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Ce matin, nous revenons dans notre étude à Matthieu 18. Je remarque dans le bulletin que le sujet est « Apprendre à pardonner ». Je vais enseigner sur ce sujet, mais pas aujourd'hui. C’est la semaine prochaine parce que, si vous vous en souvenez, il y a deux semaines, nous n’avons pas tout à fait terminé le passage des versets 15-20. Je veux revenir à ce passage et non seulement terminer cette étude, mais partager ce qui est sur mon cœur en ce qui concerne certains sujets de réflexion et de prière qui me préoccupent depuis quelques semaines.

Regardons ensemble Matthieu 18 : 15 et je lirai au fur et à mesure que vous suivrez dans votre Bible. « Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Église ; et s'il refuse aussi d'écouter l'Église, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain. Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le Ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le Ciel. »

« Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux. »

Maintenant, ce passage particulier parle du commandement du Seigneur pour la sainteté de son Église. Je crois que Jésus-Christ désire que l'Église soit pure et c'est en cela que nous décrivons ses instructions quant à notre rôle dans cette pureté. Dans Apocalypse, chapitre 1, nous voyons une image intéressante de Christ. Il se déplace aux versets 12 et 13 parmi les sept chandeliers, qui représentent les sept églises qui, elles, représentent toute l’Église. Il est revêtu du vêtement du sacrificateur, du roi et du prophète. Il est là dans toute sa gloire.

Le verset 14 dit : « Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige » - et cela parle de sa pureté - « ses yeux étaient comme une flamme de feu. » - Il cherchait un défaut ou une impureté - « ses pieds étaient semblables à de l'airain ardent, comme s'il eût été embrasé dans une fournaise ; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux. » Maintenant, vous le voyez avec un caractère de jugement, prêt à piétiner le péché et à prononcer une parole de jugement - il est dit plus tard dans l'Apocalypse - comme une épée à deux tranchants. Ainsi, vous voyez le Seigneur se déplacer dans son Église et il est marqué comme pur par sa blancheur. Ses yeux sont pénétrants, à la recherche du péché, et ce péché doit être éradiqué.

Comment le Seigneur traite-t-il le péché dans son Église ? C’est une image dans Apocalypse 1, mais comment fait-il cela ? Je pense qu'il y a trois éléments. Le premier élément est le ministère de la Parole. La Parole est un instrument de sainteté. Éphésiens 5 parle d'être lavé par l'eau de la Parole. C'est un purificateur.

Deuxièmement, c’est le Saint-Esprit. Dans Romains 1 : 4, il est appelé « l'Esprit de sainteté ». Le ministère de l'Esprit est essentiel à la sainteté de l'Église. Le ministère de la Parole et le ministère de l'Esprit.

Mais troisièmement, je crois que vous devez relier Apocalypse 1 à Matthieu 18. Je pense que le Seigneur agit dans son Église avec la pureté de l’esprit, pénétrant, cherchant le péché et prêt à le traiter, pas seulement à travers le ministère de la Parole et le ministère de l'Esprit, mais aussi par le ministère du peuple.

Je pense que le dur travail de l'Apocalypse 1 se trouve dans Matthieu 18, car Christ participe à la purification de son Église à travers l'instrumentation de ceux qui le représentent dans le monde. C'est pourquoi, à la fin du passage, il dit que lorsque vous êtes « réunis en mon nom, je suis au milieu de vous ». En d'autres termes, lorsque l'Église cherche à atteindre la pureté, Christ est là au milieu d’elle, se déplaçant parmi les chandeliers, faisant son travail de purification.

Permettez-moi de faire une déclaration, puis je le répèterai plus tard. Jamais, l’Église n’est aussi semblable à Jésus-Christ que lorsqu’elle s’occupe du péché. En tant qu'individu, vous ne ressemblez jamais autant à Jésus-Christ que dans la recherche de la pureté de son Église. Pourtant, à grande échelle, dans l’Église de notre pays aujourd’hui, ce n’est pas dans la pensée de la plupart des personnes. Je suis étonné de cela.

Quand je suis parti il y a deux semaines, je devais aller à Chicago, puis quelqu'un devait me conduire dans une autre ville pour une conférence biblique. Il était nécessaire que quelqu’un m’y conduise parce que je suis en train d’écrire un livre depuis presque un an qui s’appelle « The Ultimate Priority » (L’ultime priorité) mais je note des pensées depuis dix ans. C'est vraiment l'expression de mon cœur concernant l'adoration. Je l'ai écrit morceau par morceau.

Lorsque vous écrivez un livre, vous écrivez un chapitre et vous l’envoyez pour qu'il soit édité, vous le récupérez et vous le modifiez, et vous le renvoyez, puis vous créez un autre chapitre et vous l'envoyez, et vous faites des changements, le chapitre deux devient le chapitre sept, et le chapitre huit, le chapitre trois, je l’avais vraiment écrit et envoyé, et je l’ai modifié tellement souvent que je ne pouvais plus vraiment tout rassembler dans mon esprit et j’avais perdu le sens de ce que j’avais écrit.

Mais avant que le livre puisse être envoyé à l’imprimeur pour sa publication le premier juin, l’éditeur a insisté pour que je m’assoie et que je lise chaque mot de chaque page lors d’une seule séance et que j’apporte toutes les corrections finales. Donc ce quelqu’un a dit gracieusement qu'il me conduirait en voiture pour les sept heures du trajet plutôt que de me faire prendre l’avion afin que je puisse rester assis là tout ce temps et corriger ce livre. C’est exactement ce que j’ai fait pendant sept heures, coupées par un seul chocolat chaud car il faisait un degré ; il faisait froid dehors.

