
Ouvrons ensemble nos Bibles dans Matthieu chapitre 19. Nous revenons à la section de l’enseignement de Jésus sur le divorce. Matthieu chapitre 19 et nous examinerons les 12 premiers versets. Pendant les deux dernières semaines, notre étude de ce passage important était tout d’abord focalisée sur la création divine du mariage, pendant que nous étudiions les six premiers versets. Maintenant, alors que nous nous focalisons sur la deuxième série de six versets, les versets 7-12, nous allons examiner plus particulièrement la question du divorce.
Maintenant, souvenez-vous que le verset 1 dit : « Lorsque Jésus eut achevé ces discours … » Nous vous avons dit que cela marquait la fin d’un propos. Et c’est Son propos du chapitre 18 qu’Il concluait, sur l’attitude d’un enfant que doit avoir le croyant, un grand enseignement. « Lorsque Jésus eut achevé ces discours Il partit de la Galilée. » Et nous avons noté que cela signifiait la fin du ministère de la Galilée, une période de plusieurs années durant lesquelles Il avait articulé Sa nature Messianique, durant lesquelles Il avait rassemblé et formé Ses disciples et qui était maintenant terminée, et Il quittait cette région. Il est dit : « Il partit de la Galilée, et Se rendit aux confins de la Judée, au-delà du Jourdain. » Cette région était connue comme la région de l’au-delà appelée Pérée.
Il entra donc à Pérée et dans les chapitres 19 et 20, nous voyons Son ministère à Pérée. Maintenant Il va vers le Sud de Pérée, parce que Sa destination est Jérusalem où Il mourra et ressuscitera. Nous allons donc vers l’apogée de la vie du Seigneur Jésus Christ. Et dans le ministère de Pérée, on voit au verset 2 que de grandes foules Le suivirent. Vous vous souvenez que Marc 10 ajoute qu’Il les enseignait et Matthieu dit « et là Il les guérit. » Nous voyons donc le Seigneur Jésus délocaliser Son ministère d’enseignement, de guérison, de démonstration de Ses capacités messianiques de la Galilée à Pérée, un lieu à cette époque où vivaient de nombreux Juifs qui avaient besoin d’être exposés à leur Messie. Maintenant, pendant qu’Il est à Pérée, Il est confronté par Ses rivaux jurés, les Pharisiens. Et nous voyons l’attaque au verset 3. Et c’était le premier point de notre canevas : l’attaque. « Les Pharisiens L’abordèrent et dirent pour L’éprouver : Est-il permis (à un homme) de répudier sa femme pour n’importe quel motif ? »
Maintenant, ils voulaient confronter Jésus avec une question à laquelle Il ne pouvait pas répondre. Ils voulaient Le piéger. Ils savaient ce qu’Il croyait. Ils savaient qu’Il croyait qu’il n’était pas légal, ni permis de divorcer pour n’importe quel motif et ils voulaient qu’Il le dise afin de perdre sa côte de popularité auprès du peuple. Ils voulaient qu’Il le dise aussi afin de devenir impopulaire devant le gouverneur en exercice, nommément Hérode Antipas qui avait déjà décapité Jean Baptiste pour avoir tenu des propos similaires, parce que lui-même était illégitimement divorcé et remarié. Ils posent donc la question au verset 3 pour mettre Jésus dans une position impossible aussi bien avec le peuple qu’avec le gouverneur de la région.
Nous parvenons au verset 4 ensuite, et la réponse. C’est notre deuxième point majeur dans le canevas, la réponse. « Il répondit : » et pendant qu’Il parle, Il énonce quatre raisons pour lesquelles le divorce n’est pas permis pour n’importe quel motif. Mais Il répond de manière à ce qu’ils n’aient aucun moyen de l’en tenir responsable, parce qu’Il répond en citant l’Ecriture. Et Il leur dit de façon presque acerbe : « N’avez-vous pas lu, ignorez-vous les Ecritures, vous qui êtes censés être les enseignants de la loi, vous qui prétendez tout savoir de la révélation de Dieu ? N’avez-vous pas lu que Dieu dit qu’Il les fit au commencement homme et femme ? » N’avez-vous pas lu qu’Il dit : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni.
N’avez-vous pas lu ce que Dieu dit ? Jésus s’appuie donc sur genèse 1 :27 et Genèse 2 :24 pour dire : Je ne fais que m’accorder avec Dieu, ce qui finit par mettre les Pharisiens en mauvaise posture, ainsi que tout le monde. En effet, s’ils se mettaient à discuter avec Lui, ils discuteraient avec Dieu. Maintenant, vous vous souvenez que je vous ai dit qu’il y avait quatre raisons pour lesquelles la réponse est non. Il n’est pas permis de divorcer pour n’importe quel motif. Première raison, Dieu avait créé un homme pour une femme. Deuxième raison, Dieu avait créé un lien fort, indiqué par le terme s’attacher au verset 5. Troisième raison Il fit d’eux une seule chair, verset 5. Ensuite, le verset 6 dit une fois que vous êtes une chair, vous devenez indivisibles parce que vous n’êtes plus deux. C’est la troisième raison, une chair. Et enfin, le mariage est une œuvre divine et ce que Dieu a uni, que personne ne le sépare. Quatre bonnes raisons pour lesquelles le divorce n’est pas permis pour n’importe quelle raison. Et nous avons vu qu’en le disant, Jésus réaffirmait le standard de l’Ancien Testament pour le mariage il affirmait que Dieu voulait que le mariage soit une relation monogamique à vie entre deux personnes.
La dernière fois, nous avons en quelque sorte décortiqué cette pensée à travers l’Ancien Testament et nous avons vu qu’elle n’a jamais changé, n’est-ce pas ? Vous allez tout à la fin de l’Ancien Testament, le dernier livre, le livre de Malachie. En cela, Dieu réitérait aussi exactement ce qu’Il avait dit dans Genèse, Il dit dans Malachie 1 : « Le divorce M’est haïssable. » Alors, Dieu n’a pas changé d’avis du début à la fin de l’Ancien Testament. Le divorce Lui est toujours haïssable.
