
Ouvrez votre Bible avec moi s'il vous plaît, dans Éphésiens au chapitre 4, versets 17 à 24, et ce sera notre texte pour l'étude de ce matin. Éphésiens, chapitre 4, verset 17. Je veux vous lire le passage, puis, après vous avoir précisé le contexte, nous commencerons à en parler et à voir ce que Dieu nous dira à travers sa parole ce matin. Éphésiens 4, à partir du verset 17. L'apôtre Paul nous dit : « Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c'est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l'intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur cœur. Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d'impureté jointe à la cupidité. »
« Mais vous, ce n'est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l'avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c'est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l'esprit de votre intelligence, et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. » Et nous nous arrêterons là. Lorsque vous recevez Jésus-Christ, lorsque vous êtes né de nouveau, lorsque vous entrez dans le royaume de Dieu, votre nature fondamentale subit un changement considérable. Vous êtes un individu totalement différent. En fait, le changement survenu une fois votre salut acquis, est plus spectaculaire que celui qui interviendra à votre décès, car votre nouvelle nature a déjà été créée.
Le nouveau vous est déjà là. Vous êtes déjà destiné au paradis. Vous êtes déjà citoyen du royaume de Dieu. Tout ce que la mort fait, c'est libérer cette nouvelle nature qui est vôtre pour vous faire entrer en présence de Dieu. Votre plus grand changement a déjà eu lieu, quand vous avez été sauvé, et tout est déjà nouveau. Dans 2 Corinthiens 5.17, Paul dit : « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. » Notez-bien ici : il est une nouvelle créature. Il ne reçoit pas quelque chose de nouveau. Il est lui-même nouveau. "Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles." Une nouvelle création est née. Dans Galates 2:20, Paul dit : "J'ai été crucifié avec Christ; et [pourtant] je vis"... C’est un nouveau moi, mais pas seulement - la vie que je vis maintenant est la vie du Christ vivant en moi. Je veux que vous restiez concentré sur cette pensée ici ; c’est un nouveau vous, c’est un nouveau moi, une nouvelle création.
En étudiant les épîtres de Paul, vous découvrirez qu'il parle d'une nouvelle volonté, d'un nouvel esprit, d'un nouveau cœur, d'un nouveau pouvoir, d'une nouvelle connaissance, d'une nouvelle sagesse, d'une nouvelle perception, d'une nouvelle compréhension, d'une nouvelle vie, d'un nouvel héritage, d'une nouvelle relation, d'une nouvelle justice, d'un nouvel amour, d'un nouveau désir, d'une nouvelle citoyenneté, et cetera. En fait, pour résumer tout cela, la Bible parle de nouvelle vie - d'une nouvelle vie. J'ai entendu beaucoup de gens enseigner que lorsque vous devenez chrétien, Dieu vous donne quelque chose de nouveau. Vous avez toujours votre ancienne nature, votre ancienne nature de péché est toujours là, à les en croire, mais Dieu vous donne quelque chose de nouveau en plus. Selon la Parole de Dieu, c'est vous qui êtes nouveaux ; ce n’est pas seulement une question de complément de ce que vous êtes, c’est une question de transformation. Comprenez-vous la différence ?
C'est un « vous » renouvelé, c'est « J'ai été crucifié avec Christ ». L'ancien « vous » disparaît. « Et si je vis, » - je suis ressuscité – « ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ». « Ce n'est plus moi qui vis, » dit Paul, « c'est Christ qui vit en moi ». Écoutez bien mes amis, vous devez comprendre ceci dès le début de nos réflexions de ce matin. Vous êtes un nouveau vous. Vous me direz : « Eh bien, si je suis si nouveau, si changé, pourquoi je pèche encore ? » Parce que même si vous êtes nés de nouveau, vous portez un vieux manteau qui pue, et ce manteau c'est votre chair, c’est votre humanité. C’est pourquoi, dans Romains 7:17 et Romains 7:20, Paul écrit : « Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi. » Puis au verset 20, « Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi. » En d’autres termes, quand je pèche, ce n’est pas ma nouvelle nature qui pèche.
Cela peut être nouveau pour vous, alors accrochez-vous. « Ce n'est plus moi qui le fais », dit-il. Ce n’est pas le moi ressuscité, ce n’est pas ma nouvelle nature qui pèche. Et par ailleurs, il n'existe pas de vieille nature ; c’est un terme étranger à l’Écriture, on ne parle que du vieil homme. Mais le vieil homme est parti, vous êtes un être nouveau. Et ce n'est pas le nouveau vous qui pèche ; dit-il : « c’est le péché qui habite en moi. » En d’autres termes, c’est cette couche d’humanité malodorante que cette nouvelle nature doit supporter jusqu’à ce qu’elle soit avec le Seigneur. En tant que chrétien, vous devez donc gérer ce vieux manteau malodorant ; vous devez vous en débarrasser. C’est la raison pour laquelle Pierre utilise le verbe ôter, qui signifie enlever les vêtements sales et les jeter, dans 1 Pierre 2. Débarrassez-vous de ces choses.
Nous n'avons pas été simplement un travail de rénovation, je veux que le vous sachiez ; et nous ne sommes pas simplement quelqu'un à qui il a été ajouté quelque chose. Je ne crois pas qu’un chrétien possède deux natures. Je pense qu'un chrétien a une nouvelle nature. Je suis mort, mon ego est mort ; je suis vivant, de sorte que ce chrétien soit un homme neuf, une créature totalement nouvelle, un nouveau moi. Mais le péché est un problème car il amène une vieille couche d’humanité qui pue avec lui. Et ce que la Bible aborde, c'est le fait que nous devons commencer à nous débarrasser de ces vieux bagages malodorants. L'homme nouveau implique un nouveau type de comportement humain, et nous devons nous engager sur la voie de l'homme nouveau, c’est-à-dire revêtir une nouvelle humanité, pour accueillir et nous adapter à notre nouvelle nature. Or la plupart d'entre nous doivent se battre pour se débarrasser de ces vieux bagages.
Dans Colossiens, au chapitre 3, l'apôtre Paul dit que « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, » autrement dit, si l'ancien vous est mort et que le nouveau vous s'est éveillé. Si nous sommes une nouvelle nature transformée, ressuscitée avec le Christ, alors nous ferions certainement mieux de : « Fai[re] donc mourir les membres qui sont sur la terre, l'impudicité, l'impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. »...etc. En d’autres termes, vous devez vous débarrasser de votre vieux manteau qui pue. Lorsque je me suis rendu à la mission de sauvetage de l'Union il y a quelques années et que j'ai prêché là-bas, ils m'ont montré la salle dite d'épouillage, là où ils se rendaient pour être épouillés. Et ils avaient tout un tas d'outils là-dedans, c’était tout un travail, ils allaient jusqu'à brûler leurs vêtements. Cela ne servirait de rien d'épouiller un gars puis de lui remettre ses vieux vêtements sur le dos. Personne ne croirait qu’il a pris un bain.