Ce fut une expérience très bénéfique pour mon âme. Très souvent, lorsque vous écrivez quelque chose, vous le mettez de côté et vous ne voulez plus jamais le revoir car elle a été un fardeau depuis si longtemps. Mais je me suis retrouvé à traîner ma propre âme à travers toutes les données bibliques concernant le culte, et ce fut une expérience très profonde pour moi. En fait, je me demandais en quelque sorte ce que l'homme qui me conduisait pensait de ma réaction par rapport à mon propre livre. Mais il ne s’agissait pas vraiment de ma réaction vis-à-vis de moi, c’était surtout ma réaction envers Dieu. J'ai été confronté à la sainteté de Dieu et à l’immoralité du péché. C’était ces quelques heures pendant ce voyage tranquille pendant lequel je pouvais examiner mon âme et faire de l’introspection.

Je suis arrivé à cet endroit particulier où je devais prendre la parole lors de la conférence biblique et j'avais préparé un message. J'étais prêt à parler ce soir-là. Un membre du corps professoral m'a appelé et m'a dit : « Je ne sais pas sur quel sujet vous pensez prêcher ce soir, mais pourriez-vous donner un message sur la sainteté de Dieu ? » J'ai dit : « Avec plaisir ! » Il a répondu : « C'est ce dont nous avons besoin. » Et il a continué : « Je prie depuis longtemps que Dieu mette ce sujet sur votre cœur et je pensais vous appeler pour le suggérer. »

Avant de sortir de la chambre d'hôtel, j'ai reçu un deuxième appel téléphonique. Un autre homme a appelé et a dit : « Que faites-vous dans un endroit pareil ? Ne savez-vous pas telle et telle chose sur cet endroit où vous allez ? » Il a fini de le décrire et j'ai dit : « Cela me confirme que c’est exactement à cet endroit que je dois être. » « Il y a longtemps, j'ai décidé de ne pas passer toute ma vie à dire des choses à des personnes qui croyaient déjà en Dieu. Mais j'allais les dire aux personnes qui avaient peut-être besoin de les entendre."

Je lui ai expliqué que l’on m’avait demandé de prêcher sur ce sujet et j’ai dit que je croyais que le Seigneur m’avait choisi pour ce but ici. Alors je l'ai fait. Je n'avais vraiment aucune note, j'ai juste pris ma Bible et ma tête était pleine de tous ces passages à propos de l'adoration, de la sainteté de Dieu, de la gravité du péché, et j'ai laissé mon cœur parler à cet égard. C'était très calme. Je ne sais pas, il y avait 4 000 ou 5 000 personnes peut-être. Très calme ! C'était le calme de conviction, dans une certaine mesure. C'était peut-être un peu le calme de d’où vient cet homme ? Vous savez, je ne savais pas si la congrégation étaient habituée à ce genre de chose. Mais c'était très intéressant.

J'ai versé tout mon cœur sur la question de la sainteté de Dieu et du péché, et j'ai parlé de la possibilité d'un véritable renouveau, d'un véritable Réveil dans l'Église, et que ce serait quand nous verrions à nouveau la sainteté de Dieu, l'immoralité du péché, qu’avec un cœur brisé nous tomberions devant un Dieu saint pour l'adorer. J'ai fini et il m'a fallu environ une heure et 15 minutes pour arriver à la porte de sortie, parce que nous avions le temps de parler avec beaucoup, beaucoup de personnes.

Enfin, un dernier jeune homme m’attendait et il a dit : « Je suis un étudiant de séminaire, un senior, et je dois simplement vous dire que je n’ai pas du tout apprécié votre message. Vous étiez totalement hors sujet. » J'ai dit : « Pourquoi dites-vous cela? » « Parce que vous manquiez d'amour. Notre message est l’amour et je n’ai trouvé aucun amour dans votre message. »

Cela a affligé mon cœur. Alors j'ai dit à cet étudiant : « Avez-vous compris les passages que j'enseignais ? » « Oui. » « Ces passages traitaient-ils d'amour ? » « Non. » « Est-il légitime d'enseigner un passage de la Bible et de l’enseignez comme Dieu l'a écrit ou devons-nous lire dans chaque passage le message d'amour ? Je veux dire, si nous faisons cela, alors nous ne serons pas vraiment justes envers la Parole de Dieu, n'est-ce pas ? Peut-être que le fait que vous ayez ressenti cela ne soit qu'une démonstration du déséquilibre ou du manque d'équilibre dans votre propre compréhension de la sainteté de Dieu face à son amour. » J'ai continué : « Je pense que vous aviez probablement besoin de ce message et cela se voit dans votre réponse. »

J'ai essayé d'être aussi aimant que possible en disant cela, mais j'avoue que c’était un moment triste, car plus tard, un membre du corps professoral me demandait quel était le sujet de la conversation. Je suppose qu'il a vu qu’elle durait et je lui ai répété une partie et sa réponse a été : « Vous voyez, le vrai problème, ce n'est pas que vous n'ayez pas mis assez d'amour dans votre message. Le vrai problème est que, du point de vue de l’étudiant, votre message ne parlait pas uniquement de l'amour, car il n'y avait pas de place pour autre chose. »

L’amour. Il n’y a rien de mal avec l'amour. Je suis la première personne à en être reconnaissante, n'est-ce pas ? Reconnaissant pour l'amour de Dieu ! Mais je pense que le genre d’amour que certaines personnes ont en tête n’est même pas le saint amour de Dieu. Je ne sais pas de quel genre d’amour il s’agit. Je crains vraiment que si les séminaires produisent ces personnes et que tout ce qu’elles veulent faire, c’est de parler de l’amour, qu’il n’y aura jamais dans l’Église le travail de Jésus-Christ de la façon dont il veut le faire.

