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Examinons ensemble la Parole de Dieu, Matthieu chapitre 19, Matthieu chapitre 19. Dans les douze premiers versets de ce chapitre, nous avons l’enseignement de notre Seigneur Jésus Christ sur le thème du divorce. C’est un passage très, très important de la Bible et donc nous n’allons pas nous empresser en l’examinant. Nous avons commencé la semaine dernière et nous allons poursuivre cette semaine, puis, la semaine prochaine aussi. Alors que nous commençons cette étude de Matthieu pour la deuxième semaine, je voudrais vous réaffirmer une chose pour un peu cadrer notre perspective.

Pendant que j’enseignais cette semaine à Capital Bible Seminary à Washington, D.C., plusieurs étudiants et membres de la faculté m’ont dit : « Nous apprécions l’emphase que vous mettez sur l’autorité, la véracité de la Parole de Dieu. Nous ressentons que c’est l’emphase de votre vie dans le ministère. » J’ai répondu : « Alors c’est que vous recevez le bon signal parce que c’est exactement ainsi que je me sens. » Ils ont continué en me disant que leur but et leur objectif en travaillant avec leurs étudiants et en accomplissant le ministère que Dieu leur a confié est d’amener leurs étudiants au même niveau d’engagement vis-à-vis de la Sainte Parole de Dieu.

Il y a des jeunes gens ainsi que des pasteurs qui me posent souvent la question : que pensez-vous être votre rôle principal en tant que Pasteur ? Quelle est cette chose que vous essayez d’accomplir avec vos fidèles ? Et je leur réponds en général que je crois que l’objectif premier que j’ai avec les gens, au moins mon auditoire cible, le but ultime est bien entendu de glorifier Dieu. Mais mon objectif immédiat est d’amener les gens à un niveau de conscience où ils se soumettent à la Parole de Dieu, en général. En d’autres termes, les amener au niveau où ils croient que la Bible est la sainte Parole de Dieu, infaillible, autoritaire, inhérente.

Et quand la Bible parle, elle met fin à toute discussion. Elle parle avec autorité et nous devons lui répondre et lui obéir. Si en tant que Pasteur je peux amener les gens à prendre un engagement vis-à-vis de l’autorité de la Parole de Dieu, alors vous pouvez introduire n’importe quel principe à partir de la Parole de Dieu et ces gens seront liés par cet engagement de cœur à pratiquer ce principe.

Les gens posent très souvent la question : bien, vous savez, quand vous prêchez sur le divorce ou quand vous enseignez sur ce sujet ou dites que c’est à controverse, le volume de feedback négatif est-il important, venant de votre congrégation ? Sont-ils en quelque sorte opposés à votre enseignement ?

Et au fil des ans, je dis aux gens : « Non. Ce n’est pas ce qui arrive. En fait, nous avons remarqué que lorsque nous enseignons la Parole de Dieu, elle ouvre elle-même Ses pages et enseigne Ses vérités et les gens s’y soumettent volontairement parce qu’ils sont soumis à l’entière autorité de la Parole de Dieu, en général. » Et pour nous, c’est important de le relever parce que quand vous touchez le sujet de divorce, vous devez vous souvenir que Dieu parle exactement avec la même autorité que pour n’importe quel autre sujet.

Ceci a été sapé en quelque sorte parce que nous entendons tellement d’opinions diverses sur la question. Comme je l’ai déjà dit, une église dont les membres ne sont pas saints a tendance à vouloir encore et encore des concessions. Et une chose de très commode arrive dans plusieurs églises. Elles éliminent tout simplement la Bible ou elles la réinterprètent ou encore disent : « c’était une question culturelle et on ne peut plus s’en tenir à cela » ou « ce n’est pas si grave. »

Et donc pour commencer, je voudrais déjà vous dire notre position ici à Grace Church, et c’est que nous écoutons quand Dieu parle et on n’en fait pas un débat. Nous sommes appelés à nous soumettre à l’autorité de la Parole de Dieu et quand la Parole de Dieu parle, nous nous soumettons à cette Parole volontairement, ardemment, avec empressement, amour, joie et allégresse, sachant qu’une grande bénédiction réside dans l’obéissance.

Ainsi, pendant que nous ouvrons encore les pages de nos Bibles dans Matthieu 19 et il m’est rappelé, non seulement à partir de ce texte mais aussi de plusieurs autres, que nous allons étudier sur le même thème, il nous est rappelé ce que Dieu enseigne sur le divorce. La seule réponse est une réponse juste. Et c’est la soumission à la Parole de Dieu.

Jésus le dit ainsi: « L’homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sortira de la bouche de Dieu. » C’est notre nourriture. Nous vivons de toute parole qui sort de la bouche de Dieu et la bouche de Dieu a énoncé des paroles très essentielles sur la question du divorce. Le fait que le divorce soit aujourd’hui devenu une épidémie autour de nous, le fait que nous sommes tous touchés par le divorce, que nous sommes tous menacés par son impact dévastateur ne change en rien la Sainte Parole de Dieu. Plus vite le peuple de Dieu commencera à obéir à Sa Parole, plus vite il expérimentera Sa bénédiction.

J’aimerais juste que vous sachiez que cela s’applique dans le domaine du divorce, aussi difficile que cela pourrait sembler, tout comme cela s’applique à la question du salut ou toute autre chose. Vous savez, les gens accourent avec empressement à la vérité de la rédemption, à la vérité sur le pardon mais veulent éviter la vérité sur la question du divorce et la vie de sanctification. Mais nous ne pouvons pas faire de la révélation de Dieu une dichotomie. Maintenant, afin d’avoir les regards fixés sur l’enseignement de notre Seigneur, permettez que je vous lise Matthieu 19 :3-9.

« De grandes foules Le suivirent, et là, Il les guérit. Les Pharisiens L’abordèrent et dirent pour L’éprouver : Est-il permis (à un homme) de répudier sa femme pour n’importe quel motif ? Il répondit : N’avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il commandé de donner (à la femme) un acte de divorce et de (la) répudier. Il leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi. Mais je vous dis : Quiconque répudie sa femme, sauf pour infidélité et en épouse une autre, commet un adultère. »

Maintenant, voici l’enseignement du Seigneur Jésus Christ sur ce thème. Ce n’est pas très mystifiant. Ce n’est pas flou. C’est très clair. Et la dernière fois, nous avons relevé que le Seigneur, en enseignant ici et en confrontant les Pharisiens, commençait une nouvelle dimension de Son ministère. A la fin du chapitre 18, Il conclut un merveilleux enseignement sur l’attitude d’un enfant que doit avoir un croyant. Puis, le chapitre 19 : 1 dit : « Lorsque Jésus eut achevé ces discours Il partit de la Galilée. » C’est la fin du ministère Galiléen.

