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Nous retournons à notre étude de l’Évangile selon Matthieu chapitre 18. La semaine dernière, nous avons commencé à examiner les versets 15 à 20 et nous souhaitons revenir de nouveau à ce passage pour notre étude ce matin. Laissez-moi vous le lire pour que vous l’ayez à l’esprit à l’approche de la Parole. Commençons au verset 15 de Matthieu 18.

« Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Église ; et s'il refuse aussi d'écouter l'Église, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain. Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.

“Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux."

Comme je l’ai partagé avec vous la semaine dernière, c’est un passage qui traite de la discipline parmi le peuple de Dieu. Maintenant, quand j'utilise le mot discipline, je veux simplement vous rappeler que discipline n'est pas un mot négatif. C'est un mot positif. C'est un mot sur la formation. C'est un mot qui rejoint le mot disciple. Discipliner, c'est conformer quelqu'un à une norme. Quand nous parlons de discipline dans l’Église, nous parlons de mettre les personnes en conformité avec la norme de Dieu. C'est pour la gloire de Dieu, le maintien de son royaume et la bénédiction de l'individu également.

Donc, la discipline est un bon mot. C’est un mot sur la formation et c’est avec cette intention que je l’utilise. Maintenant, ce passage nous aide à comprendre qu’il y a fondamentalement deux méthodes de formation ou de discipline des personnes. Ceci est certainement vrai pour les enfants. Puisque tout ce chapitre traite de l'enfance du croyant, nous devrions en tirer une analogie de l'enfance.

Rappelez-vous que, dans Matthieu 18, et dans cet enseignement, Jésus a un enfant dans ses bras, un enfant en bas âge. Et avec ce bébé comme illustration vivante, il parle de son royaume. Son argument principal est que les habitants de son royaume sont comme des enfants. Ils y entrent comme des enfants. C’est aux versets 3 et 4. Ils doivent être protégés comme des enfants. C’est aux versets 5 à 9. Ils doivent être soignés comme des enfants. C’est aux versets 10 à 14. Maintenant, aux versets 15 à 20, ils doivent être disciplinés comme des enfants. Aux versets 21 à 35, il nous est rappelé qu’ils doivent être pardonnés comme à des enfants.

Nous sommes des enfants Les enfants doivent être disciplinés, et ils sont fondamentalement disciplinés de deux manières. Par ce que nous appelons application positive et par application négative. Maintenant, la mise en application positive dit simplement que si vous faites cela, je vous récompenserai. Si vous vous comportez de cette manière, je vous donnerai ceci ou cela. Nous l’utilisons tout le temps avec nos enfants, n'est-ce pas ? Nettoyez votre chambre et je vous emmènerai chez McDonald’s, ou autre chose. Vous voulez le nouveau vélo que vous avez demandé ? Laissez-moi vous voir remplir cette obligation particulière, obtenir de bonnes notes, ou quoi que ce soit. En d'autres termes, nous utilisons le renforcement positif avec nos enfants et le renforcement négatif.

Les Écritures nous disent que si nous épargnons le bâton, nous gâterons l’enfant. Donc il y a aussi ce genre de renforcement qui dit que si vous ne faites pas cela, vous en supporterez les conséquences. Maintenant, nous constatons que la même chose est vraie dans la famille de Dieu. La Bible contient une affirmation positive dans laquelle Dieu dit : “Si vous faites cela, je vous bénirai. Si vous faites cela, je vous récompenserai. Si vous faites cela, je remplirai votre vie de joie, de paix et de tout ce que quelqu'un pourrait souhaiter."

Puis, il y a ce renforcement négatif qui se produit si vous ne faites pas cela, il y aura une réprimande. Pour chaque fils que le Seigneur aime, il fouette et châtie. Nous avons donc ces deux types de renforcement et, à divers moments dans les Écritures, l’un ou l’autre pourrait être appliqué. Dans ce texte, notre Seigneur nous dit l'importance de la place du renforcement négatif. Il nous dit que si vous avez des personnes qui pèchent contre Dieu, l’assemblée du peuple de Dieu a la responsabilité de les aligner, de faire subir à leur vie certaines conséquences, de les ramener là où Dieu le souhaite.

Maintenant, je vous ai également mentionné la semaine dernière que, pour l’essentiel, l’Église a négligé ce secteur. Cela ne signifie pas pour autant qu’il n’y ait pas eu d’Églises qui l’aient fait à toutes les époques, même les nôtres. Il y a des Églises, mais elles semblent être minoritaires. Mais ceci n'est pas nouveau. Lorsque vous introduisez une pensée comme Jésus le fait dans ce passage particulier à cette génération, les personnes sont en quelque sorte choquées et disent : “Nous ne pouvons pas nous impliquer dans la confrontation des personnes au sujet de leur péché. Nous ne pouvons pas dire à toute l’Église qu’ils ont fait le mal, et nous ne pouvons pas les écarter. Après tout, nous voulons aimer et accepter, et ainsi de suite, et nous trouvons cela très difficile à gérer dans cet état d'esprit particulier."

C’est néanmoins la parole du Christ à son Église. C’est un mot que l’Église a eu du mal à accepter depuis longtemps. Je lisais cette semaine les écrits de Jonathan Edwards. Il a prêché un sermon dans les années 1700 dans lequel il a dit ceci : “Si vous tolérez la méchanceté visible de vos membres, vous désolerez grandement Dieu, notre Seigneur Jésus-Christ, la religion que vous professez, l'Église en général et vous-mêmes en particulier. Comme ceux qui pratiquent la méchanceté portent le déshonneur sur tout le corps, il en va de même de ceux qui la tolèrent.”

Puis il a poursuivi en disant ceci : "Si une stricte discipline et par conséquent des lois morales strictes étaient maintenues dans l'Église, ce serait l'un des plus puissants moyens de conviction et de conversion envers ceux qui sont en-dehors." Et il posa ensuite cette dernière question : "Comment pouvez-vous être le véritable disciple de Christ si vous vivez dans l’abandon de ces ordres clairs et positifs ?” Ce n’est donc pas quelque chose de nouveau pour l’Église.

Le grand homme de l'Église dans les années 1700, Jonathan Edwards, a été confronté à la même négligence que celle que nous connaissons aujourd'hui. C’est un ministère essentiel de l’Église du Seigneur au nom de sa pureté et de sa sainteté.

Maintenant, tout le chapitre, comme je l'ai dit, traite de l'enfance du croyant. Vous et moi savons très bien que les enfants doivent être soumis à l'obéissance par une certaine forme de discipline, une certaine forme de règles imposées, avec des conséquences pour leur conduite. La même chose est vraie spirituellement. Négliger de traiter avec le péché permet non seulement à la personne qui pèche de s'éloigner de plus en plus, mais il établit une norme qui permet aux autres de marcher sur le même chemin du péché, sans en ressentir aucune conséquence.