Je suis également intéressé par le fait que tant de personnes sont comme cet étudiant, peut-être même certaines personnes d’influence dans cette institution. Ne sont-ils pas tous pareils, que ce soit dans cette institution ou d’autres ? Mais il est intéressant pour moi que ces mêmes personnes qui parlent toujours de ces choses-là parlent toujours apparemment du Réveil, du renouveau et de la restauration dans l’Église.

Elles vivent dans l’illusion que pour renouveler l’Église, pour la revitaliser, pour la restaurer, pour qu’elle revienne et pour que nous gagnions vraiment ceux qui sont perdus, il suffit de parler de l’amour, de l’amour, et de l’amour tout le temps, avec une sorte de niveau sentimental. Nous parlons tous du renouveau et de tout ce qui est souhaité dans l’Église, mais elles ne comprennent pas que vous ne vivrez jamais le Réveil, le renouveau et la restauration tant que vous n’avez pas compris le sens de la sainteté de Dieu et le péché de l'homme, de l’importance d’un cœur brisé pour avoir un vrai Réveil. Un sentimentalisme tolérant ne renouvellera jamais l’Église et tous vos messages d’amour ne le feront pas.

Vous pouvez revenir au « Great Awakening » (Grand Réveil) des années 1700, en particulier sous le ministère de Jonathan Edwards, et vous découvrirez les caractéristiques du Réveil - le premier grand Réveil et tout autre Réveil, qu'il soit biblique ou postbiblique, et vous constaterez que deux choses caractérisent ces Réveils, y compris le grand Réveil des années 1700. L'une était une puissante prédication sur la sainteté de Dieu, et l'autre une puissante prédication sur l’immoralité du péché. En fait, les appels n’avaient même pas été inventés à l’époque de Jonathan Edwards. Ils ne sont pas venus avant Finney plus tard, et je ne pense pas que nous ayons une grande dette vis-à-vis de lui car il a manipulé les personnes par le biais de son système d’appel.

Mais au temps d'Edwards, on a dit qu'il prêchait et qu'il prêcherait sur la sainteté de Dieu et la gravité du péché, et non seulement il n'était pas obligé d’appeler les personnes à faire quoi que ce soit, mais au milieu de ses sermons, les personnes hurlaient et pleuraient pour qu'il arrête parce qu'elles étaient tellement convaincues de péché. Un vrai Réveil est arrivé. Maintenant, il a peut-être eu des excès et peut-être était-ce un peu trop dur et extrême ; et il y a eu un mouvement de recul à mesure que vous passiez du XVIIIème au XIXème siècle ; Il y avait un éloignement de la fermeté, de la rigidité, du pouvoir de prêcher sur la sainteté de Dieu et l’immoralité du péché. Les personnes ont commencé à parler davantage d’amour, et elles ont commencé à vouloir en quelque sorte atténuer cela, s’apaiser un peu parce qu’elles craignaient aller trop loin.

Richard Lovelace de Gordon-Conwell écrit : « Toute l'Église évitait le portrait biblique du Dieu souverain et saint qui était en colère contre les méchants chaque jour et dont la colère persistait contre ceux qui ne recevraient pas son Fils. Faisant abstraction de cette image rangée dans un coin non visité de sa conscience, l’Église l’avait remplacée par un nouveau Dieu, qui est la projection d’une gentillesse de grand-mère, mêlée à une douceur et une séduction d’un Jésus qui n’avait pas vraiment besoin de mourir pour nos péchés. De nombreuses congrégations américaines payaient en fait leurs ministres pour les protéger du vrai Dieu. »

Ensuite, il dit avec perspicacité : « Elle est partiellement responsable non seulement de l'effondrement spirituel général de l'Église au cours de ce siècle, mais également d'une grande partie de la faiblesse évangélique. Car dans un monde où le saint et souverain Dieu utilise régulièrement les plaies, les famines, les guerres, la maladie et la mort comme instruments pour punir le péché et amener l'homme à la repentance, l'image idolâtre de Dieu en tant que pure bienveillance et amour ne peut être crue, encore moins crainte et adorée de la manière prescrite à la fois par l'Ancien Testament et le Nouveau Testament. »

Voilà ce qu’il dit. Lorsque vous avez juste cette sorte de vision sentimentale de l’amour, premièrement, elle ne renouvellera jamais l’Église, car elle n’a jamais vraiment amené les personnes à faire face à leur péché. Cela ne renouvellera jamais vraiment l’Église. Deuxièmement, elle n’évangélisera jamais et c’est la pire des illusions. Les personnes pensent que si vous ne parlez que d’amour, de l’amour de Dieu et de la manière dont Dieu aime tout le monde, vous allez évangéliser. Mais vous avez un problème énorme, car vous proclamez un Dieu qui est tout amour et vous vous efforcez de définir comment un tel Dieu peut permettre des fléaux, la maladie et le désastre, la guerre, la famine et l'horreur d'exister.

C'est pourquoi nous devons proclamer un Dieu saint qui a une sainte haine du péché pour que tout cela ait un sens. Comprenez-vous ? À moins que l'Église ne revienne à un message de la sainteté de Dieu et du péché, elle ne sera jamais renouvelée et son évangélisation sera superficielle, inefficace et incapable d'expliquer ce qui est manifestement évident. Pour un incroyant qui n'entend qu'un message d'amour, comment un Dieu d'amour peut-il permettre ce qu'il permet ? Enlever la sainte haine de Dieu contre le péché émerveille littéralement l’Église et empêche l’évangélisation, au lieu de l’aider.

