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Nous voulons poursuivre notre étude de 1 Corinthiens, chapitre 16, les versets 5 à 12 ce matin. 1 Corinthiens, chapitre 16, versets 5 à 12. Quand j'étais petit, j'ai en partie grandi à Eagle Rock, Californie, tout près d’ici de l’autre côté de la colline. Et un peu plus loin sur la Voie d'Addison pendant un moment. Ma grand-mère et mon grand-père étaient aussi en vie mais nous avions, en remontant notre rue, un homme très célèbre, Keith L. Brooks. Je sais que ma grand-mère se souvient de Keith, qui vivait au sommet du bloc. Et quand j'étais un petit garçon, Keith L. Brooks était un homme plutôt formidable. Il était l'auteur de beaucoup, beaucoup de livres, des livres d'études bibliques. En fait, aujourd'hui encore, notre bibliothèque contient des livres écrits par Keith L. Brooks, un homme de Dieu très doué. Et j'imagine qu'il a toujours été un homme intriguant pour moi quand j'étais un petit garçon. Eh bien, il racontait des histoires merveilleuses, mais une histoire qu'il a racontée et que j'ai toujours trouvée particulièrement belle était celle-ci. Et elle rejoint ce que nous voulons partager ce matin.

La Northwestern University, située à Evanston, Illinois, au nord de Chicago, disposait d'une équipe de sauveteurs bénévoles depuis plusieurs années. Et cette équipe de sauveteurs bénévoles était utilisée pour secourir les bateaux et leurs passagers qui étaient en détresse sur le Lac Michigan. Une fois, le Lady Elgin, qui était un navire à passagers était en train d'être brisé par de grandes vagues et le vent qui avait frappé le Lac Michigan. Ce groupe de personnes s'est mobilisé et l’équipe de sauveteurs a fait son possible pour sauver ces gens. L'un d'eux était un jeune étudiant de l'Institut Biblique Garrett en préparation pour une vie de missionnaire. Son nom était Edward W. Spencer. Et Keith Brooks dit qu'il a vu une femme accrochée à une épave au loin parmi les ruines. Il a donc plongé dans l'eau et a nagé jusqu'à cette femme et il l'a mise en sécurité. Et puis, en regardant à nouveau en arrière, il a vu de plus en plus de victimes et il a nagé encore et encore jusqu'à ce qu'il parvienne, en fin de compte, à secourir 17 personnes à lui seul.

Ensuite, il s'est effondré dans un délire d'épuisement. “Ai-je fait de mon mieux? Ai-je fait de mon mieux?” Et son frère qui se tenait à ses côtés lui a dit: “Eh bien, tu as sauvé 17 vies”. Et il a dit: “Oh, oh, si seulement j'avais pu en sauver davantage. Ai-je fait de mon mieux?” Cela me paraît plutôt bien. Qu'en pensez-vous? C'est la seule façon de faire l'œuvre du Seigneur, n'est-ce pas? Faites de votre mieux. Regardez au verset 58 de 1 Corinthiens 15. “Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l'œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur.” Écoutez, voilà notre petite clé, n'est-ce pas, de ce que nous avons appris jusqu'ici au 16ème chapitre. Nous apprenons sur le fait de s'investir dans l'œuvre du Seigneur. Et nous vous avons déjà fait remarquer que l'œuvre de Dieu mérite le meilleur, véritablement le meilleur. Et que chaque chrétien devrait dire, épuisé ; ai-je fait de mon mieux? Ai-je fait de mon mieux?

Dans 2 Timothée 2:15, il est dit : “Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n'a point à”, quoi? - “rougir”. En d'autres termes, faites de votre mieux pour qu'il n'y ait aucun sentiment de honte. Regardez à Marc, chapitre 13 un moment et le verset 32. Le Seigneur parle ici de Sa seconde venue et voici ce qu'Il dit : “Pour ce qui est du jour ou de l'heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul. Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra.” Autrement dit, on ne sait pas quand le Seigneur reviendra. On ne sait pas de combien de temps on dispose. Dans le dialecte de 1 Corinthiens 15, on ne sait pas quand viendra le jour de la résurrection. On ne sait pas quand on sera glorifié. On ne sait pas combien de temps il nous reste.

Ainsi, il dit au verset 34: “Il en sera comme d'un homme qui, partant pour un voyage, laisse sa maison, remet l'autorité à ses serviteurs, indique à chacun sa tâche, et ordonne au portier de veiller.” Et puis, au verset 35, “Veillez donc, car vous ne savez quand viendra le maître de la maison”. Arrêtez-vous là. Écoutez, Il dit qu'on ne sait pas quand viendra le Seigneur mais le Seigneur est comme un homme qui est parti et qui a confié un travail à chacun. Et un jour, il reviendra et évaluera cela.

Dans Apocalypse 22:12, il est dit : “Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son œuvre.” En d'autres termes, la manière dont vous accomplissez ce travail qu'Il vous a confié déterminera la manière dont Il vous récompensera dans la gloire. Cependant, nous ne savons pas quand viendra ce jour. Nous ne savons pas combien de temps nous avons. Et nous sommes appelés à faire vraiment de notre mieux. Et Paul dans 1 Corinthiens dit que la résurrection arrive. La résurrection arrive. Puisque vous ne savez pas de combien de temps vous disposez, vous devez toujours ajouter à l'œuvre du Seigneur. Il n'y a pas de temps à perdre. Dans 2 Thessaloniciens, j'aimerais que vous regardiez au troisième chapitre et je voudrais vous montrer une déclaration intéressante que Paul a faite. 2 Thessaloniciens, chapitre 3, verset 11, il dit ceci : “Nous apprenons”, en écrivant aux croyants Thessaloniciens, “Nous apprenons, cependant, qu'il y en a parmi vous quelques-uns qui vivent dans le désordre”. Observez à présent la prochaine ligne ; “qui ne travaillent pas, mais qui s'occupent de futilités.” Maintenant, c'est ce qu'il y a de plus intéressant parce qu'il s'agit d'un jeu de mots en grec. Il est littéralement dit, non pas occupés à travailler mais occupés à se mêler des affaires des autres. Paul dit, nous apprenons, parmi toutes les choses horribles, que certains d'entre vous ne travaillent pas. Ils ne sont pas là dehors à donner tout ce qu'ils ont ; ils se mêlent plutôt des affaires des autres.