Il doit se procurer un nouveau vêtement pour l'homme nouveau qu'il est ; or la même chose est vraie spirituellement parlant. Tout comme nous avons reçu une nouvelle nature, tout comme nous avons été recréés en Jésus-Christ, tout comme nous avons été renouvelés, tout comme nous avons été transformés, de sorte que le nous de maintenant, en ce moment même, est prêt pour le ciel éternel - notre nature est prête - nous devons donc jeter nos vieux schémas, nos vieux bagages, nos vieilles pratiques, cette ancienne vie qui nous retient. Christ s'est formé en nous. Paul va même jusqu'à écrire ceci ; il dit : "j'éprouve [...] les douleurs de l'enfantement, jusqu'à ce que Christ soit formé en vous," (Galates 4:19). C'est la vie même de Christ qui est en nous, et nous sommes, nous dit Éphésiens 2, "rendus à la vie avec Christ". Donc la lutte ici, se fait contre ce péché, ce manteau de péché qu'est notre humanité.
Paul va s'attaquer à cette question ici même. Il va nous dire, du chapitre 4, verset 17, à la fin de cette épître, comment nous débarrasser de ce manteau ancien, comment jeter nos vieux vêtements, comment nous adapter à ce nouveau costume fait pour l'homme nouveau que nous sommes. C’est tout son propos ici. Nous avons appris ce qu'est l'homme nouveau dans les trois premiers chapitres, non ? Nous allons maintenant apprendre comment l'homme nouveau vit dans les trois derniers. Il a parlé de la nouvelle nature et de tout ce que cela impliquait dans les chapitres 1 à 3, et maintenant il aborde des nouveaux vêtements, de l'homme nouveau, il agit en homme nouveau, il rejette son ancienne apparence, son ancien aspect, son vieux soi. C’est un peu comme dans Romains 6:13.
S'il est vrai que nous sommes ressuscités avec Christ, s'il est vrai que nous sommes des êtres nouveaux et transformés, nous ne devrions jamais « livrer [...] nos membres au péché, comme des instruments d'iniquité; mais donnons-nous nous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que nous étions, et offrons à Dieu nos membres, comme des instruments de justice. » La raison pour laquelle la Bible est tellement remplie du mot « c'est pourquoi », c'est parce qu'il nous incombe de nous comporter en accord avec qui nous sommes. C’est la raison pour laquelle la Bible est remplie de « c'est pourquoi » et de « donc ». En fait, le chapitre 4 en serait une bonne illustration ; au verset 1, on a donc, au verset 17, on a donc, au verset 25, on a c'est pourquoi et le chapitre 5 débute par un donc. Toute la vie chrétienne est un amas de « c'est pourquoi » et de « donc ». Pourquoi ? Parce que ces termes exigent de nous une réaction d'obéissance à l'identité que Dieu nous a donnée en Christ.
Nous allons maintenant examiner la façon dont cette nouvelle nature fonctionne en regardant le comportement de l'homme nouveau. Voilà ce qui me vient lorsque j'examine ce texte. Revenons au verset 1, si vous voulez bien, pour que nous puissions vraiment comprendre le contexte, ici. Chapitre 4, verset 1 : « Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de la vocation qui vous a été adressée ». Arrêtons-nous là un instant. Il y a là tout le propos des chapitres 4, 5 et 6, marcher dignement. « Je vous exhorte donc, [...] à marcher d'une manière digne ». Digne de quoi ? « De la vocation qui vous a été adressée, » de votre nouvelle nature, de cette identité qui a été définie aux chapitres 1, 2 et 3. « marchez d'une manière digne ». Or, qu'est-ce que cela implique ? Comment marcher dignement ? Passez au verset 17. Voici la première implication : « Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c'est que vous ne devez plus marcher comme les païens ».
C'est là la toute première chose qu'il a à dire sur la manière de marcher dignement. C'est une façon de marcher différente. Nous devons vivre différemment du monde. Il existe un débat sur le fait de savoir si la phrase « ne [...] plus marcher comme les païens » figure ou non réellement dans certains manuscrits et, pour notre bien, nous l'inclurons, parce que même si elle ne s'y trouvait pas, elle serait implicite, et je suis en faveur du fait qu'elle est probablement dans le texte de toute façon. Donc l’idée ici, c'est que nous devons marcher comme il se doit, verset 1. Il nous donne ensuite ce merveilleux intermède dans les versets 2 à 16 à propos de l’unité, de la maturité spirituelle et de la croissance comme une sorte de composite de l’église. En d’autres termes, il parle, en général, de la manière dont l’Église doit fonctionner, puis, à ce moment du texte, il devient précis. C'est le moment où vous, croyants, devez faire face à ce qu’il veut que vous fassiez.
Comment marcher dignement ? Premièrement, ne marchez pas comme les autres païens. Le « donc », je pense, reprend ici les versets 1 à 16. C’est une argumentation à propos de ce sur quoi le « donc » s’applique ; Je pense qu'il s’applique à toute votre vie, à cause de la vocation à laquelle vous êtes appelés, parce que c’est l’humilité que Dieu recherche, la douceur et l’humanité. En raison de la vérité selon laquelle nous sommes un dans tous les domaines, parce que le Seigneur Jésus-Christ nous a fait un don unique en tant que membres de son corps, parce qu’il a donné à l’église le principe de la maturité, de la croissance, de l’édification et de la vérité dans l'amour. Toutes ces choses font que vous devez donc marcher dignement.
C'est comme s'il disait que Dieu a créé une entité merveilleuse dans le monde connu sous le nom d'Église, et à cause de cette création unique, avec un style de vie humble unique, avec une unité unique, avec des capacités uniques grâce aux dons et des hommes doués, avec le destin unique d’être édifié dans l’amour, grâce à la merveilleuse unicité de cette miraculeuse création appelée Église, c’est ainsi que vous devez marcher. Vous voyez, la totalité de ce que l'Église est conçue pour être ? Eh bien, en tant qu'individu, vous devez vous comporter de cette manière, ici et maintenant. Il passe donc du général au particulier. Vous me direz : « Très bien, je fais partie de cette église. Je sais que les hommes doués doivent faire ce qu’ils ont à faire, à savoir communier avec les saints, et que les saints œuvrent pour le ministère. Je sais que j'ai reçu des dons spirituels. Je sais que je dois connaître cette unité et cette harmonie. Je sais que je dois être humble et doux. Mais maintenant, comment est-ce que j'applique cela dans ma vie quotidienne ? Comment est-ce que je le vis dans le monde? »
Principe numéro un : ne marchez pas comme le reste du monde le fait. Votre vie est différente, elle est unique. Vous êtes un groupe unique de gens. Vous êtes l'Église de Jésus-Christ. Le monde est fier, vous êtes humble. Le monde est fragmenté, vous êtes unis. Le monde est impuissant, vous êtes doués. Le monde est haineux, vous êtes plein d’amour. Le monde ne sait pas la vérité, vous oui. À cause de toutes ces choses et de la façon dont vous êtes uniques, voilà comment vous marchez, différemment ; différemment de la façon dont le monde marche. Vous ne pouvez pas atteindre les objectifs glorieux de Christ en vivant à la manière du monde. Vous savez, vivre comme le monde, c'est imiter les morts. Cela n’a pas beaucoup de sens, pas d’intérêt.
