
(Citations bibliques: Version Segond 21 sauf autre mention.)
Nous avons le privilège de commencer ce matin une série que nous avons attendue de très nombreuses années, et c’est l’étude de Matthieu 24 et 25, bien connu sous le nom du « Discours du Mont des Oliviers », parce que c’est un sermon donné par notre Seigneur à Ses disciples sur le Mont des Oliviers. Le thème de ce grand sermon est la deuxième venue de Jésus Christ. C’est un sermon de notre Seigneur concernant Sa venue, et la fin de l’ère actuelle, et l’établissement de Son Royaume. Tout enseignant expliquant la Bible voudrait beaucoup être dans ce passage, et je suis vraiment enthousiasmé d’y être. J’ai le sentiment que nous allons y être pour un moment, parce qu’il y a tant à traiter dans Matthieu 24 et 25. Tout le sermon est suscité par la question des disciples. La réponse que le Seigneur donne est la plus longue réponse à une question dans tout le Nouveau Testament. Ses idées sont absolument essentielles pour toute compréhension de l’avenir, et j’espère qu’en avançant, vous serez aussi enthousiastes et aussi excités que moi en étudiant ces immenses vérités à propos de la venue du Seigneur Jésus Christ .
La Bible en parle beaucoup, les prophètes de l’Ancien Testament, particulièrement Esaïe, Ézéchiel, Zacharie, le Nouveau Testament, le livre de l’Apocalypse, et nous sommes plus ou moins familiers avec ce que la Bible dit de l’avenir. Le centre d’une bonne partie se trouve dans les prophéties de Daniel, spécialement quand on les compare avec l’Apocalypse. Et je pense parfois que dans toutes ces recherches, Matthieu 24 et 25 sont un peu laissés de côté. Et pourtant, lorsque notre Seigneur vient parler de ce sujet, c’est ce qu’Il a dit, et dans mon esprit, il faut donc le traiter avec une grande insistance. C’est l’enseignement du Seigneur Lui-même sur Son retour en gloire pour établir Son Royaume, et nous le verrons en passant par les chapitres 24 et 25.
Mais je veux aussi dire que ce sont des chapitres très discutés, et je pense, très mal compris. Il y a beaucoup, beaucoup de sortes de points de vue et d’interprétations de ceci et de cela, en lisant. Et, encore une fois, comme pour bien des choses dans l’Écriture, il me semble que ce n’est pas aussi compliqué que certains tendent à le rendre. Le développement est relativement simple pour moi, et je confesse que cela peut être mon problème parce que cela m’arrive assez souvent de voir les choses simplement. Mais j’essaie de me mettre à la place des disciples qui n’étaient pas les gens les plus profonds, comme doivent le savoir tous les étudiants de la Bible, et à qui le Seigneur doit avoir donné au moins le bénéfice du doute quant à la compréhension de ces choses. Et je crois que nous pouvons comprendre Matthieu 24 et 25. Je crois que nous pouvons les comprendre tout à fait clairement, très simplement, très directement, et je crois qu’ils peuvent avoir un effet très profond et étendu sur nos vies. Je crois aussi que nous y trouverons un des renseignements les plus excitants et les plus enthousiasmants que nous n’ayons jamais enseignés, que nous n’ayons jamais appris, et nous verrons cela en avançant.
Mais il y a une chose que sait quiconque explique l’Écriture : parfois vous devez traiter de détails tout pratiques. Parfois il ne faut que bien cadrer les choses. Et c’est ce que nous allons faire aujourd’hui. Je dois vraiment poser quelques bases afin que nous puissions comprendre où nous allons dans ce message particulier de notre Seigneur, ce grand discours, ce grand sermon sur Sa venue. Ainsi, ce que je veux faire aujourd’hui, c’est voir si je peux placer dans votre pensée la compréhension de base qui permettra à tout cela d’avoir du sens quand nous y pénétrons.
Tout le monde est curieux quant à l’avenir. C’est vrai, c’est évident, chacun l’est. Pour une raison ou une autre, nous voudrions voir les choses à l’avance. Nous aimerions savoir ce que nous ne savons pas. Presque chacun voudrait savoir ce qu’il y aura dans sa vie future. Et il y a des gens qui voudraient savoir ce qui arrivera dans l’économie, pour pouvoir faire de bons investissements. Il y a beaucoup de raisons pour vouloir comprendre l’avenir, alors l’homme a toujours cherché à comprendre ce qui est inconnu de l’avenir. On est attiré à vouloir comprendre cela. La préoccupation des choses futures ne se limite pas à ceux qui étudient la Bible, et de loin. Tout au long de l’histoire humaine, dans toutes les religions, il y a eu des croyants et des prophètes, des pronosticiens et des sorciers, des médiums et des futuristes, des diseurs de bonne aventure, des leaders religieux et toutes sortes de gens qui ont toujours essayé de faire un saut dans l’avenir, comme qui dirait, pour obtenir une image de ce qui se passerait là-bas puis en faire un rapport afin que les gens puissent mieux faire face au présent en comprenant quelque chose de l’avenir.
Les Juifs du temps de Jésus n’étaient pas différents. Ils voulaient aussi connaître l’avenir et ils avaient leurs raisons. Je veux dire qu’ils étaient lassés d’être opprimés. Ils en avaient assez d’être sous la coupe de quelque nation dominante. Dans tous les sens, ils étaient un peuple noble, et le sont encore. La lignée juive de l’humanité est vraiment une noble lignée. Ils ne sont pas un peuple à qui manque du nécessaire pour être autonomes. Ce ne sont pas des gens qui ne peuvent se diriger, ou créer leur société significative, ou contribuer. Ils n’ont pas vraiment besoin d’être assujettis à d’autres, mais c’est exactement là que l’histoire les a trouvés pour la plupart de leur vie. Ainsi, quand on arrive à l’époque de Jésus, ils voudraient beaucoup voir la fin de l’oppression qui les a fait souffrir tout au long de la période que la Bible appelle le temps des Nations, jusqu’à ce moment-là.
Ils aspirent également à voir la venue de leur Messie, parce qu’ils savent que lorsque le Messie viendra, Il rendra justice. Il renversera les oppresseurs. Il réglera les problèmes qui doivent être réglés, et Il rétablira le royaume en Israël et les choses seront comme Dieu a promis qu’elles seraient et qu’elles devraient être. Alors ils sont remplis d’attente eschatologique. Eschatologique vient du mot eschatos en grec, qui signifie « la chose dernière. » donc c’est l’étude des choses dernières, et les Juifs étaient vraiment dans ces choses dernières. Ils avaient eu suffisamment de difficultés. Ils avaient vécu l’oppression assyrienne qui avait emmené les dix tribus du nord. Ils avaient vécu la captivité babylonnienne qui avait emmené le royaume du sud, de Juda. Ils avaient subi la domination perse, et la domination grecque, et maintenant l’oppression romaine, et ils en avaient assez de tout cela. Et dans leur esprit, comme ils l’exprimaient devant Jésus dans Jean 8, ils n’avaient jamais été esclaves d’aucun homme. Ils attendaient le jour où ils seraient de nouveau libres, et où ils auraient à nouveau pour chef un roi juste et ils connaîtraient le royaume que Dieu leur avait promis avec l’abondance de toutes ses bénédictions et bienfaits promis dans l’Ancien Testament.
