(Citations bibliques, version Segond 21 sauf autre mention.)

Nous allons continuer notre étude de la Parole de Dieu en Matthieu, chapitre 24. Matthieu 24 et 25 sont connus comme le « Discours du Mont des Oliviers ». C’est un discours, ou un sermon de notre Seigneur Jésus Christ, donné sur le Mont des Oliviers. Son sujet traite le retour du Christ. Donc c’est Son propre sermon, Son propre message sur Sa seconde venue. C’est un message très glorieux, et nous nous réjouissons beaucoup de pouvoir saisir ses grandes et profondes vérités.

Vous savez, ne serait-ce que pour vous donner un peu d’arrière-plan, vous devez vous souvenir que Jésus est venu pour Israël pour être leur Rédempteur, leur Sauveur, leur Libérateur, leur Messie, leur Roi. Mais Jean dit qu’« Il est venu chez les Siens et les Siens ne l’ont pas reçu. » Trente-trois ans après être entré dans ce monde, Il va bientôt partir. Il a débuté Son ministère en S’offrant au peuple d’Israël et Il l’a terminé en étant rejeté par lui. Ce n’est que dans quelques jours qu’Il sera exécuté sur une croix par le peuple même qu’Il est venu sauver et diriger.

Si vous avez été avec nous dans notre étude de Matthieu, vous savez qu’Il vient de prononcer un jugement contre Israël. Ses paroles sont au verset 37 du chapitre 23 : « Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés ! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Voici que votre maison vous sera laissée déserte… »

C’est le dernier discours public donné par Jésus au peuple d’Israël. Ses dernières paroles pour eux sont des paroles de jugement. Il n’a plus prononcé d’autres sermons. Aux chapitres 21, 22 et 23, Il a prononcé un jugement contre la nation d’Israël, un jugement contre les mauvais chefs, et un jugement contre ceux qui ont suivi leurs tromperies. Son jugement est venu sous forme de déclarations directes de jugement. Il est venu sous forme de paraboles de jugement. Et finalement, au chapitre 23, il y a une dénonciation littéralement cinglante des faux dirigeants qui avaient fait s’égarer le peuple, et Il termine en disant : « Votre maison vous sera laissée déserte. » Une prononciation de jugement !

Mais ce qui est intéressant, c’est que cette prononciation de jugement est suivie, au verset 39, par ces paroles : « Car je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez :’ Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !’ » Or, « Celui qui vient au nom du Seigneur » est un titre Messianique. Et Il dit que vous ne Me verrez plus jusqu’à ce que Je vienne comme Messie et comme Roi. Donc d’une part, Il prononce un jugement, et de l’autre Il dit qu’Il reviendra. D’un côté Il dit que votre maison vous sera laissée déserte, en ruine ; de l’autre Il dit Je vais revenir, comme qui dirait pour la restaurer.

Or, cette conclusion particulière à Son message a sans doute rempli le coeur de Ses disciples de grandes espérances. Assurément, ils L’ont entendu prononcer le jugement, mais ils ont aussi entendu qu’Il viendrait comme Celui qui établirait Son royaume. Ils avaient attendu cela toutes les années où ils avaient été avec Jésus.

Et je crois qu’à ce moment-là, à la fin du sermon de Matthieu 23, les disciples étaient probablement au sommet de leur expérience des trois années de leur ministère avec Jésus. Ils L’ont entendu dire qu’Il allait passer jugement. Et ils l’ont aussi entendu dire qu’Il allait venir au nom du Seigneur – une vérité messianique. Et ils sentaient, à cause de leur manière de comprendre les prophètes de l’Ancien Testament, comme nous l’avons vu dans notre étude précédente, que le moment arrivait. Il allait amener le jugement, et ce jugement serait un nettoyage, une purification, qui serait immédiatement suivie par Son royaume. Ils croyaient qu’ils étaient au seuil du royaume Messianique.

En fait, dans Luc, chapitre 19, verset 11, nous avons un verset qui appuie réellement cette idée. En Luc 19 :11, écoutez ceci : « Comme la foule écoutait cela, Jésus ajouta une parabole. En effet il était près de Jérusalem… » C’est lorsqu’ils sont justement en route vers Jérusalem, au début de cette semaine-là. Et il est dit qu’Il ajouta cette parabole parce que « l’on croyait que le royaume de Dieu allait apparaître immédiatement. » Les disciples, au moment où Il s’approchait de Jérusalem, pensaient que le royaume devait apparaître immédiatement, et donc ils vivaient dans cette expectative, et lorsque la foule a lancé des branches de palmiers et des vêtements devant Lui alors qu’Il « montait l’ânon, le petit d’une ânesse » et qu’ils criaient « Hosanna, béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur, Hosanna au Fils de David, » ils pensaient que tout cela faisait partie de la préparation du peuple pour le royaume. Puis, lorsqu’Il se rendit ensuite dans le temple, qu’Il purifia le temple, ils pensèrent que c’était la purification des hypocrites. Et maintenant qu’Il dit qu’Il va venir en jugeant, ils pensent que ce sera la purification de Jérusalem dont ils croyaient qu’elle allait se faire. Et après Il viendra au nom du Seigneur comme leur Messie. Ils voient tout cela arriver dans l’immédiat.

En fait, comme ils quittent l’enceinte du temple au chapitre 24, verset 2, Jésus, en regardant le temple dit : « Il ne restera pas ici pierre sur pierre, tout sera détruit. » Et Il leur dit aussi que le temple lui-même sera détruit, et cela colle avec leur enseignement également, parce qu’ils se souvenaient qu’Ézéchiel avait dit que dans le royaume il y aurait un nouveau temple. Et ce temple, après tout, n’avait même pas été bâti par un Juif, mais par Hérode, un Iduméen. Et c’était un temple qui actuellement était occupé par des hypocrites et de faux religieux. Dans leur esprit, tout était cohérent. Le Messie avait atteint le moment où Il allait introduire Son royaume. Et ils écartaient Ses paroles sur la mort, à propos d’une graine tombant en terre pour mourir. Ils ignoraient ce qu’Il disait à propos de devoir être livré aux chefs des prêtres et aux scribes, pour être crucifié et pour ressusciter le troisième jour. Tout ce qu’ils pouvaient voir, c’était le royaume, le royaume, le royaume. Et c’est vrai, Il avait déjà commencé à nettoyer le temple, et maintenant Il allait le détruire. Il allait juger les impies et purifier la nation, ensuite Il reviendrait en pleine gloire comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs, et ils croyaient qu’ils se trouvaient à ce moment imminent.

