Ce matin encore, nous avons le merveilleux privilège d’aborder le 6e chapitre de Matthieu. Regardons un texte dans notre étude de Matthieu que nous avons commencé à voir dimanche dernier, Matthieu 6 :19-24, Matthieu 6 :19-24. « Ne vous amassez pas de trésors sur la terre, où les vers et la rouille détruisent et où les voleurs percent et dérobent, mais amassez des trésors dans le ciel, où ni les vers ni la rouille ne détruisent, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. »
« L’œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera illuminé, mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres ! »
« Nul ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. »
Martyn Lloyd-Jones raconte l’histoire d’un fermier. Le fermier entra joyeusement dans sa cuisine et, confrontant sa femme avec un large sourire sur le visage, il lui annonça que leur meilleure vache venait de mettre bas de deux petits dont l’un brun et l’autre blanc. Il dit j’ai envie d’offrir un de ces petits au Seigneur. Nous les élèverons tous et une fois qu’ils auront l’âge d’être vendus, nous les vendrons. Nous garderons le prix d’un et nous donnerons le prix de l’autre au Seigneur. La femme s’intéressa à l’affaire comme seules les femmes savent le faire et demanda lequel était au Seigneur. Le brun ou le blanc ? Il répondit, bien, il n’est pas nécessaire de s’en inquiéter, chérie, ou d’en décider maintenant puisque nous allons les élever tous ensemble.
Des mois plus tard, il entra dans la même cuisine mais un peu plus lentement, l’air très triste. Sa femme lui demanda pourquoi il était si maussade, ce à quoi il répondit : « J’ai une mauvaise nouvelle. La vache du Seigneur est morte. » Pourquoi est-ce que c’est toujours la vache du Seigneur qui meurt ? J’imagine que cela nous fait rire parce que nous nous identifions à ce type d’approche. Nous pourrions même dire que le Seigneur a rappelé auprès de Lui Sa vache.
J’imagine que c’est parce que nous essayons tous de nous amasser un trésor sur la terre. C’est la pression du péché en nous qui nous ramène vers la terre. C’est comme un aimant. Ainsi donc, c’est très souvent la vache du Seigneur qui meurt. Je crois que Jésus parle directement de cette perspective de la vie dans ces versets. Et je pense qu’Il nous offre une belle vue de la vision que nous devons avoir de la richesse, de l’argent, du luxe.
Maintenant, dans le passage qui suit le verset 24, du verset 25 au verset 34, Il parle des besoins. Il parle du manger, du boire, du vêtement, d’un toit pour dormir et les nécessités et comment nous devons les gérer. Mais dans cette portion précise, Il ne parle pas des besoins, mais du luxe. En fait tout au long du sermon sur la montagne, notre Seigneur touche chaque aspect de la vie.
Dans les béatitudes, Il touche notre conception de nous-mêmes, dans le merveilleux passage du sel et de la lumière ; notre conception de notre place dans le monde, dans la section de la loi de Dieu ; notre vision des Écritures. Dans cette merveilleuse section de 5 :21-5 :48 Il parle de notre vision de la moralité. Dans 6 : 1-18 Il aborde notre vision du service religieux ou
de l’adoration : comment nous jeunons, comment nous prions, comment nous donnons. Et maintenant, Il passe à notre perception des choses matérielles : d’abord le luxe, ensuite les besoins.
Et donc Il touche chaque aspect de la vie. Nous arrivons à ce passage et nous y sommes confrontés à une affirmation merveilleuse au verset 19. « Ne vous amassez pas de trésors sur la terre, » et une correspondance au verset 20 « mais amassez des trésors dans le ciel. » Le vif du sujet se trouve au verset 21 « Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. »
Posez-vous la question de savoir si dans votre vie c’est toujours la vache du Seigneur qui meurt. Quand vous arrivez au niveau où vous devez décider si c’est à vous ou à Lui, à qui cela revient-il au final ? C’est là le vrai problème. Où est votre cœur ? Il est où se trouve votre trésor. Partout où vous mettez votre investissement, là aussi mettrez-vous votre cœur. Si tout ce que vous possédez est renfermé dans des choses matérielles, des comptes, des billets, des épargnes et autres, c’est là que sera votre cœur. Mais si c’est dans le processus d’être investi pour les causes de Dieu, c’est aussi là que sera votre cœur.
Je peux vous donner une simple illustration de ma propre vie. Je rencontre beaucoup de gens, beaucoup de missionnaires. Je ne suis pas toujours aussi sensible que je le devrais à leurs besoins, mais à une occasion, j’ai reconnu le besoin d’un certain missionnaire d’avoir un costume. Alors un jour je lui ai dit : « Venez, je veux vous amener quelque part. » Et nous sommes allés quelque part et je lui ai dit : « Je veux que vous achetiez un costume, celui que vous aimez, je voudrais vous l’offrir en cadeau. » Alors il a choisi un costume.
Il y a beaucoup de missionnaires que j’ai rencontrés et oubliés mais pas celui-là. Parce que j’ai investi dans sa vie, là où est mon trésor, là mon cœur a tendance à être. J’ai souvent pensé à lui et prié pour lui. Vous voyez, là où je mets mon cœur est vraiment critique pour ma vie spirituelle. Là où mon affection se trouve détermine ma perception de tout.
Et si mon cœur est juste et mon trésor vers Dieu, alors j’aurai la bonne perception spirituelle. Partout où sera mon cœur, là aussi sera mon trésor parce que je dois m’attacher à mon investissement. C’est vraiment de ce sujet que Jésus parle.
Maintenant, pour les Pharisiens, leur cœur était sur la terre. Il y avait des charlatans de toute part. Leur moralité était totalement externe. C’est ce que disait le chapitre 5. Leur humilité était non existante. Au lieu d’être le sel et la lumière, ils faisaient partie de la corruption et des ténèbres. Au lieu de croire en la loi de Dieu, ils défiaient la loi de Dieu et la remplaçaient par leur tradition. Au lieu d’avoir une série de principes de cœur internes, ils n’avaient rien d’autre qu’un code externe d’éthiques semi-spirituels. Au lieu d’avoir une adoration authentique, ils avaient un faux standard et ce n’était qu’une pure hypocrisie. Tout ce qui les concernait était externe, dehors, autocentré, motivé par l’égo.