Et ils lisaient l’Ancien Testament, et ils savaient que l’Ancien Testament parlait d’un avenir brillant et plein d’espérance. Ils savaient que l’Ancien Testament parlait de Dieu établissant un royaume. Ils savaient qu’ils devaient attendre celui qui serait oint, un roi, un Messie, ou, en grec, un Christ qui viendrait rétablir la domination et le règne de David sur la terre. Et ils aspiraient à ce que cela arrive, qu’arrive ce temps où la justice et la paix règneraient, un temps où Jérusalem demeurerait dans la prospérité et la sécurité, et non seulement pour un temps limité mais pour toujours comme le prophète Esaïe le leur avait dit. Ils aspiraient à voir venir ce jour où la restauration du royaume serait donnée comme Dieu avait promis qu’elle le serait.
Donc ils étaient pleins d’espérance pour l’avenir. Et sans doute, ils lisaient avec délices les prophètes de l’Ancien Testament. Sans doute exultaient-ils en attendant ce qu’Esaïe disait au chapitre 9, où il disait que quelqu’un viendrait, dont le gouvernement du monde serait sur Son épaule, qu’Il dominerait et régnerait. Il serait appelé « Merveilleux Conseiller, Dieu Puissant, Père Éternel, Prince de la Paix. Étendre la souveraineté, donner une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, » et ainsi de suite. Ils comprenaient vraiment cela. Cela les enthousiasmait. Ils ont dû lire, en Esaïe 11 :1, qu’il y aurait une branche de la souche d’Isaïe, qui était le père de David. Un autre que David, pas David mais quelqu’un comme David, un roi comme David, qui règnerait en un temps prospère. Et cet homme particulier, comme David, il est dit en Esaïe 11 :2 qu’il serait oint de la septuple puissance de l’Esprit Saint. Et en poursuivant dans ce 11ème chapitre, ils ont dû le lire bien des fois, et vu tout ce qui devait encore arriver.
Et ils ont dû lire aussi le chapitre 23 de Jérémie, le chapitre 30, lire comment quelqu’un viendrait qui s’assiérait sur le trône de Son père David, qui régnerait et dominerait, et qu’Israël serait à nouveau la fleur qu’il aurait été, s’épanouissant pleinement et glorieusement sous la bénédiction de Dieu. Et ils ont dû aussi lire Zacharie, parce que Zacharie parle de cela, particulièrement au chapitre 14. Et assurément ils connaissaient Daniel, et ont dû savoir que dans Daniel se trouvait la promesse d’une grande catastrophe à la fin, mais que cette catastrophe ne serait pas la fin parce qu’il viendrait une pierre taillée sans aucune main qui établirait un royaume éternel sur la terre. Ils étaient bien conscients de ce que les prophètes avaient à dire.
Ainsi, en arrivant à l’époque de la vie de Jésus, il se trouve dans l’esprit des Juifs un scénario tout à fait clair des évènements eschatologiques. Et à la base, ils avaient pris l’enseignement de l’Ancien Testament de Daniel, de Zacharie, d’Esaïe et de Jérémie, et l’avaient encadré de l’enseignement d’Ézéchiel pour leur donner tout le cours de comment se passerait la fin. Et nous voyons cela, cette eschatologie, venant par les écrits de cette période. Si vous lisez des écrits extrabibliques autour de la période de Christ, ils nous donnent une idée de la pensée des Juifs de cette époque. C’est très important comme toile de fond pour notre texte. Qu’est-ce que les Juifs pensaient qu’il allait arriver à la fin des temps ? Que pensaient-ils au sujet de la venue du Fils de l’Homme, ou du Christ ? Que pensaient-ils sur le déroulement du jugement ? A quels évènements s’attendaient-ils ?
Eh bien, si nous prenons le matériel qu’ils ont écrit en ce temps-là, des livres extrabibliques, ils ont écrit des livres religieux qui n’étaient pas bibliques. Par exemple, il y avait le livre d’Énoch, les Psaumes de Salomon, et il y a l’Assomption de Moïse, le livre des Jubilés, l’Ascension d’Esaïe, le Quatrième livre d’Esdras, l’Apocalypse de Baruch, et le Livre des Secrets d’Énoch. Et cette sorte de livres, les Oracles Sibyllins, différents livres religieux, ont révélé qu’ils n’étaient pas écrits par Dieu, ils n’avaient pas Dieu pour auteur, ce sont des livres écrits par des hommes parlant de leurs attitudes religieuses, mais ils révélaient la pensée des Juifs. Ils nous disent ce qu’ils pensaient à cette époque, et nous voyons que beaucoup de ces livres parlent principalement de choses eschatologiques, du futur. Si nous lisions ces livres, nous trouverions quelques croyances assez fascinantes.
Voyons si je peux vous donner une source qui illustrera ceci pour vous. Ceci, pour moi est un point très fascinant. Un homme du nom de Schurer, S-C-H-U-R-E-R a écrit un livre intitulé L’Histoire du Peuple Juif au Temps de Christ. Cet homme, qui n’a pas de vue eschatologique particulière que nous devrions défendre, du moins certainement pas la vue que nous adopterions, nous dit ce que les Juifs croyaient à cette époque, et c’est très captivant. Il le tire de leur littérature contemporaine, qui montre ce qu’ils écrivaient. Laissez-moi vous donner la chronologie. Tout d’abord, Schurer dit que les Juifs croyaient qu’avant que le Messie vienne, il y aurait une période de terrible tribulation, de sorte qu’avant que le Messie arrive, il y aurait un temps de douleurs d’enfantement. Comme une femme a des douleurs immédiatement avant que la vie sorte de son sein, ainsi, avant que le royaume du Messie soit établi, la nation souffrira de tribulations, de douleurs.
Or, ils auraient pu comprendre cela simplement en lisant le 14ème chapitre de Zacharie, parce qu’en effet, c’est exactement ce qui est dit là. Et nous voyons que leurs pensées allaient dans ce sens en lisant, par exemple, le second livre de Baruch où il est dit : « Et l’honneur sera transformé en honte, et la force humiliée dans le mépris, et la beauté deviendra laideur, et l’envie augmentera en ceux qui n’auront rien pensé de bon d’eux-mêmes, et la passion saisira celui qui est paisible, et beaucoup seront agités de colère pour en blesser beaucoup, et ils soulèveront des armées pour verser le sang. Et à la fin, ils périront tous avec eux. »
Donc ils s’attendaient à une période de terrible décadence morale, un temps où l’honneur et la décence seraient méprisés, un temps où le monde serait en guerre, et où il y aurait un chaos moral physique dans le monde, et ce serait des douleurs d’accouchement pour amener le Messie. Dans le Quatrième Esdras, un autre de leurs livres qui nous dit ce qu’ils pensaient, il est dit qu’il y aurait des tremblements de terre, des troubles parmi les gens, des machinations de nations, des confusions parmi les dirigeants et des perturbations chez les princes.
