
(Citations bibliques: Segond 21 sauf autre mention)
Pour notre étude ce matin, nous revenons à Éphésiens chapitre 6 - Éphésiens chapitre 6 – et nous regardons ce merveilleux passage de l’armure du chrétien. Je veux vous lire le chapitre 6 les versets 10 à 17 : « Au reste frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force souveraine. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes » - ou les esprits mauvais dans les lieux célestes. (Colombe)
« C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussures à vos pieds les bonnes dispositions que donne l’Evangile de paix ; prenez, en toutes circonstances, le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin ; prenez aussi le casque du salut et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. » (Colombe)
Nous avons donc ce grand texte du livre d’Éphésiens qui nous décrit le combat du chrétien, et nous avons appris bien des choses sur la marche du chrétien. Commençant au chapitre 4, verset 1, nous avons vu le concept d’une marche digne, et en quoi consistait une marche digne ? Eh bien, il y avait la marche dans l’unité, si vous voulez, une marche d’une manière unique ; nous devons être différents des non croyants. Elle doit être une marche dans l’amour, dit le chapitre 5, une marche dans la lumière, une marche sage, une marche dans le Saint-Esprit ; et finalement elle doit être un combat. Notre manière de vivre dans ce monde sera un conflit ; nous faisons face à l’ennemi.
Mais, comme nous l’avons vu par ce passage, il n’y a aucune raison d’en avoir peur. Il n’y a aucune raison que nous soyons déprimés ou fatalistes, parce que la victoire est à nous. Et pour exprimer cela, je voudrais que vous regardiez un instant à Romains, chapitre 8, verset 31. « Que dirons-nous donc de plus ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui qui n’a pas épargné son propre Fils mais l’a donné pour nous tous, comment ne nous accorderait-il pas aussi tout avec lui? » Autrement dit, qui pourrait nous vaincre ? Dieu, qui nous a donné Christ, ne nous donnerait-Il pas toutes les ressources nécessaires pour nous faire gagner la bataille ? « Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? C’est Dieu qui les déclare justes ! »
En d’autres termes, qui va retenir quelque chose contre nous? Si Dieu est la cour suprême et que Dieu dit que nous sommes justifiés, qui sera l’accusateur ? Verset 34 : « Qui les condamnera ? Christ est mort, bien plus il est ressuscité. » Autrement dit, s’Il est ressuscité pour notre justification, nous condamnerait-Il ? La question est : si Dieu est la cour suprême, si Christ est le juge le plus grand, et les deux nous ont déclarés justes et justifiés, qui nous condamnerait, qui pourrait encore porter une accusation quelconque contre nous ? La réponse évidente est : personne ! Verset 35 : «Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Serait-ce la détresse, l’angoisse, la persécution, la faim, le dénuement, le danger, ou l’épée ? De fait il est écrit : ’C’est à cause de toi qu’on nous met à mort à longueur de journée, qu’on nous considère comme des brebis destinées à la boucherie.’ »
« Au contraire, dans tout cela » – dans quoi ? – La détresse, l’angoisse, la persécution, la faim, le dénuement, le danger, l’épée, être mis à mort à longueur de journée, être considéré comme des brebis à abattre – « dans tout cela, nous sommes plus que vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. En effet j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent ni l’avenir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ, notre Seigneur. » Nous sommes des super-conquérants, plus que vainqueurs.
L’Amiral Nelson a envoyé à l’Angleterre l’annonce de son triomphe à Trafalgar, et voici son message : « ‘Victoire’ n’est pas un mot assez fort pour qualifier la scène. » C’est plus qu’une victoire – c’est une super-victoire ! C’est ce que Paul voulait dire dans 1 Corinthiens 15 : 57 lorsqu’il dit : « Que Dieu soit remercié, lui qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ, » et dans 2 Corinthiens 2 :14 où il dit : « Que Dieu soit remercié, lui qui nous fait toujours triompher en Christ. » Et ce que Jean voulait dire dans 1 Jean 5:5, quand il a dit: « Qui est victorieux du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » Nous sommes des vainqueurs, nous triomphons, nous avons la victoire en Christ.
Ainsi vous voyez, par définition – Romains 8, 1 Corinthiens 15, 2 Corinthiens 2, 1 Jean 5 – nous sommes vainqueurs ! Nous sommes invincibles, nous sommes plus que vainqueurs. Mais cela parle de l’image dans son ensemble, l’image du statut, du combat final ; le fait est que pour gagner la bataille chaque jour, nous devons venir à Éphésiens chapitre 6, parce que là nous nous approprions l’armure que Dieu a mise à notre disposition. Et en faisant cette armure nôtre, nous pouvons être des super-vainqueurs jour après jour. Nous pouvons être plus que vainqueurs. Nous pouvons aller plus loin que seulement gagner la bataille ; nous pouvons prendre le butin. Nous pouvons aller au-delà de simplement crier victoire ; nous pouvons hériter toutes les possessions de l’ennemi vaincu.
Dans 2 Chroniques, chapitre 20, Josaphat conduit Israël dans une grande célébration de victoire, et je crois que cela conviendrait à notre réflexion comme exemple. 2 Chroniques 20 :22. Israël entre dans le combat, et le verset 22 en parle : « Au moment où l’on commençait les chants et les louanges, » - c’est intéressant – l’Eternel plaça une embuscade contre les Ammonites, les Moabites et les habitants de la région montagneuse de Séir, qui étaient venus contre Juda ; et ils furent battus. Les Ammonites, et les Moabites se dressèrent contre les habitants de la région montagneuse de Séir pour les vouer à la destruction et les exterminer ; et quand ils en eurent fini avec les habitants de Séir, ils s’aidèrent mutuellement à se détruire. » Vous savez ce que l’Eternel a fait ? Il n’a fait que laisser les ennemis se tuer les uns les autres pendant qu’Israël était là à louer Dieu. Ils n’ont jamais donné un seul coup.
