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Comme nous étudions depuis quelques semaines dans nos messages de dimanche matin, une façon très importante pour servir le Seigneur est dans notre vie de prière, et Jésus nous aide à voir comment nous devons prier. Cherchez encore avec moi ce matin au 6ème chapitre de Matthieu. Si vous n'avez pas apporté de Bible, il y en a une dans le siège devant vous, et j'aimerais que vous suiviez ce matin en regardant plusieurs passages dans la Parole de Dieu.

Nous servons le Seigneur par nos prières, mais seulement si nos prières sont conformes à Son dessein de prière, et notre cher Seigneur dans ce passage particulier nous donne des instructions sur la manière de prier. C'est l'intention de cette prière, appelée la prière du disciple, ou comme elle est plus souvent connu, le Notre Père. C'est une modèle pour nous montrer comment prier. La prière est vitale ; c'est au chrétien ce que la respiration est pour l'être humain. Elle attire la présence de Dieu qui nous donne la vie et la subsistance, et pourtant nous devons apprendre à prier comme il faut. Nous avons quelques problèmes à prier selon Romains 8, où Paul dit : « Nous ne savons pas prier comme nous le devrions. » Et notre Seigneur nous aide à prier correctement afin que nous comprenions. Et nous avons vu que cette prière particulière que le Seigneur donne ici n'est pas une prière qui se récite seulement - même si cela pourrait se faire. Ce n'est pas une prière qui fait partie d'un rituel, d'une routine ou d'une liturgie, mais c'est un squelette par lequel toutes les prières doivent trouver leur forme. En d'autres termes, ce sont simplement des déclarations succinctes et concises qui nous ouvrent des horizons illimités et incroyables, des pensées de compréhension et de contenu dans nos prières. Nous essayons d’apprendre cela depuis quelques semaines en considérant une phrase à la fois.

Ce matin, au verset 10, nous arrivons à la troisième phrase. Ce sont les trois premiers mots : «que ton règne vienne» : «que Ton règne vienne». Lisez toute la prière et regardez-la dans son contexte. « Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c'est à toi qu'appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! » « Que Ton règne vienne » - une déclaration incroyable - quatre mots simples en français, trois mots simples en grec, et pourtant ils nous ouvrent la porte vers quelque chose qui est bien au-delà de ce que nous ne pourrions jamais concevoir par tout ce qui est contenu dans cette déclaration simple. Alors que j'arrive à ce texte, je me sens comme un petit garçon avec un seau à la plage, debout devant les mers inexplorées. Il n'y a aucun moyen de les contenir dans mon seau, il n'y a aucun moyen d'articuler tout ce qui est ici, mais si je peux simplement commencer à attirer votre attention, vous pouvez passer le reste de votre vie à examiner tout ce qui s’y trouve et un jour dans l'éternité comprendre la mesure de ce qu'on veut dire. « Que Ton règne vienne. » Frances Havergal a brillement écrit le verset suivant à Jésus-Christ, et je pense que ce verset exprime quelque chose au sens de cette phrase : « Oh, la joie de Te voir régner, Toi, mon Dieu bien-aimé. Que chaque langue confesse Ton nom, Ton honneur, Ta gloire, et que la bénédiction Te soit rendue d'un même accord. Que Tu sois, mon Maître et mon ami, justifié et couronné, partout sur la Terre, glorifié, adoré, car Tu es note Dieu. »

L'exaltation du Seigneur Jésus-Christ est le but de cette prière. « Que Ton règne vienne » est exprimé à Celui qui a le droit de gouverner et le droit de régner. Ce n'est autre que le Roi Lui-même, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, Jésus-Christ. Dieu le Père cherche cela. Alors, lorsque vous priez, vous priez en accord avec la volonté de Dieu, car dans Psaumes 2, nous lisons : «C'est moi qui ai oint mon Roi sur Sion». En d'autres termes, Dieu dit qu’Il exalte Son Fils, le Roi. « L'Éternel a dit au Fils : Tu es mon Fils ; ce jour-là je t'ai engendré. Demande-moi, et je Te donnerai les nations pour héritage, et les parties extrêmes de la terre pour possession. » Vous voyez, Dieu veut donner les royaumes du monde à Son Fils. Dieu désire mettre en scène Son Fils, Son Roi, sur la sainte colline de Sion pour régner sur le trône de David. Quand David voulut construire un temple pour le Seigneur, Dieu l'a dit par le prophète Nathan : « Tu ne peux pas faire cela parce que tu es un homme de sang, je ne te laisserai pas faire », et Dieu lui a retiré une grande joie, mais en retour, Dieu lui a donné une grande promesse, et a dit en 2 Samuel 7 : « Bien que tu ne construiras pas ma maison, tu enfanteras, et de cet enfant viendra un royaume qui ne se terminera jamais. » Et ainsi, la promesse du Royaume au Roi, le Fils, le Fils éternel, est donnée dans l'Ancien Testament, mais pas seulement et à plusieurs reprises. En fait, dans l'Ancien Testament, il y a une promesse d'un Roi qui vient, un Roi qui naîtra, « et sur Ses épaules seraient le gouvernement », dit Ésaïe, Celui qui régnerait, gouvernerait, et jouirait sur la terre, un Sauveur, un Monarque, un Roi, un Messie.

Le mot même Messie signifie « oint », Celui qui a le droit de régner. Vous voyez, cela est très important ; nous devons le comprendre, car le programme de Dieu se concentre sur une personne. Ce n'est pas un plan sans personne, ce n'est pas un programme sans personne ; l'histoire se concentre sur une personne - qui reviendra pour régner en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Tel était l'espoir d'Israël, tel est l'espoir de l'église, tel est l'espoir du monde. Jésus-Christ, le Roi, achèvera l'histoire. Quelqu'un a bien dit : «L'histoire est Son histoire». L'histoire est le déploiement rédempteur du plan de Dieu par Jésus-Christ. Nous nous dirigeons vers l'endroit où Christ domine. Dans le livre de Daniel, comme nous le verrons ce soir - et je ne peux pas m’empêcher de mêler les deux sermons - dans Daniel, alors que nous voyons l'image brisée par une pierre volante qui traverse l'air, et cette pierre représente le Christ, puis la pierre remplit toute la terre. Vous voyez, le Christ est inséparable de son Royaume. Il n'y a pas de plan en dehors de Sa personne ; La personne est le plan. Et prier, « que Ton règne vienne » n'est rien de plus, ni plus ni moins, que « Le Christ règne ici et maintenant ». C'est ce qui est dit, et nous le verrons en continuant notre lecture ce matin.