Maintenant, dans ce cas, les fouineurs spéculaient par ci par là sur des histoires fabuleuses concernant le retour du Christ. Ils avaient manqué d'accomplir quoique ce soit de significatif dans leur ministère. Dans beaucoup de cas, ils avaient même déposé leurs outils de travail et se contentaient de courir par ci, par là, parlant et spéculant sur le retour du Christ. Ainsi, verset 12, il dit: “Nous invitons ces gens-là, et nous les exhortons par le Seigneur Jésus-Christ” - En d'autres termes, voici le commandement du Seigneur - “à manger leur propre pain, en travaillant paisiblement.” Vous savez ce qui se passait ? Ces gens allaient un peu partout, spéculant sur la théologie ou épongeant tout le monde pour se nourrir parce qu'ils ne travaillaient pas. Et il dit, j'ai deux suggestions : taisez-vous et mettez-vous au travail et mangez votre propre pain. Et ensuite, il dit au verset 13: “Pour vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien.” Autrement dit, à vous qui travaillez, ne vous découragez pas à cause de tous ces gens qui s’engagent mais qui ne viennent pas travailler. Ne regardez pas autour de vous en disant : Mince, ça ne vaut vraiment pas la peine. Me voici qui donne tout ce que j'ai et ces gens ne lèvent pas le petit doigt. Vous savez, vous pourriez avoir cette impression si vous travaillez dans l'assemblée ou ailleurs et vous savez que vous donnez tout ce que vous avez et tout le monde autour de vous se contente de flâner et c'est très facile d'être très agacé par cela.

Alors, il dit, ne faites pas la mouche du coche, travaillez dur. Collez-vous à la tâche. Trêve de bavardage, mettez la main à la pâte. Je pense que c'est important pour nous et je m'efforce seulement de vous faire remarquer que Dieu s'attend à ce que son peuple travaille. Lorsque le Seigneur, dans 1 Timothée 5, a pris une liste de veuves, Il a dit : maintenant, quand vous prenez une liste de veuves qui vont travailler pour le Seigneur à l'église, assurez-vous que ce soit des personnes qui ont fait de bonnes œuvres par le passé, qui se sont montrées fidèles, qui ont aimé leurs époux, qui ont pris soin de leurs enfants, qui ont offert l'hospitalité aux étrangers, lavé les pieds et toutes les autres bonnes œuvres. Choisissez des travailleuses. Dieu s'attend à ce que nous soyons diligents, déterminés et fidèles. C'est toujours ainsi.

Nous devons nous impliquer. En fait, Éphésiens, chapitre 4 dit que mon travail en tant qu'évangéliste et pasteur enseignant est de perfectionner les saints en vue de quoi ? En vue de l'œuvre, pour l'œuvre du ministère. Bien-aimés, c'est notre travail de faire l'œuvre du ministère. Nous sommes tous concernés. Christ a écrit à l'église d'Éphèse dans Apocalypse 2. Il dit: “Je connais tes œuvres, ton travail”. C'est louable. Nous devons travailler. Nous devons nous y coller. Nous devons nous impliquer. Nous devons nous engager et nous serons récompensés sur la base de ce travail.

2 Corinthiens 5:10 déclare que le Seigneur viendra et Il nous récompensera pour nos œuvres, qu'elles soient bonnes ou futiles. Qu'elles soient d'or, d'argent, de pierres précieuses ou de bois, de foin ou de chaume ! Nous devons donc travailler. Nous devons faire l'œuvre du Seigneur. “Il faut que je fasse, tandis qu'il est jour, les œuvres de celui qui m'a envoyé”, a dit Jésus, car “la nuit vient, où personne ne peut travailler”. C'est maintenant qu'il faut le faire. Voyez-vous, c'est maintenant qu'il faut s'allonger d'épuisement sur les plages, en disant je fais de mon mieux, je fais de mon mieux. Nous ne savons pas de combien de temps nous disposons. Colossiens 4:17 dit : “Prends garde au ministère que tu as reçu dans le Seigneur, afin de bien le remplir.” Remplissez votre ministère. Et j'imagine que si vous allez réellement le faire, si vous allez vous mettre au travail, vous allez devoir racheter le temps comme le dit Éphésiens 5:15. Vous allez devoir établir vos priorités comme le dit 1 Pierre : “Soyez sobres”. Cela signifie définir ses priorités. Vous allez devoir fixer vos priorités, vous engager dans le temps et vraiment y arriver. Et alors, nous pourrons peut-être arriver à la fin de notre vie et dire comme Paul : “J'ai terminé le travail que tu m'as confié”. Plutôt Jésus : “J'ai achevé l'œuvre que tu m'as donnée à faire”. Et ensuite, comme Paul qui a dit : “J'ai terminé la course”.

Il ne peut y avoir de sens d'accomplissement à la fin que si nous avons vraiment tout donné dans l'œuvre. Vous dites: “Eh bien, si je donne tout ce que j'ai, qu'est-ce qui se passe?” Eh bien, une chose se produira : le Seigneur vous récompensera dans la gloire. Mais une autre chose qui va se produire c'est qu'Il vous confiera certainement davantage de travail. C'est vrai. Si vous gérez vraiment bien ce que vous avez, Il va probablement vous confier davantage puisque vous aurez fait vos preuves.

Lors des Jeux Olympiques, il y a de cela plusieurs siècles, il est rapporté qu'un certain individu avait remporté une grande victoire aux Jeux Olympiques. Et quelqu'un alla vers lui et dit: “Spartan, que vous rapportera cette victoire?” À quoi il répondit: “J'aurais l'honneur de me battre en ligne de front dans les rangs de mon roi.” J'aime ça. Si vous avez de bons résultats, vous savez, lorsque vous êtes en arrière, vous avez la possibilité d'avancer en ligne de front où le combat fait vraiment rage. C'est également ainsi dans les choses spirituelles. Si vous êtes fidèle au Seigneur à un certain niveau et vous vous montrez excellent, vous réussissez dans votre travail, Il vous confiera une plus grande responsabilité qui exigera de plus grands efforts, avec de plus grandes conséquences et une plus grande persécution. Cela ne vous encourage peut-être pas énormément mais moi si. Plus grands sont les défis et plus grande est la victoire, d'accord ? Ainsi, le Seigneur nous a appelés à travailler. C'est ainsi que doit être toute notre vie, toute notre vie.

Ce faisant, il y a quelques principes dans 1 Corinthiens 16 que nous avons examinés aux versets 5 à 12. Il s'agit d'un petit texte très simple. L'apôtre Paul décrit, se contente de décrire son travail. Il s'investit toujours pleinement dans l'œuvre du Seigneur. Il termine le chapitre 15 avec cela et au 16ème chapitre, il décrit quelque peu comment il fait l'œuvre du Seigneur. Et je vois de manière implicite dans cette petite section, sept principes pour faire l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur. Nous en avons déjà considéré trois et une partie du quatrième. Nous allons poursuivre et en finir ce matin.