De plus, dans les Oracles Sibyllins il est dit : « Du ciel tomberont des épées incandescentes sur la terre, la lumière étincellera, et de grands éclairs parmi les hommes, et la terre, la mère universelle, tremblera en ces jours-là par la main de l’Éternel, et les poissons de la mer, les bêtes de la terre et les troupes innombrables de ce qui vole, et toutes les âmes des hommes, et toute mer tremblera en présence de l’Éternel, il y aura de la panique. Et les sommets des montagnes élevées et les collines des géants, il les fendra. Les abîmes troubles seront visibles de tous. Les profonds ravins comme les montagnes élevées seront remplis de cadavres, et des rochers dégoulineront de sang et chaque torrent inondera la plaine. Dieu jugera tout par la guerre et l’épée, du soufre tombera du ciel, des pierres, de la pluie et de la grêle, sans cesse, ce qui créera beaucoup de dommage. La mort atteindra les animaux quadrupèdes. Oui, le pays lui-même boira le sang de ceux qui périssent et les animaux mangeront de la chair à satiété. »
Or, si vous n’étiez pas mieux renseignés, vous penseriez que cet homme avait lu l’Apocalypse, mais il n’avait pas encore été écrit. Ils voyaient un avenir de troubles terribles, une tribulation dans le monde entier. En fait ils s’attendent, dans la Mischna, à ce que « l’arrogance augmente, que l’ambition monte en flèche, que la vigne donne du fruit mais que le vin soit rare. Le gouvernement devient hérétique. Il n’y a aucune instruction. La synagogue se voue à l’obscénité. La Galilée est détruite, Gabaon est déserte. Les habitants d’un district errent d’une ville à l’autre sans trouver de compassion. On hait la sagesse de l’érudit. On méprise le dévot. La vérité est absente. Les garçons insultent les hommes âgés. Des hommes âgés se tiennent en présence d’enfants. Le fils rejette son père. La fille se rebelle contre sa mère, la belle-fille contre la belle-mère, et les ennemis d’un homme sont parmi ceux de sa propre maison. » Cela vient de la Michnah. Or, ils ne le savaient pas mais ils étaient pré-millénaristes. Ils attendaient la tribulation. Donc le temps qui précédait la venue du Messie devait être un temps de troubles dans le monde entier.
La deuxième chose qu’ils avaient dans leur eschatologie était que dans ce bouleversement viendrait un précurseur et un hérault annonçant l’arrivée imminente du Messie et qu’il serait comme Elie. Comme le Messie n’est pas David, mais comme David, de même le précurseur n’est pas Elie, mais comme Elie. Comme le roi lui-même vient dans l’esprit, en quelque sorte, et la puissance de David, mais plus forte, ainsi le précurseur vient dans l’esprit et la puissance d’Elie mais plus puissamment encore. Donc ils s’attendaient à ce que quelqu’un comme Elie vienne. C’est pourquoi ils étaient si attirés au début par Jean Baptiste parce qu’il ressemblait tant à Elie. Et Jean Baptiste aurait été cet Elie, accomplissant cette prophétie, s’ils avaient reçu Jésus Christ et Son royaume. Mais parce qu’ils L’ont rejeté, et que le royaume fut reporté à plus tard, alors il doit y avoir quelqu’un d’autre comme Elie qui doit venir avant la seconde venue du roi.
Ainsi les Juifs, qui ne voyaient pas nécessairement tout cela comme je viens de vous le dire, voyaient que viendrait un Elie qui annoncerait la venue du Messie. En fait, la loi orale juive établissait que l’argent et la propriété, dont la possession était controversée, ou tout objet trouvé dont le propriétaire était inconnu, devait attendre « jusqu’à la venue d’Elie » parce qu’il rétablirait toute justice pour préparer chacun pour le Messie.
La chose suivante qu’ils voyaient était la venue du Messie. Premièrement un temps de tribulation, puis un hérault, puis la venue du Messie Lui-même, celui qui serait le Roi. La grande figure divine, qui viendrait mettre fin à l’âge présent et établir l’âge de gloire, le royaume, et justifierait le peuple de Dieu.
La chose suivante qu’ils voyaient dans leur eschatologie, selon Schurer, était que les nations s’uniraient et se rassembleraient pour combattre le Messie. Stupéfiant ! Par exemple, dans les Oracles Sibyllins, nous retrouvons cet enseignement juif : « Les rois des nations se lanceront contre ce pays, apportant sur eux-mêmes la rétribution. Ils chercheront à ravager le Saint-Lieu du Dieu puissant et des hommes les plus nobles lorsqu’ils viendront dans le pays. En un cercle autour de la ville, les rois maudits placeront chacun son trône avec son peuple infidèle près de lui, et ensuite, d’une voix puissante Dieu parlera à tous les indisciplinés, les gens à la tête vide, et le jugement viendra sur eux de la part du Dieu puissant et tous périront par la main de l’Éternel. »
Il voit toutes les nations rassemblées à Jérusalem, ou autour d’elle, toutes les nations rassemblées en Israël pour combattre Dieu. Ils élèvent leurs propres dieux avec tous leurs gens autour d’eux, et au milieu de tout cet effort pour se battre contre Dieu, Dieu les détruit tous. Et dans le Quatrième Livre d’Esdras il est dit : « Il arrivera que lorsque toutes les nations entendront ceci, » - la voix du Messie, - chaque homme quittera son propre pays et la guerre qu’ils ont les uns contre les autres, et une multitude innombrable se rassemblera désirant combattre contre Lui. » Toutes les autres guerres vont cesser et tous vont aller combattre contre le Messie. Or, c’était, encore une fois, la croyance juive au temps de Christ, selon Schurer, et c’est exactement ce que la Bible enseigne, exactement ce que nous comprenons des prophètes de l’Ancien Testament et du livre de l’Apocalypse également.
Maintenant, ceci nous amène à la chose suivante qu’ils enseignaient dans leur eschatologie, et c’est que le résultat de cette bataille contre le Messie serait la destruction totale de toutes ces nations. Il y aurait une dévastation complète des nations qui s’opposent au Messie. En fait, Philon disait que le Messie « se mettrait en campagne et ferait la guerre, et détruirait des nations immenses et très peuplées. » Et encore dans le Quatrième Livre d’Esdras, il est dit : « Il les réprouvera pour leur impiété, leur reprochera leur injustice, les réprimandera en face pour leurs trahisons, et lorsqu’Il les aura admonestés, Il les détruira. » Et dans Énoch il est dit : « Il arrivera en ces jours-là qu’aucun ne sera sauvé, ni par l’or ni par l’argent, personne ne pourra échapper. Il n’y aura pas de fer pour la guerre. Personne ne pourra revêtir une cuirasse. Le bronze ne servira à rien, l’étain n’aura aucune valeur, et le plomb ne sera plus demandé, et tout ce pourrait servir sera détruit sur la terre.» Autrement dit, Il viendra détruire toutes les nations hostiles de sorte que leur armure et tout ce qu’ils utilisent pour se protéger est devenu complètement inutile.
Mais souvenez-vous, je ne vous donne pas des points de vues prémilénaristes contemporains dispensationnalistes – c’est un regard sur Israël au temps du Christ. Ils voyaient arriver la tribulation, et ensuite vient le Messie, après avoir été annoncé par Son précurseur. Lorsqu’Il vient, Il est combattu par les nations qu’Il vainc de manière dévastatrice.
Ensuite ils croyaient que l’évènement suivant serait la restauration de Jérusalem. Il y aurait une restauration générale de Jérusalem. Ce serait la purification de cette ville de sorte qu’elle serait la Jérusalem du grand Millénium, la Jérusalem du grand royaume, et la Jérusalem de la grande gloire éternelle du Roi. En fait, il est dit dans le livre d’Énoch, « Tous les piliers sont neufs, et les décorations plus grandes que celles de la première Jérusalem, en quelque sorte, » est-il dit. Donc ils voyaient la rénovation de l’ensemble de Jérusalem.
