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J'aimerais vous inviter à présent à prendre votre Bible et à l'ouvrir au vingt-sixième chapitre de Matthieu, tandis que nous retournons au texte sur la souffrance du Seigneur au jardin de Gethsémané, une étude que nous avons démarrée dimanche passé et que nous allons conclure ce matin. Cela fait plusieurs années que j'ai la joie et le privilège de mener une étude plutôt approfondie de la vie du Christ. Je me souviens, quand j'étais au séminaire, que je me rendais dans une librairie de livres d’occasion, j'achetais des vieux volumes sur la vie du Christ et que je les lisais avec empressement et enthousiasme. A un moment sur le trajet, le Seigneur a mis en moi le désir de connaître tous les détails sur le Sauveur; de connaître tout ce qu'il m'était possible de savoir sur ce qu'Il était, et ce qu'Il a dit, et ce qu'Il a fait et la manière dont Il réagissait. Et donc ça a toujours été un amour spécial pour moi.

Au début du ministère ici, nous avons passé plusieurs années à étudier l'Évangile de Jean. Dimanche après dimanche après dimanche, nous avons regardé le Seigneur Jésus-Christ tel que présenté par Jean. Quelques années après cela, nous sommes entrés dans l'épître aux Hébreux, une présentation glorieuse de la supériorité du Christ, et semaine après semaine à nouveau, nous avons examiné Jésus-Christ. Et puis, cela a été notre merveilleux et heureux privilège pendant plus de cinq ans de passer du temps à étudier l'évangile de Matthieu, et semaine après semaine à nouveau, d'être face à Jésus-Christ. Bien au-delà de la moitié des presque seize ans que j'ai passés ici, notre congrégation a été impliquée dans une étude approfondie de Jésus-Christ. Il est le thème de tout ce que nous faisons, tout ce que nous chantons, tout ce que nous disons, tout ce que nous aimons et tout ce que nous espérons. Et ainsi, c'est le Seigneur Jésus-Christ qui est encore notre objectif aujourd'hui tandis que nous examinons ce merveilleux passage.

Et pendant que je pensais à cela, et combien c'est un privilège pour nous d'avoir passé autant de temps comme nous l'avons fait dans l'étude de Sa vie, je me suis souvenu du fait que tant de chrétiens savent si peu de choses au sujet du Christ. Je veux dire tous les détails merveilleux et enthousiasmants qui semblent échapper à la plupart des gens, des détails si riches, si gratifiants, si profonds, si bénissant et cependant inconnus de la plupart des chrétiens. En fait, j'ai pensé qu'il y a beaucoup de chrétiens qui connaissent les personnages et les détails d'un feuilleton mieux que les détails de la vie de Jésus-Christ. Il y a des tas de chrétiens qui pourraient tout vous dire sur les films, les stars de cinéma, de la télévision. Ils seraient capables de vous chanter quasiment chacune des chansons qui ont été jouées au cours des dix dernières années. Ils savent à peu près tout sur les vedettes de la musique. Il y a des gens capables de vous raconter les histoires et de parler des personnages des livres et des romans. Ceux qui comprennent tout ce qu'il y a à comprendre sur les voitures et les bateaux. Et il y a des gens qui sauraient vous indiquer combien de buts ont marqué les joueurs de l’équipe de France.

Et maintenant, nous avons tout un tas de futilités qui nous tombent dessus et c'est impressionnant de jouer au jeu du Trivial Pursuit juste pour découvrir toutes les choses inutiles que vous avez entassées dans votre cerveau. C'est étonnant de voir combien nous savons au sujet de tant de choses, et combien nous savons peu au sujet de Jésus-Christ qui est notre Sauveur, qui devrait être si aimé que nous ne souhaiterions pas que le moindre détail de Sa personne ou de Sa vie bénies échappe jamais à notre connaissance. Et j'ai ressenti cela dans mon propre cœur en revenant à ce passage. Je voulais si désespérément comprendre tout ce qu'il y avait à comprendre ici. Et en dépit de tous mes efforts, je me suis quasiment retrouvé limité à tous les coups parce que le mystère était trop profond. Il s'agit du Dieu-Homme, entièrement Dieu, cent pour cent, totalement homme, cent pour cent, et cependant Il crie à Dieu pour la délivrance.

