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(Citations bibliques: Version Segond 21 sauf autre mention .)

Ce matin, je voudrais que vous ouvriez vos Bibles à Matthieu 5 :43-48 – Matthieu 5 :43-48. L’Ancien Testament dit que l’homme fait des plans, mais le Seigneur dirige ses pas. J’ai trouvé que cela se vérifie dans la prédication. Nous avons prêché bien des messages sur l’amour, puisque c’est un thème récurrent dans la Bible. J’ai prêché sur le thème de l’amour très, très, très souvent. Quand je suis arrivé à ce passage, j’ai dit : « Seigneur, ces chers amis m’ont entendu parler de l’amour tant de fois, je pense que je vais prendre tous ces versets 43 à 48 et les faire en un seul message, parce que je ne veux pas dire ce qu’ils ont déjà entendu. » Et c’était mon intention, mais le Seigneur m’a simplement fait m’étendre, et voici la troisième semaine dans ce même passage ! Et vous savez, dans la prédication, vous pouvez planifier tout ce que vous voulez, mais vous avez très souvent l’impression que l’Esprit de Dieu vous emmène là vous ne vous pensiez pas du tout aller, et cela fait partie de l’aventure d’être en chaire. Ainsi, comme nous revenons aujourd’hui au même passage pour la troisième fois, je sens dans mon cœur qu’il ne s’agit réellement pas tant de ce que je veux vous dire, mais plutôt, je suppose, de ce qu’il faut que le Seigneur dise. Parfois, je pense que le Seigneur étend un même thème parce que peut-être que quelques-uns, qui étaient absents la dernière fois, sont là aujourd’hui, et Dieu sait que c’est pour eux.

Je ne crains qu’une chose, c’est que parfois, si nous entendons les mêmes pensées, ou les mêmes mots, ou des idées semblables, nous pensons que nous les connaissons, et nous ne les entendons plus du tout. Quelques-unes des plus grandes leçons que nous avons apprises sont celles que nous avons entendues répétitivement, mais nous arrivons à réellement les comprendre seulement à la fin; donc, puisse l’Esprit de Dieu combler les vides concernant l’amour, renforcer ce que vous savez déjà, et vous le dire d’une manière toute nouvelle, afin qu’il y ait un niveau d’engagement différent de ce qu’il a été dans le passé. Nous avons tous des amis, et je suppose que nous avons tous des ennemis. Nous avons tous des gens qui aiment être avec nous, et d’autres qui aiment nous attaquer. Le test de notre caractère chrétien ne porte pas sur comment nous traitons nos amis, mais comment nous traitons nos ennemis ; c’est la base. Vous pouvez vraiment dire tout ce qu’il y a à savoir de la vraie spiritualité de quelqu’un par ce qu’il fait quand des gens l’attaquent ; par ce qu’il fait quand des gens le méprisent, ou le haïssent, le persécutent, ou se dressent contre lui, ou le critiquent, parce qu’alors se révélera la réalité sur sa vie. S’il est une créature d’amour, devenu telle par la présence en lui de Jésus Christ, il aimera cette personne tout autant qu’il aimera son ami le plus cher, parce que l’amour fera partie de son caractère, et que la personne concernée n’aura aucune influence.

C’est essentiellement ce que Jésus dit dans ce passage ; Il dit: « Votre tradition vous dit, » verset 43 : « Tu aimeras ton prochain et tu détesteras ton ennemi. » C’est ce que vous avez appris. Vous avez appris qu’il est justifié de haïr. Vous avez appris qu’il y a de la place pour la diffamation, pour l’animosité, l’amertume, la revanche et le ressentiment. On vous a dit que votre orgueil est justifié, et que votre partialité est permise. On vous a dit qu’il y a des gens que vous devriez plutôt haïr. Mais le verset 44, « Moi je vous dis :’Aimez vos ennemis. » Vous voyez, ce que les hommes font et ce que Dieu ordonne sont deux choses différentes, et c’est ici l’essentiel. Ceux à qui Jésus parlait pensaient qu’ils étaient assez bons. Il dit : « Vous n’êtes pas du tout assez bons. Votre genre d’amour n’est pas suffisant. Votre genre d’amour est très, très étroit ; il choisit ses objets. L’amour de ceux de mon royaume n’est pas discriminatoire ; il aime à égalité ami et ennemi. »

Dans Luc, chapitre 23, verset 34, nous en voyons une magnifique illustration. Les Romains avaient fait un acte horrible. Ils avaient pris le beau Fils de Dieu – ils avaient planté des clous dans Ses mains et planté des clous dans Ses pieds, L’attachant à une croix de bois. Ils avaient dressé la croix, la laissant tomber dans son trou, et quand elle toucha le fond, le choc avait arraché et déchiré Sa chair.

Ils avaient craché sur Lui, et s’étaient moqués de Lui. Les Juifs ont fait un acte horrible ; ils L’avaient accusé d’être un blasphémateur. Ils avaient demandé Son sang en hurlant. Eux aussi, s’étaient moqués de Lui, lançant des choses contre Son visage. Il pend sur la croix ; à Ses pieds, une foule vicieuse, sauvage, frénétique, haineuse et méprisante, assoiffée de Son sang; c’est le résultat d’années d’amertume et de haine envers Celui qui est uniquement un agent de l’amour.

Et comment réagit Il à cela, quelle est Son attitude envers eux ? Luc 23 :34 dit : « Jésus dit : ‘Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.’ Ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort. » Au milieu de Sa généreuse prière de pardon, ils étaient encore en train de parier pour Sa tunique. Mais ce que je veux que vous voyiez, c’est que Jésus pouvait tant les aimer qu’Il pouvait supplier le Père de leur pardonner. Ce n’est pas un amour humain ; ce n’est simplement pas vrai du genre humain. Vous direz : « Après tout, Jésus était Dieu. Vous savez, nous en sommes incapables. C’est trop pour nous. Nous ne pouvons pas aimer des ennemis à ce point-là. » Je pense que si.

Il y a un autre exemple biblique au 7ème chapitre du livre des Actes. Il y avait un homme du nom d’Etienne, plein de foi et du Saint Esprit, un homme qui fut compté parmi les premiers choisis dans l’Eglise de Jérusalem comme étant un homme pieux, qui fut placé à la tête d’un ministère important. Etienne, qui était le meilleur parmi les meilleurs dans l’Église primitive ; Etienne, qui était un homme qui connaissait Dieu, et qui connaissait l’Ancien Testament, et même la nouvelle alliance en Jésus Christ. Etienne se leva, au 7ème chapitre des Actes, et il prêcha un puissant message accusateur, pas très différent de celui de Pierre à la Pentecôte, où il mettait en pleine lumière l’état de péché d’Israël.

Et lorsqu’il a terminé, le peuple était si frénétique, poussé à bout, et si rempli de rage au cœur, dit Luc dans son écrit, qu’ils se sont mis à pousser de grands cris, et à se boucher les oreilles pour ne plus rien entendre de cet homme. Ils l’ont saisi et l’ont jeté dans un précipice, et se sont mis à lui jeter des pierres. La Bible dit qu’au milieu de tout cela, il s’est redressé en s’agenouillant – imaginez. La méthode des Juifs pour lapider était de trouver une fosse d’environ 3 mètres de profond, d’y jeter l’homme, puis le premier accusateur prenait la plus grosse pierre pour essayait d’écraser sa tête avec. Le deuxième accusateur continuait, et pour finir toute la foule le lapidait jusqu’à ce qu’il soit mort. Etienne était couché là au fond, recevant les pierres, et il réussit à se redresser sur ses genoux – pour faire quoi ? Pour dire une prière. Quelle fut sa prière ? Simplement celle-ci: « Seigneur, ne les charge-pas de ce péché! » Seigneur, aie pitié, ne les fais pas payer pour ceci, fais-leur grâce. » C’est cela, aimer vos ennemis.