Un véritable enfant de Dieu ne se préoccupe pas beaucoup de ses propres plans, ni de ses propres désirs, qu’il ne fait avec le programme déterminé et le plan de Dieu, révélés dans la personne de Jésus-Christ. Prier de la bonne façon ne cherche pas à faire entrer Dieu dans vos propres plans ; elle demande à Dieu d’accomplir les Siens à travers vous. « Que Ton règne vienne !» Il faut une grande transformation dans la vie d'un croyant pour qu’il renonce à dire « que mon royaume vienne »  pour crier « que Ton royaume vienne. » On peut dire : « Que Ton règne vienne » avec des mots, mais je me demande parfois si nos prières ne sont pas littéralement remplies de notre propre royaume, de nos propres plans, de nos propres règles, de notre propre règne, de nos propres causes. Et pourtant toute l'histoire rédemptrice - de la chute de la Genèse, où nous avons entendu parler de la femme qui naîtra pour écraser la tête du serpent, toute l'histoire passe par la glorification du Fils de Dieu, le Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Toute l'histoire rédemptrice - et dans ce sens c’est toute l'histoire qui est rédemptrice - passe par la consommation, par le retour du Christ. Sa cause, Son programme, et Son plan sont notre préoccupations. Mais avez-vous remarqué comment cela va à l'encontre de votre nature humaine ; avez-vous remarqué cela ? Avez-vous remarqué combien vos prières sont remplies de vous-même ? Avez-vous remarqué comment vous vous précipitez dans la présence de Dieu pour décharger vos besoins, vos causes, vos préoccupations ? Je suppose que c'est toujours de cette façon avec la nature humaine, parce que nous nous inclinons envers nous-mêmes.

Je ne pense pas que cela soit mieux illustré ailleurs que dans la vie d'un bébé. Un nouveau-né ne sait rien de l'esprit communautaire. Un bébé ne sait rien à part le fait qu’il doit laisser quelqu'un d'autre faire son choix. Un bébé crie et est incapable de faire face à une mère qui entre en disant : « Tu sais, je vais vraiment trouver le temps de m’occuper de toi, je pense avant 9h15. Mais dans l'intervalle, j'ai quelque chose d’autre à faire. » Non ! Un bébé comprend une chose, et c'est moi, moi, moi ou je le veux, et quand il grandit un peu et n’est plus dans un berceau, cela devient « c'est à moi, tu ne peux pas l'avoir». C’est la tendance, et à mesure qu'ils grandissent, nous continuons le même genre de choses. Nous générons des sous-cultures. Nous faisons appel à ces sous-cultures à travers la publicité, et à travers les diverses choses de notre société, et quand ils grandissent, même à travers l'âge de l'école élémentaire et de l'école secondaire, nous leur disons qu'ils sont le roi de leur propre château, qu'ils doivent déterminer leur propre destinée. Ils sont le maître de leur propre destin. Ils arrangeront leurs propres affaires. Ils traceront leur propre parcours. Ils doivent gérer leur propre vie. Ainsi, toute la société humaine possède une orientation égoïste et égocentrique qui connaît très peu d'autres pronoms à part « moi », « le mien » et « je ». Et alors, quand Dieu envahit une vie et tout à coup le commandement de la Parole de Dieu, c’est que lorsque vous priez, ce n'est pas « moi », « le mien » et  « je », c'est « que Ton nom soit sanctifié », et que Ta volonté soit faites, que Ton règne vienne, cela va à contre-courant. Alors, lorsque vous avez des personnes qui viennent nous dire que nous devons dire telle chose à Dieu, j'entends ces prédicateurs dire que nous devons aller exiger certaines choses à Dieu, que nous devons réclamer et affirmer certaines choses, forcer Dieu à faire certaines choses. C'est une méconnaissance totale de tout ce que Dieu a prévu de faire dans l'histoire humaine, c’est-à-dire de glorifier Son propre nom, Sa propre cause, Sa propre volonté, et Son propre fils, Jésus-Christ.

Maintenant, quand je crois sincèrement, et que je confesse sincèrement le Christ comme Seigneur et Roi dans ma vie - et bien-aimés, c'est ce que fait le salut ; le salut n'est rien de moins que cela. Ce n'est pas choisir le Christ en tant que Sauveur, et non comme Seigneur. Le Salut c’est avouer de votre bouche Jésus comme Seigneur, Romains 10. Et quand vous avez fait cela, vous êtes devez alors affirmer que la direction de votre vie se dirige vers l'exaltation du Seigneur de votre vie, qui est Jésus-Christ, et vos propres causes ne sont valables que dans la mesure où elles sont en accord et en harmonie avec les causes éternelles de Dieu à révéler en Christ. Quand je prie, « Ton règne vienne », je suis vraiment dans une affirmation de ma propre volonté, abandonnant le règne de ma vie, et je dis au Saint-Esprit de Dieu, l'Esprit du Christ en moi : « Prends le contrôle, et fais ce que Tu veux pour Ta gloire. » Maintenant, lorsque vous faites cela, vous êtes amené à une confrontation immédiate avec votre propre nature humaine, parce que votre nature humaine crie pour obtenir sa propre volonté, faire son propre chemin et travailler pour ses propres causes. Oh, bien-aimés, que nous puissions être préoccupés par les choses de Dieu, que nous puissions être perdus dans Son Royaume, parce que si cela était vrai, nous commencerions à apprécier des choses qui mériteraient d'être valorisées, et aucun homme ne pourrait jamais enlever notre part.

Les gens me disent tout le temps, « Qu'est-ce qui va arriver en Amérique ? Nous avons ce problème en Iran, nous avons le chantage international, nous avons toutes les intrigues dans notre propre pays, économiquement, politiquement, dans l'éducation, dans l'humanité et la morale, l’homosexualité et toutes ces choses. Que se passera-t-il dans notre propre pays ? Est-ce que cela va s’empirer, allons-nous être persécutés ? » Il y a déjà, je pense, cinq pasteurs en Amérique qui ont un procès en cours et qui pourront terminer en prison pour des choses qu'ils croient, et peut-être que cela arrivera. Peut-être que le moment viendra où nous ne pourrons pas dire certaines choses, et ils vont nous mettre en prison. Mais si nos causes – notez-le - sont les causes de Dieu, nous ne perdrons rien ; si l'investissement de notre vie est dans Son royaume, nous ne pouvons pas être touchés.

Les personnes disent : « N'êtes-vous pas préoccupé par l'Amérique, ne vous inquiétez-vous pas en voyant où va l'Amérique ? » Bien, je le suis en quelque sorte, parce que c'est ma patrie, et je suis reconnaissant à Dieu de m'avoir mis ici pour jouir de certaines libertés. Mais, franchement, mon souci est pour le Royaume de Dieu, et non pas pour une nation qui passe dans l'histoire du monde. L'Amérique prendra le chemin de toute les autres nations ; l'heure inévitable indiquée par la Parole de Dieu est inexorablement programmée en Amérique : « La justice exalte une nation, mais le péché est un reproche à tout peuple ». L'Amérique ne durera pas, parce qu'aucune nation ne dure, parce que la damnation y est constituée à cause du péché. Et nous pouvons voir rapidement que nous avons déjà abandonné nos causes pour Dieu, nous avons déjà abandonné nos normes bibliques et notre moralité, et nous sommes dans la descente, nous le savons. Mais l'Amérique n'est pas le problème ; la question est le Royaume de Dieu, le Royaume du Christ et Ses causes, et si cela nous préoccupe, alors, peu importe ce qu’ils prennent, ils ne toucheront jamais les choses qui comptent vraiment.

