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Nous avons, ce matin, la joie de revenir à notre étude des paraboles de Matthieu 13. Ce matin, nous allons voir deux paraboles très brèves enseignées par notre Seigneur et nous pouvons les voir ensemble. Elles touchent le même sujet. Matthieu, chapitre 13, versets 44 à 46, Matthieu 13 :44-46.

« Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache (de nouveau) ; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a et achète ce champ. Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Ayant trouvé une perle de grand prix, il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée. »

Maintenant, si nous devions résumer ces deux paraboles, nous les résumerions sous le titre : « La valeur incomparable du royaume. » La valeur incomparable du royaume. St Thomas Guthrie avait écrit sur la valeur du royaume ou la valeur du salut.

Et il dit ceci : « Dans le sang de Christ, pour laver les taches les plus sombres du péché, dans la grâce de Dieu pour purifier le cœur le plus déloyal, dans la paix pour calmer les plus rudes tempêtes de la vie, dans l’espoir d’encourager l’heure la plus sombre de la culpabilité, avec un courage qui défie la mort et qui descend calmement dans la tombe, en ce qui fait du riche le plus pauvre et chose sans laquelle les plus riches sont réellement pauvres, l’évangile renferme un trésor beaucoup plus grand que ce que l’Est ou l’Ouest peut dévoiler et ses récompenses sont plus précieuses que tous les magasins d’or."

Ce qu’il disait, c’est ce que disait notre Seigneur. Il n’y a dans l’univers rien qui égale la valeur inestimable du royaume. Et c’est ce que nous allons voir en étudiant ensemble ces deux paraboles. Maintenant, souvenez-vous de ceci : le Seigneur enseigne dans ce chapitre par une série de paraboles, sept pour être exact. Elles sont Sa façon de décrire le royaume. Maintenant, Dieu règne sur l’univers entier et Dieu règne parce que c’est dans l’univers sur cette terre.

Chaque point d’existence de cette terre est sous le règne de Dieu. La forme de ce règne diffère de temps en temps. Dieu peut assurer la médiation de Son règne par des patriarches. Il peut assurer la médiation de Son règne par les prophètes ou les sacrificateurs ou les rois. Il peut assurer la médiation de Son règne par la présence incarnée du Seigneur Jésus Christ, comme ce fut le cas quand Il était ici pendant 33 ans.

Il pourrait assurer la médiation de Son règne par les Apôtres, à travers l’église vivante, comme Il le fait de nos jours. Mais tout converge vers l’histoire de la terre, Dieu règne. Et donc nous vivons maintenant dans une forme de royaume de Dieu sur la terre. Il porte le titre de royaume de Dieu, ici dans Matthieu 13. Et dans cette section, le Seigneur nous décrit le caractère du règne de Dieu sur la terre pendant cette ère, le temps entre le rejet de Christ et Son retour.

Maintenant, dans cette série de sept paraboles, nous acquérons la compréhension de cette période de temps. Les deux premières paraboles nous parlent de la nature de la forme mystère du royaume, comme on l’appelle. Cette partie du royaume cachée à ceux des générations passées mais qui nous est révélée à nous. C’est un mystère révélé. Et nous voyons premièrement que sa nature est décrite dans deux paraboles.

La parabole des sols qui nous dit dans ce royaume, il y aura ceux qui croiront et ceux qui ne croiront pas. Alors, cette partie du royaume a des croyants et des non croyants. Dans la deuxième parabole sur le blé et l’ivraie, nous voyons que les croyants et les non croyants grandiront ensemble jusqu’à la moisson de la fin. Alors, la nature du royaume c’est qu’il englobe le bien et le mal. Les méchants ne sont vraiment pas des membres du royaume mais ils sont inclus dans les règles de Dieu, parce qu’Il règne en ce moment dans le monde.

Maintenant, les deux paraboles suivantes … elles viennent en couplets … les deux paraboles qui suivent parlent de la puissance du royaume. En dépit du fait que le bien et le mal croissent ensemble, le bien triomphera à la fin. Et nous voyons donc que le bon élément du royaume dans le monde méchant est, premièrement, décrit comme la graine de moutarde plantée dans un champ, qui finit par grandir et par avoir des proportions énormes à tel point que le royaume qui avait commencé faiblement avec les Apôtres, remplira la terre entière lorsque Jésus viendra établir Son royaume.

Puis, il y a eu la parabole du levain qui disait essentiellement la même chose. Le levain représente le royaume, enfoui dans la pâte du monde, il finira par imprégner, par pénétrer, infiltrer et influencer toute la terre. Et la parabole du levain montre l’influence endogène du royaume touchant chaque dimension de la vie humaine.

Et donc, nous voyons la nature du royaume et la puissance du royaume. Mais dans ces quatre paraboles, nous notons que nous observons le royaume en général. Nous l’observons de haut et nous voyons comment il opère et comment il fonctionne et nous n’avons rien dit sur le moyen de se l’approprier personnellement. La question va donc se poser à cet instant, bien, si le royaume recouvre la terre et l’envahit et influence la terre, naissons-nous dans le royaume ? Est-ce comme être Juif, on nait directement comme faisant partie du peuple d’alliance ? Est-ce ainsi que cela fonctionne ? Est-il possible de naître tout simplement dans le royaume en ayant des parents qui appartiennent à une église ?

Notre Seigneur veut donc parler, dans ce troisième couplet de paraboles, de l’appropriation du royaume, de la nature du royaume, de la puissance du royaume et de l’appropriation du royaume. Et ces deux paraboles, comme les deux premiers couplets, parlent du même sujet. Maintenant, regardons tout d’abord les paraboles et ensuite les principes qu’ils véhiculent ; un très simple canevas, les paraboles, ensuite les principes.

Maintenant, les paraboles, regardons tout d’abord le verset 44. La première c’est la parabole du trésor caché, une histoire très simple. « Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache (de nouveau) ; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a et achète ce champ. » Maintenant, ceci est un jargon très courant pour les contemporains de l’époque de notre Seigneur et pas courant à la nôtre. Nous mettons notre argent dans les institutions d’épargne et de prêt, ou nous le mettons à la banque, ou nous mettons notre argent à la bourse ou la sécurité … ou l’immobilier ou autre chose, autre chose. Si nous avons de l’argent à y mettre.

Mais en ces jours-là, ils n’avaient pas vraiment de banques pour de telles personnes et les banques n’étaient pas nécessairement des endroits indiqués pour mettre toutes vos ressources. Et c’était donc fréquent que les gens enterrent tout ce qu’ils considéraient comme ayant une grande valeur. C’était surtout le cas en Palestine parce que la Palestine était un lieu de guerre. C’était un terrain de combat. Son histoire est littéralement parsemée d’une guerre après une autre, d’une guerre après une autre.

