
Le chapitre 6 d'Éphésiens sera notre passage d'étude pour ce matin. Nous examinerons les versets 5 à 9, et nous allons vraiment couvrir ce qui pourrait être une longue série juste dans un seul message. J'étais un peu hésitant ce matin au début du service quant à savoir jusqu'où aller... Vous savez, lorsque vous décollez en avion, il y a un point appelé le point de non-retour, et une fois que vous y êtes, vous devez y aller, quoi qu'il arrive. Eh bien, j’ai atteint ce point ce matin, alors je me lance, et c’est pourquoi vous êtes resté dehors quelques minutes supplémentaires. Nous allons donc essayer de couvrir beaucoup de terrain en peu de temps au sujet des relations de travail remplies de l’Esprit.
Regardons le verset 5 et suivants : "Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair, avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre cœur, comme à Christ, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon cœur la volonté de Dieu. Servez-les avec empressement, comme servant le Seigneur et non des hommes, sachant que chacun, soit esclave, soit libre, recevra du Seigneur selon ce qu'il aura fait de bien. Et vous, maîtres, agissez de même à leur égard, et abstenez-vous de menaces, sachant que leur maître et le vôtre est dans les cieux, et que devant lui il n'y a point d'acception de personnes."
Nous avons ici un mot de l'apôtre Paul sur la manière dont les relations employeur-employé doivent fonctionner. C'est un sujet nécessaire à aborder aujourd'hui. Je pense qu’il est évident pour tout le monde dans notre société que la lutte dans le monde de l’emploi a atteint un niveau monumental. Les grèves et les départs, les menaces et les bagarres de gestion, etc., remplissent littéralement les journaux. Le conflit fait rage constamment, et toutes les personnes qui travaillent ou qui sont à la source de l’emploi se retrouvent confrontées à de multiples problèmes alors que nous nous efforçons de résoudre tous les conflits.
Fondamentalement, le problème de l'emploi peut toujours être réduit à un seul péché, celui de l'avidité. Tout le monde veut plus de tout pour lui-même. L'employé veut moins de travail, moins d'heures, plus de vacances et un salaire plus élevé, et l'employeur veut plus de travail de la part des employés, plus de liberté pour lui-même, plus de profits, et ainsi de suite, et dans le fond, tout se résume par la cupidité, et c'est comme ça. Le consommateur est là, en train de crier pour des prix plus bas et de réclamer moins de taxes, en même temps qu'il réclame plus d'argent. Désormais, il est impossible d'avoir des prix plus bas, moins d'imposition et des salaires plus élevés. Cela défie le principe le plus simple de la logique.
Prenons l'exemple d'un homme qui, disons, travaille dans l’industrie automobile. Il décide qu’il veut plus d’argent, alors il fait grève. Il fait grève pour plus d'argent, la société est coincée. La société doit renégocier et lui verser plus d'argent. Où la société va-t-elle obtenir cet argent ? Deux solutions ! Premièrement, elle augmente immédiatement les prix des automobiles. Deuxièmement, elle contracte un gros prêt auprès du gouvernement. Or, le gouvernement n’a pas d’argent, alors le gouvernement en imprime juste un peu, et lorsque le gouvernement imprime de l’argent sans aucune ressource concrète derrière, il provoque l'inflation de l’argent qui existe déjà, de sorte que vous avez plus d’argent, mais qu'il vaut moins.
Or maintenant, quand l'employé veut un salaire plus élevé, ce qui se passe, c'est que le produit devient plus cher. Au fait, l'industrie automobile est liée à presque tous les produits existants parce que tout est transporté par route, de sorte que le prix augmente. Son salaire augmente, tout comme la spirale inflationniste du gouvernement, et le résultat final est que vous vous retrouvez dans la même situation. Excepté pour une chose : pour que le gouvernement rembourse sa dette, il augmente les impôts, de sorte que tout ce que vous avez gagné, c'est une spirale ascendante constante, basée sur le fait que tout le monde veut plus de tout. Cela ne peut pas arriver. Vous ne pouvez pas avoir tout le monde qui exige plus, sans que tout le monde n'y perde et que la cupidité progresse.
Or c'est ce que nous voyons dans notre pays aujourd'hui, et au fait, je pense que la raison pour laquelle nous le voyons tellement plus dramatiquement ici c'est parce que c'est juste une caractéristique fondamentale de la nature humaine que plus le matérialisme possible est disponible, plus la cupidité est grande. En d’autres termes, dans une société où la vie est très simple et où il n’y en a pas beaucoup de sous, la cupidité n’atteindra jamais ce niveau. Mais là où vous multipliez les attractions potentielles de la cupidité, vous faites proliférer la cupidité elle-même. Nous pourrions donc dire que les personnes les plus avides qui n’aient jamais existé seraient les américains, édition 1979, et peut-être certaines personnes de quelques autres endroits choisis dans le monde.
Quelle est la solution à cela ? Comment résolvez-vous cela ? Parce que ce qui se passe au travail, c'est que l’employé veut plus d’argent, que la direction veut plus d’argent et de plus gros profits, etc. Vous avez ce conflit en cours. Vous avez l'employé qui se sent abusé, qui estime qu'il ne touche pas un salaire équitable ou qu'il travaille trop dur. Et vous avez la direction, qui a le sentiment que l'employé ne fait pas ce qu'il devrait faire, et que les bénéfices ne sont pas bons, alors que faisons-nous ? Comment pouvons-nous obtenir une réponse et une solution à cela ? À ce problème majeur dans notre monde qui continue de nous tourmenter !
Maintenant, certaines personnes disent que le contrôle absolu du gouvernement est la réponse, et ce que nous devons faire, c'est simplement abolir le système de libre entreprise et avoir une forme de socialisme ou de communisme ou un type de groupe élitiste qui dirige ce qui équivaut à un État-providence.
Eh bien, accroître le contrôle gouvernemental serait une solution, et c’est peut-être vers cela que nous nous dirigeons. En fait, il me semble que cela pourrait être la chose logique parce que cela renforcera la possibilité pour l'antéchrist de prendre le contrôle du monde entier, et si je lis correctement ma Bible, dans le 18e chapitre de l'Apocalypse, l'une des choses que l'antéchrist chevauche, c'est un système économique mondial. Il se peut fort bien que ce qui se passe dans le monde aujourd'hui soit le développement d'un tel système. Avec une cupidité potentielle de plus en plus grande, il doit y avoir des restrictions de plus en plus grandes sur cette cupidité, le gouvernement prend de plus en plus de pouvoir, commençant à préparer le terrain pour celui qui pourra venir s'asseoir au sommet de la pile entière et dicter la politique du monde. Ça arrivera vite.
Mais je suis vraiment convaincu que Dieu n’a pas conçu notre liberté de cette façon. Je ne pense pas qu'il ait conçu la liberté de l'homme et l'autonomie de l'homme pour travailler contre l'homme, mais il l’a conçue pour que nous gagnions notre argent, afin de subvenir aux besoins de nos familles, pour gagner les choses que notre potentiel nous permet d'acquérir, et pour coopérer les uns avec les autres pour le bien de toute l'humanité. Malheureusement, cela ne se produit tout simplement pas. Pourquoi ? Parce que l'homme est dépravé et que l'homme est pécheur et je suppose que la manifestation la plus évidente de cette dépravation est l'égoïsme.