Souvenez-vous, je vous ai donné la dernière fois leur eschatologie, ou leur doctrine des derniers temps ? Ils croyaient, selon la manière dont ils étudiaient les prophètes et c’est visible dans la littérature de cette époque-là, la littérature non biblique. Ils croyaient que tout d’abord il y aurait une période de grande tribulation. Ils pensaient probablement qu’ils s’y trouvaient, et que cela faisait longtemps qu’ils subissaient l’oppression des Romains et des Grecs. Elle serait suivie par la venue d’un héraut qui annoncerait le Messie. C’était Jean-Baptiste, en ce qui les concernait. Ensuite le Messie viendrait, et Il est venu. Puis Il purifierait les nations impies. Puis Il purifierait Jérusalem. Après, Il rassemblerait les Juifs dispersés dans le monde et établirait Son royaume. Alors, ils pensaient qu’ils étaient pile à l’heure. Ils avaient traversé la tribulation. Le précurseur était venu. Le Messie était là. Il avait commencé la purification de Jérusalem. Elle serait certainement suivie par la destruction des nations impies, par le rassemblement des Juifs dispersés, et l’établissement du royaume. Ils pensaient qu’ils en étaient juste là - le royaume allait arriver.

Vous voyez, ils n’avaient aucune idée d’une longue période entre la première et la deuxième venue. Ils n’avaient aucune idée que le Christ viendrait, puis qu’Il repartirait, qu’il y aurait une longue période de milliers d’années avant de revenir. Ce n’est pas ainsi que parlaient les prophètes. Ils ne parlaient que d’une venue du Messie. Ils ne remplissaient pas ce long espace entre deux. C’est pourquoi le Nouveau Testament l’appelle un mystère qui était caché dans les temps anciens. Toute la période de l’Église telle que nous la connaissons est quelque chose qui n’a pas été révélé dans l’Ancien Testament. On n’en parle pas dans ces livres. Il y a un grand trou qu’ils ne comprenaient pas.

Laissez-moi vous illustrer ceci en prenant votre Bible pour regarder à Esaïe 61, et une seule illustration suffira à vous montrer ce que je veux dire. Dans Esaïe 61, nous avons un tableau de la venue du Messie. Et il est dit au verset 1 : « L’Esprit du Seigneur, de l’Éternel, est sur moi. » C’est le Messie qui parle ici à l’avance de Sa venue. « … parce que l’Éternel m’a consacré par onction pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux déportés la liberté et aux prisonniers la délivrance, pour proclamer une année de grâce de l’Eternel et un jour de vengeance de notre Dieu, pour consoler tous ceux qui sont dans le deuil, pour mettre, pour donner aux habitants de Sion en deuil une belle parure au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un costume de louange au lieu d’un esprit abattu. On les appellera alors ‘térébinthes de la justice’, ‘plantation de l’Eternel destinée à manifester sa splendeur’.

C’est une magnifique prophétie. Ensuite, du verset 4 au verset 11, la prophétie continue. Mais remarquez ce qu’elle contient. D’abord Il vient prêcher, au verset 1, et libérer les captifs, et ainsi de suite. Puis proclamer une année de grâce du Seigneur, ce qui est l’année du salut du Seigneur. Ceci est suivi par : « un jour de vengeance de notre Dieu. »

Autrement dit, le prophète voit venir le Messie prêchant l’évangile, et apportant le jour de vengeance de Dieu en même temps. Mais il n’en va pas ainsi.Et ensuite, bien sûr, le royaume suit immédiatement, qui est un temps de réconfort pour les endeuillés, un temps de beauté à la place de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un temps pour planter des arbres de justice et ainsi de suite, jusqu’au verset 11, « tout comme la terre fait sortir son germe, tout comme un jardin fait pousser ses semences, le Seigneur, L’Eternel, fera pousser la justice et la louange devant toutes les nations. » En d’autres termes, toute l’œuvre Messianique est vue comme un seul tout.

Maintenant allez à Luc 4, que je vous montre quelque chose. Luc 4, Jésus à Nazareth, dans la synagogue, verset 16 : « Conformément à son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, et on lui remit le livre du prophète Esaïe. Il le déroula et trouva l’endroit où il était écrit. » Et Il a trouvé Esaïe 61 :1 et suivants, et Il lut : « L’Esprit du Seigneur, de l’Eternel, est sur moi, parce que l’Eternel m’a consacré par onction pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux déportés la liberté et aux prisonniers la délivrance, pour proclamer une année de grâce de l’Eternel. » Puis il ferma le livre.

Mais attendez une minute : Il n’a lu que la moitié d’Esaïe 61 :2. La suite dit : « et un jour de vengeance de notre Dieu. » Pourquoi n’a-t-Il pas parlé de cette partie ? Pourquoi n’a-t-Il pas lu cela? Parce que c’est quoi ? Au futur ! Et c’est une indication que ce qu’Esaïe voyait comme un tout, Jésus l’accomplirait en deux parties distinctes. Et c’est pour cela qu’Il a fermé le livre après avoir prêché sur l’année de grâce du Seigneur. La première fois que le Sauveur est venu, Il est venu pour prêcher.

La deuxième fois qu’Il vient, Il vient pour quoi ? Pour juger. Ainsi ce n’est que lorsque les évangiles se développent que nous commençons à voir la distinction entre la première et la seconde venue. Même les disciples – et maintenant vous pouvez revenir à Matthieu 24 – même les disciples ne percevaient pas Sa venue comme une seconde venue. Ils pensaient qu’Il ne viendrait que dans le sens de venir dans une plénitude de présence comme Messie, seulement dans le sens d’une venue comme le Roi Oint pour régner, et comme Seigneur des seigneurs, seulement dans le sens de la venue dans Son royaume de gloire. Ainsi ils pensent que tout va arriver en un instant. Tout arrive en même temps – le Messie est là, le royaume doit suivre immédiatement. Ils ne comprennent pas cette longue période dans laquelle le Seigneur rachète les gens de toute la terre.