Maintenant, quelqu’un pourrait demander en réponse à tout ce que nous disons dans l’Ancien Testament, « qu’est-ce qui fait un mariage ? » Lorsque nous disons que personne ne désunisse ce que Dieu a uni, qu’est ce qui fait un mariage ? Certaines personnes ont essayé de dire « Bien, c’est la relation sexuelle qui fait le mariage ; il suffit donc d’avoir une relation sexuelle avec quelqu’un et vous êtes automatiquement mariés parce que c’est cela l’essence d’une chair et c’est vraiment cela le mariage. » Mais ce n’est pas vrai, selon la Bible. Si le sexe suffisait pour faire un mariage, il n’y aurait rien de tel que la fornication, parce que deux personnes qui entretiennent une relation sexuelle sans être mariées ne commettraient pas la fornication ; elles seraient en train de se marier si le sexe résumait le mariage. Mais Dieu dit que lorsque deux personnes qui ne sont pas mariées commettent un acte de relation sexuelle ensemble, ce n’est pas le mariage, c’est le péché. C’est la fornication.
Plus loin Exode chapitre 22, versets 16 et 17 dit : « Si un homme couche avec une femme, il devra l’épouser, pour avoir pris sa virginité. » Ce qui signifie que le simple fait d’avoir couché avec elle n’a pas établi le mariage. Il doit l’épouser ou si le père refuse, il devra payer au père une somme suffisante pour le compenser pour cet acte, dans un certain sens, il a volé quelque chose à sa fille mais il n’est pas considéré comme marié à cause de cet acte sexuel, au contraire, tenu de se marier ultérieurement.
Plus loin encore, l’adultère ne dissous pas un mariage. Dans Malachie 2, comme je l’ai mentionné, il est dit que Dieu hait le divorce. Mais le verset 14 dit aussi autre chose : Tu as été témoin, le Seigneur a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse que tu as trahie, bien qu’elle soit ta compagne et la femme de ton alliance. » Et ceci signifie que peu importe ce que vous avez fait en commettant l’adultère, et c’est ce qu’ils avaient fait, tu l’as trahie mais elle reste ta femme. Comment ça ? Parce qu’elle est la femme de ton alliance. Ce n’est pas l’acte sexuel qui fait un mariage ; c’est l’alliance qui fait un mariage. C’est l’union de deux personnes qui font vœux d’une alliance pour se tenir compagnie à vie. La Bible affirme que c’est l’alliance qui fait le mariage. Le mariage est un arrangement d’alliance pour une compagnie à vie. Ainsi donc, lorsqu’une personne entretient une relation sexuelle avec une autre, cela ne fait pas un autre mariage. C’est juste un péché commis contre l’alliance de mariage qui lie cette personne. C’est donc une alliance d’un vœu de compagnie à vie qui constitue le mariage.
Chaque fois que cela arrive, chaque fois que deux personnes contractent cette alliance, qu’elles soient sauvées ou non, elles s’unissent dans une union ordonnée et créée par Dieu qui ne doit donc jamais être divisée. Voilà l’essence de ce que dit notre Seigneur ; et c’est cela Sa réponse.
Passons maintenant au troisième point, ce matin et voyons jusqu’à quel point nous pouvons aller dans cet argument, verset 7 : « Pourquoi donc, Lui dirent-ils … » les Pharisiens « …. Moïse a-t-il commandé de donner (à la femme) un acte de divorce et de (la) répudier ? » Maintenant, ce qui m’impressionne ici c’est qu’ils ne s’intéressent pas du tout à l’idéal divin que le Seigneur vient de leur présenter. Le Seigneur a affirmé le mariage à vie.
Le Seigneur a dit que Dieu déteste le divorce, essentiellement. Cela n’a jamais été l’intention de Dieu depuis le départ. Mais l’idéal divin ne les intéresse pas. Ils ne s’intéressent qu’à l’exception. Et c’est cela l’attitude des pécheurs. Vivre par la loi ne les intéresse pas; ils s’intéressent plus à chercher les brèches, c’est tout. Et les Pharisiens sont des cas pratiques de personnes qui cherchent des brèches dans la loi de Dieu. D’une part ils veulent que l’on pense qu’ils respectent la loi de Dieu parce que c’est de cette façon qu’ils entrent dans les grâces de Dieu, d’autre part, ils veulent trouver toutes les issues possibles.
L’exception est donc ce qui les intéresse pour qu’ils puissent accommoder leur convoitise, leurs multiples divorces et adultères. Une fois encore, ils sont très rusés et essaient de piéger Jésus à prendre position contre Moïse. S’ils peuvent réussir, ce sera un autre moyen de discréditer Jésus auprès du peuple, n’est-ce pas ? Parce que le peuple révère Moïse, après Dieu et s’ils réussissent à opposer Jésus à Moïse, ce sera pour eux un accomplissement important. Ils disent donc : « Pourquoi donc … Moïse a-t-il commandé de donner (à la femme) un acte de divorce et de (la) répudier ? » En d’autres termes, si Tu dis que tout ceci est vrai, pourquoi Moïse avait-il donc recommandé le divorce ? Maintenant, cette question est très lourde parce que Moïse n’avait pas recommandé le divorce, mais ils avaient bien choisi leurs mots.
Voyons ce que Moïse avait dit. Retournez dans vos Bibles dans Deutéronome 24 parce que c’est le passage qu’ils ont en pensée. C’est le seul passage de Moïse qui donne une affirmation définitive sur le divorce. Deutéronome chapitre 24. Maintenant, afin de comprendre ce passage, nous devons reconnaître au commencement que la version autorisée King James n’est pas ferme sur l’interprétation exacte ou la traduction exacte de ce texte et donc nous sommes redevables à la version New American Standard Bible de l’avoir correctement traduit. Laissez-moi vous le lire très, très attentivement pour que vous compreniez ce qu’il dit. Voici le passage sur lequel ils s’appuient, le passage dans lequel ils prétendent que Moïse a recommandé le divorce, écoutez ce qu’il dit : « Lorsqu’un homme aura pris et épousé une femme … » nous lisons les versets 1 à 4 « … qui viendrait à ne plus obtenir sa faveur, parce qu’il aura trouvé en elle quelque chose d’inconvenant, il écrira pour elle une lettre de divorce et, après la lui avoir remise en main, il la renverra de sa maison. Elle sortira de chez lui, s’en ira et pourra devenir la femme d’un autre homme. » Nous allons nous arrêter là.