Tout cela met le chrétien en scène d'une manière très stratégique. Je crois que tout comme le seul espoir au monde pour un bon mariage sera de s'appuyer sur le Christ et la puissance du Saint-Esprit, le seul espoir au monde d'avoir une famille se trouvera dans le Christ et le Saint-Esprit, je pense que le seul espoir en ce qui concerne le travail se trouve dans le Christ et le Saint-Esprit. Je pense que c’est ce que cela veut dire ici. Que Dieu a un dessein divin. Vous savez, si vous étudiez la Bible, vous pouvez étudier tout le texte de la Genèse à l'Apocalypse, vous étudierez l'économie biblique. Vous pouvez y étudier tout le processus d’emploi, de salaire, etc. - tout cela se voit à travers les Écritures. Mais Dieu, comme il l'a fait dans d'autres parties des 5e et 6e chapitres d'Éphésiens, ramène tout cela à certains principes très basiques.
Il y a des choses très basiques qui sont liées à cette question et elles sont construites sur les deux mêmes piliers sur lesquels tous les systèmes de Dieu pour l'homme sont construits : l'autorité et la soumission. Vous l'avez au gouvernement, quelqu'un dirige et quelqu'un suit. Dans le mariage, quelqu'un dirige et quelqu'un suit. Dans la famille, quelqu'un dirige et quelqu'un suit, et dans le monde des affaires ou dans le monde économique, quelqu'un doit être responsable et quelqu'un doit exécuter les ordres. C'est ainsi, et le principe d'autorité / soumission tel que conçu par Dieu est évident dans les versets 4 - ou plutôt aux versets 5 à 9. Vous avez les maîtres au verset 9, c'est à dire les employeurs. Vous avez les serviteurs des versets 5 à 8, c'est à dire les employés, et c'est le dessein de Dieu, la façon dont cela doit fonctionner.
Mais, comme nous l'avons déjà dit, tout cela est une réponse au chapitre 5, verset 21, qui dit "vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ ", afin qu'il y ait une soumission mutuelle, tout comme dans le mariage et la famille. Oui, il y a des employeurs et des employés, mais tous deux apprennent à se soumettre l'un à l'autre. Les deux ont un moment où ils se soumettent. Les deux doivent être conscients des besoins des autres pour qu'aucun n'ait le droit d'opprimer l'autre. Personne n'a le droit de dominer l'autre de manière abusive. Il doit y avoir une belle soumission mutuelle entre la direction et le suiveur, ce qui apporte le bien des deux.
Or, seul le texte lui-même traite d'une situation domestique. Tous les versets du chapitre 5:22 au chapitre 6: 9 décrivent une famille où les parents sont là, les enfants sont là, le mari, la femme, et ici - les serviteurs employés par la famille - et ici, c'est une scène domestique qui est présentée. En fait, dans 1 Pierre, dans un passage parallèle à celui-ci, il y a une discussion à propos de ces mêmes vérités. Pierre utilise le mot grec oiketes pour "serviteur", ce qui signifie "domestique". Et c'est, je pense, l'intention ici. Bien qu'un mot grec différent, doulos, soit utilisé dans le passage qui nous intéresse, c'est une scène spécifique qui se passe dans une maison. Mais je crois que nous voulons voir le principe s'étendre de la sphère domestique à toute personne occupant un emploi. Donc, ce qu'on nous présente ici, c'est la norme divine de Dieu concernant les relations employeur-employé.
Maintenant, gardez à l'esprit que Paul traite de l'effet pratique d'une vie remplie de l'Esprit. En dehors du Christ, cela ne peut pas arriver. Mais avec le Christ, et comme nous sommes remplis de l'Esprit, nous devons non seulement avoir des mariages modèles et des familles modèles, mais aussi des relations de travail modèles. Si vous êtes un employé, il existe une norme pour votre emploi, tout comme votre maison et votre mariage. Si vous êtes un employeur, il existe une norme pour vos pratiques d’emploi, tout comme votre famille et votre mariage. C'est là, la norme divine de Dieu.
Maintenant, si vous relisez le verset 5, vous remarquerez le mot "serviteurs". Il pourrait être traduit par "esclaves" parce que c'est le mot doulos, et doulos est un mot qui se traduit par "esclave", "forçat " ou "serviteur". Maintenant, nous devons mentionner aussi le mot "maîtres" au verset 9 et le mot grec utilisé signifie seigneurs. Or, quand vous voyez le terme seigneur et esclave, ou seigneur et serviteur, vous pensez immédiatement à un système d'esclavage et les gens me posent la question : "Pourquoi l'apôtre Paul réglementerait-il l'esclavage ? Pourquoi ne voudrait-il pas simplement l'abolir ?" Eh bien, c'est parce que nous n'avons pas une compréhension des termes tels qu'ils sont utilisés bibliquement. Il s'agit simplement d'une référence à celui qui dirige et à celui qui suit ; celui qui donne les ordres, celui qui obéit.
Et au fait, de tels concepts sont très pertinents pour tout l'enseignement de la Bible. Si nous ne comprenons pas le concept d’employeur-employé, si nous ne comprenons pas celui de maître-esclave, nous ne comprendrons jamais notre relation avec Jésus-Christ. Nous ne comprendrons jamais non plus sa relation avec le Père depuis son incarnation, n'est-ce pas ? Il y a donc une validité dans le concept divin du maître et du serviteur, du leader et du suiveur. C'est bon. Dieu a ordonné à certains d’être des dirigeants, d’autres d’être des chefs et d’autres d’être ceux qui répondent et obéissent - cela fait partie du dessein de Dieu. Nous le voyons dans le mariage ; nous le voyons dans la famille ; nous le voyons dans le monde de l'emploi ; nous ne devrions donc pas nous en préoccuper. Nous le voyons aussi bien au gouvernement qu'au foyer.
Le point est le suivant : en ce temps-là et à cette époque-là, les employés étaient des serviteurs et les employeurs étaient des maîtres. La plupart des problèmes économiques tournaient autour de la maison. Qu'il s'agisse d'une situation agraire ou agricole où un chef de famille avait des domestiques et des intendants qui travaillaient dans ses champs et s'occupaient de ses récoltes et de ses animaux, ou qu'il s'agisse d'une entreprise de type société ou de type usine ou de fabrication de quelque chose et que les domestiques travaillaient dans ces structures hors de la maison, la maison était en quelque sorte au centre de l'emploi. Il y avait ces gens qui avaient alors un étal sur le marché, qui était exploités par un autre employé, mais la maison restait presque constamment le centre du système de travail. Et comme la plupart des marchés étaient éphémères, il y avait des jours pour le marché, le marchand allait au marché, puis il rentrait chez lui. Ça se pratique encore dans certains endroits du monde. Plutôt que d'avoir des centres commerciaux permanents comme nous le faisons aujourd'hui, la maison était au centre du système du travail. Paul définit donc l’emploi en fonction de ce qu’il observait à l’époque.
La Bible ne défend pas un système d'esclavage oppressif, mais employer des gens est une procédure normale dans la vie humaine, et donc cela n'est pas dénoncé. Or, l'esclavage était répandu à l'époque biblique, et dans de nombreux cas, c'était vraiment affreux. Il n'y a aucun doute à ce sujet. Maintenant, la Bible dénonce cela. Mais là où les conditions étaient bonnes, là où un serviteur servait un maître juste et droit et équitable, rendant un service équitable à ce maître pour un salaire juste et étant correctement soigné, ce n'était pas différent de l'emploi d'aujourd'hui. Alors, dans certains cas, l'esclavage était comme un emploi d'aujourd'hui.
