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Voulez-vous ouvrir vos Bibles avec moi au sixième chapitre de Matthieu, Matthieu chapitre 6? Je passe un moment si merveilleux dans ma propre vie à traiter les Béatitudes, ou plutôt la Prière du Seigneur, comme je l’ai fait avec les Béatitudes. Je pense que vous vous souvenez, lorsque nous avons étudié les Béatitudes, à quel point nous nous y sommes trouvés profondément impliqués. Je suis enthousiasmé de vous faire savoir que, depuis vendredi dernier, cette série dans les Béatitudes est devenue un livre intitulé Vivre le Royaume : Ici et maintenant. Et nous les aurons pour vous dans l’affaire de quelques semaines, et vous pouvez avoir un exemplaire de toutes nos études dans les Béatitudes sous forme de livre. Mais j’ai la même sorte de joie en étudiant le Notre Père, ou, comme nous l’avons appelée, la Prière du Disciple, simplement en creusant aussi profondément que possible dans cette mine d’or que Christ nous a donnée, en nous enseignant comment prier. Et de nouveau je voudrais relire tous les versets de cette prière majestueuse dans sa profondeur et sa simplicité, de manière que nous ayons un cadre de référence en regardant particulièrement le verset 12. « Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton Nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; [verset 12] remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous les avons remises à nos débiteurs ; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! (Segond 1910, avec, pour le v. 12, la note donnant la version littérale, plus proche du texte de l’orateur) [NdTrad. : Nos versions françaises ont : « Pardonne-nous nos offenses comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. »

Aujourd’hui, et certainement la prochaine fois aussi, et peut-être plus longtemps, nous nous concentrerons sur le verset 12, « Et pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. » Et ensuite une remarque sur le verset 12 jusqu’au verset 14 : « Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes. » Ces trois versets, la phrase de la prière, puis la remarque très, très importante, remarque très souvent mal comprise que notre Seigneur donne aux versets 14 et 15, vont être le thème de notre étude dans les jours qui viennent. Le point précis et la focalisation du verset 12 sont le péché et son pardon. Et c’est une demande à laquelle chaque personne doit faire face comme faisant partie de sa vie de prière.

Certainement que si vous y réfléchissez, vous serez d’accord avec moi que ce que Dieu a fait de plus essentiel, de plus béni et de plus difficile fut d’accorder à l’homme le pardon des péchés. C’est le plus essentiel, parce que cela nous garde de l’enfer éternel, et que cela nous donne de la joie, déjà dans cette vie-ci. C’est le plus béni, parce que cela nous fait entrer dans une communion avec Dieu qui dure éternellement, et c’est le plus difficile parce que cela a coûté la vie au Fils de Dieu, sur une croix. Mais la chose la plus essentielle, la plus bénie et la plus difficile est le pardon des péchés. C’est ce dont le cœur humain a le plus besoin. Le péché a un double effet, en général, et c’est qu’il damne l’homme à jamais. C’est l’effet futur. Son effet présent est qu’il prive l’homme de la plénitude de vie en faisant peser sur sa conscience une culpabilité qui n’est pas soulagée, ni relâchée. De sorte qu’en faisant face au problème du péché, nous faisons face au fait que le péché apporte des conséquences immédiates, la culpabilité et la perte de sens, de paix, de joie, et de vie, et la conséquence future parce que le péché apporte la damnation éternelle.

Le péché, donc, est sans doute le besoin majeur, ou le problème majeur pour lequel il faut une solution dans la vie de l’homme. Penser seulement à une vie humaine dans laquelle le péché n’est pas pardonné, et nous devons faire face aux effets que la culpabilité et la condamnation auront sur nous, dans notre propre conscience. Shakespeare, qui ne prétendait pas être théologien, savait certainement au moins par l’indication de la Bible, et par le fait même de la vie humaine, que des gens peuvent devenir malades dans leur esprit et dans leur corps pour des péchés non confessés et non pardonnés. Je me souviens avoir vu Macbeth étant jeune, et entendu la lutte, l’angoisse, et l’anxiété dans le cœur de Lady Macbeth lors du meurtre de Duncan. Elle prit sur elle toutes sortes de désordres psychosomatiques, comme résultat, de ce meurtre non confessé. Et Macbeth appela un médecin et lui dit ces mots – ou plutôt le médecin dit ces mots à Macbeth : « — Elle n’est pas si malade, seigneur, qu’obsédée de rêveries qui se pressent dans son imagination et l’empêchent de reposer. »

En d’autres termes, le médecin dit à Macbeth que son problème était dans son esprit. Puis Macbeth demanda au médecin, des paroles classiques : « Ne peux-tu donc soigner un esprit malade, arracher de la mémoire un chagrin enraciné, effacer les soucis gravés dans le cerveau, et, par la vertu de quelque bienfaisant antidote d’oubli, nettoyer le sein encombré de cette matière pernicieuse qui pèse sur le cœur ? » Et aucun médecin ne peut le faire.

William Sadler dit, je cite: « Une bonne conscience est un immense pas vers la fortification de l’esprit contre la névrose. » John Robert Walmsley Stott, dans son petit livre, Confessez Vos Péchés cite le directeur d’un grand hôpital britannique, censé avoir dit, et je cite : « Je pourrais renvoyer à la maison la moitié de mes patients demain s’ils étaient assurés d’être pardonnés. » Le pardon est le besoin le plus profond de l’homme, aujourd’hui et demain, pour la santé et pour le ciel. Ainsi c’est la première demande liée à l’âme humaine ici dans cette prière.

Les trois premières demandes : « Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » se rapportent à Dieu. Les trois dernières demandes se rapportent aux hommes : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien, pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés, et ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin, » mais la première des trois dernières est pour un apport physique. « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien. » Alors qu’il n’y a qu’une demande pour la vie physique, il y en a deux pour ce qui est spirituel, parce que c’est beaucoup plus important. Mais le physique est tout d’abord nécessaire. Nous ne pouvons pas vivre les principes spirituels à moins d’être en vie physiquement. Donc, en premier nos besoins physiques sont assurés, au verset 11, ensuite, quand on arrive au spirituel, la première et plus élémentaire requête de la part de l’homme intérieur concerne le pardon des péchés. C’est le besoin spirituel le plus profond de l’homme. C’est là que Dieu et l’homme doivent se rencontrer en premier. Car avant que Dieu puisse ne serait-ce que nous conduire, sans parler de ne pas nous conduire dans la tentation ; avant que Dieu puisse nous délivrer de quoi que ce soit, nous devons avoir avec Lui une relation qui n’est possible que lorsque nos péchés ont été réglés.