Voyez-vous maintenant l’image ? Ce sont là les deux premiers versets. Ce gars épouse une femme et il s’avère qu’elle ne lui plaît pas ; elle n’obtient pas sa faveur « parce qu’il aura trouvé en elle quelque chose d’inconvenant. » Il lui écrira une lettre de divorce et la lui remettra en main, puis elle quittera la maison et s’en ira parce qu’elle sera légalement divorcée par ce papier et elle deviendra la femme d’un autre homme. Maintenant, je voudrais que vous sachiez qu’il n’y a pas commentaires cet incident. Le texte ne dit pas que l’homme avait fait ce qui était juste. Le texte ne dit pas que la femme faisait ce qui était juste. Il ne dit pas que ce que l’homme avait fait était mauvais ou que ce que la femme avait fait était mauvais. Il ne dit rien. Il ne dit pas que Dieu lui ordonnait de la répudier. Il ne dit pas qu’il devait la répudier. Dieu ne dit pas qu’il avait fait ce qui était juste en la répudiant. Il n’y a absolument aucun commentaire de la part de Dieu ou de Moïse. C’est tout simplement une illustration d’un monsieur qui avait épousé une femme, a constaté une inconvenance, a voulu s’en défaire, lui a donné un certificat de divorce, l’a renvoyée de sa maison et elle s’est remariée. C’est tout, en ce qui concerne les deux premiers versets.
Continuons au verset 3 : « Si ce dernier homme cesse de l’aimer, écrit pour elle une lettre de divorce … » maintenant, le deuxième mari décide qu’il ne l’aime pas plus que le premier mari « … et, après la lui avoir remise en main, la renvoie de sa maison ; ou bien, si ce dernier homme qui l’a prise pour femme vient à mourir, alors le premier mari qui l’avait renvoyée ne pourra pas la reprendre pour femme après qu’elle a été souillée. » Elle va chez le mari numéro deux et celui-ci ne l’aime pas, il lui donne une lettre de divorce et la renvoie. Entre temps, le mari numéro un dit, oh, tu sais, je me sens seul, et depuis ton départ le repas n’est pas si bien fait et j’ai beaucoup de travail à faire à la maison, ta compagnie me manque et je veux t’épouser. La Bible dit qu’il ne le peut pas. Il ne peut pas l’épouser. C’est le premier commentaire fait sur l’incident. Il y a un commentaire dans Deutéronome 24 mais qui n’est pas en rapport avec le divorce. Il est en rapport avec le remariage. Il n’a pas le droit de l’épouser à nouveau. Même si le mari numéro deux décède et qu’elle devient veuve, elle ne peut pas retourner chez le mari numéro un. Pourquoi ? Elle a été souillée et c’est une abomination devant l’Éternel, et tu ne chargeras pas d’un péché le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne pour héritage. Epouser cette femme est un péché. Epouser cette femme est un péché parce qu’elle a été souillée.
Maintenant, les rabbins Juifs n’interprétaient pas ce passage ainsi. Ils l’avaient interprété comme étant un commandement à divorcer, ce mari numéro un, lorsqu’il découvrait une indécence en elle, il la répudiait parce que c’était un commandement. Et ils ont conclu que le commandement ici est de répudier la femme. Et vous en êtes surpris ; la version King James fait la même chose puisqu’elle dit ceci : Lorsqu’un homme aura pris et épousé une femme qui viendrait à ne plus obtenir sa faveur, parce qu’il aura trouvé en elle quelque chose d’inconvenant, alors, qu’il écrive pour elle une lettre de divorce et, après la lui avoir remise en main, qu’il la renvoie de sa maison. Ils ont donc pris la même interprétation traditionnelle des rabbins mais ce n’est pas ce que dit le texte. Je ne vais pas vous entrainer dans la protase-apodose de l’Hébreux pour vous le montrer, mais il vous faudra me faire confiance. Le contenu du texte n’a rien à voir avec un commandement à divorcer, le texte dit si un homme fait ceci, il fait cela, il fait cela, alors il ne peut pas la reprendre. Le commandement c’est qu’il ne peut pas la reprendre, non pas qu’il peut, non pas qu’il doit la répudier.
Mais c’est sur cette interprétation de ce passage que les Pharisiens avaient basé leurs multiples divorces. Aussi dirent- ils à Jésus : « Pourquoi donc … Moïse a-t-il commandé de donner (à la femme) un acte de divorce et de (la) répudier ? » Et tout cela n’était qu’une mauvaise interprétation de Deutéronome chapitre 24.
Ce passage n’approuve pas le divorce, marquez-le, ce passage ne préconise pas le divorce, ce passage ne recommande pas le divorce, le passage parle du remariage. C’est un passage qui vise à réguler le remariage.
Maintenant, à titre d’information, il y a plusieurs autres endroits dans l’Ancien Testament où la question du divorce est mentionnée. Deutéronome 22 verset 19 et 29 ; Lévitique 21 versets 7 et 14. Ils mentionnent aussi le divorce mais ne l’approuvent pas, ils ne le recommandent pas, ils ne l’ordonnent pas. Ils ne font que reconnaître son existence et ce passage fait pareil. Il ne fait que reconnaître l’existence du divorce. Il n’est pas recommandé, il n’est même pas approuvé. Mais dans le passage, nous voyons qu’il y avait une cause liée à ce divorce.
Et voyons-le et nous comprendrons le passage : « parce qu’il aura trouvé en elle quelque chose d’inconvenant. » Permettez que je vous dise ce que cela dit littéralement en Hébreux : la nudité d’une chose. Il avait trouvé en elle la nudité d’une chose. Maintenant, il y a toutes sortes de possibilités pour ceci dans la tradition juive. Les Juifs disent que cela pouvait faire référence à tout. Comme je vous l’ai dit la dernière fois, des cheveux au vent, marcher dans la rue en disant du mal de votre belle-mère, brûler le dîner, parler avec les hommes,n’importe quoi et ils considéraient cela comme de l’inconvenance ou une impureté ou encore la nudité d’une chose, selon leur interprétation. Mais si vous voulez savoir comment interpréter la Bible vous ne l’interprétez pas à votre guise, vous l’interprétez selon le contexte. Et si vous retournez juste un peu en arrière au chapitre 23, vous trouverez que le même terme y est utilisé et c’est très intéressant. Chapitre 23 verset 13, ici il est question de l’attitude à adopter face à l’évacuation, l’évacuation physique : « Tu auras parmi ton bagage un outil, et quand tu t’accroupiras au dehors, tu feras un creux, puis tu reviendras après avoir couvert tes excréments. Car l’Éternel, ton Dieu, marche au milieu de ton camp pour te protéger et pour livrer tes ennemis devant toi ; ton camp sera donc saint, afin que l’Éternel ne voie chez toi rien … » et ici vient le terme « … d’inconvenant et qu’Il ne Se détourne pas de toi. » Il parle tout simplement d’enterrer ses excréments. Voilà ce qu’il dit. Parce que Dieu marche dans ton camp avec plusieurs autres personnes, en passant.