D'un autre côté, il y a des cas d'emploi d'aujourd'hui qui ressembleraient plus à l'esclavage d'alors, où l'on rencontre oppression, inégalité, injustice, où l'on subit un traitement injuste, où des gens sont littéralement intimidés, forcés à faire des choses qu'ils ne veulent pas faire, où ils sont en proie à la société par le chantage ou quoi que ce soit d'autre afin qu'ils ne puissent jamais quitter leur travail sans être mis à l'écart où qu'ils soient.
En d'autres termes, les mêmes termes qu'aujourd'hui, employé / employeur, ne nous disent rien sur la relation qu'ils entretiennent, et les termes maître/esclave ou serviteur ne nous disent rien non plus sur la relation qu'ils entretenaient dans le passé. Nous devons observer le caractère de la relation au cas par cas pour savoir si elle est ou était bonne ou mauvaise. Quand nous pensons à l'esclavage dans le sens d'enlever des gens et de les expédier par-delà l'océan, tout comme le cas des noirs, ou comme cela peut être le cas, dans notre propre pays, de petits enfants blancs utilisés comme main-d'œuvre enfantine - quand nous voyons ce genre d'esclavage, nous sommes tous contre cela et la Bible s'érige contre cela.
En fait, la Bible dit que si quelqu'un vole un homme ou une femme pour en faire un esclave, il le paiera de sa vie. Or, quoi qu'on ait fait pour capturer des esclaves en Afrique et dans d'autres parties du monde, si vous viviez à l'époque d'Israël dans l'Ancien Testament et que vous aviez fait cela, vous l'auriez payé de votre vie. Et dans 1 Timothée, chapitre 1, versets 9 et 10, il est dit que les impies du monde sont caractérisés comme des ravisseurs ou des voleurs d'hommes, de sorte que ce genre d'esclavage est dénoncé dans les textes de l'Ancien et du Nouveau Testament. Mais les termes en eux-mêmes ne posent pas de problèmes car ils ne peuvent être réellement définis que par les véritables relations entre individus eux-mêmes.
Or, chez les Grecs, l'esclavage était oppressif - cela ne fait aucun doute. Chez les Grecs, il était oppressif. C’est pourquoi Paul réglemente l'esclavage ici. En fait, nous savons que sur l'île de Délos, en un jour, jusqu'à dix mille êtres humains pouvaient être vendus en esclavage, et cela s'est produit à plusieurs reprises. Et chez les Romains, c'était encore pire. En fait, presque tout l'Empire romain fonctionnait sur la base de la main d'œuvre esclavagiste. Il y avait un défaut fatal dans la pensée romaine et c'était que c'était indigne de la qualité d'un citoyen romain de travailler. Donc, tout ce que les citoyens romains voulaient faire, c'était de s'asseoir dans leurs orgies et de regarder leurs matchs. Ils avaient des esclaves pour travailler. Il y avait littéralement des millions d'esclaves dans l'Empire romain. Et ils étaient simplement considérés comme des instruments de travail, comme une houe ou une bête de somme, rien de différent de cela. Ils n'avaient aucun droit, aucune protection, étaient traités sans gentillesse, etc... et il y avait une dimension oppressive là-dedans.
Or, dans l'Ancien Testament, saviez-vous que le Seigneur préconisait un certain type d'esclavage ? Eh oui ! Parce qu'en soi, voyez-vous, les termes utilisés ne définissent pas vraiment la relation. Par exemple, dans le chapitre 22 d'Exode, juste pour vous montrer un exemple, les gens en ce temps-là servaient quelqu'un en tant que serviteur ou esclave. Le terme n’avait aucune connotation quant à savoir s’il s’agissait d’une bonne ou d’une mauvaise situation. Le terme n'était qu'une définition du fait qu'ils servaient une autre personne. C’était un employé, c’est tout. Et nous constatons, dans ce passage, que certaines de ces choses sont même préconisées. « Si un homme dérobe un bœuf ou un agneau et qu'il l'égorge ou le vende, il restituera cinq bœufs pour le bœuf et quatre agneaux pour l'agneau. Si le voleur est surpris dérobant avec effraction, et qu'il soit frappé et meure, on ne sera point coupable de meurtre envers lui. » En d’autres termes, si vous essayez de voler quelque chose et que vous mourez en essayant, il n’y a pas de prix à payer, vous n’auriez pas dû le faire, vous êtes coupable. Maintenant, le verset 3 nous dit, « si le soleil est levé, on sera coupable de meurtre envers lui. Il fera restitution; s'il n'a rien, il sera vendu pour son vol. » Voilà le point important. Si un voleur vole quelque chose et qu'il ne peut pas le rendre, alors il doit le rembourser en travaillant.
En d'autres termes, il entre simplement au service de la personne qu'il a volée et il rend les services nécessaires jusqu'à ce que sa dette soit payée. Ainsi, vous pouvez voir que sous certaines conditions, la Bible préconise même une sorte d'esclavage ou de service, mais le terme esclavage ne signifie pas qu'il s'agisse d'une relation oppressive, ou perverse, qui implique être enchaîné et fouetté. Non ! Il s’agit simplement d’une servitude dans un but précis - de l'emploi d’une autre personne par la servitude, parfois volontaire, parfois pour rembourser une dette, ou autre.
Dans Lévitique chapitre 25, nous trouvons plusieurs déclarations, mais dans Lévitique 25, verset 44, il est précisé : "C'est des nations qui vous entourent que tu prendras ton esclave et ta servante qui t'appartiendront, c'est d'elles que vous achèterez l'esclave et la servante." En d'autres termes, vous avez le droit d'embaucher des gens dans les pays qui vous entourent pour travailler. Vous pouvez leur acheter des esclaves hommes et femmes, et l'idée d'achat était l'idée que vous - quelqu'un qui prenait des gens à son service - l'idée était que vous les vouliez littéralement, et que vous les achetiez donc. Ou dans le cas où une personne se rendait disponible, vous payiez littéralement cette personne pour son service. Parfois - bien sûr, dans tous les cas, vous payiez la personne - mais parfois vous deviez l'embaucher chez quelqu'un d'autre ; il y avait alors peut-être un prix à payer.
C’est exactement ce que nous avons dans le baseball, le basket-ball, le football et tout ça aujourd'hui. Si une équipe veut les services d'une autre personne, elle prendra le contrat pour payer la personne qu'elle veut, mais elle paiera également quelque chose à l'équipe qui l'abandonne. Ce n’est donc pas sans rappeler ce genre de chose. Si une personne avait un bon serviteur et était disposée à mettre ce serviteur à votre disposition, vous deviez sans doute payer un peu pour l'avoir.
Cela fonctionne dans le monde des affaires aujourd'hui. Vous travaillez pour une entreprise pour 25 000 dollars en tant que cadre junior, une autre entreprise vous veut vraiment à tout prix. Pour vous avoir, ils vont devoir vous payer 30000 dollars et peut-être simplement passer un peu d'argent sous la table aux personnes avec lesquelles vous travailliez pour qu'ils vous laissent - pour les faire lâcher s'ils vous retiennent - eh bien, s'ils se rendent compte que l'entreprise a un problème ou est dans le besoin, ils peuvent même potentiellement acheter un de ses dirigeants. C'est le genre de choses qui se produit.