Maintenant, je pense qu’il y a beaucoup de personnes qui pensent qu’un Réveil vient alors que ce n’est peut-être que de l’émotion. Jonathan Edwards était bien conscient de cela. Dans un traité sur les affections religieuses qu'il écrivit en 1746, il était très soucieux de faire savoir que la nature humaine déchue était un terrain fertile pour une religiosité charnelle et irrévérencieuse, enracinée dans l'amour de soi.

« Des expériences émotionnelles intenses », a-t-il déclaré ; « des discours religieux effusifs et jaillissants, louant même Dieu et expérimentant l'amour pour Dieu et pour l'homme peuvent être égocentriques et motivés. En revanche, les expériences de véritable renouveau de l'Esprit Saint sont centrées sur Dieu, fondées sur le culte, permettent d'apprécier la valeur de Dieu et la grandeur qui les séparent de l'intérêt personnel ». Edwards a également souligné que de telles expériences authentiques créaient l'humilité chez le converti plutôt que l'orgueil, et elles engendrent une nouvelle création et un nouvel esprit de douceur, de pardon et de miséricorde. Elles laissent le croyant affamé et assoiffé de justice au lieu de se contenter de se féliciter.

En d’autres termes, le vrai Réveil n’est pas que les personnes disent : « Nous sommes arrivés spirituellement. » C’est la crainte de ces personnes de ne pas être arrivées. Alors, quand vous regardez ce que nous voyons dans notre culture et que vous vous posez la question, s’agit-il d’un véritable Réveil ? vous pouvez poser d'autres questions. Est-ce que cela se caractérise par un sentiment accablant de la sainteté de Dieu ? Par un sens global de la profondeur du péché ? Par une sorte d’expérience spirituelle qui aboutit au brisement plutôt qu’à l’auto-félicitation ? C’est ce qui caractérise le vrai Réveil.

Quand vous voyez ce qui se passe dans l'Église aujourd'hui, ces discours incessants sur l'amour, l'acceptation et la tolérance ; ce désir d'estime de soi et de se sentir bien dans sa peau ; que Dieu veut que vous soyez en bonne santé, riche, heureux et tout cela ; vous êtes vraiment à l'opposé des éléments d'un véritable réveil.

La raison en est que l’Église qui ne comprend pas la sainteté de Dieu ne traite pas l’immoralité du péché et ne se purifie jamais elle-même. Comme je l’ai dit au tout début, c’est ce que le Christ veut faire dans son Église. Jamais l’Église n’est plus semblable à Jésus-Christ que lorsqu’elle agit comme dans Matthieu 18 : 15-20 face au péché.

Lovelace a également déclaré : « Aujourd'hui, la plupart des congrégations de chrétiens professant sont saturées d'une sorte de bonté morte et de respectabilité éthique qui trouve ses racines de motivation dans la chair plutôt que dans le Saint-Esprit. La justice superficielle ne provient pas de la foi et de l’action renouvelée de l’Esprit, mais de l’orgueil religieux et de la conformité de la condition à la tradition en tant que forme de piété qui nie sa puissance.

Nous devons revenir aux vrais éléments du Réveil. John Owens a déclaré : « La vigueur et le pouvoir de la vie spirituelle dépendent de la mortification du péché. Le péché doit être affronté, exposé, traité. » Maintenant, je crois que c'est ce que Christ veut faire dans son Église. Je crois que Christ est venu dans le monde pour faire une chose. Il dit cela dans Jean 5 : 19, 5 : 30, 6 : 38, 7 : 16 et ailleurs et c'est ce qu'il dit : « Je ne suis pas venu faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m'a envoyé. La volonté de mon Père. » Il dit cela encore et encore, et la volonté du Père peut être réduite à une déclaration. Cherchez dans 1 Pierre 1 : « Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite. » Voici pourquoi, et il cite un extrait de Lévitique 11 : « Soyez saint, car je suis saint. »

Maintenant, si vous voulez prendre toute la volonté de Dieu au point le plus large possible et la condenser en une déclaration, voilà ce que vous avez. Dieu veut que son peuple soit saint. C’est le message. C’est pourquoi Christ agit dans son Église avec des yeux pénétrants, avec une présence sainte, avec un jugement prêt à expier et à purifier. Dans le royaume, Ésaïe 35 : 8 dit que « Il y aura là un chemin frayé, une route, qu'on appellera la voie sainte. »

Dans Jacques 4 : 8, vous vous rappelez, il est dit : « Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs ; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus. Sentez votre misère ; soyez dans le deuil et dans les larmes ; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. »

Dieu appelle à une éradication et à une purification. La volonté du Père est que son peuple soit saint. C'est l'œuvre de Christ dans l'Église. Il le fait par la Parole, l'Esprit et le travail du peuple. La Parole fait sa part comme elle le proclame. L'Esprit fait sa part quand il s’adresse à notre cœur. Mais nous devons rejoindre la Parole et l'Esprit dans la chair humaine et agir pour le compte de Christ en présence de son Église pour en rechercher la pureté. La prescription pour cela est dans les versets 15 à 20. Nous devons être le Christ agissant dans son Église.

Voyons maintenant comment faire. Premièrement, la place de la discipline. Revenons au texte. La place de la discipline au verset 17 : l'Église. Il le dit là. « Dites-le à l'Église ... écoutez l'Église. » L'Église est l'endroit choisi. Qu'est-ce que cela veut dire ? L’assemblée du peuple racheté de Dieu. C’est la place de la discipline. C’est là que le Seigneur veut travailler et nettoyer.

Deuxièmement, le but. La fin du verset 15 : « S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. » La restauration. Celui qui pèche est perdu pour la fraternité. Il est perdu pour le ministère et il doit être reconquis comme un trésor perdu.