L’évènement suivant qu’ils voyaient était que les Juifs dispersés qui avaient été éparpillés dans le monde entier reviendraient rassemblés. Ils seraient à nouveau rassemblés dans la ville de Jérusalem. En fait, jusqu’à aujourd’hui, la prière quotidienne juive dit, en partie : « Élève une bannière pour rassembler nos dispersés, et rassemblons-nous des quatre coins de la terre. » C’est une partie de la prière juive quotidienne. Ils attendent le jour où le Messie viendra, où Il vaincra toutes ces nations, restaurera Jérusalem, puis rassemblera tous les Juifs du monde entier.
En fait, dans les Psaumes de Salomon, il est écrit : « Sonnez de la trompette à Sion pour convoquer les saints, faites entendre à Jérusalem la voix de celui qui apporte de bonnes nouvelles, car Dieu a eu pitié d’Israël et vient les visiter. Tiens-toi sur les hauteurs, O Jérusalem, et contemple tes enfants de l’est et de l’ouest. Rassemblés du nord par le Seigneur, ils arrivent dans l’allégresse de leur Dieu. Des îles éloignées, Dieu les a rassemblés. Il a abaissé les hautes montagnes en une plaine pour eux. Les collines ont fui à leur arrivée. Les bois leur ont donné abri à leur passage. Dieu a fait surgir chaque arbre au doux parfum pour eux, afin qu’Israël puisse passer lors de la visite glorieuse de leur Dieu. Revêts tes atours glorieux, O Jérusalem. Prépare ta sainte robe, car Dieu a parlé en bien pour Israël pour l’éternité. Que le Seigneur fasse ce qu’Il a dit concernant Israël et Jérusalem ! Que le Seigneur élève Israël par Son nom glorieux ! Que la miséricorde du Seigneur soit sur Israël pour l’éternité. »
Donc ils voient Dieu qui vient rassembler tout le monde et les ramener dans une Jérusalem glorifiée. C’était leur rêve. C’était ce qu’ils attendaient sur la base des prophètes de l’Ancien Testament. Le fait est qu’ils comprenaient les prophètes de l’Ancien Testament de la même manière que nous. Nous comprenons la même suite. Certains disent : « Bon, si vous êtes prémilénariste, si vous croyez au point de vue prémilénariste, vous croyez que Christ reviendra après un temps de tribulation pour établir Son royaume sur la terre, et que c’est quelque chose de nouveau. » Ce n’est rien de nouveau. C’est comprendre les prophètes de l’Ancien Testament exactement comme les Juifs de l’époque de Jésus les comprenaient.
Après cela, ils croyaient qu’ensuite la Palestine deviendrait le centre du monde. C’était la croyance des Juifs. La Palestine deviendrait le centre de tout. Le monde entier lui serait soumis. Toutes les nations seraient soumises. Et les nations viendraient à Jérusalem pour adorer le roi. En fait on lit encore dans les Oracles Sibyllins que « Toutes les îles et les villes diront : ‘Comment l’Éternel aime-t-il ces hommes ‘ » - en parlant des Juifs – « Car tout agit en sympathie avec eux et les aide. Venez, tombons tous sur la terre et supplions le roi éternel, le Dieu puissant, éternel, marchons en procession vers Son temple car Il est le potentat de l’âme. » Donc ils croyaient que le monde entier allait être assujetti au Messie, et viendrait à Jérusalem pour adorer ce Dieu. Et finalement, le dernier point dans ce programme eschatologique était qu’il viendrait une ère nouvelle de paix, de bonté et de gloire qui durerait pour l’éternité.
Or, en cela nous voyons le point de vue eschatologique qu’avaient les Juifs du temps de Jésus. Ils croyaient qu’il y aurait un temps de tribulation, un temps de difficultés, un temps de trouble. Puis viendrait un hérault pour annoncer la venue du Messie. Ensuite viendrait le Messie. Et quand le Messie viendrait, les nations de la terre se rassembleraient pour Le combattre, et Il les anéantirait et les démolirait. Puis Il purifierait la ville de Jérusalem – suivez ceci très attentivement – Il purifierait la ville de Jérusalem, rassemblerait les Juifs de toute la terre et établirait Son royaume éternel. C’était l’eschatologie des Juifs. Maintenant suivez leur pensée. Ils avaient été dans la tribulation depuis longtemps, d’après leur point de vue, n’est-ce pas? C’est vrai, ils l’avaient subie. Les Perses, les Grecs, et maintenant les Romains... Et ils considéraient l’oppression romaine comme un temps de tribulation, un temps de difficultés. Et ils pouvaient facilement se souvenir peu avant, lorsque leur peuple avait souffert, au temps des Maccabées, des terribles profanations d’Antiochus Épiphanes et des Grecs. Donc ils pouvaient bien avoir pensé que la tribulation était déjà en route, que l’oppression romaine qu’ils subissaient à présent était en fait cela.
Puis arrive Jean-Baptiste. Que croyez-vous qu’ils pensent alors ? Il est celui qui est comme qui ? Comme Elie ! Et tout à coup survient Jésus Christ. Et Lui, Il guérit des gens. Il ressuscite les morts. Il a cette stupéfiante puissance pour nourrir des multitudes. Il fait des prodiges et des miracles qui bannissent la maladie de la Palestine durant tout Son ministère. Il entre à dos d’âne dans Jérusalem lors de la Pâque. On jette des branches de palmier et des vêtements devant Lui et ils se disent : « Ça y est – c’est le Messie. » Ils se souviennent – quelle est la première chose qui va arriver lorsque le Messie viendra, Oh, la première chose qui se passera sera que les nations de la terre vont se rassembler contre Lui et Il les détruira. Ainsi, ils pensent immédiatement qu’Il va se mettre en guerre et que les Romains vont être les premiers à y faire face, et le massacre devrait vraiment commencer sous peu. Et une fois terminée, alors Il purifierait Jérusalem. Ensuite Il jetterait dehors tous les hypocrites et toute fausse religion et toute fausse adoration. Et puis nous verrons ce glorieux temple final – peut-être pensaient-ils au temple d’Ézéchiel décrit dans les chapitres 40 à 48, où la vraie adoration aurait lieu. Et puis Il rassemblerait tous les Juifs du monde entier et établirait le royaume éternel.
Maintenant vous savez ce qu’il y avait dans l’esprit des disciples lorsque nous arrivons au chapitre 24, n’est-ce pas ? C’est le genre de pensée qui trottait dans leur tête. Et la scène se déroule si clairement, semble-t-il pour eux. Vous direz : « Bon, qu’en est-il lorsque Jésus leur a dit qu’Il allait mourir ? Même le jour de l’entrée triomphale, Il leur a dit : ‘A moins que le grain de blé ne tombe en terre et ne meure, il reste seul,’ qu’en est-il ? » Cela ne colle pas. Ce n’est pas dans leur scénario eschatologique. Ils ne peuvent le considérer ; ils le rejettent. Et ils disent toujours : « Non, non, non cela ne peut pas arriver. » Donc ils ne peuvent comprendre la mort de Christ. Ils ne comprennent pas la résurrection de Christ. Ils ne voient que la gloire future, voyez-vous. Ils ont une vue très étroite de Christ. Ils voient tout arriver lorsqu’Il vient la première fois. Ils ne comprennent pas ce que nous comprenons. Il est venu une fois, et maintenant nous avons une période très longue, pas vrai ? Jusqu’à ce qu’Il revienne. Les prophètes de l’Ancien Testament ne voyaient pas cela. Ils n’en parlaient pas. Ils voyaient seulement Christ arriver, et tout se passait en même temps. Ils ne voyaient pas le facteur de temps là-dedans. C’est pour cela que nous l’appelons un mystère, parce qu’il n’a pas été révélé dans l’Ancien Testament. En fait, Paul appelle tout le Nouveau Testament un mystère caché depuis les temps anciens parce qu’il dévoile une époque pas encore vue précédemment. « Mystère » signifiant ce qui était caché.