Car Dieu est un Dieu saint aux yeux si purs qu’ils ne peuvent voir le mal, ni regarder l’iniquité. « Saint, saint, saint est l’Eternel Dieu, » dit Ésaïe. Et en aucune façon un Dieu absolument saint ne peut entretenir dans Sa présence une relation avec des hommes impies, incrédules et pécheurs. Si nous devons avoir une relation quelconque avec Dieu, s’il y a quelque chose de spirituel à gagner, cela commence par une demande de pardon. Et vous remarquerez qu’au verset 12, le verbe pardonner est mentionné deux fois. Au verset 14, pardonner est mentionné deux fois. Et au verset 15, pardonner est mentionné de nouveau deux fois. Six fois nous voyons l’idée principale et le thème, le pardon des péchés.

Or souvenez-vous que nous avons appris que cette prière est, à la base, centrée sur Dieu. C’est une prière dont l’intention est de glorifier Dieu. Elle commence par la paternité de Dieu. « Notre Père qui es aux cieux. » Puis la priorité de Dieu : « Que ton nom soit sanctifié. » Ensuite vient le programme de Dieu : « Que ton règne vienne. » Ensuite le plan de Dieu : « Que ta volonté soit faite. » Puis la provision de Dieu : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien. » Et maintenant le pardon de Dieu : « Pardonne-nous nos offenses. » Suivi par la protection de Dieu : « Ne nous induis pas. » Puis la prééminence de Dieu : « Car c’est à toi qu’appartient le règne. » Tout cela est centré sur Dieu, et nous venons maintenant à l’idée du pardon de Dieu pour nos péchés.

La nature même de la prière, les amis, notez-le bien, est que nous reconnaissons une dépendance totale de Dieu. Nous n’aurons aucun pain quotidien sans Dieu. Nous n’aurons aucun pardon de nos péchés sans Dieu. Nous n’aurons aucune conduite ni direction dans nos vies indépendamment de Dieu. C’est pourquoi, c’est à Lui qu’appartienne la prééminence, la puissance et la gloire dans le royaume. Nous nous focalisons sur Dieu.

Donc nous arrivons au verset 12 dans nos prières, habituellement, pour parler à Dieu de la question du pardon de notre péché. Or, il y a quatre principes que je voudrais vous donner aujourd’hui et quatre mots dont nous allons parler. Nous parlerons seulement des deux premiers, et la prochaine fois, nous poursuivrons. Mais il y a quatre principes qui englobent ces quatre termes. Je veux vous donner les principes, ensuite nous extrairons les mots et les examinerons spécifiquement.

Principe numéro 1. Voici les quatre principes que je vois comme pertinents en rapport avec l’idée de ce texte. D’abord, le péché rend l’homme coupable et amène un jugement. Le péché rend l’homme coupable et amène un jugement. C’est assez fondamental. Je pense que tous ceux d’entre nous qui sont chrétiens, ou qui ont été engagés de près ou de loin dans l’enseignement de la Parole, savent que c’est vrai. Le péché nous rend coupables et amène un jugement. C’est la ligne de base, n’est-ce pas ? C’est le dilemme humain : L’homme est pécheur et c’est son problème. Or, la Bible dit que le péché est la violation de la loi, le péché est la violation de la loi. C’est transgresser la loi de Dieu. C’est violer les normes de Dieu. La Bible le dit dans 1 Jean 3 :4, « le péché c’est la violation de la loi. » Dans Romains 3 :19 il est dit : « … le monde entier est reconnu coupable devant Dieu. » Nous transgressons Ses lois, nous devenons coupables. Puis Romains 6 dit : Parce que nous sommes coupables, « le salaire de notre péché, » - ou la peine, ou la sentence, - « est la mort. » Donc l’homme est pécheur parce qu’il ne respecte pas la loi. Il transgresse les lois de Dieu. En transgressant les lois de Dieu, il devient coupable, et le jugement de la culpabilité est la mort. Ainsi, le péché nous rend coupables et amène le jugement. Tous les hommes sur la face de la terre doivent subir le jugement de Dieu pour leur péché.

Deuxième principe, très simple, mais vous devez le comprendre ; le pardon est offert par Dieu sur la base de la mort de Christ. Le pardon est offert par Dieu sur la base de la mort de Christ. C’est le deuxième principe simple que vous devez comprendre pour comprendre ce passage. Dieu est un Dieu saint, et Dieu voit un homme pécheur, une femme pécheresse, une société pécheresse, mais Dieu est aussi un Dieu miséricordieux, qui aime et pardonne, donc le pardon est offert au pécheur. Bien qu’il soit coupable et mérite le jugement, Dieu est un Dieu qui pardonne. La Bible dit qu’Il ne se souviendra plus de notre péché. Il va passer par-dessus nos iniquités. Il va les faire disparaître dans les profondeurs de la mer. Il les éloignera aussi loin que l’est est éloigné de l’ouest. Et au travers de tous les prophètes et des apôtres de l’Ecriture, il y a cette promesse répétée que Dieu est un Dieu de pardon. Il désire pardonner nos péchés.

Mais Il ne peut pas tout simplement faire cela. Il doit prendre la peine de nos péchés et l’amener à son accomplissement. Pourquoi ? Parce qu’un Dieu juste, et droit, et saint ne peut pardonner le péché sans qu’une peine soit payée, vous voyez ? Donc Christ a pris notre place. Le pardon alors est offert par Dieu sur la base de la mort de Christ.