Mais lorsque vous agissez contre le péché, non seulement vous tirez la personne qui pèche, mais vous rétablissez le bon modèle de vertu. Dans l'Ancien Testament, lorsque Dieu entreprit de punir le peuple d'Israël pour sa désobéissance à sa parole, il dit dans Deutéronome 13 : 11 : “Il en sera ainsi, afin que tout Israël entende et craigne, et que l'on ne commette plus un acte aussi criminel au milieu de toi.” En d’autres termes, vous punissez quelques-uns et les autres reçoivent le message. Alors il doit y avoir de la discipline. L'Église doit être pure.

Nous avons commencé à étudier le texte et vous pouvez le regarder un instant ; nous avons dit que plusieurs éléments de discipline découlaient de ce texte. Le premier est l’emplacement de la discipline. Et vous remarquerez au verset 17 que c’est dans l’Ekklēsia, c’est à dire l’Église. Le mot est utilisé deux fois. L'Ekklēsia ! Cela n’a pas de signification technique ici, ce n’est pas l’Église baptiste, pas l’Église presbytérienne ou une autre dénomination. Pas même l'Église que nous connaissons après la Pentecôte, mais toute assemblée d’un peuple racheté de Dieu.

Dans ce cas, Jésus parle aux apôtres qui sont rassemblés autour de lui, assis à ses pieds dans une maison à Capernaüm. Même si l’Église, telle que nous la connaissons aujourd’hui, n’est pas née et ne le sera qu’après sa résurrection dans son caractère officiel, nous voyons ici l’assemblée du peuple racheté de Dieu, et dans ce contexte, la discipline doit être respectée. Bien sûr, il anticipe l’Église dont nous faisons également partie. Mais chaque fois que les rachetés de Dieu se rassemblent, il faut traiter le péché.

Ensuite, nous voyons le but de la discipline et cela nous est indiqué à la fin du verset 15. « Tu as gagné ton frère ». L'intention de la discipline n'est pas de mettre les personnes dehors, mais de les garder à l'intérieur. L'idée telle que nous l'avons vue la dernière fois, c'est que lorsqu'une personne tombe dans le péché et la désobéissance à Dieu, elle est perdue pour la communion fraternelle. Elle est perdue pour l'intimité. Elle est perdue pour le ministère. Elle est perdue pour la communion du peuple de Dieu. Mais nous souhaitons la récupérer ; et le mot ici est un mot commercial. Il s'agit de perdre un trésor et de vouloir le récupérer, de ne pas être heureux de la perte, à cause de sa valeur.

Nous nous efforçons donc de récupérer un frère précieux. C’est le but. Gardez toujours cela à l'esprit, mes amis. La discipline de l'Église ne consiste pas à exclure les personnes. C’est pour ramener les personnes. Enfin, nous avons noté la semaine dernière la personne disciplinée. L’emplacement, le but, puis la personne. Qui est cette personne ? Si vous regardez le verset 15, "Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère." Maintenant, la personne, c'est toi et moi. C’est une chose individuelle. Il n'y a pas de service social spirituel. Il n'y a pas de membres de la CIA dans l'Église. Il n’existe pas de comité de perquisition et de saisie en particulier. Il n’y a pas de commando. C'est tout le monde.

Nous sommes tous impliqués et nous devons rechercher les uns les autres afin de nous restaurer les uns les autres et afin de récupérer le frère pécheur qui s’est éloigné de la communauté des personnes de Dieu. En passant, je vous ai suggéré la dernière fois qu'il existe des conditions préalables. Premièrement, c’est la volonté. Vous devez être prêt à partir, et ces commandements impliquent que vous devez agir selon votre propre volonté. Jésus dit : « Allez-y et dites-lui. » Cela indique que vous avez besoin d'une volonté pour y aller.

Puis il doit y avoir un zèle pour Dieu. David dit dans le Psaume 69 : 9 : « Car le zèle de ta maison me dévore, Et les outrages de ceux qui t'insultent tombent sur moi. » David avait un tel sens de la gloire de Dieu que lorsque Dieu était blessé, David ressentait de la douleur. Nous avons besoin du même genre de réponse pour que, lorsque Dieu est déshonoré, nous ressentions de la douleur. Notre cœur est lié au cœur de Dieu.

Troisième point : parlons de la sainteté personnelle. Comme Jésus l'a dit dans Matthieu 7, vous ne pouvez pas enlever une paille dans les yeux de quelqu'un d'autre si vous avez une poutre dans les vôtres. De la volonté, du zèle pour Dieu et une sainteté personnelle ! Paul le résume à merveille dans Galates 6 en disant : "Si un frère est surpris en faute, vous, qui êtes spirituels, restaurez-le." Vous, vous êtes donc la personne. Je suis la personne. Nous sommes tous impliqués dans cela. J’ai si souvent pensé ces derniers jours à quel point ce serait merveilleux si tout le peuple de l’assemblée de Dieu était totalement engagé dans le rétablissement de tous les frères et sœurs pécheurs. Nous deviendrions des ministres de la sainteté !

Comme je l’ai dit la semaine dernière, nous avons des ministres de ceci, des ministres de cela. Tout le monde veut être formé pour enseigner, prêcher, devenir des disciples, pour évangéliser, etc., mais où sont les ministres de la sainteté qui cherchent à mettre en valeur la pureté de l'Église ?

Cela me mène à un quatrième point. Nous allons maintenant entrer dans notre étude pour aujourd'hui. La provocation dans la discipline. Qu'est-ce que cela veut dire ? Comment savez-vous quand il faut le faire ? Comment savez-vous quand il faut approcher quelqu'un ?

Le verset 15, « De plus » cela commence par les mots « de plus ». Cela signifie essentiellement « maintenant ». En d'autres termes, après avoir dit tout ce que nous venons de dire sur les soins et la protection du peuple de Dieu, après avoir établi tout cela, ils sont comme des enfants et doivent être protégés, il faut les soigner et, parfois, ils doivent être recherchés quand ils s'en vont, comme le soulignent les versets 12 à 14, le bon berger court à la recherche de la brebis perdue. Cela dit, que faisons-nous précisément si votre frère pèche contre vous ?

Présentement qu'est-ce qu'on va faire ? Maintenant, remarquez ce que cela dit. Voici la provocation. « Si ton frère pèche », hamartanō, c’est le mot fondamental du Nouveau Testament pour le péché. Cela signifie « manquer le but ». Dieu établit le niveau mais les hommes ne le voient pas. Cela veut dire « violer sa loi ». C'est le mot hamartanō, d'où provient notre mot théologique hamartiologie, qui est l'étude du péché. Alors que faisons-nous si votre frère a péché contre nous ? C’est ça le problème...

Nous avons posé la question parce qu’elle est très importante. Il est dit ici « Si ton frère pèche, va le lui dire. » La question est de savoir ce qui constitue un péché qui a besoin de discipline. Quelle est la réponse ? Quels péchés doivent être corrigés ? Lesquels? Tous ! C’est pourquoi le texte est général. Tous ! Vous savez, il n’y a pas de bons et de mauvais péchés. Il n’y a pas d’échelle au milieu avec des pôles à chaque extrémité. Le péché est le péché et c'est l'antithèse de la sainteté absolue de Dieu. Le péché, tout péché, tache la communion. Il gâche l’intimité. Ainsi tout péché doit être corrigé. Si un membre de la communauté chrétienne pèche en violant de quelque manière que ce soit le standard de Dieu, le processus se met immédiatement en action. C’est le désir de Dieu. Cela devrait être immédiat. Le problème est la sainteté. Tout péché !