Alors ils posent la question du verset 3 : « Dis-nous, quand cela arrivera-t-il ? » Avec, sous-entendu, que « quand » veut dire aujourd’hui ou demain, ou la semaine prochaine, ou rapidement. « Et quel sera le signe de ton retour et de la fin du monde ? » Quel est le signe qu’il nous faut guetter ? Je veux dire, c’est comme s’ils étaient sur la pointe des pieds, attendant que quelque chose se passe à l’instant, tant ils étaient excités. Ils pouvaient sentir que l’enfant d’Esaïe 9 était prêt à prendre le gouvernement du royaume de Dieu sur Ses épaules. Ils pouvaient sentir que la pierre détachée sans l’aide d’aucune main de Daniel était prête à écraser le pouvoir des hommes méchants, que le Messie, le Prince était prêt à mettre fin aux péchés et à faire rédemption pour l’iniquité et à apporter une justice éternelle et oindre le plus saint des Rois. Ils pouvaient sentir que le Fils de l’Homme allait recevoir la domination et la gloire dans un royaume qui serait éternel. Ils sentaient que ce qu’Esaïe avait dit, ce que Daniel avait dit, ce qu’Ézéchiel avait dit, allait s’accomplir. Ce que Zacharie avait dit allait s’accomplir au jour du Seigneur. Et ils pensent que c’est à cet instant. Donc ils disent: « Quand ? » et « quel est le signe ? »

Mais qu’est-ce qui les fait éprouver une telle anticipation ? Le fait qu’Il a promis la destruction et l’abandon de Jérusalem, le fait qu’Il a promis qu’Il viendrait au nom du Seigneur, le fait qu’Il a dit que le temple serait laissé désolé. Ils pensent que c’était imminent. Alors Il doit leur expliquer que ce n’est pas ça, que c’est à l’avenir, que c’est encore dans longtemps. Et c’est l’intention depuis le verset 4 et dans la suite. C’est un sermon prophétique qui les emporte, et nous avec, vers un temps qui n’est pas encore là. Ce n’est pas la description d’un temps entre eux et 70 après Jésus-Christ, la destruction de Jérusalem. C’est absolument impossible. Les termes ne nous permettent pas de croire cela. Cela ne décrit pas l’époque de l’Église – ça ne peut être cela. Cela doit décrire le temps futur, précédant immédiatement la venue de Christ. Ils veulent connaître les signes de la venue de Christ, les signes de la fin du monde, et les signes qui diront c’est cela, ça vient, ça arrive. Alors Il les emporte au loin vers le temps de la fin.

Donc, afin que nous sachions que ce n’est pas la période précédant la destruction de Jérusalem, que ce n’est pas simplement la période de l’Église, comme beaucoup de commentateurs ont voulu nous le faire croire, mais qu’il s’agit du temps de la fin, laissez-moi vous donner quelques clés d’indications d’interprétation, d’accord ? Donc suivez-moi.

Remarquez, tout d’abord, le verset 8. C’est très important : le verset 8. Or des versets 4 à 14, Il décrit beaucoup de signes de la venue du Christ, des gens venant en disant « Je suis le Messie », et trompant, des guerres et des bruits de guerres, une nation se soulevant contre une autre, un royaume contre un autre, des famines, des tremblements de terre, au verset 7. Au verset 9, des persécutions, des tueries, et de la haine. Ensuite l’abandon de la foi et des faux prophètes, au verset 11. Et l’amour de beaucoup se refroidit, au verset 12. L’Évangile du royaume est prêché au verset 14. Il décrit toutes sortes de signes qui vont arriver à la fin des temps. Ce sont des signes de la venue du Messie.

Maintenant notez le verset 8 : « Tout cela sera le commencement des douleurs. » Très important. C’est le mot pour les douleurs de l’enfantement, les douleurs mêmes d’une femme en donnant naissance à un enfant. C’est le commencement des douleurs de l’enfantement.

Or laissez-moi vous poser une simple question. Quand les douleurs de la naissance surviennent-elles ? A la conception? C’est ridicule! Au cours de la grossesse? Tout aussi ridicule. Les douleurs de l’enfantement surviennent quand? Juste avant la naissance, tout à la fin, c’est la dernière chose qui arrive et vous savez que c’est l’heure. En fait vous commencez à noter la fréquence des contractions jusqu’à ce qu’elles se succèdent rapidement et alors c’est l’heure de donner la vie. Les douleurs de l’enfantement arrivent à la fin. Elles ne se répartissent pas tout au long de la grossesse. Elles ne se répartissent pas non plus tout au long de l’histoire de la période de l’Église. Ce sont des choses qui arrivent en succession rapide pour donner naissance, en quelque sorte, au royaume messianique.

Maintenant, pour vous l’illustrer, je voudrais que vous regardiez à 1 Thessaloniciens chapitre 5. Première lettre aux Thessaloniciens, chapitre 5. Ici nous avons un autre usage de la même image. Paul parle ici également de la venue du Seigneur en disant: « En ce qui concerne les temps et les moments, vous n’avez pas besoin, frères et sœurs, qu’on vous écrive à ce sujet. En effet, vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. » Il dit : « Je n’ai pas besoin de vous donner d’eschatologie, vous l’avez déjà. Et si vous n’avez rien d’autre, vous avez le Sermon sur la Montagne. Je veux dire, vous avez – si rien d’autre – le Discours du Mont des Oliviers, vous avez l’enseignement de notre Seigneur. Donc vous savez que le Jour du Seigneur, c'est-à-dire la venue du Christ pour établir Son royaume, viendra comme un voleur dans la nuit. » Or, comment un voleur dans la nuit arrive-t-il ? Très doucement, sans être attendu, soudainement ? Inattendu, tout à coup il survient.

Et ensuite, au verset 3 il dit : « Quand les hommes diront :’Paix et sécurité, tout a l’air en ordre !’ alors une ruine soudaine fondra sur eux. » La venue de Christ est soudaine. La destruction qui l’accompagne est soudaine. Ensuite il dit: C’est « comme les douleurs sur la femme enceinte » - même image ! Quand il veut illustrer quelque chose qui survient soudainement et en dévastant tout, juste avant le Jour du Seigneur, il utilise l’image des douleurs de la naissance. Donc c’est en accord avec l’utilisation qu’en fait Jésus. Les douleurs de l’enfantement, dans la pensée juive, venaient subitement, et on les attendait immédiatement avant la naissance. Et c’est de cette manière que l’image est utilisée en 1 Thessaloniciens, et c’est ainsi aussi qu’elle est utilisée en Matthieu 24. Donc lorsqu’il est dit que c’est le commencement des douleurs, cela doit nous placer à la fin. C’est obligé.