La personne qui discipline. Qui doit être impliqué ? Le verset 15 encore : « Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. » La personne qui discipline, c’est vous ! C’est vous, moi et tous les croyants. Nous sommes tous responsables. Nous devons tous être des ministres de la sainteté. Galates 6 : 1, « Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. » Hébreux 10 : « Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres. » Nous avons donc besoin de ceux qui veulent bien obéir à cela, qui ont un saint zèle pour le nom de Dieu et qui ont purifié leurs propres cœurs afin que nous puissions faire ce travail. Nous avons besoin de ministres de la sainteté.

Je veux accentuer cela. Je veux le souligner sans élaborer. Nous avons besoin dans l'Église des ministres de la sainteté qui accomplissent le travail de Christ, qui consiste à maintenir l'Église pure, ce qui signifie lutter contre le péché.

Donc, la place de la discipline : l'Église ; le but : gagner votre frère ; la personne : vous ; la provocation de la discipline : quand le faisons-nous ? Verset 15. « Si ton frère commet une faute. » Tout péché est un péché contre nous, que ce soit directement ou indirectement, comme nous l'avons vu dans nos études antérieures.

Donc, chaque fois qu’il y a un péché non confessé, chaque fois qu’il y a un péché qui persiste, quel que soit ce péché, c’est une provocation envers la discipline. Le processus de discipline, nous l’avons vu aux versets 15-17. Quatre étapes. Première étape, allez lui dire son péché seul, en privé. S'il répond, c'est la fin du processus. S'il ne le fait pas, deuxième étape, verset 16 : prenez une ou deux personnes avec vous pour que son attitude et sa réponse puissent être confirmées par deux ou trois témoins, ce qui, selon la loi deutéronomique, était la norme de la légalité.

Maintenant, s’il ne répond pas dans ce contexte, alors troisième étape, au verset 17 : dites-le à toute l’Église, ce qui signifie que toute l’Église essayera de le restaurer. Toute l'Église va alors essayer de le faire reculer. Le premier a échoué, le deuxième et troisième ont échoué, maintenant tout le monde y va. Maintenant, la mesure dans laquelle l'Église est informée peut varier. Vous voudrez peut-être dire à toute l'Église. Vous voudrez peut-être dire à un groupe de l'Église ou à l'Église constituée de ses dirigeants. Mais en d’autres termes, vous devez élargir le cercle des personnes qui poursuivent un frère (ou une sœur) pécheur pour le ramener à la repentance, à la confession, pour revenir du péché à la pureté.

S'il n'entend toujours pas, alors étape quatre : traitez-le comme un païen ou un percepteur d'impôts. Nous avons souligné qu'il s'agissait de deux personnes qui ont identifié ou symbolisé l'idée d'être un exclu. Traitez-le comme quelqu'un de l'extérieur de votre groupe. Mettez-le dehors. Nous avons parcouru quelques écritures à ce sujet. Mettez-le dehors. Ne le laissez pas rejoindre la fraternité. Ne le laissez pas s'associer. Ne le laissez pas se sentir chez lui. Rendez-le misérable. Remettez-le à Satan, comme le disait Paul. Mais quel était le deuxième point ? Mettez-le dehors, chassez-le.

Donc, la place de la discipline, l'Église ; le but, gagner votre frère ; la personne, vous ; la provocation, tout péché ; le processus, quatre étapes. Nous arrivons maintenant à la dernière partie. Le pouvoir de la discipline, le pouvoir ! Si vous voulez utiliser un autre mot, utilisez le mot autorité.

Vous savez, quand vous arrivez à la fin du verset 17, vous faites toujours face au fait qu’il y a ce sentiment d’inadéquation à ce sujet. Si vous êtes comme moi, vous dites: « Qui suis-je pour aller vers quelqu'un d’autre et le confronter à son péché ? » Je veux dire, c’est un monde privé et tout le monde est en quelque sorte une personne privée. Vous ne pouvez pas tout simplement entrer dans la vie de quelqu'un et dire : « Vous péchez ! ». Je veux dire, quel droit avons-nous ? Je ne suis pas un apôtre. Je ne suis pas parfait. Puis, quelques-uns veulent mal interpréter Matthieu 7 : « Ne jugez pas pour que vous ne soyez pas jugés. » Quel droit avons-nous de faire cela ? Comment pouvons-nous rendre public le péché des personnes à l’ensemble de l’Église et envoyer tout le monde à leur poursuite ? Comment pouvons-nous exclure publiquement les personnes de l'Église ? Je veux dire, cela ne semble-t-il pas dire que nous allons bien au-delà des limites qui seraient permises pour nous qui sommes nous-mêmes faibles et pécheurs défaillants ?

Quelle est notre autorité ? Par quel pouvoir faisons-nous cela ? De quel droit faisons-nous cela ? Nous trouvons cela dans les versets 18-20, et c'est le point culminant absolu de ce texte. C’est difficile à faire. C’est un travail difficile à faire, mais il faut le faire. Bien-aimés, cela doit être fait si jamais l'Église veut connaître un réel Réveil et un réel Renouveau. Tous les efforts pour se renouveler sans jamais affronter le péché et sans jamais proclamer la sainteté et la crainte de Dieu sont des efforts absolument vains. Nous devons le faire même si c’est difficile. Mais quelle est notre autorité ?

Deux raisons pour lesquelles nous avons autorité. Deux raisons ! Premièrement, le Père céleste agit avec nous. Est-ce que vous avez reçu cela ? Vous devriez écrire cela quelque part dans la marge de votre Bible. Le Père céleste agit avec nous.