Regardez ce texte. Vous remarquerez qu’il est écrit « Si ton frère pèche contre toi ». C’est une petite chose intéressante, « contre toi ». Certains manuscrits l’ont et d’autres pas. Donc j'ai passé un peu de temps cette semaine, car il me semblait que personne ne pouvait s'accorder pour savoir si elle faisait partie de la phrase ou non et j'avais lu autant que je pouvais sur le fait de savoir si cela appartenait au texte ou pas, et ma conclusion est que personne ne le sait. Certains manuscrits anciens, dignes de confiance, l'ont. D'autres manuscrits anciens, également dignes de confiance, ne l'ont pas.

Nous ne pouvons donc pas dire en termes de ce qu’on appelle la critique textuelle, l’analyse des textes, qu’ils appartiennent ou non. Vous dites : « Que pensez-vous que nous devrions faire ? » Inclure la phrase ! Je veux dire, s'il y a une question à ce sujet, laissez-la dans le texte. Je ne pense vraiment pas qu'il y ait de question du tout malgré ce que disent les manuscrits. Si vous remarquez le verset 21, je pense que cela pourrait vous aider à éclaircir la question. Pierre répond ici à ce que dit Jésus. Et il dit : “Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi ?" Il n’y a pas de problèmes de manuscrit sur ce passage-là. Pierre prend le « contre moi », et donc je suppose que c’est ce qu’il a appris de Jésus.

Le passage comparatif de Luc 17 : 3 où Luc rapporte que notre Seigneur enseigne sur le même sujet dit : « Prenez garde à vous-mêmes. Si ton frère a péché, reprends-le ; et, s'il se repent, pardonne-lui. » Ainsi, dans la parole de Luc, citant Jésus, il est « contre toi ». J’aime donc penser que c’est dans le texte.

Maintenant, certaines personnes disent immédiatement que si c'est là, cela pose un problème. Car ce que cela signifie alors, c'est que la seule personne responsable de sortir et de chercher cette personne est celle contre laquelle il a péché. Vous voyez cela ? En d’autres termes, c’est un débat. Si vous dites que votre frère pèche contre vous, alors vous êtes responsable de quelqu'un que s'il a péché contre vous.

Voulez-vous savoir quelque chose ? C'est vrai ! C'est exactement cela. S'ils ne pèchent pas contre vous, vous n'êtes pas responsable. Mais laissez-moi vous dire ce que cela signifie. On peut pécher contre vous de deux façons : directe et indirecte. Parlons de la voie directe. La façon directe avec laquelle vous auriez probablement péché serait si quelqu'un vous frappait sur le nez parce qu'il était en colère contre vous. Si quelqu'un vous a volé. Si quelqu'un vous a trompé. Quelqu'un vous a menti. Quelqu'un a abusé de vous. Quelqu'un vous a calomnié. Quelqu'un a commis un crime d'immoralité contre vous en prenant votre pureté. Ce sont des péchés directement contre vous.

Le texte dit que si une telle personne fait quelque chose contre vous, allez le lui dire. Pourquoi ? Pour gagner ce frère. Ce n’est pas pour lui dire : « Sale type, je veux te dire ce que tu m’as fait. Je vais travailler le reste de ma vie pour lutter contre ta survie. » Ce n’est pas cela ! C'est une pensée merveilleuse. Quand on a péché contre quelqu’un, quand on a trompé, menti, calomnié, maltraité, quel que soit le péché, et c’est un frère, nous parlons de la famille maintenant, un chrétien fait cela, vous allez lui dire le péché, lui faire avouer et se repentir pour que vous puissiez le reconquérir en tant que frère ou la reconquérir en tant que sœur en Jésus-Christ.

En d'autres termes, vous montrez l'attitude de cœur la plus magnanime qui soit : « Vous avez péché contre moi, mais ce n'est pas le problème. Le problème, c'est que je vous ai perdu en tant que mon frère, en tant que ma sœur, et mon cœur a envie de vous restaurer. » Je veux dire, cela va bouleverser l'esprit de quelqu'un qui attend vos représailles, qui attend votre amertume.

Mais notre tendance est que quelqu'un fasse quelque chose que nous n'aimons pas, quelqu'un nous touche d'une manière ou d'une autre dans notre vie et nous blesse, pèche contre nous, commet un acte de désobéissance à Dieu qui nous affecte directement, et nous le mettons sur notre liste de rancœur, n'est-ce pas ? Nous laissons l'amertume se cultiver dans nos cœurs, le ressentiment et la colère. Jésus a dit : "Si quelqu'un pèche contre toi, va récupérer ton frère avec une attitude de pardon." Si vous comparez le passage de Luc, il dit cela. "Allez à lui, reprenez-le, et s'il se repent, pardonnez-lui." Ô merveille !

Vous êtes rancunier contre combien de personnes ? Avec qui vous ne parlez plus ? Vous n'avez plus rien à voir avec cette personne ? Chaque fois que quelqu’un nomme le ou les péchés durant une conversation, votre bouche se courbe de façon amusante. Êtes-vous en colère contre quelqu’un, avez-vous de l'amertume parce ce quelqu’un vous a fait quelque chose ? Écoutez, Éphésiens 4 : 32, "Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ." Contre qui pensez-vous devoir garder rancune quand Dieu vous a tant pardonné ? Alors vous allez vous affronter et cherchez à gagner votre frère.

Mais que faire si c’est indirect ? C'est très important ! Tous les péchés contre moi ne sont pas directement contre moi. Ils pourraient être indirectement contre moi. Maintenant écoutez attentivement. C'est un point très important. Tout péché dans l’assemblée du peuple de Dieu est contre tout le peuple de Dieu, parce qu’il nous souille tous.

Je me souviens que Sam Erickson, lorsqu'il était ici avant d'aller à la Christian Legal Society de Washington. Il m'a dit un jour : « Je viens d'avoir une expérience choquante. » Il a déclaré : “J'ai invité un avocat à Los Angeles, un confrère, pour venir avec moi à l'Église.” Et il a dit : "Dans quelle Église allez-vous ? " Il a dit : " Je vais à Grace Community Church." Il a dit : "Oh ! Je connais cette Église. L'avocat le plus tordu de la ville s'y rend. Je ne voudrais pas aller à cet endroit."

Le péché n'a pas été directement contre Sam par l'avocat, mais cela l'a affecté, cela m'a affecté, et cela a affecté toute notre Église. Cela a touché tout le monde parce que nous avions un avocat qui menait une vie impie et qui disait qu'il allait à Grace Community Church. Nous avons tous été touchés par cela. Le corps de Christ était tâché. Je me souviens du dimanche suivant. Je me suis levé et j'ai raconté cette histoire en disant que je ne savais pas qui c’était, mais que je souhaitais qu’il se redressât ou qu'il partît parce qu'il n'était pas un très bon témoin pour notre Église.