Pendant plusieurs années, Il avait rendu ministère en Galilée et maintenant, c’était la fin. Et Il entame Son voyage vers Sa passion à Jérusalem, vers Sa mort et Sa résurrection. Ainsi donc, Il traversa le Jourdain et se rendit aux confins de la Judée ou en Judée, au-delà du Jourdain. Nous avons dit que l’au-delà du Jourdain s’appelait Pérée, dérivé du terme peran qui signifie « au-delà. »

Nous avons donc aux chapitres 19 et 20 Son ministère de Pérée. Il avait rendu ministère dans la région de la Galilée, maintenant Il est dans la région de Pérée. C’est une autre région où vivaient de nombreux Juifs qui devaient savoir qu’Il était le Messie. Il y est donc allé. De grandes foules Le suivirent, verset 2. Et Il les guérit et Marc chapitre 10 ajoute qu’Il les enseignait aussi et Il leur enseignait certainement des choses concernant le Royaume et Le concernant Lui-même en tant que Sauveur.

Alors, nous parvenons à cette nouvelle dimension et pendant qu’Il progresse dans le ministère à Pérée, Il est confronté au verset 3 par Ses ennemis jurés, qui étaient permanemment à l’offensive pour Le discréditer et Le détruire, les Pharisiens. Ainsi, le verset 3 commence avec l’attaque que nous avons vu la dernière fois.

Vous vous souvenez qu’Ils sont venus à Lui et L’ont éprouvé. Ils ne viennent pas avec une question honnête. Ils ne veulent pas savoir. Ils n’ont vraiment pas besoin de réponses. Tout ce qu’ils veulent faire c’est créer des difficultés au Sauveur. Ils viennent et Le mettent à l’épreuve, ayant deux choses en pensée.

Ils Lui demandent: « Est-il permis de répudier sa femme pour n’importe quel motif ? » C’est l’opinion populaire. C’est l’opinion que défendent les rabbins populaires et tout le monde semble aimer cette opinion parce qu’elle permettait de se débarrasser de sa femme dès qu’on en avait envie. Ils s’attendent donc à ce que Jésus réponde par une opinion contraire et qu’ainsi Il perde instantanément Sa côte de popularité. Ils espéraient que la foule allaient alors se disperser et qu’Il serait discrédité et traité de ne pas être indulgent. Alors, ils cherchent à Le discréditer mais plus encore, ils cherchent à Le détruire.

Pérée était un territoire sous la domination d’Hérode, qui était dans une union de mariage illégitime. Il n’avait pas seulement épousé la femme de son frère, mais la femme de son frère qui était pratiquement un parent. Il ne s’agissait donc non pas seulement d’un adultère ou de vol de femme mais c’était un inceste. Jean Baptiste les avait confrontés et cela lui avait valu d’être décapité. Ils espéraient pouvoir pousser Jésus à prendre une position radicale sur le divorce et ainsi être aussi décapité. Ils ont donc conçu cette mise à l’épreuve, espérant qu’Il ne réussirait pas à cette épreuve, qu’Il perdrait Sa popularité et même Sa tête. Ils voulaient se débarrasser de Lui.

Alors ils ont posé une question: est-il permis: « Est-il permis (à un homme) de répudier sa femme pour n’importe quel motif ? » Ils savent que Jésus a déjà enseigné, dans le rapport de Matthieu 5 et de Luc 16 que ce n’est pas permis. Et ils savent qu’Il ne va pas épouser l’opinion populaire et espèrent que cela suffira pour ternir sa popularité auprès du peuple qui s’assemble autour de Lui.

Maintenant, Jésus n’évite pas le sujet. Il leur donne une réponse. Et nous avons vu les versets 4-6 la dernière fois et nous avons lu la réponse, la réponse qui suit leur provocation. Il n’a pas éludé la question. Il n’a pas évité le sujet. Il a directement répondu à leur question.

Il y a des années quand je commençais à intervenir à la radio et à la télévision, j’ai reçu le conseil de ne pas faire attention aux questions qu’ils posent. Il est dit que pour les médias, que vous soyez politicien ou pas, les gens interviewés apprennent à ne pas nécessairement répondre relativement à la question posée. Ignorez ce que l’on vous demande et parlez de ce qui vous arrange. Et plus tard le reporter formulera la question de manière à l’adapter à votre réponse. Et c’est ainsi que cela marche. Ils braquent la caméra sur vous et vous répondez à un certain nombre de questions. Ils détournent la caméra de vous, la braquent sur eux et vous posent les questions qui correspondent à vos réponses.

Alors l’idée c’est en quelque sorte de vous imposer et de dire ce que vous voulez dire. Ne vous laissez pas surprendre à répondre à une question à laquelle vous ne voulez pas répondre en public. Dites tout simplement ce que vous voulez dire et ils trouveront des questions appropriées à vos réponses, pour ne pas sembler stupides. Et c’est ce qu’ils font. C’est ce qu’ils font dans plusieurs cas. Maintenant, cela ne marche pas toujours pour les interviews en direct à la télévision mais quand vous faites une interview enregistrée, c’est presque standard.

Mais Jésus ne le fait pas. Il n’élude rien. Ils posent une question et Il leur donne une réponse directe. Mais Sa pensée omnisciente, bien sûr saisit une réponse susceptible de Le sortir d’affaire en vainqueur, plutôt qu’eux. Ainsi, au lieu de Se mettre au-devant de la scène, Il rentre dans Genèse et la réponse qu’Il leur donne est un récit du standard établit par le Dieu éternel, ce qui fait qu’il leur sera très difficile d’y trouver à redire, Hérode aussi.

Alors, Il laisse parler Dieu, et Il commence en disant au verset 4 : « N’avez-vous pas lu ? » Son autorité n’est donc pas Son opinion personnelle, ce n’est pas Son idée personnelle, c’est la révélation de Dieu. Il Se réfère à la Parole de Dieu, cite un passage de Genèse et énonce quatre raisons pour lesquelles il n’est pas permis de divorcer.