Et il y avait inévitablement des peuples conquérants et ceux qui venaient voler, saccager et piller. Et donc très souvent quand une bataille était à l’horizon, les gens sortaient de leurs maisons les choses de valeur, les emportaient dans des champs et les enterraient dans un lieu qu’ils marquaient afin de pouvoir les retrouver plus tard. C’était très fréquent. La terre était un véritable magasin.

Et voici donc un homme qui est dans le champ. Nous ne savons pas mais le fait qu’il travaille ou qu’il y soit, pour une raison ou une autre, dans un champ qui appartient à un autre homme, il est peut-être employé par le propriétaire du champ. Et pendant qu’il travaille dans ce champ, peut-être qu’il cultive ou il laboure la terre ou il fait autre chose, il tombe sur un trésor enfoui dans la terre. Immédiatement, il le remet là où il l’a trouvé et vend tout ce qu’il possède, liquide tout ce qu’il a et achète ce champ afin d’acquérir ce trésor.

Maintenant, ce n’est pas peu commun qu’il trouve quelque chose dans le champ. Dans Matthieu, chapitre 25, notre Seigneur raconte l’histoire d’un homme qui avait confié des talents à ses serviteurs. Vous en souvenez-vous ? Les deux premiers serviteurs ont pris les cinq talents et les deux talents et les ont multipliés ; le troisième qui était très, très timide dans son approche de l’investissement l’a enterré.

Maintenant, cela nous parle d’un homme qui n’était pas sage. Il aurait dû l’investir et gagner des intérêts, dit le Seigneur. Mais cela nous montre aussi que c’était une pratique courante par ceux qui ne voulaient pas investir leur argent, mais qui voulaient s’y accrocher. Nous voyons donc cet homme venir dans le champ. Il trouve un trésor, le remet dans le sol, s’en va et achète le champ. C’était très, très fréquent.

Josephus avait dit … l’historien de l’époque … « L’or et l’argent et le reste de cette très précieuse fourniture que les Juifs avaient et que les propriétaires gardaient en terre devait résister aux fortunes de guerre ? » Alors, c’était quelque chose que l’on faisait très, très fréquemment. Et il y avait des gens qui labouraient le champ, ou les gens creusaient dans les champs à d’autres fins. Et de temps en temps ils tombaient par hasard sur ce trésor.

Maintenant, à ce niveau, la parabole introduit une situation éthique. Les gens ont dit : « Ecoutez, ce gars n’a pas bien fait. Comment Jésus peut-Il raconter une histoire dans laquelle il y a une activité qui n’est pas conforme à l’éthique ? Comment Jésus peut-Il raconter une histoire dans laquelle un homme fait quelque chose de mal ? Je veux dire, ce monsieur découvre un trésor, puis il cache l’information et ne la dit pas au propriétaire du champ et il s’en va acheter le champ. En découvrant le trésor, il aurait dû le prendre, le montrer au propriétaire en disant : ‘Voici un trésor que j’ai trouvé dans ton champ.’ » Ainsi donc certaines personnes ont été frappées par ce qui semble sortir de l’éthique.

Bien, je vais vous aider avec cela, même si ce n’est pas le point principal. Si nous ne nous élevons pas au-dessus de cela, certaines personnes restent bloquées et ne comprennent pas le reste du message. Tout d’abord, la loi Rabbinique Juive disait : « Si un homme trouve de l’argent ou des fruits dispersés, cela lui appartient. » Maintenant, c’est ce que la loi disait. Si vous trouviez des fruits ou de l’argent, cela appartenait à celui qui avait fait la trouvaille. Cet homme est donc dans le cadre permis par la loi Rabbinique Juive. Alors, les Juifs qui écoutaient Jésus n’auraient pas perçu que cet homme ne respectait pas l’éthique.

Deuxièmement, ce qui était caché dans le champ n’appartenait pas à l’homme qui possédait le champ. Si cela lui avait appartenu, il n’aurait pas vendu le champ sans en enlever le trésor au préalable. Il ne savait pas que c’était là. Il ne s’était pas fait la peine de découvrir et de creuser pour sortir le trésor. Il avait sans doute appartenu au propriétaire précédent de ce même champ qui l’y avait enterré, est mort au combat ou des suites d’un accident, n’a pas pu le récupérer et donc il n’appartenait pas au propriétaire numéro un, pas plus qu’au propriétaire numéro deux. Alors, il n’y avait pas droit. Et l’homme qui l’avait trouvé … trouvé selon la loi Juive y avait droit. L’autre homme ne l’avait pas fait.

Maintenant, troisièmement, cet homme était très équitable ; cet homme était très juste. S’il n’avait pas été un homme honnête, qu’aurait-il fait en trouvant le trésor ? Il aurait pu disparaitre. Il aurait pu prendre le trésor et s’en aller, l’enfouir dans son propre champ. Pourquoi vivre toute la peine d’acheter tout un champ alors que vous avez le trésor en mains ? Vous dites, « Bien, peut-être que sa conscience le troublait. Ou peut-être que c’était son beau-père ou un parent. »

Bien, j’ai pensé à cela et puis je me suis dit … j’ai eu une bonne idée. Cela va vous montrer comment ma pensée fonctionne. Vous pouviez prendre le trésor et en liquider une petite partie, et avec l’argent que vous obtenez du trésor, vous achetez le champ. Pas mal, hein ? Il ne l’a pas fait. Il a pris ce trésor qu’il avait trouvé; Il savait qu’il lui appartenait, selon la loi Juive.

Il savait qu’il avait plus ou au moins autant droit au trésor que le propriétaire du champ. Il l’a remis dans le sol, n’en a même pas utilisé une partie pour l’achat, à liquidé chaque petite chose qui possédait sur la terre et est allé acheter tout le champ, tout simplement pour faire ce qui était juste pour avoir ce trésor. Pas de manque d’éthique ici ! Personne n’a été dupé.

Maintenant, ceci dit, rien de tout cela n’est l’objectif de la parabole. Tout cela est gratuit. L’objectif de la parabole c’est, voici un homme qui a trouvé une chose d’une si grande valeur qu’il vend tout ce qu’il possède pour l’avoir. C’est cela le point ressorti par la parabole. Il débordait de joie, il était tellement extasié qu’il était disposé à tout faire pour avoir le trésor.

Regardons maintenant la deuxième parabole de la perle. « Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand » et il s’agit là d’un grossiste, emporos en Grec, renvoi à un grossiste qui va et achète les choses en gros et ensuite revend à un détaillant. Alors, ce grossiste va çà et là, cherchant de jolies perles. C’était très fréquent comme pratique pour des entrepreneurs.

Il était dans une affaire de vente en gros de perles et il voyait qu’il y avait une recherche diligente de sa part pour obtenir les perles qu’il désirait avoir. Beaucoup de personnes en diversifiant leurs investissements, investissaient dans les perles. Les perles équivaudraient de nos jours aux diamants. Les perles étaient les pierres ayant plus de valeur à l’époque dans le monde. Quand vous aviez les perles, vous aviez une fortune.