Donc notre Seigneur dit qu’avant la fin, il y aura une succession de douleurs d’enfantement. Or écoutez ceci. Les douleurs sont d’abord peu fréquentes, n’est-ce pas ? Et puis plus fréquent, toujours plus rapprochées, jusqu’à ce qu’elles soient très rapprochées, et soient comme expulsives, jusqu’à ce que l’enfant soit poussé hors du corps. Et c’est exactement ainsi qu’il en sera au temps de la fin. Il y aura des douleurs, des évènements éloignés les uns des autres, puis de moins en moins de distance entre eux jusqu’à ce que finalement, pile au moment de la venue de Christ, il y ait une explosion d’évènements catastrophiques arrivant en même temps sur toute la terre. Donc la fréquence, la chronologie de la fréquence se concentre de plus en plus, de plus en plus jusqu’à ce que finalement le royaume arrive. Or, c’est l’illustration de notre Seigneur au verset 8, ce qui nous dit qu’Il parle du temps de la fin, juste avant le royaume.

Mais un second indicateur, et celui qui, je pense, est d’importance égale, se trouve au verset 13. Verset 13 : « … mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. » Quelle est la fin ? Eh bien, la fin est mentionnée au verset 13 et la fin est mentionnée au verset 6. Il dit là que la fin n’est pas encore là. De quelle fin parle-t-Il ? Revenez au verset 3, « la fin du monde ! » Il parle de la fin du monde. Il faut que ce soit là Son sujet. Ainsi au verset 13, lorsqu’Il dit « Celui qui persévérera jusqu’à la fin, », de quelle fin parle-t-Il ? De la fin du monde.

Or, si on parle là de personnes qui doivent persévérer jusqu’à la fin du monde, ce doit être des gens qui seront vivants à la fin du monde, ou bien ? Autrement dit, ceux qui traverseront ces évènements, qui endureront ces douleurs et persévéreront jusqu’à leur fin, et la fin du monde, seront sauvés. Donc Il doit parler de gens d’alors. Je ne peux pas persévérer jusqu’à la fin à moins qu’elle ne survienne très rapidement, et sauf si je me suis trompé concernant l’Enlèvement de l’Église. Les disciples n’ont pas persévéré jusqu’à la fin parce que la fin n’est pas encore arrivée. En effet, la fin du monde est la fin du monde, et Il parle de ceux qui endureront ces choses et qui persévéreront jusqu’à la fin du monde. Donc Il doit parler de ceux qui seront vivants à la fin du monde pour pouvoir persévérer – point très important. Les épreuves qui atteignent des gens atteignent ceux qui sont vivants au moment où ils peuvent persévérer jusqu’à la fin du monde.

Remarquez au verset 14 un autre indicateur. Il est dit : « Cette bonne nouvelle du royaume sera proclamée dans le monde entier pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. » Quelle fin ? La fin du monde encore une fois. Et avant la fin du monde, il y aura la prédication de l’évangile dans le monde entier. Or, cela n’aurait pas pu se faire avant 70 après Jésus Christ – impossible ! Il n’y avait pas de prédication de l’évangile autour du monde avant 70 de notre ère, et ce n’est même pas vrai actuellement. Il y a beaucoup, beaucoup d’endroits du monde où l’évangile n’est pas du tout prêché, et n’a jamais été prêché. Mais avant la fin, il sera prêché dans le monde tout entier. Vous direz: « Comment cela arrivera-il? » Je ne pense pas que cela arrive au cours de l’histoire, un peu maintenant, un peu plus ou moins tard, - je pense qu’avant la fin du monde, tel qu’il est dit précisément ici, surnaturellement, instantanément, miraculeusement, il y aura une couverture globale de l’évangile sur le monde entier, par des moyens surnaturels, de sorte que chaque individu sur la face de la terre l’entendra. Et j’expliquerai cela ce soir, et j’expliquerai comment cela se passera et qui le fera. Mais c’est ce soir. Le fait est ici qu’avant la fin du monde, il y aura une prédication mondiale de l’évangile. Cela n’est jamais arrivé encore. Ce n’est pas le cas de nos jours, et ce n’était pas le cas avant 70 de l’ère chrétienne.

Mais il y a encore un autre indicateur au verset 15 : « C’est pourquoi, lorsque vous verrez l’abominable dévastation dont a parlé le prophète Daniel établie dans le lieu saint – que celui qui lit fasse attention ! – alors que ceux qui seront en Judée s’enfuient dans les montagnes. » Autrement dit, tout déferlera lorsque vous verrez l’abominable désolation dont a parlé le prophète Daniel. Or, de quoi s’agit-il? Oh, c’est facile. Il vous suffit de lire Daniel chapitre 9, où il dit au verset 27 que l’antichrist « fera cesser le sacrifice et l’offrande ; le dévastateur ira à l’extrême des abominations, jusqu’à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur. » (version Colombe) Ce que l’antichrist va faire, c’est aller dans le temple dans le temps de Tribulation future, profaner le temple, commettre un sacrilège dans le temple où les Juifs ont établi leur culte, et il est dit qu’il fait cela jusqu’à ce que la ruine survienne – jusqu’à la fin finale - et que ce qui est résolu d’être fait par Dieu fonde sur le dévastateur. En d’autres termes, le jugement final ! Il l’exécute tout à la fin, au dernier jour de l’homme, lorsque Dieu va déverser Son jugement. Il le fera, dit Daniel, en un temps où le Prince vient « pour faire cesser les crimes, et mettre fin aux péchés, pour expier la faute et amener la justice éternelle. » ( version Colombe)

Autrement dit, dans Daniel 9 :24 à 27, le prophète dit que l’abomination de la désolation aura lieu juste avant l’arrivée du Prince qui établit la justice éternelle, juste avant le jugement final et la vengeance. Donc cela doit avoir lieu au moment de la fin. Donc il est dit ici au verset 15 de Matthieu 24 : « Lorsque vous verrez l’abominable dévastation, alors vous saurez que vous voyez les signes de la fin. » Et Daniel nous dit que cela arrive juste avant que le Messie établisse Son royaume et juge les impies. Ainsi encore une fois, un autre indicateur que nous devons chercher en un temps futur. C’est exactement ce que Daniel avait à l’esprit.

Maintenant remarquez le verset 21. Et voici un autre indicateur que nous verrons en un temps futur. Il est dit : « Car alors la détresse sera si grande qu’il n’y en a pas eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent et qu’il n’y en aura jamais plus. » Ce sera le pire moment de l’histoire du monde – le pire moment de l’histoire du monde ! Et quand est-ce le pire moment de l’histoire du monde ? Il faut que ce soit au moment de la fin, n’est-ce pas ? Il le faut. Il faut que ce soit au moment où éclate la vengeance de Dieu.