Quatre raisons. Première raison, verset 4: « Il répondit : « N'avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, a fait l'homme et la femme ? » Et c’est la première raison pour ne pas divorcer. Quand Dieu crée, la situation idéale était un homme, une femme pas de réserve. Voilà tout. C’est ainsi que Dieu l’avait conçu.

Deuxièmement, le divorce n’est pas le plan de Dieu, non seulement à cause de la création d’un seul homme et d’une seule femme ; mais à cause du fort lien. Verset 5, le mot « s’attacher » coller. Dieu prévoyait que deux personnes soient collées ensemble.

Troisièmement à cause d’une seule chair; vous avez deux qui deviennent un au verset 5, puis le verset 6 dit qu’ils ne sont donc plus deux et on ne peut pas diviser un. Ainsi donc, un homme, une femme ; fort lien, une chair. Et la quatrième raison pour ne pas divorcer se trouve au verset 6 : « Que l'homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. » Le mariage est une œuvre de Dieu et la dernière fois nous l’avons vu en détail.

Lorsqu’Il fut confronté avec la question de savoir s’il est permis à un homme de répudier sa femme pour n’importe quel motif, Jésus répondit : « Ne savez-vous pas ce que Dieu dit… » et vous ne pouvez pas trouver un tribunal de plus grande instance « … Dieu dit, un homme, une femme ; lien fort, chair forte ; le mariage est Mon œuvre divine, ne divorcez pas. Ne divorcez pas. »

Maintenant, ils trouvent difficile de Lui opposer un argument. C’est la Parole du Dieu vivant dans Genèse 1 :21. Maintenant, Jésus s’arrête là. Mais ce matin, je voudrais faire un intermède entre les versets 6 et 7 et je veux un peu retourner à l’Ancien Testament pour vous montrer comme c’est régulièrement fait dans l’Ancien Testament.

Quand Dieu établit le principe d’un homme, une femme pour la vie ; lien fort, une chair, œuvre de Dieu, pas de divorce. Quand Dieu l’établit, Il l’affermit. Permettez que je vous dise comment Il l’a affermi.

Dans les dix commandements qui sont la cristallisation de la loi de Dieu pour la vie de l’homme, Il dit: « Tu ne commettras pas l’adultère. » En d’autres termes, « l’adultère » est un terme qui désigne une relation sexuelle en dehors du mariage pratiqué par des personnes mariées. Lorsqu’une personne mariée entretient une relation avec une personne autre que son conjoint, c’est l’adultère et « tu ne commettras pas l’adultère. » En d’autres mots, ne violez, jamais, jamais le mariage. Ne violez jamais le mariage. C’est l’une des lois clés que Dieu a établies. Si vous vous rendiez coupable, Lévitiques 20 :10 dit que celui qui commet l’adultère doit être mis à mort.

Maintenant, la seule chose qui peut briser un mariage, le péché qui brise un mariage c’est l’adultère selon la loi de priorité de Dieu parce qu’elle aboutit à quoi ? A la mort. Là où il y a la mort, il y a fin du mariage. Il y a un petit souci avec cela. Dieu dit donc un homme, une femme ; lien fort, une chair, œuvre de Dieu, pas de divorce. Et si vous commettez l’adultère, vous mourez. Il n’y avait donc pas de provision pour le divorce, en dehors de l’exécution qui libérait la personne, bien sûr, pour se remarier si c’était le conjoint innocent.

Le point est que tout péché sexuel est sérieux. La violation d’un mariage est fatale, très grave. Cela nous donne la vision de Dieu de la sainteté d’un homme, d’une femme ; lien fort, une chair, œuvre divine, pas de divorce. Il pense vraiment ce qu’Il dit, une très forte parole.

Permettez que j’aille en profondeur. Dans les dix commandements, les dix commandements le résument avec cette déclaration : « Tu ne convoiteras pas … » et il liste un certain nombre de choses dont « … la femme de ton prochain. »

Alors Dieu dit que non seulement vous ne devez pas commettre l’adultère, mais vous ne devez même pas y songer. Ce n’est pas seulement qu’il ne vous est pas permis de le faire mais vous ne devez même pas y penser. Jésus l’a renforcé dans Matthieu 5 :28 quand Il dit que si un homme regarde avec convoitise une femme, il a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur.

Ecoutez le mariage est tellement sacré, tellement sacro-saint, une séparation de deux personnes l’une pour l’autre, tellement une œuvre divine qu’une violation quelconque physiquement ou en pensée est une violation du commandement de Dieu. La loi de priorité de Dieu prévoyait qu’une personne qui violait le mariage physiquement soit immédiatement mise à mort. Voilà à quel point le mariage est sacré.

Maintenant, c’est ainsi que Dieu l’avait conçu dès le commencement. C’est cela le plan idéal de Dieu, le plan parfait. Mais il semble terriblement difficile pour les gens de vivre ainsi, n’est-ce pas ? Et le mariage semble n’être rien d’autre qu’un champ de bataille, un lieu permanent de guerre. Les gens semblent être au bord de la séparation et qu’ils soient à l’église ou non on dirait que c’est un problème presque commun parmi ceux qui s’appellent Chrétiens.

Je voudrais vous amener en arrière pour que vous ayez une compréhension de la chose dans le livre de Genèse et certaines choses dont nous parlions il y a quelques années que j’aimerais renforcer dans votre pensée. Pourquoi nous est-il si difficile de maintenir l’idéal de Dieu ? Pourquoi est-il si difficile pour les gens de vivre une relation sérieuse de type un homme et une femme, lien fort, une chair ? Pourquoi est-ce si difficile ? Permettez que je vous montre pourquoi.

Lorsque Dieu créa, Genèse 1:28, au verset 21 il est dit qu’Il les créa « homme et femme » un homme et une femme. « Dieu les bénit et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Dominez … » Arrêtons-nous là. Lorsque Dieu fit l’homme et la femme, Il les fit parfaitement complémentaires. Maintenant, nous savons qu’Il fit l’homme comme le chef. Genèse nous dit que l’homme avait été créé le premier. La femme avait été créée pour être son aide. Genèse 2 :18 dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. » Il avait besoin d’une aide.

