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Nous sommes très privilégiés d’étudier la Parole de Dieu lors de nos rassemblements du dimanche. Il nous est facile d’oublier ce privilège. Nous pouvons tenir pour acquis la somme d’enseignement biblique auquel nous sommes exposés dans cette Église de la Grâce. Chaque fois que je suis ailleurs, rencontrant d’autres personnes qui n’ont pas le privilège que nous avons tous ici, avec tant d’enseignants donnés par Dieu, je me rappelle notre richesse et combien nous devrions être reconnaissants à Dieu et ne jamais, jamais, être blasés de Sa Parole profonde et glorieuse. Et j’espère que, quand nous venons à la Parole de Dieu chaque dimanche, il y a dans notre cœur un sentiment d’anticipation, un sentiment de joie, un sentiment de séparation, si vous voulez, du monde et des choses qui nous entourent, pour que vous puissiez vous concentrer de tout votre cœur sur ce que l’Esprit de Dieu voudrait dire au travers de la Parole de Dieu. C’est un privilège très élevé, saint et sacré pour nous, et ce n’est pas moins la Parole de Dieu que si le Seigneur en personne était ici pour parler, ou si un apôtre ou un prophète était ici pour donner le message. C’est la Parole de Dieu pour nous, et nous l’écoutons avec une joie immense et des cœurs reconnaissants.

Et la Parole de Dieu pour nous aujourd’hui vient de Matthieu, chapitre 24, commençant au verset 32 : « Tirez l’instruction de la parabole du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que les feuilles poussent, vous savez que l’été est proche. De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, qu’il est à la porte. Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre disparaîtront, mais mes paroles ne disparaîtront pas. »

L’espérance de chaque chrétien est le retour du Seigneur Jésus Christ. La Bible dit que nous sommes ceux qui aiment Son avènement. Nous sommes ceux qui attendent cette espérance bienheureuse et l’avènement glorieux du grand Dieu et notre Sauveur, le Seigneur Jésus Christ. Nous sommes ceux qui attendent impatiemment, dit Paul, la gloire qui sera révélée en nous. Nous attendons la manifestation des fils de Dieu, la glorieuse libération des enfants de Dieu. Nous attendons la rédemption du corps. Nous sommes ceux, dit le Nouveau Testament, qui attendent la venue de notre Seigneur Jésus Christ. Le jour où les saints jugeront le monde, où nous serons changés, où la mort sera définitivement vaincue, ensemble avec le péché, et où nous entrerons dans la présence de Christ, comme, dit Paul, une vierge chaste présentée à un époux. Nous nous languissons du jour où nous serons absents de corps et présents avec le Seigneur. Le jour où Il apparaîtra et où nous serons comme Lui, car nous Le verrons tel qu’Il est.

Le thème du retour remplit le Nouveau Testament. C’est la grande réalité en anticipation de la vie chrétienne. Nous regardons en arrière à la croix où notre âme fut rachetée. Nous regardons en avant vers le retour, où notre corps sera racheté et où nous entrerons dans la plénitude de notre salut. Et nous autres chrétiens, nous attendons avec impatience le jour du retour de Jésus parce que c’est ce jour-là que Satan sera vaincu. C’est ce jour-là que la malédiction sera levée. C’est ce jour-là que les saints seront glorifiés, que Christ sera adoré, que la création sera délivrée, et que le péché et la mort seront éliminés. Alors c’est avec une forte anticipation que nous attendons le retour de Jésus Christ. Et nous croyons que c’est un évènement réel qui arrivera d’une manière aussi historique que Sa première venue, avec un effet tout aussi vaste et glorieux.

Et en pensant à cette seconde venue, nous pourrions penser à tant et tant de passages de l’Écriture, mais nous sommes dans celui qui est réellement incomparable. Matthieu 24 et 25, c’est le propre sermon de Jésus sur Sa seconde venue. Donc, quand notre Seigneur Lui-même a voulu parler de Son retour, ce sont les termes dans lesquels Il a choisi d’en parler. Ainsi, nous trouvons merveille sur merveille en entendant le Sauveur quand Il parle à Ses disciples sur le Mont des Oliviers, et leur dit que ce n’est pas la fin, mais qu’Il reviendra dans la gloire et avec puissance pour installer Son royaume.

Or, le sermon est appelé le Discours du Mont des Oliviers parce qu’il fut donné par notre Seigneur précisément sur le Mont des Oliviers. Il est rapporté par Matthieu, Marc et Luc, à cause de son immense importance. Nous examinons la vue de Matthieu, qui est la plus longue et la plus détaillée du sermon donné par notre Seigneur, et nous apprenons tant de choses merveilleuses et exaltantes.

Mais aujourd’hui nous arrivons à ce petit passage dans lequel notre Seigneur donne la parabole du figuier. Et je pense que lorsque nous aurons fini, vous verrez l’immense effet et la portée de cette parabole qui s’applique à Son retour. Mais pour bien la saisir, nous devons revenir un peu en arrière, et découvrir où nous sommes. Nous ne pouvons pas juste sauter directement au verset 32. Revenez donc, s’il vous plaît au verset 3 du chapitre. Jésus s’assied avec Ses disciples après être monté sur le Mont des Oliviers, ce qui est une bonne grimpée. Ils ont passé toute la journée dans le temple, dialoguant avec les chefs religieux et la foule. Et Jésus a dit Ses derniers mots au peuple juif au verset 39 : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. » Et Il présenta Sa venue en gloire. Il présenta Sa venue en puissance. Il présenta Sa venue dans le royaume qui avait été promis par les anciens prophètes. Et cela avait piqué la curiosité des disciples.

Donc lorsqu’ils ont atteint le sommet du Mont des Oliviers, ils Lui ont dit en privé, au verset 3 : » « Dis-nous » - et ils sont remplis d’attente – « quand cela arrivera-t-il et quel sera le signe de ton retour et de la fin du monde ? » Ils veulent plus d’informations sur Sa venue, plus d’informations sur ce grand moment où Il régnera comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Ils veulent savoir quand et ils veulent savoir quels sont les signes. Donc ils posent en fait deux questions : Quand sera-ce ? Et : quels seront les signes ? 

Or Jésus répond à ces deux questions dans l’ordre inverse. A la seconde, Il répond dans les versets 4 à 35, et nous avons vu cette question : quels sont les signes ? A la première question – Quand sera-ce ? – Il commence à répondre au verset 36 quand Il dit : « Quant au jour et à l’heure, personne ne les connaît » puis Il continue de parler sur le moment. Mais nous regardons le passage où Il répond à leur question : Quels sont les signes ? Que devons-nous guetter qui nous indiquera que Tu viens dans la gloire ? Mais rappelez-vous tout d’abord qu’Il leur a répondu en commençant au verset 4 jusqu’au verset 14 en décrivant quelques signes généraux qui arriveraient immédiatement avant Son retour. Et ces signes avaient été appelés des douleurs d’enfantement, au verset 8. Ce sont des signes à cadence rapide qui surviennent à la fin de l’ère humaine, tout comme des contractions surviennent à la fin d’une grossesse, et le résultat est la naissance du royaume. Donc Il leur a dit de guetter ces signes-là.

