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Ouvrons nos Bibles au chapitre 5 d'Ephésiens et examinons le modèle divin des relations. C'est la deuxième partie de notre série sur la famille, le mariage, l'éducation des enfants. Nous allons aborder beaucoup de choses merveilleuses dans les semaines à venir. Nous verrons une sorte d’introduction dans Ephésiens, chapitre 5, un excellent endroit pour commencer cette étude parce que la Parole de Dieu est si spécifique à l'égard de ces questions. Je veux vous lire les versets 18 à 21. « Ne vous enivrez pas de vin : c'est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l'Esprit; entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur; rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ. » La semaine dernière nous avons dit que le fondement de toute la réussite chrétienne familiale, la bénédiction dans tout mariage chrétien est énoncée dans ce texte. Ce n'est pas une broutille, ce n'est pas trivial. Ce n'est pas superficiel. Ce n'est pas manipulateur. Le passage débute avant même de parler des épouses au verset 22, avant de parler des maris au verset 25, avant de parler des enfants au chapitre 6, verset 1 et des parents au chapitre 6, verset 2.

Nous devons établir des bases pour toutes ces relations en sachant ceci : vous devez être rempli de l'Esprit, chantant, remerciant et soumis. Nous nous sommes concentrés sur ces quatre choses la dernière fois. Là où vous avez la plénitude de l'Esprit cela signifie que vous êtes sous le contrôle du Saint-Esprit par l'obéissance à la Parole. Là où vous avez une joie débordante qui apparaît dans les chants, là où vous avez constamment des remerciements pour tout, et là où vous avez une soumission mutuelle, vous avez les fondements du bonheur, du succès et de la bénédiction dans un mariage et dans une famille.

Tout cela repose sur cette base spirituelle, qu'il s'agisse d'une relation entre mari et femme, ou entre enfants et parents. L'un des livres les plus populaires sur ce sujet au cours des dernières années a été intitulé « Piliers qui soutiennent un mariage épanoui ». À sa première sortie, c'était un livre très populaire parce que fondamental pour le mariage. Il y a cinq piliers qui indique qu’un mariage est réussi. Voici ce que le livre a suggéré, un livre chrétien, d'ailleurs. Le numéro un c’est la sécurité, le numéro deux est la communication, le numéro trois est la romance, le numéro quatre est le toucher et le numéro cinq est l'intimité de l'esprit. Le livre dit des choses comme ceci : « Si une femme veut vraiment avoir une communication significative avec son mari, elle doit cultiver le bon côté de son cerveau. » Cela veut dire : « La meilleure façon de tisser des liens au sein d'une famille est d'aller faire du camping. » Ce sont des suggestions peu profondes, me diriez-vous ? Je ne suis pas tout à fait sûr de comment fonctionne le bon côté de mon cerveau. Je suis certain que ma femme n’en a aucune idée non plus. Et en réalité, je ne fais pas beaucoup de camping. Je m'attendrais plus à ce genre de chose dans un livre profane, je suis un peu surpris de le lire dans un livre chrétien. Les piliers du mariage ne sont pas la sécurité, la communication, la romance, le toucher et l'intimité de l'esprit. Les piliers d'un mariage sont la plénitude de l'Esprit, une joie débordante, la reconnaissance pour tout et la soumission mutuelle. La Bible dit que les familles sont construites sur des bases spirituelles, pas psychologiques, pas émotionnelles. La Bible dit que ce qui est le plus important dans un bon mariage, c'est l'amour de Dieu qui dépasse notre amour à nous-mêmes.

Ce qui est vraiment important dans un bon mariage, c'est la poursuite des besoins des autres plutôt que les vôtres. Ce qui compte vraiment, c'est d'avoir un cœur soumis qui se soucie davantage de l'autre. C’est la vraie joie spirituelle, la reconnaissance, la dévotion à Dieu, à Son royaume, Ses buts et Sa gloire. La vraie sainteté se manifeste par l’obéissance à l'Écriture. En d'autres termes, le mariage est un endroit où vous vivez votre christianisme, et si votre vie est droite, c'est un heureux événement productif, accompli et béni chaque jour. Si vous ne le faites pas, il est chargé de douleur, de déception, d'insatisfaction, de tristesse, de colère et tout le reste. Cela n'a rien à voir avec certaines techniques humaines de toucher, de montrer l’amour, de l'intimité, de communiquer ou même d’avoir une sécurité financière et tout ce concerne votre relation avec Dieu. En fait, il n'y a pas de meilleur endroit, pas de place plus importante pour vivre votre christianisme que chez vous. Et si votre maison n'est pas ce que Dieu veut qu'elle soit, c'est parce que les normes les plus élevées du christianisme ne s'y réalisent pas. Il se peut que l'un des partenaires fait tout son possible et que l'autre ne le fait pas, ou peut-être les deux échouent, mais dans les deux cas, il y a de grandes difficultés. La famille est l'environnement où votre force spirituelle, votre dévotion spirituelle, votre cohérence spirituelle sont les plus en vue, et non seulement les plus en vue mais aussi les plus sollicitées.

En raison de la familiarité, le fait d'être ensemble tout le temps dans toutes sortes de circonstances concevables, et dans chaque épreuve et difficulté, la maison est le test le plus vrai, votre mariage est l'épreuve la plus vraie de votre vie spirituelle. C'est pourquoi dans 1 Timothée chapitre 3 il est dit d'un ancien, d’un pasteur, qu’il doit être celui qui gère bien sa propre maison, en gardant ses enfants sous contrôle avec toute dignité, mais si un homme ne sait pas comment gérer son propre ménage, comment prendra-t-il soin de l'église de Dieu ? Simplement, ce que Paul dit, c'est qu'il manifeste le caractère de son engagement chrétien. Il manifeste son leadership spirituel à la maison et s'il ne le montre pas là, pourquoi lui demanderiez-vous de diriger l'église ?

La famille est l'endroit le plus significatif où votre vie témoigne de votre foi. J'irai même jusqu'à dire des instructions sur les techniques du mariage si c'est un mot qui convient. Ou bien, l’instruction qui enseigne des compétences nécessaires pour un bon mariage, l'instruction à l'égard de toutes les nuances de sensibilité à cause des différences entre les hommes et les femmes. Lorsque vous avez additionné tout cela, c’est d'une importance minime. Nous supposerions que c'est le thème principal et la nécessité principale parce que tant de littérature et tant d'efforts y ont été consacrés. Mais ce n'est vraiment pas d'une grande importance si vous avez deux personnes pleines de joie, de reconnaissance et de soumission.