Vous voyez, le christianisme - et je pense qu’il est important de réaliser cela - est comme une troisième ethnie. Il y avait les Juifs et les païens, et maintenant il y a les chrétiens. Nous avons reçu une nouvelle graine, une graine spirituelle, une graine incorruptible, et nous devons avoir un style de vie correspondant. Nous sommes de nouvelles créatures, nous sommes déjà adaptés à une existence éternelle, nous sommes déjà justes et saints en ce qui concerne cette nouvelle nature, et nous pourrions aussi bien nous débarrasser de ce vieux style de vie qui sent mauvais. Et pourtant, n’est-il pas tragique qu’au lieu que l’église se conforme aux principes du Christ face au monde, c'est le monde qui finit par nous pousser dans son propre moule ? Le mot païen - regardez-le un instant au verset 17 - c'est ethnos en grec.
Nous en tirons le mot « ethnique » ; c'est un mot qui signifie nations, peuples, idolâtres, païens, parfois traduits Gentils. C'est simplement un terme ethnique, et il est utilisé dans le Nouveau Testament lorsqu'il est utilisé pour parler de race, pour parler de non-juifs, c'est là sa signification en terme de nationalité. Mais en plus de cela, ce mot a un sens religieux, et si vous voulez savoir quel est le sens religieux, il vous suffit de regarder dans 1 Thessaloniciens, chapitre 4, verset 5, car il est écrit ceci - 1 Thessaloniciens 4: 5 : "sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu". D'un côté, ethnos, ou païen, désigne donc un groupe ethnique de non-juifs. De l'autre, religieusement parlant, il désigne un groupe de gens qui ne savent pas quoi ? Qui est Dieu. Ils ne connaissent pas Dieu.
Donc, le fait est que vous ne marchez pas - marcher, ici, évoque votre manière de vivre quotidienne - vous ne vivez pas votre vie quotidienne comme des gens qui ne connaissent pas Dieu. C'est aussi simple que ça ; vous connaissez Dieu. Les croyants de l'Antiquité trouvaient cela difficile. La vie païenne tout autour d'eux ; et les actes des païens étaient constamment devant eux, et il était très difficile de vivre une vie différente, tout comme aujourd'hui. Nous avons un problème terrible à notre époque. L’église en Amérique, l’église dans le monde entier aujourd’hui, mais particulièrement en Amérique, à cause de sa richesse et de l’inondation du mal provenant de ses médias, a des difficultés constantes à ne pas être affecté par le monde.
Vous savez, notre problème n’est pas d’amener le monde à vivre comme des chrétiens ; notre problème est de faire en sorte que les chrétiens cessent de vivre comme le monde. Voilà le vrai problème ; et c'est très difficile en raison de l'impact considérable qu'à notre société. Permettez-moi de vous parler un peu d'Éphèse, et vous pourrez établir des parallèles avec notre époque. Éphèse était l’une des villes les plus dissolues et les plus mauvaises. En fait, certains ont estimé que c'était la ville la plus perverse de toutes les villes en Asie Mineure. C'était vraiment un centre religieux. Il y avait de nombreux temples, des idoles et toutes sortes de choses, mais cela concernait plus particulièrement le temple de Diane - Diane, dont l'autre nom est Artémis.
En fait, si vous croyez qu'elle était belle à regarder, rappelez-vous, nous vous avons déjà dit avant, qu'Artémis était un gros truc noir et laid qui ressemblait à une chose horrible situé entre une vache et un loup. Elle est supposée être tombée du ciel, donc ils ont adoré ce grand truc noir. Mais le temple de Diane était la 7ème merveille du monde ; c'était un musée d'art avec peu d'égal. Ils avaient une collection de grandes œuvres d'art. C'était un asile pour les criminels. Dans un rayon de 400 mètres autour du temple de Diane se trouvait l'asile rêvé des criminels, vous pouvez donc imaginer les richesses que cet endroit rassemblait. C'était la plus grande banque du monde.
Un temple sacré comme celui-ci était un bon endroit pour établir une banque, car à cette époque, la sécurité était très difficile à trouver. Les serrures étaient très primitives, et cetera, et cetera, et le meilleur endroit pour placer une banque était au milieu d'un temple, car les gens avaient peur d'y entrer et de faire quoi que ce soit à cause des représailles éventuels des dieux qu'ils craignaient. Alors ils ont construit des temples dans des banques, c'était donc un endroit où il y avait beaucoup d'argent. C'était aussi une entreprise. Des pèlerins, par milliers, venaient à cet endroit et le culte qui s'y déroulait était orgiastique et donc très populaire. Tout ce que vous aviez à faire, c'est inventer une religion où le sexe est l’essentiel, et de nombreuses personnes s’inscriront pour participer, et c’est exactement ce qu’elles ont fait.
C'était un gros business, et bien sûr ils vendaient de petites idoles. Vous vous souvenez de la révolte des orfèvres - des émeutes terribles avaient éclaté lorsqu'ils avaient démoli les commerces. Les apôtres étaient entrés et avaient fermé tous les étals, les gens ne pouvaient plus vendre leurs petites effigies de dieux, et c'était un problème. Ils prenaient ces dieux et plaçaient ces petites choses chez eux. Et il existait aussi, c'est intéressant, il existait des versions de ces effigies en pendentifs ; des bijoux religieux à placer autour de leurs poignets, autour de leurs chevilles et sur le devant de leur char. Je ne sais pas s’ils avaient un tableau de bord sur leur char, mais c’est l’idée. C'était donc un gros business.
La déesse d'Éphèse, Diane, était vénérée comme déesse du sexe. L'endroit était rempli d'eunuques, qui avaient été transformés en eunuques pour satisfaire ce genre d'activité. Des milliers de prêtresses et de prostituées du temple, de chanteuses, de danseuses se livraient à de très grandes orgies. Un auteur a écrit que ce culte était une sorte d'hystérie, où les gens, avec des cris et de la musique, s'impliquaient dans une frénésie d'activités sexuelles sans vergogne, y compris la mutilation et l'automutilation. Héraclite a écrit que le temple était, et je cite : « Les ténèbres de la vilenie. La morale y est plus basse que celle des animaux, et les habitants d’Éphèse ne sont bons qu'à être noyés », fin de citation. Un bel endroit, pour sûr !
