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Ce soir, alors que nous continuons à regarder ce que la Parole de Dieu dit sur la famille, nous arrivons à la responsabilité des parents. Ouvrez votre Bible à Ephésiens chapitre 6 et verset 4. Étonnamment, lorsque l'apôtre Paul, inspiré par le Saint-Esprit, donne des instructions parentales, il y a juste une phrase, un bref verset. Éphésiens 6 : 4, « Et vous, pères, n'irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. »

Il y a un négatif et un positif - le négatif, « n'irritez pas vos enfants » Évidemment, cela veut dire de les traiter avec amour, traitez-les d'une manière qui affirme votre affection pour eux afin qu'ils ne deviennent pas hostiles. Le positif – « élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. »

Qu'est-ce que le rôle parental ? C’est très simple vraiment ! - aimer vos enfants afin qu'ils ne soient pas fâchés contre vous en les amenant à connaître le Seigneur. Vous pourriez penser qu'il existerait un livre entier sur la parentalité, ou un chapitre entier à ce sujet, mais il existe juste un verset parce que la tâche est si puissamment définie.

Cette instruction « de ne pas irriter vos enfants » doit être comprise, et nous nous efforcerons de le faire dans les semaines à venir. L'instruction « de les élever en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur » doit être comprise aussi, et il y a des parties fondamentales à cela que nous nous efforcerons de saisir également. Mais comme c'est merveilleux que toute la responsabilité puisse être affinée par une seule déclaration.

Malgré la simplicité de l'enseignement, les parents me semblent aujourd'hui quelque peu effrayés par toute la perspective. Ils sont mis au défi par les temps dans lesquels nous vivons, les problèmes en jeu, et certains d'entre eux considèrent la parentalité comme une responsabilité effrayante. Et c'est, dans une certaine mesure, une tâche sérieuse et stimulante, mais pas pour les raisons que la plupart des personnes pourraient penser.

Si vous interrogez les personnes au sujet des enfants, ils pourraient vous dire qu'ils hésitent à avoir des enfants parce que c'est cher. Vous devez avoir une plus grande maison, et vous devez avoir une plus grande voiture ou plusieurs voitures. Vous devez avoir beaucoup de vêtements et de nourriture supplémentaire, et vous devez payer pour tous leurs besoins médicaux et leurs études supérieurs.

Ils pourraient dire aussi que cela prend beaucoup de temps. Si vous avez des objectifs personnels, des désirs personnels ou des projets personnels, ils seront en quelque sorte laissés pour compte à la demande des enfants. Ils sont très exigeants, et bien que nous puissions penser que ce temps extrêmement exigeant est seulement durant l'enfance, en vieillissant, nous constatons que les demandes ne sont pas moindres mais de plus en plus complexes.

Certaines personnes diraient que le rôle parental est difficile parce qu'il nécessite une telle concentration sur les activités des enfants. En d'autres termes, il y a tellement de choses auxquelles ils sont censés participer que vous finissez par dépenser du temps et de l'énergie à gérer ce service de taxi sans fin pour répondre à tous leurs besoins, et plus vous en avez, plus c'est compliqué.

Et je suppose qu'il y a des choses superficielles qui rendent la parentalité, dans une certaine mesure, difficile. La vraie raison pour laquelle l'éducation des enfants est si difficile, le vrai défi qui se présente à nous, et nous le savons en tant que chrétiens, peut être réduit à deux composantes. Et je pense que nous devons les comprendre si nous voulons aimer nos enfants de telle manière qu'ils ne soient pas en colère contre nous mais plutôt qu’ils nous rendent cet amour, si nous voulons les élever dans l'éducation et l'obéissance au Seigneur.

Si nous devons faire cela, nous devons comprendre que la difficulté vient vraiment à deux niveaux ou dans deux domaines, et nous pouvons les réduire à une composante externe et une composante interne. La composante externe signifie simplement la pression de la société et de la culture qui nous entoure ; la composante interne, la pression de la nature de l'enfant qui est en lui ou en elle.

La parentalité n'est pas difficile parce que c'est cher. Ce n'est pas difficile parce que cela prend du temps. Ce n'est pas difficile parce que ça prend du temps de gérer et que vous avez un agenda personnel chargé. Ce n'est pas difficile parce que cela devient si complexe de répondre à toutes les demandes. C'est vraiment difficile parce que la société qui nous entoure subit de telles pressions de plus en plus fortes de la part des enfants. Et jusqu'à ce que nous comprenions cela, nous n'allons pas comprendre ce qu'est réellement la parentalité.

Maintenant, il y a quelques problèmes dont la Bible ne parle pas. Elle ne parle pas de bon sens, de choses pratiques, de préférences personnelles quant à la façon dont vous élevez vos enfants et quelles sont les techniques d'accouchement et les techniques d'éducation des enfants et tout cela. Les Écritures n'en disent pas grand-chose, sauf, comme je vous l'ai indiqué dans un message précédent, que vous devez donner la fessée à votre enfant quand il n'obéit pas à la Parole de Dieu. Nous vous avons donc dit plus tôt que votre responsabilité est de leur enseigner la Parole de Dieu, de les garder dans cette norme. Et s'ils n'obéissent pas à la Parole de Dieu et à votre autorité comme vous l'appliquez dans leurs vies, vous devez les discipliner physiquement.

Mais vous devez comprendre deux grands défis, et je veux vous aider à les comprendre ce soir si je le peux. Tout d'abord, parlons de la composante externe, et par là je parle de la culture qui nous entoure. La vie n'est franchement pas simple. Elle n'est plus centrée dans la maison. Elle n'est plus centrée dans la famille comme une unité soudée et seulement légèrement influencée par le monde extérieur. Ce n'est plus vrai.

Il fut un temps où c'était vrai. Il y a eu une époque où vous avez grandi dans une ferme, par exemple, et vous avez essentiellement vécu toute votre vie là-bas. Vous preniez le déjeuner avec la famille. Vous êtes probablement allé à une petite école avec tous vos voisins et avez été enseigné par un enseignant ou deux de la région. Vous êtes retourné à la maison, vous avez travaillé à la ferme, vous vous asseyiez autour de la table de la cuisine le soir et vous étiez fondamentalement instruit dans la vie par cette relation familiale. Cette maison ne serait que légèrement influencée par le monde extérieur. Cela a été fondamentalement vrai pour longtemps, longtemps.

Même les familles vivant dans des zones plus urbaines avaient toujours une influence prédominante sur la maison et la famille. Les parents, les églises, les écoles avaient des normes communautaires établies pour l'éducation des enfants, la formation des enfants, les parcours d'apprentissage mesurés et les renforcements mesurés de l'exposition à la réalité adaptées à l'âge et à la capacité de traiter les problèmes.

En d'autres termes, il y avait des secrets que les enfants ne connaissaient pas, et il était très important d'élever les enfants pour qu'ils les découvrent à des moments raisonnables afin qu'ils ne soient pas victimes de choses pour lesquelles ils n'étaient pas intellectuellement ou émotionnellement aptes. En d'autres termes, nous pourrions dire que les enfants avaient une exposition contrôlée. La famille, l'église, l'école et donc la communauté locale étaient toutes chargées de cela.

Tout cela a disparu maintenant dans ce que Neil Postman, un écrivain et professeur à l'Université de New York dans le domaine de la communication, a appelé La disparition de l’enfance, dans un livre réédité de sa publication originale des années 1970, republiée en 1994. Le livre, La Disparition de l'enfance, nous aide à saisir ce qui se passe autour de nous.

L'enfance, telle que nous la connaissons, disparaît ou a presque disparu. La thèse que pose Postman, et je le crois habilement, est fondamentalement l'idée que l'enfance, en tant que période unique du développement humain, est en train de disparaître. En passant, il se base sur une thèse qui a été étudiée depuis plusieurs années, et il y a eu un certain nombre de livres écrits sur cette thèse en particulier. C'est un sujet de discussion dans les milieux universitaires.