Et cependant, Il va délibérément, en tant que Dieu, à la croix qui L'attend. Les paradoxes apparents sont trop profonds pour être perçus. Et ainsi, lorsque nous aimons connaître chaque petit détail sur la vie du Christ, nous ne pouvons aller plus loin que nous en sommes capables. Et j'ai confiance que votre cœur sera ouvert à ce que l'Esprit de Dieu voudra et est capable de vous enseigner tandis que vous examinez à nouveau cet important passage.

Le 12 avril 1885, un très merveilleux et célèbre prédicateur de l'évangile du nom de Charles Haddon Spurgeon a prêché l'un de ses grands sermons, et il en avait plusieurs. Le titre de ce grand sermon que Spurgeon a prêché était: “L'Homme, Christ Jésus”. Et tout au long du sermon, il a appelé les gens à considérer l'homme Christ Jésus. Au cours de ce sermon, il a dit ceci: “Cela ne vous suffira pas d'entendre parler ou de lire au sujet du Christ. Vous devez faire votre propre réflexion et considérer votre Seigneur par vous-même. On ne fait pas du vin en rassemblant les grappes mais plutôt en foulant les raisins dans la cuve de vin. Sous la pression, le jus rouge jaillit. Ce n'est pas la vérité lorsque vous la lisez mais c'est le cas quand vous la méditez et elle sera une bénédiction pour vous. Enfermez-vous avec Jésus, si vous voulez Le connaître”. Et ensuite, il a dit ceci: “Je ne suis jamais autant fâché contre moi-même que lorsque j'ai fait absolument de mon mieux pour élever Son cher nom. Qu'est-ce donc, si ce n'est de tenir une bougie face au soleil? Bien-aimés, je ne puis parler de Lui comme je le voudrais, l'éclat du soleil m'aveugle”, fin de citation.

Ainsi, Spurgeon était pris dans une tension qui ne m'est pas inconnue, où vous désirez de tout votre cœur connaître chaque détail et essayer d'expliquer chaque détail, mais une fois que vous avez fait de votre mieux, vous vous retrouvez tristement en dessous de la réalité. Ainsi, tandis que j'approche à nouveau ce passage, je le fais avec un grand désir dans mon cœur que vous parveniez à comprendre le caractère merveilleux de ce qui se passe, et cependant, avec un certain sentiment de désespoir que cela soit trop profond, y compris pour moi. Et alors, nous saisissons ce que nous pouvons du caractère sacré de ce puissant moment dans la vie de notre Seigneur. J'aimerais que nous abordions le passage avec sérieux. Je crois que cela a été parcouru à la légère par tellement de personnes. Nous aimons nous concentrer sur la croix, et cependant, nous manquons le jardin, et pourtant le jardin est aussi un important moment de souffrance pour vous – pour vous et pour moi, Il y a souffert. Et si nous ne désirons pas connaître chaque détail de ce qui nous est perceptible, c'est que quelque chose manque à notre amour pour le Sauveur qui a souffert pour nous.

Souvenez-vous, le verset 36 nous a présenté: “Là-dessus, Jésus alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémané”. Cela veut dire pressoir à olives. C'était un jardin sur la colline du Mont des Oliviers appartenant à un disciple de Jésus, qui a autorisé Jésus à l'utiliser à Sa convenance. Il est entré dans le jardin, un lieu très familier. C'était après minuit. Ils venaient juste de célébrer la Pâque. Vendredi était là, le jour où Il devait mourir. C'était la dernière fois qu'Il allait être avec Ses disciples. Il les a amenés à cet endroit pour s'isoler, pour avoir un peu d'intimité, pour pouvoir entrer en prière avec le Père. En passant la porte, Il a dit aux disciples: “asseyez-vous là tandis que j'irai prier un peu plus loin.” Il a donc traversé la porte et huit d'entre eux sont restés, Judas étant déjà parti. Trois d'entre eux sont allés avec Lui un peu plus à l'intérieur du jardin, pour s'isoler. La scène est donc fixée. Après minuit, la ville est plus que jamais animée et vivante parce que c'est la période pascale, et Judas, ayant déjà fait un contrat pour son argent, conduit maintenant un groupe de personnes à venir arrêter le Christ; jusque-là tout au moins, ils sont regroupés. Jésus sait que ce n'est qu'une question de quelques instants et Il sera fait prisonnier pour être exécuté. Et Il déclare: “Restez ici, tandis que Je vais plus loin pour prier”. Et c'est l'introduction.