« Lorsque les Judéens furent arrivés à un point de vue donnant sur le désert, ils regardèrent du côté de la foule et constatèrent que ce n’était plus que cadavres tombés à terre. Il n’y avait aucun rescapé. Josaphat et son peuple allèrent piller leurs dépouilles ; ils trouvèrent en abondance parmi eux des richesses, des habits et des objets précieux et ils en ramassèrent tant qu’ils ne purent tout emporter. Ils mirent 3 jours pour procéder au pillage du butin, car il était considérable. Le 4ème jour, ils se rassemblèrent dans la vallée de Beraca. Ils y bénirent l’Eternel, c’est pourquoi ils appelèrent cet endroit vallée de Beraca, nom qui lui est resté jusqu’à aujourd’hui. Tous les hommes de Juda et de Jérusalem, avec Josaphat à leur tête, repartirent joyeux à Jérusalem, car l’Eternel les avait remplis de joie en les délivrant de leurs ennemis. Ils entrèrent à Jérusalem et dans la maison de l’Eternel au son des luths, des harpes et des trompettes. La terreur de Dieu s’empara de tous les royaumes des autres pays lorsqu’ils apprirent que l’Eternel avait combattu contre les ennemis d’Israël.
Voilà une illustration de super-conquête ; on n’a pas même eu à combattre, pour commencer, c’est stupéfiant. Deuxièmement, lorsque la bataille est terminée, tout le monde, dans les forces ennemies, est mort. Ensuite, tout le butin est pour eux sans partage, et ils retournent à Jérusalem en chantant et louant Dieu. Et au bout du compte, le verset 30 dit « Dieu leur a donné du repos, » les a gardés d’autres batailles. Super-victoire, un ennemi anéanti, personne ne survit, un butin entièrement rassemblé, ce qui leur a pris trois jours, un retour dans la joie, sans avoir jamais tiré un seul coup, sans avoir été engagé dans un combat, toute la victoire étant donnée par l’Eternel. Alors ça, c’est une super-victoire ! C’est ainsi dans la vie chrétienne. Dieu fait tout le combat, nous donne la victoire, nous laisse récolter tout le butin et nous fait entrer dans Sa présence avec joie. C’est un super-vainqueur. C’est la manière dont Dieu s’attend à ce que vous viviez votre vie chaque jour, avec cette sorte de vie victorieuse, avec cette sorte d’approche de la vie.
Or, pour expérimenter cette réalité de notre position dans la vie pratique, il faut appliquer l’armure du chrétien de manière quotidienne, et c’est pour cela que nous étudions Éphésiens 6 :10-17. Comment un chrétien fait-il pour rendre tout cela disponible chaque jour ? Comment entrons-nous quotidiennement dans la joie et les réjouissances ? Comment entrons-nous dans cette sorte d’expérience, telle qu’ils l’ont eue à l’époque où Israël a remporté cette grande victoire ? Comment connaissons-nous cette même joie, cette même excitation, cette même bénédiction où c’est le Seigneur qui mène le combat ? Comment pouvons-nous être enrichis par le butin gagné ? Eh bien, la clé est là tout près.
Revenons donc à Éphésiens 6 pour trouver. Nous avons là six pièces de l’armure pour le chrétien ; tant que nous les avons sur nous, nous connaîtrons la victoire et le butin que reçoivent les super-victorieux. En premier, au verset 14, « ayez à vos reins la vérité pour ceinture. » Nous l’appelons ceinture de la véracité, et nous avons dit que cela signifiait l’engagement, être prêt, cela signifie préparation. Autrement dit, si nous allons combattre Satan, si nous allons à la guerre, nous devons être conscients d’avoir un ennemi redoutable, un ennemi réel, et nous devons être prêts. Nous devons ceindre nos reins, symbole de préparation ; nous le voyons dans bien des illustrations de la culture hébraïque dans l’histoire, où ils avaient coutume de mettre une ceinture pour partir en voyage. De même un soldat doit être prêt pour le combat, mettant sa ceinture, se préparant à la bataille.
Deuxièmement, le verset 14 nous parle de « la cuirasse de la justice. » La cuirasse de la justice indique la sainteté personnelle, une vie droite, et lorsque le péché entre dans notre vie, nous le confessons, nous nous en repentons, et nous nous en détournons. Ainsi nous gardons une cuirasse de justice pour couvrir nos parties vitales, couvrant notre cœur et nos entrailles, comme les Hébreux les considéraient, le cœur, siège de la pensée, et nos entrailles comme siège des émotions, de manière que nos pensées et nos sentiments soient gardés par la sainteté et la justice. Ainsi, en tant que chrétiens, nous sommes prêts à combattre. Tout tient ensemble, nous sommes totalement et absolument, à 100% engagés.
Donc, nous vivons une vie juste et sainte.
Troisième chose – et c’est ce que nous avons vu la dernière fois – nous devons porter les chaussures des dispositions de l’Evangile de paix. Nos pieds doivent être couverts par l’Evangile de paix. Je vous ai dit que les Romains avaient des bottes ou de demi-bottes, une sorte de combinaison de sandale, qui avait des clous dépassant le dessous, alignés comme des crampons ou des pointes, et qui aidaient à tenir ferme sur le terrain. Et nous voyons que les chaussures qui nous font tenir contre Satan sont vraiment faites de l’Evangile de paix ; c’est-à-dire, la Bonne Nouvelle que nous sommes en paix avec Dieu, qu’Il est de notre côté, et que nous pouvons tenir grâce à Ses ressources. La même chose qui a permis à Pierre de prendre une épée et de se mettre à combattre toute l’armée romaine dans le jardin, parce qu’il savait que Jésus était à côté de lui, et s'il avait un problème, d’un mot Jésus pouvait tous les renverser. Ainsi comme chrétiens nous pouvons tenir notre terrain, confiants que Dieu est de notre côté.
Maintenant donc, comment gagnons-nous, face à l’armée de Satan ? Comment allons-nous vaincre l’armée des démons ? Comment stopper l’opposition qui nous attaque du royaume des ténèbres ? Nous le faisons par l’engagement, nous le faisons par la sainteté et nous le faisons par la confiance que la puissance et les ressources de Dieu sont suffisantes. Mais aujourd’hui, je veux passer à la pièce d’armure suivante, et nous ne parlerons que d’une seule, le bouclier de la foi. Regardez au verset 16, le bouclier de la foi. « Prenez en toutes circonstances le boucler de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin. » Or, quelque soit le boucler de la foi, mes amis, il est suffisant, parce qu’il éteint tous les traits enflammés du Malin. C’est une déclaration plutôt générale. Il suffit à tout l’ensemble des besoins.