Ensuite au verset 15, Il a dit qu’il y a une chose qui annonce le début des douleurs. Il y a une chose qui déclenche ces signes généraux, et c’est l’abominable dévastation. Vous vous souvenez que nous en avons parlé et que c’est lorsque l’antichrist installera une idole de lui-même dans le temple, dans le Saint des Saints à Jérusalem, et il se fera adorer du monde entier. C’est l’abominable dévastation et cela commence ce que le verset 21 appelle la grande Tribulation dans laquelle les douleurs surviennent. Donc ils ont dit : « Quel est le signe de Ta venue ? » Il dit : « Guettez l’abominable dévastation, et lorsque vous la verrez, fuyez ! Parce que ce qui suivra ne ressemblera à rien de ce que le monde a expérimenté jusqu’ici! » Et Il a décrit les douleurs de l’enfantement, les choses à cadence soutenue et intense qui se passeront sur la terre jusqu’à ce que finalement le royaume arrive.

Donc Il leur a donné des signes généraux, et Il leur a donné un signe initial qui débute ces signes généraux. Ensuite Il leur a donné le signe spécifique du verset 29. Il leur a donné le signe spécifique du verset 29: « Aussitôt après la tribulation de ces jours, le soleil s’obscurcit, et la lune ne donne plus sa lumière, les étoiles tombent du ciel et les puissances célestes sont ébranlées. » C’est la désintégration de l’univers. « Alors le signe du Fils de l’homme apparaîtra » - voilà le signe. Ils voulaient un signe, le voilà. Lorsque vous verrez le Fils de l’homme dans le ciel, alors « tous les peuples de la terre se lamenteront et vous verrez le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel avec beaucoup de puissance et de gloire. Il enverra ses anges avec la trompette retentissante et ils rassembleront ceux qu’il a choisis des quatre coins du monde, d’une extrémité du ciel à l’autre. »

Donc Il leur dit : « Vous voulez un signe ? Faites attention aux douleurs déclenchées par l’abominable dévastation. Et quand elles seront passées, alors viendra le signe. Et le signe est le Fils de l’homme dans le ciel. Tous les corps célestes deviennent obscurs. Il y a des ténèbres dans l’univers, puis apparaît le signe du Fils de l’homme éclatant de gloire dans le ciel, qui vient pour vaincre les méchants, et rassembler les élus et établir Son royaume. Voilà ce qu’il faut attendre en se réjouissant. »

Leur ayant donné ces signes indicatifs, Il sait qu’ils ont encore une question en tête. Quand tous ces signes débuteront, combien de temps ? Combien de temps cela durera encore jusqu’à ce que le royaume soit établi ? Combien de temps jusqu’à ce que le Fils de Dieu règne comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs ? Combien de temps les douleurs vont-elles durer ? Combien de temps depuis le signe dans le ciel jusqu’au royaume sur terre ? Alors, pour résumer et comme moyen de transition vers la question ‘quand’, Il donne cette parabole et son explication dans les versets 32 à 35. Je veux que vous l’examiniez – elle est magnifique – et je voudrais que vous voyiez quatre éléments dans son développement.

Tout d’abord, une analogie sans complication – une analogie sans complication – verset 32. « Tirez instruction de la parabole du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que les feuilles poussent, vous savez que l’été est proche. » Or c’est une analogie pas compliquée. J’espère que vous vous souvenez que les paraboles avaient pour but de rendre les choses claires pour les disciples. Par exemple, revenez un instant dans votre Bible au 13ème chapitre de Matthieu. Dans Matthieu, chapitre 13 et verset 10, il est dit : « Les disciples s’approchèrent et lui dirent : ‘Pourquoi leur parles-tu en paraboles ?’ » Pourquoi leur parles-Tu en paraboles ? « Jésus leur répondit : ‘Parce qu’il vous a été donné, à vous, de connaître les mystères du royaume des cieux, mais qu’à eux cela n’a pas été donné. »

Les paraboles, donc, avaient un double but : les paraboles non expliquées cachaient la vérité ; les paraboles expliquées rendaient la vérité claire. C’était l’objectif double d’une parabole. Lorsque Jésus racontait une parabole aux foules, ou aux chefs religieux sans jamais les expliquer, c’était pour eux une énigme. Lorsqu’Il la racontait aux disciples et l’expliquait, c’était une illustration qui rendait tout beaucoup plus clair. Donc Il dit que la raison pour laquelle je parle en paraboles est pour cacher les choses des – ouvrez les guillemets – « sages et intelligents de ce monde et pour les révéler aux petits enfants » – fermez les guillemets. Les paraboles expliquées devenaient des illustrations par lesquelles les choses devenaient claires. Les paraboles inexpliquées sont des énigmes par lesquelles les choses sont rendues obscures. Ainsi Jésus parle maintenant aux disciples et leur explique ce qu’Il veut dire exactement, afin que, pour eux, la parabole devienne une illustration vivante rendant la vérité très, très claire. C’est une analogie pas compliquée.

Donc, quand vous comprenez que les paraboles pour les disciples avaient le but d’être comprises, vous comprenez quelque chose de très important à propos des paraboles. Elles ne sont pas difficiles à comprendre. Elles ne sont pas complexes. Ce sont des analogies simples pour illustrer une simple vérité. Vous n’avez donc pas besoin d’avoir une Bible d’étude sophistiquée ou annotée, ni d’avoir été en faculté de théologie, ni de regarder un tableau eschatologique. A la base, vous pouvez être au même niveau que les disciples, avec à peu près la même intelligence qu’eux, et accepter et comprendre la simplicité d’une analogie sans complication. Je pense que c’est très important de dire cela, parce que cette même parabole est devenue couramment utilisée pour exprimer des concepts presque allégoriques plutôt que des concepts analogiques. Et au lieu d’illustrer quelque chose, elle devient une allégorie, et à moins de comprendre ses secrets, vous ne pouvez même pas comprendre ce qu’elle signifie. Nous refusons le fait que c’est fait pour compliquer les choses, et croyons que c’est fait pour les rendre limpides.

Donc c’est une simple analogie naturelle qu’ils devraient comprendre. C’est l’analogie d’un figuier, qu’ils comprendraient facilement – le lieu en était couvert. En fait, le matin de ce même jour, selon le chapitre 21, versets 18 à 22, Jésus les avait déjà enseignés à partir d’un figuier, n’est-ce pas ? Rappelez-vous, Il a trouvé un figuier avec des feuilles mais sans fruits, et Il leur a donné des leçons sur la stérilité, et des leçons sur la prière, à partir de ce figuier.