Je me suis assis quand je suis arrivé à cette partie de mon étude et j'ai pris le temps de réfléchir à cela. Je sais que je ne peux pas exprimer avec des mots ce que mon cœur ressent. C'est au-delà de la conception que je puisse agir de concert avec le Dieu saint, infini. Mais c’est ce que cela dit. Regardez le verset 18. « Je vous le dis en vérité » – c’est une bonne chose qu’il ait mis les mots en vérité à cet endroit, car il est si difficile de croire en vérité – « tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le Ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le Ciel. »

Cela peut vous paraître obscur au début, mais nous avons étudié les mêmes termes dans Matthieu 16 : 19 et dans Jean 20 : 23 il y a quelques années, car ils y figurent. Ce sont des termes rabbiniques, très familiers au public juif, des termes très communs à Matthieu et à notre Seigneur, vivants à cette époque. Ils se réfèrent simplement aux rabbins, soit en liant les péchés de quelqu'un, soit en les libérant. C’est fondamentalement l’idée quand vous dites : « Vos péchés sont liés à vous » ou « vos péchés sont déliés ». En d’autres termes, vous êtes toujours sous l’esclavage du péché ou vous êtes libre du péché.

Le verset dit que tout ce que vous liez sur terre … en d'autres termes, quand sur terre vous dites à quelqu'un : « Vous êtes toujours lié par le péché. » Lorsque vous dites cela sur la terre, il sera aussi lié au Ciel. Maintenant sur la terre, quand vous dites à quelqu'un : « Tes péchés sont déliés... » En d’autres mots, libéré, vous en êtes libéré, vous serez libéré dans le Ciel également. C’est une forme passive parfaite, ce qui signifie que cela a déjà été fait avec des résultats continus.

En d’autres termes, lorsque l’Église finit par dire que vos péchés vous sont imputables ou qu’ils sont déliés, l’Église agit en accord avec le Père qui est au Ciel, qui a déjà dit s’ils étaient liés ou déliés selon que la personne a répondu à la déclaration de culpabilité du péché ou non.

Maintenant, le point est ceci, c’est un point très simple. Le Ciel ratifie ce qui est fait sur la terre lorsque l’Église suit ce processus de discipline. C’est exactement ce que cela signifie. Maintenant, c'est l'autorité. Écoutez. Si vous êtes un pécheur dans l'Église et que quelqu'un vient vers vous et que vous ne vous repentez pas, deux ou trois viennent vers vous et que vous ne vous repentez pas, et que toute l'Église vous poursuit et que vous ne vous repentez pas, nous pouvons dire que vos péchés sont liés à vous et nous pouvons dire que, parce que nous avons suivi le processus pour déterminer cela en nous basant sur la révélation de la Parole de Dieu, lorsque nous disons cela, nous disons simplement ce que le Père a déjà dit au paradis. En d'autres termes, l'Église agit au nom de la volonté de Dieu. Le Père céleste agit avec nous. Quelle pensée extraordinaire !

D'autre part, si vous êtes dans le péché et que nous nous adressons à vous, nous vous disons que si vous ne vous repentez pas la première fois, et que deux ou trois viennent et que vous vous repentiez, que votre cœur est brisé, que vous vous affligiez et que vous vous retourniez de votre péché, nous disons alors : « Tes péchés sont déliés. Bienvenue dans la plénitude de la communauté. » Nous ne faisons que sur terre ce qui a déjà été fait au Ciel. L’autorité est donc que nous agissions en faveur du Père céleste, qui a déjà fait ce qu’il est juste de faire dans votre cas.

Nous disons dans l'Église que nous voulons faire la volonté de Dieu. Nous prions. Combien d'Églises se lèvent le dimanche et tout le monde se lève : « Notre Père qui est aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite » où? « sur la terre comme au ciel », et ne font jamais ce que dit ce passage ? Vous voulez faire sa volonté sur la terre comme au Ciel ? Ensuite, vous faites cela et le Ciel aura déjà fait ce que vous avez fait ici. C’est une réponse à cette prière dans Matthieu 6 : 9-12, la prière du disciple.

Alors je le répète. Jamais l'Église n'a autant ressemblé à Jésus-Christ. Jamais l'Église n'a autant accompli la volonté de Dieu que lorsqu'elle met en pratique les principes de ce passage. C'est prendre le royaume dans les cieux et l'amener sur terre. C’est notre autorité. Le Ciel est avec nous. Vous dites : « Comment cela peut-il être notre autorité ? » Parce que nous avons suivi le modèle biblique. Quand je vais chez une personne et que je dis : « Vos péchés vous sont liés », vous dites : « MacArthur, de quel droit pouvez-vous dire cela à quelqu’un ? » Parce que la personne ne s'est pas repentie. D'autre part, si je dis à une personne : « Vos péchés sont déliés », ou si vous le dites à une personne, de quel droit pouvez-vous faire cela ? Parce qu’elle se s’est repentie, n'est-ce pas ?

Récemment, j’ai rencontré un homme et il m’a dit : « Voyez-vous, je pense que c’est ce que vous êtes censé faire pour aller au paradis. » Et il a décrit cette chose très étrange. Il a dit : « Vous savez, je suis dans cette "organisation chrétienne" depuis des années... », alors je lui ai juste tendu le doigt le plus doucement possible et j'ai dit : « Mon ami, tu es perdu dans ton péché. » Vous dites : « Qui pensez-vous être ? » Maintenant, j'avais l'autorité de lier ses péchés sur lui, car il ne remplissait pas les conditions bibliques de repentance, n'est-ce pas ? J'ai dit : « Tu es perdu ! Tu ne connais pas Dieu ! Tu n'as pas le pardon de tes péchés ! Tu ne connais pas Jésus-Christ, mon ami ! »

Je lui ai expliqué l'évangile. Vous avez alors le droit de dire à un chrétien pécheur: « Toi, mon ami, tu es lié par ton péché » et le Père qui est aux cieux agit avec toi quand tu le dis. N’est-ce pas une chose merveilleuse ? Je veux dire, vous devenez l'ambassadeur du paradis sur terre. C'est pourquoi l'Église doit le faire. Écoutez, comme je l'ai dit au début : si la volonté de Dieu pouvait être condensée en une seule chose, "soyez saints, car je suis saint", alors nous ne remplirons jamais autant la volonté de Dieu que quand nous poursuivons la sainteté de son peuple, n'est-ce pas ?