C’était incroyable, le degré de quête de perles de l’époque. Ils cherchaient particulièrement dans la Mer Rouge, le Golfe persique et l’Océan Indien. Et il y avait des perles à y trouver, mais elles devaient être acquises à un grand prix et beaucoup de gens perdaient la vie en essayant de s’en procurer. En fait ils étaient incapables d’utiliser ce que nous connaissons comme la paraphernale moderne pour faire la plongée pour avoir des perles.

Fondamentalement, ce qu’ils faisaient c’était qu’ils s’attachaient des pierres sur le corps, ensuite sautaient par-dessus les petites barques et allaient jusqu’au fond au milieu de tous les monstres des eaux dont ils ne savaient pas grande chose, les requins et autres, et ils ratissaient le fond, dans la boue essayant de trouver des huitres, retenant un profond souffle, avec la peur de mourir dans le fond. Et ils remontaient avec ces trésors.

Une fois découvertes, une perle qui était parfaite et belle était d’un prix littéralement inexprimable, d’une valeur incroyable. » Elles ont tellement de valeur que le Talmud dit que « Les perles n’ont pas de prix. » Elles avaient tellement de valeur que les Egyptiens adoraient les perles et ceci s’est retrouvé dans la culture Romaine. Elles avaient tellement de valeur que les femmes qui désiraient exhiber leurs richesses, selon I Timothée 2 :9 arboraient des perles sur leurs têtes.

L’histoire raconte qu’une femme nommée Lollia Paulina, épouse de l’empereur Caligula, à un évènement, elle portait sur elle des perles d’une valeur de 36 millions de dollars. En fait, les historiens disent qu’elle avait les perles sur sa tête, elle avait des perles dans ses cheveux, elle avait des perles sur ses oreilles, elle avait des perles sur le cou et elle avait des perles aux doigts. Elle aurait pu rivaliser avec l’une des portes du ciel.

Mais voilà comment les perles étaient perçues à cette époque. Pliny, l’historien, dit que Cléopâtre avait deux perles dont chacune avait une valeur d’un demi-million de dollars et cela à une époque où l’argent avait un pouvoir d’achat 20 fois plus grand qu’aujourd’hui. Et quand les empereurs Romains voulaient faire étalage de leurs incroyables richesses et montrer combien ils étaient riches, ils dissolvaient les perles dans du vinaigre et les buvaient dans du vin. Alors, les perles avaient beaucoup de valeur.

Notre Seigneur dit dans Matthieu 7:6 « Ne jetez pas … » quoi ? « … vos perles devant les pourceaux. » Parce qu’Il essaie de comparer le pire avec le plus précieux. Vous ne donnez pas la chose la plus précieuse à un porc. C’est insensé. Et les perles étaient perçues comme le diamant de nos jours, très, très, très précieuses. En fait, même en allant dans le livre d’Apocalypse, nous voyons que quand Dieu commence à décrire le ciel, il est d’une beauté de perles.

Voici donc un homme qui était allé à la recherche de fines perles. Et il les vendait parce qu’elles étaient un bon investissement, leur valeur augmentait et vous pouviez diversifier, vous pouviez enterrer une partie de votre argent dans le sol, mettre une autre partie de votre argent dans les perles, une autre dans les propriétés, etc. et c’est ainsi que les gens faisaient les affaires. La seule chose que vous ne deviez pas faire, et je comprends que si vous êtes un investisseur avisé, vous ne le faites pas, c’était de tout mettre dans un seul investissement.

Mais n’est-ce pas intéressant que dans les deux cas c’est exactement ce que ces deux ont fait ? Le premier homme a tout vendu et a acheté un champ, le deuxième homme a tout vendu pour acheter une perle. Maintenant, quels sont les principes de ces deux paraboles ? Vous les comprenez maintenant. Quels sont les principes ? Je vais vous énoncer six principes. Ecoutez attentivement.

Premièrement, le royaume de Dieu est d’une valeur inestimable. Le royaume est d’une valeur inestimable. Les deux paraboles visent à nous enseigner la valeur incomparable du royaume du Seigneur. Et quand nous parlons du royaume du Seigneur, nous parlons du salut ; nous parlons de Christ Lui-même et du don du salut qu’Il fait. La connaissance de Dieu par Jésus Christ, la nature précieuse de ce que signifie être dans Son royaume, la valeur précieuse de la communion avec le Roi, la valeur précieuse qu’il y a à être un sujet du souverain.

La félicité du royaume a tellement de valeur qu’il est la commodité ayant plus de valeur que l’on peut jamais trouver, et seul un fou n’est pas prêt à vendre tout ce qu’il possède pour l’avoir. Rien ne l’égale en valeur. En Christ et dans Son royaume, il y a un trésor. Il y a un trésor qui est riche au-delà de toute comparaison. Il y a un trésor dont la richesse surpasse toute conception. Il y a un trésor qui est incorruptible, pur, éternel, qui ne se fane point.

Il y a un trésor céleste dans le champ de ce monde frappé de pauvreté, ruiné, maudit, un trésor qui suffit à enrichir éternellement chacun des pauvres, misérables, aveugles et nus habitants de la terre. Le salut et le pardon et l’amour et la joie, la paix, la vertu, la bonté, la gloire et le ciel, la vie éternelle se trouvent tous dans ce trésor. Et le trésor c’est ce salut, et la perle est ce salut qui équivaut à l’appartenance au royaume.

C’est ce que l’auteur du cantique disait quand il affirmait « J’ai trouvé la perle de plus grand prix, la vie éternelle, c’est par le sacrifice du Sauveur que j’ai trouvé ce bijou rare. » De toutes les perles excellentes dans le monde, de tout ce qui peut se trouver dans un champ, le salut les surpasse toutes de par sa valeur éternelle. Quelle gemme, quel trésor, et comme le monde sait très peu de ce trésor ! Il ne le comprend pas du tout. Et ils s’emballent dans les choses sans valeur aucune.

Deuxièmement, cette leçon, le royaume n’est pas superficiellement visible. Le trésor était caché, n’est-ce pas ? Et les perles devaient être cherchées. Elles ne sont pas à la surface. Le trésor n’est pas évident pour les hommes. La valeur et la nature précieuse du royaume des cieux, la valeur et le prix du salut ne sont pas vus des hommes, ils ne les voient pas, bien qu’ils soient là, les regardant dans les yeux.

Le monde nous regarde et ne comprend pas pourquoi nous sommes dans cette affaire d’adoration de Dieu. Ils ne comprennent pas pourquoi nous voulons donner nos vies à Jésus Christ. Ils ne comprennent pas pourquoi nous voulons vivre et obéir à un code d’éthique et de règles qui vont à l’encontre de nos plus grandes convoitises et pulsions. Ils ne comprennent pas pourquoi nous accordons beaucoup de valeur à ceci alors que ça ne représente presque rien à leurs yeux. Non, le royaume n’est pas superficiellement visible.