Il y avait plusieurs sortes de boucliers utilisés par des sections différentes de l’armée à l’époque des Romains, dépendant de ce que l’on devait faire ou du genre d’implication. Mais deux ressortent. Le premier était un bouclier plutôt petit, rond, un peu comme un frisbee géant, de cette forme et aux rebords arrondis. Il avait deux courroies, pour le fixer à l’avant-bras gauche du soldat. Il devait être très léger de façon à permettre à un fantassin mobile de le porter facilement, et il s’en servait pour parer les coups dans un combat rapproché. A la main droite il avait une épée, et selon le verset 17, l’épée est une machaira, ce qui en grec veut dire une dague – qui était une épée courte.
Ils s’engageaient dans un combat rapproché, avec dans une main cette petite épée pour se battre, et dans l’autre ce avec quoi ils paraient les coups de l’opposant, et c’était le bouclier. Mais le terme utilisé ici est autre, c’est thureon, qui désigne un bouclier tout à fait différent. Thureon était un bouclier d’1m 35 sur 60 cm ; c’était une grande et lourde planche de bois, très épaisse. En dehors elle était recouverte de métal, et parfois même de cuir très épais, pour que, lorsque des flèches enflammées étaient tirées, elles frappent ce métal et soient déviées, ou bien, si elles frappaient le cuir, celui-ci était huilé ou traité de manière à éteindre la poix enflammée lors du contact.
Mais c’était vraiment une pièce de bois massif – 135 cm sur 60, et si vous vous souvenez, à cette époque les gens étaient beaucoup plus petits qu’aujourd’hui. Même lors de l’histoire de l’Angleterre et de l’Ecosse, - et il y a peu de temps nous regardions quelques armures -, si vous allez à la Tour de Londres vous verrez les même choses. Si vous voyez les armures qu’ils portaient, vous vous demanderez qui aurait pu s’y enfiler, à part vos collégiens ou lycéens, tant elles sont petites ! C’était des gens très petits. Et à l’époque du Seigneur, pour autant que nous sachions, c’était la même situation ; les gens étaient très petits. Un bouclier de 1m35 sur 60 cm vous protégeait complètement. Vous le plantez au sol et vous vous cachez derrière. C’est à cela qu’il servait. Il était prévu pour une protection totale.
Or, lorsque l’armée romaine combattait, ils avaient l’habitude de cette stratégie de combat si c’était une grande bataille. Il y avait toute une rangée de ces soldats devant les troupes, avec ces boucliers-là. Derrière, se tenaient tous les soldats avec des flèches et des épées et tout le reste, et en avançant ils arrivaient à l’ennemi. Ils plantaient ces boucliers l’un à côté de l’autre, créant une immense barrière de protection. Derrière cette barrière, les archers envoyaient voler leurs flèches, approchant la barrière progressivement, et entrant finalement dans le combat corps à corps, souvent.
Mais c’est ce qui arrivait, et les gars du front fournissaient la ligne, la barrière qui était la ligne de front de l’armée. Elle protégeait ces soldats contre les flèches qui volaient. Et bien sûr, une foi que le barrage des flèches arrivait, ceux-ci étaient les gars qui avaient la plus grande protection. Or, c’est aussi vrai que même dans les rangs postérieurs, il y avait aussi des soldats avec ces boucliers pour les protéger. Mais vous pouvez imaginer que si vous n’aviez pas cette sorte de bouclier, et que tout à coup il arrivait un tir de barrage de flèches à partir des phalanges arrières de l’ennemi, vous n’auriez jamais pu les battre. Mais vous pouviez vous mettre derrière votre bouclier et être protégé, c’est donc une double protection, une double protection.
Maintenant écoutez-moi: vous remarquerez que ça commence au verset 16 avec les mots : « Par dessus tout » [en toutes circonstances dans Segond 21, Semeur et Colombe]. Cela ne veut pas dire que c’est le plus important ; l’accent n’est pas là. Il ne parle pas d’importance ; ce n’est pas le sujet dans cette section sur l’armure du chrétien. En fait, je vous l’ai déjà dit, rien n’est dit ici sur ce qui est le plus important. Les pièces sont essentielles, et même elles se recoupent. Mais il dit par-dessus tout, en plus de tout le reste. Vous avez votre ceinture, votre cuirasse, vos chaussures – maintenant en plus de cela, par-dessus tout, - et à propos, dessus ne fait pas référence au seul bouclier, mais aux trois dernières pièces de l’armure. « Par-dessus tout », est-il dit, « prenez le bouclier de la foi, » puis au verset 17 : « Et prenez le casque du salut, et l’épée de l’Esprit. »
Maintenant remarquez, et je vais vous montrer une pensée très importante : « Par-dessus tout » introduit tous les trois éléments restant, et il y a même une distinction dans les verbes pour montrer qu’il y a une différence. Vous avez au verset 14 : « Ayant » comme verbe, ayant à vos reins, ayant les chaussures à vos pieds, ayant la cuirasse, et l’idée de ces verbes est que c’est quelque chose de permanent. C’est ce que vous avez revêtu. C’est quelque chose de permanent, une préparation à long terme. Par exemple s’il y avait une trêve dans la bataille, dans un moment de calme, un soldat pouvait aller se reposer, mais il n’enlèverait pas sa cuirasse, il ne retirerait pas sa ceinture ni ses chaussures. Il les avait toujours sur lui. Mais lorsque la bataille faisait rage, verset 16, il prenait son bouclier, verset 17, il prenait son casque et son épée. Donc les trois premiers sont une préparation pour durer, les trois qui suivent sont pour être prêt immédiatement. C’est vraiment nécessaire de l’empoigner dans le feu de la bataille.