Cela ne signifie pas nécessairement l'esclavage lorsque nous pensons à acheter quelqu'un, cela ne signifie pas l'enchaîner et le fouetter à tout bout de champs. Les esclaves pouvaient être achetés. Le texte poursuit en disant qu'ils pouvaient même utiliser leur propre peuple en Israël comme employés, à la fin du verset 46, "à l'égard de vos frères, les enfants d'Israël, aucun de vous ne dominera avec dureté sur son frère." Cela est répété deux fois dans la Bible, du moins à ma connaissance. Ne vous traitez pas les uns, les autres de manière sauvage, violente, oppressive ou intense. C'est une situation d'emploi ; vous avez le droit de leur demander de faire des choses, mais pas d'être oppressifs.
Exode 21, comme je vous l'ai dit plus tôt, a dit : "Celui qui dérobera un homme, et qui l'aura vendu ou retenu entre ses mains, sera puni de mort." Alors oui, dans l'Ancien Testament, il y avait des serviteurs et des maîtres. Oui, mais Dieu - Dieu n'a pas dit que c'était mal de faire cela ; il faut que quelqu'un dirige les choses et que quelqu'un travaille. Il a juste posé les règles, vous comprenez ? Il l'a fait pour que cela ne soit en aucun cas oppressif, et le Nouveau Testament fait la même chose. Par exemple, si jamais vous frappiez votre serviteur et lui blessiez les yeux, il était libre. Si jamais vous frappiez votre serviteur et le blessiez de quelque manière que ce soit, il pouvait retrouver sa liberté. Si vous aviez la main cruelle - Exode 21:26 et 27 dit que si vous avez la main lourde sur votre serviteur et que cela l'affecte de quelque manière que ce soit, il serait libéré de vous. C'est comme ça.
Dans Deutéronome, chapitre 23, verset 15, pour aller juste un peu plus loin dans notre réflexion, il est dit ceci : "Tu ne livreras point à son maître un esclave qui se réfugiera chez toi, après l'avoir quitté." En d'autres termes, si un maître a été oppressif envers un serviteur et qu'il s'échappe, ne le ramenez pas à ce maître. Dieu n’a pas mis en place un système dans lequel, si un gars vous bat, vous devez rester là et le subir. Vous devez le laisser partir. "Il demeurera chez toi, au milieu de toi, dans le lieu qu'il choisira, dans l'une de tes villes, où bon lui semblera: tu ne l'opprimeras point." En d'autres termes, Dieu a bien encadré les choses.
Dans Lévitique 25, il parle du fait que ce n’est pas un service oppressif. La septième année, tous les sept ans en Israël, tous les esclaves ont été libérés, et ils pouvaient aller où ils voulaient, ils pouvaient travailler avec n'importe qui - pour qui ils voulaient. Et s'ils le voulaient, ils pouvaient rester avec leur maître d'origine. En fait, ils pouvaient simplement dire : "Je ne veux pas être libre, je veux rester" et très souvent ils les appuyaient contre un montant de porte, prenaient leur lobe d'oreille, le collaient contre le montant de la porte et frappaient un trou dedans avec un poinçon. Et si un esclave avait un trou dans l'oreille, ou qu'un poinçon avait été fait, il disait : "Je choisis de moi-même, par amour, de servir mon maître pour le reste de ma vie."
Ainsi, à l'époque de l'Ancien Testament et à l'époque du Nouveau Testament, vous avez des situations d'emploi décrites sous les termes de maîtres et d'esclaves ou de maîtres et de serviteurs. Mais cela n'a rien à voir avec le fait d'être oppressifs. Dieu a tenté de poser des règles contre cela, et ce constamment. En fait, chaque fois que vous renvoyiez un serviteur, selon Deutéronome 15, il devait être entièrement approvisionné, et s'il avait fini de vous servir, vous deviez lui donner, littéralement, une indemnité de départ pour combler le vide jusqu'à ce qu'il puisse être employé de nouveau. Ils devaient être pris en charge. C'est donc ce genre d'idéal qui est soutenu dans le Nouveau Testament. Luc 7 nous raconte que, le centurion vient et supplie Jésus de guérir le serviteur qu'il aime. Dieu a toujours voulu de bonnes relations dans ce domaine.
Alors je veux juste que vous compreniez que parce que vous voyez ces termes de "serviteur" et "maître", vous n'avez pas besoin de paniquer. Dieu ne défend pas un mauvais système d'esclavage. Dieu agit contre - Dieu parle contre les enlèvements, contre le vol de personnes pour les vendre en esclavage. Mais Dieu sait qu'il y aura toujours des employeurs et des employés, et que ces termes ne sont que les termes qui sont utilisés bibliquement. Quels que soient les termes, la relation est ce que Dieu observe, et maintenant que nous reprenons le texte, voyons quels sont les termes de Dieu pour définir cette relation d'employés et d'employeurs.
Premièrement, la soumission des serviteurs aux versets 5 à 8 - la soumission des serviteurs, versets 5 à 8 - voici le modèle pour tous les employés. Nous allons le passer en revue assez rapidement. C’est pour tout le monde - depuis l’époque de Paul jusqu’à nos jours ; or certaines personnes me disent, vous savez : "Eh bien, pourquoi Paul n’a-t-il pas anéanti le système de l’esclavage ? Pourquoi Jésus n’est-il pas venu balayer le système d’esclavage à Rome ?" Vous voulez connaître les faits ? Juste entre vous et moi ? Ils l'ont fait ; ils l'ont fait. L'Empire romain s'est arrêté brutalement, le système de l'esclavage a pris fin, et je crois vraiment que c'est directement sous l'influence du christianisme que cela s'est produit.
Mais ce que je veux vous montrer est ceci, les amis : c'est leur point focal, l'accent mis par Jésus et l'accent mis par Paul, n'était pas sur le système en lui-même, parce que le système n'est jamais le problème. Vous pourriez garder ce système, si la bonne attitude était mise en place, s'il était appliqué comme venant du cœur par de bonnes personnes, cela fonctionnerait bien. Supprimez l'esclavage en tant que système, gardez les mêmes personnes pourries et corrompues, inventez un autre système, et tout ce que vous allez avoir, c'est un autre type d'oppression, n'est-ce pas ? Tout ce que vous allez avoir, c’est un ensemble différent de problèmes. Et Jésus et Paul savaient que s'ils se concentraient politiquement et socialement sur ces questions, tout ce qu'ils feraient serait de changer la situation politico-sociale, ce qui finalement ne fait rien pour personne parce que le problème de l'homme n'est pas politique ou social, il est spirituel. Pas vrai ?
Mais si vous pouvez changer le cœur d'un homme, alors il va tout changer, et si un homme est esclave ou serviteur d'un maître, mais que le maître aime le Seigneur Jésus-Christ de tout son cœur et marche dans l'Esprit, rien ne sera aussi merveilleux que de travailler pour cet homme. D'un autre côté, si vous avez un système de libre entreprise comme le nôtre, que vous travaillez pour un employeur et que vous avez une autonomie totale, mais que c'est un homme sans Christ, impie, anti-biblique, ou pervers, pour un chrétien, l'esclavage serait préférable, pas vrai ? Donc ce n'est pas le système qui est défaillant, ce sont les individus. Ainsi, notre Seigneur est venu pour changer les cœurs, et il savait que lorsque les cœurs des hommes seraient changés, le système serait changé. Les gens remplis de l'Esprit établissent de bonnes relations, quel que soit le système en place. J’ai vu des situations dans les forces armées de notre propre pays où l’esclavage ne pouvait pas être pire que ce qu’il s'y passe parce que les attitudes des gens ne sont pas bonnes.