Vendredi soir, j'ai dit à l'un des jeunes lors d'une étude biblique universitaire, que quelqu'un m'avait dit : « Que se passerait-il si vous étiez persécuté à cause de la prédication, ou si ces choses se produisent ? » Et en passant, durant plusieurs générations, et plusieurs fois même à notre époque dans d'autres pays, c'est ce qui s'est passé. Et j'ai simplement dit : « Eh bien, vous savez, s'ils viennent après moi, et ils prennent tout ce que j'ai et me mettent en prison, ils ne peuvent pas toucher les choses qui ont vraiment de la valeur pour moi », n'est-ce pas ? Ils peuvent prendre ma voiture, et ils peuvent prendre ma maison, ils peuvent prendre mes vêtements, ils peuvent prendre quelques bibelots que nous avons, ils peuvent prendre tout cela. Ils ne pourront pas prendre l'amour que j'ai pour ma femme et son amour pour moi. Ils ne pourront pas prendre l'amour que j'ai pour mes enfants et leur amour pour moi. Ils ne pourront pas prendre l'amour que j'ai pour le peuple de Dieu, et l'amour du peuple pour moi. Ils ne pourront jamais toucher mes amitiés. Ils ne pourront jamais toucher le Christ dans ma vie. Ils ne pourront jamais toucher quoi que ce soit dans le Royaume. J'investis ma vie dans ces choses, alors mes causes deviennent les causes de Dieu et les seules questions qui devraient préoccuper les croyants sont les problèmes du Royaume. C'est pourquoi nous ne voulons pas nous laisser distraire par des choses de nos jours et des choses de notre monde. Nous sommes engagés envers le Royaume, et le Royaume continuera, et les portes de l'enfer ne l'emporteront jamais. Les nations vont et viennent – même la nôtre si Jésus tarde à revenir - mais ce n'est jamais un problème pour nous. Le problème pour nous, c’est le Royaume - le Royaume ! Cela ne veut pas dire que nous ne devons pas prier pour nos dirigeants ; nous le devons, la Bible nous le dit. Mais nous devons prier pour que nos dirigeants agissent, parlent et pensent en accord avec les principes de Dieu. Nous sommes des hommes du Royaume, et donc, pour nous, prier « que Ton règne vienne », est la partie la plus fondamentale de nos vies. Nous devons prier pour les causes de Dieu. Comment pouvons-nous nous appeler chrétiens, comment pouvons-nous dire que nous avons affirmé la Seigneurie du Christ, comment pouvons-nous dire que nous l'avons couronné Roi de notre vie, quand nous ne sommes pas préoccupés par Ses causes, mais plutôt des nôtres ?

Maintenant, rappelez-vous, le Seigneur présente ici un modèle de la prière. Il nous montre que le niveau de religion en son temps parmi les Juifs était inadéquat. Leur jeûne n'était pas celui qu'ils auraient dû pratiquer, le motif de leurs dons n'était pas juste, leur théologie était fausse - Il dira cela au chapitre 5. Leurs relations avec les choses matérielles n'étaient pas justes - Il dira cela dans la suite du chapitre 6 - et ici, Il dit : « Votre prière n'est pas comme il faut. » Pourquoi ? Vous priez pour votre propre gloire. Regardez au verset 5 : « Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. » Ne priez pas pour voir votre propre gain, vos propres fins, votre propre fierté égoïste. « Que Ton règne vienne ! » Ce sont Ses causes qui devraient être dans votre cœur. Nous avons donc une prière modèle.

Maintenant, souvenez-vous de ceci, que chaque partie de cette prière parle de Dieu. «Notre Père, qui est aux cieux», c'est la paternité de Dieu, comme notre Père. « Que Ton nom soit sanctifié », c'est la priorité de Dieu. « Que Ton règne vienne », c'est le programme de Dieu. « Que Ta volonté soit faite », c'est le plan de Dieu. « Donne-nous en ce jour notre pain quotidien », c'est la provision de Dieu. « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés », c'est le pardon de Dieu. « Ne nous soumet pas à la tentation, mais délivre-nous du mal », c'est la protection de Dieu. « Car c’est à Toi qu’appartiennent le règne, la puissance, et la gloire pour toujours », c'est la prééminence de Dieu. Toute la prière se concentre sur Lui, et nous avons utilisé ce verset encore et encore, où Jésus dit dans Jean 14 : 13 : « et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » C'est la gloire de Dieu qui est la mesure de la prière. La paternité de Dieu, nous avons déjà étudié cela, n'est-ce pas ? C'est Dieu qui est notre Père aimant, et nous allons à Lui sans peur, sans angoisse, mais avec une vive audace parce que nous savons qu'Il nous aime. Ensuite, nous avons discuté de la priorité de Dieu, « Que Ton nom soit sanctifié », et nous avons dit que cela signifie que le nom de Dieu représente tout ce qu'Il est. Et sanctifier Son nom signifie le distinguer, l'exalter, le glorifier, l'honorer, et nous vous avons donné quatre façons de le faire. Nous sanctifions Son nom quand nous croyons qu'Il existe, quand nous croyons qu'Il est qui Il est, quand nous sommes totalement attachés à Sa présence et quand nous obéissons à Sa Parole. Et Il doit être sanctifié, dans tout l'univers, et surtout à travers nous.

Maintenant, nous arrivons au troisième aspect : la paternité de Dieu, la priorité de Dieu et le programme de Dieu. Quel est Son programme ? « Que Ton règne vienne. » Son programme est d'exalter le Christ ; Son programme est que la réalisation de l'histoire serait dans le règne de Jésus-Christ. Le Talmud, qui est le commentaire juif sur Dieu, la Parole de Dieu, et la loi de Dieu, a dit ceci : « Cette prière dans laquelle il n'y a pas de mention du Royaume de Dieu n'est pas une prière du tout. » Le Royaume est au cœur de la question. Le Royaume est celui pour lequel Dieu a planifié l'histoire, afin qu'Il règne et qu'Il soit suprême. Il vient en premier dans nos prières ; avant de tomber à genoux dans Sa présence avec toutes vos demandes, arrêtez-vous assez longtemps pour considérer Ses causes, Son royaume, et affirmez votre envie qu’Il soit glorifié pour Ses projets et ensuite réitérer vos demandes qui ne sont que des demandes dans la mesure où elles sont en accord avec Ses projets.