Laissez-moi vous dire pourquoi il croit que - et d'autres croient que - l'enfance disparaît et quelles en sont les manifestations : tout d'abord, les vêtements étaient différents pour les enfants. Maintenant, c'est un peu comme les adultes, et bien que ce ne soit pas le problème en soi, cela le reflète. Les enfants exigent maintenant d'être vêtus comme leurs parents.

Les jeux d'enfance - Je me souviens quand j'ai grandi, nous avions des jeux, des jeux que nous avions inventés. Parfois, nous avions des jeux dont personne d'autre n'avait jamais entendu parler, mais je me souviens des jeux comme le cache-cache, la prison et des jeux de ballon. Je me souviens du baseball dans le sable, où nous avions établi nos propres règles, et nous avions joué avec tout ce que nous pouvions trouver - parfois une pierre au milieu d’un tas de vieilles chaussettes enroulé, enveloppé de ruban adhésif noir, et nous la frappions avec un bâton et nous appelions cela du baseball. Les jeux d'enfance !

Si vous avez grandi à Philadelphie ou à Baltimore ou dans une ville de l'Est, vous avez probablement joué au « step-ball », un jeu d'enfant que nous avions inventé. Ce qui était vraiment génial, c'était qu'il était joué sans la supervision d'un adulte. En fait, il n'y avait pas d'adultes autour, et c'était bien. Il n'y avait pas d'uniformes, et il n'y avait pas d'arbitres. Il n'y avait pas d'équipement, et il n'y avait pas de spectateurs. Et vous savez quoi ? Il n'y avait pas d'attentes irréalistes, et nous jouions à ces jeux juste pour le plaisir, pendant des heures.

Où sont les jeux de l'enfance aujourd'hui ? Les enfants d'aujourd'hui jouent à copier les jeux pour adultes, comme le baseball de la Petite Ligue. Les enfants de six ans qui se tiennent à toutes les positions appropriées pour jouer à un jeu impossible pour eux, absolument impossible – le football américain, le basket, le foot pour les 8/9 ans, et peu importe les autres, totalement supervisés par des adultes. En fait, il y a des adultes qui encombrent le terrain, les bases et tout le reste, il y a beaucoup d'équipement sophistiqué, des terrains spéciaux, des arbitres, tout un tas de spectateurs, et les enfants ne s’amusent pas.

Pour la plupart, le jeu n'est pas pour le plaisir des enfants et l'expression de l'imagination de l'enfance. Écoutez bien ! C'est pour la réputation jubilatoire acquise par les parents. Ce n'est pas pour le plaisir des enfants. C'est pour la réputation des parents qui ont systématiquement éliminé toute imagination de l'enfant et la plus grande partie du plaisir.

Et puis, il y a le comportement et le langage, les attitudes et les désirs, et toutes ces choses sont maintenant fondamentalement indiscernables entre les enfants et les adultes. Les enfants ne parlent plus comme des enfants. Ils parlent comme des adultes. Leurs attitudes sont comme les adultes. Leur vocabulaire est comme celui des adultes. Beaucoup, aujourd'hui, réclament maintenant l'égalité des droits pour les enfants parce qu'ils ne sont rien d'autre que des adultes, plus petits et plus légers.

Dans le passé, nous étions convaincus que les enfants avaient besoin d'être protégés. Ils avaient besoin de passer par une série d'opportunités de développement séquentielles, et nous avons appelé cela des niveaux scolaires. En souvenez-vous ? Et ce que vous avez appris pendant ces années, ce sont toutes les catégories qui ont été affinées et définies en fonction de vos capacités à mesure que vous progressiez. Les informations vous ont été soigneusement préparées et dosées selon des degrés et des quantités prescrites au fur et à mesure que l'enfant devenait un individu à la pensée indépendante.

Et, franchement, « le maintien de l'enfance », dit Neil Postman, « dépendait des principes de l'information gérée et de l'apprentissage séquentiel. » Voilà comment un enfant était vraiment un enfant parce qu'un enfant ne connaissait que certaines choses et il y avait des secrets qu'un enfant ne connaissait pas encore - jusqu'à une grande invention: l'électronique.

Avant cela, les parents et les enseignants pouvaient décider ce que les enfants entendaient, ce qu'ils voyaient, et quand, dans leur développement, ils l'entendaient et le voyaient, mais ensuite vint l'électronique, et avec l'électronique, les médias – c’est une première dans l'histoire humaine. Et par l'électronique, on construisait des presses, des livres et des magazines, puis la radio, puis des bandes magnétiques, des cassettes vidéo, des caméras, des panneaux publicitaires, des films et surtout la télévision, toutes sortes de médias modernes directement produites par l'électronique. Maintenant, nous ne pouvons même pas concevoir la vie sans l'électronique.

Qu'est-ce que cela produit ? Cela produit une population d'enfants incontrôlables, surexposée à tout, sans égard à un plan ou à une séquence. Tout à coup, chez vous, vos enfants ne sont plus seulement capables de savoir ce que vous leur dites et leur professeur leur dit. Ils peuvent allumer la télévision et être bombardé avec n'importe quelle information sur n'importe quoi n'importe quand à n'importe quel niveau. Les ordinateurs, maintenant, et Internet, personnalisent les meilleures et les pires choses au monde pour quiconque y a accès, et toute la séquence éducative, toute la hiérarchie éducative, s'est effondrée sous le poids de la vidéo.

La télévision est indifférenciée dans son accessibilité. C'est-à-dire que la télévision ne fait aucune distinction entre un adulte et un enfant. Aucune ! La télévision a une énorme influence sur les enfants, et vous pourriez être surpris de le savoir : 3 millions d'enfants regardent la télévision tous les soirs de l'année entre 23h00 et 23h30, 2,1 millions entre 23h30 et 00h00, 1,1 million entre 00h00 et 01h00. Environ 750 000 enfants regardent la télévision entre 1h00 et 1h30 du matin, soi-disant le moment où la plupart des émissions de télévision pour adultes sont présentées.

Neil Postman dit ceci : « Nous pouvons conclure que la télévision dégrade la ligne de démarcation entre l'enfance et l'âge adulte de trois manières qui sont toutes liées à son accessibilité indifférenciée : d'abord, parce qu'elle ne nécessite aucune instruction pour saisir sa forme. » C’est facile. Appuyez sur le bouton et regardez. « ... d'autre part, parce que cela ne fait pas de demandes complexes sur l'esprit ou le comportement ; et troisièmement, parce qu'il n’isole pas son public. »

« La télévision », dit Postman, « n'a pas de secrets et, pour elle, l’enfance n’existe pas. » L'enfance est une question de secrets, de choses que l’on ne sait pas encore. L'innocence est le niveau d'innocence que nous pourrions assigner à un enfant, certainement pas l'innocence morale, mais l'innocence au sujet de la vie est complètement perdue dans cet environnement.

Un groupe - et je pense que vous le comprenez - un groupe, n'importe quel groupe est en grande partie défini par l'exclusivité de l'information que partagent ses membres. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Si tout le monde savait ce que les avocats savent, il n'y aurait pas d'avocats. Si tout le monde savait ce que les médecins savent, il n'y aurait pas de médecins. Si tout le monde savait ce que les prédicateurs savent, il n'y aurait pas de prédicateurs. Et si les enfants savent ce que les adultes savent, il n'y a plus d'enfants.