Il dit dans I Corinthiens 2 : « Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui. » Et 2 Corinthiens 4 dit : « Pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a voilé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’évangile de la gloire de Christ qui est l’image de Dieu. » Alors, il n’est pas si apparent. Même si le message est là et la Parole est là, ils ne les voient pas. Ils sont aveugles. Cela ne se manifeste pas superficiellement. Dans les deux cas, il faut chercher ; dans l’autre, il y avait une trouvaille et une poursuite de ce qui avait été trouvé.

Certaines personnes ne se gênent jamais d’aller au-delà de la surface. Ils sont très occupés à tripoter des bagatelles et des babioles, des jouets, des galets qui sont à la surface, qu’ils ne parviennent jamais au trésor en deçà. Un écrivain l’a dit de cette façon : « Sous la forme d’un homme, sous l’intimité et la pauvreté d’un Nazaréen se trouvait la plénitude de la divinité, caché en ces jours aux sages et aux hommes avisés du monde. La lumière était proche d’eux ; pourtant ils ne la voyaient pas. Les richesses de la grâce divine avaient été amenées à leurs portes et pourtant ils sont restés pauvres et misérables. »

Et c’est vrai. Et il y a eu des fois incalculables où vous et moi sommes allés et avons donné la description du trésor et des perles à des gens qui nous ont tourné le dos et s’en sont allés. Et ils s’en foutent. Ils n’en veulent pas. Ils ne comprennent pas sa valeur inestimable. Il n’est pas superficiellement perçu. Voilà pourquoi il dit dans Matthieu 7:14 « Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie et il y en a peu qui les trouvent. » Et c’est la raison pour laquelle il est dit dans Matthieu 11 que seuls les violents s’emparent du royaume. En d’autres termes, il doit être cherché.

Le royaume a de la valeur. Mais le royaume est aussi caché aux scrutateurs superficiels qui ne veulent pas regarder profondément la vérité qui est cachée dans la Parole de Dieu. Voilà pourquoi Luc 13 :24 dit : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas. »

Même la perle donne cette même idée. La perle, même si elle n’est pas cachée dans le sens que l’homme n’a pas besoin de creuser pour la sortir d’un endroit, originellement, elle devait être trouvée dans des circonstances les plus incroyables, où une personne plongeait dans la mer, creusait le fond, ouvrait la coquille et l’y trouvait. Et maintenant, l’homme s’en va la chercher partout dans le monde, jusqu’à ce qu’il la trouve.

Alors, il y a un sens dans lequel nous voyons que le message est caché. Le monde ne le voit pas. Vous savez, Jésus avait dit : « Vous ne voulez pas venir à moi afin que vous ayez la vie. » Puis Il dit : « Sondez les Ecritures car ce sont elles qui parlent de moi. » et Jean dit : « Elle (la Parole) était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. »

Vous voyez, l’approche superficielle moyenne quelconque de la vie, le fait de passer d’une chose à l’autre, çà et là, de sautiller sur le chemin de la vie, jour après jour sans jamais aucune pensée pour rien de profond ou de précieux ne vous procurera pas du tout la vérité. Ce n’est pas à la surface. Ce désir d’approfondir doit surgir à un moment donné. Même dans le cas de l’homme qui avait trouvé le trésor, il devait poursuivre ce qu’il avait trouvé au départ. Peut-être avait-il accroché sa charrue sur quelque chose mais il était disposé à poursuivre pour trouver exactement ce que cette chose était.

Troisième pensée. Le royaume s’approprie personnellement, et c’est le fond des paraboles. Le royaume s’approprie personnellement. Maintenant, les deux paraboles précédentes nous donnent l’idée que le royaume est influent ou qu’il est vaste. Elles ne disent rien au sujet de l’appropriation personnelle. Et c’est la raison pour laquelle notre Seigneur nous donne ces deux paraboles ici. Vous avez un homme au verset 44. Au verset 45 vous en avez un autre. Maintenant, nous avons à faire à des individus. Et chacun d’eux trouve quelque chose de spécifique pour lui-même et se l’approprie. Très important !

Maintenant, écoutez. Ceci vise à nous dire que vous pouvez, en quelque sorte, être dans le royaume, sous la domination de Dieu et ne pas être un membre du royaume. Si vous êtes vivant sur la terre, si vous vivez dans l’univers, vous êtes sous le règne de Dieu. Est-ce juste ? Parce qu’Il est le souverain de l’univers. Et si vous êtes sur la terre, dans un sens, vous êtes dans le royaume parce qu’Il gouverne la terre. Mais vous n’êtes pas un sujet du Roi ; vous n’êtes pas un membre personnel du royaume. Ils sont … exactement comme beaucoup de gens qui sont dans l’église sans être chrétiens.

Le monde entier est sous le règne de Jésus Christ mais ne fait pas partie de Son vrai royaume. C’est pourquoi dans Matthieu 8 quand Il s’adresse aux Juifs, Il dit : « Mais les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » En d’autres mots, il y a des Juifs qui, bien qu’étant Juifs et sous l’alliance de Dieu avec Israël, perdront tout cela, parce qu’ils ne seront pas personnellement parvenus à connaître Dieu, d’accord ?

Dans Romains 2, il est dit : « La circoncision, c’est celle du cœur et non de la chair. » et Romains 9 :6 dit : « Tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas d’Israël. » Alors, vous pouvez être Juif, comme c’était le cas, sous la monarchie, la théocratie, ce règne de Dieu et ne jamais être un vrai membre du royaume. Et c’est la même chose aujourd’hui. Il y a des gens sur la terre qui sont ici mais qui ne se sont jamais approprié le royaume. Et donc c’est pour des raisons d’appropriation personnelle que nous voyons ces deux paraboles.

Il ne suffit pas d’être sous l’influence du royaume. Il ne suffit pas d’être juste sous l’influence d’une église, ou sous l’influence du Christianisme. Il ne suffit pas simplement, comme c’était souvent le cas, de loger dans les branches, ou d’être touché par son influence envahissante. Il doit avoir une appropriation personnelle. Et à un moment de la vie, afin de le faire, les hommes et les femmes doivent parvenir au point où ils en réalisent la valeur.

Vous savez, les gens passent leur temps à chercher ce qui n’a pas de valeur. C’est incroyable. Maintenant, à cette époque-là c’était des perles mais de nos jours ce sont des diamants. Vous savez, les diamants sont la mesure de la valeur. Et je ne sais pas si vous savez ce que cela coûte pour trouver les diamants, mais c’est absolument incroyable.

Et j’ai pris un article publié dans le Los Angeles Times, qui décrit comment Consolidated Diamond Mines exploite les diamants. Et ceci, bien entendu, se fait sur les côtes Sud-ouest de l’Afrique et c’est une quête incessante de diamants. L’article dit : « Les diamants se trouvent enfouis dans ce qui est appelé des terrasses marines, des plages anciennes de l’Atlantique avec des rochers arrondis par l’impact des vagues, des pierres, du gravier et du sable transformé en une substance semblable au béton appelée conglomérat.