Ils sont donc venus pour changer le cœur des hommes. Vous savez, quand vous regardez notre propre pays, les gens disent : "Oh, vous savez, quel beau jour ce fut quand nous avons eu l'abolition de l'esclavage." Vous savez que la grande contribution à l’abolition des esclaves n’a pas été la guerre civile et Abraham Lincoln, la plus grande contribution à l’abolition de l’esclavage en Amérique a été la prédication de John Wesley et George Whitfield parce que c’est ce qui a changé le cœur des hommes. C’est ça la clé. À l'époque de Paul, c'étaient le changement des cœurs qu'il recherchait. Oh, le système était oppressant, cela ne fait aucun doute. C'était un système horrible.
Varron (auteur romain), divise ce qu'il a appelé les instruments agricoles en trois classes. Il dit que les instruments muets sont des véhicules, que les instruments inarticulés sont du bétail et que les instruments articulés sont des esclaves. Et Caton L'ancien a dit : "Les vieux esclaves devraient être jetés au dépotoir, et quand un esclave est malade, ne le nourrissez pas, cela ne vaut pas votre argent. Prenez six esclaves et jetez-les parce qu'ils ne sont que des outils inefficaces." etc... Et quand un esclave s'enfuyait, il était marqué d'un F sur le front pour fugitivus, fugitif en latin et il était maudit pour le reste de sa vie. Auguste avait un esclave qui a accidentellement tué sa caille de compagnie, alors il l'a crucifié. Vedius Pollio a trouvé un esclave qui avait laissé tomber un gobelet de cristal et l'a jeté avec des lamproies dans un étang qu'il gardait et il a été tué. Juvénal raconte l'histoire d'un maître dont le plus grand plaisir était le “doux chant des coups de fouet à ses esclaves."
C'était donc un système oppressant, et je crois que c'est pour cela que Paul écrit ce qu'il écrit ici, aux maîtres. Il dit : "abstenez-vous de menaces, sachant que leur maître et le vôtre est dans les cieux, et que devant lui il n'y a point d'acception de personnes." Et, bien sûr, il parle à des maîtres chrétiens parce que ceux du monde n’écouteraient pas de toute façon, pas vrai ? Et non seulement ils n’écouteraient pas mais ils n’auraient pas les ressources nécessaires pour obéir à l’appel du Saint-Esprit.
Mais aux serviteurs, il a quelque chose à dire avant tout aussi. Voyons de quoi il s'agit. "Serviteurs" - et voici le bon comportement, c’est là qu’il commence, ce bon comportement - "obéissez à vos maîtres". "Serviteurs, obéissez à vos maîtres". C'est le même mot qui est utilisé pour parler d'enfants. Nous devons répondre à leurs commandes et à leur direction. Un chrétien rempli de l'Esprit - chapitre 5:18 - c'est le point où tout commence, soyez rempli de l'Esprit, et si vous êtes rempli de l'Esprit, vous répondrez, et c'est un présent continu en grec, continuez à obéir, soyez un employé obéissant. Lorsque vous allez au travail, faites ce qu'on vous dit de faire. C'est vraiment important.
Vous me direz : "Oh, vous ne connaissez pas mon employeur. Il est injuste et inéquitable et tout..." Eh bien, la Bible a quelque chose à dire à ce sujet. Vous dites que nous avons le droit de protester, nous avons le droit de sortir, nous avons le droit de grève etc... etc... Parce que notre patron est comme ci ou comme ça - eh bien, Pierre nous répond ce que vous avez besoin d'entendre, 1 Pierre 2:18. "Serviteurs" - et ici, il utilise le mot grec pour domestique - "soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d'un caractère difficile." Comment ça ? Je suis censé être soumis à un boss pervers ? Oui, parce qu'il mérite d'être remercié, l'homme de conscience envers Dieu qui endure le chagrin et souffre injustement.
En d'autres termes, Dieu dit : "Obéissez", alors vous me direz : "Même s'il est pervers, j'obéirai", et même si vous souffrez, votre conscience face à Dieu est juste et Dieu récompensera cela - verset 20 - "En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c'est une grâce devant Dieu." Lorsque vous travaillez aussi dur que vous le pouvez et que le gars vous opprime et que vous le faites pour Dieu, vous êtes bénis. La Bible dit que votre employeur soit un homme pervers ou un homme pieux, vous devez lui obéir.
Maintenant, bien sûr, si on en vient à un point où il vous demande de faire quelque chose de mal, d'immoral, contre la Parole de Dieu, c'est à ce moment-là que vous devez vous mettre le holà et dire : "Nous devons obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes." C'est après en être arrivé à ce stade, mais pour tout le reste sauf quand c'est une question morale, vous devez obéir.
Maintenant, vous imaginez ce que c’était ? Parce qu’à l’époque de Paul et à l’époque de Pierre, les esclaves sont devenus chrétiens, et tout à coup, les esclaves devenus chrétiens ont été élevés à une position plus noble devant Dieu. Ils connaissaient maintenant le début et la fin de l'univers, ils avaient reçu la vérité divine, ils étaient fils du Roi, ils avaient été relevés, élevés et glorifiés, et leur réponse naturelle aurait été de dire : "Je ne prends plus mes ordres de ce type. Je suis un croyant. Je suis un enfant du Roi. Je suis un fils de Dieu. Je vais régner avec lui pour toujours. Je vais juger la terre. Je n'écouterais plus ce type me dire ci ou ça - ce maître pervers." Et vous savez ce qui serait arrivé ? Ils auraient complètement détruit le témoignage chrétien.
L'apôtre Paul dit donc que peu importe à quoi ressemble votre maître - et Pierre le dit aussi - peu importe à quoi ressemble votre maître, vous devez obéir constamment à ce maître. Ceci est vital. Ceci est vital parce que nous voulons que le monde sache qu'être chrétien ne vous rend pas mécontent, être chrétien ne vous rend pas meilleur que tout le monde, être chrétien ne fait pas de vous un mauvais travailleur, être chrétien ne vous rend pas meilleur que tout le monde, cela ne vous tourne pas la tête, ne vous enferme pas dans un pays imaginaire où tout ce que vous faites est de cogiter sur des pensées spirituelles tout le temps, où vous ne pouvez pas rester au travail. Mais être chrétien vous donne un nouvel impératif, une nouvelle inspiration et un nouvel engagement pour une journée de travail honnête et fidèle. Franchement, les amis, au bureau ou au travail, ils n'écouteront rien de ce que vous dites sur le Christ s’ils ne voient pas dans votre vie un réel engagement à travailler et à être un bon employé.
Vous me direz : "Mais j'ai été injustement puni. Je n’obtiens pas ce que je devrais avoir. Ils ne me paient pas assez" etc... Eh bien, changez de travail. C’est une option. J'ai vu cela dans l'Ancien Testament. Si l'esclave n'était pas heureux là où il était, il allait là où il serait heureux. Mais si vous avez pris cette place et que vous avez pris un engagement, vous devez donner tout ce que vous pouvez. Tout ce que vous pouvez.
Vous me direz : "Et si je travaille pour un chrétien ?" Vous savez, c'est un autre type de problème parce que certaines personnes travaillent pour un chrétien et elles pensent pouvoir en faire moins. Elles se disent : "Eh bien, il est déjà chrétien, peu importe quel est mon témoignage", n'est-ce pas ? Vous voyez le genre ? Ou : "Eh bien, c'est un chrétien et nous sommes donc - nous sommes donc frères dans le Seigneur alors on peut négocier." Non, non, non, même si vous êtes chrétien et qu’il est chrétien, que vous êtes frères dans le Seigneur et que vous allez dans la même église, il est toujours le chef et vous êtes toujours l'employé. Vous devez faire ce qu’il dit.