La petite église d'Éphèse était une île dans une fosse septique. C’était un monde abominable de pécheurs pour les premiers chrétiens, et l’apôtre Paul leur a dit dès le départ au verset 17 : "Vous devez être différent. Vous devez être différent. Vous ne devez plus marcher comme les païens. Vous ne pouvez pas faire ce qu'ils font." Vivre une nouvelle vie est difficile, mais vivre une nouvelle vie est nécessaire. Vous devez chasser votre ancien vous, votre ancienne vie. En fait, ils ont apparemment pris de bonnes personnes, et les ont jetés en pâture à des animaux affamés. Ils jetaient de bonnes personnes à des lions affamés, des loups affamés, des chiens affamés. Vous souvenez-vous que Paul lui-même a dit qu'il a dû combattre des bêtes à Éphèse ? C’était vraiment un endroit horrible, et c'est là que se trouvaient les croyants. Or Paul leur dit : « Vous devez être différent. »
« Ne vous laissez pas entraîner dans cette immoralité ; ne vous laissez pas entraîner dans cet ancien style de vie païen. » Pierre a dit la même chose dans 1 Pierre, chapitre 4, verset 3, il a dit cette grande chose : « C'est assez, en effet, d'avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens ». En d'autres termes, c'en est assez de cette vie passée, ça suffit. Nous avons « accompli la volonté des païens, » l’ethnos. Nous avons marché « dans la dissolution, les convoitises, l'ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles. » C'est fini, fini ! Sur la base de tout cela et de ce que nous sommes en Christ, de tout ce que Dieu a prévu, de tout ce que Dieu a conçu, et de tout ce que Dieu a désiré pour le croyant et son corps, nous devons être uniques. Nous devons être différents, et non pas comme le reste du monde.
Jean nous dit ceci dans 1 Jean 2:15 : « N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. [...] Car le monde passe, et sa convoitise aussi ». Le monde est une chose qui s’évanouit, qui va s’autodétruire; nous n'avons aucune part à cela. La société est hostile à la sainteté parce qu'elle est dominée par une ambition charnelle, elle est dominée par l'orgueil, elle est dominée par l'égoïsme, elle est dominée par la cupidité, la convoitise et le désir du mal. Ses opinions sont fausses, ses objectifs sont égoïstes, ses plaisirs sont pécheurs, son influence est destructrice, sa politique est corrompue, ses honneurs sont vides, ses sourires sont faux et son amour est inconstant. Nous n'avons aucune part à cela. Nous sommes différents ; nous ne vivons pas comme ça, pas comme la société le fait.
Au fait, si vous pensez que c'est juste Paul qui parle, regardez le verset 17 : « Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur ». Il nous dit, « Au fait, je vous transmets cette information de la part du Seigneur. Je témoigne dans le Seigneur, c'est lui qui parle. Voilà, le mode de vie divin. Voilà la norme de Dieu, pas la mienne. C'est la sienne, la base fondamentale pour le croyant. » Maintenant que nous avons introduit ce verset, nous pouvons observer un contraste ici, dans les versets 17 à 24, entre l’ancienne voie et le nouveau chemin, le vieux vous, votre vieux style de vie et l'homme nouveau, votre nouveau style de vie. Tout d’abord, parlons de votre ancienne voie. Il donne quatre caractéristiques, ici. Puis la semaine prochaine, nous passerons à votre nouveau chemin, aux quatre caractéristiques correspondants ; ce sont des caractéristiques complètement opposés.
Les versets 17 à 19 parlent de votre ancienne voie. En fait, alors que je finissais mon message, et que je commençais à le relire, que toutes mes pensées étaient prêtes, que toutes mes notes étaient prises, quelque chose m'a frappé. J'ai lu le passage, et j'ai été frappé par le fait qu'il est question ici de pensées. Et je n’en avais jamais vraiment parlé, même si c’était là - du fait que tout le problème, ici, c'est la façon dont vous pensez. Regardez, par exemple, au verset 17 ; il se termine par "les pensées". Le verset 18 commence par "l'intelligence" ; mais parle également d'ignorance. Puis, lorsque vous continuez au verset 20, vous avez le mot "appris" puis au verset 21, vous avez le mot "instruits" et au verset 23, le mot "esprit".
En d’autres termes, toute ces questions d’apprentissage, d’enseignement, d’esprit et de savoir, est à opposer à l’ignorance - c’est là toute la question. L’important, c’est cela - or, voici la clé de tout ça : les chrétiens pensent différemment des païens, "qui marchent selon la vanité" - voilà la suite - "de leurs pensées." Voilà ce qu'il dit. Nous devons penser différemment, et quand nous pensons différemment, nous agissons différemment. Le salut, bien-aimés - et je vous le rappelle - le salut est avant tout un changement d'esprit. C'est un changement d'esprit ; c'est un nouveau processus de pensée. Les personnes non sauvées ne peuvent pas penser correctement. Le salut est un changement d’esprit, un nouveau processus de pensée. Il le dit au verset 20 : "ce n'est pas ainsi que vous avez appris Christ". Et nous vous en avons assez parlé pour que vous compreniez que le christianisme est cognitif avant d'être empirique.
C'est la pensée qui nous attire à Dieu. Nous avons une opinion différente de notre péché par rapport à celle que nous avions l'habitude d'avoir, nous avons une pensée différente à propos de Dieu que celle que nous avions l'habitude d'avoir, nous avons une vision différente du Christ que celle que nous avions l'habitude d'avoir, nous avons une idée différente de ce que nous devrions faire de notre vie que celle que nous avions, et ce nouveau processus de pensée nous amène au salut ; un salut qui se présente sous la forme d'un changement d'esprit. C’est vraiment ce que le mot repentance signifie, changer d’avis, avoir un nouveau processus de pensée. Le païen pense donc d'une manière, et nous pensons d'une autre. Alors, comment pense un païen ? Eh bien, il a quelques problèmes. Paul nous montre ici quatre éléments de la pensée païenne.
Premièrement, il y a l’égocentrisme ; on peut aussi parler de pensées inutiles, mais appelons cela l'égocentrisme. Le verset 17 nous dit : "vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées." Leur pensée est le principal ; leur pensée, leurs désirs, leurs caprices. En d'autres termes, ils chassent des bulles qu'ils font exploser. Ils tournent en rond. Ils dorment dans un lit de leur propre conception. Leur esprit est tout pour eux. Je vais vous dire, elle couvre la totalité des perceptions humaines d'excellente façon : "Eh bien, je pense", "Eh bien, c’est mon opinion", "Eh bien, moi." Quoi que vous pensiez, quoi que vous souhaitiez, c’est ce qui induit votre comportement.