Ils sont donc surexposés à des choses que leurs esprits et leurs émotions ne peuvent supporter. Ils sont par conséquent précipités dans des tentations massives, qu'ils sont incapables de traiter. Et sous l'assaut de ce monde corrompu avec ses mauvaises idées, ses mauvais désirs, ses mauvaises paroles, ses mauvaises actions et ses mauvaises attitudes, les enfants peuvent devenir de graves problèmes pour les parents et la société. Ils sont constamment exposés à ce qu'ils ne sont pas aptes à gérer émotionnellement, moralement, socialement ou spirituellement. Et ce qui se passe, c'est qu'ils n'ont pas le contrôle de soi et la maîtrise de soi pour faire face aux problèmes qui se posent à cause de cette information.

Il y a un déclin progressif de la honte et une perte graduelle de toute modération. Encore une fois, Neil Postman dit : « En ayant accès au fruit précédemment caché de l'information pour adultes, ils sont expulsés du jardin de l'enfance. »

Vous regardez la culture, et vous voyez que toute la culture évolue vers l'homogénéité du style, de l'habillement, du langage, de la nourriture. Je me souviens quand les publicités de McDonald étaient axées sur les enfants. Plus maintenant. Des vêtements, de la nourriture, le langage, le style, les jeux - tous homogènes.

Maintenant, malheureusement, le résultat est tragique. Vous avez des enfants qui n’ont pas la capacité de gérer les informations auxquelles ils sont exposés car ils sont exposés à des idées, des attitudes, des désirs et des comportements qui sont tout simplement ingérables pour eux. Ils deviennent des problèmes sociaux potentiellement graves à la maison, à l'école et dans la société, et je vais vous le montrer par de simples statistiques. En 1950, les adultes ont commis des crimes graves à un taux 215 fois plus élevé que celui des crimes graves commis par des enfants. Quand je parle des enfants, je parle de ceux de 14 ans et moins selon cette étude. Je parle de crimes graves qui seraient classés comme meurtre, viol, voire de faits graves et vols à main armée.

En 1950, les adultes ont commis ce genre de crimes graves à un taux 215 fois plus élevé que celui des crimes commis par des enfants. En passant, vous pourriez vouloir savoir qu'en 1950, aux États-Unis d'Amérique, il y avait 170 enfants arrêtés pour des crimes graves dans l'année - 170, ce qui, en pourcentage des crimes, donne 0,0004%. Les enfants n'ont pas commis de crimes. Cela a changé.

Comment allez-vous retenir un enfant dans un monde d'adultes débridés quand les enfants savent tout ce que les adultes savent ? Entre 50 et 60 la télévision est arrivée. Les médias électroniques ont commencé à avoir un impact. Les choses ont commencé à se développer et le monde a commencé à être disponible. Cela semblait être une période innocente, mais voici une statistique intéressante: en 1960, les crimes graves commis par des adultes étaient seulement 8 fois plus élevé que les crimes commis par des enfants. Il est passé de 215 à 8 en 10 ans. En 1980, le taux n’était que 5 fois plus élevé.

Ainsi, entre 1950 et 1980, il y a eu une augmentation de 11 000 % des crimes commis par des enfants de 14 ans et moins. Et en plus des crimes graves, il y a eu une augmentation de 8 300% pour des crimes moins graves. Le crime n'est plus uniquement une activité d'adulte, et rien d'autre ne l’est non plus.

Si l'on peut dire que l'Amérique se noie dans une vague de criminalité, la vague a été générée par nos enfants. Le crime, comme la plupart des autres choses, n'est plus une activité exclusivement réservée aux adultes. C'est devenu une activité d'enfant. Presque tous les jours, les journaux nous parlent d'arrestations d'enfants qui, comme ceux qui jouent au tennis à Wimbledon, sont de plus en plus jeunes.

À New York, un garçon de neuf ans a essayé de braquer une banque. En juillet 1981, dans le comté de Westchester à New York, la police a accusé quatre garçons d'avoir agressé sexuellement une fillette de sept ans. Les violeurs présumés étaient un jeune homme de 13 ans, deux enfants de 11 ans et un garçon de 9 ans, ce dernier étant le plus jeune homme à avoir été accusé de viol au premier degré dans le comté de Westchester. Des ados entre 10 et 13 ans sont impliqués dans la criminalité des adultes comme jamais auparavant.

En effet, la fréquence de la criminalité grave chez les enfants a poussé les codes de la criminalité juvénile à leurs limites absolues. Le premier tribunal juvénile américain a été créé en 1899 dans l'État de l'Illinois et l'idée - établie en 1899 pour les tribunaux pour mineurs – était de mettre fin à l'idée avant la fin de la décennie parce que les législateurs, à travers les États-Unis, se dépêchent d’essayer de réviser les lois criminelles pour que les enfants qui commettent des crimes soient traités exactement comme les adultes.

En Californie, un groupe d'études formé par le procureur général a recommandé d'envoyer en prison les mineurs reconnus coupables de meurtre au premier degré, plutôt que de s'adresser à l’Autorité de la Jeunesse de Californie, où ils sont toujours allés par le passé. Il est également recommandé que les délinquants violents soient jugés comme des adultes.

Au Vermont, l'arrestation de deux adolescents en relation avec le viol, la torture et le meurtre d'une fillette de 12 ans a poussé la législature de l'État à proposer de durcir tous les codes juvéniles. Encore une fois, à New York, les enfants de 13 à 15 ans qui sont accusés de crimes graves peuvent maintenant être jugés devant des tribunaux pour adultes et, s'ils sont reconnus coupables, peuvent recevoir une peine d'emprisonnement de longue durée. Les prisons vont être peuplées de ces jeunes.

En Floride, en Louisiane, au New Jersey, en Caroline du Sud et au Tennessee, les lois ont été modifiées pour faciliter le transfert des enfants âgés de 13 à 15 ans dans les tribunaux pénaux pour adultes si le crime est suffisamment grave. En Illinois, au Nouveau-Mexique, en Oregon et en Utah, la vie privée qui entoure habituellement les procès des mineurs a été éliminée et les journalistes peuvent désormais assister régulièrement à toutes les audiences. Ils sont traités comme des adultes parce qu'ils agissent comme des adultes.

Ce changement sans précédent dans la fréquence et la brutalité de la criminalité infantile indique que le concept de l'enfance nous échappe rapidement. Nos enfants vivent dans une société dont les contextes psychologiques et sociaux ne soulignent pas les différences entre adultes et enfants. À mesure que le monde des adultes s'ouvrira de toutes les façons imaginables aux enfants, ils imiteront inévitablement les activités criminelles des adultes, et non seulement les activités criminelles des adultes, mais aussi l'immoralité des adultes.

Et l'une des conséquences de ceci est une augmentation des grossesses chez les adolescentes. Nous le savons tous. Les naissances chez les adolescents ne cessent d'augmenter, en particulier chez les 13-17 ans, des enfants naissent chaque année illégitimement chez les adolescents et nous lisons occasionnellement, chez les 12 ans et les 13 ans.

L'alcool, les drogues, évidemment une grande partie de la consommation de ces choses le sont par les enfants. Les statistiques sont stupéfiantes. Je ne les aborderais pas toutes. Vous êtes au courant de cela.

Nous avons donc un immense problème. Nous avons une génération surexposée d'enfants qui doivent être traités comme des adultes parce qu'ils ont toutes les informations qu’ont les adultes. Les parents, au lieu de tenter de les contrôler, ont appris à : « Ne donnez jamais la fessée à votre enfant. Ne disciplinez jamais votre enfant. » Et si quelque chose ne va pas avec votre enfant, vous devez comprendre quel est le problème, et le problème n'est pas le péché, le problème est un manque d'estime de soi. Donc ce que vous avez à faire c'est de les aider à se construire.