Un troisième principe, la confession du péché est nécessaire pour recevoir ce pardon de Dieu. La confession du péché est nécessaire pour recevoir ce pardon de Dieu. Le pardon est disponible. La peine a été payée. La propitiation a été faite, ou le péché est couvert. La satisfaction a été obtenue. Il ne s’agit que de recevoir le don, et à la base de cette réception se trouve une confession du péché. Comme Paul le dit dans Actes 20 : « La repentance envers Dieu est de croire en Jésus Christ apportent le salut ». La confession du péché doit avoir lieu. 1 Jean 1 :9 dit en effet que ceux qui confessent leurs péchés sont ceux qui montrent des preuves qu’ils ont été pardonnés. Autrement dit, la confession du péché est une évidence nécessaire au pardon. Tout cela ne fait qu’un.

Lorsque vous venez à Dieu, vous arrivez comme pécheur. Personne ne reçoit jamais le salut s’il ne se repent pas de son péché. Dans les Béatitudes, le Seigneur dit : Si vous voulez entrer dans Mon royaume, vous entrez ainsi : D’abord, vous reconnaissez que vous êtes un mendiant en esprit. Vous êtes lamentable et démuni, et aucune ressource n’est atteignable pour vous, et dans votre état de péché mendiant avec vos vêtements de misère, vous criez. Il est dit « soyez en deuil pour vos péchés », humbles devant un Dieu saint, et ayant faim et soif de justice, plaidez pour Sa miséricorde, et sur cette base, Dieu vous accueillit. 

Dans Luc 18, il nous est dit que le Pharisien est entré dans le temple en disant : « Je te remercie de ce que je ne suis pas comme les autres hommes, … ou même comme ce collecteur d’impôts. Je jeûne deux fois par semaine, et je donne la dîme de tout mes revenus » et cetera, et cetera. « Le collecteur d’impôts se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux au ciel, mais il se frappait la poitrine en disant :’O Dieu, aie pitié de moi qui suis un pécheur.’ » Et Jésus dit : « Lorsque ce dernier descendit chez lui, il était considéré comme juste, mais pas le pharisien. » Pourquoi ? Parce que l’un refusa de reconnaître qu’il était pécheur, alors que le second le reconnut. Donc à la base de la réception du pardon se trouve la confession du péché, et Dieu désire ardemment pardonner celui qui confesse son péché. Si nous le confessons, Il est fidèle et juste encore pour continuellement nous purifier de tout péché.

Il y a un quatrième principe, et c’est comme le coup de grâce dans ce passage, et celui qui trouble la plupart des gens. Quatrièmement, nous pardonner réciproquement est une partie importante du pardon que nous recevons nous-mêmes. Nous pardonner réciproquement est une partie essentielle du pardon que nous recevons nous-mêmes. Or très souvent en lisant les versets, particulièrement 14 et 15, on pense que cela signifie que nous ne serons pardonnés que si nous pardonnons. On est troublé parce qu’il semble que le pardon de Dieu exige que l’on pardonne à quelqu’un d’autre, et l’on suppose alors que l’on doit commencer par pardonner à d’autres avant de pouvoir être sauvé. Et beaucoup de personnes disent : « Alors, nous ne comprenons pas. Vous voulez dire que je ne serai jamais pardonné par Dieu jusqu’à ce que je pardonne à quelqu’un d’autre ? Comment puis-je pardonner à un autre si je ne suis même pas chrétien ? » Comment puis-je faire un acte de justice avant d’avoir une nature juste est la question. Mais cette question présuppose l’incompréhension de tout le concept des versets 14 et 15. Restez avec nous aujourd’hui et nous allons commencer à élaborer une solution à ce problème.

Alors, je vous ai donné quatre principes, n’est-ce pas ? Et j’espère que vous vous en rappelez. Principe numéro 1, le péché rend l’homme coupable et amène le jugement. Numéro 2, le pardon est offert par Dieu sur la base de la mort de Christ. Numéro 3 confesser son péché est nécessaire pour recevoir le pardon offert par Dieu. Et numéro 4, nous pardonner réciproquement est essentiel si nous voulons être pardonnés.

Maintenant extrayons quatre termes de ces quatre principes. Le premier est que le péché nous rend coupables. Le pardon est offert par Dieu. Puis la confession est nécessaire, et pardonner réciproquement est essentiel. Aujourd’hui, la prochaine fois et peut-être même la fois d’après, je veux parler du péché, du pardon, de la confession et de pardonner, parce que ces quatre mots, s’ils sont pleinement compris, ouvriront littéralement la signification de ce passage souvent troublant.

Commençons par le premier terme : Péché. « Et remets-nous nos dettes. » Le verset 15 utilise le mot fautes. Or écoutez, ces deux termes décrivent le péché. Le péché est le problème. Très bien, vous avez probablement ceci dans votre résumé. Le péché est le problème. Le problème de tout homme. L’homme est pécheur. Laissez-moi vous montrer Romains 3 un instant. C’est très élémentaire, mais très nécessaire, et je vais élaborer là-dessus, je pense, quelques points peut-être que vous n’avez pas vus auparavant. Romains chapitre 3 et verset 10 : « Comme il est écrit : ’Il n’y a pas de juste, pas même un seul.’ » Et le Seigneur a mis la dernière partie là, parce que, aussi vrai que vous êtes vivants, s’il était écrit : « Il n’y a pas de juste » quelqu’un aurait dit : « virgule, sauf moi. » Alors le Seigneur dit qu’il n’y a pas de juste, non, pas même vous. Pas un seul ! Verset 12 : « Tous se sont détournés. » C’est-à-dire ils se sont tous détournés de la voie de la justice. « Ensemble ils se sont pervertis. » Et le mot grec signifie tourner comme du mauvais lait. « Il n’y en aucun qui fasse le bien, pas même un seul. » Pas même vous ! Personne !