Il n’était pas le premier maître à utiliser un figuier. Vous pouvez remonter aussi loin que le livre des Juges pour trouver là, dans Juges, chapitre 9, versets 10 et 11, que Jotham se sert d’un figuier. Vous pouvez revenir au livre d’Osée, au chapitre 9, verset 10, et là, des figues sont utilisées, aussi dans Jérémie, des paniers de figues sont utilisés pour parler des patriarches. Ensuite, dans Jérémie, chapitre 24, verset 2, je crois, Jérémie se sert de paniers de figues pour parler de bonnes et de mauvaises personnes. Et aussi Joël, chapitre 1, versets 6 et 7 a utilisé l’image d’un figuier comme analogie pour une leçon spirituelle. Vous trouvez dans le livre de l’Apocalypse que l’univers s’écroule comme des figues trop mûres tombant d’un figuier. Donc l’usage de cet arbre se prêtait couramment aux leçons des prophètes et des maîtres tout au long de l’histoire d’Israël, qui s’en servaient pour illustrer certaines vérités spirituelles, et le Seigneur fait de même ici, comme Il le fit au début de la journée quand Il a maudit le figuier. Donc c’était une aide habituelle à l’enseignement.

Notre Seigneur veut qu’ils comprennent ce qu’Il dit. Remarquez, s’il vous plaît, le mot « instruction ». Il dit : « Tirez instruction de la parabole. » Autrement dit, ne faites pas qu’écouter, mais enregistrez le message. Et Il utilise le mot manthanō, ce qui veut dire apprendre, apprendre vraiment, authentiquement de manière à le transformer en une habitude. C’est apprendre quelque chose à fond. C’est même utilisé pour exprimer l’idée d’acquérir une habitude. Comprenez bien, laissez le message pénétrer profondément en vous. Paul utilise le même verbe, par exemple, dans Philippiens 4 :11 où il dit : « J’ai appris à être satisfait de ma situation. » Quelque chose qu’il a appris profondément, quelque chose qu’il n’a pas seulement entendu, mais quelque chose qui faisait partie de ses connaissances habituelles, et c’est essentiellement ce que Jésus dit – Je veux que vous compreniez ceci, Je ne veux pas que cela passe à côté de vous, Je veux que vous le saisissiez clairement, et voici ce que je veux que vous appreniez : c’est la parabole du figuier, c’est l’analogie du figuier, c’est le message ou la leçon qui ressort de cette simple illustration.

Et voici l’histoire : « Dès que ses branches deviennent tendres et que les feuilles poussent, vous savez que l’été est proche. » Or, personne ne peut comprendre ceci de travers. Quand vous voyez un figuier qui donne des feuilles, vous savez que l’été approche. Qu’est-ce que cela signifie ? Le moment vient pour les fruits et la cueillette. En d’autres termes, quand l’arbre bourgeonne, c’est le printemps, pas vrai ? Ce n’est pas bien compliqué. Que veut-Il dire « dès que les branches deviennent tendres? » C’est ce moment de l’année où la sève commence à circuler dans ces branches, et qu’elles se mettent à gonfler un peu, et à être tendres alors que la vie se met à palpiter en avançant et poussant la sève jusqu’au bout des branches pour devenir une feuille. Cela donne une fragilité à l’arbre. A cette période-là, il faut faire spécialement attention à cet arbre. C’est à cela donc qu’Il fait allusion. Quand son branchage est tendre parce qu’il est mou, gonflé de sève et poussant ses feuilles, vous savez que c’est le printemps, et le printemps signifie que l’été est proche et l’été veut dire récolte. L’été signifie récolte.

Et chaque fois que le Seigneur parle de récolte, dans l’évangile de Matthieu, Il parle du moment où Il vient séparer le bon du mauvais. La récolte dans l’évangile de Matthieu parle de jugement. Elle parle de la venue du Seigneur pour s’occuper du bon et du mauvais. Revenez au chapitre 3 de Matthieu, et vous le verrez. Dans son message, Jean-Baptiste disait : - verset 11 – « Moi, je vous baptise d’eau en vue de la repentance, mais celui qui vient après moi, » dit-il – ce qui se réfère à Christ – « est plus puissant que moi et je ne suis pas digne de porter ses sandales. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. » Et le feu auquel il pense est le feu du jugement.

Il en est fait mention au verset 10. C’est la sorte de feu du jugement, où un arbre qui n’a pas de fruits est coupé et jeté dans le feu. Et le verset 12 dit qu’il a sa pelle à la main ; il nettoiera son aire, et ils utilisaient une sorte de pelle comme pour lancer le grain en l’air, la balle était soufflée et le grain retombait. Et le Seigneur va tamiser le bon du mauvais et brûler la paille dans un feu qui ne s’éteint pas. Autrement dit, ici Jean-Baptiste voit une récolte, et il voit la récolte du moment où Dieu sépare le mal et le brûle, et Il garde le bon et l’engrange dans son grenier, comme qui dirait, le grenier de Son propre royaume.

Dans Matthieu, chapitre 9, nous trouvons de nouveau cette allusion à la récolte. Et le Seigneur, au verset 36, regarde les foules. Il est ému de compassion pour elles, parce qu’elles étaient blessées et abattues. Littéralement elles étaient flagellées, maltraitées par leurs faux bergers, et elles sont éparpillées comme des brebis sans berger. Et Il dit à Ses disciples : « La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. » Autrement dit, Dieu va juger le monde, et Jésus, avec compassion, voit toute la récolte avançant en quelque sorte vers le jugement, tout un champ d’humains avançant vers le jugement, et Il désire que l’on envoie quelqu’un pour les avertir du jugement à venir, où Dieu séparera les justes des injustes.

Dans Matthieu 13, voulez-vous remarquer aussi le verset 30 ? Nous avons ici la parabole du blé et de la mauvaise herbe. Et il est dit au verset 30 qu’il faut laisser pousser l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et au moment de la moisson, « je dirai aux moissonneurs :’ Arrachez d’abord la mauvaise herbe et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier.’ » Et ici encore, la moisson est vue comme un moment où il y a distinction, un temps de jugement, et un temps où est brûlé ce qui est mauvais, où ce qui est bon est récompensé. À propos, ceci est expliqué au verset 40. « Tout comme on arrache la mauvaise herbe et la jette au feu, on fera de même à la fin du monde, » - verset 41 – « le Fils de l’homme enverra ses anges ; ils arracheront de son royaume tous les pièges et ceux qui commettent le mal, et ils les jetteront dans la fournaise de feu où il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

Or, dans tous ces incidents de l’évangile de Matthieu où on voit une moisson, c’est un temps de récompense pour ce qui est bon et où est brûlé et puni ce qui est mal. Donc ce que le Seigneur dit est très simple dans cette analogie sans complication. Lorsque vous voyez les feuilles sortir au printemps, vous savez que la venue de l’été est proche, et que bientôt il y aura une récolte. Et puisqu’ils pouvaient supposer que la récolte serait le retour, la venue du jugement de Dieu, ils comprendraient facilement l’intention de ce que le Seigneur leur disait.