Or, je vous l’accorde, si vous êtes consacré, votre ceinture est mise, et vous avez la sainteté absolue dans votre vie, vous avez votre cuirasse, et vous avez confiance dans la puissance de Dieu, vous êtes debout les pieds chaussés de la disposition de l’Evangile de paix. Cela pourrait sembler suffisant, et ça l’est réellement. Mais le reste est une sorte de double protection, et devient utile lorsque la bataille devient vraiment intense. Donc le reste vous l’avez toujours sur vous. Un croyant ne devrait pas être dans l'obligation de se consacrer à nouveau. Je me souviens en grandissant, être allé si souvent à des conférences, et on disait : « Nous allons avoir une ‘reconsécration’, nous voulons que vous ‘reconsacriez’ votre vie. » Je suis allé dans une école où ils faisaient cela tout le temps. Nous avions des rencontres tous les mois. Quelqu’un venait parler aux étudiants chrétiens, et il faisait un appel de réengagement, de renouvellement de vœux et de reconsécration, et les mêmes personnes faisaient la même chose, la refaisant chaque fois.
Eh bien, le fait est qu’ils revenaient simplement aux trois éléments de base. Ils revenaient à la consécration, à la justice et à la confiance dans la puissance de Dieu, qui est quelque chose qu’ils auraient dû garder tout le temps, vous voyez ? Mais lorsque les flèches commencent à voler en masse, alors vous devez avoir le bouclier de la foi, puis vous vous couvrez du casque du salut et ensuite vous empoignez l’épée de l’Esprit. C’est un peu comme regarder un joueur de baseball qui va s’asseoir sur le banc, et lorsqu’il vient s’asseoir, il n’enlève pas son uniforme. L’uniforme reste en place. Il a des renforts de protection. Il a peut-être des protections pour ses genoux, aussi. Il a ses crampons de baseball. Mais lorsqu’il s’agit de manier la batte, il met son casque, et il saisit sa batte dans la main – pourquoi ? Parce qu’il s’est préparé mais maintenant il prend les armes de guerre en main pour son combat.
Vous voyez ceci arriver dans un match de football – le type est assis sur le banc, il enlève son casque, etc., et quand il entre en jeux, il le remet et il y va, et c’est la distinction essentielle que l’apôtre montre ici. Il y a certains éléments de préparation pour la durée, et certains pour être prêt immédiatement quand la bataille continue. Ainsi en plus des trois premiers, - qui sont serrés, agrafés, attachés, bouclés, fermés en place, immobiles – viennent ces trois, qui sont attrapés à la main pour l’immédiateté de la bataille. Et c’est une chose magnifique à laquelle penser, mes amis. Vous savez, Dieu s’emploie à protéger doublement Ses enfants. Il aurait suffit d’avoir confiance dans la puissance de Dieu – les bonnes chaussures – suffit d’avoir la cuirasse de la justice, suffit d’avoir la ceinture de la consécration, mais Dieu nous donne une double protection qui est si grande, et cela Lui ressemble.
Je pensais à Jean 10, où il est dit que nos vies sont dans la main de Christ ; nous sommes Ses brebis, et Il nous a mis dans la main du Père, et personne ne peut nous en arracher. Donc vous avez Dieu et Christ tous deux tenant le croyant, tous deux le protégeant, nous cachant ensemble. Donc ce sens de double protection n’est pas étrangère à la manière de penser de Dieu. Ainsi le soldat chrétien aussi a une sorte de double protection face à l’ennemi. Lorsque la bataille fait rage, et que les flèches se mettent à voler, il prend le bouclier de la foi.
Or, à quoi sert-il ? Verset 16 : « avec lequel vous pourrez éteindre » - ce qui veut dire arrêter et étouffer non quelques-uns, ou la plupart, mais – « tous les traits enflammés du Malin. » Donc je vous dis, quoi que ce soit, il remplira son office, n’est-ce pas ? Quoi que le bouclier de la foi soit, il est suffisant. On pourrait même dire que c’est la seule pièce de l’armure dont vous ayez besoin. Il est si complet, mais c’est une protection double. Tous les traits enflammés sont éteints. Or, d’où viennent-ils ? A la fin du verset 16, vous voyez « le Malin. » Le grec dit « le méchant », qui est Satan. Littéralement il dit « le mauvais » ; poneros veut dire le mauvais, le vil, le misérable. Satan tire ses flèches et utilise les démons pour tirer toutes ces flèches de feu, et nous les éteignons au moyen du bouclier de la foi.
Je voudrais que vous remarquiez que le terme « le Malin », ou « le mauvais » nous rappelle que cette bataille n’est pas contre une philosophie, mais contre une personne. L’autre jour dans un journal il y avait un article de John Dart recensant un nouveau bouquin d’un homme nommé Jewett, qui prétend que tous ces gens qui parlent de la venue de Jésus Christ dénaturent la Bible et déforment la vérité. Il a écrit un livre pour démonter tout cela, et une des choses qu’il prétend dans ce livre, c’est qu’il n’y a pas réellement de diable. Cela n’est pas vrai. Nous l’avons juste devant nous, le Malin ; au verset 11, le diable est mentionné. Cela ne fait aucun doute. Il est à la source. Nous ne combattons pas une chose abstraite, impersonnelle. Lorsque nos jeunes vont manifester dans des endroits de rencontre douteux, un lieu d’immoralité sordide, ils ne combattent pas une philosophie, ils combattent une personne. Lorsque vous et moi écrivons des lettres pour stopper des droits de gays ou pour stopper l’avortement, nous ne nous battons pas contre une quelconque philosophie, une abstraction impersonnelle. Nous combattons le diable et ses démons. Nous sommes activement impliqués dans une attaque agressive pour la vérité de Dieu, et le caractère de Dieu et de Son peuple.
Donc c’est ce que Paul voit ici. Cette pièce éteint les flèches enflammées du Malin. Maintenant nous devons nous demander : que sont les traits enflammés ? Qu’est-ce que nous essayons d’arrêter ? Eh bien, dans les batailles de ces temps-là, les archers prenaient leurs flèches, ils mettaient à la pointe un morceau de tissu, une boule de coton, ou quelque chose de ce genre, qui était trempé dans de la poix, qui brûlait alors assez lentement, mais devenait très chaude. Avant de lancer la flèche, ils l’allumaient, ils la tiraient et en atteignant la cible elle éparpillait la poix. Cela allumait de petits feux sur les vêtements du soldat qui se mettait à brûler, ou ça brûlait une cible en vue, si elle était en bois. Donc c’est à cela que Paul pense, et grâce à la déviation d’une surface métallique sur le bouclier, ou au cuir qui les éteignait, on pouvait être protégé.