Donc les prophètes de l’Ancien Testament voyaient tout arriver en même temps, et c’est ainsi que les disciples le voyaient. Donc ils attendaient, hé oui, que ce soit pile au bon moment. Notre eschatologie avait raison. Nous avons interprété correctement les prophètes de l’Ancien Testament. Nous avons subi la tribulation dans notre expérience personnelle. Nous avons vu Elie venir en Jean-Baptiste. Voici le Christ, le Messie. Il entre dans la ville. Il reçoit nos alléluias et nos louanges triomphales et Il va, pour commencer, chasser tout le monde non juif dans le temps des Nations, purifier le temple, rassembler les Juifs et établir Son royaume. Tout est à temps, pile dans le mille !
Or, je crois que c’est exactement ce qui a gardé Judas enfermé dans cette affaire. Je ne pense pas que Judas ait réellement, vraiment cru en tout ce que Christ était. Mais il était là, et lorsqu’il a entendu le sermon de Matthieu 24 et 25, cela l’a précisément mis sur orbite, il s’est dit : « Ça y est, nous y entrons, le royaume est là et j’en suis, je serai dans le groupe des privilégiés, » parce que c’est cela qui le motivait essentiellement, la cupidité et ses propres désirs. Et c’est pourquoi, lorsque vous arrivez au chapitre 26, dès que Jésus termine son sermon sur toute la gloire et tout ce qui touche le retour, et toute la fin du monde, tout cela, la première chose qu’Il fait au chapitre 26, en terminant tout cela est qu’Il dit aux disciples : « Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et laissez-moi vous dire ceci, le Fils de l’homme sera arrêté pour être crucifié. »
Écoutez, lorsqu’Il dit ceci, c’est la goutte de trop pour Judas, et il retombe au point zéro. Il ne comprend pas : comment peut-on avoir toute cette grandeur du retour, et toute cette anticipation. Et tous ces évènements eschatologiques qui sont en place, et maintenant Jésus dit de nouveau qu’Il va mourir et que c’est la fin. Ses espoirs sont brisés pour la dernière fois. Il est passé par des montagnes russes, il ne peut en supporter davantage. Il sort pour aller trahir Jésus Christ pour avoir tout l’argent possible, et partir. Mais jusqu’à ce moment-là, il traîne un peu, parce qu’il est plein d’expectative, et le Discours du Mont des Oliviers a dû augmenter et intensifier cette expectative.
Or, ce qui met ceci au centre est aux versets 38 et 39 du chapitre 23. Laissez-moi regarder ce passage un instant avec vous. Jésus est arrivé au bout de toute une journée dans le temple, discutant la plupart du temps avec les chefs religieux. Je ne devrais pas dire « discuter » ; ce n’était pas à proprement parler de la discussion. Ils ont dit quelque chose et Il leur a cloué le bec. Il a répondu à leurs questions par des réponses culpabilisantes qui les condamnaient. Je devrais dire, avec des réponses accusatrices, et Il leur a dit des paraboles qui les condamnaient. Mais Il venait d’avoir une confrontation avec ces chefs religieux. Elle était terminée. Et elle s’était terminée par un verdict de jugement contre eux. Verset 38 : « Voici que votre maison vous sera laissée déserte. » Ensuite Il dit au verset 39 : « Car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez : ‘Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur.’ » Il dit que le jugement arrive, et qu’ils Le reverraient lorsqu’Il viendra au nom du Seigneur.
Or, Celui qui vient au nom du Seigneur – je vous l’ai dit la dernière fois – est un titre messianique. C’est exactement par ces mots qu’ils ont salué Jésus lorsqu’Il est entré triomphalement dans la ville. Donc Il leur dit – suivez bien ceci. Les disciples écoutent, et Il donne Son dernier sermon public aux Juifs en disant : « Voyez, votre maison est laissée déserte, et la prochaine fois que vous me verrez, Je viendrai dans ma gloire. » C’est ce qu’Il dit. Comment les disciples entendraient-ils cela ? Oh, nous avons traversé la tribulation, Elie est venu, le Messie est là, l’évènement suivant est la destruction des nations ennemies. Ensuite la restauration ou la purification de Jérusalem puis le rassemblement pour le royaume. Donc lorsqu’ils L’entendent dire : « Je vais restaurer votre maison puis je reviendrai, » ils pensent réellement que c’est l’heure. Ils s’attendent à ce que cela arrive, bien sûr, la destruction des nations qui combattront contre Lui.
Maintenant, souvenez-vous, Il prononça Son jugement final sur la nation d’Israël, mais Il mit en route dans l’esprit des disciples toutes ces pensées à propos de ‘est-ce que ça y est ? Est-ce que ça y est ? Et la question surgit au verset 3 : « Dis-nous, quand cela arrivera-t-il et quel sera le signe de ton retour et de la fin du monde ? » Vous voyez, ils sont pressés dans ce moule. Et ils pensent : « Ça y est, les amis. Quand sera-ce ? » Vous savez, sous-entendu dans ce « quand » c’est aujourd’hui, ou demain. Ou bien – ce sera mardi prochain peut-être? Et quel est le déclencheur? Quel est le signe? Je veux dire quelle est la première indication qui nous montrera que c’est ça ? Nous sommes arrivés à la fin du monde !
Donc, voyez-vous, c’est là qu’ils en sont de leurs réflexions quand nous arrivons au chapitre 24. Lisons les deux premiers versets : « Jésus sortit du temple, et comme il s’en allait, ses disciples s’approchèrent pour lui en faire remarquer les constructions. Mais il leur dit : ‘Vous voyez tout cela ? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre, tout sera détruit.’ »
Or ils sont en train de sortir du temple, n’est-ce pas? Il vient de dire « votre maison sera laissée déserte » – pas: « Ma maison. » C’est ainsi qu’Il la nommait habituellement. Il ne dit pas « La maison de mon Père. » Il l’appelait ainsi avant. Maintenant c’est ‘votre' ‘maison, parce que Dieu s’en est allé. Ikabod – c’est cela, ikabod. Lisez Ézéchiel chapitre 9 verset 3, chapitre 10 verset 4, chapitre 11 verset 23, voyez comment la gloire de Dieu s’en va et ikabod. Dieu n’est pas là, ce n’est pas la maison du Père. « Ce n’est pas Ma maison, c’est votre maison. » Le mot « déserte, » erēmōsis, « abandonnée à la ruine » est sa signification, abandonnée à la ruine. Ce lieu est à l’abandon. Dieu l’a quitté. Il est maudit, voué à la ruine. Et vous ne Me reverrez plus jusqu’à ce que je vienne dans la pleine gloire messianique.