Verset 19 : « Or nous savons que tout ce que dit la loi, c’est à ceux qui sont sous la loi qu’elle le dit, afin que toute bouche soit fermée. » En d’autres termes, il n’y a pas de défense possible. Vous n’avez rien à dire pour vous justifier. « Et que le monde entier soit reconnu coupable devant Dieu. » Verset 23 : « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » Le chapitre 4 continue en disant : « En Adam tous sont morts, et le péché est passé sur eux tous. »

Le point principal, les amis, c’est que tous sont inclus dans le péché, tous. Le péché perturbe toutes les relations dans le monde humain. Le péché provoque un chaos cosmique. Le péché guette pour attaquer tout bébé né dans le monde. David dit : « Quand ma mère m’a conçu, j’étais déjà marqué par le péché. » Et la Bible nous dit que l’iniquité commence même du moment où l’on est né. Le péché est le roi du monde qui règne dans le cœur de chaque humain. Le péché est le premier seigneur de l’âme. Le virus du péché a contaminé chaque être vivant. Le péché est la puissance dégénérative du courant humain qui rend l’homme sujet à la maladie, au mal et à la mort et à l’enfer. Le péché est le coupable dans tout mariage brisé, dans tout foyer cassé, dans toute rupture d’amitié, dans toute dispute, dans toute douleur, dans tout chagrin dans toute angoisse et toute mort. Le péché est le dénominateur commun.

Pas étonnant que Josué 7 :13 dise : « L’interdit est au milieu de toi ! » C’est comparé au venin des serpents. Il est comparé à la puanteur de la mort. Et, tragiquement, du point de vue des possibilités humaines, on ne peut absolument rien faire contre lui. Jérémie dit : « Un Ethiopien peut-il changer sa peau, et un léopard ses taches ? De même, pourriez-vous faire le bien, vous qui êtes habitués à faire le mal ? » C’est sans espoir. Le péché domine l’esprit. Romains 1 :21 : « Ils se sont égarés dans leurs raisonnements, et leur cœur sans intelligence a été plongée dans les ténèbres. » Le péché domine la volonté. Les hommes veulent faire le mal parce que leur volonté est dominée par le péché. Le péché domine les émotions et les affections. Jean 3 : « Les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière. » L’esprit, la volonté, les affections, les émotions, tout est dominé par le péché.

Le péché amène les hommes sous le contrôle de Satan. Dans Ephésiens chapitre 2, il est dit : Les hommes sont guidés « par le prince de la puissance de l’air, l’esprit qui est actuellement à l’œuvre parmi les hommes rebelles. » Le péché amène les gens sous la colère divine, ils deviennent des enfants de colère, dit Ephésiens 2 :3. Des cibles pour les fusils du jugement de Dieu. Le péché fait de la vie de l’homme une totale misère. Job dit au chapitre 5, verset 7 : « L’homme naît pour souffrir, tout comme les étincelles s’élèvent pour voler. » Esaïe 57 : 21 dit : « Il n’y a pas de paix pour le méchant. » Romains 8 :20 dit : « La création a été soumise à l’inconsistance. »

Donc toute la vie de l’homme est tachée de péché, et les quelques cinquante millions qui meurent chaque année font face à la conséquence ultime du péché. Donc l’homme a un problème très, très profond. Le péché est son problème ! Et c’est un problème plus profond que son besoin de pain ou de quoi que ce soit d’autre, et alors le Seigneur dit que, lorsque vous priez, vous devez prier en reliant vos demandes à votre état de péché. Il doit être apporté devant Dieu parce que c’est votre besoin le plus profond. Il faut s’en occuper. Vous voyez ? C’est pourquoi, alors que nous prions, il doit y avoir dans notre prière cet élément d’admission de notre état de péché. C’est ce qu’Il dit.

Mais vous remarquerez au verset 12 le mot dette. Et vous verrez aux versets 14 et 15 « offenses » ou « faute ». Maintenant laissez-moi vous montrer quelque chose ; il y a cinq termes dans le Nouveau Testament pour péché. Une petite étude de mots, que je vais couvrir assez rapidement, donc attachez vos ceintures ! Le premier mot est harmartia - ne vous souciez pas de l’écrire. Ceux d’entre vous qui étudiez le grec le comprendrez. Harmartia, ce mot est peut-être parmi tous les autres, celui qui est le plus utilisé dans le Nouveau Testament pour le péché, et il veut dire rater la cible. C’est un mot d’archer. Vous lâchez la flèche et ratez la cible, et généralement l’idée est que vous ratez parce que votre tir est trop court. « Car tous ont péché et ne sont pas arrivés. » Tous sont coupables de harmartia et n’atteignent pas le but. Peu importe la distance que vous essayez d’atteindre, la flèche n’arrive jamais tout à fait au but. Vous savez, certaines flèches de tireurs vont plus loin que d’autres, mais personne n’y arrive. C’est comme de sauter à Catalina. Vous savez, il pourrait y avoir mille personnes alignées et tout le monde fait un immense saut de la plage de Santa Monica vers Catalina. Des gens arriveraient à toutes sortes de niveaux différents, mais aucun n’atterrirait à Catalina.

Donc il y a des différences sur la qualité de notre approche du problème, mais toutes les flèches sont trop courtes. Nous ratons le but, parce que quel est le but ? Matthieu 5 :48. Notre Seigneur a dit plus tôt, dans notre sermon, le Sermon sur la Montagne, Il a dit : « Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait. » Et lorsque vous êtes comme Dieu, vous est dans le but, et quand vous ne l’êtes pas, vous n’y êtes pas. Bienvenue dans la communion de ceux qui ont raté le but ! Nous ratons la cible. C’est le premier mot pour le péché.

Le deuxième mot est parabasis. A la base, il signifie dépasser une ligne. Dieu trace une ligne, et la ligne est entre le bien et le mal. Lorsque vous péchez, vous faites un pas au-delà de la ligne. C’est comme quand vous allez quelque part où il y a un petit panneau qui dit : « Ne pas marcher sur la pelouse ! » Il y a quelque chose en vous qui voudrait y mettre le pied, et avancer comme cela. Il y a quelque chose dans notre nature qui réagit ainsi. Le péché ici, c’est dépasser la ligne qui sépare le bien et le mal. C’est faire quelque chose de défendu, en pensée, en parole ou en action.