Vous voyez, quand quelqu'un pèche, il ne fait plus partie de notre communion fraternelle et cela nous touche tous. Quand quelqu'un mène une vie désobéissante, il apporte le reproche à Christ, et comme nous sommes des ambassadeurs de Christ, alors nous subissons son reproche et qu'indirectement tout ce péché soit contre nous. Si je suis au courant, c’est contre moi, parce que je suis prêt à défendre la sainteté du nom de Dieu et le zèle de sa gloire.

Envisager la situation autrement serait, par exemple, si nous ne réagissons qu'aux péchés directement contre nous. Cela signifie-t-il que nous n'avons aucune responsabilité lorsque quelqu'un ment à une personne non sauvée en dehors de l'Église ? Ou va voir une prostituée ? Ou calomnie quelqu'un ? Ou maltraite quelqu'un ? En d'autres termes, si vous précisez que nous ne sommes censés répondre qu'aux personnes qui pèchent directement contre nous, les personnes pourraient alors pécher dans le monde avec des personnes du monde qui ne font pas partie de l'assemblée et qui n'ont absolument personne qui ira vers elles. Vous voyez, cela n’a aucun sens !

Le fait est que tout péché est un péché qui souille la communauté, qu’il soit direct ou indirect. Cela se résume dans les paroles de l’apôtre Paul. Il a dit cela deux fois, une fois dans 1 Corinthiens 5 et une fois dans Galates 5. « Un peu de levain fait lever la pâte entière. » Vous ne pouvez pas isoler le péché. Cela contamine le reste. Le levain est toujours l'illustration d'influence dans la Bible. C’est pourquoi le peuple a dû sortir d’Égypte avec du pain sans levain. Ne prenez pas le petit morceau qui vient de la dernière pâte cuite au four en Égypte. Ne prenez aucun reste d’Égypte pour entrer dans votre nouvelle vie. Aucune influence ! Vous avez coupé le cordon. Vous traversez la mer. C'est terminé ! Vous n’apportez pas un petit morceau acidulée pour votre nouveau pain. Vous avez du pain sans levain sans rien du passé. Ainsi le levain est une influence, et un peu de péché influera tout le monde.

Nous sommes donc appelés à discipliner tout péché. Dans notre Église, nous avons traité des erreurs de doctrine. Je pense à la discipline dans laquelle nous avons été impliqués. Nous avons traité l'immoralité, l'adultère, la fornication, l'homosexualité, le divorce, la malhonnêteté, le manque de soumission, la cruauté, la discorde, les commérages, le blasphème, la calomnie, la profanation, et je suppose plus encore; nous avons traité ces péchés pour la gloire de Dieu et la pureté de la communion fraternelle. Un quelconque péché vous touchera forcément. Donc, si vous êtes au courant, cela devrait provoquer le processus.

Cela nous amène maintenant au point cinq, le processus de discipline. Que faire ? Vous savez ce qui va se passer dans l’assemblée rachetée de Dieu ? Vous savez que vous êtes la personne. Vous savez que le but est de récupérer votre frère. Vous savez que tout péché est qualifié. Maintenant vous faites quoi ? Comment vous y prenez-vous ? Quatre étapes sont très clairement délimitées et décrites.

La première étape, verset 15, "Allez lui dire que son péché est entre vous et lui seul." C’est assez simple, n’est-ce pas ? Allez lui dire son péché. Allez, c’est le présent de l’impératif ! Mettez-vous en mouvement. Allez-y. Poursuivez, l’idée de l’impératif présent est l’idée d’agir. Poursuivez cette chose. Ne soyez pas distrait. Allez-y. Ensuite, il est écrit: « Dites-le-lui », et c’est un impératif aoriste, qui a l’idée de faire valoir son point de vue, d’être convaincant, de le faire comprendre.

Le verbe elenchō signifie « exposer à la lumière ». En d’autres termes, accrochez-vous jusqu’à ce qu’il la voie vraiment. Vous n'allez pas simplement dire : "Vous savez, je ne vous ai pas vu à l'Église et je me demandais simplement si vous dériviez ?" Non, allez simplement, affrontez-vous, expliquez-vous clairement, citez le péché, et aidez-le à voir ce péché. Exposez-le. C’est là l’idée de cet impératif aoriste. Montrez-le-lui pour qu'il y échappe. Prenez le temps et les efforts nécessaires. C’est une tâche difficile. C’est une tâche délicate. C’est difficile avec les personnes que vous connaissez, car ils vous connaissent et quand vous commencez à parler de leur péché, ils peuvent vouloir vous accuser aussi de quelque chose.

C’est difficile avec des personnes que vous ne connaissez pas, parce que vous allez dire : qui suis-je pour faire cela ? Je ne les connais pas. Nous avons tendance à avoir peur des personnes que nous connaissons. Nous avons tendance à être indifférents aux personnes que nous ne connaissons pas, mais c’est une responsabilité que Jésus nous a confiée. Vous savez ce qui se passe quand vous faites cela ? Il existe une merveilleuse union de deux âmes réunies, si vous adoptez la bonne attitude. Quelle est la bonne attitude? C’est la bonne attitude.

Galates 6 : 1. Nous continuons à revenir à cela. "Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels", voici ce qui vient, "redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté.” La première chose est la douceur. Vous allez humblement, en réalisant que cela pourrait être vous, que vous auriez pu être tenté. Vous allez dans la douceur, et ensuite il est dit que vous allez porter son fardeau et accomplir la loi du Christ. Quelle est la loi du Christ ? C’est la loi royale, la loi de la liberté, la loi de l’amour. C’est la loi de l’amour.

Alors vous partez avec amour et vous partez avec le sentiment de vouloir l'aider à porter le fardeau et vous partez avec douceur. C'est l'attitude à avoir ! Vous n’allez pas pontifier. Vous n’allez pas de façon pieuse. Vous n'allez pas en vous justifiant. Vous n'allez pas pour de l'autosatisfaction. Vous ne partez pas par jalousie ou par vengeance. Vous allez avec l'amour, l’humilité, le désir de le ramener, de le restaurer.

Notez-bien qu'il est écrit que vous y allez seul, seulement vous deux ! Seul entre vous, en face à face. Tout cela pour gagner un frère perdu. Vous y allez tout seul. Vous savez quelle est notre tendance ? Dès que vous entendez parler du péché de quelqu'un, vous le dites à tout le monde. "Avez-vous entendu parler de ?" "Oh ! C'est si triste ! Nous prions pour ce frère. » La nouvelle commence à se répandre.

Non, si vous connaissez un péché, vous y allez en face à face. Il n’est jamais nécessaire d’aller plus loin. Vous allez. Si, au contraire, vous commencez juste à en parler, vous créerez une situation qui rendra impossible toute relation significative avec cette personne, même si elle revient. Je vous promets que si vous vous adressez à cette personne sans rien dire à personne d’autre, et que vous agissez face à face, et que vous affrontez ce péché, avec amour et humilité, et que cette personne se repent, vous aurez un lien d’intimité que rien ne pourrait être capable de casser. Si vous arrivez vraiment à restaurer votre frère, c’est une chose merveilleuse.