Et en contraste avec cela, le Seigneur dit qu’il faut avoir un cœur juste. Voilà pourquoi en Matthieu 5 :20, le verset clé de tout le sermon sur la montagne, Il dit : « Votre justice doit être supérieure à celle des scribes et des Pharisiens. » Leur justice est externe sans un cœur juste et ce que Je veux c’est un cœur juste. Alors, votre cœur et votre trésor vont main dans la main, et les deux doivent être dirigés vers le ciel. Ce dont notre Seigneur parle ici c’est une dévotion à Dieu uniquement et à Ses causes, une dévotion qui ne connait aucune distraction du monde.
Maintenant, je crois que si votre cœur est juste, ce que vous donnez sera aussi juste. Alors, il ne s’agit pas pour moi de prêcher sur les dons, ni de donner beaucoup de messages sur les dons pour susciter des fonds, des cartes de vœux, et tout autre pour vous amener à donner de l’argent. Parce que je crois vraiment que si le cœur est juste, le trésor suivra naturellement le cœur.
Laissez-moi vous en faire une illustration. Retournez dans vos Bibles dans Néhémie chapitre 8, Néhémie chapitre 8. Je veux juste vous montrer, vous vous souvenez que Néhémie était l’homme de Dieu pour rebâtir la muraille, la muraille de Jérusalem en ruines, après la captivité de Babylone. Il revint et se mit avec le peuple du pays à rebâtir la muraille, et il le fit en 52 jours. Ils eurent un moment merveilleux. Et quand la muraille fut achevée, il y eut un grand évènement, un réveil. Le réveil fut initié en 8 :1 quand la Bible dit qu’Esdras apporta le livre de la loi de Moïse. Le réveil commence toujours quand on apporte le livre. Le réveil commence toujours avec la Parole de Dieu.
Néhémie 8:5 dit « Esdras ouvrit le livre à la vue de tout le peuple, car il se trouvait plus haut que tout le peuple ; et lorsqu’il l’eut ouvert, tout le peuple se tint debout. Esdras bénit l’Éternel, le grand Dieu, et tout le peuple répondit, en levant les mains : Amen! amen! Ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant l’Éternel, la face contre terre. » Verset 8 : « Ils lisaient distinctement dans le livre de la loi de Dieu et ils en donnaient le sens pour faire comprendre ce qu’ils avaient lu. »
Maintenant, ils lisaient dans la loi de Dieu, et la loi de Dieu générait une réponse du cœur. Et si vous allez au chapitre 9, vous vous rendrez compte qu’il y avait fondamentalement quatre choses qui résultaient de la lecture de la loi. Premièrement, la conviction du péché. Ils commencèrent à confesser leurs péchés. Deuxièmement, un désir d’être obéissant. Troisièmement, la louange et quatrièmement il y avait une alliance ou une promesse. Tout d’abord ils étaient convaincus de leur péché. Ils commençaient à louer Dieu. Ils commençaient à exprimer le désir d’obéir à Dieu. Ensuite, ils affirmaient qu’ils voulaient faire une promesse ou une alliance, 9:38 « Pour tout cela, nous contractâmes une alliance, que nous mîmes par écrit ; et nos chefs, nos lévites et nos sacrificateurs y apposèrent leur sceau. »
Et que produit un réveil ? Il produit la conviction du péché. Il produit le désir d’obéir. Il produit la louange et je crois qu’il produit une alliance, une promesse. En d’autres termes, il produit une décision de commencer à marcher dans une nouvelle direction. C’est un moment dans le temps où il y a un changement drastique de direction. Et quelle était leur alliance ? Vous le remarquerez au chapitre 10, verset 32, c’est merveilleux, c’est formidable : « Nous nous sommes imposés aussi des commandements qui nous obligeaient à donner un tiers de sicle par année pour le service de la maison de notre Dieu. »
La première chose qu’ils voulaient affirmer en dehors de l’obéissance générale à la loi de Dieu c’est qu’ils payaient ce tiers de sicle d’impôts qui leur était requis. « Pour les rangées de pain, pour l’offrande perpétuelle, pour l’holocauste perpétuel des sabbats, des nouvelles lunes et des solennités, pour les choses consacrées, pour les (sacrifices pour le) péché destinés à l’expiation en faveur d’Israël, et pour tout ce qui se fait dans la maison de notre Dieu. » En d’autres termes, ils devaient donner pour soutenir le fonctionnement de la maison de Dieu.
Maintenant, voici le point que vous devez saisir. Quand le cœur devient juste, la réponse initiale est de donner. Et plus loin on voit au verset 36 : « Nous avons promis d’apporter chaque année à la maison de l’Éternel les prémices de notre sol et les prémices de tous les fruits de tous les arbres ; d’amener à la maison de notre Dieu, aux sacrificateurs qui font le service dans la maison de notre Dieu, les premiers-nés de nos fils et de notre bétail, comme il est écrit dans la loi, les premiers-nés de notre gros et de notre petit bétail ; »
« … D’apporter aux sacrificateurs, dans les chambres de la maison de notre Dieu, les prémices de notre pâte et nos prélèvements, des fruits de tous les arbres, du vin nouveau et de l’huile ; et de livrer la dîme de notre sol aux Lévites. Les Lévites doivent la prendre eux-mêmes dans toutes les villes situées sur les terres que nous cultivons. Le sacrificateur, descendant d’Aaron, sera avec les Lévites quand les Lévites apporteront la dîme de la dîme à la maison de notre Dieu, dans les chambres de la trésorerie. Car les Israélites et les Lévites apporteront dans ces chambres les prélèvements de blé, de vin nouveau et d’huile ; là sont les objets du sanctuaire » … et ainsi de suite.
Qu’avaient-ils fait à l’arrivée du réveil ? Quel était leur premier acte d’obéissance ? C’était financier. Assumer les responsabilités qui leur étaient octroyées par Dieu. Au-delà, ils donnèrent librement les prémices de tout ce qu’ils possédaient. Ce que je dis c’est que lorsque le cœur est juste, le trésor est répandu vers Dieu.
Et donc en matière de vie spirituelle, on a toujours à faire à une attitude de cœur, parce que c’est du cœur que l’homme fonctionne. Et tel il pense dans son cœur, tel il est. Alors, nous prêchons au sujet du cœur, d’un cœur juste. Je crois que c’est ce que dit notre Seigneur. Je crois que lorsque le cœur est juste, le trésor est dirigé vers Dieu. Car là où est notre trésor, notre cœur a un attachement inséparable et en revanche, là où est notre cœur, là nous mettons notre trésor.