Maintenant, pourquoi est-ce si difficile de le faire ? Laissez-moi vous montrer. Dans le verset 9, il est dit : « Que Ton nom soit sanctifié », et nous en avons parlé avec beaucoup de détails. Il y a un ordre logique dans ces requêtes qui nous aide vraiment à comprendre. « Que Ton nom soit sanctifié. » Nous disons : « Oh, Seigneur, je veux que Ton nom soit saint. Je veux que Ton nom soit rendu saint dans ma vie. Je veux « orner la doctrine de Dieu », comme Paul l'avait dit à Tite. Je veux vivre la sainteté qui Te manifeste au monde. Sois sanctifié en moi, que Ton nom soit sanctifié en moi. » Et nous disons cela, et pourtant il y a ce problème. Quel est le problème ? Dès que nous désirons vivre une vie sainte, dès que nous désirons vivre pour Lui, nous sommes confrontés au fait que nous courons dans un royaume qui existe dans ce monde, que la Bible appelle le royaume des ténèbres, n’est-ce pas ? C'est le royaume des ténèbres et le royaume de Satan qui résiste à l'effort d'un croyant pour vivre une vie sainte. Par conséquent, après avoir dit : «Que ton nom soit sanctifié», il faut dire : «Que ton règne vienne.» Parce que si le royaume de Satan n’est pas vaincu, il n'y aura pas de sanctification de Son nom, à moins que, comme Paul le dit, «nous soyons transformés en nous passant du royaume des ténèbres au Royaume de Son cher Fils ». Sinon, nous ne pouvons pas sanctifier Son nom. «Que Son règne vienne ! » C'est la seule façon pour sanctifier Son nom. Jusqu'à ce que Son règne soit établi, jusqu'à ce que Son règne soit affirmé, nous n'avons aucune capacité à sanctifier Son nom. Et vous remarquerez également que la prochaine demande est «Que Ta volonté soit faite». Son Royaume ne peut jamais venir avant que Sa volonté ne soit faite, parce que Son Royaume et Sa volonté sont la même chose. Et il y a donc une belle progression. Sa volonté ne peut être faite jusqu'à ce qu'Il soit reconnu comme Roi et personne ne peut se soumettre à Sa volonté sans se soumettre à Sa Seigneurie, et jusqu'à ce qu'ils se soumettent à Sa volonté, Il ne peut pas être le Seigneur, et jusqu'à ce qu'Il soit Seigneur, vous n'avez pas la capacité de sanctifier Son nom, parce qu'Il doit stimuler cela. Il ne suffit donc pas de dire : «Que Ton nom soit sanctifié», à moins de dire aussi : «Que Ton règne vienne », et que nous ne pouvons pas dire: « Que Ton règne vienne», sans dire : « Que Ta volonté soit faite », parce que Son Royaume est juste, ce qui lui confère le privilège d'exprimer Sa volonté à laquelle nous nous soumettons. Et tout cela coule ensemble.

Maintenant, regardons la phrase, «Que Ton royaume vienne ! » C'est si excitant pour moi - j'espère que vous serez aussi excité à ce sujet que moi quand j’aurai fini. Je suis vraiment ravi de ce que le Seigneur commence à faire dans mon cœur à ce sujet. Quatre mots, « Que Ton royaume vienne. » Le mot Ton, un pronom simple, sou. Le mot royaume, Basileia - Je veux en parler une minute, Basileia. Le mot est traduit par « royaume », mais signifie dominer ou régner. J'aurais aimé, personnellement, que partout où ce mot apparait, qu’il soit traduit par régner, R-E-G-N-E-R, règne, car je pense que cela nous dit quelque chose que le mot royaume ne nous dit pas. Nous pensons au royaume et immédiatement, à quoi pensez-vous ? Louis XIV, les châteaux, les forts, les chevaliers. Ou peut-être vous pensez au royaume magique de Disneyland. Je ne sais pas ce que vous pensez - des châteaux, la belle au bois dormant, qui sait ? Le Royaume - et quand nous pensons à un royaume, nous pensons à toutes les ramifications. Nous pensons à la terre, aux gens qui montent à cheval, à une grande cérémonie, aux jeunes filles, aux chevaliers, aux châteaux, aux fosses, aux murs, aux lois et à toutes ces choses. Nous ne pouvons pas penser au royaume en d'autres termes, parce que c'est le point de vue du monde. C'est pourquoi Pilate a dit à Jésus : « Êtes-vous un roi ? » Et l'implication était « quel genre de roi êtes-vous ? Je veux dire qui a vu un roi tel que vous ? Quel genre de roi êtes-vous ? » Ce à quoi Jésus a répondu : « Mon royaume n'est pas de ce monde ».

J’aurais souhaité qu'ils prennent le mot basileia pour le traduire par «régner», «Que Ton règne vienne», parce que nous comprendrions mieux ce terme. Cela signifie que le Christ règne. Il ne doit y pas avoir de murs, de châteaux, de fosses, de chevaliers, de jeunes filles et de couronnes... C'est le règne du Christ, c'est la souveraineté du Christ pour laquelle nous devons prier. Et puis, le verbe elthetō, qui est une forme impérative active et efficace d'erchomai, qui signifie « venir » - cela veut dire que cela se fait immédiatement et soudainement. Laissez-le venir et laissez-le venir maintenant. Laissez-le venir en réalité, et laissez-le venir complètement.

Maintenant, ces quatre mots nous donnent trois questions et j'aimerais essayer de répondre, et je dis essayer parce que je ne peux pas le faire dans la totalité, mais je vais essayer de vous donner quelques réflexions, et je pense que ce sera passionnant. Trois questions donc. Premièrement : A qui est le règne ? C'est le mot, Ton. Nous allons prendre chaque mot et poser une question. À qui est le règne ? C'est Ton règne. Qui représente le pronom Ton ? Revenez à l'antécédent au verset 9 : «Notre Père, qui est aux cieux, que Ton nom soit sanctifié. Que Ton règne vienne. » A qui est ce règne ? C'est le royaume de Dieu. Ce n'est pas un royaume humain, c'est le royaume de Dieu. Nous ne sommes pas impliqués dans un royaume humain ; ce n'est pas notre priorité. Nous ne sommes pas de ce monde. Nous avons été traduits hors de ce monde. Notre citoyenneté n'est pas là. Nous sommes les pèlerins. Notre citoyenneté est là. Nous recherchons une ville dont le Constructeur et le Créateur est Dieu.