Il semble que c’était une question très évidente de décence, et c’est exactement le même terme qui est utilisé en 24 :1, il trouvait en elle quelque chose d’inconvenant, quelque chose d’impur, quelque chose de sale, quelque chose de honteux, d’impropre, de malséant pour une femme, d’embarrassant pour son mari. Mais il ne peut pas faire allusion à l’adultère, parce qu’à ce point l’adultère conduisait à quoi? A la mort. Et le texte aurait dit adultère. C’est quelque chose de sale, d’embarrassant, de grossier mais pas l’adultère parce que Deutéronome 22 punit clairement l’adultère de mort aux versets 22 à 24. Donc il doit s’agir ici d’autre chose que l’adultère. Maintenant, nous ne savons pas ce que c’était, mais laissez-moi vous donner ce que je pense être la bonne compréhension.
Si vous saviez que dans votre société l’adultère conduisait à une peine de mort, vous pourriez faire plein de choses mais vous préserver de l’adultère, n’est-ce pas vrai ? Je veux dire que vous ne voudriez pas mourir. Ainsi ce qui se passait apparemment il y avait des gens qui étaient indécents sans scrupules, il y avait une indulgence coutumière face au péché sexuel ou tout autre péché mais l’on se préservait de commettre l’adultère, des actes qui frisaient l’adultère. Et il semble que c’est ce qui se passait dans Deutéronome 24. Voici une femme honteuse, qui est vile et elle se préserve de commettre l’adultère pour ne pas être frappée de la peine de mort, mais elle commet ces autres horreurs et son mari la répudie.
Et vous dites, bah peut-être qu’il y avait une bonne raison à cela. Je me souviens quand j’étais encore jeune dans le ministère, d’un couple qui avait divorcé parce que la femme avait dit que son mari était ignoble du point de vue de son hygiène physique et je ne l’oublierai jamais. Cela peut arriver et peut- être qu’il y avait même cette possibilité, je n’en sais rien. Mais il a divorcé d’elle. Mais savez-vous ce qui s’est passé ? Elle est sortie de cette union et a épousé un autre homme et est immédiatement devenue comment ? Souillée. Vous demandez : « pourquoi ? » Parce que ce n’était pas une raison pour quoi ? Pour le divorce. Et dès qu’elle est entrée dans une autre relation active avec un homme, bien qu’elle ait eu un papier en sa possession, elle n’était rien d’autre qu’une femme adultère. Vous dites : « ce n’était pas sa faute, il l’a répudiée. » Vous avez raison. Il a fait d’elle une femme adultère. Et c’est exactement ainsi que le Seigneur le dit dans Matthieu chapitre 5 lorsqu’Il dit que si vous répudiez votre femme pour autre chose que l’adultère ou la fornication, vous faites d’elle une femme adultère. Elle devient souillée. Et c’est la raison pour laquelle même si son second mari meurt, le premier ne pouvait pas la reprendre parce que Dieu ne veut pas qu’il épouse une femme adultère souillée.
Et ainsi, Deutéronome 24 dit que si vous répudiez votre femme pour une raison autre que l’adultère, vous la poussez à commettre l’adultère. Et quiconque l’épouse commet l’adultère et la femme que vous épousez commet l’adultère. Vous proliférez littéralement l’adultère partout. Elle devient adultère parce qu’elle n’avait aucune base pour mettre un terme à la première union, la deuxième union était donc inacceptable à Dieu et elle se retrouvait dans la même catégorie que nous avons lue dans Matthieu 14 la dernière fois, vous souvenez-vous ? Nous y lisions que Agrippa avait épousé Hérodias mais la Bible dit qu’elle était la femme de son frère Philippe parce que Dieu ne reconnait pas la dissolution de la première union. Il ne reconnaît pas le mariage, par conséquent, de la deuxième union légitimement et donc il vit dans l’adultère. Deutéronome 24 ne recommande donc pas le divorce. Il recommande de ne pas épouser à nouveau une personne illégitimement divorcée. C’est une très forte parole, les amis. Vous ne voulez certainement pas épouser une personne illégitimement divorcée parce que vous épousez quelqu’un de souillé.
Maintenant, vous voyez, Dieu protège le mariage. Et Il dit ceci : vous ne pouvez pas répudier votre femme pour tout motif de votre gré autrement vous ferez d’elle une adultère et vous ferez de celui qui l’épousera un adultère ainsi que vous-même et la personne que vous épouserez après. Alors sachez-le et cela devrait vous aider quand vous pensez à vous séparer de votre femme. Vous allez devenir adultère et quiconque vous épouserez se retrouvera dans cette catégorie, ainsi que tout le monde. Et vous voyez, dans un sens, Dieu est en train d’essayer d’isoler la relation à vie entre un homme, une femme, la monogamie en considérant l’alternative comme un désastre. Ce texte ne recommande donc pas le divorce ; il recommande de ne pas épouser une personne illégitimement divorcée.
Revenons maintenant dans Matthieu chapitre 19 et j’aimerais vous faire remarquer aux versets 8 et 9, l’affirmation : « Il leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi. » Voilà ce que cela signifie. Ce n’était pas une recommandation mais à cause de la dureté de votre cœur, que fit Moïse ? Il le permit, il le toléra. Mais puis-je me précipiter d’ajouter qu’il ne l’avait pas toléré pour cause d’inconvenance ? Il ne l’avait pas toléré pour cause d’inconduite et il ne l’aurait donc pas toléré pour moins que cela. Il n’aurait pas accepté la répudiation parce que la femme avait brûlé le dîner, permettez que je crée une expression pour un comportement vile extra-mental. N’eut été pour cela, pour avoir vécu dans le vice, l’adultère et l’obscénité ; à l’exception de ces motifs, il n’y aurait eu de divorce pour aucune autre raison, n’est-ce pas ? Comme parce que vous avez trouvé une plus belle femme ou parce que votre femme a adressé la parole à la mauvaise personne et parce que vous décidiez que vous vouliez passer à une autre aventure. Non. Si ce n’était pas pour cause d’adultère, alors ce n’était pas pour une cause moins que celle-là.