Dans Exode 35:21, la Bible dit : « Tous ceux dont le cœur était bien disposé et l’esprit généreux vinrent apporter à l’Éternel une offrande. » 1 Chroniques 29 :9 dit « Le peuple se réjouit de leurs offrandes volontaires, car c’était avec un cœur sans partage qu’ils s’étaient portés volontaires pour l’Éternel. »
Maintenant, le problème c’est le cœur et nous vous avons dit maintes fois que le cœur c’est la pensée, la partie cognitive de l’homme, pas seulement ses émotions. « Il est comme les pensées de son cœur. » Les Hébreux considèrent les entrailles comme les émotions, le cœur comme le processus cognitif. Notre système de pensée, de notre connaissance de Dieu, de notre connaissance de Sa Parole, de notre engagement vis-à-vis de ces choses, déterminera l’investissement de notre trésor. Alors, le cœur doit être juste et, si le cœur est juste, alors tout est juste.
Voilà pourquoi Jésus prêche ce sermon comme Il le fait. Si le cœur est juste, il ne sera pas orgueilleux, il sera aussi recroquevillé qu’un mendiant en esprit, se lamentera en douceur. Quand le cœur est juste, il ne s’attache pas au monde, il est le sel et la lumière. Quand le cœur est juste, il ne viole pas la loi de Dieu, il obéit à la loi de Dieu. Quand le cœur est juste il ne dit pas : « Bien, nous ne tuons pas. » Il ne se met même pas colère contre un frère. Il ne dit pas juste : « Bien, on ne commet pas l’adultère. » Il ne commet pas l’adultère même dans son cœur. Voyez-vous ?
Quand le cœur est juste, on n’approche pas la religion avec hypocrisie et superficiellement et on ne fait pas son aumône devant les hommes, et on ne donne pas pour être vu et on ne prie pas en pleine rue pour être vu des hommes. Ce sera une affaire d’honnêteté et d’intégrité parce que le cœur est le problème. Et si le cœur est juste, nous ne nous amasserons pas des trésors sur la terre comme les Pharisiens le faisaient. Nous ne serons pas comme Jésus dit, « que les Pharisiens aussi sont cupides, plein de convoitise. » Mais nous gérerons ces commodités que Dieu nous a gracieusement données en les investissant dans Son royaume éternel, une chose très vitale.
Maintenant les amis, nous sommes forcés à prendre une décision. Nous sommes forcés de faire un choix. Et c’est pour cela que nous avons divisé ce texte en trois parties, où Christ nous donne trois choix : deux trésors, deux visions et deux maîtres. Deux trésors, deux visions et deux maîtres. Et bien-aimés, nous avons l’obligation de choisir. Et je crois que nous devons choisir, je pense, initialement et une fois pour toutes, et peut-être à travers une alliance comme le firent les gens à l’époque de Néhémie mais nous devrons suivre cela par un choix quotidien, et peut-être même de chaque instant, de réaffirmer cette alliance. Nous devons choisir où mettre notre trésor, ce que sera notre vision et qui notre maître doit être.
Regardons ensuite ces trois choix. Premièrement : deux trésors, deux trésors… Maintenant, pour résumer brièvement, la dernière fois nous avons étudié le verset 19. « Ne vous amassez pas de trésors sur la terre. » Et nous avons parlé du mot thēsaurizō en Grec qui signifie « empiler des trésors ». En d’autres termes, nous parlons ici de luxe, de ce que nous stockons, de ce que nous amassons ou empilons. Ce n’est pas mauvais d’accumuler de l’argent. Ce n’est pas mauvais d’accumuler les possessions qui sont par la suite investies dans la cause divine et dans les desseins de Dieu. Et Dieu veut que nous prenions soin de notre famille, de notre famille étendue dans l’église, que nous prenions soin même de ceux qui ne sont pas de la famille de Dieu mais qui ont des besoins, que nous prenions soin des causes de Dieu partout dans le monde, que nous prenions soin des causes de Dieu partout dans le monde en s’investissant dans les âmes. Ces choses sont des usages utiles de ce que Dieu nous donne.
Mais amasser pour des raisons égoïstes et accumuler avec cupidité et convoitise des piles et des piles de choses pour nous-mêmes sur la terre est ce que notre Seigneur dit de ne pas faire ; être consumé par la richesse matérielle, « en travaillant pour les choses périssables, » pour parler comme Jean 6. Mais d’autre part, le verset 20 dit : « mais amassez des trésors dans le ciel. »
Maintenant, bien-aimés, nous devons nous focaliser clairement sur ce point parce que je vais vous montrer pendant cet enseignement combien il est essentiel que nous répondions à ce commandement du verset 20. Nous devons nous amasser des trésors au ciel. C’est logique ! G. Campbell Morgan dit : « Vous devez vous rappeler avec la passion qui brûle en vous que vous n’êtes pas un enfant du monde actuel, d’aujourd’hui. Vous n’êtes pas de la terre. Vous êtes plus que de la poussière. Vous êtes l’enfant de demain. Vous appartenez à l’éternité. Vous êtes un rejeton de la déité. La mesure de votre vie ne peut se limiter au point de rencontre entre le ciel bleu et la terre verte. »
Il continue en disant : « Toute votre vie ne saurait être confinée dans une petite sphère dans laquelle vous vivez. Vous appartenez à l’infini. Si vous constituez toute votre fortune sur la terre, vous êtes pauvre et stupide ! Vous avez constitué et gardé une fortune dans un lieu où vous ne pouvez la contenir. » Puis il ajoute : « Constituez-vous une fortune, mais mettez-là dans un endroit où elle vous saluera à l’aube d’un nouveau matin. »
Nous ne pouvons pas nous amasser un trésor sur la terre. Cela n’est pas une caractéristique de ceux qui sont dans Son royaume. C’est ce qui caractérisait les Pharisiens et, dans un sens, Il leur disait : « C’est un autre indicateur comme tous les autres dont J’ai parlé pour dire que vous n’êtes pas de mon royaume, sans considération de vos prétentions. Les gens qui appartiennent à mon royaume ne s’amassent pas de trésor sur la terre. »
Maintenant, quand le Seigneur dit ceci, quand Il parle des trésors sur la terre et des trésors au ciel, ces mots et termes étaient très familiers aux Juifs. Ils avaient beaucoup d’adages sur l’aumône, sur le fait de s’amasser un trésor au ciel. Ce sont des termes qu’ils utilisaient, Jésus s’exprimait donc dans un jargon qu’ils comprenaient. Ils croyaient que des actes de gentillesse et de miséricorde faits aux gens en détresse étaient équivalents à s’amasser des richesses au ciel.
