nous irons toucher l'Asie Mineure pour Dieu. Nous avons cette formidable stratégie. Je suis certain qu'il avait tout délimité.

Et au verset 6, il est dit, Actes 16:6, “Ayant été empêchés par le Saint-Esprit d'annoncer la parole dans l'Asie, ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie.” Oh, mais nous l'avons planifié, Seigneur. C'est notre stratégie. Non, le Saint-Esprit dit que vous n'avez pas l'autorisation. Maintenant, j'ignore de quelle manière le Saint-Esprit les en a empêché mais Il l'a fait. Verset 7, ils ont dit : eh bien, si nous ne pouvons pas aller au sud, c'est que nous devons nous diriger vers le nord. “Allons en Bithynie.” Nous voilà partis. Et à la fin du verset 7: “Mais l'Esprit de Jésus ne le leur permit pas”. Oh, d'accord ! Eh bien, nous ne pouvons pas aller dans l'est parce que nous y avons déjà été. Nous ne pouvons pas nous rendre au sud, parce qu'Il ne nous y autorise pas. Nous ne pouvons pas aller au Nord parce qu'Il ne nous le permet pas. Il ne reste plus qu'une direction: les gars, allons-y vers l’ouest. Donc pour 400 à 480 km, ils ont continué de marcher en direction de l'ouest. Vous pensez qu'ils savaient où ils allaient ? Non, mais ils savaient que c'était la seule direction où aller. Ils auraient pu dire : eh bien, nous rentrons à Antioche pour nous former davantage. Non, non ! Ils n'avaient pas besoin davantage d'instruction, ils n'avaient pas besoin de rentrer obtenir leur doctorat. Ils avaient juste besoin d'aller. Continuer d'avancer. La porte se trouve là quelque part. Alors, ils ont continué de marcher et ils sont arrivés à Troas et Paul a eu une vision dans la nuit, où un Macédonien disait : Passe en Macédoine. Le verset 10 déclare : “Après cette vision de Paul, nous cherchâmes aussitôt à nous rendre en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer la bonne nouvelle.” N'est-ce pas formidable ? Quelle flexibilité ! Ils avaient leurs plans. Leurs plans ont été sabordés mais ils ont continué d'avancer.

Je ne sais pas si vous avez jamais essayé de tourner un camion Mack immobilisé. C'est très difficile. Mais une fois que ça roule, Dieu peut le tourner facilement ; Dieu peut le déplacer. Ils étaient donc flexibles. Saviez-vous cette chose d'intéressant ? Saviez-vous que toute sa vie David Livingston a eu à cœur d'aller en mission en Chine ? Le saviez-vous? David Livingston a voulu se rendre en Chine toute sa vie. David Livingston a été frustré toute sa vie parce qu'il n'y est jamais parvenu mais un jour, Dieu a appuyé sur le bouton de sa vie et il s'est retrouvé où ? En Afrique ! Et David Livingston a fait pour l'Afrique ce que William Carey a fait pour l'Inde. Il l'a ouverte aux missionnaires qui y vont depuis. La flexibilité!

Vous voyez le besoin et la porte est ouverte et vous êtes un cœur préparé et vous disposez d'un plan, Dieu pourrait vous lancer dans un domaine que vous n'auriez jamais imaginé possible. Je pense toujours à l'histoire de Marty Wolfe que j'ai intégrée dans ce petit livre : “Trouvée: la Volonté de Dieu.” Marty et moi avions l'habitude d'aller à l'école ensemble lorsque j'étais au séminaire. Marty était un type tellement gentil. Il désirait se mettre au service du Seigneur. Marty savait qu'il serait missionnaire. Il le savait tout simplement dans son cœur. Il s'est tout simplement préparé. Il a élaboré des stratégies. Il a fait des plans. Il les avait avec lui. Il avait constamment un ministère. Il rendait témoignage aux gens. Il m'emmenait chez les rabbins pour les affronter. Et nous passions de bons moments, vous savez, et ils sortaient leurs talmuds et tout. Nous passions de bons moments. Je prenais l'édition Scofield, vous savez, et nous partions. Mais quoiqu'il en soit, Marty et moi avions cette merveilleuse communion. Et Marty avait l'habitude de dire: John, où penses-tu que Dieu me veut ? Dans quel domaine penses-tu que Dieu aimerait que j’exerce mon ministère? Et je disais, eh bien, Marty, où aimerais-tu exercer ton ministère? Oh, disait-il, j'ai été en France, j'ai vécu à Paris. Je pourrais atteindre ces juifs francophones pour Christ. Je disais: c'est merveilleux, Marty, alors fais-le. Vas là-bas. Oh, c'était dans son cœur. Alors, il a rejoint une organisation missionnaire, l'Union Biblique Chrétienne, ça s'appelait et s'est mis en route pour la France et, je ne l'oublierai jamais, nous avons mis une plaque dans notre église disant: “Marty Wolfe va en France”. Et c'était passionnant. Et Dieu a vraiment honoré cet homme. Aujourd'hui, il sert le Christ au Canada. La flexibilité ! Vous savez où il se trouve au Canada? À Montréal, travaillant avec des juifs francophones. Une ville différente !