Ainsi, l’analogie sans complication conduit, deuxièmement, à une application immanquable – une application immanquable. Verset 33 : « De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, qu’il est à la porte ». Or, en disant « de même vous, » Il lie la parabole, ou l’analogie à l’application. « Quand vous verrez toutes ces choses. » et quelqu’un dira: « Quelles sont toutes ces choses? » Et la réponse est ‘toutes ces choses’. Vous direz : « Quel est l’antécédent à toutes ces choses ? » Eh bien ce sont toutes les choses dont Il vient de parler. Quelles sont toutes ces choses ? Les douleurs de l’enfantement des versets 4 à 14, l’abominable dévastation du verset 15, la nécessité de fuir à cause d’une grande Tribulation aux versets 16 à 28. Donc les douleurs, le signe du début des douleurs, les calamités qui déferlent sur la terre, la subtile confusion de ceux qui crient : « Le Messie est ici, » « le Messie est là, » la corruption coupable comme un cadavre mangé par des charognards, puis le signe du Fils de l’homme dans le ciel au moment où le ciel s’obscurcit et où le Fils de l’homme apparaît dans toute sa gloire. Toutes ces choses, dit-Il, lorsque vous voyez toutes ces choses, c’est comme l’arbre qui porte des feuilles, et vous savez que cela s’approche.

Et quelqu’un dira : « Qu’est-ce que ‘cela’ ? » Ne dit-Il pas ce que c’est ? » Oui, Il le dit. Et Luc, en rapportant le même discours du Mont des Oliviers, était très spécifique – plus précis que Matthieu à cet endroit – et Luc rapporte ceci au chapitre 21, verset 31 : « De même quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche. » Donc vous pouvez noter dans la marge de votre Bible : « C’est proche » qui veut dire que c’est le royaume de Dieu. C’est le royaume de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. C’est la fin du temps de l’homme, c’est le début du temps de Dieu. « Sachez que le royaume est proche, » c’est le royaume millénial d’Apocalypse 20, versets 4 et 5 qui est en vue ici, où Jésus Christ règne avec Ses saints rachetés pendant 1000 ans sur la terre, et Satan est lié. Le royaume glorieux promis à Israël, quand Israël sera revenu dans son pays, et sera protégé de tous ses ennemis, et deviendra le serviteur du Dieu Tout-Puissant, quand les non-Juifs, dix à la fois, saisiront le pan du vêtement d’un Juif et que le Juif les amènera à Dieu, pour qu’ils connaissent le vrai Dieu. C’est le temps promis par tous les anciens prophètes, ce grand royaume.

Donc ce qu’Il dit, c’est que quand vous verrez toutes ces choses, quand vous verrez toutes les douleurs et les signes, et le dernier signe du Fils de l’Homme dans le ciel, sachez que c’est proche, si proche que cela frappe à la porte, c’est la métaphore utilisée ici. Ce doit être la fin ultime.

Ensuite au verset 34, encore une chose dans une application immanquable, Il dit : « Je vous le dis en vérité, » et c’est pour accentuer, mettre l’accent sur l’importance et la vérité de la déclaration, « cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. »  Cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. Alors, la question qui vient immédiatement à l’esprit ici : De quelle génération parle-t-Il ? Quelle génération ne passera pas ? Eh bien, passer, c’est mourir, arriver à la fin. La génération n’arrivera pas à la fin jusqu’à ce que toutes ces choses soient accomplies. Quelle génération ? Question très importante. Et nous avons eu beaucoup de réponses différentes. Voyons si je peux faire le tri pour vous donner la réponse que je pense être la bonne.

Quelle génération ? Voici quelques possibilités : Certains suggèrent que cette génération se rapporte directement à celle des disciples, et que ce qu’Il dit c’est : « Vous autres disciples ne mourrez pas avant la seconde venue. » Vous ne mourrez pas avant la seconde venue. Vous direz : « Mais ce n’est pas vrai. » Très juste ! Et ceux qui ont cette vue-là disent que Jésus avait tort. C’était bien deviné, mais Il avait tort. Bon, nous ne devrions pas nous étonner qu’Il ait eu tort, parce que Lui-même a admis, disent-ils, dans Marc 13 :32 que nul ne connaissait le jour ni l’heure, même pas le Fils. Donc ils disent que même Jésus avouait Sa propre ignorance.

Écoutez, Jésus confessait là que dans Son incarnation, Il dit qu’Il ne savait pas. Il a choisi de ne pas avoir cette connaissance. Mais c’est une chose de choisir de ne pas savoir, c’en est une autre de diffuser quelque chose qui n’est pas vrai. Et Jésus, dans Son incarnation peut avoir restreint Sa connaissance, mais Il n’a pas perdu Son attachement à la vérité. C’est une vue inacceptable. Et si Jésus avait tort à ce sujet, les amis, accrochez-vous, parce qu’il se peut bien qu’Il avait alors également tort pour une série d’autres choses. Nous refusons cette proposition en bloc. Jésus n’a pas tort. Il ne se trompe pas. Il n’est pas totalement ignorant. Dans Son incarnation, Il s’impose des limites sur des parties de Sa propre divinité et sur l’expression de Sa connaissance divine, mais à aucun moment Il n’a prononcé quoi que ce soit qui ne fût pas absolument vrai. Et il n’y a aucune raison de croire que ‘cette génération’ signifie « ce petit groupe de disciples », parce que si c’était Son intention, Il aurait pu dire : « Vous ne mourrez pas jusqu’à ce que ces choses s’accomplissent. »

Donc c’est une vue inadmissible. Il y en a une deuxième, qui dit que cela fait référence aux disciples, mais les choses qui doivent être accomplies se rapportent à la destruction de Jérusalem en 70 après Jésus Christ. Autrement dit, cette vue dit que tout le chapitre se rapporte à l’an 70 de notre ère, qu’il ne décrit pas le retour. Et, en passant, c’est une vue très populaire, et beaucoup de commentaires que vous lirez prendront cette ligne-là, que tout ceci est une description de la destruction de Jérusalem en 70, et que Jésus dit : « Vous serez ici, cette génération actuelle, vous autres disciples et les gens de votre époque serez présents en 70 quand tout cela arrivera. »

C’est également une vue inadmissible, parce que vous ne pouvez pas confondre la destruction de Jérusalem par les Romains en 70 avec le retour de Jésus Christ. Et ils ne Lui posent pas de question sur la venue des Romains, ils demandent ce qui se rapportera à la venue de Christ. Lorsqu’ils ont dit, au verset 3 « Quel sera le signe de Ta venue ? » ils ne demandaient pas « quel est le signe de la venue des Romains ? » et quand Il leur a répondu, Il répondait à leur question. Et leur question se rapportait à Sa venue. En plus, il est clairement impossible de faire entrer tous ces évènements en 70 de notre ère.