Tout commence avec ce fondement spirituel et sans cela, il y a des problèmes et des conflits majeurs et la raison pour laquelle je souligne ceci est que c'est là que tout commence. C'est là que tout peut réussir et c'est là que tout peut s'effondre. En fait, toute la conception merveilleuse du mariage ne marchera pas très bien, là où il y a le péché. Quand vous envahissez ce domaine du mariage et de la famille avec le péché, cela devient une expérience très oppressive, insatisfaisante et misérable. C'est ainsi que la plupart des personnes, certainement le monde non régénéré aujourd'hui qui a été nourri d'une diète régulière de justification pour la fierté personnelle et l'épanouissement personnel, a semé les graines qui détruisent finalement toutes les relations. Ils sont tous écrasés sous le poids de la fierté. Et même cela a affecté l'église. Ceux d'entre nous qui connaissent la vérité ont du mal à la vivre parce que nous sommes inondés par le monde qui nous entoure. En fait, je suppose que le terme « conflit » est presque synonyme de mariage et de famille aujourd'hui.

Nous entendons tout le temps à quel point les hommes sont oppressants ou insensibles, combien ils sont devenus chauvins, abusifs et indifférents. D'autre part, nous entendons si souvent parler de femmes dominantes et volontaires, qui cherchent la liberté, leurs propres objectifs, ne voulant pas se soumettre à leur propre mari, et pourquoi ? C'est à cause du péché. Peut-être pouvons-nous revenir au début de l’histoire de l’humanité pour avoir un aperçu de cela. Revenez dans votre Bible au chapitre 3 de la Genèse. Je veux partager avec vous ce qui pourrait bien être une interprétation de Genèse 3 digne de considération. Je ne veux pas être dogmatique et dire que c'est absolument, sans équivoque, la bonne interprétation. Certains sont prêts à se montrer dogmatiques à cet égard, mais il est au moins intéressant de comprendre d'où vient le conflit. Nous savons, bien sûr, que cela vient de l'égoïsme, de la fierté personnelle et du péché personnel, c'est ce qui rend les relations difficiles, certainement par rapport à la famille. Mais il peut y avoir un autre élément à ce conflit de très grand intérêt si nous regardons Genèse, chapitre 3, verset 13. « Mais l'Eternel Dieu appela l'homme, et lui dit: Où es-tu ? Il répondit : J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. Et l'Eternel Dieu dit : Qui t'a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger? L'homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé. Et l'Eternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela? La femme répondit : Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé. L'Eternel Dieu dit au serpent: Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. » C’était la malédiction de Satan, mais maintenant la femme, au verset 16, Il dit à la femme : « J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi. » La malédiction, manifestement survenue sur la race humaine à la suite de la chute d'Eden, a modifié de manière significative et dramatique le dessein originel de Dieu. Avant le péché, il y avait une union parfaite. Il n'y avait pas de conflit, Adam et Ève se sont parfaitement entendus et ensuite le péché a été introduit et le péché a entraîné le chaos et le conflit. Maintenant, il y avait plusieurs caractéristiques à cette malédiction. Il y avait une séparation entre l'homme et Dieu à la suite de ce péché et cet homme, comme vous vous souvenez, car il a été jeté hors du jardin et la communion intime et libre avec Dieu était terminée. Il y avait aussi une séparation entre l'homme et la nature. La nature ne céderait plus toute sa bonté à l'homme sans aucun effort de sa part. Maintenant, il devait sortir et, à la sueur de son front, il devait labourer le sol et travailler très dur pour que la terre lui donne ses fruits, cette terre qui lui avait été si généreuse autrefois : la séparation entre l'homme et Dieu, la séparation entre l'homme et la nature et enfin, la séparation entre l'homme et la femme. Et la partie clé de la malédiction pour nous à la fin du verset 16 : « et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi ».

Il est très possible que cette déclaration réponde à la question de pourquoi il y a un tel conflit entre les hommes et les femmes, pourquoi ? En regardant d'abord le mari, il dit à la fin du verset 16, « il régnera sur toi ». Et le mot règne est un mot de souveraineté. Donc, la malédiction a dit que l'homme, suite à la malédiction allait dominer la femme et aussi que la femme allait s’attendre à lui. Qu'est-ce que cela veut dire ? Est-ce que cela veut dire qu'elle va le désirer physiquement et sexuellement ? Je ne pense pas que ce soit une malédiction. Je ne pense pas que c'était une malédiction avant la chute. C'était déjà vrai qu'elle avait un désir pour lui et lui un désir pour elle physiquement. C'est la plus haute forme d'accomplissement de l’amour en termes de plaisir physique. Ce n'est pas qu'elle le désirerait en tant que protecteur comme celui qui prendrait soin d'elle, la soutiendrait et la couvrirait. Cela aussi existait déjà. Dès le début, elle a été conçue pour le compléter, mais il était responsable et devait s'occuper d'elle. Cela existait déjà. Elle était le sexe le plus faible et c'était un plaisir pour la femme d'avoir de tels soins et une telle protection avant la chute.

Donc, cela doit être autre chose que le désir sexuel. Cela doit être autre chose qu'un désir d'être protégé. Il est également vrai que la malédiction ne pouvait pas être un désir physique ou émotionnel car toutes les femmes ne le désirent pas. Mais toutes sont maudites. Toutes les femmes sont maudites mais toutes les femmes ne désirent pas physiquement leur mari. Toutes les femmes ne désirent pas l'amour affectif, la protection et les soins de leurs maris. Cela doit être quelque chose, quelque chose qui touche toutes les femmes, tout comme c'est quelque chose qui touche tous les hommes. D'abord, les femmes ont été maudites et subissent la douleur de l’accouchement. Juste au moment même de donner la vie, vraiment le point culminant de la féminité pour apporter la vie dans le monde, elle est maudite. Mais en plus elle est maudite par ce désir pour son mari. Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que cela veut dire ? Ce mot désir est utilisé dans le chapitre 4 et nous apprenons quelque chose quand nous trouvons comment un mot spécifique est utilisé dans un contexte donné. C'est la seule autre fois que ce mot est utilisé dans tout le livre de la Genèse. En fait, c’est la seule fois qu’il est employé dans le Pentateuque, les cinq premiers livres entiers.