C’est ainsi que l’intimité dans le corps est protégée. C’est ainsi que le secret dans le corps est protégé. Dieu ne dit pas de le crier sur les toits. Il dit de vous contenter de le laisser entre vous deux ; vous connaissez suffisamment la nature humaine pour savoir que nous sommes tous pécheurs et vous avez construit dans cette relation un lien profond d’engagement l'un envers l’autre. C’est la voie à suivre. Maintenant, ce n'est peut-être pas toujours possible. Il se peut que quelqu'un d’autre écoute lorsque vous le faites, mais cela devrait quand même être une face à face.

Il est dit au verset 15 : "S’il t'écoute, tu as gagné ton frère." C’est ce que vous recherchez. Ne le dites pas à tout le monde. Allez voir la personne. Demandez-vous, quand était la dernière fois que vous êtes allé voir quelqu'un qui péchait, face à face, sans jamais dire un mot à personne à ce sujet, quand vous l'avez découvert ? Oh ! Quelle chose importante ! Vous savez, les choses flottent autour de vous et toutes ces opinions divergent sur ce qui se passe dans la vie de telle ou telle personne. Pourtant cela aurait pu être arrêté individuellement bien avant.

S'il refuse d’écouter ? Nous y arriverons dans une minute. Votre responsabilité est d'aller. Y a-t-il une illustration de cela dans le Nouveau Testament ? Oui, il y en a une. Dans Galates, chapitre 2. Pierre a péché. Il a péché en se coupant de l'assemblée du peuple de Dieu pour s'identifier à des légalisateurs lorsqu'il était à Antioche.

Galates 2 : 11. « Pierre était venu à Antioche », dit Paul. "je lui résistai en face, parce qu'il était répréhensible." C'est la discipline de la première étape. Voici une illustration parfaite du Nouveau Testament. Pierre a-t-il répondu ? Oui il l'a fait.

Dans 2 Pierre, écoutez ce qu'il dit. 2 Pierre 3 : 15, « comme notre bien-aimé frère Paul » Que pensez-vous qu'il voulait dire par là ? D’une part, il pensait que Paul était son frère bien-aimé. Comment ont-ils obtenu un tel lien d'amour ? Probablement parce que Paul était prêt à le confronter. Il était suffisamment attentionné, suffisamment aimant, et il est né entre ces deux hommes un merveilleux lien d'intimité. Vous confrontez une personne face à face et vos cœurs s'emboîtent l'un dans l'autre.

Mais s'il refuse d'écouter ? Revenons et voyons. Ensuite, vous allez à la deuxième étape. Verset 16 : "Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins." Bien sûr, le peuple juif savait bien que Dieu avait établi cette loi dans Deutéronome 19 : 15. Que tout soit confirmé « dans la bouche de deux ou trois témoins ». C'était pour la protection, de sorte que personne ne transmettait d'informations calomnieuses sur des personnes non confirmées. Il devait y avoir l'affirmation de deux ou trois témoins.

Donc le texte dit que c'est la deuxième étape. S’il existe un refus catégorique d’être déclaré coupable et si, comme le dit Lenski, « le diable s’est plongé dans le gouffre de l’impénitence », s'il ne veut pas répondre, passez à la deuxième étape. Prenez une ou deux personnes de plus avec vous. Maintenant, la pression monte. Vous prenez deux personnes et vous avez le même objectif à l’esprit. Vous voulez gagner votre frère. Donc, vous poursuivez encore. Vous allez encore. L’idée est de lui montrer son péché pour qu’il ou elle le comprenne vraiment. Vous l’avez détaillé pour que ce soit très clair, très évident, qu’il puisse y avoir de véritables confessions et un véritable repenti, suivis d’une restauration. C'est la deuxième étape dans la bataille pour ce frère ou cette sœur à la dérive.

Maintenant, pourquoi en avoir un ou deux de plus ? Je pense que cela intensifie l'approche. Cela multiplie l’attention bienveillante, l’amour, mais il y a une raison même au-delà de celle donnée ici. "Pour que – « voici le but » - dans la bouche de deux ou trois témoins, chaque mot puisse être établi." C'est très important. Écoutez attentivement. Ce ne sont pas une ou deux personnes qui ont vu le péché ou qui étaient au courant du péché. Je ne pense pas que ce soit l’intention. Ce sont des témoins de la confrontation qui peuvent revenir et confirmer les paroles qui y ont été prononcées.

En d’autres termes, c’est vraiment autant une protection pour celui qui est abordé que pour celui qui approche. Ainsi, quand un rapport revient, une personne partiale ne dit pas : « J’ai essayé de le confronter, mais il est impénitent et son cœur est dur. Ainsi de suite... », comme si une personne pouvait prendre cette décision ultime. Surtout une personne envers qui quelqu’un aurait péché et qui serait un peu amère. Donc, pour vous protéger contre cela, vous prenez une ou deux autres personnes qui peuvent assister à la deuxième confrontation. Elles rapporteront que oui, il avait un cœur de repentance ; oui, il avait un cœur de confession ; oui, il avait un cœur détourné du péché; ou non, il n'en avait pas. En d'autres termes, vous pouvez maintenant agir parce que vous savez que c'est le cas. Vous avez les témoins pour vérifier cela au-delà d'une seule personne.

Donc ce n'est pas tant les deux ou trois témoins du péché mais ce sont les deux ou trois qui vont le voir parmi ce groupe qui affirment ce qu’il a dit. Ensuite, s’il dit plus tard: « Je n’ai pas dit cela. Ce n’est pas mon attitude. Je ne me sens pas… » Ils peuvent affirmer que c'est le cas, car ils ont été témoins. Donc, Dieu veut la confirmation de la repentance, la confirmation de l'impénitence dans la bouche de deux ou trois témoins. C'est un moyen d'être sûr de l'attitude manifestée par la personne.

Dieu est concerné par cela. Il ne veut pas que de faux rapports soient donnés sur son peuple. Il ne veut pas que nous disions qu'ils ne se repentent pas s'ils le font. Il ne veut pas que nous le disions si ce n’est pas le cas. Ainsi, les deux ou trois témoins protègent contre cela. Espérons que lorsque les deux ou trois viendront, le péché sera exposé dans la supplication de se repentir, de s'en détourner et de revenir, il répondra. C'est le but. S'il ne le fait pas, ils le signaleront et il ne pourrait jamais dire le contraire car il y avait deux ou trois témoins pour l'affirmer.