Vous savez, j'ai une sorte de relation comme ça, ici à Grace Church, dans un sens, parce que je suis l'employé de l'église, et les anciens de l'église établissent la politique pour ce que je fais. Ils fixent mon salaire, ils établissent ce que mon travail devrait être, quand je devrais être ici (mes horaires), ce que je devrais accomplir, les paramètres de mon ministère, ils me disent si je devrais aller ici ou là, faire ceci ou pas, etc... Je suis un employé, et j'accepte cela parce que c'est ainsi que cela devrait être. Tous les pasteurs du personnel de l'église ici sont vraiment des employés de l'église. Mais ce qui est si merveilleux à ce sujet, c'est le fait qu'alors que nous obéissons en tant qu'employés, alors que nous nous réunissons dans l'assemblée du Christ ici, tout à coup toutes ces distinctions disparaissent et j'enseigne la Parole de Dieu à toutes ces personnes qui dirigent la politique de mon emploi.
Et c’est ce qui se passe dans l’église primitive. Vous aviez un maître et un esclave, et le maître dirigeait dans le cadre de l'emploi, puis il allait à l'assemblée chrétienne et le maître s'asseyait sur le banc tandis que l'esclave y était l'ancien. C’est une chose extraordinaire.
Donc, que vous ayez un bon maître, un mauvais maître, un maître chrétien, un maître non chrétien, le principe est le même. Vous devez obéir et donner une journée complète de travail pour une journée entière de salaire et ce, avec la bonne attitude.
Tite 2: 9, "Exhorte les serviteurs à être soumis à leurs maîtres, à leur plaire en toutes choses," - et j'aime ça - "à n'être point contredisants". Ne parle pas à ton patron, obéis. "ne rien dérober" - restez à l'écart de la petite monnaie - "mais à montrer toujours une parfaite fidélité" - Pourquoi ? - "afin de faire honorer en tout la doctrine de Dieu notre Sauveur."
Vous savez quel est le problème, les amis ? Votre façon de travailler affectera ce que les gens pensent de Dieu. C'est vrai ! Votre façon de travailler déterminera ce que les gens pensent de Dieu, même celle d'un employé chrétien. Vous me direz : "Eh bien, j'ai un employeur chrétien, je ne suis pas concerné, il pense déjà bien à Dieu." Mais dans 1 Timothée 6: 1 nous lisons : "Que tous ceux qui sont sous le joug de la servitude regardent leurs maîtres comme dignes de tout honneur, afin que le nom de Dieu et la doctrine ne soient pas blasphémés." La même pensée que dans Tite. Vous feriez mieux de travailler dur pour votre maître afin que le nom de Dieu ne soit pas blasphémé. "Et que ceux qui ont des fidèles pour maîtres ne les méprisent pas, sous prétexte qu'ils sont frères ; mais qu'ils les servent d'autant mieux que ce sont des fidèles et des bien-aimés qui s'attachent à leur faire du bien."
En d'autres termes, si vous servez de tout votre cœur quelqu'un qui n'est pas votre frère, pour l'amour de Dieu, vous servirez certainement quelqu'un qui est votre frère, n'est-ce pas ? Donc, que vous ayez un employeur chrétien ou un employeur non-chrétien, que vous ayez un bon ou un méchant patron ou tout autre chose, c'est pareil. "Serviteurs, obéissez à vos maîtres"; c’est le bon comportement, la bonne perspective. Regardez à nouveau le verset 5 : "selon la chair", "selon la chair". En d'autres termes, la perspective est qu'il s'agit d'une relation humaine, temporelle et c'est tout. L'employeur n'a autorité que dans ce domaine, pas dans le domaine spirituel. Et je pense que Paul réglemente ici ce qui aurait pu être un abus dans l'église primitive, où l'employeur aurait dirigé l'employé, les serviteurs et les esclaves, et une fois arrivés à l'église, vous voyez, il le ferait encore. Or c'est là que Paul dit : "du calme".
Galates 3:28 : "Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ." On ne fait qu'un. Et donc, lorsque nous entrons dans l’assemblée des croyants, le système n'est plus. Il n'agit que selon la chair. Ce n'est qu'une chose temporelle. Donc le bon comportement est l'obéissance et la bonne perspective est que ce n'est qu'une question temporelle.
Cela conduit à la bonne attitude. Paul dit que la bonne attitude est "avec crainte et tremblement". Maintenant, certains d’entre vous me diront : "Mon gars, c’est comme ça que je travaille, j’ai peur de ce type, j’ai vraiment peur", mais ce n’est pas de ce genre de peur qu'on parle ici. C’est de la crainte et du tremblement qu’il faut traduire par "révérence et respect", qu'on parle ici, "révérence et respect". Pourquoi ? Parce que Dieu a institué le principe de soumission à l'autorité. Si vous ne pouvez pas vénérer et respecter un individu pour qui il ou elle est, alors respectez-le pour la place qu'il occupe dans le dessein de Dieu. Parce que Dieu a conçu certains d'entre nous avec autorité, d'autres avec soumission. C'est donc une question d'honneur, de respect et de révérence. Nous venons de le lire dans 1 Timothée 6 où il est dit d'honorer son maître. Telle doit être votre attitude. Vous devez réaliser que Dieu a établi l'autorité et la soumission. Dieu lui a permis d'être là où il est et vous, d'être là où vous êtes. Cela n'a rien à voir avec la peur ou le fait de trembler dans vos bottes à chaque fois que votre employeur vient, mais c'est en rapport avec le respect et l’honneur parce que Dieu a ordonné cela. Dieu vous a assigné cette tâche.
Vous savez quoi ? Votre lieu de travail est un champ de mission dans lequel Dieu vous a placé, vous y avez une responsabilité. Votre service à votre employeur est donc un acte de service à Dieu, voilà le point de vue qui vous est nécessaire. Vous devez réaliser que vous ne faites cela que temporellement, mais votre attitude doit être respectueuse à son égard parce que c'est un principe divin. C’est un principe divin auquel vous répondez.
Maintenant, quatrièmement, Paul parle du bon engagement. Si vous avez le bon comportement, que vous évoluez dans la bonne perspective avec la bonne attitude, vous allez adopter le bon engagement, et c'est vraiment génial. Le verset 5 dit "dans la simplicité de votre cœur", "dans la simplicité de votre cœur". Que signifie "la simplicité de votre cœur"? Cela signifie un engagement indivisible, honnête, droit et loyal. En d'autres termes, vous ne devez avoir qu'une chose en tête. Faites votre travail sans réserve. Soyez loyal, engagez-vous à faire de votre mieux tout le temps. Les amis, c’est tellement concret, que c'en est tout simplement incroyable.
1Thessaloniciens 4:10 : "et c'est aussi ce que vous faites envers tous les frères dans la Macédoine entière. Mais nous vous exhortons, frères, à abonder toujours plus" - Écoutez bien - "et à mettre votre honneur à vivre tranquilles, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos mains, comme nous vous l'avons recommandé, en sorte que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux du dehors, et que vous n'ayez besoin de personne." En d’autres termes, faites votre travail, gardez la bouche fermée, travaillez avec vos mains et vous serez un honneur pour Dieu. Faites votre travail. Ayez l'unicité dans votre cœur. Soixante minutes de travail pour soixante minutes de paie. Donnez tout ce que vous avez. C’est vraiment important.