Alors Moïse l’avait permis mais ce n’était pas dans le passage de Deutéronome 24 qu’il l’avait permis. Franchement, les amis, on ne sait pas où Moïse l’avait permis dans l’Ancien Testament parce que ce n’est pas dit, mais nous savons que cela avait dû être permis pour une raison légitime, autrement cela n’aurait pas fait l’objet d’une discussion pour une raison illégitime dans deutéronome 24. Mais l’Ancien Testament ne nous donne pas un texte où il est dit, je vous permets de divorcer pour telle cause. Alors, nous devons en quelque sorte le ressortir. Et je pense qu’il y a une raison à cela. Je pense que Dieu avait évité de le dire. C’est une permission mais en quelque sorte loin derrière la scène, ce n’est pas ouvertement dit afin que les gens n’accourent pas à ce passage pour se justifier.
Voici donc maintenant le point que ressort l’Ancien Testament : le divorce pour une raison autre que l’adultère conduit à l’adultère. Et bien sûr, quand il y avait adultère, Dieu le punissait de mort. Mais dans Sa grâce et ici nous arrivons au verset 8 : dans la grâce de Dieu, il y avait une transition dans l’Ancien Testament, de la mort au divorce pour cause d’adultère. Nous devons le comprendre. Parce que Dieu est un Dieu de grâce, Il n’appliquait pas toujours la peine de mort. Par exemple, David avait-il commis l’adultère ? Oui, plusieurs fois. Etait-il mort ? Non. Dieu était gracieux. Plusieurs autres avaient aussi commis l’adultère. Salomon avait-il commis l’adultère ? Seul le ciel pouvait en savoir le nombre de fois. Il s’agit ici de savoir que la grâce de Dieu est manifeste dans l’Ancien Testament. Et quelque part Dieu, dans Sa tolérance, a épargné les vies et permis le divorce. Si le mariage ne pouvait être dissout par la mort à cause de l’adultère, alors, je suis convaincu que Dieu ne pouvait permettre la dissolution du mariage, le divorce qu’en cas d’adultère. Et puis seulement là où il y avait la dureté du cœur, la dureté du cœur. Vous voyez, le point est celui-ci : quand il y avait un problème irréconciliable, en d’autres termes, vous avez un partenaire dans un mariage qui vit une relation d’adultère et qui ne veut pas l’abandonner, qui ne veut pas l’abandonner et il n’y a aucun moyen de le ramener, et il n’y a aucun moyen de le restaurer. Dieu pourrait faire grâce à cette personne adultère mais là où ce cœur endurci n’est pas souple, Dieu permettait le divorce pour que le partenaire innocent soit libre de se remarier.
Je crois que lorsque l’on a quelqu’un qui ne se repent pas, qui est irréconciliable, on a un cœur endurci. Et vous poursuivez votre adultère de façon endurcie, alors Moïse a dû permettre, non approuver, pas recommander et pas ordonner, mais a dû permettre le divorce, quand Dieu était gracieux et ne punissait pas de mort. C’est tout ce que nous pouvons comprendre, autrement rien n’aurait aucun sens.
Nous ne pouvons pas donner plus de latitude que la Parole de Dieu. C’était une concession suite à un péché pour rendre la vie supportable pour la victime du péché. Je crois donc que Dieu ne punira pas la victime innocente parce qu’Il était gracieux et Il ne tuait pas le coupable, le comprenez-vous. En effet, si Dieu tuait le coupable, la victime innocente serait comment ? Libre. Mais ce n’est pas parce que Dieu fait grâce au coupable qu’Il va pénaliser l’innocent. Moïse a permis le divorce, mais cela n’était pas, verset 8 dit, le début de ce verset que ce n’était pas le dessein originel de Dieu. Maintenant, j’espère que vous comprenez ceci parce cela semble être devenu sujet à confusion de nos jours alors que la Parole de Dieu est très claire dessus.
Alors, Deutéronome 24 n’autorise pas le divorce. Il ne fait qu’interdire le remariage. En passant, au cas où vous seriez confus au sujet d’un passage dans Marc chapitre 10 où il est question de Deutéronome 24 énoncé comme un commandement, Deutéronome 24 est bel et bien un commandement, mais pas pour divorcer ; c’est un commandement pour quoi ? Pour ne pas se remarier ; alors ne soyez pas confus. C’est donc une interdiction de se remarier, voilà ce qu’est Deutéronome 24.
Mais quelles sont les raisons pour le divorce ? Comme je l’ai dit, la seule chose que nous pouvons voir, c’est l’adultère.
Laissez-moi voir si je ne peux pas vous aider à le voir. Retournez un instant dans l’Ancien Testament dans Esdras chapitre 10. Chapitre 10, et c’est une partie quelque peu difficile mais qu’il faut traiter. Esdras, chapitre 10 :3 « Concluons dès lors une alliance avec notre Dieu pour le renvoi de toutes ces femmes et de leurs enfants ... » Maintenant, voici le peuple de Dieu qui dit concluons une alliance avec Dieu pour répudier nos femmes. « … selon l’avis de mon seigneur et de ceux qui tremblent devant le commandement de notre Dieu. Que l’on agisse d’après la loi. » La raison de ceci est qu’ils avaient épousé des païennes. Dieu le leur avait interdit mais ils avaient contracté des mariages mixtes. Ils étaient devenus des adultères spirituels. Ils avaient abandonné Dieu, ils avaient abandonné les commandements de Dieu, ils avaient épousé ces femmes de l’adultère. Et il y a un sens réel dans lequel Dieu ne reconnaît même pas ces mariages. Alors ils se sont dit : débarrassons-nous de ces femmes, car cette affaire te regarde. Nous serons avec toi. Fortifie-toi et agis.