Est-ce que cela s'est déjà produit dans le Nouveau Testament ? Y a-t-il une illustration comme il y avait pour la première étape ? Oui, je pense que oui. Regardez 2 Corinthiens, chapitre 13. C'est un passage un peu difficile à traduire. Je vais simplement partager son idée avec vous. Dans 2 Corinthiens 13, il est écrit : « Je vais chez vous pour la troisième fois. » Paul écrit aux Corinthiens. "Toute affaire se réglera sur la déclaration de deux ou de trois témoins." Maintenant, il insère ce principe de Deutéronome 19 : 15, et nous savons que nous sommes dans une situation de discipline. « Lorsque j'étais présent pour la seconde fois, j'ai déjà dit, et aujourd'hui que je suis absent je dis encore d'avance à ceux qui ont péché précédemment et à tous les autres que, si je retourne chez vous, je n'userai d'aucun ménagement. "

Que dit-il ? Vous qui péchez dans l’assemblée de Corinthe, je vous l’ai déjà dit. Je vous l'ai dit deux fois. Cela a été confirmé - dit le verset 1 - dans la bouche de deux ou trois témoins. Si je viens et que vous ne vous êtes toujours pas repenti, je n’épargnerai pas la discipline. Il y a une illustration où Paul appelle les Corinthiens à répondre à la seconde approche de leur péché, ceux qui pèchent.

Revenons maintenant au chapitre 18 de Matthieu. C’est tellement utile que le Nouveau Testament nous donne cette illustration pour l’exercice de ce principe.

Que se passe-t-il si le pécheur n’entend pas les deux ou trois personnes qui viennent vers lui ? Verset 17 : "S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Église." Dites-le à toute l'assemblée. Maintenant, cela peut signifier une proclamation publique à tout le monde. Cela peut vouloir dire que vous en parlez aux représentants de l’Église pour que l’on dise que cette personne qui pèche ne revienne pas, mais l’intention est la clé ici. Lorsque vous en parlez à l'Église, et certainement à ce stade, les dirigeants de l'Église sont impliqués, dans une certaine mesure, parce que la parole est confirmée par des témoins.

C'est une personne impénitente. Nous devons le dire à l'Église. Ainsi, quel que soit le moyen choisi, l'Église est informée. Parfois, les dirigeants le diffusent à travers les groupes. Voici comment nous le faisons ici. Parfois, nous pouvons le dire lors d'un service pendant lequel nous partageons le pain et le vin. Parfois, cela peut être dit lors d'un cours, d'une rencontre fraternelle, d'une étude biblique ou d'une association où la personne est connue. Mais la déclaration est la suivante : il pèche. Notre frère est perdu pour nous. Dites-le à l'Église dans quel but ? Quel est toujours le but de la discipline ? C’est la restauration !

Alors, que dites-vous à l'Église ? L’Église, va le chercher. Un individu est parti le voir : pas de repentance ! Deux ou trois sont partis le voir, pas de repentance ! Maintenant nous y allons tous ! Vous savez, tant de fois dans la vie d'une Église, les pécheurs s'éloignent tout simplement. J’ai examiné mon cœur au cours des dernières années et j’ai dit je connais pas mal de personnes qui se sont laissées emporter dans le péché et que j’ai perdues, parce que je n’ai pas donné suite à la première étape ou j'ai dit : "Ils ne vont pas se repentir." Je suis peut-être passé à l'étape deux et ensuite j’ai juste laissé tomber.

Vous entendez des personnes dire : « Ils sont partis ! De toute façon, ils n'ont jamais été d'une grande aide... », ou toutes sortes de choses. Le fait est que si un frère s'éloigne à cause du péché, vous y allez. Vous ne laissez pas cela continuer. Si vous ne le voyez pas ou si vous savez que quelque chose ne va pas dans sa vie, allez-y, puis prenez quelqu'un, puis nous devons dire à tout le monde d’y aller. Nous rendons simplement sa vie misérable, nous ne faisons que de l’encombrer. C'est l'idée. Nous y allons tout simplement avec un amour doux, en le suppliant de s’éloigner du péché, en le rappelant à la fraternité.

En passant, comme note de bas de page, il n’y a pas de norme différente pour les anciens et les pasteurs. 1 Timothée 5 : 19-20 dit que les anciens doivent être disciplinés de la même manière. Toute accusation à leur encontre devrait être confirmée par « deux ou trois témoins », dit Paul à Timothée. Quand ils pèchent aussi et persistent, ils doivent être réprimandés pour que les autres puissent craindre, afin qu’ils ne suivent pas le même schéma de péché car ils connaîtront les conséquences publiques.

Ainsi, quand il tombe dans le péché, le modèle est mis en mouvement. Nous y allons, par deux ou trois, puis nous y allons tous. Nous allons tous le poursuivre. Nous allons tous vouloir le restaurer. Je ne vois vraiment pas que l’Église pense même à faire cela. Je ne sais pas si certaines Églises le font. J'ai dit à quelqu'un l'autre jour que le Seigneur a replacé sur mon chemin après de nombreuses années, j'ai dit : “J'ai échoué. J’ai raté le tir parce que je ne vous ai pas poursuivi. Je vous ai laissé partir. J'ai échoué, et j'ai échoué devant le Seigneur en faisant cela.”

Maintenant, ce n’est pas la tâche d’une seule personne. Nous n’avons pas une personne en charge de cela. On avait nommé une personne responsable pour cela dans une Église que je connais et ce fut un désastre. Vous voulez le rencontrer ? Il s'appelle Diotrèphe. Jean a écrit sur lui dans sa troisième épître. Il dit : « J'ai écrit à l'Église - » pouvez-vous imaginer cela ? “J'ai écrit à l'Église" c'est l'apôtre Jean "mais Diotrèphe, qui aime avoir la prééminence parmi eux, ne nous a pas reçus. » Maintenant, c'est un homme avec un ego incroyable. Il ne peut pas - il ne recevra même pas l’apôtre Jean. Bien sûr, il est intimidé par lui.

« J'ai écrit quelques mots à l'Église, mais Diotrèphe, qui aime être le premier parmi eux, ne nous accueille pas.  C'est pourquoi, si je viens, je rappellerai les actes qu'il commet en bavardant contre nous de façon malveillante. Non content de cela, il n'accueille pas les frères, et ceux qui voudraient le faire, il les en empêche et les chasse de l'Église. »

Voici un type autoproclamé qui a jeté des personnes hors de l'Église. Ce n’est pas la tâche d’un homme. Ce n'est pas à l’homme de décider cela. Écoutez, si nous devons exclure une personne de l’Église, c’est n’est pas après qu’une personne est allée la voir et elle ne s’est pas repentie. Ce n’est pas après la visite de deux ou trois et elle ne s’est pas repentie. C’est après la visite de tout le monde et elle ne s’est toujours pas repentie. Donc il n’y a personne qui dirige, qui prend le dessus. Nous essayons tous de rétablir ce frère. Laissez-le, mais pas avant que toute l'Église ne soit allée le confronter.

Maintenant, y a-t-il un cas de cela dans le Nouveau Testament ? Voyons-nous une discipline de troisième étape ? Je pense que oui. Regardez 2 Corinthiens 2 : 5, il est dit ceci - et je vais lire la version New American Standard. C’est beaucoup plus clair. “Si quelqu'un a été une cause de tristesse”, c'est-à-dire qu'il a causé du chagrin à l'assemblée à cause du péché, “ce n'est pas moi qu'il a attristé, c'est vous tous, du moins en partie, pour ne rien exagérer.” Le péché, dit-il, n'affecte pas moi seulement, mais il concerne tout le monde. Nous revenons encore à ce que nous avons dit : quelqu'un pourrait pécher contre vous indirectement. Tout péché touche tout le corps.