Maintenant, que sont les traits enflammés de Satan ? C’est simple n’est-ce pas ? Ce sont les tentations séduisantes, c’est tout. Il se réfère simplement à la tentation. Satan tire des flèches d’impureté, des flèches d’égoïsme, de doute, de peur, de déception, de luxure, de cupidité, de vanité, de convoitise – ce qui se résume à la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. Il bombarde littéralement le croyant avec les flèches, les traits enflammés de la tentation séductrice, pour obtenir de nous des réponses, impies, mauvaises et qui ne ressemblent pas au Christ. Et la seule défense que nous avons à ce moment-là, dit Paul, c’est le bouclier de la foi, parce que parfois il ne fait que pleuvoir de la tentation. Nous vivons dans un monde où il en pleut vraiment – oui vraiment – tout autour de nous, et nous avons besoin du bouclier de la foi.
Que veut-il dire par bouclier de la foi ? Nous comprenons l’image romaine ; nous avons l’image de l’armée et des flèches volant tout autour. Pourquoi la foi est-elle un bouclier contre la tentation ? Comment la foi protège-t-elle des flèches? Comment la foi assure-t-elle la victoire ? Eh bien en premier, que je vous dise que le terme « foi » signifie croire Dieu, et c’est la base de la foi chrétienne. C’est la base de tout ce que nous croyons, tout ce à quoi nous restons attachés, tout ce en quoi nous avons confiance. Tout le christianisme est le fait de croire que Dieu est, et qu’Il est le rémunérateur de ceux qui Le cherchent. Croire qu’Il a écrit la Bible, croire que Christ est Dieu, croire qu’Il est mort, croire qu’Il est ressuscité, croire qu’Il revient, croire qu’en croyant nous pouvons entrer dans Son Royaume – tout l’ensemble. C’est pour cela que Habacuc 2 :4 dit : « Le juste vivra par sa foi. » Romains 1 :17 dit : « Le juste vivra par la foi. » Galates 3 :11 : « Le juste vivra par la foi. »Hébreux 10 :38 : « Le juste vivra par la foi»
Or, lorsque Dieu dit quelque chose plusieurs fois, vous captez le message : Le juste vit par la foi. La foi est notre vie ; c’est une affaire de croire Dieu. Or tout le monde vit par quelque chose, chacun a foi en quelque chose. Vous montez dans votre voiture, vous avez foi qu’elle va vous amener où vous allez sans exploser. Bien des gens sont montés dans un avion d’une ligne américaine, avec la foi confiante qu’ils atterriraient à Los Angeles. Une dame a dit : « je dois absolument aller à L.-A., il faut que j’aille à L.-A., » et un monsieur lui a donné son siège. Elle avait toute la foi du monde. Nous ne parlons pas que de cela, comme l’homme dans l’annonce d’un journal. On y voit ce monstrueux bulldozer, cette énorme machine, avec l’homme à côté, les bras croisés, qui dit : «Je l’ai appelée Foi, parce qu’elle peut déplacer des montagnes. » Bon, vous pourriez avoir foi dans un bulldozer. Vous pourriez avoir foi dans un avion.
Je me souviendrai toujours de ma lecture dans le magazine Sélection de Reader’s Digest à propos des gens qui buvaient leur eau dans une ville du Kansas. Elle leur arrivait par une sorte de système de tuyaux à partir d’un énorme réservoir de stockage. Et ce qui était si fascinant, c’est qu’ils ont drainé le réservoir lorsqu’ils ont transformé le système, et ils ont trouvé toutes sortes d’animaux morts au fond du réservoir, et tout le monde a eu une dysenterie rétroactive. C’est une chose de vivre par la foi, mais mieux vaut vous assurer que l’objet de votre foi est le bon! Oliver Wendel Homes gonfla le torse un jour en disant – et tous pensèrent que c’était une très belle déclaration – il a dit : « C’est la foi en quelque chose qui donne sa valeur à la vie. » - foi en quelque chose ? Ce n’est pas la foi en quelque chose.
Un petit sportif est venu vers sa mère en disant : “Maman, je crois qu’aujourd’hui nous allons perdre le match. » Elle a dit : « Non, non, non, fiston, pense positif !! » « Très bien, je pense positivement que nous allons perdre le match aujourd’hui. » La foi doit être mise dans quelque chose qui vaut la peine qu’on y mette sa foi. Qu’est-ce que la foi ? La foi, c’est croire Dieu. Alors retenez ceci – c’est croire Dieu ! Et chaque flèche que Satan a jamais décochée était un mensonge, pas vrai? Et si vous l’avez avalé, et si je l’ai avalé, nous l’avons cru lui, et pas Dieu. Lorsque le grand missionnaire John Paton traduisait les Ecritures pour les habitants des Iles des Mers du Sud, il a découvert qu’il n’y avait pas de mot dans leur vocabulaire pour « croire » . Il n’y avait pas de mot dans leur vocabulaire pour « confiance » ou « avoir foi ». Il n’avait aucune idée comment il pourrait le leur transmettre, puisqu’il n’y avait aucun terme pour cela.