Dans le chapitre 2 d’Éphésiens, il est dit à peu près la même chose quand il est écrit, au verset 3, que les personnes incroyantes ont une manière de vivre selon la convoitise de la chair, "accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées". Ils fonctionnent sur la base de leur propre esprit. Mais il est dit ici que leur égoïsme est une vanité. Or, la vanité n’est pas comme nous le pensons - nous voyons la vanité comme, vous savez, se recoiffer, comme ces petits gestes appelés vanité. Mais la vanité est un mot intéressant qui se dit mataiotēs en grec, et cela signifie : ce qui est vide, futile, inutile, vain. Ce qui est inutile, c’est le mot qui convient le mieux ici. La pensée païenne est inutile. Est-ce que vous savez pourquoi ? Parce qu'elle ne mène nulle part, elle n'accomplit rien, elle ne donne rien, elle n'apporte rien, elle est inutile.
Ça me fait penser à Edna St. Vincent Millay, qui a déclaré : « La vie continue. J'oublie juste pourquoi. » Ou au personnage principal dans After the Fall (Après la chute), lorsque la femme dit à Quentin : « La vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Elle est déterminée par le nombre de kilomètres parcourus par notre Volkswagen. » C'est futile. Toute la vie de l’homme païen - l’avez-vous déjà remarqué - est liée à une pensée et à une action constante dans un domaine trivial. Rien ne compte vraiment. Ils s'épuisent pour acheter des choses qui finissent dans une pile de bric-à-brac. C’est anecdotique, inutile, futile, c'est courir après les bulles de savon et les ombres, et ne jamais voir la réalité. Tout dans la vieille vie des non régénérés est vide, inutile. On n’y trouve rien du tout. Vraiment !
Dans Romains 8:20, Paul nous dit : « Car la création a été soumise à la vanité ». Tout cela est simplement soumis à l'inutilité. Rien n'a d'importance. Vous vous levez tous les jours, regardez dans le miroir et réparez ce qui est réparable, puis vous partez, vous vivez votre routine pour à la maison, encore, et encore, et encore, jour après jour. Comme G.B. Hardy le dit, jusqu’à ce que votre bougie soit finalement éteinte, que ce soit votre jour et qu’ils vous mettent dans une boîte en pin, jusqu'à ce que vous soyez partis, et voilà. Une vie inutile - une vie dans quel but ? Le livre de l'Ecclésiaste en est une parfaite illustration. L'homme le plus sage, l'homme le plus riche, l'homme qui a le plus de femmes, l'homme qui a le plus de prestige résume tout cela en ouvrant son livre comme suit : « vanité des vanités, tout est vanité. »
Il termine le deuxième chapitre de son livre par, "C'est encore là une vanité et la poursuite du vent." Rien ne signifie quoi que ce soit pour moi. Shakespeare a dit ceci : " La vie est [...] pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie" - quoi ? – « rien. » Rien ! Le mieux qu'un homme puisse faire, c’est se divertir avec ses jouets, qui n'ont aucun sens - qui ne veulent rien dire. Je ne cesse jamais de m'étonner de la façon dont les gens perdent leur argent, leur corps, leur esprit et parfois leur tête, en essayant de trouver quelque chose qui n’a, au grand jamais, été là. Il est dit que leur pensée est vide, inutile ; qu'elle ne va nulle part, ne produit rien. Et c’est, en d’autres termes, ce que Jésus a dit : "sans moi vous ne pouvez" - quoi ? - "rien faire." Rien faire !
Un deuxième principe caractérise le mode de vie païen et l'homme ancien. Non seulement ils raisonnent de leur propre chef, mais ils font ce qu’ils ont imaginé. C'est, d’ailleurs, en contraste avec notre façon de faire, n’est-ce pas ? Nous fonctionnons en réponse aux pensées de Dieu, à sa volonté, à ses desseins, à son but et à ce qu'il veut nous dire. Mais le deuxième principe c'est qu’ils ignorent la vérité. Ils sont non seulement égocentriques et vides, mais en plus, ils ignorent la vérité. Regardez au verset 18 : "Ils ont l'intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur cœur." Non seulement ils sont égocentriques et vides, mais ils sont ignorants.
Or, vous savez que vous ne pouvez pas vraiment faire face aux gens du monde qui ne connaissent pas Christ et leur dire que ce sont des ignorants en règle générale, car nous sommes aujourd'hui dans une société tellement policée que les gens le prennent pour une insulte. Aucune société de l’histoire n’a jamais été aussi instruite que nous. Mais nous sommes noyés dans les diplômes universitaires ; nous ne savons même pas quoi en faire. Il existe toutes sortes de gens diplômés avec ou sans mention, avec une éducation. Mais comme l'apôtre Paul l'a dit, ils "appren[nent] toujours, ne pouvant jamais arriver à la connaissance de la vérité." Les hommes ont une incapacité naturelle à comprendre les choses de Dieu ; ils ne peuvent tout simplement pas y arriver. Ils ont un esprit futile, et un esprit futile ne peut pas obtenir la vérité. Dans Romains 1:21, il est dit « qu’ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. » Et « se vantant d'être sages, ils sont devenus fous ! » Vous comprenez ?
Ainsi, les hommes du monde, sans Dieu, ne sont pas seulement égocentriques et inutiles dans leur façon de penser, mais ils sont ignorants. Au fait, le terme plongé dans les ténèbres, ici est un participe passé des plus intéressants. Le terme « a été plongé dans les ténèbres », participe passé, signifie simplement rendre aveugle. Et l'utilisation d'un participe passé signifie qu'il s'agit d'un événement du passé dont les conséquences sont encore présentes aujourd'hui. Ils ont donc été plongés dans les ténèbres par leur aveuglement et leur ignorance, et c’est comme ça depuis. C’est un problème persistant. Il y a donc une sorte de voile qui pèse sur ce verset que je tiens à vous signaler. C’est un peu une image circulaire : leur compréhension est obscurcie. Eh bien, quand est-ce arrivé me direz-vous ? Quand ont-ils été plongés dans les ténèbres de manière continue ?
En fait, c’est presque comme s'il s'agissait d’un acte judiciaire de Dieu ; c'est presque comme si Dieu l'avait fait. C’est presque comme si Dieu en était la raison, comme s'il agissait sur eux. Je pense que c’est tout à fait ça. Pourquoi ? Parce qu'en s'étant écartés de la vie de Dieu, ils ont été exclus de la vie de Dieu, "à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur cœur." - le plus significatif ici étant l'endurcissement de leur cœur. Notez bien ici que c'est parce que l'homme s'est volontairement séparé de Dieu, est délibérément ignorant et a durci volontairement son cœur, qu'il voit son intelligence obscurcie judicieusement par un Dieu souverain. En d’autres termes, c’est Dieu qui affirme pour toujours le choix qu'a fait l’homme. C’est très sérieux. L'aveuglement judiciaire est imposé à celui qui choisit délibérément de vivre sans Dieu.