Je suis étonné de voir combien les hommes veulent s'inquiéter de la façon dont ils peuvent préserver l'église à travers les entités politiques de la société. Cela ne peut pas être fait ; vous ne pouvez pas le faire. Il n'y a aucune institution humaine qui puisse s'entendre avec le royaume. Aucune ! C'est pourquoi, lorsque les chrétiens sont dans la politique, ils se retrouvent avec toutes sortes d’étranges associés, parce que vous ne pouvez pas avancer le règne par la politique. Une des tragédies en Amérique c’est dans les premières années de ce pays, alors que l'Amérique était chrétienne dans un sens plus large que maintenant, que les dirigeants du pays étaient chrétiens, l'église a abandonné les droits au gouvernement. Ils ont laissé le gouvernement prendre en charge les veuves, s'occuper des orphelins, créer un système d'aide sociale, et tout cela a été fait par le gouvernement parce qu'ils étaient tous chrétiens. Maintenant, nous nous réveillons et découvrons trop tard que le gouvernement a pris en charge toutes les responsabilités sociales qui appartiennent à l'église, et nous ne savons pas comment les récupérer, et nous n'aimons pas la façon dont le gouvernement travaille. Si quelqu'un avait pensé il y a longtemps que personne ne pouvait gérer le royaume par le gouvernement, peut-être que nous n’en serions pas là aujourd’hui. C’est unique. Nous ne parlons pas d'un royaume humain, ils arrivent un jour et partent le lendemain. C’était le cas d’Égypte, de la Syrie, de l’Assyrie, de Babylone, de Médo-Perse, de Rome, et certaines reviennent à nouveau. La Grèce : Alexandre le Grand a conquis toute l'Europe jusqu’à l'Inde, et du nord de l'Europe jusqu’à l’Egypte, et il a disparu ; il ne reste rien de ce grand empire. Les historiens nous disent qu'il y a eu au moins 21 grandes civilisations, qui se sont toutes éteintes.

Daniel l'a dit en faisant référence à Babylone, mais on pourrait le dire en faisant référence à toutes les nations du monde – « Dieu a compté ton règne et y a mis fin. Pesé: Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger. Divisé : Ton royaume sera divisé ». Et cette nuit-là, les Mèdes et les Perses entrèrent par les portails et essuyèrent l'Empire babylonien. Tous les royaumes font le chemin de toute chair ; le pouvoir descendant du péché est que la désintégration, la détresse et la destruction sont inévitables. Et cela se passera en Amérique - c'est inévitable, c'est la loi inexorable de Dieu. Mais nous n'en parlerons pas. Nous n’associons jamais l'Église avec l'Amérique ; nous n’associons jamais le royaume de Dieu avec l'Amérique. Le royaume de Dieu c’est le royaume de Dieu, et il est plus grand qu'une nation, il est différent d'une nation et notre cause est donc la cause de Dieu. J'adore ce pays parce que c'est chez moi, et parce que Dieu nous a donné de grandes libertés ici, et je Le remercie pour cela, et parce qu'il y a des personnes ici que j'aime, et des personnes dont j’aimerais qu'ils connaissent le Seigneur. Mais Son royaume est ma cause, et ce pays n'existera que, et ne sera toléré que dans Son cœur et dans mon cœur, tant qu'il est conforme à la cause de Son royaume, et quand cela cesse d’être le cas, il n’aura pas le droit d'être perpétué. Son royaume est la question, pas mon royaume, mais le Sien. Et je peux souligner, comme je l'ai fait toute à l’heure, que vous devez apprendre quelque part dans votre vie de prière et quelque part dans votre engagement envers Dieu, que ce n'est pas votre cause. Vous voyez, c'est ce que notre Seigneur a dit : «Cherchez d'abord le royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses vous seront données en plus.» Vos vêtements, votre logement, votre nourriture, tout cela, Il en prendra soin si vous cherchez Son royaume. Et alors, quelles sont nos prières alors ? Seigneur, je prie pour que Tu fasses tout ce qui avance Ton royaume, quel que soit Ton règne. À qui est le règne ? C’est le Sien.

Deuxième question, qu’est-ce que le royaume ? C'est une question importante ; qu'est-ce que c'est ? De quoi parlons-nous lorsque nous parlons du règne de Christ ? Nous ne pouvons pas couvrir tout le sujet. Je vous suggère, si vous voulez lire un bon livre, d’acheter celui d'Alva McClain qui s’intitule « The Greatness of the Kingdom » (La grandeur du royaume), un livre complet et merveilleux sur ce sujet. Permettez-moi d’en toucher deux mots. C'est passionnant. Qu’est-ce que le royaume ? Quand nous disons : « que Ton règne vienne » que disons-nous ? Tout d'abord, le royaume est une phrase, le royaume de Dieu, le royaume des cieux, est une phrase utilisée plus que tout autre par Jésus Lui-même. Une phrase très courante ! En fait, Il parle de la prédication de la Bonne Nouvelle du royaume. Quand Il est venu, Il a dit : « Repentez-vous, car le royaume de Dieu est proche ». Jésus a dit - et je pense que cela est très important - Il a dit ceci dans Luc 4 : 43 : « Il faut aussi que j'annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu; car c'est pour cela que j'ai été envoyé. » En d'autres termes, quel que soit ce royaume, c'est le cœur de Son message. Pourquoi ? Parce que c'est le cœur du plan, c'est le cœur de l'histoire, c'est le cœur de tout : le règne du Christ est le sommet de l'histoire humaine. Rien d'autre n’a d’importance ! Et les choses qui sont importantes, le sont parce qu'elles sont en accord avec le royaume. Jésus a passé toutes Ses brèves années avec Ses disciples, en leur enseignant le royaume, puis, quand Il est mort et est ressuscité, il a eu plus de quarante jours avec eux et dans Actes chapitre 1, versets 2 et 3, «Il leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu.» Il ne Lui restait plus que quarante jours, mais Il prêchait encore le message du royaume, Il ne faisait que parler du royaume, de Sa domination et de Son règne.

Maintenant, Jésus a parlé du royaume de trois façons : passé, présent et futur. Il a parlé du royaume au passé, car il comprenait Abraham, Isaac et Jacob dans Matthieu 8:11. C'était déjà présent. Il a parlé du royaume au présent, parce que dans Luc 17 : 21, Il a dit : « Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous. » Il a parlé de l'avenir, car Il a dit : « Priez, que Ton règne vienne. » Maintenant, comment le royaume peut-il être déjà dans le passé, dans le présent, et encore venir dans le futur ? Quel est ce royaume, ce royaume qui est dans tous les temps, ce royaume qui est passé, présent et futur, tout en même temps, ce royaume qui était déjà, qui est, et va être ? Eh bien, les Juifs avaient une idée. Ils pensaient que le royaume était politique. Ils pensaient que le royaume allait être Jésus qui entre et frappe les Romains, mais ce n'était pas le cas. Quel est ce royaume ? Rappelez-vous ceci tout d’abord : dans Jean 18 : 36, Jésus a dit: « Mon royaume n'est pas de ce monde ». Gardez cela à l'esprit, de sorte qu’il ne soit pas une habitude. Alors, lorsque Pilate a dit : « Es-Tu un roi ? », ce que Pilate a dit, c'était qu'il y avait beaucoup de confusion. « Comment peux-Tu prétendre être un roi ? » Et ils l'ont cloué sur la croix : « Jésus de Nazareth, Roi des Juifs », cyniquement, moqueusement, quel genre de roi est-ce ? C'est un Roi ? Et Jésus a dit : « Vous voyez et vous ne comprenez pas, parce que Mon royaume n'est pas de ce monde ». Donc, si vous cherchez le genre de royaume que vous voyez autour de vous, vous ne le verrez pas en Jésus Christ. Ce n'est pas ce genre. Quel genre de royaume est-ce ?