Voyez-vous, c'est ce que Dieu cherche. Dieu recherche un cœur volontaire, un cœur préparé, un cœur qui a une vision et qui se montre quelque peu flexible à se rendre là où l'Esprit conduit. En passant, Dieu a immensément béni son ministère. Alors, le serviteur du Seigneur qui fait l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur doit avoir une vision pour le futur et se montrer flexible.

Le troisième point, celui qui fait l'œuvre du Seigneur selon la méthode du Seigneur, est important. Il ne doit pas être superficiel, ne doit pas être superficiel. Le verset 6: “Peut-être séjournerai-je auprès de vous” Remarquez, il veut rester. “Ou même y passerai-je l'hiver”. Et au fait, Paul a effectivement passé l'hiver avec eux. Il a sans doute écrit 1 Corinthiens au printemps, est resté à Éphèse jusqu'en juin et puis il a poursuivi sa route pour être avec les Corinthiens pendant l’hiver, la grande partie des trois mois. Il dit: je veux rester. Verset 7: “J'espère demeurer quelque temps auprès de vous”. Je ne veux pas me contenter de vous voir en passant. Je ne veux pas me contenter de faire un signe de la main en passant. J'aimerais rester. J'aimerais être là pour un moment. Pourquoi ? Parce qu'il était attaché à la rigueur dans le ministère. La superficialité ne l'intéressait pas.

Quand il a examiné la situation corinthienne et qu'il y a vu les besoins, la seule chose qu'il a pu faire était de s'engager pour une participation à long terme. Soit dit en passant, ceci renvoie à la commission que le Seigneur nous a confiée dans Matthieu 28 lorsqu'Il a déclaré: “Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit.” Écoutez, vous ne pouvez pas enseigner à quelqu'un à observer toutes les choses que le Seigneur a commandées sans y investir votre vie. Vous ne pouvez pas le faire de manière superficielle. Vous ne pouvez pas vous contenter de distribuer des traités pour ensuite vous casser. Il en faut plus. Accomplir l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur n'est pas de la superficialité ; c'est de la minutie. L'intention de Paul n'était donc pas une visite rapide. Il ne voulait pas se contenter de faire un signe de la main en passant. Il savait que les besoins étaient importants comme le prouve le contenu de cette épître. Il savait que les fardeaux étaient immenses et il a dit: je veux rester là. Il est resté 18 mois la première fois; il voulait y passer au moins un autre hiver. À Éphèse, il est resté trois ans. Il s'est rendu en Galatie au cours de son premier voyage missionnaire. Il est retourné en Galatie lors de son second voyage missionnaire. Il est revenu en Galatie pendant son troisième voyage missionnaire. Pourquoi ? Parce qu'il voulait un travail approfondi en Galatie. Il était minutieux. C'est tellement important. Je pense que quiconque fait l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur, selon le plan, conformément au code, et en vue d'être approuvé par l'inspecteur, le fera avec soin.