C’est ce que le verset signifie. Dieu fera la même chose. C'est très réconfortant pour moi, car souvent les personnes pensent que si vous sortez après cela et que vous essayiez d'être agressif, que vous essayiez de vous attaquer au péché, vous essayiez d'affronter le péché et de l'appeler ainsi, que vous êtes sans amour et toutes ces autres choses. Ce que vous faites réellement, c’est que vous combattez vraiment le combat de Dieu. Vous vous alignez vraiment avec le ciel. Il est si difficile de convaincre les personnes de cela en ce jour parce que cet amour sentimental effréné et écrasant est devenu complètement incontrôlable.

Il existe une deuxième raison, mais avant d’arriver à cela, nous devons passer au verset 19. Le verset 19 répète en gros ce qu’il est dit au verset 18, car ils ont du mal à y croire. C’est si difficile de croire que le Père qui est aux Cieux agit avec nous. Alors il dit : « Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque... », de quoi parlons-nous ici ? De la discipline, du péché.

Donc, quand vous partirez et que vous confronterez à la personne, que vous vous mettrez d’accord, et que vous rechercherez la volonté de Dieu, ce sera fait pour mon Père qui est au paradis. En d’autres termes, Dieu agit avec vous. Les deux témoins sont les deux témoins qui confirment le cœur impénitent ou qui confirment le cœur repentant. Il commence par le plus petit nombre possible. Si deux d'entre vous sont d'accord. En d'autres termes, vous confirmez le fait que cela est incontestablement vrai, alors Dieu agit dans le Ciel en accord avec cela.

C’est une grande autorité. Nous sommes les ambassadeurs du paradis sur terre. Juste une pensée glorieuse et incompréhensible ! Les mots s’accordent vaut la peine de s’y arrêter, de les noter : sumphōneō, d'où nous tirons le mot symphonie. Cela signifie produire un son ensemble. Lorsque vous regardez dans la vie de cette personne, vous êtes d'accord pour dire que son péché est toujours là ou que le péché est effacé, peu importe le péché ou la situation, le Père sera d'accord avec vous.

Je ne pense pas que ce verset parle d’un chèque en blanc pour la prière et ce verset a été souvent mal utilisé. Nous venons de le sortir de son contexte ; si vous pouvez obtenir l'accord de deux personnes, Dieu doit vous donner ce pour quoi vous êtes d'accord. J'ai entendu dire cela tant de fois. Ce n’est pas le but.

Les deux témoins sont les deux témoins d'un cas de discipline religieuse envers un pécheur. Ils veulent vraiment que la volonté de Dieu soit faite et ils veulent vraiment ce qui est juste, mais s'ils sont d'accord sur cette question et qu'ils suivent le modèle biblique, ils peuvent être confiants que, dans leur recherche de la volonté de Dieu, ils la recevront et que Dieu fera ce qui est juste.

C’est une confiance très importante, car lorsque vous choisissez d’intervenir dans la discipline, vous pouvez dire : « J’espère que je fais ce qui est juste. Je m'inquiète, peut-être que je ne fais pas la bonne chose. Peut-être que je juge. » J'ai eu ce sentiment. Je me suis retrouvé dans une situation avec un chrétien qui pèche et qui dit, vous savez, en fait, j’ai parfois parlé à Patricia de la sorte, et j’ai dit : « Vous savez, je suis peut-être trop sévère. Peut-être que je ne suis pas assez sensible. Peut-être que ce n’est pas correct, mais je n’y vois tout simplement pas la repentance. Je ne vois pas la rupture avec le péché. Je ne vois pas la contrition. »

Avec sa simple sagesse, elle dit : « Vous savez ce que les Écritures disent. » Et je dis: « Oui ! Que si cela est confirmé et que nous sommes tous dans la symphonie, que nous lisions tous les mêmes signes de la même manière, et que nous demandons la sagesse de Dieu, nous pouvons savoir que le Père agit en accord avec nous. » N’est-ce pas une confiance merveilleuse ? Nous n’avons donc pas peur de faire cela parce que nous accomplissons la volonté du Père pour que son peuple soit saint.

La deuxième raison. Non seulement le Père qui est aux cieux agit avec nous, mais le Fils sur terre agit avec nous. C'est une double autorité divine. Le Fils sur terre agit avec nous, verset 20. Voici un autre verset qui est terriblement mal appliqué. « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d'eux. » Vous avez probablement entendu cela lors d'une bonne douzaine de réunions de prière, auxquelles vous participiez. Si nous pouvons simplement réunir deux ou trois personnes, Dieu sera là. Écoutez, si vous avez juste une personne, Dieu est là, n'est-ce pas ? Quand j'étais enfant, je m'inquiétais de cela parce que j'entendais des personnes prêcher lors de ce sermon. « Là où deux ou trois sont rassemblés, je suis au milieu d’eux. » Je me suis dit, bon, que se passe-t-il quand une seule personne prie ?