« Maintenant, le diamant se trouve dans ce conglomérat. Il est couvert dans des couches de sable hautes de quinze mètres, déposées par les vagues ou par le vent et le sable du désert. Les raclettes et les bulldozers Mammouth enlèvent le sable jusqu’aux fonds des terrasses marines. D’autres raclettes et bulldozers repoussent le conglomérat jusqu’aux berge du lit de l’océan et le conglomérat avoisine un mètre et demi de haut, ensuite, méticuleusement, les extracteurs hydrauliques et des gangs de vingt hommes avec des brosses en nylon aussi longues que des jambes, balayent les résidus du conglomérat dans les anciennes fissures et creux du lit de roches et ils les déplacent pour trouver les diamants.

« Les balayeurs peuvent, eux-mêmes, trouver jusqu’à deux milles diamants par semaine. Et après que ce soit raclé et creusé, brossé et dynamité du substrat rocheux, le conglomérat est transporté dans un lieu pour le processus où ses rochers, le gravier, le sable est pilé, blanchi, lavé, examiné, écrasé et gratté. Et les 15 pour cent restant de concentré est drainé en une solution Para-silicone avec une gravité spécifique de 3.0. » Comme si quelqu’un s’en souciait! « Et puis tout ce qui reste, ayant un niveau de gravité de 3.5, tombe au fond et peut être mis de côté ou séparé.”

Maintenant, ils traversent ce qu’ils appellent une opération fluorescente, pour trouver un diamant et il va dans la corbeille et il est tamisé et trié, coupé et tout le reste et à la fin de tout le processus, le directeur général dit : « Nous traitons 180 millions de parties de matériel pour avoir une partie de diamant. »

Ceci me rappelle Job 28. Chaque chose me rappelle un verset biblique, mais ceci me rappelle Job 28, le passage qui dit que les gens vont dans la terre pour chercher les diamants, les émeraudes, pour trouver tout ce qui a de la valeur, des pierres précieuses. Ils creusent des trous et vont là où il n’y a jamais eu de lumière, là où on n’a jamais aperçu un oiseau et ils font des barrages dans leurs rivières et creusent profondément la terre et tout cela à la recherche de ce genre de chose qui ne vaut rien.

Vous savez, fondamentalement, quand vous avez un diamant, savez-vous ce que vous avez ? Vous avez un diamant. Voilà ce que vous avez. Et un diamant ne peut rien faire. Vous n’avez pas une meilleure santé. Il ne vous donne pas la paix. Il ne résout pas vos problèmes. Vous avez juste un diamant. Et je marchais dans les rues de Washington D.C. il y a quelques mois et il y avait une boutique devant laquelle on pouvait lire: diamant, un carat $100. Je me suis dit « c’est bon marché, ça! ».

Alors, je suis entré et un homme servait les clients. J’ai dit : « Comment pouvez-vous vendre un diamant… » J’avais vu le panneau en passant devant le magasin. « Comment pouvez-vous vendre un diamant pour si peu ? » Il répond : « Bon, ce n’est pas un vrai diamant, mais personne ne peut voir la différence. » Personne ne remarque la différence. Alors le diamant n’a pas de valeur. Ils ne valent rien. Quand on pense à ce que les gens endurent...

Puis dans Job 28, après tout cela, il dit au verset 12 : Maintenant que vous avez passé du temps à chercher cette chose, laissez-moi vous dire ceci. Vous n’avez pas pris la peine de chercher ce qui a vraiment de la valeur, c’est-à-dire la sagesse. Si vous voulez connaître la vraie valeur des choses dans la vie, vous ne les trouverez pas en ces endroits. « Vous les trouverez dans la révélation de Dieu, » poursuit le chapitre. Vous voyez, Dieu offre aux hommes ce qui a de la valeur. Et c’est incroyable de voir à quel extrême ils vont pour trouver des choses sans valeur.

Le royaume est précieux, il est caché et on se l’approprie. Et quatrièmement, le royaume est la source de joie. Si vous regardez le verset 44, c’est à cause de la joie qui animait cet homme quand il a trouvé le trésor qu’il a vendu tous ses biens pour l’acheter. C’était la joie. Maintenant, c’est un ajout très, très important dans cette parabole. Elle n’a pas besoin de le dire ici, mais elle le dit et c’est très, très important parce que le Seigneur reconnaît une chose que j’ai toujours crue vraie toute ma vie. Et c’est confirmé ici.

Le désir basique de tous les êtres humains sur la face de la terre, c’est le bonheur. C’est cela. Vous dites : « Bien, je connais des gens qui aiment la misère. » Oui, ils aiment être misérables mais c’est le bonheur qu’ils recherchent. Je ne comprends pas cette approche, mais si la misère les rend heureux, cela soutient toujours l’argument. Le monde recherche le bonheur, la joie. Les gens veulent se sentir bien. Le Seigneur le sait. La joie !

En fait Jésus même avait dit dans Jean 15:11 à Ses disciples, en résumant le meilleur de ce qu’Il avait à offrir : « Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit » comment ? « Parfaite ! » et Jean dit dans 1 Jean 1 « Je vous écris ces choses afin votre joie soit parfaite. » et dans Jean 16, notre Seigneur dit au verset 24 : « Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. »

Et Romains 14 dit : Le royaume de Dieu c’est la justice, la paix et la joie dans le Saint Esprit. » C’est la joie. Dans Romains 15, cette grande bénédiction dit : « Que Dieu vous accorde la joie ! » Les gens veulent être dans la joie, ils veulent être heureux. Et la voici. Elle est renfermée dans le trésor, n’est-ce pas ? La vraie joie provient de la découverte du royaume des cieux et dans le Seigneur Jésus Christ.

Alors, le royaume est précieux. Le royaume est caché. Le royaume s’approprie personnellement et le royaume est la source de la joie véritable. A cause de la joie qu’il procure, un homme a vendu tout ce qu’il avait pour s’approprier ce trésor. A cause de la joie. Il n’y a rien de mal à cela. Le Seigneur veut que nous nous réjouissions. La Bible dit : « Réjouissez-vous toujours, encore une fois réjouissez-vous. » De tous les humains, nous devrions être les plus joyeux, parce que nous avons trouvé le trésor.

Il y a un cinquième principe qui est très, très utile. On peut entrer dans le royaume par diverses circonstances. On peut entrer dans le royaume par des circonstances différentes. Maintenant, il y a des similarités. Dans les deux cas, vous avez un homme, les deux trouvent une chose de grande valeur, les deux comprennent sa valeur et dans les deux cas ils sont prêts à payer n’importe quel prix pour l’avoir. Alors, ils sont très similaires, n’est-ce pas ?