Ainsi, la femme a été créée pour venir aider, soutenir à ses côtés. L’homme est celui qui devait être fort, le pourvoyeur, le leader, le protecteur. Ceci nous est affirmé dans 1 Corinthiens 11 :3-9, où la Parole de Dieu établit clairement que l’homme est le chef de la femme, comme Dieu est le chef de Christ, et Christ le chef de Son église. Il nous est aussi fermement dit dans 1 Timothée 2 :11-14 que l’homme est le chef de la femme comme indiqué par l’ordre de création de Dieu. C’est ainsi qu’il en était au commencement.

Mais on ne voit pas vraiment ce leadership en regardant Genèse 1:28. Dieu les bénit et Dieu leur dit : « Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Dominez … » Il y avait en d’autres termes une corégence. Il y avait une harmonie si incroyablement parfaite, il y avait une si belle union entre l’homme et la femme qu’il n’y avait pas de conflit, pas de friction, l’homme étant homme dans toutes les dimensions en termes de force, l’homme étant le protecteur, le pourvoyeur et tout le reste. La femme étant la source de force et d’aide comme prévu par Dieu. Ils vivaient dans une si belle et parfaite harmonie créée par Dieu que l’on pouvait dire qu’ils régnaient ensemble.

Il y avait quelque chose de majestueux dans cette relation. La tête, l’homme ; la soumission, la femme ; mais tellement parfait dans l’union que l’on pouvait dire qu’ils multipliaient ensemble, remplissaient la terre ensemble, assujettissaient la terre ensemble et dominaient la terre ensemble. Pas de discorde, absolument pas du tout.

Regardez le chapitre 3. Alors vint le péché et quand le péché vint, ils perdirent cette harmonie. Parce qu’en péchant, la femme prit la tête de la relation. Quand elle était enjôlée par le serpent, elle n’est pas retournée dire : « Adam, j’ai besoin de ta protection. J’ai besoin de la force que tu dois m’apporter. J’ai besoin de ta couverture. Je viens sous cette protection. » Elle ne le fit pas. Elle a agi indépendamment de lui. Elle avait entendu les mots : « Tu peux connaître le bien et le mal et tu peux être comme Dieu. » Elle a usurpé la position de leadership.

Adam se retrouva ainsi à la position de suiveur, parce qu’elle l’avait fait, Paul dit : « celui qui ne fut pas séduit le fit aussi. » Alors, lors de la chute, il y eut un bouleversement de l’ordre divin des rôles. La femme prit la tête et l’homme suivit. Et vous savez ce qui arriva. Le péché entra dans le monde.

Il vint parce qu’il n’y avait pas seulement un acte de désobéissance à Dieu, mais un bouleversement de l’ordre divin des rôles pour l’homme et la femme précipita et suivi cet acte. Dieu les maudit. Et j’aimerais que vous voyiez la malédiction dans Genèse 3 :16. Vous ne pourrez pas tout lire à cause du temps. Une partie était, bien sûr aux versets 17, 18 et 19 où l’homme devait travailler pour obtenir des choses de la terre alors que ces choses poussaient naturellement avant, par la puissance de Dieu et donc il y aurait la sueur, le labeur et ainsi de suite, il y aurait la mort et tout le reste.

Mais je voudrais que vous regardiez 3:16 parce qu’ici il y a une malédiction sur le mariage. Il y a ici une malédiction sur la relation. Il y avait une malédiction tout d’abord au verset 16 sur l’enfantement. En d’autres termes les femmes connaitraient beaucoup de douleurs en enfantant. Puis à partir du verset 17, les hommes souffriraient pour produire des ressources du sol.

Ici donc la femme est maudite dans le domaine de l’accouchement l’homme est maudit dans le domaine de la provision, si vous voulez. Mais ils sont maudits ensemble en termes de relation à la fin du verset 16. Voyez ce qui y est dit : « Tes désirs (se porteront) vers ton mari, mais il dominera sur toi. »

Maintenant, c’est une affirmation très importante. « Tes désirs (se porteront) vers ton mari, mais il dominera sur toi. » Les gens sont souvent confus au sujet de ce que cela signifie et la plupart des commentateurs disent que « tes désirs » renvoie simplement au désir sexuel fort et normal et à l’attraction et au besoin d’une femme pour un mari. Ils disent aussi que dire que le mari dominera sur elle est la fonction normale du leadership, le mari coiffe sa femme. Mais si c’est la chose normale et si c’est ainsi que les choses devraient être et si ce n’est que la routine, où est donc la malédiction ? Je vais vous dire autre chose. Ce n’est pas ce qui arrive dans les mariages.

Les mariages sont des lieux où la femme continue à désirer merveilleusement son mari et elle lui reste fortement et physiquement attirée pendant qu’il prend soin de tous ses besoins, dirige et pourvoit. Ce n’est pas ainsi. Et ce n’est certainement pas une malédiction non plus. Nous devons donc regarder le texte un peu plus attentivement pour voir ce qu’il dit. Ce doit être en relation avec la chute parce qu’il s’agit ici d’une malédiction.

La clé est de comprendre les deux expressions. Regardez la dernière : « il dominera sur toi. » le mot Hébreux ici est mashal et le mot grec utilisé dans l’Ancien Testament appelé Septante est le mot kathistēmi et il signifie « installer à une fonction, installer à une fonction, » ou « élever à une position officielle. » Ce serait comme procéder à l’installation d’une personnalité politique dans une fonction, ou une personnalité d’une société en fonction, ou en service, à l’Armée, la Marine, l’Armée de l’air ou autre chose. Procéder à l’installation de quelqu’un dans une fonction, les mettre à une position hiérarchique d’autorité et c’est ce mot-là.

Le sens est donc là, depuis la chute, l’homme est installé à une position officielle de chef. Là où avant la chute vous avez une sorte de corégence, une parfaite harmonie, la malédiction c’est : « Femme, tu t’es élevée de dessous ton mari. Tu as agi indépendamment. Alors à partir de maintenant, le mari est installé en tant que dirigeant de votre relation et tu devras souffrir sous son leadership. »

Voilà l’essence de la malédiction. Un nouveau type de règne, plus la merveilleuse harmonie qu’ils connaissaient avant en tant que corégents, soumettant la terre ensemble, mais un nouveau type et l’autorité de l’homme devient perverse et despotique. Et vous demandez : « Existe-t-il des hommes chauvinistes ? » Bien sûr, des millions. Et nous ne discutons pas avec les membres du mouvement des femmes qui veulent nous rappeler le chauvinisme des hommes. C’est universel. C’est une longue histoire. C’est depuis la chute que les hommes occupent une position de despote et ils ont essayé d’oppresser les femmes.