J’ai souvent lu l’histoire de George Wishart, qui fut un martyr dans les premières années de sa foi en Christ. Il devait mourir parce qu’il aimait Jésus et ne voulait pas Le renier, et fut ainsi emmené au lieu d’exécution. Le bourreau se préparait à lui ôter la vie, mais il avait su quelque chose de sa vie et de son témoignage, et il était si chargé de la culpabilité de son rôle de bourreau qu’il hésita, dans sa réticence à ôter sa vie. Et le biographe dit qu’alors qu’il hésitait, Wishart leva les yeux, et vit son hésitation, alors il se leva, l’entoura de ses bras, embrassa son bourreau, lui colla un baiser sur la joue en lui disant : « Monsieur, que ceci soit le signe que je vous pardonne. » C’est cela, aimer vos ennemis.

Et c’est de cela que Jésus parle. Le personnage du Royaume ne hait pas – il ne hait même pas les ennemis – ce n’est pas le caractère du Royaume. Pas le genre de caractère qui montre la piété, le genre qui montre la vertu d’une vie transformée. C’est le message donné ici. Vous voyez, les Juifs pensaient qu’ils étaient déjà en règle, mais le Seigneur leur montre que non, comme c’est prouvé par le fait que même leur amour est d’un genre médiocre, insuffisant et étroit. Alors Jésus leur présente la vérité sur l’amour. Dans les versets 44 à 48, nous avons l’enseignement de Jésus qui répond à la tradition des Juifs. La tradition des Juifs c’est : aime ton prochain et hais ton ennemi. L’enseignement de Jésus : tout différent.

En étudiant ce passage aujourd’hui, il y a cinq points que je voudrais que vous voyiez au fur et à mesure; cinq vérités ascendantes, connectées, consécutives, qui mènent à une merveilleuse conclusion. Je prie que Dieu veuille réellement vous montrer, en avançant, comment celles-ci s’appliquent dans votre cœur. Or, gardez deux choses à l’esprit. Jésus parle ici – en réalité, il y a un objectif double. D’abord, disons qu’une personne non chrétienne entende ceci. Quelle est sa réaction? Sa réaction est de savoir qu’il ne suit pas les normes de Dieu. Sa réaction est de savoir qu’il n’aime pas ainsi, qu’il ne peut pas aimer ainsi. Par conséquent, il est pécheur, parce que ceci est exigé et si tu n’aimes pas ainsi, tu es pécheur, et si tu es pécheur, tu as besoin d’un Sauveur. Et puis, bien entendu, C’est Lui qui S’offre comme ce Sauveur.

Mais il y avait un autre groupe sur cette colline où Il prêchait, et c’était Ses disciples. Ils avaient déjà cru en Lui ; ils Lui avaient déjà donné leur vie. Mais parfois, même pour ceux de nous qui avons été pardonnés pour notre manque d’amour, ceux de nous qui avons reçu la puissance pour aimer, nous n’arrivons pas à aimer ainsi, et alors pour nous, ceci devient une exhortation, n’est-ce pas, à vivre selon ce qui est maintenant une réalité potentielle. D’abord, Il dit : « Vous êtes un pécheur si vous n’aimez pas ainsi, et vous devez être pardonné. Ensuite, Il dit : « Si vous avez été pardonné, et que vous avez reçu la capacité d’aimer ainsi, vous devez répondre à cela dans l’obéissance. » Donc c’est un message pour tous, pour la foule et pour les disciples. Pour vous qui connaissez le Christ, c’est une exhortation à un plus grand amour ; pour vous qui ne Le connaissez pas, c’est une prise de conscience que vous êtes pécheur et vous êtes loin du but, et vous avez besoin d’un Sauveur.

Regardons le premier des cinq points. Jésus dit simplement au verset 44 : « Mais moi je vous dis, aimez vos ennemis. » Or, les amis, c’était simplement une déclaration ravageuse dans la société dans laquelle Jésus vivait, car il y avait tant de haine. Le merveilleux commentateur, William Hendrickson, écrit : « Tout autour de Jésus se dressaient des murs et des barrières. Il est venu dans le seul but de faire sauter ces barrières, de sorte que cet amour – pur, chaleureux, divin, infini – puisse couler tout droit du cœur de Dieu – depuis Son propre cœur merveilleux jusque dans le cœur des hommes. Son amour dépassait toutes les limites de race, de nationalité, de parti, d’âge et de sexe. Lorsqu’Il dit : ‘Moi je vous dis, aimez vos ennemis’, Il a dû stupéfaire Son auditoire, car Il disait quelque chose qui, probablement jamais auparavant, n’avait été dit aussi succinctement, positivement, et puissamment. » Fin de la citation.

Il disait quelque chose que personne ne disait. Aimer ses ennemis, tu veux rire ? J’ai lu, à propos d’une tribu indigène de Polynésie, qu’ils avaient, tout autour de leurs huttes, divers objets particuliers suspendus au toit. Un visiteur demanda : « Qu’est-ce que c’est ? » On lui a dit : « Ce sont des rappels. » « Des rappels de quoi? » Des rappels de blessures. Quand quelqu’un te blesse, ou que quelqu’un te fait quelque chose de mal, nous suspendons un signe de cette blessure, pour nous souvenir de chaque fois que l’on nous a fait du tort, et aucun n’est retiré jusqu’à ce qu’une vengeance totale soit gagnée. » C’est ce que font les hommes, ce n’est pas la manière de Dieu.

C’est ainsi que vivaient les Pharisiens ; autour de leur hutte légaliste étaient pendus tous les articles ou les symboles de leurs revanches. Ils étaient orgueilleux et partiaux ; ils jugeaient, haïssaient les hommes derrière un masque de religion. Et Jésus démolit cela. Il dit, en une seule déclaration : « Aimez vos ennemis », ce qui contredit tout leur style de vie. Ils haïssaient. Ils haïssaient la populace, ils haïssaient les péagers, qui étaient les percepteurs d’impôts qui s’étaient vendus à Rome. Ils haïssaient les non-Juifs. Clairement ils les méprisaient. Et Jésus leur donne un simple ordre qui met à jour toute cette haine. « Aimez vos ennemis, » dit-Il. A qui pense-t-Il ? A tout le monde ! Nous avons parlé la dernière fois des ‘prochains’ qui englobaient ‘l’ennemi’ n’est-ce pas? ‘Prochain’ est un mot assez large pour inclure un ennemi. Jésus dit : « Aime ton prochain comme toi-même. » Un ennemi y a sa place. Un prochain est quiconque dans le besoin, n’est-ce pas ?

Souvenez-vous, nous avons regardé à Luc 10, et nous avons parlé du bon Samaritain. Comment, dans l’histoire du bon Samaritain, nous avons dit que le bon Samaritain est arrivé, qu’il avait vu cet homme qui était juif, et les Samaritains et les Juifs n’avaient pas de contact – il y avait une haine profonde entre eux. Et pourtant il s’est approché, il a vu cet homme, et il a dit : « Cet homme est mon prochain. » Il avait bandé ses plaies et s’était occupé de lui, l’avait couvert, l’avait mis sur sa monture et emmené à l’auberge, et payé les frais, et il a fait tout ce qu’il fallait. Il a fait un sacrifice, pas vrai ? Un sacrifice de temps, un sacrifice d’énergie, un sacrifice d’argent, un sacrifice de préjugé, un sacrifice de tous les facteurs de sa vie pour s’arrêter et faire tout cela, parce que l’homme était dans le besoin. Et nous avons dit que c’est ainsi ; votre prochain est quiconque se trouve sur votre chemin ayant besoin de quelque chose.