Mais il y a une grande différence. Dans le premier cas, le monsieur tombe sur le trésor. Dans le deuxième cas, l’homme sait exactement ce qu’il cherche. Maintenant, même si le premier homme était un chasseur de trésor, il ne savait pas ce qu’il cherchait. Le deuxième homme le savait.

Maintenant, qu’est-ce que cela nous enseigne ? Bien, l’homme dans le champ, très probablement ne cherchait pas le trésor. Il était occupé à sa routine comme d’habitude, travaillant, labourant un champ, construisant quelque chose ou préparant une partie du sol pour certaines fins. Il était dans le champ et il cherchait de quoi survivre, faisant ce qu’il faisait habituellement et il est tombé sur une fortune.

Maintenant, il y a des gens qui entrent dans le royaume de cette façon, n’est-ce pas ? Bien sûr que oui ! L’apôtre Paul, cherchait-il à entrer dans le royaume ? Pas du tout ! Il croyait déjà être dans le royaume. Il était en route pour Damas pour tuer les chrétiens. Il se rendit seulement compte que Dieu le grondait du ciel, il a atterri dans la poussière, et il a été racheté. Il vaquait à ses occupations. Il ne faisait que labourer son champ et il est tombé sur une fortune.

Bien, et la femme Samaritaine ? Elle avait soif. Elle était allée puiser de l’eau à boire au puits, elle est rentrée chez elle rachetée. Ensuite, il y avait l’aveugle né et tout ce qu’il demandait à la vie c’était de pouvoir voir et il retourna chez lui, racheté lui aussi. Et vous savez, il y a des gens qui viennent à l’église pour se moquer du prédicateur et ils sont sauvés. Alors vous feriez mieux de prêter attention. Il y a des gens qui ne le cherchent pas particulièrement mais ils trébuchent sur le trésor.

Charles Haddon Spurgeon, quand il était jeune, allait assidûment à l’église parce que c’était ce qu’il fallait faire. Mais il ne connaissait pas le Christ et il ne cherchait pas le Christ. Il était content de sa religiosité. Un matin de nouvel an, alors qu’il n’avait que 15 ans, il décida d’aller à l’église. Son biographe dit qu’il y avait une telle tempête de neige qu’il ne put arriver à l’église qu’il fréquentait habituellement.

« Quand je ne pouvais plus continuer, » dit-il « Je me retournai pour entrer dans une petite église primitive Méthodiste. Le prédicateur qui devait conduire le service n’arriva pas, retenu par la tempête. Et rapidement, l’un des officiants s’est mis devant pour conduire le service avec une congrégation de peut-être 15 personnes. L’homme, » dit Spurgeon « était vraiment simple. Son texte était, regardez-moi et soyez sauvés, jusqu’aux extrémités de la terre. Et il ne fit que le répéter parce qu’il n’avait rien d’autre à dire. »

Et quelque chose au sujet du jeune Spurgeon saisit l’attention du prédicateur. « Jeune homme, dit-il soudainement, « Vous avez l’air très malheureux. Misérable à vie et misérable à mort, vous le serez si vous n’obéissez pas à mon texte. » Et tout d’un coup, il cria littéralement : « Jeune homme, tournez vos regards sur Jésus. »

Et Spurgeon dit : « Je regardai et là, le nuage se dissipa et les ténèbres disparurent et à ce moment, je vis le Fils. » Il ne cherchait rien, mais il fut néanmoins saisi. Il trébucha sur une fortune. Peu de personnes ayant vécu ont influencé autant d’âmes, à l’instar de Charles Haddon Spurgeon. Je ne sais pas qui était ce gars stupide qui ne faisait que répéter le texte, mais c’était de Dieu.

Il y avait aussi l’autre, celui qui cherchait les perles. Il savait ce qu’il cherchait. Il n’était pas l’homme ordinaire comme celui qui labourait le champ. Il n’était pas le gars satisfait de la religion séculaire ou le religieux retardé ; ce gars cherchait vraiment quelque chose d’une valeur authentique. Pour moi, c’est lui le vrai chercheur. C’est l’eunuque Ethiopien du livre des Actes, chapitre 8. C’est Corneille dans Actes 10. C’est Lydie dans Actes, chapitre 16. C’est le geôlier Philippien dans Actes 16. C’est le Béréen dans Actes 17.

C’est quelqu’un qui cherche Dieu, qui cherche la vertu et qui cherche quelque chose de valeur. Mais ce qu’il ne comprend pas dans sa quête de la religion, qui se fait toujours par les œuvres des hommes, c’est que tout cela est enveloppé dans une seule perle, une seule. Il cherchait des perles ; il cherchait des choses de valeur.

Il cherchait la bonté et l’honnêteté, la vertu, Dieu, le pardon, la paix, la joie, le ciel et le salut. Et peut-être il pensait que ces choses étaient dispersées, dans une multitude de perles. Et il fut choqué de constater que tout cela était dans une seule perle. Tout ce qu’il cherchait était logé dans une perle. Et donc, il y a des gens qui viennent dans le royaume, presque par hasard, mais ils ne sont pas du côté de Dieu. Et il y a, d’autre part, des gens qui cherchent.

Il y a quelques mois, un couple célébrait son 50e anniversaire de mariage … le mari est aveugle … il était assis là devant, il est venu vers moi après. Et les larmes dans les yeux, ils ont dit : « Pourrions-nous dîner avec votre famille aujourd’hui ? » Et normalement nous ne le faisons pas, mais nous avons senti, d’une certaine façon, l’accord du Saint Esprit et nous avons dit : « Ok, nous venez chez nous. » Nous nous sommes assis à table et ils ont commencé à pleurer en disant : « Savez-vous que nous cherchons Dieu depuis cinquante ans ? Cinquante ans !

« Quand nous venions de nous marier, nous désirions trouver Dieu, nous désirions connaître Dieu. Nous L’avons cherché dans les religions, les unes après les autres, les unes après les autres. Et après des années dans une église de l’Unité, un jour nous sommes rentrés chez nous pour reconnaître qu’il y avait un tel vide dans nos cœurs. Nous avons mis la radio en marche et c’est vous qui prêchiez. Et avant la fin de votre message, nous nous sommes fondus en larmes tous les deux en disant : « Voilà la vérité que nous cherchons depuis cinquante ans. Et nous sommes partis d’Oklahoma pour venir vous le dire. »

Maintenant, il y a des gens qui cherchent, il y a des gens qui le trouvent par hasard. Ensuite, il y a une combinaison des deux, n’est-ce pas ? Mais on peut entrer dans le royaume dans différentes circonstances.