Par exemple, les rabbins racontaient une histoire plutôt très célèbre au sujet d’un certain roi Monobase. Et l’histoire de ce roi racontait que, lorsqu’il était devenu roi, il avait hérité d’une incroyable richesse de ses ancêtres, les rois précédents. Mais pendant le temps de son règne, il donna toute sa fortune aux pauvres, aux nécessiteux, aux affligés et à ceux qui souffraient.
Ses frères envoyèrent lui dire : « Vos pères avaient amassé des trésors et les avaient ajoutés à ceux de leurs pères, mais vous, vous avez dissipé cette richesse. » Il leur répondit ceci : « Mes pères avaient amassé des trésors pour la terre. J’ai amassé des trésors pour le ciel. Ils avaient amassé des trésors là où la main de l’homme peut gouverner. J’ai amassé des trésors là où la main de l’homme ne peut rien. Mes pères avaient amassé des trésors sans intérêts. J’en ai amassé qui portent un intérêt éternel. Mes pères avaient amassé des trésors en termes d’argent. J’ai amassé des trésors en termes d’âmes. Mes pères avaient amassé des trésors dans ce monde, j’ai amassé des trésors dans le monde à venir. » Et c’était une histoire habituellement racontée par les rabbins. Alors ils comprenaient le concept dont notre Seigneur parlait. Investissez dans Son royaume.
L’église primitive avait cet engagement. L’église primitive ne s’intéressait pas à s’empiler des richesses. Vous verrez par exemple dans Actes, chapitre 2, que lorsque le jour de la pentecôte arriva, il y avait des milliers de pèlerins rassemblés à Jérusalem. Et d’après l’histoire, nous savons qu’ils arrivaient et vivaient dans les maisons de ceux qui habitaient dans la ville. La ville se remplissait littéralement de gens et il n’y avait pas suffisamment d’auberges pour les accueillir, alors ils allaient dans les maisons. Plusieurs de ces personnes se convertirent le jour de la pentecôte quand Pierre prêcha et 3 000 âmes furent rachetées, et plusieurs centaines d’autres aussi dans les chapitres suivants.
Et maintenant, ils étaient là, ils étaient des croyants et ne voulaient plus rentrer parce qu’ils étaient dans l’église et elle était né là et il y avait beaucoup d’enthousiasme et de joie. Les croyants devaient donc les accueillir. Et je suis sûr que nombre d’entre eux étaient pauvres et sans aucune ressource, au point où l’église primitive dût pourvoir à leurs besoins. Et ils étaient occupés à vendre ce qu’ils possédaient, pour pourvoir aux besoins de tout ce monde, n’est-ce pas ?
Il en a toujours été ainsi avec l’église. Même à l’époque de la persécution organisée par Decius à Rome, quand les autorités romaines firent irruption dans une certaine église. Ils firent irruption dans les églises en pensant qu’ils pourraient piller leurs trésors, et le romain qui était aux commandes, le préfet, rencontra un saint appelé Laurentius et lui dit : « Montrez-moi de suite votre trésor. » Laurentius lui montra un groupe de veuves et d’orphelins qui prenaient un repas et lui dit : « Ils sont le trésor de l’église. » Nous avons investi tout ce que nous avons en eux. C’est cela le trésor au ciel. Bien-aimés, souvenez-vous que ce que nous gardons, nous le perdons et ce que nous investissons avec Dieu, nous le gagnons éternellement.
Laissez-moi vous montrer le principe. Proverbes 3 :9 dit ceci : « Honore l’Éternel avec tes biens et avec les prémices de tout ton revenu. » d’accord ? « Honore l’Éternel avec tes propriétés » c’est-à-dire tout ce que vous avez, absolument tout « et avec les prémices de tout ton revenu. » Donnez-Lui la première part. Vous ne devez pas vouloir que ce soit la vache du Seigneur qui meurt. Donnez-Lui les prémices. En conséquence, le verset 10 « Alors tes greniers seront abondamment remplis, et tes cuves regorgeront de vin nouveau. » Vous ne pourrez jamais investir avec Dieu et ne pas obtenir des dividendes en retour. Vous retrouverez tout votre investissement et plus encore.
Dans Proverbes 11:24, « Tel, qui fait des largesses, devient plus riche ; » n’est-ce pas intéressant ? « Tel, qui fait des largesses, devient plus riche ; » Étonnant ! Bien, ce n’est pas aussi étonnant que cela. C’est ce que fait un cultivateur, d’accord ? Il jette une petite semence et reçoit toute une récolte. Et c’est ce qu’Il dit. « Et tel, qui épargne à l’excès, ne fait que s’appauvrir. Celui qui répand la bénédiction sera dans l’abondance. » Plus vous faites des largesses, plus vous recevez.
Paul dit dans 2 Corinthiens 9 « Qui sème peu moissonnera peu; qui sème abondamment moissonnera … » comment ? « …abondamment. » Regardez Luc 6 :38 pendant un moment. Ce sont les paroles de notre Seigneur Lui-même dans Luc 6 :38, et il dit ceci : « Donnez, et l’on vous donnera : » En d’autres termes, vous donnez à Dieu et Dieu vous donnera en retour, pas seulement un tout petit peu mais « on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde. »
En d’autres termes, tout est compacté et comprimé et aplati, pressé afin qu’il y ait un débordement. Et remarquez ceci : « Car on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. » Dieu vous donne seulement le retour de ce que vous avez investi. Toute notre vie, nous menons le combat de là où nous mettons notre trésor, notre luxe, notre richesse. Mettez-le au ciel et recevez des dividendes éternels.