Mais dans Luc 10 et le bon Samaritain, Jésus note en réalité un point opposé ; en effet, le professeur de la loi dit : « Qui est mon prochain ? » Je veux dire, je vais aller dans le monde entier, et je veux choisir mes prochains et faire ce qu’il faut. Mais en arrivant à la fin de l’histoire, Il a dit : « Qui était le prochain de cet homme ? Ou qui des trois qui sont passés sur la route a montré qu’il était le prochain de l’homme ? » Alors, que disait-Il ? D’abord, il y avait eu un prêtre, et il l’a ignoré. Ensuite vint un Lévite, ils étaient, au fond, les assistants des prêtres, donc ils faisaient partie de la communauté religieuse, et celui-là est parti plus loin. Et après est arrivé un Samaritain métisse, et celui-ci l’a aidé. Et Jésus dit à l’homme de la loi : « Lequel d’entre eux a prouvé qu’il était le prochain de l’homme blessé ? »

En d’autres termes, Jésus a inversé les tables. Au lieu de passer ta vie à essayer de choisir qui est ton prochain Il dit : « Es-tu un prochain ? Parce que si tu es un prochain, alors n’importe qui sur ton chemin va recevoir ton amour de prochain. » C’est comme si cela fonctionnait ainsi : dans notre société, en termes humains, nous sommes à la base orientés vers l’objet de notre amour, pas vrai ? Vous savez, vous aimez les gens sur la base de l’espèce d’objet qu’ils sont, s’ils sont attirants, vous savez ? Par exemple, si des gars cherchent une fille pour l’épouser, des filles traversent leur chemin, et ils diront : « Non, merci, passe ton chemin, je n’en suis pas là. » Et vous savez, des filles différentes vont venir, et tout à coup, vroom ! Vous voyez ça ? La voilà, et vous jetez votre dévolu sur elle, d’un coup il n’y a plus qu’elle. Et il y a là quelque chose d’attirant, et il y a cette chose émotionnelle qui vous accroche, et vous ne sentez cela avec aucune autre. Donc c’est que notre amour est orienté vers l’objet.

Lorsque nous regardons un tableau, ou nous regardons une maison, ou le style d’une voiture, il y a certains objets qui attirent notre affection et d’autres qui ne le font pas. Il y a certaines personnalités qui suscitent notre amour, et d’autres pas. Or c’est le genre d’affection humain. Et c’est vraiment ce que l’homme de la loi disait. Mais, en parcourant le monde, comment saurai-je à quel objet m’attacher? » Jésus dit que la question n’est pas là. La question est : es-tu, toi, un prochain ? Si tu es un prochain, et que ton cœur est rempli d’amour, quel que soit l’objet qui vient sur ton chemin, il va recevoir cet amour, voyez-vous. C’est ce qu’Il dit là. Il dit : « Ne cherche pas à savoir qui est ton prochain. Sois, toi le prochain de tous, alors tu n’auras aucun problème. » Jésus appelle à aimer un ennemi, et c’est quelque chose de simple. Je ne sais pas comment le dire autrement que de dire tout simplement que cela signifie aimer tout le monde exactement à égalité, qu’il soit ami ou ennemi.

Vous direz : « Qu’entendez-vous par ‘amour’, John ? » Je ne veux pas dire affection. Nous en avons parlé la dernière fois. Dieu n’attend pas de vous que vous les aimiez comme un ami, philia. Il n’attend pas de vous que vous les aimiez storgē, comme vous aimez un membre de votre famille. Il n’attend pas de vous que vous les aimiez eros d’un amour affectueux, avec du désir. Mais ce qu’Il dit, c’est de les aimer agapaō, qui est l’amour qui recherche leur plus grand bien et qui désire combler leurs besoins. Lorsque Jésus a dit dans Jean 13, « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés, » Il leur a simplement lavé les pieds. À ce moment-là, Il ne disait pas : « Vous savez, ces disciples sont si magnifiques, ils sont tout simplement irrésistibles. »

Non, ils étaient irascibles, laids, se disputant pour savoir qui était le plus grand dans le Royaume. Ils péchaient, ils étaient motivés par eux-mêmes et égocentriques, et ne pouvaient même pas être assez attentionnés pour considérer Christ, qui allait à la croix, pour Le réconforter. Ils agissaient de la manière la plus laide qu’ils l’avaient fait dans tout le Nouveau Testament, et pourtant Il dit : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » Qu’a-t-Il fait ? Il a lavé leurs pieds sales.

Et c’est ce qu’Il dit. L’amour est un service que l’on rend à quelqu’un dans le besoin, pas nécessairement une émotion. Vous remarquez qu’Il dit : « Aimez vos ennemis. » Ensuite la version Segond 21 dit aussi « Bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous détestent. »

Or, cette phrase est absente du texte critique comme du texte du manuscrit. Elle a été introduite ici de Luc 6 ; Le Seigneur l’a dite, Matthieu ne l’a simplement pas incluse, et certains scribes l’ont introduite. Mais c’est quand même vrai. Si vous aimez votre ennemi lorsqu’il vous maudit, vous le bénissez, et s’il vous hait, vous lui faites du bien. C’est le résultat pratique. Vous voyez, ce n’est pas tant le sentiment – attention ! – ce n’est pas tant le sentiment, comme quand votre ennemi est votre ennemi, vous dites des paroles qui le bénissent, et vous lui faites du bien. C’est ce que vous dites et ce que vous faites que Dieu recherche, non comment vous vous sentez. Vous pouvez avoir un ennemi, et vous savez que dans votre cœur, il n’y a pas la plus grande affection humaine. Vous savez qu’il n’y aura pas de profonde amitié. Vous savez que vous ne l’embrasserez pas comme quelqu’un de votre famille mais, de votre bouche vous le bénirez par vos paroles, et par votre vie, vous le bénirez en ce que vous ferez. Donc nous découvrons que l’amour dont nous parlons est l’amour par l’action, non l’amour-émotion.

Regardez avec moi un instant 1 Corinthiens, chapitre 13 – 1 Corinthiens, chapitre 13. Et qu’est-il dit, sinon la plus profonde définition jamais donnée de l’amour ? Je voudrais que vous remarquiez les versets 4-7, juste brièvement. Nous pourrions passer beaucoup de temps là-dessus. Mais gardez à l’esprit une immense et importante vérité : 15 caractéristiques de l’amour sont données ici. Toutes apparaissent sous forme de verbes. Elles ne sont pas présentées par des substantifs, elles sont présentées par des verbes. Pourquoi ? Parce que l’amour fait des choses, l’amour est une action ; l’amour ne peut jamais être défini par quelque chose de statique. L’amour ne peut jamais être défini comme un palier. L’amour est toujours une activité, il est toujours en action.

Et, soit dit en passant, quelqu’un a intitulé ce passage « Les Béatitudes mises en Musique, » ou « Une interprétation lyrique du Sermon sur la Montagne, » donc d’autres ont vu le parallèle. Mais Paul, en décrivant l’amour, utilise des verbes parce que l’amour n’est décrit qu’en des termes qui disent ce qu’il fait ; c’est tout. Et je suppose que la raison pour laquelle on ne croit pas toujours quelqu’un qui dit qu’il vous aime, quand il vous le dit, est parce qu’il le dit, mais il semble qu’aucun acte ne le suit. Et vous avez tous les droits de remettre en question ce genre d’amour, parce que l’amour agit. Par exemple, verset 4, « L’amour est patient. » Littéralement, il veut dire ‘d’humeur égale’, et la plupart du temps, le terme est utilisé pour la patience envers les autres. « L’amour est patient, il est plein de bonté. » dans le grec, littéralement, c’est utile. Autrement dit, l’amour tend à faire des actes de bonté qui aident les gens quand ils sont dans le besoin.