Je vous ai dit qu'il y avait cinq mots-clés que je voulais que vous notiez pour comprendre ce texte. Vous vous rappelez que le premier mot était tristesse, n'est-ce pas? Eh bien, vous avez remarqué au verset 37: “et il commença à éprouver de la tristesse et des angoisses”.

Et au verset 38, “Il leur dit alors : Mon âme est triste jusqu'à la mort; restez ici, et veillez avec moi”. Et nous, pour commencer, sommes très conscients de la tristesse et de l'angoisse du Seigneur. Et certainement le Seigneur, à ce stade particulier, pense à la prophétie d'Esaïe, au chapitre 53. Et vous vous en souvenez – nous l'avons brièvement évoquée la semaine dernière. Et Esaïe 53, verset 3, il est dit à Son sujet: “Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur” Maintenant, l'expression “homme de douleur” est un qualificatif. En d'autres termes, il s'agit d'un homme qui est caractérisé par la douleur. Il est un homme de douleur. La douleur ne constitue pas seulement un élément de Sa vie; c'est plutôt ce qui caractérise Sa vie. Jésus a enduré la douleur, une douleur de toute une vie. Il a toujours été un homme de douleur. Il est dit qu'Il était habitué à la souffrance comme règle de vie. Il a porté nos peines, et s'est chargé de nos souffrances. Ainsi, Jésus était typiquement une personne affligée. Quelques fois, ce chagrin a éclaté en larmes. Souvent, il a explosé en soupirs. Certaines fois, il s'est manifesté par une angoisse sur Son visage. Parfois, il s'est dissimulé. Cependant, il a toujours été présent étant donné qu'Il a toujours souffert dans l'humiliation de Son incarnation.

Ainsi donc, Il est un homme de douleurs. Et si vous deviez étudier en détail le 53ème chapitre d'Esaïe, vous saurez ce qui a conduit à cette douleur puisque Esaïe dit qu'Il était méprisé. Ce terme signifie en essence « haï ». Il est rejeté. Ce mot est le terme employé pour dire « abandonné », mais il signifie littéralement “celui qui n'est plus considéré comme un être humain”. Il a été tellement rejeté qu'on aurait pu dire de Lui qu'Il n'était même plus traité comme un être humain, pas même digne de l'attention qu'on accorde à un humain. Il n'était pas estimé, pour dire qu'Il était méprisé. Le verset 4 déclare qu'Il était frappé. Ce mot signifie fondamentalement être comme un lépreux, être atteint d'une maladie fatale, une maladie contagieuse et devenir un paria. Il était frappé, c'est-à-dire qu'Il a été atteint. Il était affligé, c'est-à-dire atteint de douleur. Il était blessé, c'est-à-dire percé. Esaïe 53 poursuit en disant qu'Il était meurtri, ce qui signifie écrasé. Il avait des meurtrissures, ce qui fait allusion à la flagellation. Il était opprimé et le terme opprimé signifie en essence avoir exigé d'une personne le paiement d'une dette. Esaïe dit également qu'Il était mené comme une brebis à l'abattoir, pour être offert en sacrifice. Il a été fait prisonnier. Il a été jugé à tort et finalement, Il a été supprimé, tué. Je veux dire que c'était une souffrance qui a duré toute Sa vie – toute une vie.

Cependant, Il l'a endurée. Il est dit qu'Il l'a supportée, verset 11, pour procurer “la justice à beaucoup d'hommes; c'est lui qui portera leurs fautes.” (Segond 21). “A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards”. Il a tout porté mais était cependant satisfait de le faire pour toi et pour moi. Ainsi, la souffrance de Jésus-Christ ne se limite pas seulement à la croix. En termes de souffrance antérieure à la croix, nous atteignons le summum dans ce passage lorsque nous voyons Jésus au jardin. Il a enduré ici la plus grande souffrance de toute Sa vie qui aura précédé Sa mort proprement dite. Il souffre ici dans l'anticipation accablante de l'homme sans péché qui devient péché, de l'immortel qui meurt, d'être séparé de Dieu. La souffrance va au-delà de ce que nous pouvons comprendre ou même expliquer.