Troisièmement, c’est le mot anomia, du mot nomos, qui est le mot pour ‘loi’ en grec. C’est l’idée de non respect de la loi, comme je l’ai mentionné plus tôt. C’est une violation flagrante de la loi de Dieu, une rébellion contre Dieu. Et vous remarquerez une progression dans ces termes. Harmartia, le mot qui parle de rater la cible, parle davantage de notre incapacité de base, notre nature. Nous n’y arrivons simplement pas. Nous sommes trop courts. Cela parle de l’incapacité, de notre nature.

Le deuxième mot, parabasis, est un peu l’idée que nous dépassons la ligne. Vous savez, nous ne pouvons pas nous retenir d’aller dans la zone interdite. Et c’est un peu plus flagrant que harmartia, c’est un peu notre incapacité, notre impuissance, notre impossibilité d’atteindre le but. Parabasis est un peu plus dirigé sur soi, un peu plus planifié, et prémédité. Mais lorsque vous arrivez à anomia, c’est de la rébellion contre Dieu ouverte et flagrante. Donc vous voyez une petite progression dans ces termes.

C’est l’homme qui veut lancer des coups de pied contre les lignes. C’est l’homme qui ne veut pas que Dieu ait un droit quelconque sur sa vie. Il veut sortir faire tout ce qu’il veut. Je pense toujours au vieux soldat de Mandalay de Kipling, qui disait : « Emmenez-moi à l’est de Suez, où le meilleur est comme le pire, où il n’y a pas de Dix Commandements, et un homme peut élever une soif. » Je veux dire qu’il ne voulait pas devoir s’occuper des normes de Dieu et se révoltait violemment en réagissant.

Vous voyez donc une sévérité croissante dans ces termes, bien que chaque péché puisse être classé sous tous ces termes. Mais nous arrivons aux deux mots utilisés ici. D’abord, aux versets 14 et 15, le mot faute, paraptōma (offenses dans la version Segond 1910, NdTr.). Il veut dire glissement ou chute, et une nouvelle fois c’est une sorte de harmartia. Il semble accentuer notre incapacité. C’est comme si nous glissions. Je veux dire, nous tombons. Dans Galates 6:1, « Si un homme vient à être surpris en faute, … redressez-le dans un esprit de douceur. » Vous ne pouvez pas l’éviter tout simplement. C'est-à-dire tôt ou tard vous allez succomber à un péché. Le péché l’emporte. Et l’idée de paraptōma est la passion du moment, ou l’attraction du moment, ou la perte de maîtrise au moment où vous êtes simplement entraîné. C’est paraptōma. C’est un autre mot pour péché. Ce n’est peut-être pas aussi flagrant que parabasis ou anomia.

Mais finalement nous arrivons au terme du verset 12. C’est le mot dette, opheilēma, opheilēma. Vous savez, c’est un mot très, très intéressant. Il n’est utilisé qu’ici, et je crois dans Romains 4, les deux seules fois où il est utilisé comme substantif. Sa forme verbale est utilisée souvent. C’est un mot qui ne nous est pas si familier en tant que péché. Mais je vais vous dire quelque chose de très intéressant ; la forme verbale est utilisée 30 fois, 25 fois dans un sens moral, et il signifie que j’ai une dette. Cinq fois dans le Nouveau Testament il est utilisé pour une dette d’argent ; 25 fois pour une dette morale. L’idée est que le péché est une dette. Lorsque vous péchez, vous devez à Dieu la conséquence de votre péché. Vous devez cette dette. Vous avez violé Sa sainteté, et vous Lui devez quelque chose pour cela. C’est un peu, comme idée, si vous disiez à vos enfants : « Si vous faites ceci, vous aurez une claque. Si vous le refaites, vous aurez deux claques. » Et ils continuent de le faire encore, et ils ont empilé quelques claques, ainsi ils ont une dette qui doit être payée.

Dans un sens, c’est ce que Dieu dit et ce péché devient une dette. Lorsque vous violez la sainteté de Dieu, votre dette est enregistrée. Et, à propos, à la fin du monde, il nous est dit dans l’Apocalypse, qu’au Jugement du Grand Trône Blanc, Dieu jugera les impies qui sont dans les livres. Avez-vous lu cela ? Quels livres ? Les livres où sont enregistrées toutes les dettes dues qu’ils n’ont pas payées et ils sont condamnés à un enfer éternel pour payer cette dette.

Vous voyez ? Le péché est une dette. Cela vous intéressera de savoir que parmi les rabbins et les Juifs du temps de Matthieu, le mot le plus fréquemment utilisé pour péché était le mot koba, qui est un terme araméen, et ils parlaient l’araméen comme langue de tous les jours ; pas le grec, qui était l’écrit, ainsi koba était le mot courant pour les Juifs pour le péché. Et koba veut dire une dette, parce que pour un Juif, la première responsabilité de la vie était d’obéir à Dieu, et lorsque vous désobéissiez à Dieu vous Lui deviez la dette de votre désobéissance. Ainsi les Juifs pensaient en ces termes-là. Or, lorsque vous regardez dans Luc et que vous lisez la prière des disciples, Luc ne dit pas « pardonne-nous nos dettes. » Il dit : « Pardonne-nous nos péchés ou nos offenses, » parce qu’il parle d’une manière peut-être plus classique. Mais ici, Matthieu, avec son orientation juive, met le doigt sur ce concept de dette parce qu’il sait que son auditoire juif le comprendra réellement. Le péché, donc, est une dette envers Dieu. C’est tout ce que nous en avons dit. Le total de tous ces cinq termes est réellement ce qui classe et catégorise le péché.

Arthur Pink dit: « Comme il s’oppose à la sainteté de Dieu, le péché est une souillure, un déshonneur, et un reproche pour nous. Comme c’est une violation de Sa loi, c’est un crime ; et à cause de la culpabilité qu’il fait s’abattre sur nous, c’est une dette. En tant que créatures, nous devons une dette d’obéissance à notre créateur et gouverneur. Et par notre manquement à la rendre à cause de notre désobéissance caractérisée, nous avons encouru une dette de châtiment, et c’est pour cela que nous implorons un pardon divin. » Autrement dit, nous devons une dette si énorme à Dieu à cause de notre péché continuel que nous ne pourrions jamais rembourser cette dette. Le saviez-vous ? Il est impossible de payer cette dette ! Comme le serviteur infidèle, qui devait tellement que ça n’aurait jamais pu être remboursé de toute une vie, nous ne pouvons pas payer la dette. Nous ne pouvons pas le faire, et c’est précisément notre problème. Nous sommes des pécheurs qui devons une dette monstrueuse et il est inconcevable que nous puissions la payer. Jamais !Et si jamais vous deviez venir à Dieu, vous viendrez à Dieu dans les termes d’une reconnaissance de cette dette.