On en a un exemple avec Pharaon ; relisez l'histoire de l'Exode. Pharaon a endurci son cœur, et Pharaon a endurci son cœur, et Pharaon a endurci son cœur, et tout à coup, comme un coup de foudre, Dieu a endurci le cœur de Pharaon. Si vous choisissez un certain style de vie et que vous confirmez ce style de vie, Dieu agit de manière officielle et souveraine pour que ce style de vie reste permanent. Le participe passé utilisé implique un aveuglement avec des résultats permanents. C'est très sérieux. Revenons encore au verset 18 : le problème c'est qu'on se retrouve avec un individu exclu de la vie de Dieu. Dieu est la vérité, Jésus est le chemin, la vérité et la vie. Et si vous êtes exclu de la présence de Dieu, vous ne pouvez pas connaître la vérité. Vous ne pouvez pas la connaître parce que vous êtes morts pour Dieu ; vous êtes comme un cadavre.
Un cadavre n’entend pas une conversation dans une morgue, pas plus qu'un individu spirituellement mort n'entend Dieu. C’est quelque chose que vous ne pouvez pas comprendre - il n’y a plus aucun lien entre ces dimensions. C’est ainsi, qu’étant éloignés de la vie de Dieu, la vie de Dieu en eux est inexistante. Et dans leur impasse, ils restent ignorants, ils poursuivent leur route et ils deviennent de plus en plus durs, encore et encore, jusqu'à ce que leur intelligence s'obscurcisse. C'est dans Romains 1 - qu'est-il dit dans Romains 1 ? « puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous ».
Puis, il est dit : "C'est pourquoi Dieu les a livrés" - Dieu les a livrés, et Dieu les a abandonnés. En d'autres termes, ils ont choisi la voie à suivre et Dieu les a confirmés dans leur choix. Dieu agissant judiciairement contre ceux qui choisissent de vivre une vie qui lui est étrangère.
Il y a aussi une autre idée à la fin du verset 18 ; le mot aveuglement du grec pōrōsis, est un mot intéressant. Et il a été utilisé comme terme médical pour évoquer le type de callosité qui se forme autour d’un os cassé et qui est plus dur que l’os lui-même. Ce terme fait référence à quelque chose de dur, de paralysant. Il est même utilisé dans certaines sources médicales en dehors de la Bible, pour désigner le type de chose qui se forme dans les articulations, comme les amas de calcium, qui font en sorte que l'articulation cesse de fonctionner. C'est un genre de durcissement contraignant ; c'est un genre négatif de durcissement. Voilà à quoi ressemble la vie d’un homme païen, à chaque fois qu’il agit contre Dieu, à chaque fois qu’il fait un pas supplémentaire de rejet volontaire, il contribue concrètement au durcissement de son cœur.
Le processus est évident. C’est un effet pétrifiant, que ce soit le péché d’un homme, d'une femme, ils se sentent coupables. Comme LeRoy Aden de l’Université de Chicago le dit, nous essayons de garder nos lions dans des boîtes en carton. Et quand nous péchons, nous savons que c’est le lion là-bas, mais nous devons faire plus que le conserver dans une boîte en carton car il affleure au début mais il va surgir et nous dévorer. Alors nous commençons à construire une meilleure boîte, en jouant psychologiquement, ou en rationalisant, ou en nous justifiant nous-mêmes, ou en transférant le blâme à un autre, ou en niant le péché, ou en éliminant complètement la moralité. D'une manière ou d'une autre, nous essayons de nous débarrasser du lion de la culpabilité. Et plus nous le faisons et plus nous essayons et plus nous le tentons, moins nous ressentons de remords et de culpabilité. La vraie culpabilité est finalement poussée si loin qu'elle ne se fait plus sentir du tout.
Et la Bible dit que notre conscience devient brûlante, comme un fer à repasser, et que nous obtenons un cœur pétrifié, devenu insensible, et quand cela arrive, il est alors dit que notre compréhension est obscurcie. Judiciairement, Dieu intervient en réponse à un acte constant de volonté propre. Et vous pouvez voir cette distinction clairement en regardant dans Jean, chapitre 12, verset 37, par exemple, et vous le verrez citer un extrait d'Ésaïe au verset 37. Lisons donc Jean 12 :37 : « Malgré tant de miracles qu'il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en lui ». Ils avaient suffisamment d'informations, mais ils ont choisi de s'éloigner de la vie de Dieu, ils ont choisi d'être ignorants, ils ont choisi de pétrifier leur cœur en un rejet constant.
« Afin que s'accomplît la parole qu’Isaïe, le prophète, a prononcée: Seigneur, Qui a cru à notre prédication? Et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé? Aussi ne pouvaient-ils croire ». Vous avez noté ? Au verset 37, ils ne croyaient pas ; au verset 39, « ils » - quoi ? – « ils ne pouvaient pas croire, parce qu’Isaïe a dit encore : Il a aveuglé leurs yeux ; et il a endurci leur cœur, de peur qu'ils ne voient des yeux, qu'ils ne comprennent du cœur, qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. » Écoutez, Satan sait que le christianisme et la vérité de Dieu sont une question d’état d'esprit ; il sait que cela vient de l’esprit, de la pensée.
Ainsi, dans 2 Corinthiens 4, il est dit : « le dieu de ce siècle a aveuglé » - quoi ? – « leur intelligence, afin qu'ils ne vissent pas briller la splendeur de l'Évangile de la gloire de Christ". Satan leur aveugle l'esprit, et tandis que l'homme adhère délibérément aux actions de Satan, il arrive au moment où Dieu aveugle son esprit. À cet état permanent de compréhension assombrie. Vous vous demandez pourquoi les gens de notre société ne semblent ne jamais comprendre le message ? Dans de nombreux cas, ils ont le cœur pétrifié. En fait, ils ne sont pas seulement ignorants, égocentriques et inutiles dans leur façon de penser, Paul cite un troisième élément, dont on pourrait beaucoup parler, mais dont nous n'avons pas vraiment besoin. C’est assez simple à illustrer.
Ils sont sans honte. S'il y a une chose à savoir à propos des païens, c'est que plus ils continueront à pécher et à s’exclure de la vie de Dieu, plus ils deviendront sans vergogne. Le verset 19 dit : "Ayant perdu tout sentiment", au passé. Laissez-moi m'arrêter là. Ils ne se ressentent plus rien, ils sont apathiques, insensibles, ils s'en foutent. Ils n’ont plus de normes. Ils ne se soucient pas des conséquences. Cela ne les dérange pas de choquer les gens. Tout leur processus de pensée a simplement été détruit. Une vieille légende raconte qu'un jeune Spartes aurait volé un renard. Croisant le propriétaire du renard et ne voulant pas trahir le fait qu’il l'avait volé, il avait mis le petit renard sous sa tunique. Il se leva alors sans bouger un muscle pendant que le renard déchirait ses organes vitaux et partit.