Maintenant qu’est que notre trésor ? De quoi parle-t-Il réellement ici ? Quel est ce trésor au ciel ? Bien, on pourrait en parler sur une base très large. Nous pouvons parler du fait que notre trésor au ciel est « incorruptible, pure, un héritage qui nous est préparé », comme Pierre l’appelle. Nous pourrions dire que notre trésor au ciel, c’est « Christ plus que toute autre chose. » Notre trésor au ciel est une fidélité qui ne sera jamais ôtée, une vie qui ne finira jamais, un amour qui ne cessera jamais, une fontaine d’eau qui ne s’assèche jamais, un cadeau qui ne peut jamais se perdre, une chaine qui n’est jamais rompue. Et nous pouvons dire qu’en rapport avec nous, l’éternité est notre trésor. Et nous pouvons parler en général. Mais parlons en termes très, très spécifiques. De quoi parle-t-Il ici ? Simplement dit, les amis, l’argent, le luxe, les richesses.
Laissez-moi vous montrer ceci : 1 Timothée, chapitre 6 est un passage comparatif qui nous indique essentiellement la même chose. 1 Timothée 6 :17 : « Recommande aux riches du présent siècle … » il s’agit de nous, en passant ; nous sommes tous dans cette catégorie « … de ne pas être orgueilleux … » en d’autres termes, ne laissez pas vos richesses vous enorgueillir « … et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, » n’ayez pas confiance aux richesses « … mais de les mettre en Dieu qui nous donne tout avec abondance, pour que nous en jouissions. »
Maintenant, nous avons la richesse. Nous ne devons pas en être orgueilleux. Nous ne devons pas placer en elle notre espérance. Que devons-nous en faire ? Verset 18, observez : « Qu’ils fassent le bien … » Comment faire le bien et pourquoi ? « … qu’ils soient riches en œuvres bonnes … » Bien, quelles œuvres bonnes ? « … qu’ils aient de la libéralité, de la générosité. » L’avez-vous compris ?
L’appel de Dieu sur nos vies concernant notre luxe et notre richesse c’est que nous distribuions et que nous partagions au lieu d’amasser et de stocker. Le verset 19 dit, en conséquence « et qu’ils s’amassent … » et c’est exactement le même verbe, thēsaurizō, « ainsi un beau et solide trésor. », même mot. Que veut dire donc s’amasser un trésor au ciel ? Cela signifie distribuer et partager les richesses que Dieu nous a données. Le faisant, Il dit que nous amassons « une bonne fondation pour les temps à venir et nous saisissons tout le sens de notre vie éternelle. »
En d’autres termes, nous nous exposons à toute la potentialité de tout ce que la vie éternelle peut signifier. Plus j’envoie dans la gloire, plus la gloire sera grande quand j’arriverai là-bas. Plus l’investissement est grand, plus la récompense est grande. Et donc quand nous voyons le concept de trésor dans Matthieu 6, nous parlons spécifiquement de la richesse.
Dans Marc 10:21, la Bible dit : « Va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. » Maintenant, c’est le même principe. Il avait plus qu’il n’en avait besoin. Il n’a pas dit : « Vends tout ce dont tu as besoin. » Il a dit : « Vends tout ce que tu as, tout ce qui est entreposé. » Et dans son cas, j’imagine, à cause de ses problèmes spirituels, cela aurait pu être tout ce qu’il possédait parce que cela se tenait entre Dieu et lui.
Mais pour nous, nous devons être disposés à donner à celui qui est dans le besoin ce qui va au-delà des nécessités. Regardez un moment Luc 12 :33, Luc 12 :33. Et je pense que c’est aussi simplement dit ici que dans Matthieu, c’est presque parallèle. « Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumône. » Cela veut dire le donner aux pauvres. « Faites-vous des bourses qui ne s’usent pas… » Il dit, ne mettez pas votre argent dans des sacs qui vont s’user et pourrir. Mettez votre argent dans des bourses qui ne s’usent pas. » Observez : « …un trésor inépuisable dans les cieux. » Comprenez-vous ? C’est là que doit être notre investissement.
Dans Luc, chapitre 16, j’arrive à un verset qui parle beaucoup à mon cœur, Luc 16 :9 « Et moi, je vous dis : faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour qu’ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels, quand elles vous feront défaut. » Maintenant, l’argent est fondamentalement une commodité injuste. Il ne s’agit pas de le condamner, c’est juste une façon de dire que l’argent n’a aucune vertu juste. Alors Il dit ceci : tant que vous aurez une commodité injuste, une chose qui ne possède aucune vertu juste, servez-vous-en pour vous faire des amis qui vous reçoivent dans les tabernacles éternels. Savez-vous ce que cela veut dire ? Cela veut dire, investissez votre argent dans les âmes des gens qui, un jour, vous salueront en reconnaissance lorsque vous franchirez le seuil du ciel.
Quelle fabuleuse pensée ! Quelle anticipation incroyable ! Il dit : « Faites-vous des amis avec votre argent qui vous recevront dans les tabernacles éternels. » Quelle promesse ! Homer avait chanté : « Combien y a-t-il d’âmes, combien y a-t-il d’âmes enchainées que j’ai libérées ? Combien de ceux dont j’ai investi dans la vie se tiendront là pour me saluer quand je ferai mon entrée dans Sa présence ? » Que ferez-vous de votre trésor ? Tout ce que vous gardez ici, vous le perdez. Tout ce que vous envoyez au-devant par l’investissement dans les vies et les âmes de ceux qui vous entourent, vous gagnez pour toujours. Quelle promesse glorieuse !
Écoutez. Proverbes 19:17 dit ceci : « Celui qui a pitié de l’indigent … » écoutez maintenant, « …prête à l’Éternel. » Maintenant, quel est le principe basique du prêt ? Vous serez payé en retour. Et donc Proverbes dit : « Vous avez pitié du pauvre et vous prêtez à l’Éternel, » et le reste du verset ajoute « …qui lui rendra ce qui lui est dû. » Des dividendes éternels. Ne soyez pas liés à la terre. C’est le cœur du sujet.
Maintenant, il y a une raison à ceci. Retournons à notre texte pour voir ce que c’est. Deux trésors ! Pourquoi devons-nous choisir celui du ciel ? Parce que pour le terrestre, « les vers et la rouille détruisent et les voleurs percent et dérobent, » dit le verset 19. Mais dans le ciel, ni les vers ni la rouille ne détruisent, et les voleurs ne percent ni ne dérobent.