Même Pierre disait : « Eloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur, Seigneur ! » Paul disait aussi : « Je suis le premier des pécheurs. » É coutez, Jésus a enseigné à tous et partout de prier cette prière : « Pardonne-nous nos offenses, » et ce faisant, Il a établi l’universalité du problème du péché. Si tous les hommes doivent la prier, alors tous les hommes doivent admettre que c’est leur problème. C’est pourquoi aussi le Saint Esprit est venu dans le monde, en Jean 16, pour convaincre le monde de péché, parce que nous sommes pécheurs. Quiconque fait face honnêtement à la réalité de son caractère ne peut qu’être conscient de sa dette envers Dieu et de son besoin d’être pardonné. Nous sommes pécheurs.

Ceci nous conduit au second mot : le pardon. Si le péché est le problème, le pardon est la manière d’y pourvoir. Cela ne vous remplit-il pas de joie ? Le pardon est la provision. Qu’est-il dit au verset 12 ? « Pardonne-nous nos offenses. » Pardonne-nous ! Et vous remarquez à nouveau la nature collective de la prière, le « nous » plutôt que le « moi », qui inclut tous les autres croyants. Cela donne un sens communautaire. Nous sommes tous dans le même bateau, les amis ! Oh, quelle merveilleuse réalité ! Mais comprenez-vous réellement ce qu’est le pardon ?

Or c’est la partie vers laquelle nous avons élaboré notre réflexion. Qu’est-ce que le pardon ? Savez-vous ce que c’est ? Que signifie, pour Dieu, vous pardonner? Souvenez-vous de notre second principe, le pardon est accessible sur la base de quoi? – La mort de Christ. Donc parlons de ce qu’est le pardon. Le pardon, à la base, je vais le faire aussi simple que possible sous quelques angles, le pardon c’est Dieu qui laisse passer notre péché. C’est Dieu qui efface notre péché du rapport. C’est Dieu nous libérant du châtiment et de la culpabilité. C’est essentiellement lié à ce que Michée 7 :18 et 19 disent : « Quel Dieu est semblable à toi ? Tu pardonneras la faute, tu oublies la révolte du reste de ton héritage. Il ne garde pas sa colère à toujours, car il prend plaisir à la bonté. Il aura encore compassion de nous, il piétinera nos fautes. Tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés ». N’est-ce pas magnifique ? L’Ancien Testament dit : « Il ne se souvient plus de nos péchés. » Il laisse passer nos péchés.

Laissez-moi le résumer en quatre simples phrases. Le pardon c’est enlever notre péché, couvrir notre péché, effacer notre péché et oublier notre péché. Enlever notre péché. Pourquoi ? Esaïe 53:6: « L’Eternel a fait retomber sur Lui nos fautes à tous. » Oui ? Il a enlevé notre péché, puis cela signifie qu’Il a couvert notre péché. Psaume 85 :3 : « Tu as couvert tous ses péchés. » Et Il a effacé notre péché, Esaïe 43 :25. J’aime ce verset. « C’est moi, c’est moi qui efface tes transgressions, » et ensuite, « je ne me souviendrai plus de tes péchés. » Il ne s’en souvient plus. Dieu élimine littéralement notre péché.

Amis, comprenez-vous ceci ? Vous savez, si jamais dans votre vie chrétienne cette pensée devient banale et vous avez perdu cette joie inestimable de comprendre le pardon, alors vous aurez atteint une sorte de désert dans votre vie. Oh, combien nous devrions être reconnaissants pour un tel pardon ! Et écoutez, il n’est possible que grâce à Christ. Dieu n’aurait pas pu simplement passer par-dessus vos péchés s’Il n’avait pas mis le châtiment qu’il fallait sur quelqu’un d’autre, et c’est exactement à cause de cela que Christ est mort.

Maintenant, il y a deux sortes de pardon. Faites attention, c’est vraiment intéressant. Deux sortes, le premier est le pardon judiciaire. Le second, appelons-le le pardon parental ; judiciaire et parental. Commençons par le premier. Le pardon judiciaire. Et je pense que nous ne parlerons que de celui-ci aujourd’hui, seulement du premier. Le pardon judiciaire. Qu’est-ce que c’est ? Il considère Dieu comme un juge. Dieu regarde et dit : « Tu es coupable. Tu as transgressé la loi. Tu es sous le jugement, sous la condamnation, il doit y avoir un châtiment. » Mais ensuite ce même juge dit : « Sur la base de la mort de Christ, Il a pris ton châtiment ; Il a pris ta culpabilité ; Il a payé pour ton péché ; le prix a été réglé. Je te déclare pardonné. » C’est un acte judiciaire. Plein, complet, statutaire – j’aime utiliser ce mot parce qu’il fait référence à ce que nous avons déjà étudié – c’est un pardon de position, accordé par Dieu en tant que Juge moral de l’univers. Et par cet acte de pardon judiciaire, écoutez cela, tous vos péchés : passés, présents, futurs, déjà commis, en train d’être commis, et pas encore commis, sont totalement, complètement et pour toujours, pardonnés, et vous êtes justifié de tout pour toujours.

Vous direz : Waouh ! Quand cela se passe-t-il ? Cela arrive au moment où vous invitez Jésus Christ dans votre vie, au moment où vous êtes racheté. Au moment où vous mettez votre foi en Christ, votre péché est posé sur Lui. Sa justice est mise sur vous, et Dieu vous déclare judiciairement justifié. C’est Romains 3. Déclaré juste ! En statut et pour toujours, tout péché couvert, passé par dessus, effacé et oublié. Oh, quelle pensée ! N’est-ce pas magnifique ?