« Puis Esdras se leva et fit jurer aux chefs des sacrificateurs, des Lévites et de tout Israël, de faire ce qui venait d’être dit. Ils le jurèrent. » Maintenant, voici ici un plaidoyer en faveur du divorce. Il leur est demandé de divorcer. Et c’est très difficile, à ce point d’interpréter spécifiquement le passage ; mais en général, il dit : ils avaient contracté des unions adultères. Il est possible qu’ils aient répudié leurs épouses Juives pour épouser ces femmes païennes et Dieu n’avait pas considéré cela comme des mariages légitimes. Mais plus encore, ils s’étaient inter-mariés dans l’adultère spirituel et Dieu considère le divorce légitime en pareil cas.
Maintenant, que j’aille un peu plus loin. Les païens vivent de l’adultère. En d’autres termes, leur adoration païenne était adultère. Ils avaient des prostituées de temple, aussi bien males que femelles. Et quand ils allaient adorer, par exemple, les adorateurs de Baal entraient et se livraient à des orgies sexuelles. Et je crois que la raison qui pouvait justifier le divorce légitime ici était que leurs épouses étaient des adultères païens et des idolâtres, ok ? Et sur cette base, Dieu leur permet de se séparer de ces femmes ou maris qui sont engagés dans cette adoration incessante, continue de faux dieux connectés non seulement à l’idolâtrie mais aussi à l’adultère. Implicitement, on voit ici qu’ils devaient divorcer à cause de l’inter mariage avec les idoles et l’union physique qu’ils avaient avec les prostituées qui étaient idolâtres. Ceci signifie que là où il y a adultère, le divorce est légitime, un texte très important. Permettez que je vous amène à un autre encore plus important.
Esaïe chapitre 50. Esaïe chapitre50 verset 1. Dans ce verset, le Seigneur confronte un peuple rebelle, désobéissant, pécheur. Il leur parle en tant que leur mari : Israël Mon épouse ; Je suis son mari, est l’idée. Et le Seigneur dit donc : « Où est la lettre de divorce par laquelle J’ai répudié votre mère ? » Où est votre certificat de divorce, demande Dieu. La réponse est bien entendu qu’ils n’en ont aucune. Il dit en d’autres termes, comment osez- vous vous joindre aux idoles, comment osez-vous commettre l’adultère spirituel, comment osez-vous abandonner Dieu et l’adoration du vrai Dieu, comment osez-vous M’abandonner, Moi, votre mari, O Israël, comment osez-vous le faire, où est votre lettre de divorce ? Qu’est-ce qui vous donne le droit de le faire ? Vous ai-je répudié ? Et la réponse bien sûr est non. Mais regardez Jérémie 3 :8. Et là on est à une époque ultérieure à Esaïe. Depuis 700 ans, Dieu n’a fait qu’appeler Israël. Depuis 700 ans, Il leur a dit d’arrêter leurs idoles, d’arrêter leurs idoles, leur adultère spirituel. Pendant 700 ans, Israël a vécu dans l’adultère spirituel, se joignant à d’autres maris, à d’autres déités. 700 années d’adultère spirituel continu avec d’autres dieux. Finalement, après les 700 années, Jérémie chapitre 3 :8 dit : « Quoique J’aie répudié l’inconstante Israël à cause de tous ses adultères et que Je lui aie donné sa lettre de divorce… »
Maintenant, devinez qui la répudie. Qui le fait ? Dieu. Après 700 ans, Dieu répudie Israël. Voilà ce qu’Il dit. C’est l’analogie qu’Il utilise. Et Il le fait à cause de ses adultères. Maintenant, si vous voulez savoir ce qu’est la base du divorce dans l’Ancien Testament, c’est l’adultère, parce que c’était le seul moyen possible de briser un mariage parce que si vous commettiez l’adultère, vous mourriez et cela brisait le mariage et libérait le partenaire. Mais si Dieu vous faisait grâce et ne vous ôtait pas la vie, le divorce était permis mais uniquement en cas de dureté de cœur que l’on ne pouvait résoudre, voyez-vous ? Et il fallut à Dieu 700 ans avant d’arriver à ce point. C’est donc une grande illustration de patience, n’est-ce pas ? Vous ne dites pas : « mon mari l’a fait une fois ; je ne veux plus de lui. » Cela requiert beaucoup de compréhension. C’est à cause d’une dureté de cœur continue. Alors, même Dieu avait divorcé. C’est un passage très, très important parce que, mon ami, Dieu ne fait pas des choses qui ne sont pas justes et Dieu ne nous donne pas des illustrations vivantes de Son comportement que nous ne pouvons pas émuler. Le comprenez-vous ? Voilà pourquoi je suis attristé quand les gens viennent me dire qu’il n’y a pas de place pour le divorce ; si. Mais ce doit être un cas d’adultère prolongé, non repentant et irréconciliable. C’est l’essence même de ce que le Seigneur indique.
Dans Jérémie 31 et 32 : « Voici que les jours viennent, – Oracle de l’Éternel –, où Je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle… » Savez-vous ce qu’Il fera ? Il va se remarier. Savez-vous avec qui Il va se remarier ? Avec la première femme, Israël. Il va se remarier avec la maison d’Israël, avec la maison de Jacob. Verset 32 : « Non comme l’alliance que J’ai conclue avec leurs pères, le jour où Je les ai saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte, alliance qu’ils ont rompue, quoique Je sois leur maître. » Cela confirme que Dieu n’était plus leur mari. Mais Il va les épouser à nouveau et restaurer l’alliance, et conclure une nouvelle alliance. Donc le divorce est permis en cas d’adultère.
Quelqu’un pourrait poser cette question : pourquoi le divorce avait-il remplacé la mort ? J’ai déjà suggéré une raison. La première raison c’est que Dieu est gracieux. Peut-être la même raison pour laquelle dans l’église primitive Ananias et Saphira étaient morts pour n’avoir pas apporté au Seigneur ce qu’ils Lui avaient promis. Ils sont morts, cependant plusieurs autres personnes au cours de l’histoire de l’église l’ont fait mais ne sont pas mortes. Dieu établissait des exemples. Et Dieu est patient envers nous. Mais je pense aussi que la mort n’était pas imposée parce qu’il n’y avait personne de suffisamment pur pour l’imposer. En effet, tous ceux chargés de l’exécuter auraient dû commencer par se tuer eux-mêmes parce que la nation pullulait d’adultère. En fait, vous souvenez-vous de la femme prise en flagrant délit d’adultère dans Jean 8 ? Ils étaient tous là, leurs pierres à la main, tous les Pharisiens s’apprêtaient à lapider cette femme. Ils l’avaient prise en flagrant délit et l’homme s’est levé et a fui ; la femme est là et ils sont prêts à la lapider. Jésus les regarde droit dans les yeux et leur dit « que celui qui n’a jamais péché jette le premier la pierre sur elle ». Il aurait pu leur dire, vous êtes vous-mêmes une bande d’adultères. Comment osez-vous être si hypocrites ?