Et vous remarquerez au chapitre 4 comment il est utilisé au verset 7, au milieu du verset. Le péché est couché à la porte et son désir, exactement le même mot, est de l’attraper. Mais vous devez le maîtriser. La construction ici en hébreu est exactement parallèle. C'est une construction parallèle exacte utilisant le même mot ; de quoi parle-t-il? Il parle de Caïn. Vous vous souvenez de Caïn ? Caïn a offert un sacrifice que Dieu n'a pas accepté parce que ce n'était pas ce que Dieu avait demandé et ensuite, par colère, vous vous souvenez, il a tué son frère. Il dit ici, le mot vient à Caïn, le Seigneur dit à Caïn, le péché est couché à la porte de Caïn et son désir est de l’attraper, mais tu dois régner sur lui. Maintenant, qu'est-ce que le péché veut faire à Caïn ?

Le péché voulait l'écraser. Il voulait le dominer. Il voulait prendre le contrôle de son esprit et de son action. Le péché voulait le gouverner. Le péché voulait le forcer à faire certaines choses. Le péché voulait le contrôler. Je pense que c'est en parallèle avec ce que vous avez au verset 16 quand il dit que votre désir sera pour votre mari, c'est la même construction, le même terme que le désir du péché qui veut vous contrôler. Une partie de la malédiction est que la femme n'accepte plus volontiers la soumission, mais il y a quelque chose en elle qui veut contrôler l'homme. Elle veut usurper l'autorité sur son mari. C'est exactement ce qu'Eve a fait à l'origine. N’est-ce pas ? Elle aurait dû aller voir son mari, chercher sa sagesse, quand elle a été tentée, Satan le savait. Satan l'a isolée, Satan l'a trompée. Elle a agi indépendamment de la soumission amoureuse qui aurait dû faire partie de son engagement envers son mari et a conduit toute la race humaine dans le péché. Comme elle avait fait lors du péché originel en écoutant Satan sans consulter Adam, elle exerçait une autorité sur l'homme, prenait les choses en main, et c'était essentiellement la malédiction et depuis lors, le péché de la femme, la dépravation innée de la femme est de chercher à contrôler.

L'homme se retrouve alors avec une malédiction, lui aussi, il cherche à la dominer. Pourquoi y a-t-il toujours un mouvement de libération de la femme et si ce n'est pas un mouvement, il est toujours là dans le cœur de la femme et pourquoi existe-t-il un chauvinisme masculin depuis toujours ? Parce que c'est ainsi que se révèle la dépravation du cœur humain chez les femmes qui cherchent à régner et les hommes qui désirent réprimer. Il y a une explication très cohérente pour l'intensité et le caractère omniprésent, qui explique tous les conflits dans le mariage depuis le début. La femme par la chute et à cause de sa chute n'est pas disposée à se soumettre, mais désire contrôler pour exercer son individualisme. L'homme, par la chute, veut rester roi de la montagne et son règne peut être oppressif et insensible. Ainsi, la bataille des sexes a commencé avec la chute dans Genèse, chapitre 3, et les enfants qui entrent dans la famille se placent dans le ring pendant le match de boxe. Ce n’est pas un bon endroit pour les enfants.

Il y a donc un chauvinisme masculin dans le monde et vous pouvez le trouver dans les cultures tout au long de l'histoire humaine. Il y a la libération des femmes dans le monde et vous trouvez la même chose tout au long de l'histoire car chacun exprime l'effet de la malédiction. Tout le monde se bat égoïstement pour son propre territoire. La question se pose alors, comment un mariage peut-il survivre à ce genre de conflit ? Comment un mariage peut-il fonctionner et comment les enfants peuvent-ils trouver la paix dans ce genre d'environnement ? Et même la question la plus importante : comment cela va-t-il se terminer ? Nous avons déjà répondu à cette question : par deux personnes qui ont accepté le Christ dont la vie a été transformée, qui se caractérisent par la plénitude de l'Esprit, joyeux, reconnaissants et soumis, l’un à l’autre, et c'est une transformation spirituelle.

À d'autres époques et dans d'autres cultures, les mariages étaient et sont mieux réussis que dans notre monde contemporain. Il n'y a pas si longtemps, il y a 25 ans plus ou moins, les couples restaient ensemble, c'était la norme. C'est ce que la société attendait des couples et c'est ce qui arrivait. Cela ne veut pas dire qu’il y avait moins de conflits.

En raison de la chute, il y a des conflits. Vous devez retourner à la dimension spirituelle pour y mettre fin et c'est ce qu'il y a de si merveilleux dans ce passage que nous examinons. Vous pouvez retourner aux Ephésiens maintenant pour constater que la solution au conflit dans le mariage est spirituelle, que vous devez commencer par permettre à l’Esprit Saint de contrôler votre vie, de laisser Christ habiter en vous richement, obéissant à l'Esprit de Dieu alors qu'Il révèle Sa volonté selon la volonté de Dieu. Seul le pouvoir du Saint-Esprit peut inverser la malédiction dans une maison. Lorsque vous avez une personne remplie de l'Esprit à la maison, vous avez de l'espoir. Avez-vous déjà essayé de mener un combat contre une personne contrôlée par l'Esprit ? Chaque tentative de se battre avec une personne totalement joyeuse qui déborde d’une joie croissante dans son cœur est vouée à l’échec.

Avez-vous déjà essayé de vous battre avec quelqu'un qui est reconnaissant pour tout, même dans le conflit ? Essayez toujours de vous battre avec quelqu'un qui est totalement soumis. C’est très difficile. Là où la soumission existe, il y a de l'espoir. Il y a un engagement spirituel. Le conflit disparait là où le Saint-Esprit domine. Maintenant regardons le texte devant nous. Nous avons déjà parlé de cette fondation et Paul, au verset 22, va se lancer dans la conduite spécifique d'une femme, d'un mari, d'enfants et de parents et nous allons examiner cela en détail dans les prochaines semaines, mais avant de faire cela, ce ne serait pas juste et cela ne rendrait pas justice à l'apôtre Paul si nous ne prenions pas au moins quelques instants pour étudier le contexte du monde auquel il écrivait. Parce que l'argument se présente, ce truc est de l'histoire ancienne, cela remonte à loin, cela ne correspond pas vraiment au monde dans lequel nous vivons. Ils vivaient à une époque différente avec des perspectives différentes et je pense qu’il y avait un besoin de comprendre ce qui se passait. Donc, je veux vous donner un peu d'histoire.