Ensuite il est dit : « L’amour n’est pas envieux. » C’est-à-dire qu’il n’a pas un esprit de compétition, il n’est pas jaloux. Il se réjouit du succès des autres. Il est dit : « L’amour ne se vante pas. » Il n’est pas vaniteux, il ne se glorifie pas lui-même, ce qui signifie qu’il ne se vante pas, et je pense que le mot grec ici a davantage le sens de la mise en avant, la fanfaronnade extérieure, la gloriole, la frime ; la voix de la vanité. Ensuite, il est dit « il ne s’enfle pas d’orgueil », et je pense qu’il parle ici davantage de l’intérieur, du dedans, qui se fait la grosse tête, qui est égocentrique. Vous voyez, l’amour n’est pas centré sur soi. Il est patient envers les autres, il est bon et n’a pas d’esprit de compétition ni de jalousie, il n’envie jamais la position de quelqu’un d’autre, ni la situation de quiconque, et peut tout simplement se réjouir du succès des autres.

L’amour « ne fait rien de malhonnête » est-il dit. C’est une si belle pensée amenée au début du verset 5. « Il ne cherche pas son intérêt. » Il se soucie toujours des autres, est toujours tendre en s’occupant des autres, même envers ceux qui sont méchants. L’amour n’insiste jamais sur ses propres droits. Vous savez, de nos jours, vous pouvez même prendre des cours ? Vous les saviez ? Vous pouvez aller à des séminaires d’une semaine pour prendre des cours pour affirmer vos droits. Ce n’est pas ainsi qu’agit l’amour. « L’amour ne cherche pas son intérêt. » Autrement dit il n’est pas égoïste ; il ne cherche que celui des autres. « Il ne s’irrite pas, » et cela signifie qu’il n’a pas de soudaines crises de colère ou de rage. Il ne réagit jamais à l’insulte, ni ne perd son sang-froid. « Il ne soupçonne pas le mal. » C’est-à-dire qu’il imagine toujours le meilleur chez les gens. Il désire toujours penser le meilleur. Il veut toujours donner le bénéfice du doute. Il pardonne toujours et oublie, et ne cultive jamais aucune rancune, il n’est jamais sur la défensive, ni ne cherche à blâmer quelqu’un d’autre.

Ensuite il est dit, au verset 6, « L’amour ne se réjouit pas de l’injustice. » L’amour ne prend jamais plaisir au péché des autres, ne se réjouit jamais lorsque quelqu’un est châtié ; « mais il se réjouit de la vérité. » C’est-à-dire que l’amour, c’est de la bonté positive et encourageante. Puis « l’amour » fait quatre choses : « il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. » L’amour pardonne tout. C’est un mot grec magnifique ; il signifie couvrir quelque chose. Il jette une couverture sur les fautes des autres, il les couvre tout simplement. Il croit tout : il n’est jamais suspicieux, il croit toujours le meilleur. Il espère tout : même s’il sait qu’il y a un échec, il est assez optimiste pour croire que quelque chose d’autre va arriver. Il y aura un changement. Il refuse de considérer l’échec comme final. Et puis, l’amour supporte tout : Peu importe ce que vous ferez à l’amour, le verset 8 dit : « L’amour ne meurt jamais. »

Waouh ! Quel beau tableau ! Tout juste comme une lumière dans un prisme, il se disperse dans toutes les couleurs de l’amour. Aimez-vous ainsi ? C’est le genre d’amour qui caractérise notre Seigneur Jésus Christ. C’est ainsi que Dieu aime. Si vous n’aimez pas ainsi, vous avez besoin d’un Sauveur. Si vous avez reçu le pardon pour un manque d’amour, et que Christ vit dans votre cœur, que vous avez le pardon, et que vous avez Son amour déversé comme Romains 5 :5 le dit, mais que vous ne laissez pas cet amour se répandre, vous le gardez au-dedans, alors vous devez vous engager à nouveau d’aimer comme Il dit que vous devriez aimer.

Le commentateur Lenski dit : « Il voit, en effet, tout ce qui est haïssable et la méchanceté de l’ennemi, sent ses coups de couteau et de bâton, il peut même essayer de faire quelque chose pour les éviter. Mais tout ceci simplement remplit le cœur aimant de l’unique désir et objectif de libérer son ennemi de cette haine, de le délivrer de son péché, et ainsi sauver son âme. Une simple affection est souvent aveugle, mais même là, il pense qu’il voit quelque chose d’attirant dans celui vers qui il va. L’amour le plus grand peut ne rien trouver d’attrayant en celui qui est aimé ainsi. Sa motivation intérieure ne sera que d’accorder une vraie bénédiction à celui qui est aimé, et de lui faire le plus grand bien. »

Lenski dit : « Je ne peux pas aimer un criminel mesquin de bas étage qui me vole et menace ma vie, du moins dans le sens de l’apprécier. Et je ne peux apprécier un type faux, menteur et calomniateur, qui peut-être m’a répétitivement calomnié. Mais je peux, par la grâce de Jésus Christ les aimer tous deux, voir ce qui est mal en eux, désirer et agir seulement pour leur bien, et par-dessus tout, pour qu’ils soient libérés de leur mauvaise voie. » Fin de citation.

Ainsi nous devons aimer, non en termes de sentiment, mais en termes de service. Paul le dit si bien en Romains 12, verset 20, laissez-moi vous le lire: « Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger, s’il a soif, donne-lui à boire. » C’est ainsi qu’il faut traiter ton ennemi – s’il a faim nourris-le, et s’il a soif, donne-lui à boire. « Car en agissant ainsi, tu amasseras des charbons ardents sur sa tête. » Essentiellement, je pense que cela signifie appeler la conviction sur lui, faire qu’il se sente coupable de sa haine et de son péché. « Ne te laisse pas vaincre par le mal, » autrement dit, lorsque quelqu’un vous fait du mal, ne rends pas le mal, ne perds pas la bataille, « mais sois vainqueur du mal par le bien. » Que l’ennemi vienne te jeter tout ce qu’il peut, cela ne te fera jamais tomber dans le péché. « Tu noieras son mal » comme disait Chrysostome, « comme une étincelle qui tombe dans la mer, ainsi une blessure est éteinte quand elle tombe dans la mer de l’amour d’un croyant. » Lorsque les gens nous lancent leurs étincelles de haine, qu’elles puissent être éteintes comme des étincelles dans la mer. Or Jésus dit tout simplement : « Aimez vos ennemis. »

Deuxièmement, montant cette échelle de vérités sur l’amour, Il dit : « Priez pour vos persécuteurs. » Au verset 44, « et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. » Priez, suppliez simplement Dieu pour eux. Ceux qui vous maltraitent, c’est qu’ils vous utilisent avec malveillance, pour un but négatif, ou qu’ils abusent de vous ; et certainement, la persécution est claire. Lorsque quelqu’un arrive et vous maltraite, vous fait du mal, vous blesse, vous persécute, que faites-vous ? Vous devez vous adresser au Seigneur en leur faveur et intercéder pour eux. C’est ce que Jésus a fait sur la croix. C’est ce qu’Etienne a fait. J’ai lu tant d’histoires de personnes qui sont mortes pour la foi, et même alors qu’ils étaient consumés par les flammes, ils priaient pour ceux qui les persécutaient.