Par exemple, quand en 70 après Jésus Christ le soleil s’est-il obscurci, la lune n’a-t-elle pas donné sa lumière, les étoiles sont-elles toutes tombées du ciel et le Fils de l’homme est-Il apparu dans le ciel en rassemblant les élus des quatre coins de la terre ? Quand, à ce moment particulier toutes les tribus de la surface de la terre se sont-elles lamentées ? Impossible ! Absolument impossible ! Et en 70, c’était les Romains contre les Juifs. Ce n’était pas une nation se soulevant contre une autre, ni un royaume contre un autre, ni des tremblements de terre, des fléaux sur le monde entier. Non, c’est impossible. Cela ne peut faire référence à l’an 70, donc cette vue est également inacceptable.

Et soit dit en passant, ceux qui veulent que cela se réfère à l’an 70 rendent tout symbolique. Ils disent simplement : « Eh bien, il semblait aux Juifs que c’était aussi terrible », ou bien « Cela leur semblait, d’une manière comme hyperbolique, que c’était aussi grave. » Donc on ne peut accepter cette vue-là.

La troisième vue dit que cela se réfère à la race juive – à la race juive. C’est qu’en disant « cette genea, » Il pourrait se référer à une espèce, ou une race de gens, c’est vrai. Il dit : « Cette génération de Juifs, ce peuple juif, ne mourra pas jusqu’à ce que toutes ces choses arrivent. » Autrement dit, Il prédit la survie et la continuation de la race juive jusqu’à la seconde venue. Or, c’est vrai. Les Juifs survivront jusqu’au retour, et je ne voudrais pas aller dans une ruelle me bagarrer avec quelqu’un sur ce point de vue. Franchement, je ne voudrais aller dans aucune ruelle, ni me battre contre qui que ce soit sur aucune vue, mais en tous cas pas sur celle-ci. Mais de nouveau, celle-ci n’est pas une bonne interprétation pour plusieurs raisons. Une raison qui me vient à l’esprit est qu’il n’est pas dit « Israël », et si le Seigneur avait voulu parler d’Israël, il me semble qu’Il l’aurait nommé. Je veux dire qu’il me semblerait plutôt désinvolte de mentionner le peuple de l’alliance en l’appelant seulement « cette génération », au lieu de dire « Mon peuple ». Il me semble qu’Il aurait dit « Mon peuple ne mourra pas jusqu’à ce que tout cela s’accomplisse. » L’appeler « cette génération » me paraît être une manière indifférente de parler du peuple de l’alliance.

Et pourquoi se donnerait-Il même la peine de dire qu’ils survivraient jusqu’au royaume si ce n’était même pas une question dans la pensée des disciples, n’est-ce pas ? Je veux dire, ils croyaient en la survie d’Israël puisqu’ils croyaient en la nature éternelle des alliances, pas vrai ? Ils croyaient que Dieu avait fait des alliances qu’Il avait l’intention de maintenir, et donc ils ne demandaient même pas « Dieu va-t-Il abandonner tout cela ? » Ce n’est pas du tout dans leur tête ici. Ils veulent seulement savoir quand cela arrivera. Pourquoi dirait-Il, « Eh bien, vous, - les Juifs survivront jusque-là » ? Cela n’a rien à voir avec la question. Donc c’est une vue possible. Elle est possible mais ce n’est pas celle que je choisirais.

Il y a un quatrième point de vue. C’est que cette genea, ou cette génération, signifie l’espèce de gens rejetant Dieu, rejetant Christ. Autrement dit, l’espèce de gens qui m’ont refusé, l’espèce de gens à qui nous avons parlé toute cette journée dans le temple, qui haïssent ce que je représente, cette espèce de faux peuple religieux, qui hait Dieu, qui refuse Christ, ceux-là vont être là jusqu’à la seconde venue. Le fait qu’il se réfère à cela, c’est qu’il y aura continuellement des gens qui rejetteront Christ.

Genea peut avoir ce sens. Il est utilisé, par exemple, dans la version grecque de l’Ancien Testament, la Septante, pour le mot hébreu « dor » qui est parfois traduit par « cette mauvais génération » ou cette génération juste » ? Donc on dit que cela signifie que cette mauvaise génération sera présente jusqu’au retour de Jésus, donc, ne vous attendez pas à ce que les choses s’améliorent, il y aura toujours des gens méchants, qui haïront Dieu, qui refuseront Christ parmi la race juive, et ailleurs, tout le temps jusqu’au retour. Encore une fois, c’est une vue possible. Une vue possible, mais elle est vague, et il semble qu’elle n’est pas cohérente avec le contexte, ni avec le sujet qui préoccupe le cœur et l’esprit des apôtres. Ils ne se soucient pas de savoir si des méchants vont survivre jusqu’au retour, ils sont préoccupés de savoir quand ce sera et quels seront les signes.

Il y a une cinquième vue, et c’est probablement celle à laquelle vous avez été exposés, et c’est que le figuier est Israël. En passant, ce n’est pas dit non plus dans l’Écriture ; il est dit seulement que c’est une illustration d’un figuier. Quelqu’un quelque part dit que le figuier c’est Israël. Jésus n’a pas dit ça. Donc là on a laissé l’analogie et on a une allégorie. Et on doit nous dire à quoi les éléments de l’allégorie se rapportent. Donc nous disons que le figuier est Israël, et lorsqu’il sort ses feuilles, à ce que j’ai entendu, c’est lorsque Israël est devenu un Etat en 1948. Or, avez-vous entendu ce point de vue? Oui, il est assez populaire. C’est quand Israël devient un Etat – eh bien, tout d’abord, Jésus n’a pas dit cela, et puis, quant à savoir comment au monde les disciples auraient même pu deviner l’établissement de l’Etat d’Israël en 1948 est plutôt tiré par les cheveux.

Et il faut que vous vous souveniez de ceci : Jésus illustre pour eux les choses qu’Il leur enseigne. Il essaie de rendre clair ce qu’Il leur a appris. Il n’essaie pas de leur dire quelque chose qui serait si infiniment obscur au point de ne jamais être envisagé par quelqu’un qui vivrait avant 1948. De plus, comment pouvons-nous déduire que la vie poussant dans le figuier et faisant pousser les feuilles est Israël en tant qu’état ? Certes, si on l’utilisait de cette manière, il faudrait que, si l’arbre était Israël et qu’il produisait des feuilles, nous devrions supposer que ce serait de la vie venant en Israël, n’est-ce pas ? Et une vie venant en Israël serait spirituelle, pas physique, et Israël, bien que vivant aujourd’hui, est l’une des nations les plus séculières de toute la terre. Donc cela ne donne pas une bonne allégorie du réveil spirituel d’Israël.