Il y a un certain nombre de principes. Vous dites : Flute, je dois travailler, mais comment ? Quelles sont les directives ? Eh bien, observez Paul ici et voyez comment il travaille. Premièrement, celui qui fait l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur doit avoir une vision du futur. Vous vous rappelez qu'on l'a vu la dernière fois ? Une vision pour le futur, verset 5. “J'irai chez vous quand j'aurai traversé la Macédoine, car je traverserai la Macédoine.” Il s'agit seulement d'un petit aperçu dans le programme de Paul qui était toujours en train d'élaborer des plans pour le futur. Il était un homme de vision. C'était un homme qui savait anticiper. C'était un homme qui pouvait voir ce qui n'était pas encore fait. Un homme capable de voir les champs qui s'étendaient devant lui ! Un homme qui pouvait être défié par ce qui devait être fait, ou ce qui n'avait encore jamais été touché. Il était un rêveur dans ce sens. Il a conquis, dans son esprit, des mondes sur lesquels il n'avait encore jamais posé le pied. Il avait des plans futurs. Il élaborait des stratégies. Il développait des moyens, des méthodes et des plans pour accomplir ses objectifs futurs. Et nous nous sommes posés la question la semaine dernière: que planifions-nous ? Quelles sont nos stratégies pour le futur ? Que faisons-nous pour nous attaquer au problème de ce monde extrêmement complexe où Christ n'a pas encore été nommé ? Que voyons-nous au-devant de nous? Ou nous contentons-nous de flâner sans but précis, sans vision, sans objectif ? Car, si c'est le cas, alors nous ne faisons pas l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur.

Deuxièmement, nous avons dit que celui qui fait l'œuvre de Dieu à la manière du Seigneur ne doit pas seulement avoir une vision pour le futur mais doit également faire preuve de flexibilité parce que Dieu est susceptible de changer ce futur. En fait, il est possible qu'il n'y ait jamais de ce futur. On doit donc être prêt à changer. Regardez à présent les versets 6 et 7. Il dit : “Peut-être séjournerai-je auprès de vous, ou même y passerai-je l'hiver, afin que vous m'accompagniez là où je me rendrai. Je ne veux pas cette fois vous voir en passant, mais j'espère demeurer quelque temps auprès de vous”, et voici la clé, “si”, quoi ? “le Seigneur le permet.” Autrement dit, il y avait cette petite clause de flexibilité dans la vie de Paul qui fait que toutes les visions et tous les espoirs et tous les rêves et tous les plans étaient toujours prédits sur la base de la petite pensée: “si le Seigneur permet.”

C'est ça la flexibilité, braves gens. Cela ne veut absolument pas dire qu'on ne doit pas faire de plans. Cela ne veut pas dire qu'on doit se contenter de s'asseoir en disant : Seigneur, je suis disponible. J'aimerais tant que Tu fasses quelque chose. Il faut élaborer des stratégies, planifier, examiner, se préparer et ensuite permettre la souplesse que Dieu pourrait apporter. Troisièmement, celui qui fait l'œuvre du Seigneur selon la méthode du Seigneur doit être minutieux et non superficiel. Vous remarquerez aux versets 6 et 7 qu'il est dit : “Je ne veux pas cette fois vous voir en passant”, au verset 7. “mais j'espère demeurer quelque temps auprès de vous” et au verset 6, il déclare: j'aimerais passer quelque temps avec vous, oui, je souhaiterais même passer l'hiver avec vous. Paul se rend compte que la gravité des problèmes en Corinthe nécessite du temps. Et il était quelqu'un de minutieux. C'était quelqu'un qui n'agissait pas de manière superficielle. Ce n'est pas de cette manière qu'on fait l'œuvre du Seigneur. Faire l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur exige de faire preuve de minutie, de terminer le travail, de l'accomplir, de le faire correctement. Nous réalisons par conséquent que faire l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur implique d'avoir une vision pour le futur, de la flexibilité et de faire preuve de minutie.

Et puis, quatrièmement, et c'est là que nous nous sommes arrêtés la dernière fois, celui qui fait l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur doit être engagé au service dans le présent. Un engagement dans le service présent. Et je vous ai dit la semaine dernière qu'il y a beaucoup de rêveurs qui planifient ce qu'ils vont faire mais beaucoup moins sont occupés à faire ce qu'ils sont capables de faire tout de suite. Une grande différence ! Mais croyez-moi, le type véritablement efficace qui a un formidable plan pour le futur et qui verra cela s'accomplir utilise le présent comme terrain d'expérimentation. Il se développe. Il développe sa stratégie. Il développe ses moyens. Il prépare son cœur pour ce que Dieu pourrait avoir dans le futur, si jamais le futur venait à se réaliser.

֤Écoutez ceci du point de vue de notre Seigneur dans Matthieu 25:23, la parabole des talents, le maître dit à son serviteur fidèle : “C'est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup”. En d'autres termes, c'est la fidélité dans le niveau actuel de responsabilités qui vous donne le droit d'être utilisé à un niveau différent dans le futur. Maintenant, il y a beaucoup de gens qui veulent juste aller dans le ministère et expérimenter un formidable succès, cependant, ils n’ont jamais eu d'occasion de faire leurs preuves, ils n’ont jamais eu de banc d'essai. Ils n’ont jamais eu d'endroit pour perfectionner leurs compétences et leurs dons. Ils n’ont jamais pu montrer qu’ils pouvaient faire l'œuvre du ministère avec excellence et un engagement total. Et donc, celui qui fait l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur ne se contente pas d'élaborer des plans pour le futur, il est actif dans le présent. Il se met au travail dans le présent.

Dans Luc 12:42, une parole similaire : “Quel est donc l'intendant fidèle et prudent” écoutez, “que le maître établira responsable de ses employés” ? (Segond 21) N'est-ce pas beau ? Un intendant fidèle est promu à un poste de responsabilité. Il s'est montré fidèle dans la gestion des affaires de la maison. Il est capable de diriger la maison. C'est le terrain d'expérimentation. Et avant de vous attendre à ce que Dieu vous dépose dans un fabuleux et passionnant ministère où beaucoup de choses sont en jeu, vous allez devoir faire vos preuves au niveau où Dieu vous a placé en ce moment. Et Paul, au verset 8, regardez ceci, a dit : “J'ai tous ces plans et tous ces grands espoirs de venir mais pour l'instant, je vais rester à Éphèse car une grande porte pour un service efficace m'est ouverte.” En d'autres termes, je ne peux pas partir tout de suite parce que je suis totalement engagé à ceci. Et jusqu'à ce que Dieu ferme cette porte, je resterai là. J'aime ça. Vous savez quelque chose au sujet de Paul ? Paul n'a jamais été mécontent de son domaine de service, jamais ! Et je vais vous dire autre chose : il ne s'est jamais servi d'une chose comme tremplin pour passer à autre chose. Dans Éphèse, il a donné toute sa vie. Et lorsque Dieu a changé la donne, qu'Il a fermé la porte et lui a présenté un autre endroit, il y a également consacré toute sa vie.