Je vais vous dire que c'est la raison pour laquelle je suis dans le pastorat étant donné que c'est là que j'ai le sentiment de pouvoir exercer mon ministère. Vous savez, j'avais l'habitude de voyager et je prêchais 35 à 40 fois chaque mois pendant deux ans et demi avant de venir à Grâce, voyageant un peu partout tout simplement, en prêchant, prêchant, prêchant. Je partais pour un, deux, trois ou quatre jours tout au plus et une fois terminé, je quittais la ville et j'avais ce terrible sentiment de frustration. Vous savez, en général lorsque vous participez à une série spéciale, on exige un certain sujet, comme la prophétie ou les directives évangéliques ou une série sur le Saint-Esprit ou quelque chose sur la mondanité et le péché et le sexe et le matérialisme, etc. Et on se contente d'aller ici et là avec les mêmes messages. Vous savez, l'évangéliste typique qui a 25 sermons et 25 costumes et qui continue d'avancer. C'était une espèce de jeu de la route. Et c'est ce qui se passait tout le temps dans ma vie et j'étais frustré parce que je me disais que je ne faisais vraiment rien qui ait une quelconque profondeur. Et ensuite, l'église de la Grâce est entrée dans ma vie et j'avais vraiment beaucoup de chance. J'ai prêché ici une fois et vous aviez eu deux pasteurs, deux hommes merveilleux qui étaient morts des suites d'une crise cardiaque. Et ils ont dit: regardez, peu importe qu'il soit bon, arrangez-vous juste pour qu'il soit jeune.

Et ainsi, vous savez, je suis arrivé ici, et le Seigneur a réalisé ce désir dans mon cœur, être ici pour faire quelque chose de minutieux qui ne soit pas superficiel et que Dieu a béni. Je pense que l'unique manière d'accomplir l'œuvre du Seigneur est de s'engager à le faire. Regardez Colossiens 1:27 et 28. Il est dit dans Colossiens 1:27, en parlant de Paul, “à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir : Christ en vous, l'espérance de la gloire.” En d'autres termes, Paul était le ministre du mystère. Son message était Christ en vous. Et il dit : “C'est ce Christ que nous, nous annonçons” (Version Semeur). Observez à présent, voici la clé : “en avertissant et en enseignant tout homme, avec toute la sagesse possible, afin de faire paraître devant Dieu tout homme parvenu à l'état d'adulte dans son union avec le Christ.” C'est incroyable ! Paul dit, regardez, nous voulons enseigner tout, tout le temps, à tout le monde pour qu'ils puissent parvenir à la maturité. Il s'agit d'un engagement rigoureux, n'est-ce pas? La minutie !

Et je suis vraiment sérieux. Si vous n'êtes pas prêts à vous engager à être rigoureux dans le ministère alors vous allez court-circuiter votre efficacité. L'œuvre du Seigneur, accomplie à la manière du Seigneur ne sera pas vaine si elle est accomplie avec minutie. Dans Éphésiens 4:11-13, il est dit : “Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'œuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ” Et c'est pour cette raison que Paul a déclaré aux Éphésiens : “car je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher.” Actes 20:27. Je veux dire, je l'ai dit à vous tous parce que j'aimerais que tout le monde comprenne tout ce qui peut les amener à la maturité. Si vous voulez faire l'œuvre du Seigneur selon la méthode du Seigneur, montrez-vous minutieux.

Jésus a dit au Père dans Jean 17, Il a dit: “Père, Tu m'as donné un travail à faire et je l'ai fait et je leur ai donné ta Parole et ils l'ont reçue et ils sont maintenant prêts à le faire d'eux-mêmes et je peux rentrer auprès de toi.” Jésus était minutieux. Il lui a fallu trois ans mais Il l'a fait. Paul était rigoureux. Faire l'œuvre du Seigneur selon le Seigneur c'est se montrer rigoureux, donner le témoignage complet. Paul déclare dans Actes 20: “Je témoigne de l'évangile.” Il utilise diamarturomai. Il a donné un témoignage détaillé et complet. Il agissait toujours ainsi. Écoutez, si vous vous préparez pour le service ou si vous êtes au service du Christ, et à propos, c'est le cas de chacun d'entre nous, nous sommes tous ses émissaires et ses ambassadeurs. Nous devrions le faire avec rigueur. Nous devrions le faire avec excellence. Nous devrions le faire à la limite de notre capacité. Vous ne devriez jamais enseigner une leçon avant d'avoir pris un engagement total à ce que sa dispensation soit excellente et minutieuse. Vous ne devez jamais sortir exercer un ministère à quelqu'un à moins de prendre l'engagement de vous montrer minutieux vis-à-vis d'elle. Et ainsi, votre travail ne sera pas vain. L'œuvre du Seigneur selon la méthode du Seigneur implique par conséquent d'avoir une vision pour le futur, un certain sens de flexibilité et de faire un travail qui ne soit pas superficiel.