Et pourquoi le Seigneur parlerait-Il seulement d’Israël en tant qu’état comme si c’était une vie spirituelle remplissant la nation, et qui dirait que le figuier fait référence à elle, de toute manière, quand le contexte n’a rien à voir avec la survivance ou la restauration de la nation d’Israël, mais avec la seconde venue de Jésus Christ ? Donc je pense que cette vue, bien que pleine d’imagination, est également inacceptable.

Que reste-t-il ? Mon point de vue. Mais vous savez, j’ai abordé cette question l’esprit plutôt ouvert, parce que, savez-vous, j’ai beaucoup réfléchi à ces choses, et lu des choses à ce sujet, et ce qu’il dit est si clair pour moi. Quand le branchage est tendre et produit des feuilles, vous savez que le jugement est proche. Donc quand vous voyez toutes ces choses – quelles choses ? Les feuilles. Et que sont les feuilles? Les douleurs de l’enfantement, n’est-ce pas? Le signe dans le ciel. Les signes qui viennent avec. Tous les signes qu’Il a décrits dans tout le chapitre. Lorsque vous verrez tous ces signes, vous saurez que le jugement est proche. Et cette génération – quelle génération ? Le mot « cette » doit qualifier le peuple qui voit toutes ces choses-là. Cette génération qui verra toutes ces choses, ne passera pas jusqu’à ce que le reste soit accompli. 

En d’autres termes, ce qu’Il dit – ils se demandent combien de temps cela prendra, et quand nous verrons le signe – le signal, plutôt, ou l’abominable dévastation, et que nous commençons à voir les autres douleurs d’enfantement, et que tout à coup le signe du Fils de l’homme paraît dans le ciel, combien de temps cela prendra-il, et ce qu’Il dit, c’est que la génération qui voit arriver tout cela ne mourra pas jusqu’à ce que tout soit accompli. Autrement dit, Il met à nouveau l’accent sur le concept de l’éclosion de la feuille. Quand vous voyez les feuilles, vous savez que l’été est proche. L’été est proche – voilà le fait important.

Ou l’idée des douleurs de l’enfantement. Les douleurs sont rapprochées tout à la fin, juste avant la naissance. Donc si vous voyez les feuilles, vous savez que vous serez vivants en été. Si vous voyez les douleurs, vous savez que vous serez vivants à la naissance. La génération qui est en vie, la génération qui voit ces choses, la génération qui expérimente les phénomènes de signes et de prodiges des temps de la fin ne mourra pas jusqu’à ce que toutes ces choses soient accomplies. Autrement dit, quand cela arrivera, ce sera rapidement. En fait, nous avons appris que c’est une période de sept ans appelée le temps de la détresse de Jacob, mais la Tribulation elle-même dure combien de temps ? Trois ans et demi, 1260 jours, ou 42 mois, et c’est répété encore et encore par Daniel et Jean. C’est une période très intense et condensée. Et la génération qui sera en vie quand elle commence sera encore présente quand elle se terminera, parce que, fondamentalement, elle dure juste au-delà de trois ans et demi, et c’est ce qu’Il essaie de dire.

Revenez au verset 15, par exemple, où vous voyez l’abominable dévastation, le verset 16 dit : « Alors fuyez vers les montagnes. » et Il dit fuyez, verset 21, pourquoi ? Parce qu’une grande détresse arrive sur la terre. Sortez aussi rapidement que vous le pouvez. Le fait est qu’elle arrivera subitement et violemment. Et elle se terminera par le signe du Fils de l’homme dans le ciel, puisqu’il est dit au verset 29 qu’aussitôt après cette période de trois ans et demi, le ciel se met à tomber et le Fils de l’homme apparaît, et Il est prêt à établir Son royaume. Et Il résume cela si magnifiquement. Donc Il dit que ceux qui voient les signes verront la fin. Vous avez saisi ? C’est l’application la plus claire, la plus simple, je pense, où on ne peut pas se tromper, de ce que notre Seigneur a dit dans un effort de rendre les choses claires. Tout le reste est confus. Ceci est très cohérent avec le contexte. Donc, soit dit en passant, cela ne fait aucun tort au texte grec, la question de hautē et de ce qui précède est tout à fait couvert.

Maintenant je voudrais poser cette question: Quelle est cette génération? Quelle génération sera en vie à ce moment-là? Quelle génération sera en vie pour voir ces signes? Or, parmi les chrétiens, il y a deux vues. Certains disent que l’Église sera là. C’est une vue post-tribulationiste. En d’autres termes, nous serons retirés du monde après la Tribulation. Donc nous verrons toutes ces choses. Nous les traverserons. Certains d’entre nous serons massacrés en cours de route. Nous irons quand même au ciel, mais nous serons tués. Certains d’entre nous survivrons, mais nous la subirons, et serons enlevés après la Tribulation. C’est un peu comme un aller-retour en un circuit, un peu comme un tour sur la Montagne Magique, juste une montée et une descente.

Bon, d’autres croient que dans un enlèvement avant la tribulation, c’est à dire avant tout cela, nous sommes enlevés et nous passons le temps avec le Seigneur, et nous revenons à la fin des sept ans. Or, il y a quelques années j’ai donné une série sur « L’Église subira-t-elle la Tribulation ? », et vous pouvez entendre l’explication complète, mais laissez-moi seulement vous donner, pour l’instant, une raison ou deux pour lesquelles je crois que nous ne serons pas là. Nous ne serons pas cette génération, c'est-à-dire, l’Église rachetée. Certains d’entre vous, qui ne connaissent pas le Sauveur, seront là car vous ne ferez pas partie de l’Enlèvement, alors vous serez de cette génération qui verra ces choses. Et, selon que vous êtes sauvés ou non, et selon ce que vous connaissez de la Bible, vous saurez ce qui se passe, ou vous ne saurez pas ce qui se passe.

Mais l’Église, je crois, ne sera pas là. Je crois que nous serons enlevés. Et je vais vous en dire quelques raisons. Je vais vous les donner un peu rapidement à la mitrailleuse, car je n’ai pas l’intention d’entrer dans beaucoup de détails à ce sujet. Premièrement : L’Église, dans le livre de l’Apocalypse, apparaît aux chapitres 2 et 3. En fait elle est le thème du chapitre 2 et le thème du chapitre 3. Et notre Seigneur parle à l’Église et la purifie, et écrit des lettres à l’Église et des messages à l’Église, puis termine toute cette section à la fin du chapitre 3 avec l’idée qu’Il se tient à la porte, et frappe, prêt à entrer. Vous passez au chapitre 4, et l’Église est au ciel. L’Église est au ciel au chapitre 4. Et l’Église est au ciel au chapitre 5. Au chapitre 6, la Tribulation éclate sur la terre, et depuis le chapitre 6 jusqu’au 18ème, tout le long de l’histoire de la Tribulation, il n’est pas du tout fait mention de l’Église. Aucune mention d’une quelconque église locale ou de comment l’Église devrait agir. Le mot « église » n’est pas là. Donc l’absence de l’Église d’Apocalypse 6 à 18 me semble plutôt significative, particulièrement après avoir été sur la terre dans les chapitres 2 et 3 et au ciel dans les 4ème et 5ème.