Maintenant, le dernier point. Écoutez bien celui-ci parce qu’il est très important. Le royaume est personnalisé par une transaction. Le royaume s’approprie par une transaction. Dans ces deux cas, le mot acheter ou acheté est impliqué. Maintenant, certaines personnes deviennent nerveuses ici et disent : « Une minute. Vous ne dites pas qu’on achète le salut. Vous n’êtes pas en train de nous dire qu’ils avaient acheté leur salut. »

Écoutez attentivement. Dans un sens, la Bible dit qu’ils l’ont acheté, mais vous devez comprendre dans quel sens. Maintenant l’histoire même raconte un réel trésor acheté avec de l’argent, une vraie perle achetée à prix d’argent. Mais ce n’est que l’histoire. Le royaume de Dieu s’achète, mais vous ne prenez pas l’argent de la parabole pour entrer dans le royaume. Alors, quel que soit l’échange ici, ce n’est pas l’argent.

En fait, la Bible dit que vous ne pouvez pas acheter votre salut à prix d’argent. Un homme riche ne peut pas acheter son entrée dans le royaume, pas plus que vous ne pouvez faire passer un chameau par le trou d’une aiguille. Ce n’est pas cela le point. Et la Bible nous dit que le salut est le don gratuit de Dieu, Romains 3. Et ce n’est pas par les œuvres afin que nul ne se glorifie. Nous ne l’achetons pas avec nos biens. Mais, il s’achète tout de même.

Il y a un grand passage de l’Ancien Testament que les gens comparent toujours au salut par la grâce et c’est le 55e chapitre, et je vais vous le lire, le premier verset d’Esaïe, 55 :1. Il dit ceci : « O vous tous qui avez soif, venez vers les eaux, même celui qui n’a point d’argent ! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer ! »

Et tout le monde dit : Oh oui, sans argent, et ah oui, sans prix et vous n’avez pas besoin d’argent. » Mais ils oublient que le passage dit venez acheter, venez acheter, venez acheter. Vous l’achetez, juste que vous ne l’achetez pas à prix d’argent. Il y a une transaction d’achat dans le salut. Vous dites, « Bien qu’est-ce que c’est ? » Bien ce n’est pas l’argent. Et ce ne sont pas les œuvres humaines. Vous dites « qu’est-ce donc ? » Il doit y avoir un échange. La voici, voici la transaction. Vous abandonnez tout ce que vous avez pour embrasser tout ce qu’Il a. L’avez-vous compris ? C’est cela l’essence de la transaction du salut. Je renonce à tout ce que j’ai et Dieu me donne tout ce qu’Il a.

Maintenant, écoutez très attentivement. Je ne veux pas être incompris sur ce point et vous devez très bien le comprendre. Dans Luc 9 :57, « Pendant qu’ils étaient en chemin, quelqu’un Lui dit : Je Te suivrai partout où Tu iras. Jésus lui répondit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’Homme n’a pas où reposer Sa tête. »

Voici donc le prix : votre confort. Vous me donnez votre confort et je vous donne mon royaume. Affaire non conclue. Il n’a pas voulu faire la transaction. Le prochain gars dit: « Je veux Te suivre mais permets-moi d’aller d’abord ensevelir mon père. » Maintenant, son père n’était même pas encore mort. Il voulait rester dans les parages pour l’héritage. Jésus dit : « Laisse les morts ensevelir leurs morts ; et toi, va annoncer le royaume de Dieu. » Affaire non conclue. Le premier ne voulait pas abandonner son confort, le deuxième ne voulait pas renoncer à son argent, à son héritage.

Un autre dit : « Je te suivrai Seigneur, mais permets-moi d’aller d’abord prendre congé de ceux de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue et regarde en arrière, n’est pas bon pour le royaume de Dieu. » Vous ne pouvez pas faire un sillon droit en regardant dans la direction opposée. Et l’affaire n’est pas non plus conclue. Ce monsieur ne peut pas renoncer à sa famille.

Maintenant, vous n’êtes pas sauvé par l’argent, vous êtes sauvé par tous ces autres éléments. Ce n’est pas cela le facteur du salut mais il indique si vous êtes disposé à faire la transaction du salut qui dit que rien ne se tient entre ma disposition à renoncer à moi pour te recevoir. Voilà le point. Dans Matthieu, chapitre 10, verset 37, « Celui qui aime père ou mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime fils ou fille plus que moi n’est pas digne de moi.

En d’autres termes, si vous n’êtes pas prêts à renoncer, si le besoin s’impose, à votre famille, alors vous n’entrerez pas dans le royaume. « Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. » Et encore « Celui qui aura gardé sa vie » fera quoi ? « la perdra, et celui qui aura perdu sa vie à cause de moi la retrouvera. » Voici la transaction. Vous renoncez à tout ce que vous êtes et vous recevez tout ce qu’Il est. C’est cela le salut. Dans Matthieu, chapitre 16 … et je pourrais continuer avec les références sur ce sujet. Mais dans Matthieu 16 :24 Jésus dit à Ses disciples : « Si quelqu’un veut venir après Moi, » voici la transaction « qu’il renonce à … » qui ? « … lui-même. »

Le salut est un acte lors duquel je m’échange pour Lui en tant que maître de ma vie. C’est le principe de base. Un jeune dirigeant riche était allé vers Jésus dans Matthieu 19. « Que dois-je faire pour entrer dans Ton royaume ? Que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? » Et voici la réponse de Jésus : « Si tu veux être dans mon royaume, vas, vends tout ce que tu possèdes, donne le fruit aux pauvres et tu auras un trésor dans les cieux. »

Vous voulez mon trésor, tout comme le trésor dans le champ, vous voulez mon trésor, alors renoncez au vôtre. Maintenant est-on sauvé en donnant son argent aux pauvres ? Non ! Vous venez à Christ et vous êtes sauvé quand vous êtes prêts à tout abandonner pour affirmer qu’Il est le Seigneur de votre vie. Voilà la transaction, voilà la transaction.

Nous nous échangeons, nous échangeons notre péché, notre volonté, le contrôle de notre vie contre le leadership de Christ. Maintenant, je ne pense pas que les gens qui sont sauvés, comprennent toutes les ramifications au moment où ils sont sauvés. Je ne pense pas qu’ils comprennent tous les éléments. Mais je crois que le vrai salut est marqué par une disposition au fur et à mesure que cette compréhension évolue.

Ce n’est pas pour dire : « Bien, vous pouvez être sauvé quand vous arrêtez de pécher, vous arrêtez d’insulter, quand vous arrêtez de boire, quand vous arrêtez de battre votre épouse, vous arrêtez de vous quereller, de vous disputer, vous arrêter la convoitise, ensuite vous venez à Moi. » Non, non, non ! Il dit : « Je ne peux pas me débarrasser de ces choses. J’échange toute ma volonté, ma force et mes ressources, je me dénude et je reçois ta force et ton pouvoir. » Voilà la transaction. La disposition à tout abandonner, tout sous le contrôle de Christ.