Je sais que je peux me faire plaisir en faisant cela de temps en temps. J’aime beaucoup l'histoire. Quand j’allais à l’université, je n’arrivais pas à décider ce que je voulais faire comme études. Je voulais faire des études religieuses et ainsi de suite, et c’est ce que j’ai fait, mais je n’arrivais pas vraiment à décider de ce que je voulais prendre en option. J’ai donc étudié l'histoire et le grec ce qui m’a toujours fasciné et je pense qu'au cours des années, si les gens disent que ce que je dis est intéressant, c'est probablement parce que je retourne dans l'histoire et reconstruit certains des milieux qui font vivre la Bible. C'est très important pour que la Bible parle d'elle-même. Elle a été écrite à une époque et dans un contexte qui exige notre compréhension, alors imaginons un peu la scène à l’époque de l'apôtre Paul quand il écrivait et vous verrez des parallèles étonnantes.

Parlons d'abord des Juifs. Evidemment, il y avait des Juifs dans l'église d’Ephèse et cette épître était certainement une lettre qui circulait dans toutes les églises de la région pour être lue finalement, non seulement par toutes les églises en Asie Mineure, mais par toutes les églises partout. Mais il y avait beaucoup de Juifs dans l'église primitive qui avaient besoin, eux aussi, de comprendre la vision biblique du mariage. Les Juifs eux-mêmes considéraient la femme comme inférieure. Cela ne venait pas de la Bible, mais beaucoup d’éléments de leur religion à l'époque de Paul et de Jésus ne venait pas de la Bible. Ils avaient développé leur propre religion apostat qui plaçait la femme dans un rang secondaire.

En fait, les hommes juifs récitent des prières chaque matin de leur vie et dans l'une de ces prières, il y a une ligne qui illustre leur attitude. La voici. Dieu, je te remercie de n'avoir pas fait de moi un païen, un esclave ou une femme. Donc, ils percevaient la femme comme inférieure à l’homme sur le plan humain. Une femme était un objet et non une personne. Une femme n'avait aucun droit légal. Elle était dans le pouvoir absolu de son mari de faire avec elle ce qu'il voulait, quand il le voulait.

À l'époque du Nouveau Testament, parmi les Juifs, le divorce était devenu tragiquement facile et tragiquement commun. Ils soutenaient leurs actions par un passage de l'Ancien Testament, vous savez ? Voulant être fastidieux à leur dévotion à la loi mosaïque, ils citaient le chapitre 24 de Deutéronome, verset 1. Quand un homme prend une femme et l'épouse, et Il se trouve que, et je vais vous donner l'ancienne traduction, elle ne trouve aucune faveur dans ses yeux parce qu'il avait trouvé une certaine impureté en elle - une version anglaise le traduit par indécence - une certaine impureté, il lui écrit un certificat de divorce, le remet dans sa main et l'envoie hors de sa maison. Arrêtez-vous là. Maintenant, vous remarquerez que c'est vraiment une apostasie ou simplement une déclaration d'introduction au contexte qui suit, mais ils l'ont pris comme un commandement ou une permission. Ils ont simplement dit que si vous trouvez que votre femme perd la faveur à vos yeux parce que vous trouvez une impureté en elle, vous pouvez lui écrire une lettre de divorce et la renvoyer hors de la maison. Il y a beaucoup plus dans ce passage. Ce n'était pas destiné à permettre cela, son but était d’interdire le fait que, si cela arrive et qu'elle se remarie, qu’elle ne puisse jamais revenir et vous épouser à nouveau. C'était vraiment le problème. Mais ils ne sont pas allés aussi loin. Ils ont tout simplement dit, voilà, si vous trouvez de l'indécence, de l'impureté, renvoyez-la. Donnez-lui une lettre de divorce. Maintenant, la question devient, qu’est-ce que l'impureté ?

Que veut dire l'indécence ? Les prêtres les plus stricts étaient plus familièrement représentés par un rabbin nommé Shammai. Des rabbins stricts ont déclaré que ce passage parle de l'adultère et c'est vrai. Si elle commet l'adultère, vous pouvez divorcer. Mais les rabbins libéraux disaient que ce passage parle de n'importe quoi et que son imprécision est voulue par Dieu pour vous permettre de remplir les blancs. Ceci est représenté par un célèbre rabbin nommé Hillel. Donc, tout au long de l'histoire rabbinique, même jusqu'à aujourd'hui, les Juifs se disputent sur l'opinion de Shammai et Hillel. Hillel disait que cela signifiait qu'un homme pouvait divorcer d’avec sa femme si elle gâchait son dîner. Cela signifiait qu'il pouvait divorcer d’avec sa femme, écoutez, si elle renversait son dîner parce que, bien sûr, un dîner renversé est un dîner gâché. Il pouvait divorcer si elle y mettait trop de sel. Il pouvait divorcer si elle marchait en public avec sa tête découverte. Il pouvait divorcer si elle parlait avec des hommes dans la rue. J'aime celui-ci : il pouvait divorcer si elle parlait avec mépris de sa belle-mère et celui-ci est vraiment bon : il pouvait divorcer si jamais elle se disputait avec lui. Rabbi Akiva est même allé plus loin. Il a interprété l'expression pour signifier qu'un mari pouvait divorcer d’avec sa femme si elle était devenue impure à ses yeux parce qu'il avait trouvé une autre femme plus jolie. Maintenant, devinez quelle était la vue la plus populaire parmi les hommes. Shammai avait très peu d'adeptes. Hillel en avait beaucoup, de sorte que le divorce était devenu endémique au temps de Jésus. Les femmes ont été rejetées partout. Elles ont été victimes d'un tel rejet et se retrouvaient sans rien. Tout ce qu'un homme avait à faire à l'époque de Jésus, à l'époque de Paul, était simplement de lui remettre une lettre de divorce, et tout ce qu'il fallait faire pour en obtenir une c’était qu'un rabbin l'écrive en présence de deux témoins. C'était ainsi. Vous allez chez le rabbin, il écrit, il y avait peut-être un peu d'argent impliqué, deux témoins, et c'est fait. La seule pension alimentaire ou soutien nécessaire était le retour de la dot. Les Juifs étaient méticuleux à propos du côté technique en s'assurant que vous alliez trouver un rabbin pour obtenir le document, mais leur cœur était plein de cruauté et de méchanceté. Dans Matthieu 5 : 31, Jésus parle de cette coutume commune. « Il a été dit : Que celui qui répudie sa femme lui donne une lettre de divorce ». C'est la façon dont vous opérez. Vous voulez divorcer de votre femme, assurez-vous de faire les papiers, c'est tout. Faites juste les papiers. Je pense que dans l'histoire juive, à différentes époques de l'histoire juive, il y avait des points de vue différents, mais à l'époque de Jésus, c'était l'opinion dominante, donc le divorce était la solution à tout conflit, court ou long terme. Par conséquent toute l'institution du mariage était menacée, et d'ailleurs, la prostitution était endémique à l'époque de Jésus, même parmi les Juifs.