Je me souviens avoir lu un livre impressionnant, A distant Grief [un chagrin éloigné, NdTrad] – vous devriez lire ce livre si vous ne l’avez pas encore fait. Je vous ai raconté l’histoire de Kefa Sempangi il y a quelques mois, et ce livre est disponible maintenant. Il raconte comment on est venu prendre sa vie en Uganda, sous Idi Amin, et ces hommes sont arrivés avec leurs fusils visant sa tête, et il se mit à les confronter avec l’évangile, et à prier Dieu qu’Il change leur vie, et ces mêmes hommes venus pour le tuer, fléchirent le genou devant Jésus Christ.

« Priez pour ceux qui vous persécutent. » Vous savez, aucune persécution au monde, ni haine au monde n’est aussi forte que la haine envers les choses religieuses. Vous voyez, l’homme vit avec le péché, l’homme vit dans une immense culpabilité, et la culpabilité produit la peur, et la peur ultime de l’homme est la peur de la mort, de ce qui va arriver. S’il y a un Dieu et que j’ai péché, serai-je puni ? L’homme vit avec l’imminence du châtiment, c’est pourquoi il vit dans la peur. Donc inévitablement l’homme construit un système dans lequel il peut gérer cette peur. Il se convainc qu’il est OK, qu’il a observé assez de règles pour que Dieu le laisse entrer au ciel, qu’il n’est pas si mauvais après tout. Ou bien, il décide simplement qu’il n’y a pas de Dieu du tout – je ne serai pas condamné, je n’aurai pas peur du jugement, et je me débarrasse simplement de tout cela en disant qu’il n’y a pas de Dieu.

Lorsque vous allez vers un individu en disant ! « Vous êtes pécheur. Vous allez mourir et aller en Enfer, excepté si vous êtes en Jésus Christ. Vous devez être racheté, et vous avez besoin d’être sauvé, » vous frappez cet individu en plein centre de sa douleur la plus profonde, parce que vous faites ressortir toute son angoisse, tout son péché, toute la culpabilité, toute la peur qu’il a réussie plus ou moins à sublimer sous sa philosophie ou sa religion. Vous voyez ? Vous remettez tout à plat. Et c’est pourquoi la persécution la plus forte est toujours religieuse, parce que vous démasquez les gens là où ils sont le plus vulnérable.

Par ailleurs, la persécution met au centre la bataille réelle entre Satan et Dieu, de sorte que la persécution religieuse, tout au long de l’histoire, a toujours été la plus intense, toujours. Et si nous prenons vraiment position pour vivre pour Jésus Christ dans cette société, nous serons persécutés ; et, les amis, cela arrivera de plus en plus. La question est, au milieu la haine la plus haineuse, au point où la persécution réagira le plus fort, pouvons-nous prier en faveur de ceux-là mêmes qui cherchent à nous détruire ? C’est ce que Jésus dit que nous devons faire.

« Que voulez-vous dire, prier ? » Je pense qu’Il veut dire, supplier Dieu qu’il leur donne le meilleur. Je ne pense pas qu’Il parle d’insister pour que le feu du Ciel vienne les consumer. Je pense qu’Il parle ici de prier pour leur salut. Je lisais Spurgeon, il y a quelques semaines, et j’ai trouvé une petite phrase dans l’un de ses messages où il disait : « La prière est le précurseur de la miséricorde. » Lorsque nous prions, nous faisons venir la miséricorde de Dieu d’une manière très réelle, et c’est ce que je pense que Jésus dit. « Priez pour ceux qui vous persécutent, ceux-là même qui voudraient vous ôter la vie, priez pour eux. » Vous savez, nous pouvons viser nos ennemis. Nous pouvons dire : « Oh là, ce sont des ennemis de Christ, et ce sont des ennemis de la Croix, de la Bible et de l’Église, » et nous pouvons oublier que ce que nous détestons c’est ce qu’ils représentent, mais nous devons les aimer pour qui ils sont. Haïr le pécher et aimer le pécheur, vous savez ? Et prier pour eux.

Ne serait-ce pas génial que nous nous mettions à prier pour ceux qui se dressent contre nous ? Prier en vue de quoi? Afin qu’ils puissent être rachetés – vous savez quoi ? Rien que cette prière, par elle-même, remplira votre cœur d’amour. Prier ainsi lavera votre âme. Lorsque quelqu’un vient à moi en disant : « Vous savez, j’ai un problème avec ces personnes. Ils ne font que … – Je ne les aime pas. Quand c’est ainsi, je réponds toujours la même chose : « Je vais vous dire que faire : priez pour eux. Mettez à part chaque jour un moment fixe, et priez pour eux. » Savez-vous ce qu’il se passe ? Cela commence à laver l’âme de son amertume lorsque vous priez pour quelqu’un et que vous demandez à Dieu d’être miséricordieux.

En fait, Chrysostome disait aussi que cette sorte de prière est le pinacle de la maîtrise de soi. Vous avez vraiment conformé votre vie aux normes de Dieu lorsque vous pouvez prier pour vos persécuteurs. Dietrich Bonhoeffer, qui a tant souffert dans l’Allemagne nazie, disait : « C’est le commandement suprême. Par l’intermédiaire de la prière, nous allons vers notre ennemi, nous nous tenons à son côté, et nous plaidons avec Dieu pour lui. »

Oh! Quelle chose merveilleuse! La torture cruelle de la crucifixion n’a pas pu faire taire la prière de Jésus. Les pierres écrasantes n’ont pas pu faire taire la prière d’Etienne, mais je me demande ce qui a fait cesser votre prière pour votre ennemi ? Donc, aimez vos ennemis, priez pour vos persécuteurs.

Ensuite nous montons à l’échelon suivant: « Manifestez votre appartenance filiale. » C’est le troisième point – manifestez votre appartenance filiale, verset 45, qui commence par hopōs dans le grec, ce qui indique un objectif. Pourquoi aimer vos ennemis ? Pourquoi prier pour vos persécuteurs ? « Afin d’être les fils de votre Père. » La Bible dit que Dieu est amour. Si Dieu est amour, et que je suis Son enfant, alors je devrais être caractérisé par l’amour ; c’est ainsi que 1 Jean dit : « Si tu n’aimes pas ton frère, comment peux-tu prétendre être un enfant de Dieu ? » Ne prétends pas appartenir à Dieu si tu ne montres pas d’amour. Et Jésus ne dit pas « Tu deviendras un enfant de Dieu si tu aimes. » Il ne dit pas : « Allez, rassemble assez d’amour, et tu pourras faire de toi-même un fils. » Il dit : « Tu prouveras la validité de ta prétention d’être un fils si l’amour se voit dans ta vie. » Tu la prouveras.

C’est un peu comme Pierre disait : nous avons déjà la nature divine, nous avons déjà reçu cette caractéristique incorruptible. Mais pour rendre sûrs notre appel et notre élection, nous devons ajouter à ce que nous avons la vertu et ce qui suit. Autrement dit, nous ne convaincrons jamais personne que nous appartenons à Dieu si nous ne sommes pas comme Lui, et Il aime. Manifeste ton appartenance filiale. Je vous disais il y a quelques années que lorsque j’étais petit, j’avais eu des ennuis en volant quelques objets dans un magasin avec un jeune copain. On nous a attrapés et ils nous ont mis dans la prison de la ville, à Glendale. Mon père était sorti jouer au golf avec quelques diacres, et on lui a rapporté la nouvelle. Il est venu me chercher à la prison en pensant qu’il y avait erreur, puis il a essayé d’expliquer à ses diacres ce que son fils faisait en prison. 