Alors il dit : « Regardez, si quelqu'un a péché, ce n'est pas seulement pour moi, mais pour vous tous. » Mais alors, supposons que toute l'Église est consciente de cela, et toute l'Église est préoccupée par cela. Le verset 6 dit ensuite : « Il suffit pour cet homme du châtiment qui lui a été infligé par le plus grand nombre. » En d'autres termes, apparemment toute l'Église a dit : « Cet homme est dans le péché ». Toute l'Église le savait, ils l'ont poursuivi, et il s'est repenti.

Ainsi le verset 7 dit "en sorte que vous devez bien plutôt lui pardonner et le consoler-" ce qui suppose qu'il se soit repenti quand toute l’Église est venue après lui "de peur qu'il ne soit accablé par une tristesse excessive.” Puis il dit au verset 8 : "Je vous exhorte donc à faire acte de charité envers lui."

Maintenant, c’est le cas où l’ensemble de l’Église était au courant, et toute l’Église y est allée. Apparemment, l'homme a répondu : « Maintenant qu’il a répondu, ne le laissez pas rester ici. Ne le tenez pas à bout de bras en le rejetant à cause de ce qu’il a fait. Embrassez-le, pardonnez-lui, aimez-le.

C’est ainsi que l’Église est supposée faire. Vous dites : « Pendant combien de temps devons-nous cela ?" Je ne sais pas. Jusqu'à ce que vous sentiez que cela devienne de plus en plus difficile. Parfois, lorsque nous sommes sortis comme cela pour poursuivre quelqu'un, vous pouvez le voir s'effondrer. Vous pouvez voir : « Je ne vais pas arrêter mon péché. Je vais faire ce que je vais faire. Je vais - » et parfois vous les voyez se ramollir. Parfois, ils s’endurcissent, et je suppose que l’Esprit de Dieu doit vous donner cette sorte de sagesse subjective pour dire : « C’est fini. Il ne répond pas. » Je pense que c’est généralement un temps plus court pour Dieu que pour nous, parce que Dieu veut une réponse.

S’il ne répond pas ? Regardez le verset 17 à nouveau. "s'il refuse aussi d'écouter l'Église -" et cette phrase est entre chaque étape. Cela se trouve après la première étape, après la deuxième étape et après la troisième étape. S'il n'entend pas toute l'Église. Faisons-nous cela en tant qu'Église ? Connaissez-vous quelqu'un à qui vous devez vous adresser ? Peut-être que quelqu'un est parti. Peut-être que deux ou trois sont partis et que vous dites : « Ce n’est pas dans mon fort. » Beaucoup de personnes le font. Toute l'Église devrait y aller. Si vous le savez, vous devriez y aller. Vous pouvez peut-être juste leur écrire une carte ou leur laisser un mot. Vous les verrez peut-être et vous devez avoir l'audace de les affronter.

Mais s’ils ne répondent pas ? Ensuite, il est dit, étape quatre, "qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain.” Vous dites : "Ce n’est pas possible, dans le Nouveau Testament, les percepteurs d'impôts sont vivement critiqués." C’est très vrai. En Israël, il y avait le peuple de l'alliance. Fondamentalement, un païen était quelqu'un en dehors de l'alliance et était exclu. Ce n’est pas qu’on ne voulait pas l’inclure, c’est juste que s’il ne le voulait pas, il était à l’extérieur. Il ne s’associait pas à eux. Il ne se réunissait pas avec eux. Il n’adorait pas avec eux. Il n’en faisait pas partie.

Mais l’autre sorte de parias, à bien des égards, pourrait même être pire. C’est le Juif qui s’était vendu au gouvernement romain pour collecter des impôts de son propre peuple. Il n'était pas seulement un banni de naissance, il était un banni par choix. Il était passé du côté de l’ennemi. Ainsi, lorsque vous parlez d'un homme païen et d'un percepteur d'impôts dans le langage du temps du Seigneur Jésus-Christ, les personnes l'auraient compris comme parlant de ceux qui se trouvaient en dehors de la communauté, en dehors de la synagogue, en dehors de l'alliance, et c'est exactement ce que Jésus a l'intention de dire. Non pas que vous ne vous souciez pas de ces personnes. Matthieu, qui a écrit ce passage dans cet évangile, était un percepteur d'impôts.

Pensez à la merveilleuse histoire de Zachée. Ce n’est pas parce que c’est quelque chose qui constitue une remarque dénigrante à l’encontre de ces personnes. C'est simplement pour dire que vous les traitez quand ils pêchent comme s'ils étaient en dehors de votre communion. Qu'est-ce que cela veut dire ? Je veux dire deux choses et je vais conclure. Écoutez attentivement, car ce que je vais dire au cours des cinq à sept prochaines minutes est essentiel. Tout d’abord, que se passe-t-il lorsque tout le processus est improductif ? Première étape, les mettre dehors. Mettez-les dehors. Les mettre hors de quoi ? Éloignez-les de la communauté. Mettez-les hors de l'assemblée. Ne les laissez pas s'associer. Ne les laissez pas profiter des bénédictions et des avantages. Mettez-les dehors.

1 Corinthiens, chapitre 5 est très clair. Dans l’Église corinthienne, il y avait un homme qui avait des relations sexuelles avec la femme de son père, sa belle-mère, une forme d’inceste abominable pour Dieu. Au lieu d'avoir le cœur brisé par l'inceste, le peuple en était fier. Paul dit : « Et vous êtes enflés d'orgueil ! Et vous n'avez pas été plutôt dans l'affliction ! » Au lieu d’être triste, vous êtes heureux. Vous pensez que c'est un exploit d'avoir une liaison avec sa propre belle-mère. C’est fou !

Il dit ceci, au verset 4 : “Au nom du Seigneur Jésus, vous et mon esprit étant assemblés avec la puissance de notre Seigneur Jésus -” la prochaine fois que vous vous réunirez dans votre assemblée, “- qu'un tel homme soit livré à Satan !" Mettez-le dehors. C’est pourquoi, à la table du Seigneur, lorsque nous nous rassemblons au nom du Seigneur Jésus-Christ sous le pouvoir du Seigneur Jésus-Christ, si une personne a résisté à tous ces processus, vous nous entendrez mentionner son nom, et nous le mettrons dehors. Il ne peut plus venir ici. Il ne peut plus connaître la bénédiction du peuple de Dieu, la grâce sanctifiante d’assembler ses élus s’il veut vivre dans le péché. Vous l’avez rejeté, “pour la destruction de la chair, afin que l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus."

En d'autres termes, son esprit peut être racheté à la fin. Dieu peut s'accrocher à l'esprit, mais ils devront peut-être détruire cette chair, cette chair qui tire vers leur péché. Le péché vient de la chair, comme nous l’avons vu dans Romains 6. Il faudra que cela soit dévasté. En le mettant dehors, il ne peut même pas dégringoler plus bas. Vous devez le faire. Le verset 6 dit : “Ne savez-vous pas qu'un peu de levain fait lever toute la pâte ? Faites disparaître le vieux levain.” Sortez-le. Cela doit être corrigé !