Il se consacrait à la porte ouverte du moment. Le concept de porte ouverte constitue une notion très familière pour Paul. Dans Actes 14:27, il dit que Dieu a ouvert la porte aux non-juifs. Dans 2 Corinthiens 2:12, il dit : “Dieu a ouvert la porte à Troas”. Dans Colossiens 4:3, il dit : “Priez en même temps pour nous, afin que Dieu nous ouvre une porte pour la parole”. La porte ouverte signifiait tout simplement une opportunité de prêcher l'évangile. Et pour Paul, quel que soit le lieu où l'opportunité se présentait, il franchissait la porte. Et vous savez, c'est comme ça que nous devons être. Il y a tellement de gens qui se montrent difficiles au sujet des portes qu'ils empruntent qu'ils passent à côté de l'opportunité, et ensuite ils attendent que quelque chose de merveilleux se produise et cela n'arrive jamais parce qu'ils n'ont jamais démontré la volonté de franchir la porte que Dieu a laissée ouverte pour eux. Souvent, les gens disent, eh bien, vous savez, peut-être qu'un étudiant de séminaire dirait : je me suis fait formé pour mon ministère et maintenant, voici le genre de chose que je recherche. Je veux ceci et cela, je voudrais tel genre d’atmosphère et ce serait certainement bien si l'église était organisée de telle manière. Cela pourrait en quelque sorte être une église parfaite. Eh bien, écoutez, si vous en trouvez une c'est qu'ils n'ont pas besoin de vous. Et par ici, il y a une porte ouverte avec tous genres de problèmes et la porte est grande ouverte mais elle ne correspond tout simplement pas à l’endroit où je pense devoir être. Eh bien, le Seigneur n'a pas l'intention de vous laisser assis là à ne rien faire. Si la porte est ouverte maintenant et l'opportunité présente se trouve là, peu importe ce que c'est, vous feriez mieux de faire vos preuves là où vous pouvez.

Vous savez, je pensais à l'église de Philadelphie dans Apocalypse 3, versets 7 et 8. Il dit, et il s'agit du Seigneur, le Seigneur Jésus déclare: Je suis “celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n'ouvrira”. Et Il dit à l'église de Philadelphie : “j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer”. Maintenant, franchis-la. Et vous savez quelque chose ? C'est assez intéressant que l'église qui suit celle de Philadelphie soit celle de Laodicée, l'église morte. Et j'ai supposé que l'une des choses qui peuvent transformer une église de type Philadelphie en une église de type Laodicée c'est lorsqu'on dispose de portes ouvertes et qu'on ne les franchit pas. Et ensuite viennent l'apathie, la désinvolture et la froideur. Et finalement, on arrive à Laodicée et Il dit, vous n'êtes pas chauds et vous n'êtes pas froids, je vous vomirai de ma bouche. Lorsque Dieu ouvre une porte, c'est, en fait, Dieu qui l'a ouverte. Et si Dieu a ouvert une porte et vous pousse à travers, c'est que Dieu vous donnera la puissance de faire ce qu'Il veut que vous fassiez quand vous y serez, d'accord ? C'est le terrain d'expérimentation. Ne vous satisfaites pas de ne rien faire. Ne restez pas assis là à attendre la situation parfaite. Trouvez la porte ouverte et entrez-y.

Vous savez, de temps en temps Paul Wright me dit : “John, nous avons désespérément besoin de personnes pour travailler au département des enfants.” Nous sommes tellement dans le besoin dans la section enfants. Il y a une porte ouverte. Il y a une porte ouverte. Il y a une porte ouverte mais nous n'arrivons pas à trouver des gens pour y entrer. Et j'imagine qu'il y a des gens assis là à attendre je ne sais quelle porte ouverte qu'ils pensent qu'ils désirent et le fait est que le Seigneur pourrait ne jamais vraiment leur accorder cela étant donné qu'ils ne se sont pas montrés fidèles par rapport à la porte ouverte que Dieu a placée devant eux. Ne soyez pas égoïste et ne soyez pas intransigeant. Laissez Dieu ouvrir la porte.

Passons à présent au verset 8 qui se trouve là. Il dit, je vais rester à Éphèse. Dieu avait vraiment ouvert la porte à Éphèse d'une manière merveilleuse. Cette ville était une ville étonnante. C'était la principale ville d'Asie Mineure, une grande province de l'Empire Romain. Aujourd'hui, il s'agit en réalité du territoire de la Turquie. Mais, l'Asie Mineure était une province importante et Éphèse était la deuxième ville majeure en venant de Rome à l'est. La première était Corinthe et la deuxième était probablement Éphèse sur cette route particulière. Et ainsi, Éphèse était une ville essentielle. Elle était située à 5km environ de la mer, mais la rivière Cayster passait par là, ce qui fait qu'elle était navigable et qu’elle allait jusqu'à la mer. Il y avait donc des échanges et le commerce.

Elle hébergeait l'une des Sept Merveilles du monde, le Temple de Diane ou Artémis. Il y avait une banque internationale. C'est là que se réunissait la confédération des États Ioniens, ce qui fait qu'elle était remplie de sénateurs. C'était un paradis pour les criminels. C’était un endroit où se réunissaient les prêtres. Dean Farrar dit que le pays était tout simplement magnifique. L'atmosphère, dit-il, était salubre, ce qui signifie que c'était agréable. C'était le sud de la Californie par temps clair. C'était tout simplement un endroit fabuleux. C'était vert et luxuriant et tout. En fait, le commerce s'était installé à une vitesse tellement incroyable qu'il florissait tout simplement. Il se pourrait qu'au moment où Jean a écrit Apocalypse 18, versets 12 à 13, nous avons parlé du système babylonien de la fin des temps, que le grand système de commerce qu'il avait en pensée ait été le modèle d'Éphèse où il a vécu.

Et cette ville étonnante était là, juste une marée humaine et l'échange et toutes ces choses qui se passaient là. Et Paul a dit : Dieu a ouvert une grande porte pour un service effectif, pour energēs, un service énergique, un service de production. Je veux dire que cet endroit est tout simplement grand ouvert. Je veux dire qu'il pourrait être grouillant de sorciers et de magiciens et de prostitués et d'imposteurs et de philosophes et ainsi de suite mais il est grand ouvert. Et vous savez, vous regardez Éphèse et vous dites, eh bien, ils pratiquent de l'idolâtrie et ils pratiquent de la sorcellerie et il y a de la prostitution et de l'homosexualité et il y a tous ces criminels qui considèrent cet endroit comme un refuge. Je n'ai vraiment pas le sentiment que ce soit un endroit fréquentable. Je ne sais pas si ma femme va s'adapter, vous voyez, ou si ce serait bien pour moi. Cependant, la porte était ouverte et Dieu l'avait ouverte.