Le deuxième mot que nous voyons, non seulement la douleur, mais le second mot que nous voyons est supplication – supplication. Au milieu de Sa douleur, Il a crié à Dieu. Aux versets 39, 42 et 44, nous avons les trois différents moments de la prière au cours desquels Il a crié à Dieu. Maintenant, que se passait-il ici? Je crois sans me poser la moindre question qu'il s'agissait d'une tentation. Il y a des gens qui m'ont personnellement suggéré qu'il ne s'agissait pas d'une tentation. Je pense que c'était une tentation. Je sens que Satan était là en pleine force, essayant d'empêcher Christ d'aller à la croix, tentant d'empêcher la croix, d'empêcher la résurrection. Vous dites: “Qu'est-ce qui vous fait penser cela? Il n'est fait aucune mention de Satan dans ce passage.” C'est vrai, Matthieu n'accorde aucune dignité à Satan. Il n'accorde aucune place à Satan ici. Cependant, Satan se trouve dans les coulisses, et c'est très évident. Si vous retournez à la chambre haute, vous vous souviendrez que Satan est apparu là-bas et a rempli Judas, d'accord? Il a rempli Judas pour qu'il puisse faire ce qu'il allait faire. Et je ne sais pas si vous vous rappelez ce verset très provocateur dans l'Évangile de Jean, chapitre 14, verset 30 où Jésus se trouve dans la chambre haute, juste avant qu'ils ne s'en aillent, et Il dit: “Je ne parlerai plus guère avec vous.” Nous n'allons pas beaucoup parler désormais. Pourquoi? “car le prince du monde vient”. J'entre à présent, c'est ce qu'Il est en train de dire, en conflit contre Satan. Je crois qu'Il le savait.

Et ensuite Il dit: “Il n'a rien en moi”. En d'autres termes, il pourrait venir avec sa tentation, mais il ne trouvera aucune place en Moi où la tentation réussira. Il n'y a rien en Moi qui succombe à cela. Cependant, Il a dit: “Je ne parlerai plus guère avec vous; car le prince du monde vient.” Et je crois qu'Il savait, tandis qu'Il S'approchait du jardin, qu'Il était en train d'entrer en conflit avec Satan en personne. Et également dans le 22ème chapitre de Luc et verset 53, Il déclare: “Mais c'est ici votre heure”, Il dit cela aux dirigeants et aux soldats qui sont venus Le capturer, “et la puissance des ténèbres”. C'est l'heure de Satan. C'est votre heure. Il savait que Satan était impliqué dans toutes ces choses, et Il a même ressenti ce conflit dans la chambre haute. Et je crois donc qu'en entrant dans le jardin, Il entre dans le combat le plus intense de Sa vie contre Satan. Ce combat de la fin est encore plus rude que la tentation à laquelle Il a été confronté au début de Son ministère. Au début de Son ministère en effet, nous n'avons aucune indication qu'Il ait transpiré, pour ainsi dire, de grosses gouttes de sang. L'agonie de cette tentation est inégalée. Satan vient pour tenter de détourner le Christ de la croix, pour que la rédemption ne puisse pas prendre effet, pour que l'expiation ne soit pas faite, pour que le péché ne soit pas acquitté. Et ainsi, au milieu de cette grande tentation vient le second mot, supplication.

Au milieu de la tentation, Il crie à Dieu. Et ainsi, ce que nous apprenons ici, bien-aimés, ne concerne pas seulement le Christ. Nous ne nous contentons pas d'apprendre au sujet de Sa souffrance, qui constitue une merveilleuse chose à apprendre, étant donné que plus nous savons au sujet de Sa souffrance et plus nous comprenons Son amour, et plus nous comprenons Son amour, plus nous devrions être reconnaissants. C'est formidable de tout simplement considérer Sa souffrance pour nous, afin d'appréhender la dimension de Son amour. Mais au-delà de cela, Il nous donne également une leçon sur la manière d'affronter la tentation, comment gérer le conflit qui se présente à celui qui s'efforce de faire la volonté de Dieu, d'expérimenter la puissance de Dieu. Et Il a géré la tentation dans la prière. Et ainsi, le verset 39 déclare: “Puis, ayant fait quelques pas en avant”. En avant des trois, Pierre, Jacques et Jean, qui étaient allés un peu plus à l'intérieur du jardin que les huit autres; Il est même allé un peu plus loin qu'eux. Il est tombé sur Sa face, a prié en disant: “Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.”