Maintenant, regardons chez les Grecs. Les Grecs ont une approche très similaire. Ils n'avaient pas à se soucier des détails techniques de l'Ancien Testament. Ils n'avaient pas à s'inquiéter de trouver un verset à interpréter pour justifier ce qu'ils faisaient. Ils avaient un mépris flagrant pour toute fidélité conjugale. La prostitution était une partie absolument essentielle de la vie grecque. Leurs religions étaient chargées de prostituées et ils croyaient, comme nous l'avons vu la dernière fois, que non seulement vous communiez avec les dieux par l'ivresse, mais vous communiez avec les dieux en ayant des relations sexuelles avec une prêtresse ou une prostituée. Démosthène, ce célèbre orateur, a dit : « nous avons des courtisanes pour le plaisir, nous avons des concubines pour la cohabitation quotidienne, nous avons des femmes dans le but d'avoir des enfants légitimement et nous avons un gardien fidèle pour nos affaires domestiques. Vous avez les bébés et vous payez les factures. C'était ainsi. L'homme grec a trouvé son plaisir et même son amitié en dehors de son mariage.

Sa femme était une femme de ménage et une faiseuse de bébés. Son plaisir sexuel, à lui, venait en dehors de son mariage. Ses amis se trouvaient en dehors de son mariage. La vie de famille était presque inexistante et la fidélité aussi. Il n'y avait pas de procédure légale pour le divorce. Vous mettiez tout simplement votre épouse dehors. Alors, quand Paul établit les principes qu'il indique ici, il se lance vraiment dans la culture. C'est pourquoi Paul écrit à l'église primitive, souligne le péché de fornication si fort. Vous lisez dans les lettres pauliniennes que le péché de fornication revient encore et encore et il parle de porneia ou du verbe porneuō pour indiquer le péché sexuel avec des références à la prostitution, aux perversions sexuelles de toutes sortes, parce que le monde était dominé par ces choses, le monde des païens. Il n'est pas difficile de se rappeler que, quand vous avez lu ses épîtres, ce genre de choses était si prévalent. Elles faisaient partie de la vie, la racine du mot porneuō ou porneia signifie se prostituer, pornē est une femme à vendre. Pornos est un homme qui couche avec une prostituée ou un homme prostitué : un gigolo ou un homosexuel. C'était partout et porneia est un mot commun dans le vocabulaire paulinien.

Selon la loi sur la citoyenneté de l’an 451 avant notre ère, - nous sommes maintenant quatre siècles et demi avant le Christ - les habitants d'Athènes, par exemple, n'avaient pas de droits de citoyenneté si leurs parents n'étaient pas tous les deux athéniens ; cela signifiait pour beaucoup des désavantages matériels, de sorte que la femme non athénienne n'avait aucun espoir de se marier. Si vous n'étiez pas athénienne, vous ne vous mariez pas parce que vous ne pouviez pas produire d’enfants qui seraient des citoyens et personne ne voulait avoir des enfants qui ne pouvaient pas être citoyens d'Athènes. Alors les femmes non athéniennes devenaient des prostituées. En fait, elles étaient une classe professionnelle appelée hetairai qui, en grec, signifie d'un genre différent. Ainsi, le monde antique, par exemple, à Athènes était rempli de prostituées. Les femmes mariées étaient sans instruction. Elles étaient considérées comme des esclaves, utilisées pour garder la maison et avoir des enfants. L'esclavage qui sévissait dans ce monde grec permettait aux hommes de prendre des esclaves essentiellement à des fins sexuelles, comme des maîtresses. La prostitution largement répandue, le péché sexuel de toutes sortes était omniprésent dans la culture grecque. Ils encourageaient les femmes athéniennes à satisfaire leurs besoins sexuels avec des esclaves et à se livrer à l'amour lesbien. À propos, la pédophilie, les hommes ayant des rapports avec de jeunes enfants était répandue partout dans le monde grec ancien longtemps avant Paul et était toujours là pendant l'époque de Paul. La prostitution existait comme une forme de louange dans les cultes de la fertilité. C'était Athènes.

Déplacez-vous à Rome pour un moment. La dégénérescence à Rome était pire. William Barkley, qui a beaucoup étudié l'histoire, écrit que, pour les 500 premières années de Rome, il n'y avait pas un seul cas de divorce enregistré. Le premier divorce enregistré était celui de Spurius Carvilius Ruga en 234 après J.C. mais à l'époque de Paul, la vie de famille romaine était détruite. Athènes était très en avance, en l’an 451. Il y avait encore quelques centaines d'années avant que Rome s’y livre. A l'époque de Paul, Sénèque dit que les femmes étaient mariées pour être divorcées et divorcées pour se remarier. Les Romains ne comptaient pas leurs années avec des chiffres, ils dataient leurs années par deux choses, par le nom des consuls romains qui régnaient pour les hommes, et la femme par le nombre de maris. Jérôme parle d'une femme qui s'est mariée, selon les documents que nous avons trouvés à ce sujet, qui a épousé son 23ème mari et elle était sa 21ème femme. C'est un peu comme cela. L'empereur Auguste a exigé qu'une femme répudie son mari ou que l’homme répudie sa femme, alors qu'elle était enceinte, afin de pouvoir se marier avec elle.