Maintenant, cet immense défi posé aux parents de l’extérieur est aggravé par un défi encore plus immense mis sur la parentalité de l'intérieur - l'interne. Regardons celui-là. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Les enfants peuvent être ignorants lorsqu'ils viennent au monde. Ils peuvent être naïfs. Ils peuvent être inexpérimentés. Ils peuvent être mignons, mais ils ne sont pas innocents à l'égard du mal.

Je suppose que la manière la plus simple de le dire est la suivante : la graine de tout péché connu est plantée profondément dans le cœur de chaque enfant. La graine de chaque péché connu est plantée profondément dans le cœur de chaque enfant, et la vérité - écoutez cela parce que c'est si important - la vérité n'est pas que si les choses tournent mal, nos enfants pourraient se perdre. Nos enfants sont gravement abîmés quand ils arrivent. Ce n'est pas que si les choses ne fonctionnent pas comme nous le voudrions, nos enfants peuvent dériver spirituellement et errer moralement, mais plutôt – écoutez cela - la volonté de dériver spirituellement et moralement, la pulsion du péché est ancrée dans leur nature, et c'est une impulsion irrésistible.

Ils ne viennent pas au monde à la recherche de Dieu et de la justice. Ils viennent dans le monde à la recherche de l'accomplissement de leurs désirs pécheurs. Écoutez ! Tout ce qui est nécessaire pour une récolte tragique, c'est que les enfants puissent exprimer leurs plus mauvais désirs.

Nous parlons de meurtriers de masse tout le temps, et ils en parlent souvent à la télévision. Nous parlons de pédophiles, de l'horrible crime de molester des enfants, de violeurs, de perversions homosexuelles, de comportements criminels chroniques perpétuels, et les personnes se posent toujours la question : « Que leur était arrivé quand ils étaient jeunes ? Qu'est-ce que leurs parents leur ont fait ? Ils doivent avoir été dans un environnement abusif. Ils ont dû être dans une situation où ils ont été maltraités. » La question est toujours posée : « Qu'est-ce que leurs parents leur ont fait ?

Laissez-moi vous dire quelque chose. Les meurtriers de masse, les pédophiles, les violeurs, les pervers, les criminels perpétuels ne sont pas les produits de ce que leurs parents leur ont fait subir. Ils sont les produits de ce que leurs parents ne leur ont pas fait. Si vous êtes en train d'essayer de trouver un événement traumatisant dans la vie d'un Jeffrey Dahmer (tueur en série connu aux Etats-Unis) quand il était enfant, vous pourriez ne pas le trouver. Maintenant, comment expliquez-vous qu’un homosexuel alcoolique devienne assassin et cannibale ? « Qu'ont-ils fait pour lui ? » Ce n'est pas la question. La question est : « Qu'est-ce qu'ils n’ont pas fait ? Parce que la Bible dit : « La folie est attachée au cœur de l'enfant; la verge de la correction l'éloignera de lui. »

Vous voyez, ce qui s'est passé est qu'ils ont juste suivi le cours normal de leur nature pécheresse. C'est effrayant, parce que les parents apportent ces petits réprouvés au monde, aussi adorables qu'ils soient, mais ils n'ont absolument aucun engagement à les élever dans l'éducation et l’obéissance au Seigneur et aucun engagement à utiliser la verge ; alors ils permettent simplement aux enfants d'exprimer pleinement leur dépravation, et ce que nous voyons, ce sont des catastrophes d'adultes, sinon des désastres infantiles.

Ce n’est pas que les meurtriers de masse et les meurtriers pédophiles ont été faits ainsi par leurs parents. Savez-vous que beaucoup d'entre eux n'avaient pas d'influence parentale, beaucoup d'entre eux étaient des enfants adoptifs ? Vous voyez, le problème c’était qu'ils sont devenus ce qu'ils étaient potentiellement à la naissance parce qu'ils n'ont jamais été instruits et restreints. Et même plus, ils ne se sont jamais convertis.

Dans le psaume 58, et je vais vous lire quelques psaumes parce que je pense qu'ils sont très importants pour nous aider à comprendre cela. Psaume 58, verset 3 dit ceci : « Les méchants sont pervertis dès le sein maternel, les menteurs s'égarent au sortir du ventre de leur mère. Ils ont un venin pareil au venin d'un serpent. » Waouh ! Ce sont de petits serpents. « D'un aspic sourd qui ferme son oreille », et ils sont méchants quand ils sortent de l'utérus. Ce sont des menteurs dès leur naissance. C'est ce qu'on appelle la « dépravation totale », si vous cherchez une catégorie théologique pour cela.

Dans le psaume 51, verset 7, David dit : « Voici, je suis né dans l'iniquité, et ma mère m'a conçu dans le péché. » Il ne veut pas dire qu'il était un enfant illégitime. Il ne l'était pas. Ce qu'il veut dire, c'est que de sa conception à sa naissance, il était inique.

Et laissez-moi vous dire quelque chose. Comprendre la dépravation totale de vos enfants est la base pratique importante de toute la parentalité. Et vous pouvez être des personnes dépravées sous un certain contrôle en leur apprenant la moralité et en les punissant d'une manière appropriée, d'une manière aimante, mais néanmoins d'une manière ferme. Vous pouvez contrôler vos enfants. Mais, en fin de compte, ce que vous voulez faire c’est de les voir passer des ténèbres à la lumière, n'est-ce pas ? Vous voulez voir leur cœur transformé afin qu'au lieu d'aimer le péché, ils aiment la justice ; au lieu de vouloir exprimer pleinement leurs désirs pervers, ils veulent exprimer pleinement ce qui honore Dieu.

Toute cette analyse psychologique de tous ces criminels, essayant de comprendre ce que quelqu'un leur a fait, passe à côté de l'essentiel. Ce n'est pas ce que quelqu'un leur a fait. C'est ce que quelqu'un ne leur a pas fait. Personne ne s'occupait d'eux. Personne ne confrontait leur méchanceté. Personne ne leur montrait la norme divine. Personne ne les tenait à la conformité, à cette norme divine par la menace d'une punition corporelle - d'une manière aimante et affirmative. Et surtout, personne ne les a menés à la connaissance de Dieu par Jésus-Christ, de sorte qu'ils auraient un dispositif de retenue surnaturel.

C’est vraiment peu important de savoir ce que vous faites avec vos enfants en termes de problèmes pratiques. Le temps que vous passez avec eux ou ne passez pas avec eux n'est pas le problème principal. Ce qui est important est que vous conduisiez votre enfant pécheur déchu à la grâce transformatrice de Jésus-Christ. C'est ça, l’important : Dieu ! Je sais que vous détestez penser à cela, et je déteste moi-même y penser quand je regarde mes précieux enfants et petits-enfants, mais Dieu ne nous a pas donné de saints petits anges à manipuler délicatement pour qu'ils ne s’égarent pas.

Ils ne sont pas saints. Les petits anges doivent être manipulés avec délicatesse afin qu'ils ne se corrompent pas ; ce sont de petits pécheurs corrompus qui doivent être conduits à devenir des saints. Si vous avez des problèmes avec cela, reconnaissez simplement que vos enfants sont une version miniature de vous.

Maintenant, le monde reconnaît ce désastre, et le monde dit : « Qu'allons-nous faire? Nous avons ce problème énorme avec les enfants. Ils sont hors de contrôle. Ils sont en colère, n'est-ce pas ? Nous avons une génération en colère. Écoutez leur musique. Regardez leurs films - vengeance, colère, brutalité, hostilité. Et avec qui sont-ils les plus en colère ? Leurs parents qui les ont frustrés, la seule chose qu'Ephésiens 6 : 4 dit de ne pas faire les a rendus amers et en colère.

Alors, que va faire le monde ? Tous les psychologues se sont réunis, et ils ont trouvé une solution, une solution tout droit sortie de l'enfer. La solution c’est qu'ils manquent d'estime de soi. Est-ce que cela fonctionne bien d'un point de vue économique ? Les personnes vont payer pour venir et s’entendre dire à quel point ils sont merveilleux. Vous gagnez beaucoup d'argent en faisant cela.