Et elle n'avait pas toujours été ouverte. Pendant longtemps, Paul dans son cœur avait désiré se rendre à Éphèse. Lorsqu'il est arrivé dans Actes 16, en se rendant à l'ouest, il est dit : “Ayant été empêché par le Saint-Esprit d'annoncer la parole dans l'Asie”. Vous vous souvenez d'Actes 16:6 ? Nous n'avons pas pu aller là-bas. Il a donc continué à avancer et à avancer. Et au 18ème chapitre, il revenait à l'est et il est passé par là et s'est rendu à Éphèse pour un jour et il a dit : oh, j'espère pouvoir revenir. J'espère pouvoir revenir. A présent, Dieu lui permet d'y retourner ; un certain timing était nécessaire. Dieu voulait préparer la ville et utiliser Apollos à cet effet. Dans Actes 18, Apollos arrive en ville. Il ouvre grandement la cité, parle puissamment avec la Parole de Dieu et ainsi de suite ; il y a passé un excellent moment et a grandement ouvert la ville. Ils avaient besoin d'être en quelque sorte échauffés avant de recevoir Paul. Il était un peu trop pour se décharger dans une ville comme celle-là. Alors il fallait en quelque sorte faire venir un Apollos pour creuser et évacuer quelque peu la poussière. Et Paul n'était pas tout à fait prêt pour l'opposition à laquelle il allait être confronté à Éphèse, ce qui fait qu'il a dû passer par Philippe, aller en prison et au pilori, se faire battre et subir toutes ces choses qui l'ont rendu robuste.

Ils ont ainsi dû ameublir le sol à Éphèse, rendre Paul plus costaud et lorsque le moment est venu, bam ! Dieu les a mis ensemble. Et Paul dit: “Toute cette peine pour me faire venir ici, eh bien je resterai là jusqu'à ce que le travail soit fait. Quand Dieu fermera la porte, je m'en irai, mais pas avant.” La porte n'a donc pas toujours été ouverte mais maintenant, elle l'était et il dit: je vais rester. N'ignorez pas la porte ouverte, bien-aimés. Là où Dieu a ouvert la porte, il faut que quelqu'un la franchisse. Une excellente opportunité de ministère si nous y sommes engagés. Et je suis vraiment préoccupé au sujet des personnes qui sont toujours en train de dire un jour, un jour je vais m'engager dans l'œuvre. Je vais le faire. J'ai cela en projet. Un jour, je serai ceci et un jour je ferai cela. Et un jour, j'aurais ma propre église ou alors, un jour j'aurais une classe ou une étude biblique. Et ils ne font absolument rien tout de suite. Ce sont des rêveurs dénués d'un quelconque terrain d'expérimentation, sans aucun banc d'essai. N'ayant aucun endroit pour forger leur ministère, et leurs méthodes et leurs moyens et leur stratégie.

Et donc, il est nécessaire de dire que celui qui fait l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur dispose de plans pour le futur, mais il est également doté d'un grand sens d'engagement dans le présent pour déverser sa vie dans le présent parce qu'il se pourrait bien qu'il n'y ait rien de plus que ce qu'il y a maintenant. Il se peut qu’il en soit ainsi. Vous savez, j'ai toujours aimé ce passage dans Actes 13, il passe pour ainsi dire, sans laisser le temps d'y penser. La première lecture, il est dit qu'à l'église d'Antioche, il y avait cinq pasteurs et leurs noms sont donnés et ensuite, il est dit: “Pendant qu'ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu'ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit : Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l'œuvre à laquelle je les ai appelés.” Autrement dit, c'est pendant qu'ils officiaient en tant que pasteurs, pendant qu'ils rendaient ministère, pendant qu'ils se montraient fidèles que le Saint-Esprit déclare: Je vais les amener au ministère que j'ai en pensée pour eux depuis tout ce temps ; cependant, J'ai dû attendre qu'ils soient éprouvés. Vous voyez? Être dans le ministère n'est pas nécessairement une question d'instruction. Servir le Seigneur de manière efficace ne se réduit pas seulement à recueillir des informations. Il s'agit de se montrer fidèle dans la production des résultats. Donc, faire l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur s'équilibre entre la vision pour le futur, la souplesse, la minutie et l'engagement dans le présent.

Cinquièmement, faire l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur requiert qu'on accepte l'opposition comme un défi. Vous devez accepter l'opposition comme un défi. Comme je l'ai dit plus tôt, si vous trouvez un endroit qui n'a aucun problème, c'est qu'ils n'ont pas besoin de vous. Vous acceptez l'opposition comme un défi. Paul dit, étonnant, il dit, verset 8: “Je resterai néanmoins à Éphèse jusqu'à la Pentecôte”. Pourquoi ? “Car une porte grande et d'un accès efficace m'est ouverte, et les adversaires sont nombreux.” Vous dites, mais, attendez une minute. Vous restez parce que les adversaires sont nombreux? Évidemment. G. Campbell Morgan a dit: “Si vous ne rencontrez aucune opposition là où vous servez, c'est que vous exercez votre service au mauvais endroit.” Vous feriez mieux de trouver un endroit où il y a de l'opposition.

Paul avait une impressionnante raison de rester. Il dit, je dois rester parce que je ne peux pas laisser les troupes seules. Il y en a trop ici. Trop d'opposition. Et je veux dire que c'était rude là-bas. A Éphèse, ils disposaient d'un énorme système d'idolâtrie organisée dans le Temple de Diane. Il y avait de la perversion sexuelle absolument partout et des orgies et des prêtresses prostituées. Pour ne rien arranger, il y avait une foule de juifs errants qui déambulaient, prétendant avoir des pouvoirs exorcistes, tentant de chasser des démons de tout le monde. Ils faisaient rage partout. Il y avait des dommages, il y avait de la superstition, il y avait du racisme, il y avait du vice sexuel, il y avait une synagogue des juifs qui détestait les gens et avait en réalité comploté de tuer les chrétiens. Je veux dire, le paganisme, l'idolâtrie, la superstition, la perversion sexuelle, la possession démoniaque, le préjudice religieux, le racisme, tout ce qui existe dans n'importe quelle ville du monde aujourd'hui y était. C'en était tout bonnement le berceau.