Quatrième point, et nous ne couvrirons que la première partie de ce point et partirons de là la prochaine fois pour terminer. Celui qui fait l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur, et j'aime ceci, doit s'engager au service présent, au service présent. Et par là, je veux dire ceci : vous ne pouvez pas vous contenter d'élaborer des plans. Vous devez passer à l'action. Vous devez être en train de faire quelque chose maintenant pour que Dieu ait envie de vous utiliser dans le futur. Il y a des tas de rêveurs qui planifient ce qu'ils vont faire et beaucoup moins de personnes pragmatiques occupées à faire ce qu'elles sont capables de faire. Des tas de rêveurs. Je sais que lorsqu'on s'assoit au séminaire on dit: oh, quand je sortirai d'ici, voici ce que je vais faire. Voici ce que je vais faire. Et ensuite, je ferai ceci. J'aurais ce formidable ministère et ceci et cela va se produire. Et puis, la question de l'apôtre Paul se présente : Oh, c'est très intéressant mais, que faites-vous tout de suite ? Parce que maintenant c'est le moment de faire ses preuves. Maintenant c'est la période d'essai.

Je n'oublierai jamais la fois où j'ai parlé avec un étudiant du séminaire qui devait recevoir son diplôme environ un mois plus tard. Il m'a dit : “J'ai achevé quatre années de séminaire, j'ai toute cette connaissance dans ma tête.” Il a dit, “Je vais sortir pour être pasteur d'une église.” “John”, a-t-il dit, “Je n'ai pas la moindre idée de ce qu'on attend de moi.” Aie ! Si vous pensez qu'il est dans le pétrin alors imaginez ces pauvres gens qui vont l’écouter. Vous savez, vous n'allez pas juste tomber du ciel sur ces pauvres gens avec toutes les réponses. Vous devez être un produit testé. Vous savez ce qui se passe lorsque les gens nous écrivent ? Nous recevons des lettres pratiquement chaque jour de la semaine. Je suis certain que c'est presque chaque jour, des lettres venant des églises et des organisations qui veulent que nous recommandions des personnes pour le ministère et ils disent toujours la même chose : nous voulons une personne qui a fait ses preuves et s'est montrée efficace. Et je ne leur en veux pas, Dieu est pareil. On ne confie pas un poste stratégique dans le ministère à un novice. C'est pour cela qu'il est essentiel que quiconque élabore des projets pour le futur dispose aussi d'un engagement dans le présent.

Il est quelques fois difficile de maintenir cet équilibre. Vous savez, vous devez vous investir dans le présent, tout donner, vous montrer diligents et fidèles et travailleurs et absolument dévoués et, en même temps, ressentir le tiraillement de ce qui n'est pas en train d'être fait. Et vous devez maintenir cette tension. Une fois que vous vous affranchissez du présent en faveur du futur, vous êtes terminés. Le terrain d'essai est fichu. Si vous vous perdez dans le présent et manquez le futur, c'est que vous avez perdu la vision. Il faut avoir cette tension.

Regardez au verset 8, c'est tellement bon. Paul déclare : j'ai ces plans. Je viens ici, je vais là-bas et ainsi de suite et puis, au verset 8, il dit: “Je resterai néanmoins à Éphèse jusqu'à la Pentecôte”. Pourquoi, Paul ? “Car une porte grande et d'un accès efficace m'est ouverte”, dit-il au verset 9. Je dispose d'un ministère ici. Je ne veux pas le lâcher. Eh bien, voici un type qui était capable, non seulement d'élaborer des plans pour l'avenir mais également d'assurer le présent. Ses grands projets pour les autres églises ont dû être différés jusqu'à la Pentecôte. Il avait un travail à faire. Il pouvait faire des plans pour le futur et en même temps mettre toute son énergie dans le présent. Voilà un homme qui fait l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur.

Mike McKellup et moi discutions à ce sujet l'autre jour et j'ai demandé à Mike si je pouvais partager ceci avec vous. Mike est avec nous ce matin. Il a été opéré du cerveau pour une tumeur cérébrale inopérable et il a été dit à Mike qu'il avait environ quoi ? Six mois à deux ans ou quelque chose de ce genre, peut-être, à vivre. Et il manquait huit unités à Mike pour terminer le séminaire. Et je sais ce que Mike avait planifié tout au long du séminaire parce que je l'ai entendu de ses amis et il a même partagé cela avec moi qu'il veut être pasteur. Il désire être pasteur d'une église. Il a cette vision. Il a ces projets. Je vais cependant vous dire quelque chose de merveilleux au sujet de Mike. Je n'ai jamais connu Mike comme une personne qui se contente de planifier sans être occupée à faire quelque chose. Tout le temps que j'ai connu Mike, il a été dans le ministère jusqu'au cou. En fait, lorsque j'ai rencontré Mike pour la première fois, il démarrait des études bibliques à UCLA. Il n'y avait pas d'association ni rien d’autre ; c'était juste Mike.