Maintenant, écoutez ceci. En Orient à l’époque de la Bible, les biens étaient essentiellement gardés de trois façons, d’accord ? Il y avait trois façons principales de garder ses biens. Il n’y avait pas de papier, il n’y avait pas de carnet de banque. Le système que nous avons n’existait pas. On identifiait les richesses en commodités littérales, et il y en avait trois essentiellement : les vêtements, le grain, et l’or ou les métaux précieux. Les vêtements, le grain et l’or.
Prenez l’exemple des vêtements. Aux temps de la Bible, le vêtement était une commodité très, très importante. Vous vous souviendrez par exemple que Géhazi, le serviteur d’Élisée qui avait voulu obtenir un gain interdit à la suite de la guérison de la lèpre de Naman et il demanda un talent d’argent et deux vêtements de rechange parce que c’était une richesse substantielle. La richesse devait être dans une commodité, et la richesse s’exprimait par des vêtements fantaisistes, riches, extravagants.
Vous souvenez-vous d’Akan ? Dans Josué chapitre 7 : « J’ai vu dans le butin un manteau de Chinéar … J’en ai eu envie et je l’ai pris » Vous vous souviendrez que lorsque Joseph voulut montrer son affection à Benjamin, il lui donna cinq vêtements de rechange. Vous vous souviendrez que Samson avait dit : « Si vous pouvez résoudre l’énigme, je vous promets 30 vêtements et 30 rechanges. » Vous voyez, les vêtements étaient toujours une expression de richesse parce qu’ils étaient une commodité de grande valeur. Très souvent de l’or était tissé dans le vêtement. Le processus de teinture pouvait être unique. Le matériel était difficile à confectionner et une partie était très fantaisiste et les gens possédaient littéralement leur richesse dans leurs vêtements.
Mais il y a un problème avec les vêtements. Le voyez-vous là au verset 19 ? Les vers accèdent aux vêtements. Remarquez, il y a des produits pour les prévenir, n’est-ce pas ? Mais avez-vous déjà remarqué que les vers ne rongent pas ce que vous portez sur vous ? L’avez-vous remarqué ?
Ils ne rongent que ce que vous emmagasinez. Remontez trois ans en arrière, nous avons tous ce problème, vous savez, et parce que nous changeons de taille si régulièrement, nous nous accrochons à des choses, espérant retourner tôt ou tard à l’ancienne taille, n’est-ce pas ? Nous avons tendance à stocker et nous savons que nous avons investi notre trésor dans nos vêtements, n’est-ce pas vrai ? Et une bonne partie est là, livrée aux vers. Les vers les rongeront. Ils les dévoreront, voilà ce que cela signifie littéralement.
Une autre façon de garder leurs biens, c’était dans le grain. Souvenez-vous que le riche insensé avait dit : « J’abattrai mes greniers, j’en bâtirai de plus grands, j’y amasserai tout mon blé et mes biens. » Et sa richesse était dans le grain. Et remarquez-vous le mot « rouille » au verset 19 et 20 ? En réalité ce mot veut dire « ronger », ronger... Il n’est utilisé nulle part dans la Bible pour parler de la rouille. En fait, je ne pense pas qu’une personne ait jamais trouvé un passage où ce mot signifie la rouille. Ce mot veut dire manger, brōsis.
Et savez-vous quel est le problème du grain ? Les souris, les rats, les vers, la vermine, ils rongent le grain. Je vous ai dit il y a quelques mois que 15 pourcent de toute la réserve de grain de l’Inde est rongée par des rats et des souris, même de nos jours. Et le problème si vous avez tout votre argent dans le grain, c’est que ces petites créatures qui s’y infiltrent peuvent la ronger.
Il y avait une troisième commodité dans laquelle ils investissaient leur trésor et c’était l’or ou les métaux précieux. Savez-vous quel problème il y a avec cela ? Comment allez-vous le cacher ? Bien, vous pouvez le garder chez vous, mais un voleur peut percer et dérober, ou alors, comme c’était très commun à l’époque, ils trouvaient une cachette dans un champ, connue d’eux seuls dans les ténèbres de la nuit, ils sortaient creuser un grand trou et l’y enterraient. C’est pourquoi dans Matthieu 13, vous avez le trésor caché dans le champ. Vous rappelez-vous ? La parabole.
Parce que c’est là qu’ils mettaient leur richesse. Ils les mettaient dans les sacs pour les enfouir sous terre et les recouvraient. Les voleurs guettaient dans la nuit et voyaient là où ils le faisaient et allaient ensuite creuser. Non seulement cela, quand un voleur perçait dans une maison, ce mot signifie littéralement creuser, les éboueurs. Les voleurs étaient des éboueurs, pourquoi ? Ils perçaient littéralement le mur de la maison en creusant ou creusaient dans les ordures pour l’avoir.
Alors, vos vêtements seront rongés par des vers. Votre grain sera rongé par toute sorte d’animal ou d’insecte ou par la vermine qui s’infiltre. Votre or serait donc pris par les éboueurs. Voici ce que j’essaie de dire. Vous amassez, vous perdez. Il est exposé et pas en sécurité. Et que faisons-nous aujourd’hui ? Nous avons nos boules contre les vers, nous avons le poison pour tuer les souris et nous avons nos alarmes antivols.
Le magasin Penney’s, au centre commercial de Northridge, avait l’alarme antivol la plus sophistiquée imaginable. En dix minutes, les voleurs sont entrés et la première estimation est qu’ils ont pris de l’or d’une valeur de 40 000 dollars en dix minutes. Cela pourrait s’élever à 80 000 dollars. Rien de tout cela n’est vraiment en sécurité, n’est-ce pas vrai ? Je pense que ce serait mieux de l’envoyer dans le royaume pour moissonner sa récompense pendant l’éternité.
Les gens disent : « Bien, j’ai gardé les miens à la banque. » Ceux d’entre vous qui ont connu la période de la récession commencent à avoir des démangeaisons. Il n’y a dans cette vie aucun lieu de sécurité, et même si vous réussissiez à les garder jusqu’à votre mort, quand vous partirez, comme l’homme dont j’ai parlé la semaine dernière, quand quelqu’un a demandé combien il avait laissé, la réponse fut « tout ». Vous les laisserez de toute manière. Où est votre cœur ?
Beaucoup de millionnaires seront des pauvres dans l’éternité et il y a des pauvres de cette vie qui seront des millionnaires. Où est votre trésor ? Est-ce toujours la vache du Seigneur qui meurt ou alors investissez-vous dans Son royaume ? Deux trésors, où est le vôtre ?