Notre société est si suffisante qu'elle se tient là emplie de péché qui la ronge ; mais c’est si bon de porter un masque pendant si longtemps que très vite, il n’en a plus rien à faire, il n’a plus rien à cacher, et la tunique tombe. Qui s’en inquiète alors ? Ils sont sans honte, depuis longtemps. Ils ne ressentent même rien. Ils sont tellement pétrifiés qu'ils ne le sentent même plus ; leur conscience est brûlée. Quel genre de vie est-ce ? Une vie égocentrique et inutile, ignorante de la vérité, qui se joue donc de ses erreurs, sans honte, qui n'a donc pas de morale, pas de code, pas d'éthique, pas de normes, rien de tout cela - ce qui aboutit finalement à ce que nous pourrions appeler, j'emprunte ici un terme de Romains 1, un esprit réprouvé.
C’est le quatrième élément évoqué par Paul, un esprit réprouvé. La fin du verset 19 nous dit : « ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d'impureté jointe à la cupidité. » Ils ont une pensée sans scrupules, les amis, qui les mènent à des actions sans scrupules. Tout d’abord, concentrez-vous sur vous-même, c’est là que tout commence, le païen se centre sur lui-même ; sur ses propres biens, sur sa propre attitude. Centré sur lui-même, dans son existence inutile, sans but et sans objectif, il exclut Dieu, puis il entame ce processus de durcissement qui le rend rebelle contre Dieu et, très vite, il n'a plus aucun sentiment de honte. Il dira n'importe quoi, fera tout ce qui lui sera possible de faire. Sa seule éthique deviendra, puis-je m'en tirer ? Il obtiendra alors littéralement un esprit réprouvé.
Il s'abandonne à la lascivité, et il se vautre dans toute impureté avec gourmandise. Il n'en a jamais assez. Il est avide de faire le mal. Laissez-moi vous parler un peu du mot, lascivité ici, aselgeia en grec, qui est un mot familier du Nouveau Testament. Cela signifie une vanité sans vergogne. Cela signifie une obscénité sans fard, son sens principale étant des obscénités sexuelles. Basile l'a définie comme suit : « Une disposition de l'âme incapable de supporter la douleur de la discipline », fin de citation. C'est une obscénité indisciplinée. Vous savez, le méchant essaie parfois de cacher sa méchanceté dans la vie courante, mais l'homme qui pratique l'aslegeia se moque bien de qui il choque, il se fout de son indécence, tant qu'il assouvit ses propres vices, c'est esprit déformé.
Savez-vous ce qu'est un esprit réprouvé ? Romains 1 nous dit, un esprit réprouvé est un esprit qui n'a pas d'esprit. C'est un esprit qui ne pense pas. C'est un esprit qui n'est pas du tout un esprit. Il ne peut pas raisonner, il ne peut pas produire de logique, il ne peut pas recevoir la vérité ; ce n'est pas un esprit du tout. C'est le genre d'esprit que nous voyons dans notre monde aujourd'hui. C'est un esprit brisé. Vous avez entendu parler, l'autre jour, de ce type de « The Who » qui s'appelle Moon et qui est mort dans la trentaine. Vous avez entendu parler de Janis Joplin, de Jimi Hendrix, de ces rockers décédés si jeunes, de la destruction totale de leur propre corps et de leur propre esprit. Ils étaient si incohérents que vous pouviez difficilement avoir une conversation avec eux - pourquoi ? Ils s'étaient abandonnés - notez bien ceci - à une sorte d'esprit qui n'a pas d'esprit du tout.
Vous vous demandez pourquoi, dans notre société, vous avez tant de malade mentaux ? Parce que nous voyons tellement d'obscénités sans rougir et que c’est une chose destructrice. Chaque fois que je pense à illustrer cela de manière que les gens puissent comprendre, je pense toujours aux chanteurs de rock, à leurs incroyables obscénités. L'un des plus célèbres, se soulage sur son auditoire ; et il n’est pas le seul, il y en a plusieurs. C'est d'une obscénité incroyable, d'une obscénité indécente - cet humain devient une bête, un esprit qui n’est pas un esprit. C’est ce qui se passait à Éphèse. C’est ce qui se passe dans notre monde. Quelle part prenons-nous à cela ? Dans quelle mesure tendons nous l'oreille aux propos de ces gens ? Quel niveau de tolérance avons-nous à l'égard de cette société ? Quelle part prenons-nous dans tout cela ?
Quelle rapport entretenons-nous avec les esprits réprouvés ? Les gens qui se sont abandonnés au péché et que Dieu a délaissés. Vous me direz : « D'où viennent l'homosexualité et le lesbianisme ? D'où vient ce type d'attirance sexuelle orgiaque ? D'où viennent toutes les obscénités de la musique rock ? D'où viennent tous ces maux ? D'où viennent tous les maux de notre société ? N'y a-t-il pas quelque chose d'héréditaire là-dedans, n'est-ce pas de la faiblesse, n'est-ce pas un problème psychologique ? » Je vais vous dire d'où ça vient, c'est très clair, le verset 19, juste ici, nous dit ce qu'il en est : Ils s'y sont livrés. Ce n’est pas psychologique, ce n’est pas sociologique, c’est un choix personnel, et l’essentiel est là : vous devez faire votre choix.
Vous choisissez de faire quelque chose de mal, et vous choisissez de recommencer, encore et encore et vous continuez à le faire, et vous continuez à ignorer votre culpabilité. Vous vous pétrifiez dans ce choix, vous devenez impassible dans votre engagement envers l'obscénité et vous obtenez un esprit qui ne peut plus être un esprit. Vous êtes incapables de penser. Sinclair Lewis, qui a écrit contre le christianisme et a saccagé Jésus-Christ dans le livre Elmer Gantry, a été salué comme un grand génie littéraire. Peu de gens savent qu'il est mort, en alcoolique baveux, dans une clinique de troisième ordre en dehors de Rome, avec un esprit réprouvé qui n'était plus un esprit. Écoutez bien, vous choisissez de boire, puis vous prenez un autre verre, et un autre, et encore un autre et ainsi de suite.
Vous continuez simplement à vous livrer encore et encore et encore à la lascivité et à votre obscénité aveuglante, ce qui vous permet de le faire sans crainte de choquer qui que ce soit, vous ne vous souciez plus de combien ce genre de comportement est indécent, et très vite, vous vous retrouvez avec un esprit qui ne peut pas penser. C'est la même chose avec l'homosexualité, le lesbianisme, l'activité sexuelle, le mensonge, la tromperie, le vol : tout devient un mode de vie dans lequel vous vous engagez. En passant, Paul ajoute cette déclaration intéressante : "commettre toute espèce d'impureté jointe à la cupidité." Le mot commettre est très intéressant. Ergasia en grec, est un mot qui signifie affaires. Cela peut se traduire réellement par business. Ils font de leurs péchés leur business.