Une illustration de ceci se trouve dans Philippiens, chapitre 3 et je veux que vous écoutiez très attentivement. Il dit qu’il va vous dire ce qu’il avait dans sa chair. Il s’agit de ce qu’il avait et qu’il pouvait considérer comme richesses. Ce sont des choses qu’il possédait. C’était ses choses. Il dit : « Circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d’Hébreux ; quant à la loi, Pharisien. »

En d’autres termes, les choses qui étaient dans son compte étaient sa Judaïté, son appartenance à la tribu de Benjamin. Et c’était important parce que Benjamin était l’une des bonnes tribus, historiquement. Et donc il était identifié comme un vrai Juif, comme un Pharisien. « Il avait le zèle, il était juste, au regard de la loi et irréprochable. » Mon Judaïsme, ma justice personnelle, ma sainteté, et toutes ces choses qui étaient mes valeurs. Elles étaient mon réservoir.

Mais une fois confronté à Christ, qu’est-il arrivé ?  « Mais ce qui était pour moi un gain, je l’ai considéré comme » quoi ? « Une perte ! » Et c’est cela la transaction. « Et même je considère tout comme une perte ; je les considère comme la boue, des ordures, afin de gagner Christ. » Vous voyez, c’est là un homme qui achète le trésor, n’est-ce pas ? Voilà un homme qui achète la perle. Il liquide tout. Toute sa justice personnelle, toutes ses ressources. Toute sa volonté propre est abandonnée pour affirmer la seigneurie de Jésus Christ.

Et il ne comprend pas tout ce que cela implique. Il ne comprend pas ce que tout cela signifie, mais la disposition est là. Tout prix en vaut la peine si je peux me trouver en Lui, si je peux Le connaître, si je peux avoir part à la résurrection des morts, tout prix. Maintenant, je pense que le facteur du coût dans la présentation du salut n’est pas suffisamment mis en valeur. Nous invitons à une transaction.

Dans Luc 14, le Seigneur dit : « Un homme construit une tour. S’il le fait, il évalue le coût, s’il peut l’achever. Si un roi va en guerre, il évalue le coût pour savoir s’il est capable avec dix mille hommes d’affronter celui qui vient contre lui avec vingt mille hommes. » Personne ne s’engage à l’aveuglette. Vous évaluez le coût et il y a un prix mais il en vaut la peine. La perle a tellement de valeur et le trésor aussi que cela en vaut la peine.

Il y a une semaine, j’étais assis sur le canapé et je discutais avec ma fille, Melinda, et je lui ai dit : « je veux te lire une histoire, chérie, que je pense que tu vas aimer. C’est l’histoire de la chenille appelée Stripe. Elle a sauté à côté de moi et nous avons lu l’histoire de Stripe. Stripe était une chenille qui ne faisait que ce que font les chenilles. Il faisait des petits tours dans le champ. Il en devint las et un jour, regardant au loin, il aperçoit une colonne qui monte vers le ciel. Il se dit : « Je me demande bien ce que c’est. »

Il se rapproche et voit que c’est une colonie de chenilles qui grimpent. Il ne pouvait pas voir le sommet parce qu’il y avait un nuage là-haut. Et c’était un groupe de chenilles qui marchaient les unes sur les autres et qui montaient vers le nuage. Et il se dit : « Bien, peut-être c’est ce que font les chenilles; elles grimpent en colonies ». Il se joint donc à la colonie de chenilles et commence à grimper.

Et quand vous grimpez sur une colonie de chenilles, vous montez sur la tête de n’importe qui pour aller plus loin. Il se force donc continuellement un passage et de temps à autre il se demande : « qu’y a-t-il au sommet ? » Et tous répondaient, « nous ne savons pas, mais il semble que tout le monde va par-là, alors ça doit être important. » Alors tous continuent à grimper. Et puis à un moment, il … il marche sur la tête d’une très jolie petite chenille jaune et il se sent très mal de l’avoir fait.

Il fait alors une chose que l’on ne fait jamais quand on grimpe en colonie de chenilles. Il regarde l’autre chenille dans les yeux. On ne tisse pas de relation avec ceux sur qui on marche. Et quand il fait l’erreur de lui regarder dans les yeux, il se dit : « Quelle jolie petite chenille jaune ! » Il lui dit alors: « Peut-être qu’il vaut mieux ne pas suivre cette colonie de chenilles et faire demi-tour pour nous enlacer.

Et donc les deux réussissent à se frayer un chemin retour dans le champ et ils s’enlacent longuement. Après quelques temps, le premier en devient las et dit : « je crois que je vais rejoindre la colonie de chenilles et voir ce qui s’y passe là-haut. S’enlacer devient ennuyeux. » Et sa campagne lui dit : « Je ne veux pas y retourner. » Alors, il la laisse et elle se sent très seule.

En rampant dans le champ, elle voit sur une branche quelque chose de bizarre accroché. C’était moitié petite enveloppe, moitié chenille. Et elle dit à la chenille ? Que fais-tu? Celle-ci répond : « eh bien, je fabrique un cocon. Alors la première demande « Mais, pourquoi le fais-tu ? » Et la chenille répondit : « Parce que je vais mourir. » Elle dit : « Et pourquoi veux-tu mourir ? » Elle répond : « Parce que si tu meurs, tu nais de nouveau comme un papillon. »

Et elle demande alors : « Es-tu sûr ? Parce que, que va-t-il arriver si tu meurs et tu restes mort, tu ne rennais pas comme un papillon ? » « Oh » dit-elle, « On renait comme des papillons parce que c’est ce que les chenilles sont destinées à être, des papillons, mais elles doivent d’abord mourir. » Elle y pensa longuement parce que c’était une grande décision. Et elle décida qu’elle était prête à mourir, elle aussi, pour renaître comme un papillon. Et elle n’aurait donc plus à grimper la colonie de chenilles. Elle s’envolera jusqu’au sommet et regardera en bas pour voir ce qui se passait là-haut. Elle se fit donc un cocon et mourut.

Et devinez quoi ? Elle renaquit comme un papillon. Et elle s’envola au-dessus de la colonie de chenilles et elle y trouva Stripe, et il était presqu’au sommet. Et il était assez prêt du sommet pour savoir ce qu’il y avait. Savez-vous ce qui se passait au sommet, quelqu’un derrière vous vous poussait, vous tombiez au sol et vous mourriez. Et avant de le faire, elle le sauva et il fit son cocon et il devint aussi un papillon.

Que veut dire cette histoire ? Je demandai à Melinda. Elle répondit, « Je sais ce qu’elle signifie. Si on est dispose à mourir, on peut renaître en tant que chrétien. » C’est juste. C’est le message de la parabole. C’est ce qu’elle signifie. Pensez à Christ. Il prit Sa vie et la donna pour un mode racheté. Et il agonisa avant le coucher du soleil à l’Ouest, couronnant ce jour-là de sa couronne cramoisie. Il savait qu’Il avait gagné.

Le royaume est précieux. Le royaume est caché. Le royaume est personnel. Le royaume est joyeux. On peut entrer dans le royaume par des circonstances différentes, mais le prix c’est toujours de s’abandonner pour recevoir la suprême souveraineté de Jésus Christ.

FIN

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