Vous voyez, ce n’est pas ce dont nous parlons. Quels sont les deux ou trois dans ce contexte ? Deux ou trois quoi ? Deux ou trois témoins de la discipline. Vous voyez que c’est la raison pour laquelle il est si important d’enseigner le déroulement des Écritures. Deux ou trois témoins, quand vous vous réunissez en mon nom, qu'est-ce que cela signifie? Pour faire mes œuvres, dit Jésus. Quel est votre travail ? Je me déplace dans l'Église. Lorsque vous vous réunissez en mon nom pour refléter mon caractère et ma volonté, je suis au milieu de cela.

N’est-ce pas une grande confiance ? Non seulement le Ciel agit, le Père agit au Ciel avec nous, mais le Fils est sur terre avec nous. Vous ne remplissez jamais autant la volonté de Dieu et l’œuvre du Fils que lorsque vous agissez pour purifier sa propre Église. Nous devons tous faire partie de cela, bien-aimés, ministres de la sainteté.

En terminant, juste un mot à propos de la victime. Nous avons vraiment besoin de ramener ce frère ou cette sœur, n'est-ce pas ? Vous ne pouvez pas la laisser partir. Vous ne pouvez pas. Elle doit être ramenée.

Dietrich Bonhoeffer, théologien allemand à la conviction plutôt libérale, a vécu certaines des terreurs de l'Allemagne nazie. Il a écrit un petit livre que j'ai lu il y a de nombreuses années en tant qu'étudiant au séminaire et qui s'appelle « Life Together » (la vie ensemble). Il contient des réflexions très profondes qui pourraient nous aider dans ce que nous examinons. Écoutez ce qu'il dit.

« Le péché exige d'avoir un homme seul. Cela le retire de la communauté. Plus une personne est isolée, plus le pouvoir du péché sur elle sera destructeur. Plus il s’y mêle profondément, plus son isolement est désastreux. Le péché veut rester inconnu. Il fuit la lumière. Dans les ténèbres de l'exprimé, il empoisonne tout l'être d'une personne. Cela peut arriver même au sein d'une communauté pieuse. »

« Dans la confession, la lumière de l'évangile pénètre dans les ténèbres et l'isolement du cœur. Le péché est mis à la lumière. Le non exprimé est ouvertement parlé et reconnu. Tout ce qui est secret et caché est rendu manifeste. C'est un combat difficile jusqu'à ce que le péché soit ouvertement reconnu, mais Dieu brise les portes d'airain et les barres de fer. » Psaume 107 : 16.

Écoutez cela. « Depuis que la confession du péché se fait en présence d'un frère chrétien, la dernière forteresse de la justification de soi est abandonnée. Le pécheur se rend. Il abandonne tout son mal. Il donne son cœur à Dieu. Il trouve le pardon de tous ses péchés et la communion de Jésus-Christ et de son frère. Le péché reconnu a perdu tout son pouvoir. Cela a été révélé et jugé comme un péché. Il ne peut plus déchirer la communion fraternelle.

« Maintenant, la communion fraternelle porte le péché du frère. Il n'est plus seul avec son mal car il a confessé son péché et l'a confié à Dieu. Il lui a été enlevé. Il fait maintenant partie de la communauté des pécheurs qui vivent de la grâce de Dieu et de la croix de Jésus-Christ. Le péché dissimulé le séparait de la communauté, faisant de tous ses frères apparents un simulacre. Le péché confessé l'a aidé à trouver une vraie communion avec les frères en Jésus-Christ. « 

Quel ministère est le ministère de la restauration du frère qui pèche. C'est la clé de la pureté de l'Église. C'est la clé de la renaissance de l'Église, du renouveau de l'Église et de l'atteinte du monde à travers une Église renouvelée. Nous devons entendre ces paroles de notre Seigneur. Inclinons-nous dans la prière.

Père, nous te demandons de faire revivre ton Église. Oh ! Mon Dieu, nous voulons un renouvellement, une véritable restauration du pouvoir sacré de ton peuple. Nous savons que cela passe par le message de ta sainteté et de nos péchés. Puisse l'Église s'y engager. Peut-être qu'en voyant le Dieu saint et l'homme pécheur, l'Église veut être l'instrument de la sainteté. Puissions-nous être le corps de Christ se déplaçant parmi les chandeliers. La lampe se tient, permettant à l'Esprit de Christ et à la parole de Christ de purger l'Église à travers nous. Fais de nous des instruments de justice pour que nous puissions faire la volonté du Père, afin que le peuple de Dieu soit saint comme Dieu est saint.

Père, aide-nous à commencer par nous-mêmes et même si nous nous réunissons ce soir pour la table du Seigneur, qu’il s’agisse d’un nouveau départ pour purifier notre cœur, confesser notre péché et permettre à l’Esprit de faire le travail que lui seul peut faire. Alors, Seigneur, puissions-nous rechercher la pureté de ton Église, non pas comme ceux qui se sont pieusement établis, mais comme ceux qui cherchent humblement la restauration d'un frère, sachant que nous-mêmes, sachant que nous aussi sommes tentés et péchons. Aide-nous, Père, à allumer la lumière, afin que le péché ne puisse pas trouver l'isolement dont il a envie et faire son travail mortel.

Nous te remercions pour la clarté avec laquelle notre Seigneur a parlé et que l'Église entende les paroles et les applique. Notre Père, nous savons maintenant ce que la Parole nous dit. La seule question qui reste est notre volonté de répondre. Nous savons que c'est ton désir. Puisse-t-il être dans notre devoir d'accomplir tout ton but sacré dans ton Église, en amour, que le monde, tout en voyant un Dieu saint qui déteste le péché, comprenne alors véritablement la grâce et l'amour du pardon. Fais de cette journée un jour spécial pour nous tous. Nous te louons pour ce que tu vas faire dans tous les cœurs. Au nom de Jésus, amen.

FIN

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