Daniel dit ces mêmes paroles au chapitre 12. Il dit: « A cette époque-là. » A quelle époque ? L’époque de la fin – très clairement le temps de la fin si vous le comparez avec le chapitre 11. Il a l’antichrist au chapitre 11. Puis vient Michel au verset 1 du chapitre 12, qui se dresse, et « ce sera une période de détresse telle qu’il n’y en aura pas eu de pareille depuis qu’une nation existe jusqu’à cette époque-là. » Et ce sont les mêmes paroles que celles de notre Seigneur. Le pire temps de détresse de toute l’histoire du monde. Suivi immédiatement par la résurrection à la vie éternelle et la résurrection pour la honte, pour la réprobation éternelle. Donc c’est le moment avant la résurrection finale, le temps avant le jugement final, la vengeance finale, l’établissement final du royaume de Dieu. Donc il faut que ce soit futur – le moment d’une grande tribulation telle que le monde n’en a jamais connue.

Une autre indication est au verset 29. Il est dit qu’aussitôt après ces jours de détresse, tout de suite après, « le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel. » Donc Christ vient immédiatement après la Tribulation. La Tribulation dont Il parle est la Grande Tribulation du verset 21. C’est le temps qui ne ressemble à aucun autre ; il faut que ce soit un temps dans l’avenir. Quel moment est-ce ? Selon Daniel au verset 15, c’est le moment de l’abomination de la désolation, et c’est juste avant la seconde venue. Donc tous ces indicateurs nous disent que ce doit être dans le futur. Ce doit être dans le futur !

Pour finir, regardez aux versets 32 à 34, pour encore un dernier indicateur. Le Seigneur dit : Voici une parabole, une branche produit ses feuilles, vous savez que l’été est proche. Vous avez un figuier, vous voyez des feuilles, et vous savez que le fruit suivra. Le fruit vient en été, vous voyez les feuilles, et vous savez que le fruit va venir. Autrement dit, ce n’est qu’un signal. Donc de même, quand vous voyez toutes ces choses – quelles choses? Tout ce dont Il a parlé, un temps de Tribulation comme aucun autre dans l’histoire du monde, un temps où toutes ces autres marques et signes qu’Il a cités auparavant dans le chapitre 24. « Quand vous voyez ces choses, sachez que c’est proche. » Qu’est-ce qui est proche ? La fin du monde ! « Le signe du Fils de l’Homme qui vient. Et cette génération » - quelle génération ? La génération qui est vivante quand les signes arrivent, la génération qui les voit tous se passer, « ne passera pas avant que tout cela n’arrive. » En d’autres termes, l’accomplissement de tout le temps de la fin sera vu par ceux qui voient les signes. Donc les signes sont réservés, à ceux qui seront vivants à la fin des temps. Ce qui prend tout cela et le repousse dans le futur. La génération en vie quand les signes commencent à se dérouler sera en vie lorsque Christ viendra pour établir Son royaume.

Maintenant vous comprenez que l’ensemble du Discours du Mont des Oliviers est futur. Or, cela ne veut pas dire que certaines des choses qui arriveront alors ne peuvent pas se passer maintenant, mais elles arriveront à ce moment-là à une échelle, à un niveau et dans des proportions qui vont bien au-delà de tout ce que nous connaissons maintenant. Nous avons des guerres actuellement, nous avons des tremblements de terre, maintenant, nous avons des famines, nous avons des détresses dans notre monde actuel, on tue maintenant, on persécute, il y a de la haine maintenant, nous avons même des choses se passant dans le ciel qui nous perturbent maintenant, mais rien que l’on puisse comparer à l’incroyable spectacle qui aura lieu dans cette période brève et compressée appelée les douleurs de l’enfantement du royaume lorsque Dieu enverra la terre dans des douleurs épouvantables qui amèneront le Roi en Son royaume.

Maintenant, vous savez où vous êtes, j’espère, dans Matthieu ? Et vous comprenez que nous avons été emportés vers le futur. Une autre note que je voudrais que vous remarquiez, très, très importante. Notez, s’il vous plaît au verset 6 : « Vous entendrez parler de guerres et de menaces de guerres : ne vous laissez pas effrayer. » Maintenant au verset 9 : « On vous livrera à la persécution et l’on vous fera mourir, vous serez détestés. » Verset 15 : « Lorsque vous verrez l’abominable dévastation. » Verset 20 : « Mais priez que votre fuite n’arrive pas en hiver » et ainsi de suite. On pourrait dire : « Bon, comment ceci peut-il être futur alors qu’Il parle aux disciples, en disant « vous, vous, vous, vous ? Ne leur parle-t-Il pas à eux?

Laissez-moi vous aider un peu à ce sujet. C’est un privilège de rédaction donnée à un prophète. Lorsque Dieu choisit un prophète et le transporte vers un temps futur pour parler sur un thème futur, il parle directement aux personnes de ce temps. Donc l’usage de « vous », ou « toi » ne veut pas dire du tout que ceci ou cela doit être accompli par ceux à qui Il parle. Vous, qui que vous soyez, en vie à ce moment-là. Vous, qui que vous soyez à qui cela s’applique, c’est tout. C’est un « vous » rédactionnel, dans un sens. Qui que vous soyez. C’est la liberté prophétique de parler directement à la société de l’avenir vers lequel Dieu a transporté le prophète dans le processus de révélation. Et si vous voulez voir l’usage qu’en fait l’Ancien Testament, on le trouve partout. Les prophètes de l’Ancien Testament parlaient souvent directement à ceux qui allaient naître dans l’avenir, en leur disant : « vous, vous, vous », bien qu’ils ne soient pas encore nés.

Par exemple regardez à Esaïe 33 :17-24 ; Esaïe 66 :10-14 ; Zacharie 9 :9 ; Zacharie 3 :17-20, et cetera, et cetera. Vous n’avez pas besoin de les regarder maintenant. Mais tous ces passages et des milliers d’autres montrent que les prophètes parlent directement à ces gens pas encore nés à qui la prophétie s’appliquerait directement. Donc parler ainsi est un privilège prophétique.

Donc, nous ayant placés dans le futur, comprenant que nous regardons un temps connu comme la Tribulation, c’est ainsi que notre Seigneur le nomme, la Grande Tribulation, un moment futur juste avant que Christ vienne, quels sont les signes ? Quels sont les signes indiquant Sa venue ? Quels sont les signes indiquant l’établissement de Son royaume ? Quels sont les signes qui indiquent la fin du temps de l’homme et le commencement du royaume glorieux et éternel de Dieu ? Quels sont les signes ?