Il est en train de dire: “O, Père, Je désire faire Ta volonté. Si dans Ta volonté il y a une façon de procéder autre que celle-ci, que cela se fasse, mais Je veux faire Ta volonté.” Il n'y a jamais eu d'équivoque à ce sujet. Il dit: “ce que Tu veux” à la fin du verset 39. A la fin du verset 42, “que ta volonté soit faite !” Et au verset 44, il dit: “il pria pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles.” Il n'a jamais rien dit d'autre que “Ta volonté, Ta volonté, Ta volonté”. Mais l'agonie était si grande et la douleur tellement importante et l'horreur de porter le péché et de mourir et d'être séparé de Dieu, et tout ce combat qui se poursuivait était si intense qu'Il dit: “S'il existe une autre façon de faire, fais-le. Sinon, Je suis disposé à faire Ta volonté, quelle qu'elle soit.” Il n'essayait nullement d'éviter la croix. Dans Jean chapitre 12, versets 23 à 27, ce grand passage, Il a dit: “si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt” - et Il l'a dit seulement quelques jours avant que ceci ne se passe dans le jardin. “si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.” Il savait qu'Il devait mourir.

Il a dit: “Et que dirai-je ? Père, délivre-moi de cette heure ?. Mais c'est pour cela que je suis venu jusqu'à cette heure”. Et ainsi Il disait: “Je ne demande pas à Dieu de Me préserver de ceci; c'est ce pour quoi Je suis venu.” Cependant, la douleur, l'angoisse et l'horreur atroce sont si grandes que quelque chose en Lui crie et dit: “S'il existe un autre moyen, O Dieu, que cela se fasse autrement. Sinon, Je suis prêt.” A ce niveau, Il commence à transpirer. C'est une nuit fraîche. C'est une période de l'année où il ne fait pas chaud, et la sueur était en lien avec Son agonie. Et Il se met à transpirer abondamment. Et ensuite, dans Luc 22:44, Luc nous dit quelque chose qui est fascinant. Il commença à transpirer ce qui était “comme des grumeaux de sang” Le terme traduit par “grumeaux” dans ce passage est thrombos dans la version traditionnelle en anglais. C'est à partir de ce mot que nous obtenons thrombose, caillots, de gros caillots de sang. Juste avant la transpiration de ce qui semble être de gros caillots de sang, la Bible dit dans Luc 22:43, qu'un ange vint du ciel – un ange du ciel vint et Le fortifia.

Sa supplication était si intense, le verset 38 déclare, que c'était à en mourir. Et comme je vous l'ai suggéré la dernière fois, Jésus aurait pu mourir dans le jardin si un ange du ciel n'était pas venu Le fortifier. L'ange est venu et L'a fortifié au milieu de cette atroce agonie qui a poussé le sang à se manifester sur Sa chair. La douleur est juste incroyable. La solitude de Sa prière individuelle fait monter la tension. Être tellement triste au point d'être près de la mort intensifie la chose. Crier à Dieu pour demander s'il existe un autre moyen, ensuite transpirer, et puis suer, pour ainsi dire, de gros caillots de sang – inimaginable ! Le phénomène de transpiration de sang est très très rare – très rare. Il peut être mieux expliqué simplement de cette manière: lorsqu'une personne entre dans une angoisse et une sensibilité extrêmes, comme c'est le cas de notre Seigneur ici, la tension qui en résulte pourrait aller jusqu'à produire la dilatation des capillaires sous-cutanées, les capillaires qui sont tout juste sous la peau. Et tandis qu'elles se mettent à se dilater sous l'effet d'une telle tension, il peut arriver qu'elles éclatent. Et le sang qui coule de ces capillaires éclatées doit sortir, et il le fait à travers les glandes sudoripares.

Ainsi ce qui s'est passé c'est que le Christ transpirait abondamment dans Son agonie et comme dit Hébreux 5, “avec de grands cris et avec larmes”. Il crie, Il pleure, Il verse des larmes et Il transpire abondamment. L'intensité fait éclater les capillaires sous-cutanées, le sang s'écoule à travers les glandes sudoripares, se mélange à la sueur et on a l'impression que Son corps transpire du sang. Il coule sur Son visage, s'égoutte sur Ses vêtements. L'angoisse est absolument inimaginable pour nous, inimaginable. Après cette première session, Il est fortifié, sans aucun doute, par la présence d'un ange. Il Se lève de la prière. Ayant vaincu l'ennemi pour ce moment, Il revient vers Ses disciples au verset 40. Et ensuite, au verset 42, Il y retourne, une seconde fois. Allons au verset 42, nous reviendrons aux autres. “Il s'éloigna une seconde fois, et pria”. Et cette fois, Il dit: “Mon Père”, et c'est encore la même chose. Il emploie le mot “Mon”. C'est l'unique fois qu'Il l'a fait dans Sa vie parce qu'Il s'accroche à l'intimité qu'Il a avec Dieu. Il sent que l'ennemi essaie de Le détacher de Dieu, de L'éloigner de la volonté de Dieu, L'amener à faire ce qu'Il a envie de faire, ce qui serait la voie facile, plutôt que de faire ce que Dieu a prévu. Et ainsi Il s'accroche à la possessivité de Sa relation avec le Père.