Permettez-moi de faire une distinction pour vous qui vous aidera à comprendre cela. Tout d'abord, il y a deux éléments au royaume : il y a l'universel et le terrestre. L'un couvre l'univers entier, et l'autre est lié à la terre. Maintenant, permettez-moi de parler du royaume universel. En un sens, Dieu est le Roi de l'univers entier, n'est-ce pas? Aucune question à ce sujet ! Je veux dire, Il l'a fait, il l'exécute, il l'amènera à sa consommation, Il est le Roi universel. James Orr dit : «Il est donc reconnu dans les Écritures, un royaume et une domination naturelle et universelle de Dieu, embrassant tous les objets, les personnes et les événements, tous les actes des individus et des nations, toutes opérations et tous les changements de la nature et de l'histoire, absolument sans exception ». En d'autres termes, Dieu domine ; la Bible parle de cela. Psaumes 145 : 13 dit : « Ton règne est un règne de tous les siècles ». Psaumes 103 : 19: « Et son règne domine sur toutes choses » 1 Chroniques 29 : « C'est toi qui domines sur tout ». Jérémie 10 : « Tu es un roi éternel ». Psaumes 29 : 10 : «L'Eternel sur son trône règne éternellement.». 1 Chroniques 29 : 11 et 12 résume le royaume universel de Dieu en mots absolument stupéfiants : «A toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l'éternité et la gloire, car tout ce qui est au ciel et sur la terre t'appartient ; à toi, Éternel, le règne, car Tu T'élèves souverainement au-dessus de tout ! C'est de Toi que viennent la richesse et la gloire, c'est Toi qui domines sur tout ». Quels grands mots ! Il est le Roi universel et Il médiatise ce gouvernement par son Fils, par qui Il a fait les mondes, et dont il est dit dans Colossiens 1 : «Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en Lui.» Et Paul dit à Timothée : «Il est appelé le Roi Éternel, Le seul sage.» Dieu est le Roi universel, et Il le médiatise par Son Fils, qui règne, et qui a le droit de juger et de régner.

Maintenant, écoutez, c'est le royaume universel. Regardez le verset 10 pour une minute ; vous voyez ce qu'il dit ? « Que Ton règne vienne ! Que Ta volonté soit faite sur la terre, comme au ciel. » C'est un parallélisme hébraïque et je pense que nous pourrions prendre la deuxième partie et l'ajouter à la première partie pour en avoir l'idée. Que Ton règne arrive sur la terre, comme au ciel. Que Ta volonté soit faite sur la terre, comme au ciel. Nous pourrions même dire : «Que Ton nom soit sanctifié sur la terre comme au ciel, n'est-ce pas ? Le nom de Dieu est-il sanctifié dans le ciel ? Oui ! La volonté de Dieu est-elle faite dans le ciel ? Oui ! Son règne est-il établi dans le ciel ? Oui ! Ensuite, qu'est-ce que cela demande ? Qu'il soit établi où ? Sur la terre ! C'est l'essence même. Le point est le suivant, bien-aimés : le royaume universel est établi dans le ciel. Nous prions pour qu’il vienne sur cette terre. Ce petit grain infinitésimal de sable dans un univers infini, qui se rebelle contre le Dieu saint, nous voulons qu’il soit en l’harmonie avec le reste, vous voyez ? Le royaume universel est total, ininterrompu et éternel, et nous sommes en mesure de reconnaître cela. Mais ce que nous prions ici est : « Dieu, arrête la rébellion ; retourne-la, pour que Tu puisses régner ici comme Tu règnes là-bas au ciel. » C'est un concept formidable. Bien que Son nom soit sanctifié dans le ciel, il n'est pas toujours sanctifié sur la terre ; bien que Sa volonté soit faite au ciel, elle ne se fait pas toujours sur la terre ; et bien que Son royaume soit au paradis, ce n'est pas vraiment le cas sur terre, parce qu'il y a une rébellion. Le but donc de la prière est d'amener Son royaume sur la terre, afin qu'Il élimine le péché, afin qu'Il répudie la rébellion, afin qu'Il élimine le mal, afin qu'Il apporte le nom sacré de Dieu, le royaume de Dieu, la volonté de Dieu. Et vous savez, c'est formidable d’y penser. Cela va se produire, en passant, et quand cela se produira, il n'y aura plus de distinction entre Son royaume universel et Son royaume terrestre ; ils se fondront dans Son règne éternel.

Ainsi, le royaume est le règne du Christ sur la terre, c'est pour cela que nous prions. Nous ne prions pas « Que Ton règne vienne » universellement. Il règne pour toujours là-bas. Nous prions « sur la terre comme au ciel », c'est ce que nous prions. Oh Seigneur, la terre est notre préoccupation ; apporte la plénitude de ton règne ici. Permettez-moi de vous poser une question : ce monde a-t-il besoin du règne de Jésus-Christ ? Amen ! Permettez-moi de vous en demander autre chose : est-ce qu'il arrivera un jour où Il dirigera ce monde ? Oui, et Il le gouvernera avec une verge de fer. Il arrivera un jour à l'avenir quand Il gouvernera, et quand Il régnera, et quand nos prières finiront, enfin, et seront pleinement exaucées. Je crois en ce royaume millénaire dont parle l'Apocalypse, et je crois qu’à ce moment-là nous passerons à l'état éternel, où le royaume terrestre et le royaume universel éternel seront mélangés en un seul, et nous serons là, en Sa présence bienheureuse. Le royaume de qui ? Le Sien. Quel est le royaume ? Ce royaume est Son règne sur la terre.

Troisième question : et voici le cœur de la question - comment cela arrive-t-il ? Il dit dans ce verset : «Ton règne», et en Grec c’est marqué : «Laissez-le venir, et laissez-le venir maintenant». Ce serait la meilleure façon de le traduire. Comment pouvons-nous le laisser venir ? Comment faisons-nous cela ? Comment apportons-nous le royaume ? Comment pouvons-nous faire ? Comment cette prière peut-elle être répondue ? Nous l'avons déjà laissé entendre, mais permettez-moi de vous donner trois façons. Je pense que cela le résume, trois façons.