Dans toutes les sociétés du monde à quelques exceptions près au fil de l’histoire du monde les sociétés sont dominées par les hommes et dans plusieurs cas c’est une domination quelque peu abusive. On ne peut le nier un seul instant. Cela fait partie de la malédiction, les hommes qui marginalisent les femmes. Même à l’époque de notre Seigneur Jésus Christ, les femmes étaient considérées comme inférieures, et dans certains cas, même aux animaux. Et dans les sociétés de notre monde contemporain il est difficile pour les femmes de se faire comprendre parce que les hommes ont tendance à les assujettir de façon déséquilibrée et impropre.

Le mariage avait été maudit. Quand les rôles avaient été inversés dans le péché et qu’Eve prit la tête et qu’Adam prit le rôle secondaire, Dieu dit : « Je vais te maudire parce que tu t’es élevée de dessous lui en l’installant à une fonction. » Et parce que l’homme est pécheur, il tend à plutôt exercer cette fonction brutalement.

Le deuxième élément, il est dit au verset 16 « Tes désirs … » parlant de la femme, « Il dit à la femme : ‘Tes désirs (se porteront) vers ton mari.’ » Il ne s’agit pas d’un désir normal. Il ne s’agit pas du désir sexuel. En fait, le mari a d’habitude un plus fort désir sexuel que la femme. Il ne s’agit pas de cela. La racine de ce mot en Arabe signifie « chercher le contrôle. »

Voici donc la malédiction. L’homme est établi comme dominateur mais la femme cherchera à le contrôler. Et donc dans le péché et la malédiction vous avez une guerre de sexes et la raison pour laquelle il y a des conflits dans le mariage c’est parce que depuis lors la femme essaie toujours de s’élever et de prendre les devants pendant que l’homme essaie de la maintenir assujettie où elle se trouve. Ainsi donc vous n’avez pas que le chauvinisme masculin mais vous avez aussi la rébellion féminine et ce, tout au long de l’histoire, toute l’histoire.

Pour bien comprendre cette expression, allez dans Genèse 4 :7 parce qu’une expression identique avec les mêmes mots et la même construction grammaticale y apparait. C’est de cela qu’il est question. Caïn et bien sûr, il est prévenu. Le Seigneur le prévient et juste au milieu du verset 7 : « Le péché est tapi à ta porte… » Il reçoit un avertissement concernant le péché. Le péché est ici personnifié. « Et ses désirs (se portent) vers toi : mais toi, domine sur lui. »

C’est une expression identique. La seule autre fois où c’est utilisé dans le Pentateuque, c’est la seule fois où ces mots sont utilisés de façon aussi identique. Et il y est dit : « Caïn le péché te désire … » dans le sens que le péché veut te contrôler « … mais tu dois dominer sur lui. » C’est la même expression dans Genèse 3 :16. La femme désire te contrôler mais tu dois la dominer.

Alors, le mariage d’Adam et Eve fut maudit quand ils commirent le péché, quand ils renversèrent l’ordre divin de leurs rôles et depuis lors, il y a des conflits et des tensions dans le mariage. La femme recherche la suprématie et l’homme l’oppression. C’est cela la malédiction et c’est la raison pour laquelle nous avons le divorce.

Le conflit est devenu inévitable. Mais ce n’est pas parce qu’il y a conflit que Dieu change Son opinion. Retournons jusqu’à la fin de l’Ancien Testament, le livre de Malachie et voyons après toute l’histoire depuis Adam si Dieu se sent de quelque façon différente.

Dans Malachie 2, Dieu inculpe le peuple d’Israël et Il le fait parce que les hommes sont infidèles à leurs épouses. Il dit au verset 14 : « L’Éternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse que tu as trahie, bien qu’elle soit ta compagne et la femme de ton alliance. »

Voulez-vous remarquer quelque chose au verset 14 qui me fascine ? « L’Éternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse. » C’est exactement ce que le Seigneur dit dans Matthieu 19, c’est Dieu qui unit les gens. Le Seigneur est témoin du mariage. C’est le Seigneur qui est présent pour confirmer l’alliance dans le mariage.

Et maintenant : « Tu l’as trahie, bien qu’elle soit ta compagne et la femme de ton alliance. » Puis au verset 16, Dieu récite Son opinion : « Car haïssable est la répudiation, dit l’Éternel, le Dieu d’Israël. » Bien, on devrait s’y attendre, n’est-ce pas ? Je veux dire si l’on connait une chose du livre de Genèse, alors on sait qu’Il voulait le mariage entre un homme et une femme ; un lien fort, une chair, œuvre divine, pas de divorce. Dieu ne change pas d’avis juste parce que la malédiction est entrée et le mariage a été maudit. Le combat continue mais le standard de Dieu ne change pas. Il hait le divorce.

Et Il continue avec une affirmation très intéressante : « Ainsi que celui qui couvre de violence son vêtement. » En hébreux ceci signifie que lorsque vous divorcez, vous éclaboussez vos vêtements de violence. Vous savez quand une personne s’engageait dans un combat, et c’était des combats à mains nues, c’avait une lutte pour la vie ou la mort et vous aviez des vêtements recouverts de sang. Et c’est ce qu’il dit ici. Quand vous divorcez, vous éclaboussez vos vêtements de mal. Vous recouvrez vos vêtements du péché. Dieu hait le divorce.

Malachie 3 :6. Que dit-il ? « Car c’est Moi l’Éternel … » et quoi ? « … Et Je n’ai pas changé ; » Je ne change pas. Et vous dites : « Bien, et si le conflit devient trop rude ? Et si l’on est vraiment trompé dans son mariage ? Permettez que je vous amène dans le livre d’Osée, le premier des petits prophètes, après le livre de Daniel. Je ne sais pas si vous vous souvenez de l’histoire d’Osée. Nous l’avons étudiée dans notre série de la famille. Mais je voudrais vous la rappeler, Osée.

On ne peut s’empêcher d’aimer ce gars. Je serais fasciné de le rencontrer au ciel. Et l’Eternel lui parle en 1 :2 et dit : « Va, prends une femme … » ce qui a l’air pas mal. Mais « Va prendre une femme et qui va s’avérer être une prostituée et tu vas avoir des enfants illégitimes. » Verset 3 : « Il alla et prit Gomer … » ridicule comme nom d’une épouse mais il la prit « … fille de Diblaïm. Elle devint enceinte et lui enfanta un fils. » Jezréel parce que Dieu « allait Se venger d’Israël » à cause de la prostitution d’Israël.