Ils disent que le problème, voyez-vous, c'est qu'ils n'ont pas le respect de soi. Ils n'ont pas la fierté de soi, et ils ont besoin de se voir comme de bonnes personnes, de nobles et merveilleuses personnes. En fait, ils ont besoin de s'aimer eux-mêmes, et ainsi vous prenez tous ces jeunes, et vous dites : « Vous avez juste besoin de vous aimer tel que vous êtes. Vous devez vous accepter tel que vous êtes, vous devez juste vous sentir bien dans votre peau. Vous venez de verser de l'essence sur le feu parce que tout ce qu'ils veulent est déjà leur propre volonté et leur propre chemin, n'est-ce pas ? Et vous leur dites simplement qu’ils ont raison.

« Le Newhouse News Service » a récemment envoyé un article à des journaux abonnés. Le titre de celui-ci était « Note à la Californie : Laissez tomber l’estime de soi ». C’est un article intéressant. Voici ce qu'il dit : « Il a été à la mode de mettre tous les problèmes sur une faible estime de soi, en pensant que les personnes qui ne s'aiment pas n'ont pas assez d'incitation pour éviter les ennuis, mais c'est faux, dit un psychologue, professeur et auteur qui a passé des années à étudier les choix que font les personnes. « Le problème est beaucoup plus simple », dit-il. « C'est une question de maîtrise de soi. »

Il dit que le problème vient du fait qu'ils ne savent pas comment se contrôler. Maintenant, il se rapproche de la réalité, n'est-ce pas ? Le problème n'est pas qu'ils ont besoin de plus d'estime de soi. Le problème est qu'ils ont besoin de plus de maîtrise de soi. Cet auteur, et un certain nombre d'autres, qui exercent des pressions sur l'état de Californie ont conclu que « le développement de la maîtrise de soi fera plus de bien pour vous que tout le reste et vous aidera à rester à l'écart des ennuis. » N’est-ce pas évident?

Si vous avez le contrôle de soi, vous allez vous contrôler. Vous n'allez pas être hors de contrôle. Donc, ce psychologue et professeur dit, et je cite : « Si nous mettons une croix sur l'estime de soi pour la remplacer par la maîtrise de soi, les enfants s'en porteront mieux et la société, en général, s'en portera beaucoup mieux.

Et je suis d'accord. Mais ils décrient le fait qu'on nous a dit, à tous, que nous devons renforcer leur estime de soi pour qu’ils se sentent bien en toute circonstance. L'article dit ceci, et je pense que c'est très intéressant : « Feuilletant un magazine parental à la mode, par exemple, vous lirez : « Nous devons être contents de nous-mêmes avant d'avoir la capacité de vraiment donner à nos enfants. » et donc les parents doivent vraiment travailler sur leur propre fierté aussi. Et puis il dit : « C'est l'un des embellissements philosophiques les plus purs du mouvement de l'estime de soi, l'auto-absorption comme l'altruisme. »

Son expression la plus populaire se trouve dans l'hymne de Whitney Houston. Vous ne saviez pas que Whitney Houston avait un hymne. Et bien si – « The greatest love of all » (Le plus grand amour de tous). Vous l'avez déjà entendu. Connaissez-vous les paroles? « Tout le monde cherche un héros. Tous ont besoin de quelqu'un à admirer. Je n'ai jamais trouvé quelqu'un qui répondait à mes besoins, alors j'ai appris à dépendre de moi-même. Le plus grand amour de tous est facile à trouver. Apprendre à vous aimer, c'est le plus grand amour de tous. » C'est l'hymne national de l'estime de soi.

La chanson est devenue, d'ailleurs, double platine, au cas où vous vous en soucieriez. Il est devenu un élément de base pour les spectacles des mi-temps du Super Bowl, championnat du football américain, pour les extravagances olympiques, et c'est la chanson chantée lors des assemblées scolaires. Le résultat de cette insistance sur l'estime de soi c’est que vous devez vous en remettre à chaque enfant parce que chaque enfant doit avoir le droit de s'exprimer pour se sentir bien dans sa peau, et cela ne fait qu'aggraver le comportement de nos enfants qui ne savent pas se contrôler.

Et vous savez comment les écoles s'adaptent ? C'est fascinant. Elles abandonnent les normes – écoutez ceci - éliminant les notes, comme A, B, C, D, F, et substituant des sentiments subjectifs à des faits objectifs et à des évaluations. Je vais vous donner une illustration.

Il y a une nouvelle technique utilisée dans l'enseignement public appelée « l'orthographe inventive ». J'ai fait cela pendant mes jeunes années, mais personne ne l'a vu comme le génie créatif que c'était. Elle se répand. Elle est devenue très populaire, et elle permet aux élèves d'épeler des mots d'une manière qui leur convient, car ce qui est vraiment le plus important, c'est qu'ils se sentent bien. Donc, vous élevez une génération de personnes qui sont poussées vers l'épanouissement personnel de l'estime de soi et du bien-être, et vous pensez que cela va résoudre leur comportement criminel ?

Imaginez une scène de salle d'audience : « Je suis désolé, votre Honneur », dit la défense. « Je vivais trop dans mon esprit. C'était comme si la raison m'avait eu à la gorge, et je ne pouvais pas penser correctement. » Laissez-moi vous dire, l'estime de soi ne peut pas apprivoiser la petite bête. Elle met du gaz sur le feu parce qu'elle nourrit le péché de fierté.

Alors, quelle est la réponse ? Retournons à Ephésiens 6. La réponse : « Pères », parlant à la fois pour le père et pour la mère, « n'irritez pas vos enfants », ce que font ces choses, « mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. »

Maintenant, commençons au début. Que devez-vous faire pour changer cela ? Vous avez ce monde extérieur qui vient à eux. Vous avez permis à cette corruption interne de suivre son cours, les deux ayant des conséquences tragiques. Et quel est votre travail ? Votre travail consiste à enseigner à ce petit la loi de Dieu et à le conduire dans la connaissance de Jésus-Christ, n'est-ce pas ? Vous êtes un évangéliste chez vous. Tout d'abord, vous êtes un évangéliste.

Ce n'est pas ce que vous faites à vos enfants qui les font s’égarer. C'est en grande partie ce que vous ne faites pas. Donc qu'est-ce que vous allez faire ? Tout d'abord, les enfants ont besoin de savoir qu'ils sont des pécheurs. Ils ont besoin de savoir en termes non équivoques à quel point ce péché est profond dans leur nature. Ils ont besoin d'être enseignés qu'ils ressentiront des impulsions qui sont mauvaises et illégitimes et déshonorantes pour Dieu et emblématiques du fait qu'ils sont aliénés de Dieu. Et ils doivent montrer clairement les conséquences de ce péché, et quand je parle de cela, je parle de la confiscation de la bénédiction, de la difficulté dans la vie, de la mort et de l'enfer éternel. Les enfants ont besoin de savoir cela.

Les enfants ont besoin d'être évangélisés avec la vérité du péché, la vérité de la mort et la vérité de l'enfer. Quand vous prêchez l'Évangile, chaque fois que vous prêchez vraiment l'Évangile à quelqu'un, il doit y avoir au moins 75% de droit et de jugement et 25% de grâce et de pardon, n'est-ce pas ? Parce que vous ne pouvez pas prêcher la grâce et le pardon si les personnes ne comprennent pas la loi et le jugement.