Premièrement : La conversion. Comment pouvez-vous apporter le règne du Christ sur cette terre ? Tout d'abord par la conversion. Je pense que c'est une prière missionnaire, je pense que c'est une prière d'évangélisation. Je vous dirai une chose : le Christ règne dans ma vie, est-ce qu'Il règne dans votre vie ? Dans ce cas, Il a apporté Son règne sur cette terre, n'est-ce pas ? Vous voyez dans Luc 17, Il a dit : « Ne cherchez pas le royaume ici et là. » Les gens disent : « Où est le royaume, où est la politique du royaume ? » Il dit, "Ne le cherchez pas ici et là. Le royaume de Dieu est au milieu de vous. » Où ? Ici, Il était là, debout, et ils ne l'ont même pas reconnu. Il est Son royaume; vous ne pouvez Le séparerez de Son royaume. C'est pourquoi la pierre qui frappe l'image devient le royaume qui remplit la terre. Le Christ dans ma vie, régnant dans ma vie, apporte Son règne sur cette terre, et Il médiatise Son royaume par le croyant. C'est un concept formidable. C'est pourquoi la Bible dit que nous sommes des rois et des prêtres. Dieu médiatise littéralement Son royaume par le croyant ; Il règne dans ma vie et la vôtre. Et donc dire, «que Ton règne vienne », est de prier pour qu'Il vienne prendre Sa résidence régnante dans les cœurs et la vie de ceux qui sont encore en rébellion. C'est une prière pour le Salut. Lorsque vous recevez Jésus-Christ, vous avez fait essentiellement ce que l'écrivain de l'hymne a dit : « Roi de ma vie, je Te couronne maintenant, Tu seras la gloire. » C'est ce que tu as dit. Je crois que le chant de Noël a eu raison : «Joie pour le monde, le Seigneur est venue.» Nous pensons à Bethléem, n'est-ce pas ? Ce n'est pas ce que l'auteur de l'hymne avait à l'esprit. « Que la terre reçoive Son Roi. » Comment ? « Que chaque cœur » fasse quoi ? "Lui prépare une place, et le ciel et la nature chantent. » Il est Roi dans des cœurs, c'est Son royaume, c'est Son règne, c'est la place de Son règne, Il s’y installe. Vous êtes le seul château que ce Roi n’a jamais eu ; vous êtes Son seul palais. C'est une demande de conversion, afin qu'il règne dans le cœur des hommes.

Écoutez, bien-aimés, la raison pour laquelle nous évangélisons, la raison pour laquelle nous parlons aux gens de Christ, n'est pas tant pour eux, mais pour Lui, parce que c’est mal que quelqu'un ne Lui permette pas de régner, parce qu'Il est digne. Et ainsi Paul a dit dans Romains 1 que nous sortions et que nous prêchions « l'obéissance à la foi parmi les nations » - pourquoi ? – « pour l'amour de Son nom ». 3 Jean 7 dit : « Car c’est pour le nom de Jésus-Christ qu’ils sont partis ». Pourquoi devenir chrétien ? C’est pour glorifier et exalter Son nom et Son royaume. Le royaume de Dieu commence alors par une invitation. Si Christ va régner sur la terre, il commence par une invitation. Jésus a dit : « Le royaume des cieux est ainsi », dans Matthieu 22. « C'est comme si un homme organisait une grande fête, un grand banquet, et il envoie des invitations aux invités, et ces invités ont le choix d’honorer l'invitation ou de la refuser. » Jésus a dit : « Allez sur les routes et les chemins, et enfin contraignez-les à entrer ». En d'autres termes, « Il y a une invitation, Mon royaume est là, et je veux que vous veniez. » Et pour prier, « Que Ton règne vienne », c’est prier une prière d'évangélisation, une prière missionnaire, invitant les gens à l'Évangile du royaume.

Deuxièmement, en ce qui concerne l'aspect de la conversion, le royaume de Dieu commence par une invitation et inclut la repentance. Jésus a dit : « Repentez-vous, car le royaume est proche !  Repentez-vous ! » Dans Marc 1 : 14 et 15, nous lisons, et je pense que cela résume si bien : « Jésus alla dans la Galilée, prêchant l'Evangile de Dieu. », et que disait-Il ? « Le royaume de Dieu est proche ; repentez-vous, et croyez-en la bonne nouvelle. » Le royaume vient quand vous vous repentez ; le royaume vient quand vous croyez. C'est donc une invitation qui exige la repentance.

Troisièmement, il exige un acte de volonté. Jésus a dit à un scribe une fois : « Vous n'êtes pas loin du royaume. » Qu'est-ce qu'Il voulait dire ? Il voulait dire que vous avez la connaissance dans votre tête, vous n'avez tout simplement pas encore fait votre choix. Si vous souhaitez entrer dans le royaume, vous devez non seulement avoir la connaissance dans votre tête, mais aussi faire votre choix. « Personne » a dit Jésus, "qui met sa main sur la charrue » = est un adepte, qui commence à suivre, puis regarde en arrière – « n’est adapté à mon royaume ». En d'autres termes, vous pouvez connaître et vous pouvez faire un effort pour y parvenir, mais jusqu'à ce que vous ayez pris l'engagement final complet d'une décision, vous n'entrerez pas dans le royaume ; le règne du Christ n'est pas établi dans votre cœur. Alors, souvenez-vous de cela : le royaume est offert comme une invitation. C'est une invitation qui exige la repentance du péché. Il exige une acceptation par un acte de volonté de la Seigneurie de Jésus-Christ.

Et puis-je enfin dire dans cette petite réflexion que le royaume est interne. «Mon royaume n'est pas de ce monde.» C'est interne !; C'est dans le cœur et la vie. Un tel royaume, un tel royaume interne, offert par une invitation qui exige la repentance et le choix, le détournement du péché pour se tourner vers Dieu, et c’est offert à chaque homme. Comment devons-nous répondre ? Comment devriez-vous répondre ? Jésus a dit ceci : « Cherchez d'abord le royaume de Dieu et Sa justice ». Vous devriez le chercher, n'est-ce pas ? S'il y a un royaume, vous devriez le chercher, s'il y a un règne du Christ, vous devriez courir pour l’obtenir, vous devriez le rechercher de tout votre cœur. Vous savez, Luc 16 : 16, dit, et c'est un verset remarquable : « La loi et les prophètes ont subsisté jusqu'à Jean » - Jean-Baptiste. « Depuis lors », écoutez ceci, « l'Évangile du royaume de Dieu est prêché, et tout le monde se force pour y entrer. » Il y a beaucoup de façons d'interpréter cela, mais j'aime celui qui prend ce verbe biazetai, ce qui signifie vraiment entrer avec violence. Quand les hommes, dont les cœurs sont droits, voient le royaume, ils sont pressés de se précipiter dans le royaume. Ils le saisissent littéralement, comme par violence. Quand ils voient la valeur du royaume de Dieu, ils se précipitent pour le saisir. Est-ce votre attitude ? Nous devons prier « Que Ton règne vienne », dans le sens que les hommes se convertissent, qu'ils se précipitent pour saisir le règne du Christ dans leur vie.

Deuxièmement, nous devons l'évaluer. Vous savez, dans Matthieu 13, Jésus dit : «Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor», dans le verset 44, puis, dans le verset 45, il dit : «Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles.» Et cette perle est inestimable, inestimable ! Et nous, parce que cela vaut tellement, devrions courir pour la saisir. Nous devrions recevoir le royaume. Par la foi, nous le saisissons ; une révérence qui ne vient que des lèvres ne suffira pas. Beaucoup diront : « Seigneur, Seigneur », sans entrer dans le royaume. L'argent ne l’achètera pas. Il est plus facile pour un chameau de passer par le trou d'une aiguille que pour un homme de rentrer dans le royaume. Notre propre justice ne suffira pas parce que « sauf si votre justice dépasse celle les scribes et les pharisiens, vous n'entrerez jamais dans le royaume. » Alors que faut-il ? La foi - recevoir l'invitation, se repentir de votre péché par un acte de volonté, en affirmant la Seigneurie du Christ ; en voyant que le miracle interne a lieu. Et vous devez le chercher de tout votre cœur parce que vous trouvez qu’il a de la valeur. Le royaume vient donc par la conversion.