Osée devait épouser une femme prostituée, avoir des enfants illégitimes et il devait être une illustration vivante de Dieu et Israël. Dieu avait épousé Israël. Israël s’est avérée être une prostituée et a eu toutes sortes d’affaires, de relations illégitimes et a produit toutes sortes de résultats illégitimes.

Ainsi donc Osée et Gomer deviennent une parabole vivante de Dieu et Israël. Bien, ils étaient mariés et Jezréel naquît en premier, puis vint un second enfant, une fille, verset 6. « Elle devint de nouveau enceinte et enfanta une fille. Et l’Éternel dit à Osée : Donne-lui le nom de Lo-Rouhama ; » ce qui ne signifie pas de miséricorde. Pas de miséricorde. Verset 8. « Elle sevra Lo-Rouhama ; puis elle devint enceinte et enfanta un fils. Et l’Éternel dit : Donne-lui le nom de Lo-Ammi ; » ce qui signifie « vous n’êtes pas à Moi »

Quels noms pour deux enfants ! Aucune Miséricorde et Pas à Moi ? Je ne montrerai pas de miséricorde à cet enfant et celui-là ne M’appartient pas. Tous les deux illégitimes. Cette femme amena ces deux enfants illégitimes dans la maison. Comment réagit-il ? Bien, il l’aime. Difficile à croire. Plus encore, il lui est dévoué à cause de l’alliance. Il est un homme honorable. Il veut optimiser son union, bien qu’il soit marié à une prostituée. Il est marié à une adultérine qui ne cesse de faire des enfants illégitimes avec des noms étranges qui montrent au monde entier qu’ils ne sont pas ses enfants. Je vous présente mon fils, Pas à Moi.

Quelle est sa réaction ? Bien, il sera comme tout le monde. Tout d’abord, il deviendra fou. Il y aura la colère dans son cœur et vous voyez en 2 :2. « Plaidez, plaidez contre votre mère, » il essaie de dresser toute la famille contre elle. « Car elle n’est pas ma femme, et moi je ne suis pas son mari ! » Je n’en peux plus. Elle n’est pas ma femme et je ne suis pas son mari. Je sors de ce deal.

« Qu’elle ôte de sa figure (les signes de) ses prostitutions, et de son sein (les signes de) ses adultères ! Sinon, je la déshabille entièrement, je la mets comme au jour de sa naissance, je la rends semblable au désert, je la fais devenir comme une terre aride. Je la fais mourir de soif ; » Mince, je vais me décharger sur cette femme. Je vous assure, c’est de la furie qui sort de lui. « Attendez de voir ce que je vais lui faire, à cette femme. » C’est une réaction tout à fait normale, et il est rempli de colère.

Et « Et je n’aurai pas compassion de ses fils, car ce sont des fils de prostitution. Leur mère s’est prostituée, celle qui les a portés s’est couverte de honte quand elle a dit : je suivrai mes amants, qui me donnent mon pain et mon eau, ma laine et mon lin, mon huile et mes boissons. »

Elle s’y livrait pour une raison : l’argent. Elle était une prostituée. C’était une femme de rue. Elle était une prostituée professionnelle. Voilà ce qu’elle était. Elle avait littéralement dévasté cet homme, Osée, qui était un prophète de Dieu. Elle avait transformé ces deux enfants illégitimes en un foyer littéralement chaotique. Ils devaient porter toute leur vie des stigmates difficiles à imaginer juste par leurs noms, sans parler de la réputation. Et le voilà fou, ayant une prostituée pour épouse. Certains conseillers Chrétiens se seraient sans doute saisis de ce cas pour dire : tu aurais dû en finir depuis longtemps, Osée.

Puis, il change de vitesse au verset 8 : « C’est pourquoi voici ! Je ferme ton chemin avec des buissons, je le barre d’une barrière. Elle ne trouvera plus ses sentiers. » Il se remet de sa colère et veut l’empêcher de continuer. « Je ne vais plus la laisser faire. » Il devient comme juste, vous savez : « je vais devenir son protecteur. Je vais dresser une haie et un mur autour d’elle et elle ne pourra plus trouver ses sentiers. »

Puis au verset 9 « Elle poursuivra ses amants et ne les atteindra pas ; elle les cherchera et ne les trouvera pas. » Je vais lui rendre la tâche difficile pour qu’elle ne puisse pas se connecter.

J’ai vu ceci se produire en pareilles situations. La femme d’un monsieur se comporte ainsi et lui il sort et cherche des moyens de boucher toutes les alternatives, obtient les numéros de téléphone de tous ceux qu’elle rencontre, ou des hommes avec lesquels elle couche, les appelle et les menace, siège à leur porte, leur envoie des lettres. Je sais qu’ils ont écrit à leurs employeurs disant : « Vous avez un employé qui a une relation avec mon épouse et qui détruit mon foyer. » et cetera, et cetera. « Est-ce à ce niveau que vous opérez ? » En d’autres termes, faites tout ce qu’il faut pour boucher toutes les options.

Quand ils me demandent s’ils doivent le faire, je réponds : « pourquoi pas ? Faites-le. » C’est ce qu’il avait fait, il a essayé d’y mettre un terme. Et il dit à la fin du verset 9, voyez : « Puis elle dira : Eh bien ! Je vais retourner vers mon premier mari, car alors j’étais plus heureuse que maintenant. » Je veux dire que si vous ne pouvez pas gagner d’argent là dehors, vous n’avez pas de contacts, vous direz : Je vais retourner vers lui parce qu’il est ma seule option. »

Quelqu’un pourrait dire : « Je ne veux pas d’elle en ces termes, » mais pas Osée. Il la voulait à tout prix. Très disposé à pardonner, n’est-ce pas ? Puis elle dira: « Je ferais mieux de retourner. Je n’ai aucune option. » Il dit: « Je la prendrais même dans ces conditions parce que c’est la chose à faire. » C’est juste.

Puis, nous allons plus en profondeur dans son cœur au verset 9 : « Elle n’avait pas reconnu que c’était moi qui lui donnais le blé, le vin nouveau et l’huile. Je lui ai prodigué de l’argent et de l’or, et ils en ont fait (une offrande) à Baal ! » Elle ne sait pas ce qu’il dit ici. Je me suis assuré qu’elle ait de quoi se vêtir. Je me suis assuré qu’elle ait de quoi manger. Je me suis assuré qu’elle ait de l’argent pour son quotidien. Je me suis occupé d’elle.