Mais je me souviens qu’une fois arrivés à la maison, ma mère pleurait, car elle ne pensait pas que je ferais un jour un tel acte. Et je n’oublierai jamais ce que quelqu’un m’a dit – je ne me souviens même pas qui c’était – mais il a dit quelque chose comme « Johnny MacArthur, as-tu oublié qui était ton père ? » Je ne l’ai jamais oublié. Je devais quelque chose à mon père ; il m’avait donné ma propre vie. Je voulais être son fils. Un de mes petits garçons, Mark, m’a dit l’autre jour, « Papa, vas-tu prendre un jour ta retraite ? » J’ai dit: « Non » ! Il a dit : « C’est bien, parce que je suis content que tu sois un prédicateur. » J’ai dit : « Es-tu content d’être mon fils ? » Il a dit: “Oui, je suis content d’être ton fils. »

Eh bien, je suis également content d’être le fils de mon père, mais je pense qu’il n’est que juste que je manifeste quelque chose du caractère de mon père, n’est-ce pas ? Et c’est ce que Jésus est en train de dire. « Vous savez, vous autres Pharisiens et scribes, vous pouvez dire que vous êtes les fils de Dieu, mais si vous ne manifestez pas le caractère de Dieu, vous ne convaincrez jamais personne. Jamais ! » Quelle est la plus grande critique que les gens font de la vérité de l’évangile ? C’est que les gens qui prétendent le vivre ne le font pas. C’est toujours cela. « Il y a tant d’hypocrites dans l’Église. » La meilleure réponse à cela est : « Entrez donc, nous avons de la place pour d’autres encore! » Mais il est vrai que ce qui porte le plus préjudice au christianisme ce sont les chrétiens. Je veux dire par là que nous ne vivons simplement pas selon les normes que nous nous attribuons. Voilà le problème.

Manifestez votre appartenance filiale, qu’elle devienne un état de fait, prouvez-la. Vous savez, il y a des gens qui sont chrétiens, mais vous ne le saurez jamais, parce qu’ils n’aiment pas ainsi. Mais je vous le dis, vous trouvez quelqu’un dont la vie est remplie d’amour, qui déborde d’amour, qui déverse de l’amour envers tout le monde, ennemi ou ami, et le monde aura énormément de difficulté à supposer que cette personne vient d’une source humaine, car les gens n’aiment pas ainsi. C’est exactement ce que le Seigneur continue de dire dans ce verset. Il dit : « Afin d’être les fils de votre Père céleste. » En d’autres termes, votre style de vie devrait être autre que celui qui est terrestre. Vous devriez manifester une source céleste.

C’est pour cela qu’Il qualifie le Père comme étant Celui qui est au Ciel. Ce n’est pas votre père terrestre, mais le Père céleste. Non celui qui a une approche humaine de la vie, aussi bonne qu’elle puisse être dans le sens philanthropique, mais dans une manifestation de l’amour qu’il n’est possible de décrire que comme céleste. Ensuite Il dit : « Comment cela se fait-il ? Eh bien, regardez Dieu. « Il fait lever Son soleil sur les méchants et sur les bons, et Il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. » Tout d’abord Il parle des méchants et des bons, ensuite Il prend l’inverse et parle des justes et des injustes. Il fait cet aller-retour inversé – les méchants viennent une fois en premier, et les bons viennent en premier la seconde fois – afin que l’on puisse voir ici qu’il y a impartialité.

Il inverse l’ordre, seulement pour vous montrer que ce qu’Il dit, c’est que Dieu aime tout le monde. Quand le soleil se lève et brille dans toute sa beauté et répand sa chaleur, c’est pour tous, et lorsqu’il pleut, c’est pour tout le monde aussi. L’autre soir, nous étions dehors à regarder notre fils jouer au football dans la soirée dans un endroit hors de la ville, et les nuages étaient énormes, et j’ai vu deux arcs-en-ciel là-bas, et un arc-en-ciel ici, et ces magnifiques nuages, et la lune, et j’en jouissais, une si belle soirée, et une petite pluie tombait. Et vous savez, tous les autres autour de moi ne connaissaient pas le Seigneur, - mais ils en jouissaient tout autant.

Le soleil se lève et donne la lumière et il fait pousser notre herbe ; il fait pousser mon gazon et il fait pousser le gazon des gens de notre pâté de maisons qui ne savent même pas que Dieu existe, et ça leur est complètement égal. Pourquoi ? Parce que Dieu est bon, et Dieu ne fait aucune distinction dans Sa bienveillance. C’est ce que Calvin appelait la grâce commune – la grâce commune. L’amour divin et la providence touchent chacun, et c’est ce qu’Il dit. « Voilà, soyez comme votre Père. Que votre amour soit si impartial que votre soleil brillera sur chacun, et votre pluie tombera sur le juste et l’injuste. Alors il sera évident que vous appartenez à votre Père. »

Il y a une vieille légende rabbinique qui raconte l’extermination des Égyptiens dans la Mer Rouge, et quand les Égyptiens se noyaient, elle dit que les anges se sont mis à louer Dieu. Et Dieu a levé tristement Sa main pour faire taire les anges en disant : « Les œuvres de mes mains sont tombées dans la mer et vous voudriez chanter ? » Dieu aimait Pharaon. Dieu aimait les soldats de Pharaon, parce que Dieu est amour. Manifestez votre appartenance filiale en priant pour vos persécuteurs et en aimant vos ennemis. Dans le Psaume 145:15, nous lisons ceci, écoutez attentivement : « Tous regardent » - notez ce mot ‘tous’ – « Tous regardent avec espoir vers toi, et tu leur donnes la nourriture au moment voulu. Tu ouvres ta main et tu combles de biens tout ce qui vit. » Qui est la source de tout ce dont a besoin chaque être vivant ? C’est Dieu. C’est Dieu.

Tous les hommes bénéficient de la grâce commune, de l’amour providentiel. Tous ne reçoivent pas cet amour très, très spécial qui est réservé au peuple de l’alliance de Dieu, que l’on reçoit par le sang de Christ. Juste une image – Genèse 17 :20, « En ce qui concerne Ismaël, » - Ismaël était le fils illégitime, non le fils de l’alliance avec Abraham, il n’était pas celui que Dieu avait prévu pour donner la lignée messianique, mais un fils pris par adultère d’Agar. « En ce qui concerne Ismaël, je t’ai exaucé : je le bénirai, je le ferai proliférer et je le multiplierai considérablement. Il aura pour fils douze princes et je ferai de lui une grande nation. » Avez-vous entendu ? Dieu a même de la grâce pour un fils illégitime. Dieu est même gracieux envers un ‘non-peuple’, envers un paria. Voilà l’amour de Dieu.

Mais le verset 21 dit: « Cependant mon alliance, je l’établirai avec Isaac. » Écoutez, Dieu aimait Ismaël, mais Il avait quelque chose de vraiment spécial en vue pour Isaac. Dieu aime chacun, et le monde entier, mais Il a quelque chose de très spécial pour Son peuple par alliance, qui vient à Christ par la foi. La grâce commune est quelque chose de merveilleux. L’amour providentiel est une chose merveilleuse, mais il ne vous sauvera pas. Pour cela, vous devez venir à Christ. Jésus dit : « Aimez vos ennemis, priez pour vos persécuteurs, et par cela vous manifesterez votre appartenance filiale. »

Quatrièmement, surpassez vos frères humains - surpassez vos frères humains. C’est un point court et clair. Verset 46. « Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? » C’est vrai, si vous n’aimez autour de vous que ceux de votre groupe, faut-il vous recommander ? Si vous n’aimez que ceux qui sont d’accord avec vous, et pensent comme vous, qui appartiennent à votre petite coterie, doit-on vous recommander ? Devriez-vous recevoir une quelconque récompense ? « Les collecteurs d’impôts n’agissent-ils pas de même ? » Je veux que vous sachiez, mes amis, que vous ne pourrez jamais imaginer l’émotion des Pharisiens et des scribes au moment où Il a terminé cette phrase-là. « Les collecteurs d’impôts n’agissent-ils pas de même ? » Je veux dire, ils ont dû faire de vraies crises.