Nous voyons donc ainsi l’idéal de l’Ancien Testament. Jésus ne fait que le répéter, juste le répéter. Retour à Matthieu 19 maintenant. Dieu n’avait prévu le divorce pour aucune raison. Mais là où il y avait adultère, Dieu tuait le partenaire. Voilà à quel point le mariage est sacré. Il ne voulait pas que vous commettiez l’adultère, vous risquiez de mourir. Mais Dieu était plein de grâce et les hommes pécheurs, et là où il y avait un cas constant et irréparable d’adultère, Dieu permettait le divorce. Mais la permission de l’Ancien Testament visait à résoudre des problèmes uniques et pratiques dans un monde imparfait, pécheur. L’adultère est la seule chose qui peut rompre le lien. Et s’il ne rompt pas le lien par la mort, il peut le rompre par le divorce.
Et comme je l’ai déjà dit, si le divorce est une concession miséricordieuse pour le coupable de l’adultère, disons-nous donc que parce que Dieu fait miséricorde au coupable Il pénalise l’innocent ? En d’autres termes, disons que dans l’Ancien Testament votre mari commet l’adultère, il est mort. Il n’a aucun moyen de se repentir. S’il n’est pas racheté, il est en enfer pour toujours. Etes-vous libre de vous remarier ? Bien sûr, la mort met un terme au mariage. Si Dieu vous permet de divorcer, il permet à l’autre personne de vivre pour avoir le temps de se repentir, d’être restaurée et même rachetée. Parce qu’il est plein de grâce pour cette personne, pénalise-t-il cette personne innocente à rester célibataire à vie ? Difficilement parce que Dieu ne fait pas de négociations. Il ne fait pas grâce à l’un pour faire porter le chapeau à l’autre. Et nous croyons donc que là où il y a raison de divorcer, il doit avoir raison de se remarier. Après tout, le but du divorce était de montrer de la miséricorde au coupable, non pas pour condamner l’innocent au célibat, à une solitude ou à la misère à vie
Alors, l’idéal du mariage reste le même et Jésus dit que la seule raison pour laquelle Moïse a permis le divorce c’était la dureté des cœurs. Maintenant, le verset 9. « Mais Je vous dis : quiconque répudie sa femme, sauf pour infidélité et en épouse une autre, commet un adultère. » Le mot infidélité étant un terme vaste qui englobe l’adultère, ici moicheia et porneia sont dans le même passage, comme Matthieu 5 que nous avons déjà vu. « Mais je vous dis : Quiconque répudie sa femme, sauf pour infidélité et en épouse une autre, commet un adultère. Et celui qui épouse une femme répudiée commet l’adultère. » Et Jésus reprends la même chose qu’Il avait déjà dite dans Matthieu 5 : 31 et 32. La même chose dans Deutéronome 24 : lorsque vous divorciez pour une raison autre que l’adultère, vous prolifériez plus d’adultère. Ce verset n’est pas nouveau, ce n’est pas une nouvelle pensée, ce n’est pas une nouvelle vérité, c’est Deutéronome 24 qui revient encore. C’est Matthieu chapitre 5, verset 32, exactement la même affirmation est ici faite. Ce n’est rien de nouveau ; c’est le même vieux principe. Vous voyez, dans Matthieu 5 au sermon sur la montagne les Pharisiens disaient, nous ne commettons pas l’adultère, nous ne commettons pas l’adultère. Et Jésus leur répond, si, vous le faites. Vous commettez l’adultère de deux façons : premièrement quand vous regardez une femme avec convoitise, vous commettez l’adultère dans votre cœur. Deuxièmement vous commettez l’adultère parce que vous divorcez sans raison fondée, et en le faisant vous répandez l’adultère partout. Vous êtes donc des adultères de premier ordre. C’est exactement ce qu’Il dit.
L’expression clé : non sur la base de la fornication ou de l’immoralité. C’est un mot communément utilisé pour englober l’adultère. Par exemple 1 Corinthiens 10 :8 dit clairement : « Ne nous laissons pas entraîner à l’immoralité … » le même mot est utilisé « … sexuelle comme firent certains d’entre eux et, en un seul jour, il mourut vingt-trois mille personnes. » Maintenant, les gens diront, bien on ne parle que de fornication ici et non d’adultère. C’est en dehors du mariage, le mariage n’est pas inclus. Ils vont donc expliquer que toutes les 23000 personnes qui avaient été tuées par Dieu et mentionnées dans 1 Corinthiens 10 n’étaient pas mariées. C’est idiot. Evidemment ce mot fait référence au sexe hors mariage et à l’adultère. Il ne fait pas référence qu’aux Israélites non mariés ou aux Corinthiens non mariés. Ce mot englobe tout le péché sexuel.
Maintenant, un mot de Paul va peut-être nous aider à combler notre pensée. 1 Corinthiens 7 :10 « A ceux qui sont mariés, j’ordonne – non pas moi, mais le Seigneur – que la femme ne se sépare pas de son mari. » Ici Paul réaffirme la même vérité fondamentale : ne quittez pas votre mari. Mais si elle s’en va, supposons que vous décidez de le faire, vous faites vos bagages et partez, « qu’elle demeure … » comment ? « … sans se marier… » Vous n’avez aucun fondement pour vous remarier. Que deviendrez-vous si vous le faites ? Une femme adultère. Mais il vous reste une deuxième option : ou qu’elle se réconcilie avec son mari. Puis il ajoute : « … et que le mari ne répudie pas sa femme. » Restez donc mariés. Très, très important. Et nous reviendrons dans 1 Corinthiens la semaine prochaine quand nous verrons plus de choses.
Nous avons donc vu Jésus défendre l’idéal de Dieu et réduire les Pharisiens au silence. En fait, ils les a présentés comme des adultères. Alors, en venant à Lui, ils marchaient vraiment sur une scie mécanique. Ils essayaient de Le ridiculiser mais avant la fin de la conversation, ils sont debout là, une bande d’adultères à la vue du public. Le divorce n’est pas la volonté de Dieu pour n’importe quel motif. Cela n’a jamais été Sa volonté pour n’importe quel motif. Il n’est permis qu’en cas d’adultère prolongé et non repentant, autrement, il souille les gens.