Deuxièmement, deux visions. Et ceci étend notre pensée dès les quelques premiers versets. Deux visions, c’est fascinant. Verset 22 : « L’œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera illuminé, mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. » Et nous allons nous arrêter là une minute.
Maintenant, Il parle depuis de votre cœur et Il veut que nos cœurs soient uniquement et totalement fixés et dévoués au royaume de Dieu, afin que notre trésor y soit, que notre cœur y soit, que notre amour y soit, que notre passion y soit, que notre fardeau y soit, que notre investissement y soit, que notre tout y soit et nous devons avoir ce cœur résolu. Ensuite, Il illustre cela avec l’œil. L’œil est donc une illustration du cœur.
Et l’œil est comme la lampe du corps. Quand nous pouvons voir avec nos yeux, les gens qui ont la vue, le corps est illuminé par la lumière qui émane du monde dans lequel ils perçoivent et comprennent ce qui est dans leur vision. Mais si votre œil est mauvais et vous ne voyez rien, il n’y a aucune lumière qui émane. Vous ne percevez rien.
Et ainsi en est-il avec le cœur. Si votre cœur est tourné vers Dieu, il éclaire votre être spirituel entier. Si votre cœur est orienté sur les choses matérielles, vers le trésor du monde, les stores se ferment sur votre perception spirituelle et vous ne voyez pas spirituellement comme vous le devriez. Énorme principe ! Il prend une illustration physique et Il dit que l’œil est comme une fenêtre. Si cette fenêtre est propre et claire, la lumière envahit le corps. Si la fenêtre est assombrie, aucune lumière ne pénètre.
C’est une métaphore spirituelle, mais il y a une richesse ici que je ne veux pas que vous ratiez. Regardez le mot « bon » ou « seul ». Je ne sais pas ce que dit votre version au verset 22. La mienne dit « L’œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état… » Je veux que vous voyiez une chose que je trouve fascinante sur ce mot. Le mot dérive de la racine de haplous qui signifie « généreux ». D’accord ? Il signifie « généreux ». Il est maintes fois ainsi utilisé.
Juste trois illustrations : Jacques 1:5 « Dieu qui donne à tous libéralement » ou généreusement. Romains 12 :8, Paul nous invite à « donner libéralement » ou « généreusement. » 2 Corinthiens 9, il parle de la libéralité ou de la générosité des Macédoniens. C’est un mot qui veut dire « généreux » ou « libéral ». Il dit donc que si votre œil ou votre cœur, parce que l’œil illustre le cœur, si votre cœur est généreux, toute votre vie spirituelle sera envahie de compréhension spirituelle. N’est-ce pas une merveilleuse vérité ?
Vous savez, il y a des gens qui viennent à l’église et partent de l’église, qui ne semblent pas changer, et ils ne grandissent jamais, et ne semblent jamais aimer la Parole, et ne semblent jamais être témoins pour les autres, ils ne semblent pas être productifs dans leur vie et ils restent les mêmes tout le temps. Et quand je vois une telle personne, ils n’ont jamais l’air de comprendre ce qui se passent, ils ne perçoivent jamais les réalités spirituelles, très souvent je me demande si ce n’est pas parce qu’ils sont trop focalisés sur la terre, et très attachés à la terre et donc orientés vers les trésors terrestres. Les stores sont fermés et ils n’ont aucune réception spirituelle du tout.
Pour le dire autrement, jusqu’à ce que vous régliez votre perception de l’argent, vous ne pourrez jamais traiter des réalités spirituelles. C’est exactement Luc 16 :11. Si vous ne savez pas gérer l’argent, pourquoi Dieu vous confiera-t-Il les vraies richesses ? Écoutez, ce que je dis ici et ce que dit notre Seigneur c’est que cette question est plus grande que l’on ne pense. Elle pourrait aveugler notre perception spirituelle.
Verset 23 : « Mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. » Et là, on vous parle de jeter un regard noir à quelqu’un. Vous avez déjà entendu cette expression, n’est-ce pas ? Lui jeter un regard noir. Savez-vous ce que c’est qu’un regard noir ? C’est une expression familière juive qui signifie « avec rancune ». Dans Proverbes 23 :6, la Bible dit : « Ne mange pas le pain de celui dont le regard est malveillant. » En d’autres termes, ne prenez aucune bouchée de la nourriture de celui qui vous garde rancune à chaque fois.
Qu’en est-il de Proverbes 28:22 ? C’est une formidable déclaration. Il dit : « Un homme envieux a hâte de s’enrichir, et il ne sait pas que la disette viendra sur lui. » Vous vous précipiter à devenir riche et vous manquerez de générosité, vous serez rancunier et égoïste. C’est cela le contraste. D’accord, Il dit que vous avez deux trésors : au ciel ou sur la terre. Où que vous mettiez votre trésor, là sera votre cœur.
Et si votre cœur est au ciel où se trouve votre trésor, vous aurez un esprit généreux, et cet esprit généreux est comme un œil en bon état qui remplit votre vie spirituelle de perception. Si votre trésor est sur la terre, vous ne verrez rien parce que les aveugles descendent dans les ténèbres de votre cupidité et de votre convoitise et vous ne verrez rien. Et si c’est le cas, la dernière partie du verset 23 dit : « Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres ! »
Ce n’est qu’une exclamation par laquelle notre Seigneur dit combien totales et profondes sont les ténèbres de celui qui devrait voir spirituellement mais qui s’aveugle par sa propre convoitise. L’appel est donc lancé à avoir une pensée exclusivement tournée vers le ciel, à une dévotion à Dieu, une constitution sans partage d’un trésor au ciel. Laissez-moi vous simplifier tout cela par une affirmation. La gestion de votre argent est la clé pour votre perception spirituelle. Voilà le message des versets 22 et 23. Et donc, il y a potentiellement deux visions, deux trésors, et vous faites un choix.