Eh bien, nous nous rappelons d’abord le verset 8. Il nous donne le commencement de ces signes, le commencement de ces douleurs d’enfantement – seulement le commencement des douleurs. Vous souvenez-vous maintenant de ce que je vous ai dit ? Elles commencent plutôt lentement. Elles commencent lentement, elles deviennent plus rapides, et de plus en plus jusqu’à ce que finalement ce n’est qu’une suite catastrophique de choses explosant partout à la fois. Si vous étudiez, par exemple le livre de l’Apocalypse, vous voyez l’ouverture des sceaux. Six sceaux sont ouverts, puis le septième. Et montant du septième sceau viennent sept trompettes – sept trompettes. Et montant de la septième trompette viennent sept coupes de colère déversées sur la terre. Et la vitesse augmente au fur et à mesure. Les sceaux couvrent une période se comptant en années, semble-t-il. Les trompettes, une période peut-être de semaines et les coupes, peut-être une période d’heures ou de jours, alors que les douleurs se rapprochent de plus en plus, sont plus comprimées, sont plus simultanées à la fin.

Donc nous allons commencer avec le Seigneur dans le sermon, en voyant le début. Et au début il y aura six douleurs d’enfantement – six. Je vous en donnerai une ce matin, et les cinq autres ce soir – seulement une maintenant. La première est la séduction trompeuse – la séduction ( version Colombe) (égarement, version Segond 21). Mais nous ne disons pas qu’il n’y a pas de tromperie actuellement. Nous ne disons pas qu’il n’y avait pas de la tromperie alors. Il y a toujours eu de la tromperie et de la séduction. Il y a toujours eu ceux qui viennent au nom de Christ, au nom de Dieu, pour égarer les gens. Il y a toujours eu de faux Christs et il y en aura toujours. Mais pas comme il y en aura à la fin. Tout est plus marqué, intensifié, en escalade. Et bien que le Discours du Mont des Oliviers ne traite pas de l’Enlèvement de l’Église – nous devons aller dans les épîtres pour cela, il n’en parle pas ici. Bien que le Discours du Mont des Oliviers ne parle pas de l’Enlèvement de l’Église, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’Enlèvement. Et nous croyons que l’Église de Jésus Christ sera enlevée, et que toutes ces choses qui ont lieu arriveront après que l’Église sera partie et après que le Saint Esprit aura retiré Son pouvoir de retenue, et laissera libre cours à l’enfer. De sorte que le mal de cette séduction dépassera toutes les autres séductions. Le mal de ces guerres surpassera toutes les autres guerres. Le mal de ces conflits surpassera tous les autres conflits. Le mal de cette haine et de ces meurtres surpassera toute autre haine et crime lorsqu’il n’y aura plus rien dans le monde pour retenir le mal des hommes.

Donc nous examinons une période où la séduction est à son comble. Et c’est la première marque, le premier signe du début des douleurs. « Et Jésus leur répondit », verset 4, « ‘Faites bien attention’ » - littéralement blepete, gardez vos yeux grands ouverts – « que personne ne vous égare.’ » Ne soyez pas trompés, ne soyez pas trompés. Il y aura des gens, dans cette période, qui chercheront des réponses, le monde se mettra à se désintégrer, le mal aura libre cours. Je veux dire, le mal va totalement se déchaîner. En fait, il nous est même dit au verset 12 « à cause de la progression du mal. » Vous pensez que les temps sont mauvais actuellement ? Vous ne pouvez même pas imaginer ce que sera ce temps-là, lorsque tout l’enfer se déchaînera sur la terre et que l’Église n’est plus là, et que celui qui modère n’est plus là. Donc Il dit « Faites bien attention, à cause de la tromperie. Ne laissez personne vous égarer. »

Et voici un monde qui ne fait que se désintégrer. Voilà que le monde part en morceaux. Voici un monde où l’affection naturelle n’existe plus, selon ce que Paul dit à Timothée. Un monde où toutes les relations sociales sont perturbées. Un monde qui n’est qu’un chaos économique. Un monde qui vit dans un péché fou furieux. Et tout se met à se disloquer, tout commence à s’écrouler. C’est un monde qui cherche des dirigeants. Et c’est un monde qui cherche des Messies, des sauveurs et des libérateurs, et dès qu’ils se mettent à appeler cette sorte de chefs, il y aura de faux Messies partout s’offrant comme solution. Et il est dit au verset 5 : « Beaucoup » - vous le voyez, là ? – « beaucoup viendront sous mon nom et diront : ‘C’est moi qui suis le Messie’ » - ils seront partout – « et ils tromperont beaucoup de gens.’ » Vous pensez que nous avons nos séducteurs maintenant, et c’est vrai, et nous avons nos faux Christs et faux Messies, partout, et il y en aura toujours, mais rien comme il y en aura en ce temps désespéré. Désespéré ! Alors Il dit de ne pas se laisser tromper, qu’il en viendra, au temps de la fin, beaucoup qui vous tromperont, qui voudront que vous croyiez qu’ils sont le Christ, et ils viendront en Mon nom, dit-Il, disant qu’ils sont le Messie.

Certaines parties de ce Discours du Mont des Oliviers sont aussi rapportées en Marc 13 et Luc 21. Et dans Luc 21 :8, Luc dit : « Jésus répondit :’Faites bien attention à ne pas vous laisser égarer. En effet, beaucoup viendront sous mon nom en disant :’ C’est moi’. » Et Luc ajoute « et : ‘Le moment est arrivé.’ » Autrement dit, ils diront : « C’est le moment pour mon royaume, c’est le moment, pour mon royaume. » Et le Seigneur dit : « Ne les suivez donc pas. » Ils viendront en disant: « Je suis le Christ, c’est le moment pour mon royaume. » Vous savez, nous en avons eu, même beaucoup, mais pas comme ce sera le cas en ce jour-là dans un monde en désespérance absolue, dans un monde qui hurlera pour appeler des libérateurs et des dirigeants, dans un monde où les hommes sont encore enclins à être religieux. Nous avons dans notre nature une inclination très religieuse, et on cherchera des chefs religieux, et il y aura une prolifération de fraudeurs et de charlatans et de faux Messies.

En fait regardez au verset 23 : « Si quelqu’un vous dit alors :’Le Messie est ici’, ou : ‘Il est là’, ne le croyez pas, car de prétendus messies et de prétendus prophètes surgiront ; ils feront de grands prodiges et des signes miraculeux au point de tromper, si c’était possible, même ceux qui ont été choisis. » Autrement dit, ils ne seront pas simplement comme certains des faux enseignants actuels, ils seront capables de faire des signes et des prodiges. Ils seront capables de magie. Ils feront des choses surnaturelles d’inspiration démoniaque, qui attireront l’attention du monde.