Un jour où il traduisait, dans sa hutte, un autochtone arriva en courant, en courant très rapidement, bondit en haut des escaliers et entra, se laissant tomber sur une chaise dans le bureau de Paton. Puis il a dit à John Paton : « Qu’il est bon de reposer de tout mon poids sur cette chaise ! » Et John Paton a dit : « J’avais mon mot ; la foi c’est reposer de tout son poids sur Dieu. » C’est devenu le mot qui est entré dans la traduction de leur Nouveau Testament qui a amené toute cette civilisation d’autochtones à Christ. Croire, c’est mettre tout son poids sur Dieu. C’est dire : « Si Dieu l’a dit, c’est vrai, et je le crois. »
Alors, comment cela marche-t-il pour la tentation ? Laissez-moi vous montrer. Dieu vient dans le Jardin d’Eden, crée un environnement parfait, crée un homme parfait, et une femme parfaite – parfait dans le sens de sans péché, pas dans le sens d’une perfection accomplie, non testée. Et ils sont là, et arrive Satan déguisé en serpent, et que dit-il ? « Dieu a-t-il réellement dit ? » Puis il dit : « Tu sais, Dieu ne veut pas que vous connaissiez le bien et le mal, parce que vous serez comme Lui, et Il n’aime pas la compétition. Vous pouvez être sûr qu’Il a des arrière-pensées. Vous ne pouvez pas toujours croire ce qu’Il dit. » Satan les tentait pour qu’ils doutent de Dieu et le croient lui. Eve n’a pas pu résister, Eve était stupide, elle a cru le diable, et vous savez ce qui est arrivé. Chaque tentation qui vous est venue a toujours été sur le ton de « croyez-moi, et pas Dieu. »
Eh bien, en arrivant au Nouveau Testament, le grand passage sur la tentation est dans Matthieu 4 et Luc 4, la tentation de Jésus Christ. Christ a jeûné quarante jours et quarante nuits, conduit dans le désert par l’Esprit de Dieu, alors que Dieu Le préparait pour Son ministère. A la fin de cette période, Satan vient vers Lui pour Le tenter. Et comment Le tente-t-il ? Il Le tente à ne pas croire Dieu – le bon vieux marchandage. « Ne crois pas Dieu, crois moi. » Et voici son approche : « Prends ces pierres et change-les en pains. »
Or il n’y a pas de mal à faire cela. Si tu es le Fils de Dieu tu peux faire du pain avec des pierres ; ce n’est pas quelque chose de moral. Certains disent que le péché était de manger du pain. Manger du pain n’est pas un péché. Si c’est vrai, nous sommes tous des pécheurs, la plupart d’entre nous en mangent pour le petit déjeuner. Ce n’est pas la question. Il n’y a aucun péché à manger du pain, et il n’y a aucun péché à faire un miracle, s’il se trouve que vous êtes Dieu. Cependant ce fut son approche ; Satan Lui disait : « Hé, où est le problème ? Quarante jours au désert, rien à manger, quarante jours ici dans cette dévastation abandonnée de Dieu, quarante jours ici – qu’est-ce que Dieu a fait, Il t’a abandonné ? Pourquoi, Dieu a dit qu’Il prendrait soin de Toi, Dieu a dit qu’Il te soutiendrait, Dieu a dit qu’Il pourvoirait à tous Tes besoins, et Tu es le Fils de Dieu, que se passe-t-il ? Fais-Toi plaisir. Tu ne peux pas attendre Dieu, Il t’a oublié. »
Vous voyez, c’était une tentation de ne pas faire confiance à Dieu, de ne pas croire Dieu, une tentation de prendre les choses en main personnellement. Ensuite Satan dit : « Regarde, Dieu n’a-t-Il pas promis de faire de Toi le Messie, Dieu n’a-t-Il pas promis que tout genou fléchirait devant Toi ? Dieu n’a-t-Il pas promis que Tu serais le Roi, et toutes ces choses ? Dieu ne t’a-t-Il pas promis hommage et adoration, ‘baisez le Fils’, et tous ces trucs – où c’est tout ça ? Regarde-Toi ici ! Viens avec moi, et nous irons au temple, et Tu vas planer, et on dira : ‘Waouh ! c’est magnifique, voilà le Messie’, et Tu recevras tout ce que Tu attendais. Et, à propos, Dieu ne t’a-t-Il pas donné les royaumes de la terre ? Tu ne vas pas trop bien. Tu n’en as aucun. Viens avec moi, et moi, je Te les donnerai. »
Autrement dit, « Ne crois pas Dieu, Il ne garde pas Sa parole, Il ne t’a pas donné l’ensemble du tableau, Il ne T’a pas dit toute la vérité. Crois-moi, fais-le à ma façon. » Et c’est ainsi que chaque tentation vient vers chaque croyant, chaque fois. Satan arrive en disant : « Oh oui, je sais que la Bible dit que tu n’es pas censé avoir des relations sexuelles avec quelqu’un en dehors du mariage, mais ça fait plaisir ! » C’est comme dans cet article de Christianisme Aujourd'hui, qui relate l’interview de chrétiens. Un type qui avait eu des relations sexuelles plus de cinquante fois, et qui n’était pas marié, disait : « Tout ce que Dieu a fait est bon, et le sexe en fait partie. » - Qui croit-il ? Il ne croit pas Dieu ; il croit le mensonge de Satan. Chaque fois que vous péchez, vous avez gobé le mensonge de Satan, chaque fois.
Certaines personnes disent : « Bien, je sais que la Bible dit que je dois épouser quelqu’un de chrétien, et il n’est pas chrétien, mais, oh, nous nous entendons si bien ! Le Seigneur va tout régler ; nous prions pour lui. Et vous savez, après tout, le Seigneur est plein de grâce. » - et vous savez ce que vous avez fait ? Dieu dit : « Ne le fais pas. Satan dit : « Fais-le, fais-le, fais-le ! ». Qui as-tu cru? Satan, Satan. Dieu dit: “Ne lis pas ça; ne lis pas ces choses dépravées devant toi ; ne lis pas ce magazine porno. Ne va pas voir ce film sale. Ne triche pas avec tes impôts. Ne fais pas au bureau ce qui n’est pas honnête. Ne demande pas le remboursement de quelque chose que tu n’as pas réellement dépensé. Ne le fais pas ! » Satan dit : « Fais-le, fais-le. Tu auras un peu plus d’argent, tu auras un peu plus d’excitation. » Qui croyez-vous lorsque vous péchez ? Vous croyez au diable. C’est la base, les amis, c’est si simple ; lorsque vous péchez, vous croyez Satan ; lorsque vous obéissez, vous croyez Dieu. C’est la base. Et le bouclier donne la double protection. « Je veux croire Dieu », a dit Christ. « Va-t-en, Satan. Dieu Me nourrira quand Il sera prêt, et Dieu M'oindra comme Messie lorsqu’Il sera prêt, et Dieu Me donnera les royaumes du monde quand Il sera prêt, selon Ses termes. Je ne veux pas te croire, toi. »
1 Jean 5 :10 dit : « Celui qui ne croit pas Dieu fait de lui un » - quoi ? – « un menteur. » Dieu est-Il un menteur? Tite 1 :2 : « Le Dieu qui ne ment pas. » Dieu ne ment pas. Pourtant chaque fois que vous péchez, vous êtes assez bête pour croire Satan, tout comme moi ; nous avons de nouveau cédé. « Oh, je sais que je devrais donner ceci au Seigneur, c’est ce que je devrais donner au Seigneur, mais, oh là là ! J’aimerais acheter ceci, je voudrais faire cela, je voudrais mettre de côté. » Donc nous faisons ce que nous croyons va nous faire gagner ; nous allons le faire et nous allons comme pousser Dieu dans un coin, et tout ira bien, vous savez. Mais tout ce que nous avons fait, c’est de nous berner nous-mêmes ! Nous nous dupons nous-mêmes. Dieu se tient là, Ses mains ouvertes, et Il dit : « Si vous Me demandez du pain, vous donnerai-je une pierre ? » Non. «Est-ce que Je veux ouvrir les écluses du ciel et déverser la bénédiction, si abondante que vous ne pourrez la contenir ? Est-ce que Je veux vous la rendre pressée, secouée, et débordante ? Est-ce que Je veux vous bénir de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes ? Est-ce que Je veux faire infiniment plus que tout ce que vous demandez ou pensez ? Est-ce que Je veux vous donner tout don excellent et parfait qui vient du Père des lumières, dans lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation ? Est-ce que Je veux déverser sur vous tous ces biens du ciel toute la durée de votre vie ? Oui Je le veux. Et voulez-vous Me croire et M’obéir pour que je puisse le faire ? » Satan arrive en disant : « Agis à ma manière, et tu aimeras ça ! » Ce sera plaisant, ça t’épanouira. Tu y gagneras » - c’est un mensonge. « Il est menteur », Jean 8 :44, « et le père du mensonge, » et chaque fois qu’il approche ; c’est avec l’intention de mentir.