S’il y avait quelqu’un qu’ils haïssaient, c’était bien les publicains. Pourquoi ? Parce qu’ils étaient des renégats, des Juifs traîtres, qui avaient commis une trahison envers Israël en prenant le parti du gouvernement romain pour extorquer les taxes du peuple pour se garnir les poches. Ils étaient devenus les pions des Romains…, – pratiquement, un citoyen romain achetait un terrain donné dans l’empire romain, et il avait le droit de prendre de force des taxes pour ce terrain. Ensuite il louait des Juifs renégats et des agitateurs qui ne voulaient que de l’argent et n’avaient aucun égard pour leur peuple, et ces Juifs collectaient la taxe. Il fallait qu’ils obtiennent assez d’argent pour leur patron, et tout le reste, ils pouvaient se le mettre de côté. Ils devinrent méprisés et méprisables.

En fait, que vous lisiez Matthieu, Marc ou Luc, vous verrez répétitivement le caractère méprisable des publicains ou percepteurs de taxes, décrits dans ces passages. Or Il leur dit : « Voilà, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense avez-vous ? Vous n’aimez les gens que par votre propre orgueil, et vos propres préjugés, et votre esprit étroit. Vous ne valez pas mieux que des traîtres, des renégats, et des publicains, parce qu’eux aussi aiment leur petit groupe. » En d’autres termes, « Vous ne prouvez pas que vous appartenez à mon Royaume. » Ils pensaient comme ça, « Nous avons l’amour ; oui, nous aimons ceux de notre groupe. » Il dit « Ouais, génial ! C’est ce que font les pires individus de la race humaine. »

C’est ce qu’ils font. Ils s’aiment les uns les autres. Les meurtriers ont quelque chose en commun, comme les voleurs, les brigands, les adultères, les escrocs et tous les autres. Vous savez, je trouve intéressant de faire quelques lectures touchant à l’esprit criminel. Certaines personnes ne peuvent attendre de retourner en prison parce qu’ils sont dans leur élément. Vous savez quoi ? Une des principales raisons pour lesquelles certains commettent des crimes à répétition est qu’ils sont plus à la maison en prison que dehors, car là se trouvent leurs semblables. Ils aiment ces gens-là. « Vous n’êtes pas meilleurs que ceux-là, » dit-Il, « si tout ce que vous pouvez faire c’est d’aimer ceux de votre groupe. »

Si vous pensez que cela leur a donné un choc, le suivant fut pire encore. Il dit au verset 47 : « Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les membres des autres peuples n’agissent-ils pas de même ? » « Si tout ce que vous pouvez faire c’est d’embrasser chaleureusement, » - le mot saluer voulant dire une accolade chaleureuse avec un baiser, comme on faisait en Orient, « Si vous n’embrassez chaleureusement que vos frères, vous n’êtes pas meilleurs qu’un non-Juif. » Or, les amis, il n’y avait qu’une chose pire qu’un collecteur de taxes. Et qu’est-ce que c’était ? Un non-Juif. Alors là vraiment Jésus n’a pas mis de gants. En leur disant qu’ils n’étaient pas meilleurs que les collecteurs d’impôts ou les non-Juifs, Il les attaquait vraiment là où ça fait mal. « Quelle que soit votre religion, » dit-Il, « vous n’êtes pas meilleurs. »

Regardez la déclaration du milieu du verset 47, elle me plaît beaucoup. « Que faites-vous d’extraordinaire ? » Qu’est-ce qui vous rend différent ? Si vous ne dépassez pas le standard humain, vous n’êtes pas différents. Pourquoi devriez-vous être récompensés d’être comme tous les autres ? Pourquoi Dieu devrait-Il réserver Son Royaume pour vous ? Pourquoi Dieu devrait-Il réserver Ses couronnes pour vous ? Pourquoi Dieu devrait-Il déverser Ses bénédictions sur vous ? Vous n’êtes pas meilleurs que les autres. Or, c’est une déclaration dévastatrice, les amis. Il dit que les religieux ne sont pas meilleurs que les païens. Il dit que ceux qui fonctionnent dans le temple ne sont pas meilleurs que les escrocs.

Vous êtes tous pêcheurs, voyez-vous ; il ne s’agit que de différentes sortes de péchés. Vous n’êtes pas meilleurs que le reste. Que faites-vous de plus que les autres ? Qu’est-ce qui vous rend différents? Mes amis, c’est une question à laquelle nous devons faire face, vous savez, nous autres qui sommes chrétiens. Qu’est-ce qui nous différencie dans le monde ? Sommes-nous différents au travail parce que notre éthique est différente, notre conversation différente, notre attitude est différente, notre amour est différent ? Sommes-nous différents à la maison ? Sommes-nous différents dans nos communautés ? Car si nous ne sommes pas différents, nous n’avons rien à dire à cette société – rien qu’elle pourrait croire.

Oswald Sanders disait : « Le Maître attend de Ses disciples une conduite telle qu’elle ne peut s’expliquer qu’en termes de surnaturel. » Et si votre conduite ne peut s’expliquer que par le surnaturel, alors vous avez quelque chose à dire à la société, et elle le remarquera. Mais si vous êtes comme les autres, quelle est la différence ? Qu’avez-vous qu’ils n’ont pas ? Si nous voulons parler à cette génération et appeler cette génération sans Dieu à Jésus Christ, et leur faire savoir qu’il y a quelque chose de vrai à propos de Christ, ce sera lorsque notre vie sera unique, et que nous n’aurons aucune autre explication que la présence de Dieu dans cette vie.

Ainsi Jésus dit : « Aimez vos ennemis, priez pour vos persécuteurs, manifestez votre appartenance filiale, et surpassez vos frères humains, » et, encore une chose : « Soyez comme notre Dieu. » C’est le summum bonum. C’est la quintessence de Sa déclaration, verset 48. « Soyez donc » - toutes ces quatre choses ne conduisent qu’à cela – « Soyez donc parfaits. » Et j’ai entendu des gens dire : « Oh, oui, mais Il veut dire matures. Il veut dire que vous devez croître, vous devez avancer, vous devez simplement avancer et grandir. » Écoutez : Il dit « Soyez parfaits. » Parfaits comment ? « Comme votre Père céleste est parfait. » Et Il n’est pas seulement sur le chemin pour y arriver, Il est là.

Cela veut dire : vous devez être comme Dieu. Vous direz : « Eh bien, c’est viser trop haut ! » Vous avez raison, et c’est exactement ce qu’Il voulait que les Pharisiens sachent. Vous ne pouvez pas y arriver. Je pense que c’est magnifiquement illustré en Matthieu 19, et je veux vous le montrer très brièvement, puis nous en tirerons la conclusion. Mais dans Matthieu 19, verset 23 ; vous le savez parce que vous l’avez déjà entendu, mais laissez-moi vous le lire. « Jésus dit à ses disciples : ‘Je vous le dis en vérité, il est difficile à un riche d’entrer dans le royaume des cieux. » Or c’est une déclaration très dure pour les auditeurs, n’est-ce pas, qu’un homme riche aura de la difficulté à entrer dans le royaume ? Savez-vous pourquoi c’était difficile ?