Paul dit cet endroit est trop bien pour partir. Et la plupart des gens disent : eh bien, voyez-vous, je recherche un endroit quelque peu différent. Quel défi ! Quel défi ! Il y est allé et s'est mis à enseigner la Parole de Dieu et il a enseigné la Parole de Dieu chaque jour à l'école de Tyrannus pendant deux ans et ce faisant, les gens sont parvenus au salut, et ils sont devenus des disciples et ils sont partis et ont fondé toutes les sept églises d'Asie Mineure qui sont mentionnées dans l'Apocalypse. Et la Parole de Dieu s'est répandue dans toute l'Asie Mineure. Et vous savez ce qui est arrivé ? Les gens se sont mis à brûler leurs livres d'occultisme, ils n'achetaient plus de petites idoles et ceux qui vendaient les idoles se sont tellement enflammés qu'ils ont organisé une grande révolution dans toute la ville. Je veux dire que l'Évangile est devenu un problème. Et l'une des plus grandes églises des premières années de vie de l’Église a été fondée, l'Église d'Éphèse.

Écoutez, Paul a vu l'opposition comme un défi, un formidable défi. Eh bien, lorsque vous recherchez le ministère que Dieu a pour vous, trouvez-en un qui ne soit pas complètement comme il faut et voyez si Dieu ne peut pas s'en servir pour le transformer à sa gloire. Ce sont eux qui ont le plus besoin de vous. Trouvez une ville dans laquelle l'Évangile n'est pas prêché, ils en ont besoin. Recherchez une église où la Parole de Dieu n'est pas enseignée, ils en ont besoin. Trouvez une structure dans l'église qui n'est pas biblique, entrez-y et enseignez-leur ce qui est biblique. Je veux dire, soyez là où Dieu peut vraiment vous utiliser. Il y a beaucoup d'adversaires et les troupes ont besoin de vous. Paul se souvient de la bataille qui s'est déroulée à Éphèse dans 2 Corinthiens 1:8 et voici ce qu'il a écrit en lisant la traduction de Philippe. Il a écrit ceci: “Nous ne voulons pas, en effet, vous laisser ignorer, frères, au sujet de la tribulation qui nous est survenue en Asie”. Il fait allusion à Éphèse. “Que nous avons été excessivement accablés, au-delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie. Et nous regardions comme certain notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu, qui ressuscite les morts.” N'est-ce pas formidable? Vous savez, ils étaient en réalité si certains qu'ils allaient mourir à Éphèse qu'il dit, nous nous sommes tout simplement dit que Dieu est capable de ressusciter les morts si bien que si nous mourrions, Il aurait à nous ressusciter de la tombe. Ils étaient tellement sûrs qu'ils allaient mourir.

Mais, vous savez ce qui se passe lorsqu'on se retrouve dans une situation comme celle-là? On ne se fie pas à soi-même. Vous le savez ? Vous ne le savez pas. On est tellement désespéré qu'on se tourne vers Dieu et quand on se tourne vers Dieu, le pouvoir commence à couler et ensuite, les ennemis se mettent à tomber l'un après l'autre. C'est passionnant. Dans 2 Corinthiens 4:9, il dit : “Chaque jour, chaque jour, nous expérimentons quelque chose de la mort du Seigneur Jésus afin que nous puissions également expérimenter la puissance de la vie de Jésus dans ces corps qui sont les nôtres.” En d'autres termes, nous sommes confrontés à la mort chaque jour et c'est dans cette confrontation avec la mort et la confrontation à l'opposition où nous n'avons aucune ressource et dépendons de Dieu que nous voyons couler la puissance du Christ. Quelle excitation ! Je veux dire que c'est cela l'aventure du ministère, n'est-ce pas? Le fait d’arriver dans la bataille et affronter le défi avec Jésus-Christ et voir Dieu donner la victoire.

Relevez un défi, traverser un endroit difficile. Je pense toujours à John Paton quand je pense à ceci, et je vous ai déjà raconté son histoire mais je vais vous la rappeler. Paton était un étudiant de la Bible, un étudiant d'un collège biblique à Londres. Dieu l'a appelé à aller dans les îles Nouvelles Hébrides où il y avait des cannibales mangeurs d'hommes. Vous savez, c'est quelque chose pour lequel il est difficile pour un jeune étudiant d'école biblique de dire oui, n'est-ce pas ? Je sais ce que j'aurais dit. J'aurais dit: Seigneur, Tu n'as pas trouvé la bonne personne. Es-Tu bien certain que mes dons sont adaptés pour cela ? Ou alors j'aurais dit: Regarde, je suis diplômé, Seigneur. Je peux réussir dans le ministère. Je n'ai vraiment pas l'intention de devenir le déjeuner de qui que ce soit. Après tant d'efforts? J'aurais dit : Regarde, Seigneur, j'ai une idée géniale. Je connais quelqu’un qui a décroché de l'école biblique et qui ne réussira jamais dans le ministère. Envoie-le là-bas : ils vont le manger et qui s’en apercevra ? Le gars deviendra un héros, d’accord ? Laisse-moi tranquille, s'il te plaît. Je peux y arriver. Cependant, John Paton n'a pas discuté avec Dieu. Le Seigneur a dit : va! Et il est parti. Il a pris sa petite femme. Ils ont débarqué d’un bateau et ont ramé jusqu'à la rive dans une petite barque. Ils étaient sur une île habitée par des cannibales mangeurs d'hommes dont ils ne parlaient pas la langue. Et ils n'avaient aucun moyen d'entrer en contact avec eux. Ils ont installé une petite cabane sur la plage et le Seigneur les a merveilleusement préservés. Plus tard, lorsque le chef de la tribu de cet endroit s'est converti à Christ, il a demandé à John qui était cette armée qui entourait sa cabane chaque nuit. Les saints anges de Dieu l'ont protégé. Après quelques semaines là-bas, sa femme a donné naissance à un bébé et aussi bien le bébé que la femme sont décédés. Il était tout seul et il dit dans sa biographie qu'il dormait sur les tombes pour empêcher les autochtones de déterrer les corps pour les manger.

Et il a décidé de rester. Le défi était grand, les adversaires étaient nombreux et c'était là où Dieu le voulait, alors, il est resté. Comment parvient-on à le faire de ses propres forces ? On le fait en dépendant complètement de Dieu. Acceptez le défi parce que c'est dans le défi que vos ressources s'épuisent et que vous dépendez de Dieu et c'est lorsque vous dépendez de Dieu que Sa puissance coule pour produire des victoires que vous n'aurez jamais rêvées possibles. C'est à celui qui travaille vraiment pour le Seigneur et qui accomplit l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur, qui dispose d'une vision pour le futur, a le sens de la flexibilité, de la minutie, non pas de la superficialité, un engagement au service présent, celui qui accepte l'opposition comme une opportunité ou un défi.

Sixièmement, celui qui fait l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur doit avoir un esprit d'équipe, un esprit d'équipe. J'aime cela au sujet de Paul. C'était un homme d'équipe. Il n'était pas du tout une grande superstar par lui-même. Il dépendait beaucoup d'autres personnes. Il était très affectueux envers les autres. Regardez aux versets 10 et 11. Verset 10 : “Si”, littéralement “quand” serait plus adapté. “Maintenant, quand Timothée arrivera”, parce que Timothée devait arriver. Au chapitre 4, verset 17, il a dit qu'il l'envoyait avec cette lettre peut-être et aussi probablement accompagné d’Éraste.