Jérôme Carcopino a écrit un petit livre intitulé La vie quotidienne dans la Rome antique. Et dans le livre il dit qu’il y avait le féminisme partout au début à Rome qui conduisait à la démoralisation continuelle. Certaines femmes, il écrit, évitaient d'avoir des enfants de peur de perdre leur beauté. Cela semble familier. Certaines étaient fières d'être derrière leurs maris dans le néant et même rivalisaient avec eux dans des épreuves de force. Ainsi, vous avez des femmes qui s’impliquent dans le développement de leurs forces physiques afin de pouvoir rivaliser avec leur mari. Certaines femmes menaient des vies en dehors de celle de leur mari et ne rougissaient pas en entrant en compétition dans un monde masculin de concurrence. À la fin du deuxième siècle, de nombreux mariages romains étaient sans enfants, écrit Carcopino.

Il écrit que si les femmes romaines se montraient peu disposées à remplir leurs fonctions maternelles, elles se dévouaient d'un autre côté, avec un zèle qui défiait les hommes de la république de toutes sortes d'occupations que ceux-ci s'étaient jalousement réservées. Les femmes ne voulaient pas être à la maison. Encore une fois, c'est la malédiction qui fonctionne. Elles voulaient dominer. Elles voulaient être provocatrices et elles ont commencé à s’engager dans des zones où seuls les hommes, jusqu'à ce moment-là, avaient été autorisés à agir. Elles ont abandonné leurs droits de broder, de lire, de chanter, de jouer des instruments de musique. Elles mettent leur enthousiasme dans une tentative à rivaliser avec les hommes, sinon pour les surclasser dans tous les domaines, cela vous semble-t-il familier ? Certaines plongeaient passionnément dans l'étude des poursuites judiciaires ou de la politique actuelle, avides de nouvelles du monde entier, avides des potins de la ville et des intrigues de la cour, bien informées des derniers événements en Thrace ou en Chine. Elles pesaient la gravité des dangers menaçant l'Arménie ou la Parthie avec une effronterie bruyante. Elles étendaient leurs théories et leurs plans aux généraux vêtus d'uniformes de campagne tandis que leurs maris regardaient en silence. Juvénile écrit, en critiquant les femmes, écoutez-le, qui se joignaient aux chasses avec les hommes, la lance à la main et les poitrines exposées, pour chasser le gibier.

Surtout celles qui se livraient à l'escrime et certaines participaient même à la lutte féminine. Je ne sais pas si elles l'ont fait dans la boue ou pas, mais elles l'ont fait. Il écrit : que pouvez-vous espérer modestement chez une femme qui porte un casque et qui se délecte des exploits de force ? Ces femmes ont commencé à participer aux fêtes de gloutonnerie et à s’enivrer. Peu de temps après, écrit Carcopino, les femmes ont commencé à trahir la promesse qu'elles auraient dû faire à leur mari et ont refusé de la faire par cynisme afin de vivre leur propre vie, ce qui est devenue la formule que la femme avait déjà mise à la mode avant le deuxième siècle avant J.C.

Nous avons convenu il y a longtemps, dit une dame, que vous devez vivre votre propre vie et moi la mienne. Vous pouvez confondre la mer et le ciel avec vos cris, dit-elle à son mari, mais je suis un être humain après tout. Cela vous semble familier, n'est-ce pas ? Des droits égaux, tous égaux. Les mariages malheureux étaient innombrables. Le divorce était épidémique. Juvénile, un auteur romain antique, écrit encore : c’est ainsi qu'elle domine son mari, mais bientôt elle quitte son royaume. Elle passe d'une maison à l'autre en usant son voile de mariée. Le mariage est littéralement devenu une forme de prostitution prolongée. Les divorces étaient si fréquents chez les juristes romains qu'une série de divorces conduit souvent la femme à revenir, après de nombreuses étapes intermédiaires, à son lit nuptial d'origine. Vous voyez l'image. C'est contre ce genre d’arrière-plan, qui date de la chute de l’homme, qui est essentiellement la cause de la déchéance de la race humaine. C'est contre ce genre de contexte si semblable au nôtre aujourd'hui d’infidélité, de divorce, d'inceste, d'homosexualité, d'adultère, de prostitution, de pédophilie, toutes ces choses et c'est dans ce contexte que Paul écrit. Il ne dit pas ce que tout le monde croyait. Il ne récite pas la vue commune. Il appelle des hommes et des femmes à un genre de vie qui était l'opposé absolu de ce à quoi ils participaient.

Cela me rappelle quand je suis allé à Northridge, Cal State Northridge pour parler dans un cours de philosophie et le professeur était un ancien rabbin avec un doctorat en philosophie. Il m'a demandé de parler à la classe sur l'éthique sexuelle biblique, chrétienne et biblique. Sachant que c'était un excellent moyen de se faire couper la tête dans une université laïque, c'était quand même une opportunité très stimulante. Après avoir exposé ce que la Bible dit, j'ai ajouté, bien sûr, « aucun d'entre vous ne sera d'accord avec cela parce que vous n'avez pas l'engagement interne qui vient de la connaissance de Dieu, un cœur transformé et l’amour du Christ pour être intéressé par le maintien de ces normes. Par contre, tout comme ils sont contre la culture d’aujourd'hui, ils étaient contre la culture à l'époque de Paul. Il est important de se rendre compte que ce que nous voyons aujourd'hui est toute une bande de personnes qui exigent de faire ce qu'ils veulent. Vivre la chute, écoutez attentivement, sans aucune contrainte culturelle, dans certaines cultures, même dans la nôtre, il y a des années, il y avait quelques contraintes culturelles, plus maintenant. Alors maintenant vous voyez la réalité. Le mariage est un combat pour les droits, mais pas par la définition de Dieu. Dieu a un plan complètement différent. Et ce plan se déroule ici et, pour vous donner le principe de base de ce plan, il me suffit de dire que c'est un plan d'autorité et de soumission. Quelqu'un est responsable, il doit diriger et l'autre doit suivre. Cela n'a rien à voir avec l'infériorité, mais seulement avec l'harmonie. La femme ne doit pas chercher à usurper l'autorité et à dominer le mari ; le mari ne doit pas être trop méchant et régner sur elle insensiblement.