Que c'est pratique ! Si nous voulons changer les choses et voir une différence, et si nous sommes vraiment remplis de l'Esprit de Dieu, cela sera visible dans notre travail parce que nous aurons le bon comportement, avec la bonne perspective, la bonne l'attitude, le bon niveau d'engagement et le bon motif. Regardez à la fin du verset 5 : "comme à Christ", "comme à Christ". "Vous voulez dire que mon patron est représentatif du Christ ?" Vous devez faire votre travail comme si Christ était là. Pourquoi ? Parce qu'il l'est, et qu'il est l'employeur ultime, croyez-moi. Il est l'employeur ultime. Nous verrons cela dans un instant.
Les mots montrent, et je veux que vous compreniez ceci, qu'il n'y a aucune différence - comprenez maintenant ceci - il n'y a aucune différence entre votre vie chrétienne et votre travail. Il n’y a pas d'écart entre laïque et spirituel. Il n’y a pas de laïcité. Votre travail est un service rendu à Christ. Quoi que vous fassiez, " peu importe ce que vous mangez, peu importe ce que vous buvez, peu importe ce que vous faites, faites tout pour " - Quoi ? - "pour la gloire de Dieu." 1 Corinthiens 10:31. "Offrez à vos corps en un sacrifice vivant." En d'autres termes, votre vie même est un sacrifice à Dieu. Votre travail même est une offrande qui lui est donnée. Votre travail est de servir le Christ. C’est une chose cruciale et les gens parlent constamment de service à plein temps. Chaque chrétien est en service à plein temps, chacun d'entre nous. Je ne connais pas de vie chrétienne à temps partiel, et vous ? "Aujourd'hui, je suis chrétien, demain je ne sais pas. Du mardi au samedi, je ne sais pas, mais dimanche et lundi, je suis un vrai chrétien." Non, ce n’est pas comme ça que ça marche, c'est une activité à plein temps. Un service à plein temps. Tout ce que vous faites est un service au Christ.
Les gens disent : "Oh, vous savez, j'aimerais juste pouvoir quitter mon mauvais travail, franchement." Et ils sont de pauvres travailleurs ou ils sont paresseux ou ils n'ont aucune diligence et ils veulent en sortir. Ils disent : "Je veux me mettre au ministère." Vous savez, le ministère n'a pas besoin de bons à rien. Nous en avons vraiment - nous en avons déjà beaucoup de toute façon, et nous n’en avons pas besoin. Il y en a beaucoup autour de nous. Les gens disent aussi : "Oh, je veux m'y mettre" - écoutez, il y a deux raisons pour lesquelles vous ne faites peut-être pas partie du ministère. Premièrement, ce n’est tout simplement pas la volonté de Dieu et c’est aussi bien, car ce que je fais est important pour moi et ce que vous faites est important pour vous, et il n’y a aucun sens à échanger pour aucun de nous. Il n’y a rien qui soit mieux qu’autre chose. Nous voulons simplement suivre la volonté de Dieu, pas vrai ?
Donc, premièrement, vous ne faites peut-être pas partie du ministère parce que ce n’est pas là que Dieu vous veut. Mais deuxièmement, vous n'êtes peut-être pas dans le ministère parce que vous n'avez pas été fidèle sur les petites choses et que Dieu n'est pas assez stupide pour vous accorder d'être maître de grandes choses, et si vous ne pouvez pas exercer votre service à Christ dans votre travail, alors qui dit que vous n’allez jamais pouvoir le faire dans l'église ? Commencez là où vous êtes. Soyez fidèle sur peu, et vous règnerez sur beaucoup.
Au verset 6, il dit la même chose, essentiellement, mais il ajoute non seulement au bon acte ou au bon comportement, la bonne perspective, la bonne attitude, le bon engagement, le bon motif, et maintenant la bonne diligence. "non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes". Maintenant, que dit-il ici ? Quelle est donc cette bonne diligence ? Nous devons être diligents tout le temps, "pas seulement sous leurs yeux". Cela signifie, ne pas seulement travailler lorsque le patron regarde. "Le service à vue" - vous savez ce qu'est un service à vue ? Quand vous jetez un œil tout le temps comme ça. Vous voyez ? Quand vous tournez la tête pour voir qui vous surveille. Du style : "Je dois aller au bureau aujourd'hui parce que le patron vient. Je dois m'appliquer pour faire mes heures. Je dois pointer, et ça ira."- vous savez - le service à vue, le service en apparence. Et quand le temps de l'évaluation des salaires arrive, vous mettez un grand coup de collier. Quand vous savez qu'ils parlent de salaire, vous vous lancer à fond et sur les chapeaux de roues. On voit la fumée, vous voyez. C'est ça un service à vue.
Or nous devons avoir un rythme constant d'engagement loyal, faire preuve de diligence tout le temps, et non rendre un service à vue pour plaire aux hommes. Nous ne faisons pas ce que nous faisons pour plaire aux hommes. Nous ne faisons pas ce que nous faisons pour obtenir l’approbation des hommes. Nous ne faisons pas ce que nous faisons pour plaire au patron. Nous ne faisons pas ce que nous faisons pour obtenir un gros salaire, pour obtenir une augmentation. Ce n’est pas l’idée. Ce que nous faisons, c'est avoir la diligence appropriée, c'est ceci : en tant que serviteurs du Christ, nous faisons la volonté de Dieu depuis l'intérieur du système, voyez-vous ? Et quelle est la volonté de Dieu ? Que vous travailliez comme Dieu le veut, et vous ne le faites pas parce que le patron veille, mais parce que le Seigneur veille. Compris ?
Le Seigneur est l'employeur ultime. Le Seigneur est celui qui vérifie ce que vous faites. Le Seigneur est celui qui vous évalue. Et la bonne diligence implique ce genre d'engagement. Nous servons Christ, dit le verset 6, "faisant de bon cœur la volonté de Dieu." Le verset 7 répète la même chose, "avec empressement, comme servant le Seigneur et non des hommes". C'est la même chose ! La fin du verset 5 dit, "comme à Christ." Verset 6, "comme des serviteurs de Christ". Verset 7, "comme servant le Seigneur". Les trois versets disent la même chose. Nous ne servons pas les hommes ; vous ne servez pas votre patron. Vous ne servez pas votre entreprise, votre usine, votre contremaître. Ce que vous faites c'est de servir Dieu, et le travail de chaque jour et chaque tâche de chaque jour devraient être une offrande à Dieu pour prouver votre dévotion à lui, pour prouver la réalité d’une vie remplie de l’Esprit.
Pourquoi ? Pour que sa nature soit ornée, que son témoignage soit rehaussé, que la crédibilité de sa personne soit élevée. Et donc, quand vous vous levez le matin, votre pensée doit être : "Je vais servir le Seigneur aujourd'hui." Sortez et pompez cette essence, ou préparez ces hamburgers et faites-le pour la gloire du Christ.
Mais ce n’est pas comme ça que ça se passe habituellement. C'est plutôt : "Oh, je dois aller travailler, dans cette mauvaise boîte". Vous n’adoptez même pas la bonne attitude. Ce travail, c'est une offrande à Dieu, et si vous êtes fidèles à cela, qui sait ce que le Seigneur pourrait faire pour vous ? Qui sait ? Paul était fabricant de tentes, mais Dieu avait prévu de meilleures choses pour lui, de plus grandes choses, et qui sait ? Si vous êtes fidèles... Mais même si vous restez fabricant de tentes, ce n’est pas grave si c’est sa volonté, car c’est ce qu'il y a de meilleur pour vous.