Il dit cependant: “Si Timothée arrive, faites-en sorte qu'il soit sans crainte parmi vous”. N'intimidez pas ce jeune homme timide, sensible. Certains de ces Corinthiens étaient brutes, combatifs, gonflés, entêtés. Et il dit, n'intimidez pas cet homme, “car il travaille comme moi à l'œuvre du Seigneur.” Autrement dit, vous jouez avec un serviteur de Dieu. Évitez de jouer avec lui non pas à cause de son éducation distinguée ou son argent ou quoique ce soit d'autre, mais ne le touchez pas, ne l'embêtez pas ou ne l'intimidez pas parce qu'il est un ouvrier du Seigneur, exactement comme moi. J'aime ça. Paul ne s'est pas vu à un quelconque autre niveau que celui de Timothée. Bien que Timothée ait été son fils dans la foi, Timothée était jeune, Timothée n'avait pas tout ce que Paul avait en termes de connaissances ou en termes de dons. Cependant, ils étaient égaux. Il est mon collègue de service.

Paul ne voyait pas de dissimilitude. Il ne s'est pas vu comme un super saint. C'est sûr, il y avait une différence dans leur ministère. C'est certain, Paul était celui qui était en tête de ligne. C'est sûr, Paul était un dirigeant parmi les dirigeants à plusieurs égards. Cependant, dans son cœur, il était tout simplement un co-ouvrier comme n'importe qui d'autre dans l'œuvre du Seigneur. Et il avait un formidable sens de l'équipe. La dignité du travail de Timothée lui procurait de l'honneur exactement comme cela donnait de l'honneur à Paul. Et Paul dit : traitez-le comme il faut.

J'aime le fait que Paul n'ait eu aucune ambition personnelle. Même dans Philippiens, chapitre 1, lorsqu'il était prisonnier et qu'une nouvelle génération de prédicateurs se formait, un nouveau groupe, et tout à coup Paul commençait en quelque sorte à s’effacer. Il était prisonnier et sa vie était en train de se décliner et il était au crépuscule et de nouveaux gars arrivaient et ils disaient : “Nous sommes les nouveaux prédicateurs” et l'église commençait à se tourner vers eux. Et ils étaient la nouvelle race et ils étaient en vogue ; c'était eux que tout le monde voulait écouter. Et ils disaient, certains d'entre eux disaient, “Oh, Paul est en prison parce qu'il a gaffé dans son ministère. Le Seigneur a dû le mettre à l'écart. Ses méthodes sont vieilles et il est, vous savez”. Ainsi, Paul dit : Regardez, “ceux-là, animés d'un esprit de dispute, annoncent Christ par des motifs qui ne sont pas purs et avec la pensée de me susciter quelque tribulation dans mes liens.” Ils cherchent à me blesser. Il dit, “Qu'importe ? De toute manière, que ce soit pour l'apparence, que ce soit sincèrement, Christ n'est pas moins annoncé : je m'en réjouis, et je m'en réjouirai encore.” Philippiens 1. Il n'avait aucun sens d'ambition. Il ne lui venait pas à l'idée de se mettre en avant. Il n'aurait pas pu se montrer plus ravi de soutenir qui que ce soit d'autre qui fut dans l'œuvre de Dieu, qui soit occupé à faire l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur. Maintenant, quand ils n'agissaient pas selon le Seigneur, il le leur faisait savoir. Mais quiconque faisait l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur était dans son équipe. Dans Romains chapitre 16, vous rendez-vous compte qu'il a écrit ce merveilleux livre, l’Épître aux Romains ? Il prend tout le chapitre 16 pour mentionner 24 personnes et deux familles dont sept femmes qui l'ont aidé dans l'œuvre du Seigneur et qui font partie de son équipe. On ne peut jamais rendre ministère pour Dieu dans l'isolement. Vous devez réaliser que vous faites une contribution pour l'équipe. Vous ne pouvez pas sortir et être la star. Vous devez vous investir dans l'équipe.

Et c'était toujours Paul et Silas, Paul et Barnabas, Paul et Luc, Paul et Aristarque, Paul et Marc, Paul et Timothée, Paul et quelqu'un d'autre. Celui qui fait l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur réalise qu'il fait simplement partie d'une communion, et c'est à lui d'édifier les autres, à lui d'encourager les autres, de soutenir les autres, et dire, prenez soin de Timothée aussi bien que vous prendriez soin de moi. Il a dit, vous savez, Épaphrodite, était sur le point de mourir et je suis tellement heureux qu'il ne soit pas mort. Il a dit cela dans Philippiens 2, “Parce que j'avais tellement besoin de lui.” J'avais tant besoin de lui. Et lorsqu'il est devenu vieux, il a dit : j'aimerais que vous m'envoyiez Marc. Il avait le sens de l'équipe. Vous savez, je pense que cela est important. Je pense que nous devons tous apprendre cela.

J'ai eu une pensée intéressante tandis que je réfléchissais à ceci. Dans 2 Timothée 4:5. Écoutez ceci, écoutez tout simplement. Il dit à Timothée : “Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l'œuvre d'un évangéliste, remplis bien ton ministère.” Hé, Timothée vas-y, mon ami. Vous voulez savoir quelque chose ? Il s'agissait d'un moment dramatique dans la vie de Timothée. Vous savez ce que Timothée avait fait jusque-là ? Timothée avait servi Paul. Puis, un jour Paul a dit : “Au revoir, Timothée. Va-t’en à présent et fais ton propre travail.” Mais le terrain d'expérimentation de Timothée avait été sa manière de servir Paul. Dieu a appelé certaines personnes au ministère et d'autres à servir ceux qui dirigent. Quelques fois, ceux qui servent ceux qui dirigent le font toute leur vie. D'autres fois, ils servent pendant un temps d'apprentissage et de formation et ensuite, il arrive que le Seigneur les appelle à aller eux-mêmes diriger. C'est toujours cependant avec un certain sens d'équipe et Timothée a grandi dans le ministère en servant un autre.

Dans Philémon, cette merveilleuse petite histoire de l'esclave, verset 10 : “Je t'adresse cette demande au sujet de mon enfant, Onésime, dont je suis devenu le père spirituel ici, en prison. Autrefois il t'était inutile, mais maintenant il est utile, à toi comme à moi. Je te le renvoie donc, lui qui est devenu comme une partie de moi-même.” En d'autres termes, Paul dit: j'aime cet homme. Il m'a bien servi. Je l’ai utilisé dans mon ministère. Il m’est utile, à présent, traite-le de la même manière. Et voici donc l’homme, Philémon, qui s’est lui-même donné à Paul ; et en retour, Paul s’est donné à cet homme et lui a porté le cas d’Onésime, qui était le serviteur, et Paul a porté son cas à Philémon, le maître et a dit : prends soins de ce cher homme. Il avait le sens de l'équipe. Il soutenait tout le monde dans le ministère.