Dans 1 Timothée 1 : 20, Paul dit : “De ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j'ai livrés à Satan, afin qu'ils apprennent à ne pas blasphémer.” C'est un entraînement de rattrapage. Ils avaient besoin d'apprendre. Ils ne pouvaient pas faire cela. Ils avaient besoin d'entrer pleinement dans les conséquences de leur péché. Ce que vous voyez, c’est que lorsque vous expulsez une personne, les grâces sanctifiantes de l’assemblée de Dieu ne sont plus là, elle est laissée sans défense, et quand elle n’a plus toutes ces choses-là et quand elle ne peut plus s’approcher de tout cela, ensuite, elle commence à réfléchir à ce que cela signifie pour elle. Vous comprenez cela ? Mais si une personne veut avoir le peuple de Dieu et son Église, être acceptée et continuer son péché, elle peut continuer plus longtemps dans son péché. Vous dites donc, comme je l’ai dit à d’autres - je déteste penser à tous ceux à qui je l’ai dit - “Vous avez le choix. C’est le monde et le diable ou le peuple de Dieu et Dieu, pas les deux."

2 Thessaloniciens 3 : 6 aborde le même problème. « Nous vous recommandons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre et non selon les instructions que vous avez reçues de nous. » Le mot « se retirer » signifie se dérober ou éviter. Vous les évitez. Vous ne les laissez pas dans votre fraternité. Vous ne les laissez pas dans votre assemblée. Vous ne les laissez pas dans votre communion. Vous ne les laissez pas profiter de cette grâce sanctifiante qui vient de Christ. Maintenant, nous ne parlons pas de personnes qui ne connaissent pas le Seigneur. Nous ne parlons pas de personnes extérieures. Nous voulons qu'elles soient exposées à cela. Nous parlons de pécheurs de la famille.

2 Thessaloniciens 3 : 14, « Et si quelqu'un n'obéit pas à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n'ayez point de communication avec lui, afin qu'il éprouve de la honte. » Laissez-le honteux. Laissez-le à son péché. Dieu, s’il lui appartient, ne le laissera pas tomber, mais devra peut-être le traîner très bas.

Retournons à 1 Corinthiens 5 : 9. Paul dit : « Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir des relations avec les impudiques ». « Non pas », dit-il, “d'une manière absolue avec les impudiques de ce monde", ou avec les cupides et les ravisseurs, ni avec les idolâtres ; autrement, il vous faudrait sortir du monde. » Je ne dis pas de ne pas rencontrer ces personnes. Ne pas communiquer avec ces personnes, car elles ont besoin de vous. « Maintenant, ce que je vous ai écrit » - verset 11 - « c'est de ne pas avoir des relations avec quelqu'un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur » - et voici la suite « - de ne pas même manger avec un tel homme. » Ne pas partager un repas avec lui. C’est le symbole de la camaraderie, de l’hospitalité, de la cordialité et de la sociabilité. Rien de tout cela !

Lorsque vous mettez une personne dehors, vous la sortez. Vous ne la recevez pas pour un repas. Vous ne devez pas la traiter pas comme un frère. Vous devez la traiter comme une exclue. Vous la mettez dehors.

Deuxième chose, êtes-vous prêt pour cela ? Rappelez-la. Mettez-la dehors mais rappelez-la. 2 Thessaloniciens 3 : 15 dit : « Ne la regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-la comme un frère. » Il existe donc un sens dans lequel vous ne la laissez jamais réellement partir. Vous la mettez hors de l'assemblée, mais vous continuez à la rappeler. Les personnes me disent : « Vous savez, je vais rencontrer mon frère ; il a divorcé de son épouse. Il vit dans l’adultère et je vais le voir. Est-ce que c’est permis ? Est-ce que cela va ? » Je dis toujours : “C’est bien, si vous le voyez, mais tant que vous restez avec lui, vous le réprimandez : “Reviens ! Mets de l’ordre dans ta vie. Confesse ton péché. Repens-toi de ton péché.” Ce sont les seules relations que vous pouvez avoir avec lui. Cela peut mettre fin aux rencontres s’il sait que cela arrive, mais ce sont les termes.

Est-ce que cela est déjà arrivé ? Bien sûr ! Est-ce que cette étape quatre se trouve dans le Nouveau Testament ? Je viens de vous lire 1 Timothée 1 : 20. Paul dit : « De ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j'ai livrés à Satan. » Dans Romains 16 : 17, Paul dit : « Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de l'enseignement que vous avez reçu. Éloignez-vous d'eux. Car de tels hommes ne servent point Christ, notre Seigneur, mais leur propre ventre ; et, par des paroles douces et flatteuses, ils séduisent les cœurs des simples.” Bien sûr, la quatrième étape est celle du Nouveau Testament.

Donc, il y a un équilibre. Vous les sortez et vous les rappelez. Maintenant, quand vous arrivez à ce point du texte, vous vous dites : « Mon Dieu, c’est lourd ! Qui suis-je pour faire cela ? » Vous voulez savoir quelle est votre autorité ? C'est absolument choquant. Si vous voulez savoir, revenez dans deux semaines, parce que je serai parti la semaine prochaine, mais je reviendrai dans deux semaines et je vais vous dire quelle est l'exemple absolue de tout ce passage et pourquoi nous devrions faire cela. Inclinons-nous dans la prière.

Père, c’est un bon mot et un mot important pour nos cœurs. Nous sommes sentimentaux te concernant. Nous sommes émotifs pour toi. Nous aimons chanter les cantiques. Nous aimons nous sentir bien, entendre de la bonne musique, et tout cela. Mais nous n’aimons vraiment pas faire face au péché. Parfois, nous n'aimons même pas ce que cela nous fait devenir. Mais Seigneur, aide-nous à faire cela. Aide-nous à savoir que tu ne veux pas vraiment que nous chantions les chansons, que nous nous sentions bien, que nous passions de bons moments et que nous appréciions l’étude de la Bible, et que nous en restions là. Tu veux que nous soyons aussi désireux d'être des ministres de la sainteté, poursuivant les brebis égarées.

Puissions-nous agir en ton nom, car tu es le bon Berger qui poursuit la brebis perdue, qui laisse les 99 pour ramener celle qui est perdue. Ramène-nous quelques-unes ! Enveloppons cette brebis autour de notre cou et revenons au bercail. Aide-nous à être aussi désireux de faire ce qui est difficile par l'énergie de ton Esprit béni que de recevoir la bénédiction. Aide-nous à avoir un zèle comme David, comme Jésus, pour ta maison, ton peuple.

Père, aide-nous à poursuivre la sainteté dans nos propres vies afin que nous puissions être des instruments de la sainteté dans la vie des autres, afin que tu puisses être glorifié en toutes choses. Merci de nous avoir bénis même si nous avons été désobéissants dans ces domaines. Puissions-nous ne pas abuser de cette grâce, mais chercher à être tout ce que tu voudrais que nous soyons. Nous prions au nom du Christ. Amen !

FIN

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