Ainsi, à l'approche de chaque jour, dites-vous : "Aujourd'hui est un jour de service pour le Seigneur, et aujourd'hui je vais promettre que tout ce que ma main trouve à faire sera fait à la gloire de Dieu, afin que sa vérité soit témoignée par ma vie et que les gens qui me voient le glorifient.” Si vous cherchez à plaire aux hommes, vous corrompez votre fonction. Si vous cherchez à faire le bien seulement lorsque le patron vous regarde, vous détruisez votre esprit. Vous servez Christ, et au cas où vous ne le croyez pas, regardez le verset 8, "sachant que chacun, soit esclave, soit libre, recevra du Seigneur selon ce qu'il aura fait de bien."
Écoutez, quel que soit le bon travail que vous faites. Vous me direz : "Mais le patron ne le sait jamais, il ne le voit pas, tout le monde en a le mérite, ils continuent de pousser les gens à me dépasser, ils ne savent pas que c'est vraiment moi qui le fais." Mais écoutez, "chacun, recevra du Seigneur selon ce qu'il aura fait de bien." Dieu ne manque pas une chose de ce que vous méritez, et vous savez quoi ? Un de ces jours, tout sera comptabilisé sur votre compte. La question est : allez-vous vous batailler bec et ongle pour une récompense et une reconnaissance immédiate, ou allez-vous être diligent et fidèle et laisser Dieu vous récompenser dans le royaume ?
Peut-être avez-vous entendu l'histoire du vieux missionnaire rentrant chez lui après de nombreuses années de service et de sacrifice en Afrique. Il était sur un navire et sur le même navire était le président Theodore Roosevelt, qui avait chassé le gros gibier en Afrique. Le navire accoste à New York, et il y a une foule énorme pour saluer le président. La presse est là pour couvrir l'histoire, et le vieux missionnaire et sa femme quittent le navire et personne ne les remarque. Quelqu'un les pousse à l'écart et ils prennent un taxi pour un hôtel bon marché afin de passer la nuit avant de voyager vers l'ouest.
"Ça me semble injuste", dit le missionnaire à sa femme d'un ton plutôt amer. "Nous donnons notre vie à Jésus-Christ pour gagner des âmes en Afrique, nous arrivons à la maison, et personne n'est là pour nous accueillir, et aucune récompense ne nous attend, et le président va tirer sur des animaux et il reçoit un accueil royal." Et pendant qu'ils priaient avant de se retirer pour la nuit, il semble que le Seigneur leur a parlé et leur a dit : "Savez-vous pourquoi vous n'avez pas encore reçu votre récompense, mes enfants ? C'est parce que vous n'êtes pas encore chez vous." Et je pense que c’est vrai. Je ne pense pas que nous recevrons quoi que ce soit avant que nous rentrions à la maison, et c'est pourquoi nous ferions mieux de travailler en vue du monde d'après, pas en vue de ce monde. C'est ainsi que Dieu a établi la norme de la façon dont nous devons travailler.
Pour terminer, tournons les tables. Il ne reste qu’un seul verset car nous avons déjà abordé tous les principes. Ils sont simplement appliqués ici d'un autre point de vue. La soumission du maître, au verset 9. Quelle est la tâche de l’employeur ? J'aime ça. "Et vous, maîtres, agissez de même à leur égard" Que peut-on dire à part ça ? Que veut dire ce "de même" ? Qu'est-ce que Paul entend par "de même" ?
Abordons tout d'abord, le juste objectif, et ce à quoi se réfèrent ce "de même" ? Je crois que l'antécédent à cela se trouve à la fin du verset 6 : "faire de bon cœur la volonté de Dieu." Vous devez faire la même chose, vous devez être contrôlé par l'Esprit et faire la volonté de Dieu, et quelle est la volonté de Dieu ? La volonté de Dieu est que vous soyez respectueux, que vous soyez déterminés, que vous soyez un employeur qui réalise que vous servez Jésus-Christ. C'est tout ! Vous avez reçu le rôle de l'employeur alors vous vous attendez à ce qu'il vous servent - avec les mêmes normes, la même équité, la même justice, la même diligence, le même travail acharné, la même piété, de la même façon qu'avec le Christ, avec la même embellissement de la doctrine de Dieu.
Écoutez, en tant qu'employeur, assurez-vous que Christ se manifeste dans votre vie. Assurez-vous que Dieu se manifeste dans vos décisions. Soyez sûrs que ce que vous faites est un engagement résolu à répondre aux besoins de vos employés, à proposer le meilleur produit de la meilleure façon sans compromis, à ne pas tricher ou faire ce qui est mal, mais à faire la volonté de Dieu du plus profond de votre cœur. Et réalisez en tant qu’employeur que vous êtes responsables devant le Christ, non pas devant un conseil d'administration, ni devant les employés, mais devant Jésus-Christ lui-même. En second lieu, faites la même chose avec le bon esprit. Le verset 9 dit : "abstenez-vous de menaces". Tenez-vous à l'écart des menaces. N'intimidez pas vos employés en leur criant dessus. N'utilisez pas de violence verbale. C'était une tentation et c'est toujours le cas.
L'employeur contrôlé par l'Esprit est doux ; il n’est jamais créateur de dissensions ou moqueur. Il n’est jamais abusif ; il n’est jamais menaçant ; il vous dit que vous devriez avoir le bon objectif, faire les mêmes tâches, mais avec la bonne attitude, sans être abusif, en étant basé sur la bonne norme. Et j’aime ça : "sachant que leur maître et le vôtre est dans les cieux".
Quelle est la norme pour les maîtres ? Qui est le plus grand maître de tous ? Le Seigneur Jésus-Christ ! Traitez vos employés comme le Christ vous traite. Vous voyez ? C’est ainsi qu'il faut faire. Et enfin, ayez la bonne équité. N'ayez pas de favoris, "devant lui il n'y a point d'acception de personnes." Soyez juste, soyez équitable, ne soyez ni abusif ni menaçant, et rendez-vous compte que vous êtes appelé à faire la volonté de Dieu pour répondre à leurs besoins d'employés avec l’unité du cœur, afin d'accomplir toute la volonté de Dieu.
Écoutez, si vous avez des employés remplis de l'Esprit et des employeurs remplis de l'Esprit qui travaillent de cette façon, vous pourrez voir quelque chose d'autre que la confusion et le chaos que nous voyons dans notre monde aujourd'hui, parce que nous obtenons des gens altruistes faisant la volonté de Dieu. Prions.
Père, nous avons abordé un domaine vraiment concret et nous te demandons de nous donner la grâce d'accomplir ce que nous savons être vrai. Aides-nous à être des personnes diligentes, travailleuses, fidèles, loyales, aimantes, désintéressées, sacrificielles, remplies de l'Esprit, que nous soyons employés ou employeurs ou les deux. Dieu, aide-nous à vivre pour embellir la doctrine de Dieu, pour élever ton saint nom afin que le monde qui nous entoure voit dans notre diligence, dans notre engagement, dans notre service à Jésus-Christ, une telle distinction, une telle beauté, une telle merveille, une telle grâce de vie, qu'ils seront attirés par Jésus-Christ. Ô Dieu, puissions-nous savoir que ce que nous disons n'est peut-être même pas important du tout, mais ce que nous vivons et ce que nous faisons pendant que nous travaillons puisse préparer le terrain pour rendre l'évangile crédible. Dieu, fais de nous le genre de personnes remplies de l'Esprit. Tu veux que nous soyons à ta gloire, dans nos mariages, dans nos familles, dans nos emplois, et pour cela nous prions. Amen.

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