Voici l’homme qui l’aime. Elle est là dehors à vadrouiller dans les rues, ayant des relations nuit et jour et lui est dehors à s’assurer qu’elle a à manger et un toit, et l’argent dont elle a besoin. Je ne sais pas quelle méthode il a utilisée mais d’une certaine façon il lui acheminait les ressources et elle s’assurait d’avoir ce dont elle avait besoin. Vous dites : « Ce gars en fait trop. »

Verset 11 : « C’est pourquoi je reviendrai prendre mon blé en son temps et mon vin nouveau dans sa saison, et je retirerai ma laine et mon lin qui devaient couvrir sa nudité. Et maintenant je découvrirai sa flétrissure aux yeux de ses amants, et nul ne la délivrera de ma main. Je ferai cesser toute sa joie. » Maintenant, plus il pense aux prières qu’il faisait pour elle, plus il se met en colère et maintenant il rentre en arrière au point de départ.

Il dit : « Je lui ai donné ceci et j’ai pourvu pour elle, je vais arrêter ses fêtes. Je vais y mettre un terme. Ses nouvelles lunes et tout… » Et vous voyez la transition ici. Vous ne savez pas s’il parle de sa femme ou d’Israël. C’est une image de Dieu et Sa relation avec le peuple d’Israël.

Puis il change de vitesse au verset 16 et c’est si beau. Et c’est Dieu avec Israël autant qu’il s’agit d’Osée et de Gomer. « C’est pourquoi voici qu’en la séduisant, moi, je la conduirai au désert et je parlerai à son cœur. » Il va le faire; retourner la courtiser à nouveau. Pouvez-vous le croire ? Il va aller chercher cette laide prostituée avec son horrible style de vie et ses amants et il va vraiment le faire, vous savez. Lui apporter des fleurs, la courtiser, lui susurrer des tendresses à l’oreille, la traiter comme si elle avait été une vierge. C’est incroyable.

Savez-vous où elle finit ? Elle finit sur un bloc d’esclaves en vente. Elle finit comme une prostituée en vente, complètement nue. Elle est vendue aux enchères. Il intervient en 3:2 « Je l’ai achetée. »  « Je l’ai achetée, dit-il. » C’est une femme de grand prix. « Je l'ai achetée pour 15 pièces d'argent et 330 litres d'orge. » Le plus grand offrant.

Franchement je pense que vous avez là une mauvaise affaire, pas vous ? Je veux dire, qui en a besoin ? Mais il l’a achetée. « Je lui ai dit : « Tu resteras longtemps à moi, » » Savez-vous ce qui est bien en cela ? Il ne dit pas : « Ecoute chéri. J’ai beaucoup investi en toi. Encore un faux pas et c’est terminé. » Ce n’est pas cela son approche. Son approche c’est « Je m’engage à ce que tu sois avec moi … » C’est inconditionnel, n’est-ce pas ? C’est inconditionnel « … longtemps ; et tu ne feras plus la prostituée et tu n’appartiendras à aucun homme, et j'agirai de même envers toi. » Tu peux avoir fauté mais je te veux toujours et je serai toujours là pour toi. Tu ne peux pas tuer cet engagement en moi. Tu ne peux pas tuer cette alliance en moi. Si beau.

Nous avons beaucoup de difficultés avec ceci parce que nous comprenons très peu le cœur de Dieu et le pardon, n’est-ce pas ? C’est un peu comme la parabole que nous avons étudiée dans Matthieu 18 où l’homme voulait tellement être pardonné pour une dette de 10 000 talents mais ne pouvait lui-même pas pardonner son ami qui lui devait $18. Nous prenons tout de Dieu mais nous trouvons tellement difficile de donner à quelqu’un d’autre.

Alors, il la racheta et la prit comme une vierge, fit une alliance inconditionnelle et dit: « Je serai à toi. » Maintenant, ceci a pour objectif de renforcer dans votre pensée que le standard de Dieu n’a pas changé. Il n’a pas changé. Maintenant, gardez ceci en pensée, classez-le quelque part. Jusqu’ici, la seule chose qui pouvait briser un mariage était un péché. Quel était le péché? L’adultère, parce qu’il entrainait quoi ? La mort. Très important.

Je voudrais tendre à la conclusion de cette étude pour continuer la semaine prochaine en vous amenant dans Ephésiens 5, Ephésiens 5 :22. Vous connaissez ce merveilleux, merveilleux texte mais permettez que je vous montre quelque chose. C’est si merveilleux. Ce texte est si pur, il est si magnifique et si merveilleux qu’il semble absolument impossible et incongru par rapport à tout ce que l’on sait du mariage. Il commence ainsi : « Femmes, soumettez-vous à votre mari comme au Seigneur. »

Maintenant, cela semble-t-il difficile ? Je veux dire, vous dites : « Vous savez, je peux me soumettre à lui de temps à autre, mais comme au Seigneur ? C’est dur. Je le connais et plusieurs choses qui étaient vraies concernant le Seigneur ne le sont pas avec lui. Il n’est qu’un Chrétien, mais le Seigneur ? »

Vous voyez, cela paraît loin au-delà de toute conception de la réalité. Mais savez-vous ce que c’est ? C’est une réaffirmation du principe originel de la création, lorsque dans sa perfection, Adam était le vice régent de Dieu sur terre, vous voyez. Ce passage réaffirme l’intention originelle que la femme soit soumise avec gentillesse, amour, douceur mais aussi fermeté à son mari et qu’elle reconnaisse, verset 23, son leadership.

Alors, elle sera sujette à, verset 24, tout. Retour à ce merveilleux rôle d’aide, où dans sa position d’aide soumise et lui en tant que chef ils combinaient pour régner ensemble sur la terre sans abaisser personne mais tous les deux étant exaltés.

Ensuite « Maris … » verset 25 « … aimez votre femme. » Maintenant, dans la malédiction, observez que dans la malédiction la femme cherche à faire quoi ? A contrôler et l’homme cherche à dominer. Mais ici, la femme veut se soumettre et l’homme ne cherche pas à régner. Que veut-il juste faire ? « Maris … » faites quoi ? « … aimez votre femme. » Purifiez-les, nourrissez-les, verset 29, chérissez-les. Vous êtes les protecteurs, pourvoyeurs, nourriciers, amants, supporters, pourvoyeurs, protecteurs, toutes ces choses.