Et ces milliers de faux Christ culmineront pour finir par un faux Christ connu comme quoi ? Comme l’antichrist. Et il sera le type des faux Christ. Il sera l’ultime individu démonisé, habité par Satan. Et Daniel l’appelle la petite corne, le roi au visage dur, le roi obstiné. Et Jean l’appelle la bête. Et Paul l’appelle le fils de perdition et l’homme de péché. Et il arrive à l’apogée de tous les faux Christ, et il est si convaincant et trompeur que Daniel 9 :27 dit que même Israël, en tant que nation, fait alliance avec lui et se ligue avec lui, croyant qu’il est leur libérateur. C’est à ce point-là qu’il peut tromper. Et toutes les nations du monde tombent dans ses pièges trompeurs, et tombent sous sa domination. Il en trompe un grand nombre.

En fait, l’Écriture nous donne un nombre impressionnant d’informations à son sujet. Dans Daniel chapitre 8, au verset 23 – écoutez pendant que je vous le lis. « A la fin de leur règne, quand les pécheurs auront mis le comble à leur révolte, » Quelle déclaration ! « Quand les pécheurs auront mis le comble à leur révolte. » Savez-vous pourquoi l’histoire humaine attend ? Savez-vous pourquoi Dieu n’intervient pas ? Il attend que la transgression atteigne son comble. C’est comme si Dieu voulait donner au péché tout ce qui est nécessaire pour se damner lui-même puis l’éliminer de l’existence pour toujours. C’est comme si le péché devait aller jusqu’à son extrémité. Ainsi en ce jour « où les pécheurs auront mis le comble à leur révolte, un roi au visage dur et expert en énigmes surgira. »

Que veut dire « expert en énigmes » ? Il est en communion avec les démons et les diables de l’enfer. C’est un médium qui contacte les esprits des ténèbres. « Sa puissance grandira, mais non par sa propre force. Il accomplira d’extraordinaires dévastations. » Ce n’est pas par sa propre force ; c’est par la puissance de l’enfer. « Il accomplira d’extraordinaires dévastations. » Ou « impressionnantes » ! C’est un conquérant qui inspire la crainte. « Il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints. Grâce à son habileté, il réussira dans ses manœuvres trompeuses. » Il sera un trompeur très efficace. « Et il aura le cœur rempli d’arrogance. Il fera mourir beaucoup d’hommes qui vivaient dans la tranquillité. » Il utilise la paix, il se sert de négociations pour détruire le monde et le soumettre à son pouvoir.

En passant, il est décrit dans Apocalypse 6. Alors que la Tribulation a lieu, la première chose qui arrive, le début des douleurs d’Apocalypse 6 est le même début des douleurs que nous trouvons juste ici en Matthieu 24. Matthieu 24 dit : « D’abord, faites attention aux trompeurs. » Apocalypse 6 dit, quand la Tribulation commence, qu’il viendra un cavalier sur un cheval blanc, un conquérant. Il a un arc, mais pas de flèches.   Qu’est-ce que cela signifie ? Il intimide, mais ne tire jamais. Il conquiert par la paix. Donc le début des douleurs est la tromperie, un faux Christ. C’est Matthieu 24. Et le début de la Tribulation, Apocalypse 6, une fausse paix, un faux cavalier sur un cheval blanc qui imite le vrai cavalier sur le cheval blanc d’Apocalypse 19, qui est qui ? Le Christ Jésus ! Et ainsi Daniel voit la même chose. Dans le dernier temps, lorsque le péché arrive à son comble, voilà le roi. Il vient avec puissance. Il fait des choses impressionnantes. Il se donne de la puissance par la paix et il se dresse contre le Prince des princes. Il se dresse contre Christ.

Au chapitre 11 de Daniel, nous trouvons même d’autres choses à son sujet. Au verset 36, il est appelé le « roi qui fera ce qu’il voudra » ou le roi obstiné. Et bien entendu, il transgresse la volonté de Dieu. « Il sera plein d’arrogance, il se grandira au-dessus de tous les dieux et prononcera des paroles extraordinaires contre le Dieu des dieux. Il prospérera jusqu’à ce que la colère soit à son comble, car ce qui est décidé s’accomplira. » Il agit seulement jusqu’à ce que la colère de Dieu ait suivi son cours et c’est sa fin. Mais à ce moment-là, il accomplira des choses prodigieuses. Il blasphèmera contre Dieu. Il est dit qu’il honorera le dieu des forteresses, au verset 38. « A ce dieu que ne connaissaient pas ses ancêtres, il rendra hommage avec de l’or et de l’argent, avec des pierres précieuses et des objets de valeur. »Il suscite de nouveaux dieux. C’est un antichrist idolâtre.

Donc sa tromperie est incroyable. En fait sa tromperie est décrite avec force détails en Apocalypse chapitre 13. Et là, Jean le voit, non avec un visage dur, ni comme roi obstiné, mais sous une autre perspective, comme une bête. C’est une bête qui vient des nations et le symbolisme est très parlant. C’est une bête puissante. C’est une bête qui dévaste. En fait au verset 4, les gens disent : « Qui est semblable à la bête et qui peut combattre contre elle ? Il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes, et elle reçut le pouvoir de faire la guerre pendant 42 mois. » C’est trois ans et demi. Elle va durer trois ans et demi. Voilà comment la fin commence. Elle commence avec la bête et elle dure 42 mois, ou trois ans et demi, la seconde moitié des 70 semaines de Daniel, cette période de sept ans, dont il est parlé dans Daniel 9:27.

Vous voyez, Daniel a dit qu’il y aura encore une semaine de tribulation, une semaine – c’est une semaine d’années, sept ans. A la moitié, au milieu, cet antichrist prend sa place, et pour les quarante-deux derniers mois, ou trois ans et demi, il siège avec une grande puissance. Il ouvre sa bouche, est-il dit au verset 6, et profère des blasphèmes contre Dieu. Il insulte le nom de Dieu, le tabernacle de Dieu, et ceux qui habitent dans le ciel. Et il lui est permis de faire la guerre aux saints et de les vaincre, et l’autorité lui est donnée sur toute tribu, tout peuple, toute langue et toute nation, et tous les habitants de la terre l’adoreront.