Parce qu’ils croyaient que les riches pouvaient entrer dans le Royaume plus facilement que tous les autres. Pourquoi ? Parce qu’ils croyaient, à la base, que leur système leur enseignait que vous entrez dans le Royaume par les œuvres. Plus vous êtes riche, plus grandes sont vos œuvres. Pourquoi ? Vous pouvez acheter plus de brebis pour les sacrifier. Vous pouvez acheter plus de bœufs pour les sacrifier. Vous pouvez donner plus d’argent pour le trésor du temple. Autrement dit, vous êtes plus religieux. Vous pouvez acheter votre entrée dans le Royaume. Plus vous êtes riche, plus vous faites de sacrifices. Plus vous donnez d’argent, plus vous avez de facilité à entrer dans le royaume.

Mais Il inverse toute l’affaire. « Il est difficile à un riche d’entrer dans le Royaume des cieux… » A quel point est-ce difficile ? « Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu. » Mais j’ai entendu dire toutes sortes de choses à ce sujet. On dit : « Oh, bien sûr, c’est trop bête que Jésus ait dit cela ; c’est troublant. Un chameau ne peut pas passer par le trou d’une aiguille. » Eh bien, c’est assez évident. J’ai saisi ceci d’entrée de jeu. Les chameaux ne peuvent passer par le trou d’une aiguille. J’ai entendu toutes sortes de choses. « Si on pouvait arranger les molécules d’un chameau dans une ligne droite, on pourrait le faire passer par le trou de l’aiguille. Si on pouvait réduire un chameau en liquide, on pourrait faire passer les gouttes par le trou de l’aiguille, » et ainsi de suite.

J’ai beaucoup entendu parler d’une aiguille-porte, vous savez, une petite porte basse, et tous les chameaux devaient ramper pour traverser. Si on allait construire une telle porte – et je ne pense pas que les archéologues en aient jamais trouvée – mais si on allait construire une porte pour les chameaux, on ne la construirait pas ainsi. On la ferait assez grande pour que les chameaux puissent passer. Je veux dire, à cette époque, on était tout à fait incompétent. Que dit-Il ? Il dit qu’il est plus facile pour un chameau de passer par le trou d’une aiguille que pour un riche d’entrer au ciel. Vous dites : « Mais un chameau ne peut pas passer par le trou d’une aiguille. » Et c’est ce qu’Il dit – « et un riche ne peut pas non plus acheter son entrée au ciel. » C’est simplement tout aussi impossible.

C’est au verset suivant. « Quand les disciples entendirent cela, ils furent très étonnés, » et ils ne l’auraient pas été s’ils avaient connu l’existence d’une aiguille-porte. « Et ils dirent : ‘Qui peut donc être sauvé ?’ » Si un homme riche ne peut pas être sauvé, qui le peut ? « Jésus les regarda et leur dit :’ Aux hommes cela est » - quoi ? – «impossible, mais à Dieu tout est possible.’ » Vous voulez savoir ce qu’Il dit ? Personne ne peut être sauvé. Ni un homme riche, ni pauvre, ni personne entre les deux. L’homme avec le meilleur potentiel, de l’argent ou n’importe quoi d’autre, ne peut le faire ; personne ne peut être sauvé par lui-même. Personne ne peut le faire par la chair ou les œuvres, mais avec Dieu tout est possible.

Ce que Jésus dit dans le Sermon sur la Montagne est la même chose, « Soyez parfaits. » Ils sont censés dire : « Mais je ne peux pas être parfait. » Et c’est là qu’Il dit : « Exact ; et si vous n’arrivez pas à être parfaits, vous avez besoin d’un Sauveur. » Et c’est là que Jésus intervient, et vous apporte ce que Pierre appelle la nature divine, et qui vous rend comme Dieu, participant à Sa nature. Puis Dieu, dans un miracle de salut, fait pour vous ce que vous ne pourriez jamais faire pour vous-même – être comme Dieu. Lorsque vous êtes venu à Jésus Christ, dans votre position, vous avez été rendu comme Dieu. Il vous a donné Sa vie éternelle, Sa justice, vous êtes devenu comme Lui dans ce sens. Et maintenant vous devez harmoniser votre comportement avec votre position.

Écoutez : Un chrétien, ce n’est pas quelqu’un qui observe le sermon sur la Montagne. Un chrétien c’est celui qui sait qu’il n’y arrive pas, voyez-vous – et qui vient à Jésus Christ pour le pardon du péché de cet échec, et reçoit le pardon de Christ, et ensuite la puissance pour commencer de vivre selon ces principes. C’est le but du message. Même si vous échouez, vous êtes pardonné parce que Christ a payé le prix de votre péché. Voilà le message. Donc, revenons là où j’ai commencé. Si vous n’êtes pas chrétien, quel est le message pour vous? Si vous n’aimez pas ainsi, c’est un péché, et si vous êtes pécheur, vous avez besoin d’un Sauveur. Jésus Christ entrera et pardonnera votre péché de manque d’amour. Jésus purifiera votre vie, et Il implantera Son amour dans votre cœur, puis Il vous apprendra comment aimer de la manière qu’Il voudrait que vous aimiez. Pour certains d’entre vous, c’est un appel au salut. Pour certains d’entre vous, c’est une exhortation à laisser se répandre l’amour qui est là.

Mon illustration favorite – et je conclus – sur l’amour d’un ennemi est la suivante : Abraham Lincoln était traité avec mépris par un homme nommé Monsieur Stanton. Il appelait Lincoln « un clown astucieux de bas étage, » et le surnommait « le gorille originel », et il disait que les hommes étaient stupides de se balader en Afrique pour essayer de capturer un gorille, vu qu’on pouvait en trouver un à Springfield, dans l’Illinois. Lincoln n’a jamais rien dit à Stanton et, puisque Stanton était le meilleur pour le poste, lorsque Lincoln a eu besoin d’un ministre de la guerre pour les États-Unis, il a choisi Monsieur Stanton. Il le mit à la tête de tous les soldats des États-Unis. Il le traita avec amour et courtoisie, et les années passèrent.

La nuit où la balle d’un assassin arracha la vie de Lincoln, dans une petite pièce où l’on avait emporté le corps du Président, voilà que ce même Monsieur Stanton se tenait là, les yeux baissés sur le visage silencieux d’Abraham Lincoln, dans toute sa rudesse et son caractère. Et, parlant à travers ses larmes, il dit : « Ici repose le plus grand conducteur d’hommes que le monde ait jamais vu. » Et, parce que Monsieur Lincoln avait pu l’aimer d’un amour qui pardonne, il a reçu et rendu son adoration. Mes amis, Jésus nous appelle à aimer notre monde laid et peu aimable d’un amour qui ne connaît aucune discrimination, et d’un amour qui montrera que nous sommes comme Dieu, et qui révèle Dieu à ce monde. C’est le début d’une évangélisation efficace. Que Dieu nous aide à aimer comme nous devons aimer pour manifester Sa nature. Prions.

Seigneur, nous sommes si conscients, ici dans notre propre Eglise, de personnes dans le besoin : transport des personnes âgées et des handicapés, faire le ménage des plus âgés et des handicapés. Les gens ont besoin de travail, de logements, de soins médicaux, d’aide juridique et financière. Nous avons des enfants qu’il faut aider, comme le petit Buddy que nous avons mentionné ce matin. Nous avons des enfants qui sont devenus des délinquants, des gens en prison et dans les hôpitaux, et nous avons besoin de quelques personnes au cœur rempli d’amour pour toucher ces personnes, pour aller vers elles, relever les blessés et les nécessiteux. Seigneur, nous avons besoin de nous aimer les uns les autres, qui que nous soyons humainement parlant, à la manière dont Tu aimes chacun et comme Tu es bon envers chacun. Enseigne-nous à aimer afin qu’on reconnaisse que nous sommes Tes enfants. Au nom de Jésus, Amen.

FIN

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