Chaque fois que tu pèches, tu dis : « Je ne crois pas vraiment que Dieu sait le mieux, C’est Satan qui sait le mieux. » Croyez-vous cela ? Non. Nous disons: « Oh, mon Dieu subviendra à tous vos besoins selon Ses richesses en Christ Jésus, » et nous disons tous: « Amen, frère, prêche-le. » Oui, Il subviendra à tous nos besoins selon Ses richesses en Christ Jésus, aucun doute là-dessus – vous voyez ? Puis nous perdons un travail. « Oh, Dieu, qu’est-ce que Tu me fais ?? Oh ! » Désespoir – « Le Seigneur nous a abandonnés, » vous voyez ? « Oui, nous savons que la Bible dit : ‘ Je n’ai jamais vu le peuple de Dieu mendiant son pain, ‘ oh oui, ‘cherchez d’abord le Royaume de Dieu et Sa justice et toutes ces choses vous seront données en plus.’ » Et nous courrons dans la vie cherchant toutes les choses qui devraient être ajoutées, et ratant le Royaume de Dieu. Vous voyez, vous ne pouvez pas que courir en disant « Je crois Dieu, j’ai foi en Dieu, le juste vivra par la foi, » puis empoigner tout ce que vous pouvez empoigner.
Luc 11 28 : « Heureux ceux qui écoutent ma Parole et qui la gardent ! » (Louis Segond 1910) Voulez-vous être heureux ? Obéissez ! Jérémie 15:16: Jérémie vivait au sein d’une société où personne n’écoutait Dieu, absolument personne. Pourtant il a dit : « Tes paroles se sont présentées à moi, et je les ai dévorées. Ta parole a provoqué mon allégresse, elle a fait la joie de mon cœur. » Le Psaume 119, du début à la fin, dit combien il est merveilleux d’obéir à la Parole de Dieu. Apocalypse 1 :3 dit : « Heureux celui qui lit ceci et qui le garde. » 1 Jean 1 :4 : « Nous vous écrivons cela afin que votre joie soit parfaite. » Si vous voulez de la joie et d’abondantes bénédictions, obéissez à la Parole, si vous voulez que votre cœur brûle en vous comme il l’a fait dans ceux qui marchaient sur le Chemin d’Emmaüs, alors laissez la Parole s’enraciner dans votre vie. Satan arrive et dit : « ne croyez pas Dieu, amusez-vous. Ne croyez pas Dieu, faites ce que vous voulez. » Et chaque fois que vous péchez, vous croyez le diable. C’est plutôt stupide, non ? Mais nous le faisons constamment. Vous savez, je le hais tant que je ne veux pas pécher, parce que je ne veux même pas lui donner cette satisfaction, sans parler de perdre la bénédiction de Dieu.
Donc la seule manière d’éteindre les traits de Satan c’est de croire Dieu. La Bible dit : « Abraham crut en l’Eternel qui le lui compta comme justice. » (Colombe) Qui croyez-vous ? Abraham a cru Dieu. Qui croyez-vous ? Croyez-vous Dieu? 2 Corinthiens 1:24 dit : « Vous êtes fermes dans la foi. » C’est correct, c’est le bouclier qui nous fait tenir, la foi en Dieu. Croyez Dieu et vous tiendrez. Proverbes 30 verset 5 – oh, quelle belle déclaration – « Toute parole de Dieu est pure. Il est un bouclier pour ceux qui cherchent refuge en lui. N’ajoute rien à ses paroles ! Il te reprendrait et tu apparaîtrais comme un menteur. »
Autrement dit, ce que Dieu dit est vrai. Si vous y croyez et y obéissez, ce sera votre bouclier ; si vous le trafiquez, vous en souffrirez, vous voyez ? Satan vient en disant : « Oh, je sais que Dieu a dit ça, mais laissez-moi y ajouter ceci. » Non. Non ! « Il est un bouclier pour ceux qui cherchent refuge en Lui. » Ensuite au Psaume 12, verset 7, vous avez une parole semblable : «Les paroles de l’Eternel sont des paroles pures, un argent affiné dans un creuset en argile et sept fois épuré. » Au Psaume 18, verset 31, nous trouvons ceci : « Les voies de Dieu sont parfaites, la parole de l’Eternel est pure ; il est un boucler pour tous ceux qui se confient en lui. » Tant que tu crois Dieu, ton bouclier est debout. J’espère que vous comprenez ceci, c’est si simple. Satan ment, vous croyez ses mensonges, le bouclier s’abaisse, vous saisissez cela. Faites confiance à Dieu en tout. 1 Jean 5 :4 : « La victoire qui a triomphé du monde c’est votre foi. »
Oh, c’est vrai. Nous gagnons lorsque nous croyons Dieu, nous gagnons lorsque nous faisons confiance à Dieu. Vous pouvez traverser des doutes, de l’angoisse, et des peurs, des soucis et préoccupations, des problèmes, des luttes, des épreuves, des tribulations et la persécution. Tant que vous croirez Dieu, en croyant à son soutien, que vous croyez Sa Parole, vous croyez Sa puissance, vous croyez Sa promesse, tout cela ne sera pas cause de perte ; ce pourra être une cause d’affermissement, une cause de gain.