Deuxièmement, je crois que le royaume vient par engagement. Vous dites : «Je suis déjà chrétien, John.» Quand je prie : «Oh, Seigneur, que Ta volonté, Ton règne, viennent dans le monde, je prie que le cœur des hommes soit ouvert à Ton règne. Nous devrions dire : « Oh, que ton royaume vienne dans les cœurs des hommes rebelles qui ne Te glorifient pas ». Mais, si nous sommes déjà chrétiens, comment cela s'applique-t-il à nous ? Que puis-je dire au Seigneur ? Seigneur, que Ton règne vienne dans ma vie, si il est déjà là ? Mes bien-aimés, Il est Seigneur et Il règne, mais je pense qu’il y a dans la vie chrétienne un moment quotidien pour que nous affirmions et que nous inclinions les genoux devant ce règne, n'est-ce pas ? C'est un engagement, où je dis tous les jours, «Tu es le Seigneur». Et j’arrive à ces carrefours perpétuels dans ma vie où je dois choisir ma volonté ou Sa volonté, mon chemin ou Son chemin, et je suis inévitablement tiré vers les deux voies. Et quand j'affirme : «Je m'engage pour Ta cause et Ton royaume», je vais suivre Son chemin. Au cœur du croyant, nous devons nous soumettre et nous engager constamment à nous soumettre à Sa Seigneurie. J'appelle cela une réponse à la royauté qui réside en nous. Je pense que c'est ce que Paul voulait dire. Dans Romains 14 : 17, il écrit aux chrétiens ; Vous savez ce qu'il a dit ? « Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire », le royaume de Dieu n'est pas l'extérieur, le royaume de Dieu n'est pas externe, écoutez ceci. « Le royaume de Dieu est la justice, la paix et la joie dans le Saint-Esprit ». Et si le royaume doit arriver dans ma vie, je peux prier en tant que chrétien : « Seigneur, rendez-moi plus juste, plus comme le Christ. Oh, Seigneur, remplis-moi davantage de Ta bienheureuse paix. Oh, Seigneur, que je connaisse la plénitude de la joie du Saint-Esprit. » Comme je me livre aux vertus que l'Esprit veut produire dans ma vie, je demande que la plénitude du règne du Christ soit manifestée en moi.

Il y a une troisième façon que le royaume vient. Et je suis étonné, vous savez, que certaines personnes aient choisi les deux premiers et ont dit : « C'est tout ce qu'il y a, c'est la fin. » Je ne peux pas accepter cela. Il y a une troisième façon. Le royaume vient par la conversion, par un engagement, et finalement, nous l’appellerons le retour ou l’achèvement. Je crois qu'un jour les cieux seront ouverts et Jésus-Christ descendra et plantera ses pieds sur la montagne des Oliviers, et dans ce monde, il établira Son royaume. Je crois que l'Apocalypse nous dit que ce sera un royaume millénaire, dans lequel Il réglera les choses et gouvernera avec une verge de fer, et le monde entendra enfin la réponse à la prière, « que le royaume universel devienne le royaume terrestre. » Et pendant mille ans, Il régnera avec une verge de fer, dans la justice, la vérité et la paix, mais au terme de cette période, le royaume entrera dans le royaume universel, et plus jamais il n'y aura de distinction. Mais je crois que ce monde verra un véritable règne de Jésus-Christ, lorsque la malédiction sera inversée, et ce sera comme Dieu l'avait voulu avant la chute. Il y aura un retour. Quelqu’un a écrit : « Que Ton royaume vienne, Seigneur. Que Ton règne, O Christ, commence. Avec ta verge de fer, détruis les tyrannies du péché. »

Il arrivera un jour où il fera cela. Israël a prié pour cela, l'église a prié pour cela, les disciples ont demandé : « Est-ce le moment où le royaume viendra ? » Et il a dit : « Ce n'est pas le moment pour que vous connaissiez le temps et les saisons ; vous resterez occupé jusqu'à ce que cela se fasse. » Je crois que Jésus va venir mettre Son royaume en place. Je crois que l'auteur de l'hymne qui dit : «Jésus régnera où le soleil aura ses voyages successifs. Son royaume s'étend du rivage à la plage jusqu'à ce que la lune ne diminue plus. » Je crois qu'Il va gouverner. Je crois que c'est la destinée de cette terre que Jésus gouverne sur la terre, dans le trône de David, dans la ville de Jérusalem, de Son trône, pour détruire les malédictions apportées sur cette terre. Et comme Pierre, je regarde et je souhaite que ce jour arrive rapidement. J'entends John, l'entendez-vous? En disant encore et encore, « Jésus vient », dans le Livre de l'Apocalypse, « Jésus vient, Jésus vient. » Et enfin, vous arrivez à la fin, il dit : « Amen ! Viens, Seigneur Jésus. » Cela fait partie de notre prière aussi, n'est-ce pas ? Nous prions non seulement que Son règne vienne dans les cœurs et les vies de personnes qui ne Le connaissent pas, nous prions que Son règne vienne dans nos cœurs avec la plénitude dont Il est digne, mais nous prions aussi, qu'un jour, Il viendra et brisera la tyrannie du péché, redressera correctement ce monde maléfique, moche et maudit. Cela doit être de cette façon, parce que c'est ce que la Bible promet. Et je crois que nous prions pour un miracle instantané du salut dans le cœur des hommes : «viens dans leur cœur, viens maintenant». Je crois que nous devons demander un engagement immédiat : «Seigneur, vous êtes le Seigneur ! Puis-je vous obéir maintenant ? Ici et maintenant, je l'affirme, et Seigneur, un jour où Tu viens mettre en place Ton royaume, que ce soit soudain, immédiat et instantané lorsque Tu prendras Ton trône. » Ce jour glorieux arrive, bien-aimés, et pendant ce temps-là, le royaume est au milieu de vous, comme Il règne dans le cœur de Son peuple. Prions.

Merci, Père, de nous donner le privilège au-delà des mots, au-delà de nos pensées, de faire partie de Ton royaume. Oh, Seigneur, nous ne pouvons pas concevoir une telle grâce, Tu permets que nous fassions partie de Ton plan, pour que nous devenions des messagers du Roi dans ce monde déchiré et fatigué par le péché. Père, nous Te reconnaissons en tant que Roi, comme le Fils éternel, Jésus-Christ. Nous vivons pour Sa gloire et pour Sa gloire nous prions. Amen.

FIN

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