Vos enfants doivent comprendre qu'ils ont besoin de beaucoup plus que de savoir que Jésus veut être votre ami. Ils ont besoin de connaître la loi de Dieu. Ils ont besoin de savoir qu'ils l'ont violée, qu'ils n'ont aucune capacité en eux de la garder pour la satisfaction de Dieu. Ils peuvent la garder extérieurement parce que vous forcez cela, mais leurs cœurs doivent être transformés, sinon ils mourront et périront dans le feu éternel. Il n'y a pas de façon différente d'évangéliser un enfant que d'évangéliser quelqu'un d'autre.

L'une des choses pour lesquelles je suis si reconnaissant dans ma vie c’est que j'ai eu le privilège d'avoir mes enfants assis à mes pieds pendant que je prêchais aux adultes. Ils comprennent l'Évangile que je prêche à tout le monde pour être l'Évangile qui s'applique à eux. Si j'ai prêché sur la loi et le jugement, ils l'ont entendu. Si j'ai prêché sur l'enfer, ils l'ont entendu. Quand j'ai prêché sur la grâce, ils l'ont entendu. Il n'y a pas d'autre message pour eux. Il n'y a pas de campagne de vente non agressive.

Jonathan Edwards a dit que chaque fois qu'il prêchait aux enfants, il aimait prêcher sur l’enfer parce qu'il disait : « Il est plus facile de terrifier un enfant qu'un adulte en mettant devant eux des choses épouvantables. » Les enfants devraient être terrifiés par la punition éternelle, n’est-ce pas ? C'est une réalité terrifiante. Les enfants sont plus sensibles à ces terreurs, et ils sont aussi plus sensibles aux glorieuses gloires du paradis. N’oubliez pas cela.

Ils sont plus sensibles à la vérité, et ils sont plus susceptibles à l'erreur, n'est-ce pas ? Votre petit enfant va à l'école et, pour la plupart, croit tout ce qu'une autorité leur dit. C'est plus facile quand ils sont enfants de les conduire à la vérité que de les conduire à l'erreur.

Vos enfants ont besoin de savoir que Dieu est en colère contre les méchants chaque jour, et cela les inclut. Il est en colère contre eux. Il est en colère contre leur péché. Il est très en colère contre leur péché, et Il les punira en enfer s'ils ne sont pas pardonnés par la foi en Jésus-Christ. Ils ont besoin de comprendre cela.

Ils ont aussi besoin de comprendre que s'ils mettent leur confiance en Jésus-Christ, leurs péchés sont pardonnés et ils n'ont pas besoin d'avoir peur, mais ils peuvent vivre avec l'espoir et la joie du ciel. La première tâche d'un parent est de poursuivre vigoureusement le salut éternel de ses enfants.

Maintenant, laissez-moi résumer certaines choses. Souvenez-vous que vos enfants ignorent l'Évangile qui sauve. Vous devez leur en parler. Ils sont pécheurs et ils n'ont pas la peur de la conséquence de leur péché. Ils n'ont pas cela. Vous pouvez renforcer cela par la conséquence que vous leur apportez quand ils enfreignent la loi de Dieu que vous leur appliquez dans votre famille.

Vos enfants sont égoïstes, ils sont égocentriques et fiers. Ils ont soif du plaisir mondain. Ils sont frivoles et irréfléchis sur des sujets sérieux. Ils sont influencés par le monde qui les entoure et ils sont grandement affectés par leurs amis diaboliques. Ils ne peuvent pas comprendre les bénédictions du salut. Ils ne peuvent pas comprendre les joies de la conversion à moins qu'ils ne les voient dans votre vie.

Donc conduire vos petits vers Dieu est une tâche redoutable, mais c'est une tâche passionnante. Devrions-nous rationaliser? Devrions-nous abréger le message lorsque nous enseignons l'Évangile aux enfants ? Il n'y a pas de raison biblique de le faire. Vous voulez utiliser une terminologie qu'ils peuvent saisir. Vous voulez être très clair et très patient dans la communication du message. Vous ne voulez pas les noyer dans une mer de verbiage. Vous ne voulez pas les écraser sous le poids d'un argument lourd et compliqué.

Mais quand l'Écriture parle de la façon dont vous évangélisez vos enfants et comment vous enseignez à vos enfants, l'accent est mis sur la diligence. Où trouvez-vous cela ? Écoutez Deutéronome 6 : 6 et 7, « Et ces commandements, que je te donne aujourd'hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. »

En d'autres termes, vous leur enseignez constamment la vérité sur Dieu et sur le jugement, la grâce, le pardon et le salut. Lorsque vous vous levez, vous asseyez, vous couchez, marchez sur le chemin. Minutieusement. Vous n'avez pas à être confus et complexe, mais vous ne voulez pas être trop simpliste non plus.

Les enfants ne peuvent pas être sauvés jusqu'à ce qu'ils soient assez âgés pour comprendre clairement l'Évangile et l'embrasser avec une foi authentique. Mais vous commencez dès que vous pouvez leur enseigner, et Dieu sait quand cette préparation du cœur est arrivée. Les personnes me demandent toujours à quel âge. C'est différent pour chaque enfant et différent dans chaque circonstance, mais ils ont besoin d'être assez mûrs pour comprendre le péché et la droiture, pour comprendre la repentance et la foi, pour comprendre la punition. Ils doivent être assez vieux pour comprendre la gravité de leur péché, la nature de la sainte norme de Dieu.

À quel âge ? Cela varie d'un enfant à l'autre, mais au début, vous commencez simplement à enseigner. Et à mesure qu'ils développeront cette compréhension, Dieu va faire Son travail quand ils atteindront le point de compréhension. J'aime appeler cette étude « des pas vers Dieu », et chaque fois que vos enfants font un pas vers Dieu et disent: «Maman ou Papa, je veux demander à Jésus d’entrer dans mon cœur», vous affirmez cela. Dieu sait quand cela s'épanouit dans la réalité. Vous affirmez chacune de ces étapes.

N'adoucissez pas la partie du message qui semble désagréable. Parlez de l'enfer et du jugement. Parlez du sang de Christ. Parlez de la croix, de l'expiation des péchés. N’adoucissez pas non plus la demande sérieuse d'engagement envers Christ, abandonnez-vous à Sa Seigneurie. Ils ont besoin de savoir tout cela.

Maintenant, spécifiquement, et je vais conclure avec ceci : Qu'est-ce que je dois leur dire ? Quel genre d'étapes séquentielles d'information est-ce que je leur donne ? Laissez-moi vous donner un petit conseil à suivre. Vous pouvez trouver ceci dans mon livre Les Œuvres de la Foi si vous voulez votre propre copie.

Premièrement, enseignez-leur la sainteté de Dieu. Enseignez-leur à craindre Dieu, que Dieu est un Dieu saint qui ne peut regarder l'iniquité, que Dieu est sans péché, sans erreur, que Dieu ne fait jamais rien de mal, ne dit rien de mal, ou ne pense rien de mal. Dieu est parfaitement saint. Commencez avec cela.

Ne commencez pas par « Dieu t’aime et veut être ton ami ». Commencez par la sainte bannière de Dieu : « Car je suis l'Eternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints, car je suis saint », Lévitique 11 : 44. Commencez par là.

Commencez par Josué 24 : 19, « Vous n'aurez pas la force de servir l'Eternel, car c'est un Dieu saint, c'est un Dieu jaloux ; il ne pardonnera point vos transgressions et vos péchés. », ou 1 Samuel 2 : 2, « Nul n'est saint comme l'Eternel », ou 1 Samuel 6 : 20, « Qui peut subsister en présence de l'Eternel, de ce Dieu saint ? » Ou 1 Pierre 1 : 16, « Vous serez saints car je suis saint. » Commencez par la sainteté de Dieu, et montrez-leur que Dieu est absolument saint et a établi une norme absolument sainte.

Matthieu 5 : 48, « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. », puis demandez-leur s'ils sont parfaits comme Dieu. Ils savent qu'ils ne le sont pas.