En fait, c’est vrai pour notre société actuelle, vous savez ? À un moment donné, le sale business est devenu monnaie courante en quelque sorte, pas vrai ? Avant, c'était fait comme qui dirait sous le manteau. Vous vous rappelez, vous deviez vous faufiler un peu pour trouver la saleté. De nos jours, c’est de notoriété publique. Ils en font même un business. Nous avons de tout - des films sales et dépravés, et même les bons films contiennent des répliques ou des scènes qui impliquent des choses dépravées, implicites plutôt qu'explicites, ou des insinuations, de chose perverses. C’est donc devenu une affaire de commerce, des livres immondes sont produits en permanence, constamment. Billy Graham a déclaré une fois que les livres publiés en Amérique rivalisaient avec les écoulements d'égouts cassés. Proxénètes, prostituées, bars, et cetera - sont devenus un gros, très gros business- un gros business.
Bien-aimés, quelle part prenons-nous à cela ? Quelle part prenons-nous à cela ? Ils font ces choses avec gourmandise ; le mot grec pour cela signifie désir illégal de choses qui appartiennent à d'autres. Ils vous pourchassent. Ils en ont après votre pureté, votre santé mentale, votre l’argent, votre moralité, votre identité - ils veulent tout vous prendre. Ils veulent tout vous prendre. Que devons-nous faire face à cela ? Paul observe le monde païen maléfique et voit ses pensées terribles, égocentriques, sans but, fantasmagoriques, inutiles, qui conduisent à une compréhension obscurcie et à un cœur dur, qui conduisent à l'insensibilité à tout péché et à l'impudicité, ce qui finit par mener à une obscénité qui s'affiche sans rougir.
Nous tolérons tout et nous en faisons un business pour capturer les gens. Paul dit alors - et j'aime ça - au verset 20, lisez-le bien : « Mais vous, ce n'est pas ainsi que vous avez appris Christ ». Quel est votre rôle dans tout cela ? Chassez ce vieil homme puant et malodorant, cet ancien vous ; ne participez pas à cela. Voyez le verset 22 : Dépouillez-vous « de votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses » Puis verset 24 : « revêtez l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. » Vous ne participez pas à cela ; vous êtes différents, vous êtes nouveaux. Vous voyez tout l’intérêt de ce qu’il dit. Bien-aimés, vous savez, les gens disent à propos de ce passage : "Eh bien, en fait, il s'agit de se donner une sorte de limite ; devrais-je ou ne devrais-je pas faire cela, c'est ne pas vraiment faire les choses, mais de rester à la limite." - Écoutez bien, vous ne devriez même pas flirter avec la limite. Vous savez, nous devrions être tellement loin de tout ça, nous devrions être tels une lumière sur une colline. Nous sommes en dehors de cela.
Ce n’est pas notre vie ; nous n'avons aucune part là-dedans. Et comme je l'ai dit, la chose la plus dure à laquelle le christianisme est confronté aujourd'hui, vous le savez, c'est que nous aimons jouer avec le monde. Je ne vais pas vous dire ce que vous ne pouvez pas faire et ce que vous pouvez faire, mais je vais vous dire une chose, la Parole de Dieu ne donne pas de détails. Elle vous dit simplement de vous tenir aussi loin que possible, afin que personne, jamais, pas même un seul instant, ne se rende pas compte que vous êtes différent. Vous êtes différent, c’est le point principal ici. Le monde a ses entreprises pour vendre ses produits ; nous n’achetons pas là-bas, nous sommes différents. Une ville située sur une colline ne peut pas être cachée. Si nous rampons avec les autres, ils ne nous voient pas, or nous devons rester lumières et sel. Si nous sommes corrompus par le système, cela ne sert à rien. Laissez Dieu parler à votre cœur.
Mais je crois que pour moi, je dois être aussi loin que possible de ce genre de choses, aussi loin que possible. Étant différent, je ne veux pas devenir étrange en personnalité, en amour, ou en niveau de tolérance. Je veux juste être différent, unique et mis à part. Les gens me demandent parfois : « Croyez-vous-en la séparation ? ». Je réponds : « Si vous parlez de mariage, non ; si vous parlez du monde, oui. » Mais je ne crois pas que nous devrions simplement rester plantés à dire : « Eh bien, vous pouvez faire ci, vous ne pouvez pas faire cela », etc. faire de petites listes, assez difficiles à appliquer, vous voyez. Je connais un prédicateur qui avait l'habitude de regarder tous les films afin de pouvoir dire à sa communauté quels films ils pouvaient voir et ne pouvaient pas voir. Engageons-nous simplement dans nos cœurs, frères et sœurs, à nous rappeler que notre bienheureux Seigneur Jésus-Christ nous a rachetés au prix de son propre sang, d'accord ?
Il nous a donné une nouvelle nature, qui est sainte, non souillée et sanctifiée à jamais, puis Il a simplement dit : "Voudriez-vous être à la hauteur de cela ? Souhaitez-vous abandonner votre ancienne vie et vivre la nouvelle vie ?" Coupons simplement les liens qui nous retiennent et soyons si différents que nous ne jouerons même plus avec la limite. Prions. La semaine prochaine, Père, nous sommes impatients d'aborder l’autre facette, la pensée juste, la pensée sainte rendue possible par ton Esprit. Mais merci de nous avoir enseigné cette semaine, même s’il s’agit d’une image sordide, d’une antithèse, car nous en avons besoin pour savoir ce que tu attends de nous.
Père, il y en a peut-être parmi nous ce matin ceux qui n’ont jamais donné leur vie à Jésus-Christ. Ils ne connaissent pas Christ, et donc ils ne savent pas ce que c’est d’avoir une nouvelle nature. Ils ne savent pas ce que c’est de vivre une nouvelle vie, de marcher sur un chemin nouveau, de revêtir l'habit d'un homme nouveau, un nouveau style de vie. Seigneur, je prie pour qu'aujourd'hui soit le jour où ils t'ouvrent leur cœur. Aujourd’hui, c’est le jour où ton Esprit Saint convaincra leurs vies et les attirera à toi, avant que leur choix volontaire et constant contre toi ne fasse loi, et ne soit confirmé à jamais.
Je pense aux paroles de Jésus, reprises au passage d'Ésaïe qui disaient : "Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière". Oh Seigneur, pour les chrétiens, pour moi, pour tous ceux qui te connaissent et qui t'aiment, aide-nous, Père, à nous éliminer des choses de cette vie, des choses de ce monde ; à ôter le vieux manteau puant de notre ancienne vie et à embellir notre nouvelle nature en devenant un homme nouveau. Seigneur, nous voulons vivre afin de te louer, au nom de Jésus. Amen.
FIN

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