Oh, les amis, ils la voient à ce moment-là. Mais en partant, ils ont une question difficile qui les tracasse. Vous voyez, ce sont de simples hommes de la campagne, et ils regardent ce temple gigantesque, et c’est plus qu’un bâtiment, il est entouré d’un mur – il est au sommet d’une colline. Je ne sais pas si vous êtes jamais allé là-bas, il le faut pour comprendre. Le temple était au sommet de la colline et reposait sur cette grande, immense surface plate. Sur cette colline il y avait une grande muraille qui l’entourait. À l’intérieur de ce mur il y avait divers bâtiments qui faisaient partie de l’ensemble du temple. Tout était maintenu par un mur qui tenait l’ensemble, particulièrement au sud et à l’ouest. Cette muraille de soutènement descendait et en quelque sorte tenait la montagne en place. Il y avait une pente naturelle à l’ouest, et une surface plate au nord, de sorte que cette partie était soutenue. Donc ils avaient mis ces murs solides de soutènement au sud et à l’ouest, et maintenaient ainsi le mont du temple, qui avait des murs qui montaient de là, de sorte que si vous étiez au sommet du mur, et tout le long jusqu’en bas où se trouvait le mont du temple, et jusqu’au bas du mur de soutien de l’extérieur, cela faisait une immense distance sur la partie sud. C’est peut-être là que Satan a pris Jésus et Lui a dit de sauter en bas, parce que c’était une hauteur vertigineuse.
Ainsi c’était une construction massive. Cela ressemblait davantage à une forteresse qu’à autre chose. Ainsi, comme les disciples sortent de l’endroit avec Jésus, au crépuscule, sans doute, ils sont impressionnés. Je veux dire, ils étaient habitués à des lacs et à de petites collines successives, et à de petites maisons. Et ils ne peuvent même imaginer comment ceci a pu être construit, peut-être, bien qu’ils l’aient vu à plusieurs reprises, tant il est impressionnant. C’est inconcevable ! C’est impossible de penser qu’il a pu être édifié, sans parler de penser qu’on pourrait l’abattre. « Votre maison sera laissée déserte, en ruine. » Et ils sont comme pétrifiés par cela, essayant d’imaginer comment cela pourrait se passer, vous savez ? Donc Jésus comprend ce qui tourne dans leur tête.
Marc 13 :3, un passage parallèle, dit qu’ils ont mentionné de grandes constructions. Luc dit au chapitre 21, verset 5 que les bâtiments étaient ornés d’objets apportés en offrandes, que les gens avaient apportés, ces trésors de valeur avaient été placés partout, ce qui faisait que tout était rempli de trésors. Tacite dit que c’était un lieu de grande valeur, les trésors collectés et accumulés de tous les Juifs qui les avaient apportés là, et que c’était une forteresse de qualité, dit Tacite. Le Talmud Babylonien dit que personne n’avait jamais vu un bâtiment aussi magnifique que le temple d’Hérode. Et Luc dit qu’il était fait de belles pierres. En fait, si vous l’étudiez un peu, c’est incroyable. Josèphe nous dit qu’Hérode l’a construit. Hérode, en passant, n’était pas juif, et c’était frappant pour l’esprit des Juifs que leur temple ait été bâti par un Édomite, et ils aimaient à penser que le dernier temple serait construit par quelqu’un d’autre qu’un non juif.
Mais néanmoins, Hérode avait construit un lieu plutôt impressionnant. Par exemple, quelques-unes des pierres faisaient 12,20 mètres sur 3.5 sur 3.5. Ce sont des pierres de carrière taillées une à une et transportées. Et comment ils dressaient de telles pierres, qui pouvaient peser jusqu’à 100 tonnes est difficile à comprendre. Et à certains endroits, ils devaient les déplacer, peut-être aussi haut que 60 ou 100 mètres, les empilant depuis le bas du mur de soutènement jusqu’au sommet du mur, tout autour du temple. C’était une entreprise titanesque. Certaines des pierres avaient jusqu’à 25 mètres de long, taillées sur place en carrière. Et les disciples marchent en regardant cela et disent : « Comment tout ce lieu sera-t-il détruit ? Et comment un lieu si actif, le centre de toute une vie, peut-il être déserté et abandonné à la ruine ? Comment est-ce possible? Comment cela peut-il arriver?
Donc ils quittent le temple en se grattant la tête, comme qui dirait, pour savoir comment il sera laissé désert. Mais leur eschatologie leur dit que cela arrivera. Et il y aura un temple décrit par Ézéchiel dans les chapitres 40 à 48, ils y pensent probablement. Ils ne savent seulement pas comment cela pourrait arriver.
Alors au verset 2 Il dit: « Regardez bien toutes ces choses, regardez bien toutes ces constructions. » Il lit dans leur esprit. Il sait exactement ce qu’ils pensent. Ils sont venus à Lui en disant: « Regarde toutes ces choses, regarde toutes ces constructions, toutes ces pierres. » Et ils n’arrivent même pas à leur question. Il dit : Oui regardez bien toutes ces choses. Puis écoutez ceci. « Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre, tout sera détruit. » Là, vous ne pouvez que voir leur air pantois. Je veux dire, ils ne comprennent pas comment on a pu les ériger, sans parler de comment on pourrait les abattre. C’est gigantesque ! Je veux dire, je me suis tenu là au pied du Mur Occidental, qui sont des pierres du temple d’Hérode. Je me suis tenu à l’angle sud-est, au coin sud-ouest où vous avez ces immenses pierres d’angle du temple hérodien. Et elles ont été là depuis le temps de Christ, et il ne semble pas exister quoi que ce soit qui puisse les faire bouger.
Maintenant vous direz : « N’y a-t-il pas là une contradiction ? » Pas du tout parce que ces pierres sont celles qui tiennent le mur de soutènement ; ce ne sont pas les pierres du temple, ni du mur qui l’entoure. Ce sont les pierres du mur de soutien qui tient la montagne, et si on les retirait, vous savez, la montagne descendrait. Mais pour dire simplement, Jésus a dit ici que les pierres de cet endroit vont être abattues, qu’il n’y en aurait pas une laissée sur une autre, et c’est exactement ce qui est arrivé. Et vous lisez encore Josèphe, et il dit que tout a été nivelé à un point que vous n’auriez jamais su, si vous visitiez l’endroit, que quelqu’un avait habité là.
Ce sont les Romains qui ont tout abattu. Parce qu’ils savaient que s’ils allaient conquérir efficacement les Israélites, ils devaient détruire entièrement tout ce qui touchait à leur religion. C’est exactement ce qu’ils ont fait. Donc, Jésus dit qu’ils seront abattus dans une déclaration très forte. « Il ne restera pas ici » - ‘ne restera pas ici’ est un double négatif – « pierre sur pierre. » Ce sera rendu si désert, et si détruit et si démoli. C’est exactement ce qui s’est passé.
Et ceci – tout ce que cela fera – « Oh, » se disent-ils, « Ooh, cela devient vraiment fascinant. Jérusalem va être rénovée. Ça y est. La tribulation, on l’a eue. Le précurseur est venu. Le Messie est là. Il a fait son entrée triomphale, S’est identifié, et maintenant nous allons voir la purification, la rénovation du temple et, bien entendu, la ville est incluse. » Ils ont tout cela à l’esprit. Et, les amis, comme ils quittent l’endroit, leur tête nage dans toutes ces pensées. Ils sont remplis d’espérance et ils descendent à l’arrière du mont du temple. Ils traversent la petite vallée du Cédron où un ruisseau court, avec la source, puis ils montent sur le Mont des Oliviers – c’est une bonne côte – et lorsque l’on a grimpé jusqu’au sommet, on veut se reposer. Donc ils grimpent jusque tout en haut et ils formulent leur question en montant. Et Marc nous dit que c’est Jacques, Pierre, Jean et André, le groupe de quatre le plus intime des douze qui formulent la question au nom des autres. Et lorsqu’ils arrivent en haut, ils s’assoient.