Peut-être sommes-nous appelés à soutenir quelqu'un d'autre. Peut-être que nous sommes appelés à rester dans notre coin. Peut-être un petit peu des deux. Peut-être un pendant un moment et ensuite l'autre. Nous devons cependant prendre conscience que nous sommes une équipe. Et vous savez, lorsque Jésus a dit : “Nous devons nous aimer les uns les autres. À cela, tous reconnaîtrons que vous êtes mes disciples.” Il le signifiait vraiment. Lorsque le monde voit l'équipe dans l'amour, c’est comme une grande preuve de notre validité.

Un dernier principe, faire l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur implique d'être sensible à la conduite du Saint-Esprit chez les autres. Si seulement nous avions le temps de développer ceci pleinement, mais j'ai été frappé par le fait que le verset 12 dise : “Pour ce qui est du frère”, plutôt, “Apollos, je l'ai beaucoup exhorté à se rendre chez vous avec les frères”. Arrêtez-vous là une minute. Maintenant, Paul dit : Timothée arrive. Il vient passer du temps avec vous. Et il dit au verset 11 : “Que personne donc ne le méprise. Accompagnez-le en paix”. C'est-à-dire, renvoyez-le-moi parce que je vais l'attendre et je veux avoir un bon rapport. Timothée arrive et il prendra cette lettre et il trouvera ce qui ne va pas, et ensuite, j'aimerais que vous l'envoyiez dans la paix pour qu'il puisse revenir à moi. Puis, il passe à Apollos et il dit : “Pour ce qui est du frère Apollos, je l'ai beaucoup exhorté à se rendre chez vous avec les frères”. Maintenant, pourquoi est-ce que Paul voulait qu'Apollos aille avec Timothée et Éraste ? À cause de ce qui s'était passé à l'église de Corinthe. Les gens disaient : je suis de Paul, je suis d'Apollos, d'accord ? Ils avaient ces petites divisions. Alors, il a dit : Apollos, ce serait vraiment bien si tu y allais et leur disais juste : regardez, c'est ridicule. Je ne veux pas de votre admiration. Je n'ai pas besoin de cette fanfare. Nous sommes tous ensemble, les serviteurs de Dieu.

Paul était en train de dire à Apollos : tu peux redresser cette situation. Tu peux régler cette affaire. Alors, il dit : Je voudrais vraiment que tu ailles avec les frères. Et après tout, Paul est le plus gros bonnet là dans l'église. Je veux dire que c'est un type qui a de l'autorité. Mais j'aime cela, au milieu du verset 12, il est dit : “mais ce n'était décidément pas sa volonté de le faire maintenant”. C'est bien, n'est-ce pas ? Apollos a dit: non, merci Paul, je ne veux pas y aller. Je suis pris par un autre ministère. Vous dites : eh bien, qu'est-ce que Paul a dit ? Il dit : “il partira quand il en aura l'occasion.” N'est-ce pas bien ? Paul n'a pas passé le rouleau compresseur sur le gars en disant : “Sais-tu qui te parle ? C’est Paul, l’apôtre des païens !” Je suis Paul, tu sais, Paul qui a vécu l'expérience sur la route de Damas. Il ne lui a rien balancé de tel. Il a tout simplement dit : je lui ai dit ce que je pensais. Je lui ai fait part de mon idée. Il a répondu que ce n'était pas son point de vue mais qu’il viendrait quand il serait prêt. C'est tellement bien. On ne peut jamais faire entrer les gens de force dans l'œuvre du Seigneur. Il faut attendre que le Saint-Esprit travaille dans leur cœur. Voici un homme qui avait de l'autorité, qui avait des idées, qui avait une stratégie, qui avait des plans et qui avait la patience d'attendre que le Saint-Esprit travaille dans le cœur de n'importe qui d'autre au sein de l'équipe. Et c'est pour cette raison qu'il est si important qu'une personne qui travaille dans un ministère ait le sens de l'équipe et qu'elle réalise que l'Esprit de Dieu œuvre non seulement à travers elle pour appeler les autres, mais aussi dans le cœur de chacun. Et vous devez être sensible à ce que Dieu dit. N'imposez pas, ne dominez pas ; permettez au Saint-Esprit de mettre les choses en place et montrez-vous patient.

Eh bien, ce sont tout simplement des choses pratiques, bien-aimés. Comment faire l'œuvre du Seigneur à la manière du Seigneur? Avec une vision pour l'avenir, de la souplesse, de la minutie, un engagement dans le présent, l'acceptation de l'opposition comme un défi, avec un esprit d'équipe, et la sensibilité à la direction du Saint-Esprit dans les vies des autres. J'aurais voulu que nous ayons le temps de développer cela davantage, parce qu'il est vraiment possible d’aller plus loin, mais nous sommes limités [par le temps].

Permettez-moi de terminer avec quelques pensées. Écoutez à présent, le vieux prédicateur Sydney Smith qui était un formidable vieux prédicateur en Angleterre. Et il lui a été une fois demandé: “M. Smith, comment expliquez-vous le grand succès que la renaissance méthodiste a eu en Angleterre? Comment expliquez-vous cela?” Voici ce qu'il a dit et j'aime ça. Il a dit: “La réponse est simple, monsieur: ils sont tous impliqués et ils sont toujours tous impliqués.” J'aime ça. Vous savez ce que j'aimerais qu'on dise de l'Église de la Grâce? Vous savez, que ces gens à l'Église de la Grâce mettent tous la main à la pâte et ils soient toujours impliqués. Maintenant, en employant les termes de 1 Corinthiens 15:58, ce serait: “travaillant de mieux en mieux à l'œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur.” Qu'il en soit ainsi, que nous nous impliquions tous et que nous soyons toujours impliqués afin que lorsque le Seigneur viendra nous récompenser, Il nous récompense avec : “ C'est bien, bon et fidèle serviteur. Tu as accompli le travail que je t'ai confié.”

Seigneur, nous Te remercions tandis que nous clôturons notre moment ce matin tout simplement pour le caractère concret de ce passage et comment cela nous confronte à nouveau au besoin de définir nos priorités, d'organiser nos vies autour de Ton service, l'unique chose qui importe réellement. Aide-nous à nous montrer fidèles, diligents. Aide-nous à accomplir notre travail à Ta façon afin que Ta gloire en résulte. Au nom de Jésus. Amen.

FIN

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