Chaque fois que cela est permis, il y a un chaos massif que nous attestons de nos jours. Quand le modèle divin est suivi, toute la relation est juste. Il y a une belle image de cela que je veux vous montrer pendant quelques instants et ensuite nous allons terminer. Tournez-vous vers ce livre favori, si souvent lu et peu prêché, Cantique des Cantiques. Quelquefois au début de leur expérience chrétienne, les jeunes errent toujours dans ce livre et se demandent comment cette fille pouvait croire tout ce discours fleuri.

Le cantique de Salomon est un livre incroyable et merveilleux, une belle image d'une relation juste entre un homme et une femme. Il y a de l'autorité dans la soumission ici mais vous ne la ressentez pas parce qu'elle est perdue dans la beauté de l'amour. Et c'est tellement naturel. Par exemple, au chapitre 2. Remarquez l'amour de cet homme pour cette femme. Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. Elle parle de lui maintenant. J'ai désiré m'asseoir à son ombre. C'est le genre d'autorité dont nous parlons. Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt. Quelle est la différence entre un pommier et un pin, je vous le dis, le fruit.

Il pourvoit comme un pommier donc et mon bien-aimé et le meilleur parmi les jeunes hommes. Je veux dire, il a tellement plus à offrir et elle le regarde pour tout ce qu'il lui apporte. A son ombre, j'ai pris beaucoup de plaisir et je me suis assise et ses fruits étaient doux à mon goût. C'est ce qui ravit le cœur d'une femme. Rien d'oppressant à ce sujet ! C'est juste productif. Il pourvoit. Et je vous le dis, il est généreux. Il m'a fait entrer dans la maison du vin; et la bannière qu'il déploie sur moi, c'est l'amour. Je veux dire, il le déverse. Il le verse sur elle. Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins, Fortifiez-moi avec des pommes; car je suis malade d'amour. Elle est tellement amoureuse de cet homme.

Que sa main gauche soit sous ma tête, et que sa droite m'embrasse ! - Je veux qu'il me retienne, elle parle physiquement. Je veux qu'il mette ses bras autour de moi. Voici une femme qui est tellement épanouie car elle est sous sa protection, sa force, ses soins et son amour. A cause de ce qu'il lui fournit et ensuite elle appelle les filles de Jérusalem, vous savez, des sortes de servantes. Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour, avant qu'elle le veuille. Maintenant, le mari est en repos ou le mari en devenir. Celui qui l'aime. Le voici, il vient, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines. L’homme est athlétique, il ne peut pas être battu.

Mon bien-aimé est semblable à la gazelle Ou au faon des biches. Le voici, il est derrière notre mur, il regarde par la fenêtre, il regarde par le treillis. Maintenant, vous savez que cette femme est vraiment amoureuse parce que chaque mouvement que l’homme fait l'enchante. Mon bien-aimé parle et me dit : Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens ! Et je sais ce que vous dites, ils ne se sont pas mariés depuis très longtemps. Car voici, l'hiver est passé; la pluie a cessé, elle s'en est allée. Les fleurs paraissent sur la terre, le temps de chanter est arrivé, et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes. Le figuier embaume ses fruits, et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens ! Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher, qui te caches dans les parois escarpées, fais-moi voir ta figure, fais-moi entendre ta voix; car ta voix est douce, et ta figure est agréable.

Tu vois, cette mariée ne peut pas en dire assez à ce sujet. Vous n'entendez rien de tout cela : je veux contrôler cette relation. Je dois ressembler à cet homme. Vous n'entendez rien de tout cela. Le verset 16 le résume vraiment. Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui. C'est l’idée. C'est une chose mutuelle mais sa part est de prendre soin de moi. Pourvoir pour moi, m'embrasser, me protéger et me tenir. Chapitre 4, verset 16, Lève-toi, aquilon ! viens, autan ! Soufflez sur mon jardin, et que les parfums s'en exhalent ! - Que mon bien-aimé entre dans son jardin, et qu'il mange de ses fruits excellents ! Vous savez ce qu'elle veut pour lui ? Elle souhaite le meilleur. Elle est heureuse de se soumettre. Il lui appartient et ce qu'elle possède est absolument excitant pour elle. Elle ne souhaite que le meilleur, c'est le modèle des relations. Chapitre 7, verset 10, juste en choisissant quelques faits saillants, encore une fois, Je suis à mon bien-aimé, et ses désirs se portent vers moi. Dans ce cas, ce désir est un désir juste, son désir est pour elle. Il la veut. Il aspire à elle. Revenez au chapitre 5, verset 10. Mon bien-aimé est étincelant. J'aime cette traduction, et vermeil. Il se distingue entre dix mille. Sa tête est de l'or pur; ses boucles sont flottantes, noires comme le corbeau. Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux, se baignant dans le lait, reposant au sein de l'abondance. Ses joues sont comme un parterre d'aromates, une couche de plantes odorantes; ses lèvres sont des lis, d'où découle la myrrhe. Essayez, qui sait ce qui pourrait arriver.

Ses mains sont des anneaux d'or, garnis de chrysolithes; son corps est de l'ivoire poli, couvert de saphirs; ses jambes sont des colonnes de marbre blanc, posées sur des bases d'or pur. Son aspect est comme le Liban, distingué comme les cèdres. Son palais n'est que douceur, et toute sa personne est pleine de charme. Tel est mon bien-aimé, j’aime cela, tel est mon quoi ? Mon ami. Il n'y a pas de conflit ici. Mais il n'y a pas de question sur l'autorité dans la soumission. Maintenant, je suppose qu'ils pourraient avoir des problèmes, revenez au chapitre 5, au verset 2. J'étais endormie, mais mon cœur veillait... C'est la voix de mon bien-aimé, qui frappe : - Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est couverte de rosée, mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit, ce qui est une autre façon de dire, laissez-moi entrer, c’est mouillé dehors.