Et vous pouvez les imaginer assis, au coucher du soleil à l’ouest – je veux dire, c’est un spectacle magnifique, l’un des plus saisissants du monde entier, être assis sur le Mont des Oliviers à regarder le soleil se coucher sur les bâtiments blancs de Jérusalem, construits aujourd’hui des mêmes pierres calcaires que celles utilisées à cette époque. Et faits à peu près selon la même architecture. Seulement, en ces temps-là, à la place du Dôme du Rocher et de la Mosquée d’Omar scintillant au soleil bientôt couché, il y aurait eu le temple avec de l’or à son sommet, et ils auraient été assis sur la montagne et auraient regardé là-bas cette imposante structure. Et ils auraient pensé : « Ça y est, les amis, tout va s’accomplir ici. Tout va arriver à son immense apogée. Nous vivons ce moment de gloire de l’histoire d’Israël. »
Donc, venant de ce questionnement dans leur cœur, Pierre, Jacques, Jean et André s’approchent du Seigneur, dit Marc, et ils Lui posent une question. Verset 3, « Puis Jésus s’assit sur le mont des Oliviers, les disciples » - et je vous ai dit lesquels – « lui posèrent en privé cette question. » Il n’y a plus de ministère public, ils viennent seuls. « Ils lui posèrent cette question. » Bien sûr, cela veut probablement dire que Pierre a parlé parce que Pierre parlait toujours lorsqu’il y avait quelque chose à dire. Il était le porte-parole. Et au nom de tous, et particulièrement des quatre qui étaient là : « Dis-nous : quand cela arrivera-t-il ? » disent-ils. Quoi, cela? Eh bien les choses dont Il vient de parler. Et de quoi vient-Il de parler? La destruction du temple. Quoi d’autre ? La désolation de Jérusalem, verset 38. Quoi d’autre ? La venue au nom du Seigneur, verset 39. Ils voyaient cela comme un seul évènement. Le temple est détruit, la ville devient déserte, et le Messie vient dans Sa gloire. Quand ces choses – et en elles ils voient le jugement qu’Il va faire venir sur les nations qui Le combattent, ils voient le rassemblement du peuple d’Israël des quatre coins du monde, la fin de l’ère présente, et l’établissement de Son royaume.
Donc ils disent : [dans Matthieu 24 :3, NdTrad] « Quand cela arrivera-t-il et quel sera le signe de ton retour et de la fin du monde ? » Vous voyez, ils relient ces choses avec « Ton retour et la fin du monde. » Ils ne voient aucun espace. La destruction de Jérusalem fait partie de tout. Donc, je pense qu’ils sont le plus excités qu’ils ont jamais été au cours de tout le ministère de Christ. Je veux dire, comment vous sentiriez-vous si vous pensiez que vous vivez dans l’imminence du royaume de Jésus Christ, qui pourrait arriver à tout moment ? Et s’Il se trouvait là vous disant qu’Il allait détruire le temple, laisser la ville déserte, et que la prochaine fois que vous Le verriez, ce serait dans la gloire qu’Il viendrait au nom du Seigneur ? Waouh ! Ils étaient excités. Alors ils posent la question et la question est: Quand et quoi? Quel est le signe. C’est vrai, comment savons-nous que ça va arriver ? Donne-nous l’indice. Quelque chose va arriver avant, qu’est-ce que c’est? L’obscurité? Une lumière brillante? Quoi? Un ange? Une trompette? Quoi? Et quand est-ce? Et ils étaient tout excités et inquiets.
Et vous savez, croyez-le ou non, ceci a continué même après la résurrection. Avez-vous lu récemment Actes 1 ? Après la résurrection, lorsqu’ils se sont rassemblés autour de Jésus, ils ont demandé : « Seigneur, est-ce à ce moment-là que tu rétabliras le royaume pour Israël ? » « C’est le moment, n’est-ce pas ? » C’est vrai, ils redemandent cela. Et la résurrection ne l’a pas fait cesser, elle l’a seulement intensifié. Je veux dire, lorsqu’Il est mort, ils se sont découragés. Furent-ils découragés lorsqu’Il est mort? Oh – pourquoi? A cause de l’espérance qu’ils avaient, voyez-vous? Et lorsqu’Il fut cloué en croix, cela a simplement tout brisé. Et ils sont passés à un désespoir instantané. Et lorsqu’Il est sorti du tombeau, là, tout s’est à nouveau éclairci, et ils ont dit: « Est-ce le moment, le moment est-il arrivé ? Est-ce maintenant ? Est-ce maintenant ? » Parce qu’ils vivaient constamment dans l’expectative que c’était le moment où le royaume arrivait.
Dans Luc 19, même avant cet évènement, verset 11 : « Comme la foule écoutait cela, Jésus ajouta une parabole. En effet, il était près de Jérusalem et l’on croyait que le royaume de Dieu allait apparaître immédiatement. » Nous y voilà, Luc 19 :11. Ils pensaient que le royaume de Dieu allait apparaître immédiatement. Or, Il arrivait tout juste de Jéricho, en route vers Jérusalem. Ils vivaient dans cette attente tout le temps. Et le genre de paroles que disait notre Seigneur intensifiait cela.
Donc maintenant vous comprenez. Nous entrons dans le chapitre 24, et que pensent-ils ? Le royaume arrive maintenant, maintenant arrive le retour, maintenant c’est le jugement, maintenant, c’est le rétablissement du royaume éternel de la gloire du Messie, cela va arriver à l’instant. Le but précis de ce sermon est de leur dire ceci : « Les amis, non ce n’est pas maintenant. » C’est le but. Maintenant vous comprenez Mattieu 24 et 25. « Ce n’est pas pour tout de suite. Vous avez tort. » C’est l’intention.
Maintenant revenez au verset 3, juste quelques éléments pour voir l’ensemble. Je veux attirer votre attention sur le mot « retour. » [« avènement » dans la version Colombe. NdTrad] Que demandent-ils lorsqu’ils disent: « Quel sera le signe du retour? » Vous direz : « Eh bien, ils parlent de la seconde venue. » Non, ils ne disent pas cela. Vous voyez, ils ne croyaient même pas à une seconde venue en soi. Ils ne voyaient aucune distinction. Ils ne voyaient pas de première venue, puis une longue période, une seconde venue. Ils voyaient – wouff ! – tout arriver à la fois. Pourquoi ? Parce que c’est ainsi que l’Ancien Testament en donnait le plan. Je veux dire que c’est ainsi que les prophètes de l’Ancien Testament le présentaient. Les prophètes de l’Ancien Testament voyaient loin et comprimaient les facteurs temps, et ne voyaient que le Messie arriver, établir Son Royaume, tout ensemble. Ils ne voyaient pas de grande coupure. Comme je l’ai dit, c’est pour cela qu’on l’appelle un mystère.