Finalement, il y a deux maîtres, verset 24. Vous ne pouvez pas servir les deux en même temps. « Car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. » Maintenant, chaque fois que vous lisez ce verset, les gens disent toujours : Bien, je ne suis pas d’accord avec cela, on ne peut servir deux maîtres. J’ai deux emplois. » Ou « mon épouse et sa mère vivent avec moi. Je peux servir deux maîtres. Enfin, je ne comprends pas de quoi Il parle. »
Vous voyez, les gens disent cela parce qu’ils ne comprennent pas ce que veut dire le mot « servir » employé ici. Il ne s’agit pas d’être un employé de 8 :00 à 5 :00. C’est le mot douleuō dont nous avons le mot doulos, mot utilisé pour désigner un « esclave ». Vous ne pouvez pas être esclaves de deux maîtres. Pourquoi ? Parce que par définition, être esclave signifie être une « propriété unique et service à temps plein. » Un esclave n’était pas une personne, un esclave était une chose. Un esclave n’avait pas de droits. Un maître pouvait battre un esclave, tuer un esclave et vendre un esclave. Un esclave était un outil animé, en rien différent d’une charrue, d’une vache ou autre chose. Un esclave était un objet. Être esclave, être la propriété d’un maître signifiait être constamment, totalement, entièrement, à 100 pourcent dévoué à obéir à ce seul maître. Ce serait impossible de servir deux maîtres différents.
C’est l’illustration utilisée dans Romains 6, quand la Bible dit que maintenant que nous sommes venus à Christ, nous devons nous soumettre à Lui comme des esclaves ; parce que nous sommes Ses esclaves, nous ne sommes plus esclaves du péché. Dieu ne peut être servi, bien-aimés, qu’avec une dévotion entière et exclusive. Il ne peut être servi que d’une pensée sans partage et si vous essayez de le dissocier de l’argent, soit vous haïrez l’un, soit vous haïrez l’autre.
Laissez-moi illustrer. Certains de vous pourraient être assis ici et vous amassez votre argent avec égoïsme, et vous ne l’investissez pas dans les causes de Dieu, et vous ne le donnez pas à ceux qui sont dans le besoin et vous ne faites que l’empiler pour vous seul. Et alors pendant que je prêche ce message et vous entendez la Parole de Dieu et le Seigneur vous dit de faire ceci ou cela, vous commencez à ressentir l’emprise de Dieu sur votre vie. Vous luttez avec parce que vous ne pouvez pas servir ces deux entités. Et vous commencez à vous justifier, n’est-ce pas ? Vous êtes sans répit et vous dites : « Enfin, c’est quand même ridicule ça, Seigneur ». Et vous commencez à résister et à mépriser.
D’autre part, si vous voulez donner tout ce que vous avez à Dieu, si vous voulez Lui donner tout ce que vous possédez comme trésor dans ce monde, vous méprisez le système qui vous dérobe tant et cela vous gêne que les prix du carburant augmentent sans cesse et pour la bonne raison. Peut-être parce que vous voyez que cela diminue ce que vous voulez investir dans l’éternité. Vous voyez, vous ne pouvez pas avoir ces deux choses. Un seul esprit, vous devez choisir votre maître.
Les ordres de ces deux maîtres sont diamétralement opposés. L’un vous ordonne de marcher par la foi, l’autre de marcher par la vue. L’un vous invite à être humble, l’autre à être orgueilleux. L’un vous ordonne de vous affectionner aux choses d’en haut, l’autre de vous affectionner aux choses de la terre. L’un vous ordonne de rechercher les choses invisibles et éternelles tandis que l’autre vous ordonne de rechercher les choses visibles et temporaires. Un de ces maîtres vous invite à tenir une conversation au ciel, l’autre à vous accrocher à la poussière. L’un vous dit de ne vous inquiéter de rien, l’autre vous pousse à vous inquiéter et vous soucier de tout. Ils sont donc diamétralement opposés. On ne peut pas servir les deux.
L’Évêque Ryle avait prononcé une phrase qui, je pense, s’accroche à ma pensée autant qu’à celle de n’importe qui d’autres, à ce moment. Il avait dit : « L’unicité de but… » notez-le maintenant. « L’unicité de but est le plus grand secret de la prospérité spirituelle. » « L’unicité de but est le plus grand secret de la prospérité spirituelle. » C’est cette focalisation absolue qui vous rend spirituellement riche.
Caleb dans la Bible le dit ainsi : « J’ai entièrement … » E.N.T.I.E.R.E.M.E.N.T « suivi l’Éternel mon Dieu. » David le dit ainsi dans le Psaume 16. « Je contemple l’Éternel constamment devant moi. » Où est donc le lieu le plus sûr pour garder votre trésor ? Bien, là où vous aurez la vue spirituelle la plus claire, n’est-ce pas ? Et là où vous serez à même de servir le bon maître.
Bien-aimés, posséder la richesse n’est pas un péché, mais c’est une grande responsabilité, n’est-ce pas vrai ? Il y a des moments où j’aurais souhaité être pauvre, pour ne pas avoir ce problème. Mais les pauvres ont aussi leurs problèmes. Jean Calvin disait ceci : « Là où les richesses ont la domination sur le cœur, Dieu a perdu Son autorité. » Voilà le problème, clair et simple. Si j’ai le choix, je veux prendre l’argent que j’ai et le donner à des amis qui un jour me rencontreront quand j’entrerai dans les tabernacles éternels.
M.E. Burns dit ceci : « Je ne respecte pas les richesses, ni la louange vide des hommes. Tu es mon héritage maintenant et éternellement. » Une grande pensée ! Prions ensemble.
Père, chaque bébé qui nait vient dans le monde avec ses petits poings fermés, serrés comme s’il tenait, protégeait ce qui lui appartient. Certains d’entre nous n’ouvrent jamais ce poing jusqu’à la mort. Père, apprend-nous à donner. Autrement, comme pourrions-nous répondre à celui qui a tout donné pour nous ?
Je pense aux paroles du poète qui dit : « Allez rompre le pain de charité aux nécessiteux. ‘Pardonner, c’est vivre,’ dit l’ange. Et dois-je donner encore et encore ? Ma réponse maussade et impitoyable sort de ma bouche. ‘Oh non,’ dit l’ange, me transperçant de ses yeux, ‘continue de donner jusqu’à ce que le Seigneur arrête de te donner.’ »
Et cela n’arrivera jamais. Aide-nous à nous amasser un trésor au ciel. Nous Te remercions pour un tel privilège, de connaître la plénitude de la gloire éternelle comme dividendes de notre investissement. Béni chaque vie ici, Père. Applique ces choses à nos vies à tous au nom de Christ, amen.
FIN
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