Alors le point de ce texte c’est que vous avez dans Ephésiens 5 un retour à Genèse 1 et 2, la conception du mariage. Vous demandez : « est-ce possible ? » Certainement ! Et la clé se trouve dans Ephésiens 5 :18. Paul y dit : « Ne vous enivrez pas de vin : cela mène à la débauche. Soyez au contraire remplis de l'Esprit. » Maintenant, je crois que quand Christ vient dans un mariage et si les deux personnes aiment le Seigneur Jésus Christ, si ces deux personnes marchent par le Saint Esprit, elles vont obéir au verset 21 « soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. »

Et les amis, à ce niveau, nous retournons exactement là où j’ai commencé ce matin. Nous maintenons un mariage uni parce que Dieu dit que c’est Sa priorité et nous ne voulons rien d’autre que nous soumettre à l’autorité de la Parole de Dieu, n’est-ce pas ? Et nous y revenons. Lorsque nous marchons par l’Esprit, nous nous soumettons l’un à l’autre d’une manière merveilleuse parce que nous craignons Dieu. Et par la puissance de l’Esprit les femmes peuvent retourner à cette félicité d’avant la chute où elles étaient d’une merveilleuse soumission à leur mari. Les hommes aussi peuvent retourner à l’état avant la chute et aimer, prendre soin, nourrir, chérir leur épouse. Et là où le péché intervient, il y aura le pardon, tout comme Dieu avait pardonné Israël et Christ l’église.

Laissez-moi vous donner juste un signe clé, deux mots pour vous rappeler de faire de votre mariage ce qu’il devrait être, et ils en sont la clé. Le premier c’est l’abnégation. C’est un mot que nous devons comprendre, l’abnégation. Tant que vous allez, dans votre mariage, exiger vos droits, vous défendre, vous justifier, obtenir ce que vous voulez, chercher votre épanouissement personnel, suivre vos désirs personnels, approuver les tentations de la chair, vous dévasterez une union. Mais quand vous appliquez l’abnégation, quand vous vous privez, vous dites « non » à votre égo, vous êtes sur la bonne voie.

Et l’autre mot qui va avec l’abnégation et que vous devez garder à l’esprit et c’est en fait le même mot c’est le désintéressement. Il signifie penser à l’autre plus qu’à soi-même. Je me dis « non » et je vous dis « oui. » Voilà les deux côtés. Je n’ai pas à me justifier. On pourrait m’accuser à tort, ça va. Je ne suis pas vindicatif. Je ne suis pas rancunier. Je ne suis pas sur la défensive. Je me dis “non” à moi-même et à ces choses qui peuvent m’entrainer loin de l’alliance que j’ai contractée, ces choses qui peuvent m’attirer loin du lien d’amour qui nous unit. Je dis « non » à ces choses, je vous dis « oui » encore et encore.

Ceci ne veut pas dire que j’acquiesce votre stupidité ou votre péché mais c’est pour votre besoin, pour votre bien être et pour votre meilleur intérêt que je me donne. Je m’abandonne. Et quand le péché vient dans l’abandon de soi, dans l’abnégation, il peut être résolu comme dans le cœur d’Osée.

Permettez que je finisse avec un verset. Vous voudrez peut-être noter ce verset quelque part dans votre Bible parce qu’il reflète votre attitude vis-à-vis des Ecritures, y compris ce que nous avons dit ce matin. C’est Esaïe 45 :9. Ecoutez-le. Et je vais vous le communiquer exactement comme dans le texte. Voici son contenu, écoutez.

« Malheur à l’homme qui intente un procès à Celui qui l’a façonné, » L’avez-vous compris ? « Malheur à l’homme qui intente un procès à Celui qui l’a façonné. » C’est très stupide, n’est-ce pas ? Voici ce qu’il dit : quand Dieu dit une chose, vous feriez mieux de vous exécuter, n’est-ce pas ? Quel que soit la chose. Que cela concerne le mariage, le divorce ou autre chose. Si Dieu dit de le faire, vous le faites. Et malheur à vous si vous Lui intentez un procès. Le mot « malheur » signifie « damné, maudit » maudit soit celui qui intente un procès à son créateur.

Pour commencer, c’est vraiment stupide. Si Dieu vous a fait, Il sait comment vous faire fonctionner au mieux, n’est-ce pas ? Il est le fabriquant, il a le manuel de votre utilisation. Et nous revenons donc exactement à notre point de départ. Ecoutez, la responsabilité du pasteur et le rôle de l’église sont de vous amener à vous soumettre à l’autorité de cette Parole. Et nous l’avons fait et nous vous avons dit ce que Dieu pense du divorce. Nous vous avons présenté la perspective de Dieu sur le divorce. La seule chose que nous pouvons dire en réponse c’est « maudit » ou « malheur » à celui qui se bat à intenter un procès à son créateur.

Puis-je ajouter autre chose ? Dieu recherche votre bien. Le saviez-vous ? Il veut votre félicité. Vous serez bénis en obéissant à Sa Sainte Parole. C’est donc ce que Jésus dit aux Pharisiens. Je veux dire que c’est l’essence de ce qu’Il leur dit. Il réaffirma juste la loi de Dieu. Puis ils lui demandèrent : « Pourquoi donc … Moïse a-t-il prescrit de donner une lettre de divorce à la femme lorsqu'on la renvoie ? » Si c’est la loi de Dieu, pourquoi Moïse avait-il parlé de divorce ? Bonne question, n’est-ce pas ? Et nous allons y répondre la semaine prochaine. Ne manquez donc pas. Prions.

Père, nous ne voulons pas moins que Ta volonté parfaite, Ton plan parfait. Bénis les mariages de cette église. Bénis les jeunes couples qui veulent se marier, ceux qui n’ont même pas encore trouvé de partenaire, Père, aide les à trouver la bonne personne. Dans une relation pure, dans un engagement authentique d’amour et de confiance, pour bâtir un mariage qui glorifiera Ton nom.

Merci pour Ta Parole claire. Nous savons ce que Tu en penses. Et nous savons combien il est stupide de lutter avec celui qui est notre créateur. Alors, nous ne luttons pas. Nous nous soumettons volontairement à Ta Parole et à la félicité que l’obéissance à cette Parole apporte. Bénis chaque cœur aujourd’hui et nous Te remercions au nom de Christ, amen.

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