Et il a démarré des études bibliques. Et elles se sont agrandies et se sont agrandies et se sont agrandies. Et il y avait des études bibliques au dortoir et Dieu a commencé à agir. Il s'est mis à faire des disciples. Certaines des personnes qu'il a formées comme disciples y dirigent actuellement ces ministères. D'autres sont au séminaire. Tout ceci se produisait dans sa vie. Et nous parlions du fait que si le Seigneur le rappelait auprès de Lui dans les six mois, il n'allait pas dire mais j'étais juste en train de faire des plans, je planifiais tout cela. Il peut rentrer à la maison et dire: mais j'agissais. J'agissais. C’est ça la clé.

Vous savez, c'est génial d'être un visionnaire mais, les gars, il faut agir en attendant. Il se pourrait qu'il n'y ait pas de temps pour votre vision. Je ne sais pas. Et ne vous attendez pas à ce que Dieu vous installe dans une quelconque situation parfaite dans l'avenir à moins que vous ne soyez véritablement en train de faire quelque chose qui démontre votre capacité dans le présent. C'est vital !

Je pense à Étienne et Philippe. Vous savez comment ils ont commencé ? Ils étaient serveurs. C'est vrai. L'apôtre avait dit : écoutez, nous ne pouvons pas à la fois servir le dîner et enseigner la Bible, Actes 6. Vous allez donc devoir choisir quelques serveurs. Trouvez des gars qui peuvent distribuer la nourriture. Nous voulons de bons serveurs. Quelles sont leurs qualifications ? Eh bien, ils doivent être capables de porter deux assiettes dans une main sans les faire tomber. Non, quelles sont leurs qualifications ? Nous recherchons des hommes qui soient pleins de foi, pleins du Saint-Esprit, pleins de sagesse. Des qualifications épatantes pour des serveurs. Et ils ont donc choisi quelques gars vraiment supers ; deux des meilleurs étaient Etienne et Philippe. N’avez-vous jamais entendu parler d'eux ? Vous savez quoi ? Ils ont démarré comme serveurs et ils étaient des serveurs fidèles et Dieu en a fait des évangélistes. C'est ce que Dieu fait. Voyez-vous, Paul dit, hé, je dispose de plusieurs superbes plans pour le futur, cependant, ces plans ne me font jamais perdre de vue le présent. Et c'est ici que je travaille en ce moment. Alors, si vous allez accomplir l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur, cela veut dire que vous devez avoir une vision pour le futur. Vous aurez un certain sens de flexibilité. Vous aurez un travail qui n'est pas superficiel et vous serez dévoué à un service dans le présent, un ministère productif et efficace dans le présent.

Et alors, quand viendra le moment pour Dieu d’ appuyer sur votre bouton de lancement dans ce futur pour lequel vous serez prêts, vous aurez fait vos preuves et vous aurez travaillé avec les principes qui fonctionneront dans cette nouvelle dimension du ministère. Bien-aimés, travaillons de mieux en mieux toujours dans l'œuvre du Seigneur en sorte que notre travail ne soit pas vain mais plutôt à sa gloire. Cela veut dire chacun d'entre nous, quels que soient nos dons et nos capacités et nos appels. Eh bien, prions.

Seigneur, c'est tellement bien d'être à nouveau rafraichis dans le témoignage et le modèle que nous voyons dans la vie de cet homme, Paul. Quel serviteur de choix ! Père, rends-nous semblables à Paul qui était semblable à Jésus. Aide-nous à accomplir l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur. Aide-nous à la faire comme tu voudrais que ce soit fait. Aide-nous à être complètement vendus à cela, complètement dévoués à cela. Aide-nous à être comme Epaphrodite, à nous tuer à la tâche, si besoin, et si c'est ce que tu veux. À être diligents, à nous montrer approuvés par Dieu, des ouvriers qui n'ont pas à avoir honte. Utilise-nous, Père, pour faire ton œuvre à ta manière, afin que tu reçoives toute la gloire. Amen. FIN 48,47