Donc ils voyaient tout à la fois. Ils ne parlent donc pas ici d’une seconde venue. De quoi parlent-ils ? Eh bien, vous regardez au mot « retour, » c’est le mot « parousia ». Cela vient de deux mots grecs, para et le verbe « être. » Il veut dire, être là, être présent. La meilleure manière de le traduire pourrait être : « Et quel sera le signe de Ta complète présence, du fait que Tu es là ? » Il ne s’agit pas tellement de transmettre l’idée de venir que de faire passer l’idée d’une présence permanente. Le mot « parousia » est utilisé quatre fois dans ce chapitre, au versets 3, 27, 37 et 39, et ensuite, ayant été utilisé par Jésus, il devient un verset clé utilisé par les auteurs du Nouveau testament. Il est utilisé par Jacques, par Pierre, et aussi par Jean. Il devient un terme technique pour l’arrivée de Jésus Christ pour établir Son royaume, Sa seconde venue, Sa venue en gloire. Mais eux, ils disent simplement : « Quand vas-Tu venir dans Ta présence complète ? Quand vas-Tu être ici dans Ta pleine révélation Messianique ? Quand vas-Tu être là pour être tout ce que nous nous attendons que Tu sois ? Ta venue ? » En d’autres termes, le fait est qu’il ne s’agit pas de partir et revenir, parce que le sens du mot n’est pas la venue en soi, c’est la présence. Donc ils disent : « Quand vas-Tu entrer dans la plénitude de Ta présence Messianique ? » C’est là l’idée.
Et ils disent : « Quand sera le signe pour cela et de la fin du monde ? » Et je vais conclure en examinant cette phrase. Quelle phrase, « la fin du monde ! » C’est une phrase très très claire, sunteleias tou aionos. Elle est utilisée cinq fois dans Matthieu, cette même phrase – la fin du monde – la fin du monde – la fin du monde. Une fois dans ce verset, la fin du monde. Et le mot sunteleia, veut dire la fin complète, la fin totale, la fin des fins. Teleō veut dire fin, sunteleia, teleia composé, signifie la pleine fin finale. Donc quand sera la fin pleine et entière de l’ère des hommes, de l’époque des hommes ? C’est aussi utilisé, non seulement dans ce verset mais en Matthieu 28 :20, où Jésus promet que nous avons l’autorité d’aller et de faire des disciples. Puis Il dit : « Et moi, je suis avec vous » – quoi ? – « jusqu’à la fin du monde. » Jusqu’à la fin du monde. « Jusqu’à la fin finale, je serai avec vous. »
Mais trois autres fois – et je voudrais que vous les notiez – Matthieu 13 – regardez attentivement ces passages, très importants. Matthieu 13 verset 39, la parabole du bon grain et de l’ivraie. Au milieu du verset, il est dit : « La moisson c’est la fin du monde. » La fin du monde, donc, est le moment de la moisson de Dieu, dit Jésus, et les moissonneurs sont les anges, les mauvaises herbes sont rassemblées et brûlées au feu, il en sera ainsi à la fin du monde. Et c’est utilisé encore deux fois dans cette parabole. C’est le moment où Dieu part rassembler le blé, et sépare l’ivraie, envoie l’ivraie en enfer pour être brûlée au feu. Il est dit au verset 42 : « Ils les jetteront dans la fournaise de feu où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » Il prend le blé, les justes, et ils resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Donc la fin du monde, pour Matthieu, est un terme eschatologique qui signifie la toute fin de tout, lorsque Dieu vient en un jugement ultime, final complet, et prend les impies et les envoie en enfer, et les croyants vont dans Sa présence.
Or, dans le même chapitre, au verset 49, cette même phrase est encore utilisée : « Il en sera de même à la fin du monde : » - verset 49 – « Les anges viendront séparer les méchants d’avec les justes et les jetteront dans la fournaise de feu, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » A nouveau elle est utilisée à la fin du monde lorsque le Seigneur sépare. Là, c’est un grand filet qui est lancé, attrapant du poisson, et les pêcheurs tirent le filet avec toutes sortes de poissons, trient ceux qui sont bons à manger et ceux qu’il faut jeter, et Dieu attrape tout dans un filet, les tire au bord, trie les justes vers la gloire, les impies vers la damnation. Ceci aussi se passe à la fin du monde.
Donc la question des disciples concerne la fin du monde. C’est une sorte de question ultime. Maintenant vous pouvez revenir à Matthieu 24 un instant. Ils Lui posent donc des questions sur les choses de la fin, les choses ultimes. Quand le Messie viendra-t-Il dans Sa complète présence et en gloire ? Quand le jugement final, complet, total aura-t-il lieu, où les impies seront damnés et envoyés en enfer, et que les justes seront envoyés dans la gloire du royaume ? Quand sera-ce ? Et quel est le signe que nous cherchons pour indiquer que cela arrive ? Voilà leur question. Et tous les évènements jusque-là indiquent les pensées qui les ont poussés à poser cette question.
La réponse du Seigneur commence au verset 4. D’accord ? Maintenant écoutez très attentivement. La réponse du Seigneur commence au verset 4, et depuis le verset 4, écoutez bien – Il répond à leur question. Et leur question concerne la pleine venue du Christ et la fin du temps de l’homme, et c’est à cette question qu’Il répond. Il ne dit rien sur la destruction de Jérusalem depuis là. C’était à part du discours du Mont des Oliviers au verset 2, avant que la question soit même posée. Ce jugement sur Jérusalem était pour cette période d’histoire, pour ce temps et ce peuple irrégénéré, impie, rejetant Christ. Et ce n’est qu’un petit exemple de la sorte de jugement que Dieu va faire venir à la fin du monde lorsque le Messie viendra en pleine gloire et en complète présence.
Ainsi, ce qu’Il leur dit, c’est : « Voici, ce que vous avez vu n’est pas la fin du monde. Ce que vous avez vu n’est pas un préliminaire à la pleine venue du Messie en gloire. Laissez-Moi vous montrer quelle est l’indication de Sa venue complète. Laissez-Moi vous montrer quels sont les signes de Son retour. Laissez-moi vous montrer ce qui indique la fin du monde. » Et c’est le thème du Sermon du Mont des Oliviers. Il les prend là où ils sont vers ce que sera la caractéristique du temps où le Seigneur viendra. Ainsi Il les élève de leur moment historique vers le futur éloigné, un futur dans lequel nous ne sommes pas encore entrés, et décrit tous les évènements qui entoureront la venue du Seigneur Jésus Christ. Et c’est ce que nous allons voir en abordant le verset 4 dans notre prochaine étude.
Vous savez, où vous en êtes ? Eh bien ayons un instant de prière.
Merci, notre Père béni, pour la bonne communion fraternelle de ce jour dans notre moment d’adoration. Et oh ! Quelle bénédiction c’est pour nous d’ouvrir Ta Parole et de voir si clairement, non seulement le passé et la révélation de notre rachat, mais le futur et notre gloire en Christ. Merci, oh Seigneur, pour le fait que le Sauveur reviendra, et qu’en revenant, Il nous amènera dans la gloire, et qu’Il règnera comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs à la fin du monde. Mais Seigneur, nous sommes aussi conscients qu’à la fin du monde, il y aura un jugement sur les impies, tout comme il y aura la gloire pour les justes, et donc nous prions que personne ici en ce jour, en entendant ce message, ne tourne le dos au Sauveur qui seul peut racheter des humains et les faire passer du jugement à la gloire.
Nous Te remercions, Père, pour Ta Parole. Ouvre-la pour nous dans les jours qui viennent pour que nous puissions comprendre non seulement le sens de la venue du Sauveur dans le passé, mais avoir la pleine compréhension, dans la mesure où nous pouvons la saisir, de Sa venue à l’avenir. Que nous, qui vivons dans la période la plus excitante de toutes, entre la première et la seconde venue, puissions comprendre les deux, et, grâce à cette compréhension, que nous soyons motivés pour grandir en grâce et dans la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus Christ, que nous aimons et servons. Et nous prions en Son nom, Amen. FIN

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