Permettez que je conclue ceci avec une chose clé. Les gens posent toujours des questions sur le droit de se remarier et je voudrais que vous sachiez que la Bible affirme que le remariage est permis. Vous demandez : « où cela est-il écrit ? » Bien, regardez avec moi, d’accord ? Romains 7 :3. « Si donc … » dit-il « … du vivant de son mari … » et il parle d’une femme mariée, « Si donc du vivant de son mari elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère … » Vous ne pouvez pas épouser un autre homme, du vivant de votre mari. Vous ne pouvez pas avoir deux maris ; ce serait la bigamie. « … Mais si le mari meurt, elle est libérée de la loi : elle n’est donc pas adultère en devenant la femme d’un autre. » Maintenant, ce passage dit que le remariage est permis, ok ? Il est juste de se remarier, si votre mari meurt. Tout ce que j’essaie de ressortir c’est que le texte dit que le remariage est ok, sous réserve de certaines circonstances dont l’une est quoi ? Le décès du conjoint. Maintenant, 1 Timothée par exemple, chapitre 5, verset 14 : « Je veux donc que … » dit Paul : je veux, mon désir, voici ce qui est mieux « … les jeunes se marient … » Et cela a à voir avec le remariage parce que le texte dit en réalité les jeunes femmes, c’est-à-dire les veuves et tout le passage parle des veuves. Vous remontez au verset 4 et c’est là qu’il commence. Que les jeunes se remarient, qu’elles aient des enfants, qu’elles dirigent leur maison, afin de ne donner à l’adversaire aucune occasion de médire. Les jeunes veuves sont donc interpellées à se remarier. Le remariage est donc ok.
Regardez 1 Corinthiens chapitre 7. 1 Corinthiens chapitre 7, verset 8 : « A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu’il leur est bon de rester comme moi. Mais s’ils manquent de continence, qu’ils se marient. » Alors, si vous êtes veufs ou veuve, vous avez le droit de vous remarier. Dieu n’est donc pas contre le remariage en général. Regardez le verset 39 : « Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant ; mais si le mari est décédé, elle est libre de se marier à qui elle veut ; seulement, que ce soit dans le Seigneur. » Alors, dans tous ces passages, il y a un encouragement à se remarier en cas de décès. Maintenant, il semble conséquent de dire ceci : si Dieu permet le remariage en cas de décès, alors en cas d’adultère, si Dieu devait appliquer strictement la loi, il y aurait toujours une possibilité de se remarier, n’est-ce pas ? Et le fait que Dieu permette le divorce ne signifie pas que lorsque la personne ne peut pas être réconciliée, il n’y a aucun espoir pour elle et qu’elle doit rester célibataire toute sa vie. Je pense que ce sera jeter la confusion dans la question. Je crois donc que Dieu permettra le remariage en cas d’adultère ayant entrainé le divorce.
Maintenant, lisons 1 Corinthiens 7:27 un moment : « Es-tu lié à une femme, ne cherche pas à rompre ce lien ; n’es-tu pas lié à une femme … » Que signifie cela ? Etes-vous divorcé ? « … ne cherche pas de femme. Dans le cas où tu te marierais, tu ne pécherais pas … » En d’autres termes, si vous avez été séparé d’une femme, le texte ne dit pas de quelle façon, si vous avez été séparé d’une femme et que cela est justifié et légitime et selon le standard biblique, vous ne péchez pas si vous vous remariez. Vous n’avez pas péché. « Dans le cas où la vierge se marierait, elle ne pécherait pas. » N’est-ce pas intéressant ? Mettre une personne ayant déjà été mariée dans le même lot qu’une vierge ? Nous croyons donc que Dieu permet le mariage là où le divorce a été fait selon le standard biblique. Maintenant, nous avons achevé la conversation entre Jésus et les Pharisiens mais ce qui est très fascinant dans ce passage, c’est la réaction des disciples. Et nous verrons cela la semaine prochaine.
Prions. Père, nous savons que c’est facile de chercher des excuses pour notre péché dans les Ecritures, de chercher des moyens de ne pas suivre Ta volonté. Nous n’en avons pas l’intention. Nous voulons juste comprendre Ta vérité. Nous voulons juste comprendre que le divorce T’est haïssable. Mais Tu es un Dieu gracieux, miséricordieux et qui pardonne. Et en cas d’adultère, là où il ne peut avoir réconciliation, Tu n’as pas condamné celui qui cherche à faire ce qui est droit à une vie d’abus et de misère. Mais Tu lui as offert une alternative de se remarier dans le Seigneur. Mais en dehors de cela, Seigneur, Tu as vraiment bien établi les règles : pas de divorce et pas de remariage, sinon tout le monde deviendra adultère. Merci pour cette parole claire de Ta part et puissions-nous ne jamais trahir la femme de l’alliance de notre jeunesse. Puissions-nous renouveler dans nos cœurs chaque jour l’alliance faite entre deux et Toi. Et puissions-nous célébrer avec joie ce que Tu as uni, la douce, douce grâce de la vie, la compagnie aimable et tendre d’un homme et d’une femme. Seigneur, nous savons que lorsque les gens respecteront cette alliance, et s’aimeront profondément et véritablement, et Te garderont comme focus, Tu déverseras une grande bénédiction sur cette union à tel point qu’ils ne pourront la contenir. Mais dès qu’ils violent Tes principes, Tu appliques Ton juste châtiment.
Ainsi donc, Père, nous sanctifierons le mariage et nous affirmerons que bien que Tu permets le divorce et le remariage dans les cas extrêmes, il n’en était pas ainsi au commencement. Nous prions que Tu élimines le divorce de notre assemblée dans les jours à venir, que Tu restaures ceux qui sont en plein divorce, que Tu ramènes ceux qui l’ont déjà fait. Je Te remercie pour l’invitation que j’ai reçue cette semaine, l’invitation au mariage de deux personnes qui étaient divorcées et qui se remarient. Nous ne séparerons pas ce que Tu as fait. Bénis les mariages de cette église. Nous Te remercions de les avoir tous faits. Accomplis les pendant qu’ils marchent dans Ton obéissance.
FIN

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