Deuxièmement : Dans le Nouveau Testament, il y a un silence absolu quant à de la littérature qui instruirait l’Église au sujet de la manière d’endurer la Tribulation, comment se conduire dans la Tribulation. L’Église n’est pas mentionnée dans Matthieu 24 en tant que telle, et c’est d’un groupe unique de personnes, de la Pentecôte à l’Enlèvement, que je parle. Dans un sens, dans un sens plus large, nous faisons tous partie du peuple de Dieu racheté. Mais l’Église unique n’est pas mentionnée ici dans Matthieu 24, et il ne nous est donné aucun avertissement à propos de la Tribulation et comment la gérer, et comment y vivre, et comment faire face à l’antichrist en tant qu’Église et ce qui s’ensuit. En fait, la seule Église que je peux trouver durant cette période est appelé la prostituée mystérieuse, Babylone, la dévoyée, la fausse Église qui doit être détruite.

Troisièmement, l’Enlèvement me semblerait alors absolument inutile. L’Enlèvement est décrit en 1 Thessaloniciens 4, où nous sommes enlevés pour être avec le Seigneur dans les airs, et nous sommes pour toujours avec le Seigneur. Cela me semble inutile si cela se passe à la seconde venue. Pourquoi monter et revenir ici-bas ? Je veux dire, S’Il vient sur terre avec Ses saints pour régner et dominer, pourquoi ne descend-Il pas tout simplement, et nous Le rencontrons alors ici-bas ? A quoi bon? Cela élimine la question de l’Enlèvement. Pourquoi Paul fait-il tout un sujet de l’Enlèvement, si ce n’est que cela, pschitt-pschitt et c’est tout?

Maintenant, laissez-moi vous poser une autre question : Si tous les croyants sont enlevés lors de la seconde venue, et reviennent avec Lui, qui reste-t-il de vivants sur terre pour peupler le royaume ? Autrement dit, lorsque le Seigneur revient, la Bible dit qu’Il détruira tous les méchants. Et s’Il revient et enlève tous les rachetés, tous les rachetés sont enlevés, tous les perdus sont anéantis, il ne reste plus personne sur la terre pour peupler le royaume, à l’exception d’êtres spirituellement glorifiés, et la Bible dit que des enfants naîtront au cours du royaume, qui va avoir ces enfants ? Vous savez, il faut qu’il y ait des gens présents. Il faut qu’il y ait des gens qui y entrent parce qu’ils donneront toute une génération. Ils donneront toute une population, dont beaucoup ne croiront même pas, et entameront une rébellion à la fin. Vous rappelez-vous de cela en Apocalypse ? Donc il faut que quelqu’un soit vivant, mais si l’Enlèvement arrive en même temps que la seconde venue, alors tous les rachetés sont partis, et tous ceux qui ne sont pas rachetés sont détruits, il ne reste plus personne pour peupler le royaume.

Encore quelques passages de l’Écriture que j’estime importants. Apocalypse chapitre 3, verset 10 est l’un d’eux, – je pense qu’il est le plus important. Dans Apocalypse 3 :10, il est dit de ceux qui sont rachetés : « Parce que tu as gardé mon ordre de persévérer, » - c’est-à-dire obéir à la parole de l’évangile, la Parole de Dieu – « je te garderai aussi » - hors de, je pense, est la meilleure manière de traduire tērēo ek – hors de « l’heure de la tentation » - et Il ne parle pas de quelque petite épreuve qui vient sur l’église de Philadelphie, ou une affaire locale, mais « Je te garderai hors de l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier pour mettre à l’épreuve les habitants de la terre. » Je crois que c’est une promesse pour ceux qui ont observé la Parole de Dieu par la foi en Christ, qu’ils seront sauvegardés hors de cette période, et que littéralement, tērēo ek signifie un état d’existence continuellement en dehors. Ce n’est pas que nous soyons ôtés du milieu de cela, comme le dirait quelqu’un qui croit à un enlèvement au milieu de la tribulation, ce n’est pas que nous serons gardés à l’intérieur, mais que cela nous est épargné. C’est que nous serons maintenus en dehors. C’est le contraire de tērēo en, qui signifie exister à l’intérieur. Ici, c’est exister en dehors, être gardé dehors. Donc je crois que nous serons maintenus en dehors de cela.

En Jean 14 :3, il est dit que lorsque Jésus s’en ira, Il préparera une place pour nous, et dit-Il « je reviendrai et je vous prendrai avec moi afin que là où je suis vous y soyez aussi. » Exact ? « Afin que là où je suis vous y soyez aussi. » Donc ce qu’Il dit là c’est « Je prépare une place pour vous. » Ce ne peut être ici-bas, n’est-ce pas ? Ce n’est pas ici.

Il prépare une place dans la maison du Père qui est là-haut dans la gloire, et « Je reviendrai pour vous prendre avec moi, pour que là où je suis vous y soyez aussi. » Or ce que cela me dit, c’est qu’Il ne reviendra pas ici où nous sommes. Il va nous prendre pour être où Il est. Donc si vous avez un Enlèvement après la tribulation, Il ne vous aura pris jusqu’à mi-chemin, pour nous ramener et venir pour être où nous sommes. Comprenez-vous ce que je vous dis ? Donc le point que Jean 14 montre, c’est qu’Il prépare une place pour nous pour être là où Il est. Et c’est là que nous irons lors de l’Enlèvement, et là où nous resterons pour ces années-là jusqu’à ce que nous revenions pour la gloire du royaume et tout ce qu’il promet.

Il y a encore beaucoup d’autres raisons. Je crois que la nature de l’Église est unique. Je crois qu’elle est née à la Pentecôte, qu’elle n’existait pas auparavant, et qu’à l’Enlèvement, dans un sens, cette partie de la communauté rachetée de Dieu est réservée et retirée de la terre, et que le temps de la Tribulation est appelée le temps de la détresse de Jacob. C’est particulièrement pour Israël que Dieu retourne s’occuper d’eux. C’est comme dans Romains 11 où Israël était retranché et où l’Église a été greffée, mais Il dit de ne pas trop s’en vanter, parce que le moment viendra où vous serez retranchés et Israël à nouveau greffé. Je crois que Dieu reviendra s’occuper d’Israël. Ce sera la 70ème semaine de Daniel. Nous n’étions pas dans les 69 premières, pourquoi serions-nous dans la 70ème ? Donc c’est un temps où Dieu s’occupe d’Israël. La distinction d’Israël, la nature de l’Église, je crois, les distinguent, et donc ils ne sont pas dans cette période – nous ne serons pas là.