Pouvez-vous imaginer une telle capacité à tromper ? Le monde croit littéralement qu’il est le Messie, que c’est le Sauveur, celui que le monde a si longtemps aspiré à voir. Et, venant avec lui, au verset 11 du chapitre 13, il y a une autre bête connue comme le faux prophète. Il a tout le pouvoir de la première bête, et il fait que la terre et tous ses habitants adorent la première bête. Et, verset 13, il accomplit de grands signes miraculeux, fait tomber du feu du ciel. Le verset 14 dit qu’il égare les habitants de la terre.

Donc Jésus dit : « Gardez les yeux ouverts à la fin, pour ne pas être trompés, car il viendra de faux Christs en Mon nom disant ‘C’est moi qui suis le Christ,’ qui tromperont beaucoup de gens. » Combien ? Le monde entier – le monde entier ! « Ne laissez pas ceci vous arriver ! » Quel avertissement ! Et qui est derrière cette tromperie? Le trompeur lui-même, Apocalypse 12:9 dit: « Le dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui égare toute la terre. »

Un passage encore. 2 Thessaloniciens 2. Nous terminerons avec celui-ci. 2 Thessaloniciens 2 : « En ce qui concerne le retour de notre Seigneur Jésus Christ et notre rassemblement auprès de lui, nous vous le demandons, frères et sœurs : ne vous laissez pas facilement ébranler par une révélation, par une parole, ou par une lettre qui semblerait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là. » Quelqu’un disait aux Thessaloniciens que le jour du Seigneur avait déjà commencé, qu’ils y étaient déjà. Et il dit : « Ne le croyez pas. Ne vous laissez pas troubler par qui que ce soit, par une lettre ou autre chose, par personne, ni un esprit, ni personne. Que personne ne vous fasse penser que nous sommes entrés dans le jour du Seigneur. » Pourquoi ? Verset 3 : « Que personne ne vous trompe d’aucune manière. En effet il faut que l’apostasie arrive d’abord et qu’apparaisse l’homme de péché, le fils de la perdition. » Et Paul s’accorde avec Daniel. Et Paul s’accorde avec Jésus. Et Paul s’accorde avec Apocalypse en disant la même chose. Avant la venue du Seigneur, il doit y avoir la révélation de cet homme de péché, le fils de la perdition, le roi volontaire, le roi au visage dur, la bête qui trompe le monde. « C’est l’adversaire qui s’élève contre tout ce qui s’appelle Dieu, ou qu’on adore ; il va jusqu’à s’asseoir comme Dieu dans le temple de Dieu en se proclamant lui-même Dieu. »

Et il est dit au verset 8 : « Alors apparaître l’impie… » Verset 9 : « La venue de cet impie se fera par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers et avec toutes les séductions de l’injustice pour ceux qui périssent … » Il vient trompant le monde entier.

Vous voyez, la Bible est magnifiquement cohérente. Tout l’ensemble, cette seconde moitié de la tribulation, les trois dernières années et demie, commence avec la montée du faux messie. Avant lui, il y en aura tout un nombre. Et même peut-être au cours de son règne, beaucoup d’autres, luttant sans succès contre lui. Donc le premier signe de la fin du monde est la tromperie. Un égarement si efficace qu’il finit par produire littéralement l’égarement du monde entier. Il n’est donc pas étonnant que le Seigneur dise : « Vous ferez bien de prendre garde ! »

Mais il y a encore cinq signes qui ne sont que le commencement, qui arrivent dans la première partie de la Grande Tribulation. Nous verrons quels sont ces cinq signes qui restent ce soir, donc ne manquez pas la rencontre !

Restez encore un instant alors que nous terminons. Comme certains pourraient le dire : « Bon, j’entends ce que vous dites, mais qu’est-ce que tout cela signifie ? Comment me l’appliquer ? » Laissez-moi vous dire quelque chose. Tout d’abord, si vous êtes chrétien, vous devriez vous réjouir de ce que Jésus revient, et que le péché n’existera plus, on en aura tout à fait fini. Il faudrait vous en réjouir. Vous devriez être heureux de ce que le caractère de Dieu ne sera plus déshonoré, ni diffamé, ni blasphémé. Vous devriez être très heureux de ce que l’antichrist, la bête, le faux prophète, Satan lui-même seront jetés pour toujours dans le lac de feu avec tous ceux qui rejettent Christ, et ceux qui ont haï Dieu dans toute l’histoire. Vous devriez vous réjouir de ce que Jésus soit exalté et adoré éternellement.

Mais en même temps, nous devrions être attristés parce que quand cela arrivera, il y aura le jugement des impies. Et ils seront pour toujours jetés hors de la présence de Dieu – éternellement perdus. Éternellement perdus ! Vous direz: « Peut-être que cela n’arrivera pas. »Si, cela arrivera. Et Jésus s’est assuré que nous n’en doutions pas en l’incluant dans la prophétie de la destruction de Jérusalem, lorsqu’Il a dit : « Il ne restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. » En 70 de notre ère, environ 30 ans plus tard, cela s’est passé. Pas une pierre ne resta sur une autre.

Et j’ai lu cette semaine dans Josèphe que le commandant en chef, Titus Vespasien, se tint au milieu du site du temple et cria à ses soldats de ne pas faire ça, mais ils l’ont fait quand même. Titus, sans doute, représentait Satan essayant d’arrêter l’accomplissement de la prophétie, mais Dieu fut plus puissant que Satan, et Dieu a permis que la haine passionnée que ces Romains vouaient aux Juifs les amène à rejeter les ordres de leur propre général et ils ont démoli ce bâtiment en s’opposant aux ordres de leur propre général.

Les plans de Dieu ne peuvent être arrêtés, tout comme le temple tiré en bas ne laissant aucune pierre sur une autre, et c’est exactement ce qui est arrivé, de même ces choses vont se passer tout aussi précisément. Et lorsque nous savons cela nous savons que l’histoire est sous le contrôle de Dieu et le destin est sous le contrôle de Christ. Alors nous nous réjouissons d’un côté pour cet inévitable destin, et nous sommes tristes de l’autre côté pour ce qui arrivera à ceux qui ne connaissent pas le Sauveur. Mais il est certain que nous ne considérons pas ces choses par vaine curiosité. Ce serait le sommet de la bêtise.

Donc, d’un côté, si vous connaissez le Sauveur, réjouissez-vous. Et si non, craignez Celui qui peut détruire l’âme et le corps en enfer, et venez à Celui qui est seul à pouvoir sauver, Jésus Christ, qui est mort pour vous et ressuscité, et qui vous offre le pardon, la vie éternelle, et le bonheur dans Son ciel.

FIN