Dans 1 Pierre 5 :8 et 9, un verset auquel nous avons souvent fait référence dans notre étude, Pierre dit : « Soyez sobres, restez vigilants : votre adversaire le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer » - maintenant écoutez : – « Résistez-lui avec une foi inébranlable. » Une foi inébranlable ; vous résistez au diable en croyant Dieu. Laissez-moi vous résumer cela. Le bouclier de la foi, c’est appliquer régulièrement ce que nous croyons de Dieu aux problèmes de la vie. Or, si vous ne Lui faites pas confiance, alors vous ne Le connaissez pas assez, c’est cela – parce que si vous le connaissiez vraiment, vous Lui feriez confiance. Oh, plus vous connaissez Dieu, plus profond vous allez dans le cœur de Dieu, mieux vous connaissez Sa vérité et Sa Parole, plus vous méditez sur Sa personne dans vos moments de prière et de méditations, plus vous connaîtrez Dieu, plus vous Lui ferez confiance, et plus vous ferez confiance à Dieu, moins il y aura de risques que vous ne le croyiez pas.
Ainsi tout revient, comme tout dans la vie chrétienne, à votre relation avec Dieu. C’est là, tout au fond de votre cœur. Si vous aimez Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme et de toute votre force, si vous croyez que Dieu est celui qu’Il prétend être, si vous croyez que toutes les promesses que Dieu vous a faites sont réellement vraies, alors vous ne pécherez pas, parce que vous vous tiendrez au lieu de la plus grande bénédiction. Tout le monde veut être béni, tout le monde désire le meilleur. Dieu dit : « Je vous le donnerai si vous agissez à Ma manière. Si vous agissez à la manière de Satan, vous ne croyez simplement pas Dieu. Mais mieux vous Le connaîtrez, plus vous Lui ferez confiance, plus vous Le croirez. Dans Genèse 15 :1, Dieu dit : «Abraham, n’aie pas peur, je suis ton bouclier. » N’est-ce pas magnifique ? « Je suis ton bouclier. » Psaume 46:2 « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours présent dans la détresse. » Proverbes 18 :10 dit : «Le nom de l’Eternel est une tour fortifiée : le juste s’y réfugie et se trouve en sécurité. » Le Psaume 84:12 dit : «L’Eternel Dieu est un bouclier. » Il est de votre côté et Il veut vous bénir, Il veut vous donner la victoire sur Satan, mais vous devez Le croire, et agir à Sa manière. Gardez Sa Parole et obéissez-y.
Donc nous sommes prêts pour la bataille, la ceinture de l’engagement, la cuirasse de la justice, les chaussures de la confiance que Dieu est de notre côté, puis lorsque la bataille commence, nous empoignons le bouclier, nous le levons et nous parons les flèches enflammées de la tentation en faisant sans réserve confiance à Dieu. Mes amis, il n’y a pas de raison, aucune raison de perdre la bataille, absolument aucune, parce qu’au bout du compte, la victoire est à nous. Romains 8, nous sommes plus que vainqueurs ; c’est l’image d’ensemble, pas de raison de perdre en cours de route. Si nous revêtons l’armure, nous gagnerons. Prions ensemble. En priant, je voudrais emprunter une prière, celle d’un ancien Puritain, qui exprimait déjà ce que j’ai dans mon cœur. Priez avec moi.
Oh Dieu, Je Te bénis de ce que le résultat de la bataille entre Toi et Satan n’a jamais été incertain, et qu’elle se terminera en victoire. Je Te remercie de ce que le Calvaire a brisé la tête du dragon, et que je lutte contre un ennemi battu, qui, avec toute sa ruse et sa force, a déjà été vaincu. Lorsque je sens le serpent sur mes talons, je me souviens de Celui dont le talon a été meurtri, mais qui, ayant été meurtri, a brisé la tête du diable. Mon âme remplie de joie exalte le puissant vainqueur. Guéris-moi, oh Dieu, de toute blessure reçue dans le grand combat. Si j’ai subi des souillures, si ma foi a souffert des dommages, si mon espérance a perdu sa limpidité, si mon amour n’est pas fervent, si le réconfort d’une créature occupe mon cœur, si mon âme s’effondre sous la pression du combat, oh Toi, dont chaque promesse est un baume, dont chaque caresse est vie, approche-Toi de Ton soldat épuisé. Rafraîchis-moi, oh Seigneur, pour que je puisse me relever pour continuer la lutte, et ne jamais me fatiguer jusqu’à ce que mon ennemi soit piétiné. Donne-moi une telle communion avec Toi que je puisse défier Satan, l’incrédulité, la chair, le monde, avec un plaisir qui ne vienne pas d’une créature, et qu’une créature ne puisse pas gâcher. Oh, Seigneur, donne-moi une gorgée de l’éternelle source qui se trouve en Ton immuable amour éternel ; alors ma main ne faiblira jamais, mes pieds ne trébucheront jamais, mon épée ne rouillera jamais, mon casque ne tremblera jamais, ma cuirasse ne tombera jamais. Ma force reposera toujours dans Ta force toute puissante, et ma foi me protégera de toute tentation.
Père, j’ajoute ceci à cette prière : s’ils s’en trouvent quelques uns parmi nous aujourd’hui qui ne se sont jamais enrôlés dans l’armée – qui même ne connaissent pas le Seigneur Jésus Christ – oh Dieu, que ce jour soit celui où ils ouvriront leur cœur à Christ. Quant à ceux qui sont chrétiens, Seigneur, qui ont de si grands besoins, qui ont faim de connaître la victoire, que ce jour soit celui où ils revêtiront l’armure, qu’ils puissent connaître cette victoire que Tu as accordée à tous Tes super-vainqueurs par le Christ ressuscité; nous prions au nom de Jésus, Amen.
FIN

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