Parce que Dieu est saint, dites-leur que Dieu déteste le péché. Exode 20, verset 5: « Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent. » Dites-leur que Dieu est en colère contre les pécheurs. Il hait le péché et leur dit que les pécheurs ne pourront jamais se tenir en Sa présence. Psaumes 1 : 5, « les méchants ne résistent pas au jour du jugement. » Alors Dieu a une norme sainte. C'est là que vous commencez.

Deuxièmement, montrez-leur leur péché, afin qu'ils comprennent qu'ils sont en deçà de cette norme divine. Dites-leur que l'Évangile est un remède au péché, que toute l'emphase de la bonne nouvelle est un message de pardon à une personne autrement condamnée qui périra pour toujours en enfer. Dites-leur que Dieu leur donnera le pardon. Montrez-leur cela lorsque vous traitez avec eux en établissant des normes, en les tenant aux normes, mais quand ils montrent du chagrin et de la repentance, agissez avec pardon.

Il y a beaucoup de sous-produits à la rédemption, mais le problème principal c’est le pardon du péché. Donc, vous voulez leur montrer leur péché. Vous dites : « Comment faites-vous cela ? » Vous pouvez parler de péchés spécifiques, de mauvaises attitudes, de mots, de mensonges, de manquement à un devoir qu'on leur a dit de faire, d'irrespect, de déshonneur aux parents. Mais au-delà de cela, parlez du fait que tout et n'importe quoi dans leur vie, peu importe comment ils essayent d'être, est en deçà d'un standard parfait, et donc ils sont des pécheurs dans leur cœur et en danger de l'enfer.

Dites-leur qu'ils ne sont pas seuls, que tout le monde est dans la même situation, afin qu'ils ne pensent pas que vous les traitez avec une sorte d'attitude laide qui les distingue dans un monde de personnes sympas comme ceux qui ne le sont pas. Dites-leur que tout le monde est dans la même situation. Dites-leur qu'il fut un temps où vous étiez dans la même situation, avant que vous ne veniez à Jésus-Christ et receviez le pardon pour vos péchés.

Vous voyez, Jésus a dit dans Marc 2 : 17, « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » Ils doivent savoir qu'ils sont des pécheurs, mais ils doivent aussi savoir que Jésus est venu les appeler, et rappelez-leur que tout le monde est dans le même bateau. Expliquez-leur Romains 3 : 10 à 18 : « Il n'y a point de juste, pas même un seul; nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu ».

Et maintenant que vous leur avez montré leur péché, que vous leur avez dit que Dieu déteste ce péché, que vous leur avez dit que tout le monde est dans la même situation, maintenant, dites-leur qu'ils ne peuvent rien faire pour mériter leur salut. C'est important. Ils ne peuvent rien faire pour gagner leur salut. Dites-leur qu’ils sont dans une situation grave à partir de laquelle ils ne peuvent pas s’en tirer. Leurs péchés ont offensé Dieu. Vous ne pouvez pas vous pardonner. Il doit vous pardonner.

Esaïe 64 : 6 est un bon verset : « Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre justice est comme un vêtement souillé. » En d'autres termes, le mieux que nous puissions faire est comme un vêtement sale. Montre-leur Romains 3 : 20, « Car nul ne sera justifié devant Lui (Dieu) par les œuvres de la loi. » Galates 2 : 16 dit la même chose.

En d'autres termes, dites-leur qu'ils sont pécheurs comme tout le monde et qu'ils ne peuvent rien faire pour gagner le salut parce qu'ils vont probablement dire : « Je vais essayer d'être meilleur. » Cela ne le fera pas. Rappelez-leur qu'ils sont dans un état d'impuissance, - sans défense. Ils ne peuvent pas s'aider eux-mêmes. C'est là que vous les voulez - conscients de la sainte norme de Dieu, conscients de leur péché, et impuissants comme pécheurs devant un Dieu saint.

Et puis le troisième point majeur, vous leur avez parlé de la sainteté de Dieu. Vous leur avez montré leur péché. Troisièmement, instruisez-les au sujet de Christ et montrez-leur ce qu'Il a fait. C'est évident. Raconte-leur la bonne nouvelle. Racontez l'histoire de Jésus. Dites-leur qu'Il est éternellement Dieu. Dites-leur que la Parole s'est faite chair et a habité parmi nous, que Dieu a pris un corps et est venu dans le monde, que Dieu est un Dieu si aimant qu'Il a cherché à sauver les pécheurs qui lui étaient étrangers.

Oui, dites-leur que Jésus est le Dieu éternel. Dites-leur que Jésus est le Seigneur de tous. Parlez-leur d'Apocalypse 17 : 14, qu'il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois. Parlez-leur au sujet de Philippiens 2 : 9 à 11, que « Dieu l'a souverainement élevé, et Lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

Parlez-leur d'Actes 10 : 36 qui dit qu'Il est le Seigneur de tous. Dites-leur que ce Dieu éternel qui est le Seigneur de tous est devenu homme. Philippiens 2 : 6 et 7. Dites-leur qu'Il est venu dans le monde et a pris une forme humaine. Dites-leur qu'Il a vécu une vie pure et sans péché. Hébreux 4 : 15, « il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. »

« Lui qui n'a point commis de péché », 1 Pierre 2 : 22, « Et dans la bouche duquel il ne s'est point trouvé de fraude… » 1 Jean 3 : 5, « il n'y a point en Lui de péché. » Dites-leur que le Dieu éternel, qui est le Seigneur de tous, est devenu homme et était absolument sans péché, puis dites-leur qu'Il est devenu le sacrifice pour nos péchés.

J'aime ce verset, de 2 Corinthiens 5 : 21, « Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en Lui justice de Dieu. » Dites-leur que Jésus est devenu le sacrifice pour nous, qu'Il a pris la colère de Dieu. Dites-leur qu'Il a versé Son sang et qu'Il est mort comme expiation pour notre péché. Et à Sa mort sur la croix, ou par Sa mort sur la croix, une voie de salut fut offerte aux pécheurs. Expliquez-leur qu'Il est mort portant nos péchés.

Et puis parlez-leur de la résurrection. Dites-leur qu'Il a été livré pour nos transgressions et ressuscité pour notre justification, Romains 4 : 25. Dites-leur qu'Il est revenu vivant de la tombe pour montrer qu'Il a vraiment payé pour nos péchés et satisfait la justice de Dieu, qu’Il a vaincu le péché, a vaincu la mort, a vaincu Satan. Racontez-leur l'histoire de Jésus - pas seulement les petites histoires sur Ses paraboles ou Ses rencontres avec les hommes, racontez-leur l'histoire principale.

Et puis quatrièmement, dites-leur ce que Dieu leur demande de faire en réponse. Et c'est quoi ? En une phrase : La foi repentante. Se repentir et se confier en Jésus en tant que Seigneur et Sauveur. Dites-leur : « Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir », Actes 17 : 30. « J'ai prêché la repentance et la conversion à Dieu », il est dit dans Actes 26 : 20. Dites-leur de se détourner de leur péché et demandez à Dieu de leur pardonner par Christ. Dites-leur de faire confiance à Jésus, de croire qu'Il est mort pour eux, et qu'Il les sauvera. Actes 16 : 31, « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé. » Exhortez-les à mettre leur confiance en Christ. Dites-leur de chercher le Seigneur pendant qu'Il peut être trouvé, pas de le reporter. Plaidez avec eux pour être réconciliés avec Dieu de cette manière.