J'ai enlevé mes vêtements ; comment les remettrais-je? J'ai lavé mes pieds; j’ai pris ma douche ; comment me salirais-je? Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre, et mes entrailles se sont émues pour lui. Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé; et de mes mains a dégoutté la myrrhe, de mes doigts, la myrrhe répandue sur la poignée du verrou. J'ai ouvert à mon bien-aimé. Vous savez quelle est l'implication ? Pour une raison quelconque, elle l'a exclu. Que fait-il là-bas ? Se mouiller après s’être déjà nettoyée ? Ils doivent avoir eu une dispute, n’est-ce pas ? Et elle a dit, comme les femmes diront parfois quand tous les préparatifs ont été faits dans un temps compliqué, quelque chose la dérangeait et tout à coup, il est dehors sous la pluie. Mais le conflit ne peut pas durer. J'ai ouvert à mon bien-aimé; mais mon bien-aimé s'en était allé, il avait disparu. Hm, trop tard ! J'étais hors de moi, quand il me parlait. Je l'ai cherché, et je ne l'ai point trouvé ; Je l'ai appelé, et il ne m'a point répondu. C'est la façon de résoudre les conflits, quand le cœur est triste suite à la dispute. Elle a apparemment impliqué tout le monde. Les gardes qui font la ronde dans la ville m'ont rencontrée; Ils m'ont frappée, ils m'ont blessée; Ils m'ont enlevé mon voile, les gardes des murs. Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous?... Que je suis malade d'amour. Elle est tellement malade d’amour qu'elle va effectivement le trouver. Chapitre 6, où est allé ton bien-aimé, O la plus belle des femmes ? De quel côté ton bien-aimé s'est-il dirigé ? Nous le chercherons avec toi. Elle veut résoudre ce problème le plus rapidement possible.

Elle a dit, Mon bien-aimé est descendu à son jardin, au parterre d'aromates, pour faire paître son troupeau dans les jardins, et pour cueillir des lis. Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi; il fait paître son troupeau parmi les lis. Je sais où il devait aller. Le verset 4 raconte tout cela. Et finalement, au verset 7, chapitre 7, nous les trouvons en train de faire l'amour ensemble. Je suppose que la raison pour laquelle je voulais vous faire passer par ce petit scénario est pour souligner qu'il y aura des moments de conflit mais quand le cœur est pur, cela se résout si vite et elle va vers lui et elle le retrouve.

Chapitre 6 verset 4, Tu es belle, mon amie, comme Tirsa, agréable comme Jérusalem, mais terrible comme des troupes sous leurs bannières. Détourne de moi tes yeux, car ils me troublent. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, suspendues aux flancs de Galaad. Comme des chèvres qui descendent une montagne, blanches sur un fond sombre. Tes dents, comme des chèvres plutôt noires, noires contre la neige qui descend du Mont Galaad. Mais non, ce n’est pas ça... Tes dents sont comme un troupeau de brebis, blanches qui remontent de la source, luisantes de blanc.

Vos tempes sont comme une tranche de… -, je veux dire, elle ne fait pas semblant. Elle le trouve et elle lui dit tout cela. Et au chapitre 7, on les trouve en train de faire l'amour. C'est le genre d'esprit, le genre d'attitude. Le cantique de Salomon n'est pas une allégorie, c'est juste une image de l'amour conjugal. En fait, une image très importante ! Et vous y voyez un merveilleux exemple de résolution dans les conflits et une belle image de la façon dont l'autorité et la soumission fonctionnent ensemble et où deux personnes s'aiment avec une dévotion si étonnante. Nous n'avons plus de temps.

Il est important de comprendre le principe simple dans le mariage : c’est que la fondation spirituelle détermine tout. Deuxièmement, il y a une relation de soumission à l’autorité, mais elle n'est pas lourde, elle n'est pas difficile. Elle n'est pas abusive. Enfin, elle est bien illustrée et je vais conclure avec cela dans 1 Corinthiens, chapitre 11, par la relation entre le Seigneur Jésus-Christ et Dieu le Père. 1 Corinthiens 11 : 3, je veux que vous compreniez que Christ est la tête de chaque homme et que l'homme est la tête de la femme et que Dieu est la tête de Christ. Il n'y a pas d'inégalité entre Dieu et Christ, ils sont égaux. Il n'y a pas d'inégalité entre l'homme et la femme. L'un est en autorité et l'autre est en soumission. Et quand c'est fait correctement, c'est magnifiquement beau. La femme le poursuit, elle court pour la protection, elle court pour l'affection. Elle court sous la direction, l'ombre, la provision de son mari. Et il la conduit avec une telle tendresse, une telle sensibilité, un tel soin, une telle douceur, une telle force, une telle consistance et une telle fidélité, qu'elle savoure sa présence. Il n'y a pas de peur de sa part. Il n'y a pas d'abus et donc il y a une soumission avide et volontaire, une image magnifique dans le Cantique des cantiques. Absolument magnifique ! Tout ce qu'elle peut faire c’est de compléter l'homme. Tout ce qu'elle peut faire c'est le compléter. Ils comprennent tous deux parfaitement leurs rôles. Lorsque le conflit survient, il est facilement résolu parce qu'ils s'aiment l’un l’autre.

Vous dites, comment une personne peut-elle aimer comme cela ? Cela vient d'un cœur transformé, n'est-ce pas ? Père, nous sommes réunis ce soir pour réfléchir à ces choses importantes et si fondamentales. Nous voulons, Seigneur, dans nos mariages, que l'Esprit de Dieu soit en charge de tout. Oui à l’autorité, oui à la soumission, mais une dévotion ardente à chacun de ces rôles ! Cela est absolument contraire à la malédiction où l'homme ne cherche pas à dominer, mais à pourvoir tendrement, diriger, soutenir, chérir, où une femme ne cherche pas à s’élever, mais amoureusement, volontairement, désire ardemment suivre. Et nous savons que cela ne peut arriver que grâce à Ton pouvoir. Ce n'est que par l'Esprit de Dieu que la malédiction peut être mise de côté et remplacée par cette magnifique image. Père, puissions-nous savoir que la chose la plus importante dans notre mariage n'est pas le comportement de notre partenaire mais notre relation avec Toi.

Et si c'est juste, nous serons ce que Tu veux que nous soyons dans ce mariage et c'est la seule façon de réaliser l'idéal. Je prie pour chaque personne ici, chaque partenaire, Seigneur, de nous conduire à l'endroit où nous assumons l'entière responsabilité de la qualité de notre mariage. Amène-nous à être les hommes et les femmes que tu veux que nous soyons. Nous te remercions, Seigneur, pour cette instruction claire au nom de notre Sauveur, Amen.

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