Et il continue toujours à le faire. C’est à cause de Christ, mes amis ! C’est ce qu’Il a fait sur la croix ! Dans Matthieu 26 :28, Il a dit en élevant la coupe : « Ceci est mon sang, le sang de la Nouvelle Alliance, qui est versé pour beaucoup, pour le pardon des péchés. » Vous voyez ? Dans Ephésiens 1 :7, Paul dit : « En Christ, par son sang, nous sommes rachetés, pardonnés de nos fautes… » Dans 1 Jean 2 :12 : « Je vous écris, petits-enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de Son nom. » Ephésiens 4 :32 : « … comme Dieu vous a pardonné en Christ. »

Autrement dit, parce que Christ a pris tous nos péchés et payé le prix, lorsque nous croyons en Christ et acceptons Son sacrifice, Dieu le met à notre bénéfice. Judiciairement, nous sommes déclarés justifiés et justes pour toujours et pardonnés pour les péchés passés, présents et futurs. Vous direz : « N’est-ce que du Nouveau Testament ? » Mais attention ! Je ne le crois pas ; je crois que c’est aussi dans l’Ancien Testament. Mais certains pensent que dans l’Ancien testament, vous étiez sauvé jusqu’à ce que vous péchiez la fois suivante et alors, en faisant un nouveau sacrifice, vous étiez de nouveau sauvé. Je ne suis pas de cet avis. Je pense que l’on était sauvé dans l’Ancien Testament tout comme les gens le sont dans le Nouveau Testament, en croyant Dieu, en se soumettant à Dieu. Et je pense que la rédemption dans l’Ancien Testament était aussi instantanée et aussi exacte que dans le Nouveau.

Par exemple, prenez Abraham dans Jacques 2 :23, il est dit : « Abraham eut confiance en Dieu. » Autrement dit, Abraham est arrivé à un moment dans sa vie où il a eu confiance en Dieu, et il exerça cette foi en Dieu, et crut tout ce que Dieu avait révélé jusque là, et accepta Dieu comme son Seigneur et son Sauveur. Et à ce moment-là, même sans jamais avoir vu la croix ou perçu tout ce que Christ serait, il crut Dieu. Et Jacques 2 :23 dit à ce moment-là que, « cela lui fut compté comme justice. Et il a été appelé ami de » - de qui ? – « de Dieu. » Il fut sauvé à l’instant.

Dans Romains, encore au chapitre 4, il est dit : « Abraham a eu confiance en Dieu et cela lui a été compté comme justice. » « Et si quelqu’un croit en celui qui déclare juste l’impie, sa foi lui est comptée comme justice. » Il a cru, et cela lui a été compté comme justice, et depuis là, il est dit dans ce même chapitre : « Heureux ceux dont les fautes sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts, heureux l’homme à qui le Seigneur ne tient pas compte de son péché ! » Dès l’instant où Abraham a cru, depuis là et pour toute sa vie, Dieu n’a plus jamais tenu compte de son péché parce que ses péchés étaient placés sur Christ tout autant que les vôtres.

Nous sommes après Christ. Il était avant Christ, mais tous les péchés de tous les saints de tous ces temps, du moment qu’ils croyaient, étaient posés sur Christ. Christ est l’apogée de l’histoire. Que l’on vive avant ou après, Il a toujours porté leurs péchés. Et par un acte de foi à un moment donné, la rédemption de Christ, la valeur de la rédemption de Christ, leur était appliquée. Psaume 103 :3 dit que Dieu est celui qui « pardonne toutes nos fautes, et qui guérit toutes nos maladies. »  

Je crois que les gens connaissaient la rédemption judiciaire dans l’Ancien Testament, et je crois que leurs péchés étaient cloués sur la croix tout comme les nôtres, lorsqu’ils croyaient en Dieu. Écoutez ceci, Colossiens 2 :13. Oh c’est une illustration fabuleuse, fabuleuse ! C’est l’image que Dieu a gardée de ces livres dont je vous parlais. Et tout au long de notre vie, Il écrit la liste de nos péchés et la dette devient toujours pire, toujours pire. Et il n’y a aucune possibilité dans nos vies de payer la dette, et toute cette dette est sur la page. Puis, tout à coup, Christ va à la croix et vous lisez en Colossiens 2 :13 : « Vous qui étiez morts en raison de vos fautes et de l’incirconcision de votre corps. » C’est vous, mort. Vous ne pourriez rien faire au sujet de vos péchés. Vous étiez sans espérance. « Il vous a rendus à la vie avec lui. » Maintenant attention : « Il nous a pardonné toutes nos fautes » - puis cette fabuleuse image, - « il a effacé l’acte rédigé contre nous qui nous condamnait par ses prescriptions, » - écoutez – « et il l’a annulé en le clouant à la croix. »

Vous savez, lorsqu’on crucifiait un criminel, on le crucifiait en faisant figurer au haut de la croix, la liste de ses crimes, clouée là pour que tout le monde sache pourquoi il était mis en croix. L’apôtre Paul dit cela, une grande vérité ; lorsque Jésus est mort sur la croix, Dieu a arraché toutes les pages des livres qui appartenaient à tous ceux qui allaient croire au cours de l’histoire, les a toutes empilées, et les a clouées sur la croix, comme si elles étaient celles qui contenaient les crimes de Jésus. Et lorsque Jésus est mort, Il a payé la peine pour chaque crime cloué sur Sa croix, et Dieu les a tous effacés. Vous voyez ?

C’est le pardon judiciaire. Oh, savoir que nous sommes ultimement et pour toujours pardonnés en Christ est une joie immense, n’est-ce pas ? Richard III, de Shakespeare, dit : « Ma conscience a mille langues et chacune répète son histoire, et chaque histoire me déclare un misérable. » Si vous êtes chrétien, vous n’avez pas besoin de dire cela, n’est-ce pas ? Vous pouvez dire avec Paul dans Romains 8 : « Qui les condamnera ? » Où est-il ? Qui me condamnera? C’est Dieu qui les déclare justes ! – autrement dit, si Dieu est la cour suprême de l’univers, et qu’Il me déclare juste, qui va me condamner ? Personne ! « C’est pourquoi rien ne me séparera de l’amour de Christ. » Rien du tout !