Maintenant, avez-vous aussi pensé un jour au fait que Paul a écrit aux Thessaloniciens, qui étaient perturbés parce que quelques chrétiens étaient décédés, et ils pensaient qu’ils avaient raté l’Enlèvement ? Ils pensaient qu’ils avaient raté le retour. Ils étaient morts, et alors il leur écrit en disant de ne pas être chagrinés à propos des personnes qui dorment, ne soyez pas tristes à leur sujet, parce que quand l’Enlèvement aura lieu, « vous ne les précéderez pas, » exact ? Les morts en Christ feront quoi ? Ils ressusciteront en premier.

Vous voyez, ils étaient en souci. « Oh, ces chers amis sont morts, ils vont passer à côté. » Il dit : « Non, non, non, non ! » Mais attention, si l’Église chrétienne visait la Tribulation et pas l’Enlèvement, alors ils auraient été tristes d’être en vie. Ils auraient inversé leur problème, et dit : « Oh ! Quelle chance ont ces saints qui sont morts, ils sont déjà avec le Seigneur et nous devrons passer par la Tribulation, » vous voyez ça ! Mais, voyez-vous, ils visaient quelque chose qui était joyeux, et cela leur faisait mal que certains puissent mourir et le rater, ce qui me prouve qu’ils ne visaient pas l’antichrist, ils regardaient à Christ. Ils ne regardaient pas à la Tribulation, ils visaient la gloire, et c’est cohérent avec l’espérance chrétienne. La bienheureuse espérance ce n’est pas regarder à l’antichrist, ou bien ? Genre : Oui, nous attendons l’apparition glorieuse de l’antichrist ? – non, non, non ! Nous attendons le Christ.

Bon, ce sont là quelques raisons. À l’Enlèvement, l’Église rencontre Christ dans les airs. Au Retour, Christ revient sur la terre avec l’Église. À l’Enlèvement, rien de touche le Mont des Oliviers. Au Retour, le Mont est coupé en deux. À l’Enlèvement, les saints en vie sont emportés. Au Retour, aucun saint n’est emporté. À l’Enlèvement, le monde n’est pas jugé et le péché empire. Au Retour, le péché est jugé et le monde va mieux. À l’Enlèvement, le Corps va au ciel, Au Retour, il vient sur terre. L’Enlèvement est imminent, il pourrait survenir n’importe quand. Le Retour a des signes très particuliers, n’est-ce pas ? Et l’Enlèvement ne concerne que les sauvés, et le Retour concerne les sauvés et les perdus. Tout ceci pour dire que l’Enlèvement et le Retour sont deux choses différentes avec une période de temps entre les deux.

Donc cette génération se rapporte à ceux qui sont en vie et qui n’ont pas été pris dans l’Enlèvement à ce moment-là, parce qu’ils ne connaissaient pas le Sauveur, donc ce seront des Juifs et des non Juifs. Mais au cours du temps de la Tribulation, que se passe-t-il ? Dieu prendra 144000 Juifs, selon Apocalypse 7, ils témoigneront dans le monde entier. Des Juifs sont sauvés. Des non-Juifs sont sauvés en nombres que l’on ne peut même pas compter. Donc vous avez un groupe de rachetés et un groupe non racheté, et ces deux groupes de non rachetés et de rachetés de Juifs et non Juifs qui ne sont pas partis dans l’Enlèvement parce que leur salut est intervenu après, ou parce qu’ils n’ont jamais été sauvés, ceux-là seront la génération qui verra ces choses arriver. Et quand ils commenceront à voir ces choses arriver, ils ne mourront pas avant que toutes ces choses soient accomplies.

Maintenant, regardons un changement sans précédent, et terminons avec le verset 35. Une analogie sans complication, une application immanquable, puis un changement sans précédent, verset 35 : « Le ciel et la terre disparaîtront, »arrêtez-vous ici. C’est une déclaration franche, point barre, - une déclaration formidable, incroyable ! Le ciel et la terre disparaîtront. Vous voyez le signe du Fils de l’homme dans le ciel, vous avez déjà vu la chute des corps célestes, tout bouge dans le chaos – nous avons déjà appris, n’est-ce pas, au verset 22, que Dieu va abréger la lumière durant le jour. Tout le calendrier devient fou, les marées s’affolent. Et en résumé, le verset 35 : « Le ciel et la terre disparaîtront. » Et nous le savons bien, le ciel et la terre auront une fin. La terre que nous connaissons, le ciel que nous connaissons, cesseront d’être.

Or, il est très, très difficile pour nous de saisir exactement tout ce que cela implique. Nous avons beaucoup lu dans l’Apocalypse, beaucoup de choses écrites par Esaïe et d’autres prophètes, donc nous savons que le ciel et la terre tels que nous les connaissons vont disparaître, et à leur place viendra une nouvelle création. Une nouvelle création !

Finalement, Jésus dit ceci: « Le ciel et la t erre disparaîtront, mais mes paroles » - quoi ? – « ne disparaîtront pas. » C’est une autorité inaltérable. Et Il termine la parabole par une autorité inaltérable. « Mes paroles ne passeront point. » (Colombe) Dans Luc 16 :17, Il dit que « le ciel et la terre disparaîtront plus facilement que ne tombera un seul trait de lettre de la loi. » Dans Matthieu 5 :18, Il dit que « pas une seule lettre ni un seul trait de lettre ne disparaîtra de la loi avant que tout ne soit arrivé. » Dans Jean 10 :35, Il a dit que « l’Écriture ne peut être annulée. » Alors, si nous croyons en la Parole de Dieu, nous croyons que cela va arriver – cela va arriver !

Et la question que nous vous posons est : Êtes-vous prêts pour cela ? Pour partir avec le peuple du Seigneur enlevé pour être en Sa présence, ou bien vous trouvez-vous laissés pour l’holocauste qui suivra ? Puisque vous savez toutes ces choses, quel genre de personnes devriez-vous être ? disait Pierre. Vous devriez être pieux et saints. Vous devriez avoir en vue la venue du Seigneur Jésus Christ. Vous devriez grandir en grâce. Vous êtes un peuple racheté attendant le Sauveur. Inclinons-nous dans la prière.

Merci Père, pour ce temps de ce matin, pour cette parole impressionnante pour nous, venant de Ta vérité. Attache à nos cœurs les choses divines. Que nous vivions en sachant que ce monde passe, et puissions-nous vivre à la lumière de l’éternité.

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