Vous dites : « À quel moment faites-vous cela ? » Assez tôt ! Ils répondront positivement si cela est fait dans un environnement aimant. Continuez simplement à le faire. Dieu seul sait quand cela devient leur foi à eux et pas seulement la vôtre. Diriger les enfants vers le salut n'est pas différent de celui des grands adultes. C’est le même Evangile. Mais les cœurs des enfants sont plus tendres, plus avides, plus réactifs parce qu'ils ne sont pas remplis et encombrés d'années accumulées d'égoïsme, de mondanité et de convoitises cultivées. Quel immense privilège de conduire vos petits vers Christ !

Voici une lettre d'un père du 19ème siècle à ses enfants : « Mes chers enfants, je n'ai jamais passé un moment plus solennel ou plus intéressant que celui où mon premier-né a été mis dans mes bras et quand j'ai senti que j'étais un père. Un nouveau confort se produisit alors dans mon cœur, que chaque jour suivant tendait à confirmer et à renforcer. J'ai levé les yeux au ciel et j’ai récité sur mon bébé la pétition d'Abraham pour son fils. « O qu’Ismaël puisse vivre devant Toi. » Reconnaissant pour le petit être impuissant qui avait été si récemment introduit dans notre monde, il y avait une créature née pour l'éternité et qui, quand le soleil sera éteint, planerait encore dans le ciel ou coulerait en enfer. Je suis retourné dans mon placard pour ma méditation quotidienne et j'ai consacré solennellement l'enfant à Dieu qui m'avait donné la précieuse vie. Et j'ai prié avec ferveur pour que, quel que soit son sort dans ce monde, il puisse être partisan de la vraie sainteté et compter parmi les saints dans la gloire éternelle. 

Le père poursuit : « Pendant les premiers jours de votre enfance, je vous ai regardé avec votre mère avec tout l'amour du cœur d'un parent. Nous vous avons souri quand vous dormiez. Nous avons pleuré sur vous quand vous vous agitiez à cause de la fièvre et de la douleur. Nous avons été les spectateurs ravis de vos sports enfantins. Nous avons été témoins avec plaisir du développement de vos capacités intellectuelles et nous avons souvent écouté avec un peu d'orgueil les louanges accordées à votre personne.

« Mais au milieu de tout cela, une sollicitude profonde s'est emparée de nos esprits que rien ne pourrait jamais détourner ou abaisser, et c'était une anxiété profonde pour votre bien-être spirituel, oui, pour votre salut. Vous ne pouvez pas douter, mes enfants, que vos parents vous aiment. Dans tous vos souvenirs nous en avons un témoignage, nous avons, comme vous le savez, tout fait pour favoriser votre bien-être spirituel, et autant que cela était compatible avec cet objet, votre plaisir aussi. Nous ne vous avons jamais refusé une gratification que notre devoir et notre capacité nous ont permis d'accorder. Et si à tout moment nous avons été sévères dans la réprimande, même si c'était une forme intime d'amour, nous n'avons épargné aucune dépense dans votre éducation.

« En un mot, l'amour et l'amour intense dont vous ne pouvez actuellement pas concevoir la conception adéquate ont été le ressort secret de toute notre conduite envers vous. Et comme la preuve la plus forte et l'effort le plus pur de notre affection, nous souhaitons que vous participiez à la vraie sainteté. N'avons-nous pas chéri cette anxiété ? Nous devrions ressentir qu'au milieu de toutes les autres expressions de considération, nous agissions envers vous de la façon la plus cruelle et la plus anormale. » En d'autres termes, ce qu'il veut dire, si nous ne le ressentions pas, nous nous sentirions cruels.

« L'amour véritable désire et cherche les objets sur lesquels il est fixé, les plus grands avantages dont ils sont capables, et comme vous avez la capacité de servir, de profiter et de glorifier Dieu, comment pouvons-nous vous aimer en réalité si nous ne convoitons pas pour vous cette distinction, la plus haute et la plus sainte ? Nous devrions sentir que notre amour s'était épuisé sur des bagatelles et avait lâché des objets d'une immense et éternelle conséquence éternelle si ce n'était de concentrer toutes ses prières, ses désirs et ses efforts sur votre salut personnel. »

« Presque tous les parents, écrit-il, ont quelque chose qu'ils désirent avant tout pour leurs enfants. Notre suprême ambition pour vous est la suivante : quelle que soit la situation que vous occupiez, que vous puissiez l'orner de la beauté de la sainteté et remplir vos devoirs sous l'influence des principes chrétiens. Tout comme nous désirons votre respectabilité dans la vie, nous préférons vous voir dans la situation la plus obscure, même la plus humble, pourvu que vous participiez à la vraie sainteté que de contempler le plus haut sommet du temple de la renommée, l'objet de l'admiration universelle, si, en même temps, votre cœur était dépourvu de la crainte de Dieu. »

Il poursuit en disant : « Nous avons présenté une prière incessante à Dieu pour votre salut. Dès que la raison s'est levée, nous avons versé la lumière de l'instruction religieuse dans votre esprit. Vous ne pouvez même pas vous souvenir du moment où ces efforts ont commencé. N'avons-nous pas instruit, averti, exhorté et encouragé alors que nous exposions à votre vue le chemin étroit qui mène à la vie éternelle ? Comment pourrions-nous supporter de voir nos enfants choisir d'autres moyens que ceux de la sagesse et de tout autre chemin que celui de la vie ? Comment pourrions-nous supporter le spectacle de vous voir voyager le long de la large route qui conduit à la destruction et courir avec une multitude pour faire le mal ?

« O Dieu, cache-nous de ce triste spectacle dans la tombe et avant que ce temps vienne, amène-nous à notre repos. Sors-nous avant que nous voyions cela. Comment est-ce que cela pourrait aigrir nos derniers moments et planter notre oreiller mourant avec des épines pour vous laisser sur la terre dans un état non converti, nous suivre dans la tombe mais pas au ciel ? Ou, si vous étiez appelés à mourir avant nous, comment pourrions-nous nous tenir à un poste d'observation épouvantable sans un rayon d'espoir pour encourager nos esprits misérables ? Comment aurions-nous pu soutenir la terrible pensée que le moment suivant, après que vous auriez dépassé nos attentions bienveillantes, vous seriez reçu aux tourments qui ne connaissent ni fin ni atténuation ? »

Alors il termine sa lettre. La plus grande tâche que vous avez c’est d’être l’intendant de vos enfants, c'est de travailler, de prier, de les conduire à la connaissance du Christ. Le problème de la parentalité n'est pas de contrôler vos enfants comme une fin en soi mais de les conduire à Christ. Ensuite, le Saint-Esprit les transformera à l'intérieur, ce qui agira pour neutraliser la pression du monde et les pulsions de la dépravation. Ils sont subjugués dans l'œuvre de l'Esprit dans le salut.

Père, nous Te remercions ce soir pour la responsabilité et l'espoir que nous avons alors que nous exerçons cette responsabilité. Tu nous as dit : « Elevez un enfant dans le chemin qu’il doit suivre, et quand il sera vieux, il ne s'en éloignera pas. » Nous Te remercions de nous avoir donné ces précieuses petites vies. Nous Te remercions d’avoir fait de nous Tes enfants afin que nous sachions ce qu’il faut leur dire. Oh, nous pensons aux parents, à des millions d'entre eux à travers le monde, qui ne peuvent pas conduire leurs enfants à Toi parce qu'ils ne Te connaissent pas.

Et, Seigneur, que nous sachions que ce n'est pas seulement ce que nous disons. C'est ce que nous sommes, que notre caractère et l'intégrité de notre vie dans la piété et la vertu que nous démontrons à ces enfants soutienne l'Evangile que nous leur prêchons. Oh, aide-nous à aimer, tendrement, avec bonté, patiemment, avec grand pardon et compréhension, et aide-nous à conduire nos enfants à Christ. Et que Tu élèves une autre génération à Ta gloire et à la gloire de Ton Fils au nom de qui nous prions. Amen.

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