Je voudrais conclure en vous montrant un autre texte : Hébreux 10. C’est un de mes passages favoris. J’espère qu’il est l’un des vôtres. Dans Hébreux 10, l’auteur compare le système des sacrifices d’Israël avec le sacrifice de Christ, et je voudrais que vous remarquiez le verset 10 d’Hébreux 10. Il dit : « Nous avons été rendus saints » - cinquième mot, là – « Nous avons été rendus saints par l’offrande du corps de Jésus Christ une fois pour toutes. » Arrêtez-vous ici une minute. Être rendus saints veut dire, être rendus purs, rendus saints, mis à part, séparés. Nous sommes rendus saints. Nous sommes mis à part par l’unique sacrifice de Christ. Oh, écoutez les amis ! Vous n’avez pas besoin de le refaire. Lorsqu’Il est mort et que nous avons cru, Son sacrifice a été suffisant. Il a dit sur la croix : tetelestai, « Tout est accompli. »

Nous sommes sanctifiés, séparés du péché pour Dieu, qui est un participe parfait dans le grec avec un verbe défini. Et c’est la manière la plus forte possible que le grec connaisse pour montrer que le salut est un état permanent, continu, qui résulte d’un seul grand évènement. Ainsi Christ meurt sur la croix, et au moment où nous croyons, cela nous est imputé. Et il y a un pardon continu basé sur cette offrande unique.

En contraste avec ceci, au verset 11, les prêtres de l’Ancien Testament, dans leur ministère quotidien se tenaient debout. Vous voyez ce mot debout ? Ils étaient debout et offraient encore et encore les mêmes sacrifices. Toujours debout, parce que le travail n’était jamais terminé. Verset 12 : « tandis que Christ, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu. » Pourquoi ? C’était fini. Les prêtres peuvent être debout, aller et venir, refaisant la même chose encore et encore, mais Christ l’a fait une fois et s’est assis. Cela ne peut être répété, ce n’est pas nécessaire. Pourquoi ? Verset 14: « En effet par une seule offrande, il a conduit à la perfection pour toujours ceux qu’il rend saints. » Et si Jésus dit dans Matthieu 5 :48 : « Soyez donc parfaits » et que Christ va à la croix et nous rend parfaits, alors Christ est la solution au problème. N’est-ce pas ? Nous devons être parfaits, et Il nous rend parfaits dans Son offrande unique. Ça, mes amis, c’est le pardon judiciaire et son résultat est au verset 17 : « Je ne me souviendrai » - quoi ? – « plus de leurs péchés ni de leurs fautes. » Oh, quelle magnifique pensée ! Ecoutez, mes amis, tous vos péchés sont pardonnés à cause de Christ, si vous croyez. C’est un pardon judiciaire, c’est un statut.

Maintenant revenez à Matthieu 6 et je vais conclure en présentant une pensée. Il est dit : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés, » et le verset 14 dit : « Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes. » Et tout à coup nous disons, attend une minute ! Si tous mes péchés sont déjà tous pardonnés en Christ et si tous mes péchés ont été réglés à la croix de Christ, pourquoi ai-je besoin de demander pardon ? Et pourquoi ne le recevrai-je qu’à condition de l’accorder à quelqu’un d’autre ? C’est la question qui a troublé bien des gens.

Certains disent : « Eh bien, vous voyez, c’est une prière pour un incroyant. » Non, non, ce n’est pas une prière pour un incroyant, parce qu’un incroyant ne commence pas sa prière par « Notre Père », n’est-ce pas ? C’est la prière d’un croyant. La prière d’un disciple. Vous êtes déjà chrétien avant d’arriver au verset 12, les amis. Vous direz : « Bien, si je suis déjà chrétien et que tous mes péchés sont pardonnés, qu’est-ce que je fais en disant ‘Pardonne-nous nos offenses’, et qu’est-ce que Dieu fait en disant ’Et si vous ne pardonnez pas aux autres, je ne vous pardonnerai pas ?’ » Si vous voulez connaître la réponse, revenez la fois prochaine ! Et si vous ne voulez pas connaître la réponse, que Dieu ait pitié de votre âme malade du péché et desséchée ! Parce que c’est l’une des plus grandes vérités de toute la Bible. Et sa base est celle-ci, vous devez comprendre – je vous donne juste un indice maintenant – vous devez comprendre la différence entre le pardon judiciaire et le pardon parental. L’un s’occupe de votre position devant Dieu pour toujours ; l’autre s’occupe de la joie de votre communion quotidienne. Et nous verrons cela, si Dieu le permet, la prochaine fois. Prions.

Qu’il est bon, Père, d’être à nouveau ensemble, et de partager Ta Parole. Nous Te remercions pour sa richesse. Oh, merci pour Ton pardon, pour ce que Tu as donné pour chaque personne présente ici. Tandis que vos têtes sont inclinées et vos yeux clos pour un instant, puis-je dire ceci ? Certains d’entre vous ne connaissent pas Christ, alors vous ne connaissez pas Son pardon. Il est disponible pour vous aujourd’hui. Et votre cœur, maintenant, tout ce que vous avez à faire est de l’ouvrir en disant : « Christ, entre et pardonne mon péché. Je sais que je suis un pécheur. Je désire que Tu me purifies. Je sais que Tu es mort pour moi. Je sais que Tu as payé le prix. »

Cette simple prière fera que le pardon judiciaire vous sera appliqué, et que pour toujours et éternellement vous serez dans la famille de Dieu, et vous jouirez de la plénitude de Son ciel éternel. Et Il ne vous retirera jamais Son don. Oh, j’espère que vous ne partirez pas sans ce pardon !

Père, laisse-nous partir avec Ta bénédiction. Merci pour Ton pardon. Ramène-nous ce soir pour une soirée magnifique et glorieuse ensemble, et nous Te louerons au nom de Christ, et tous dirent Amen ! Que Dieu vous bénisse !

FIN

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