Et Il change Sa pétition. Au départ Il disait: “S'il est possible, que cela s'éloigne.” A présent Il dit: “Si cette coupe ne peut pas s'éloigner sans que je la boive”, en d'autres termes, l'endurer complètement, “Que Ta volonté soit faite”. D'abord Il disait, “S'il est possible qu'elle s'éloigne, eh bien qu'elle s'éloigne”. Et à présent Il dit, “S'il n'est pas possible qu'elle s'éloigne, alors que Ta volonté soit faite.” Et une fois de plus, nous avons cette idée selon laquelle la tentation consiste à éviter la croix. La croix constitue la coupe de la colère, du jugement, l'expérience qui consiste à porter le péché. Et le tentateur est en train de dire: “Évite la croix, évite la croix, cela ne devrait pas T'arriver, revendique Tes droits, Tu es le Fils de Dieu, c'est assez d'humiliation. La transpiration, l'agonie, c'est suffisant, pas la croix, non, pas la croix”. Et Il déclare donc: “Si cela peut s'éloigner, que ça s'éloigne.” Et Il sait que cela ne se peut pas, ce qui fait qu'Il dit, “Si ça ne peut pas passer, alors Je le ferai”. Et nous pouvons donc ressentir qu'Il est fortifié dans Son engagement à faire la volonté de Dieu. Et ensuite Il termine le deuxième round, revient en arrière et au verset 44, rentre prier à nouveau. Et c'est le troisième verset qui traite notre terme supplication. Il est dit: “Il les quitta, et, s'éloignant, il pria pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles.”

Il est possible qu'ils aient eu une définition beaucoup plus déterminée, le terme “si” et le terme “puisque” sont traduits du même mot. Il se pourrait que ce soit la troisième fois qu'Il a dit: “Puisque ça ne peut pas s'éloigner, que Ta volonté soit faite”. Peut-être qu'Il a dit la première fois: “Si cela peut s'éloigner, qu'il en soit ainsi”. La deuxième fois: “Si ça ne peut pas passer, alors Je le ferai” et la troisième fois: “Puisqu'il n'est pas possible que ça s'éloigne, que cela s'accomplisse.” Plutôt que de s'affaiblir à chaque round, il apparaît qu'Il est devenu – quoi – plus fort. Il était en train de remporter la victoire sur l'ennemi. Quelle belle image! De grands cris, des larmes abondantes, l'agonie, la supplication devant Dieu, Il s'accroche à la volonté de Dieu face à tout ce que l'enfer pouvait présenter. Écoutez-moi: si Satan est capable de tenter, il a bel et bien tenté ici. S'il a le pouvoir de tenter à une limite absolue, il l'a déchargé là. Tout est venu à Christ dans ce passage pour L'éloigner de la croix. Cependant, la ligne de fond tout le long est: “Que Ta volonté soit faite, que Ta volonté soit faite.” Il était déterminé. Il était engagé à faire la volonté de Dieu.

Et quelqu'un demande: “Pourquoi y avait-il trois sessions? Pourquoi trois temps de prière?” Et je présume que la meilleure réponse est parce qu'il y avait trois vagues d'attaques sataniques, exactement comme il y avait eu trois vagues d'attaques sataniques dans Matthieu 4, lors de la tentation qui est survenue au début de Son ministère. Satan est une nouvelle fois venu à Lui à trois reprises, et il a fallu ces trois périodes pour permettre à Satan de décharger toutes ses armes et être vaincu. Ces trois moments ont été nécessaires pour que Christ parvienne à une détermination absolue d'aligner parfaitement Sa volonté à celle de Dieu. Il a fallu ces trois temps pour que Christ traverse toute l'agonie implacable que Dieu voulait qu'Il traverse. Et ce que vous apprenez au sujet de la prière ici est tellement important. C'est que la prière n'est pas avant tout une machine dont nous nous servons pour écraser Dieu, par laquelle nous venons à bout de Sa résistance. Plutôt, la prière est tout d'abord un moyen par lequel Dieu, qui est constamment prêt à nous donner ce qu'il y a de mieux, nous l'accorde parce que nous nous mettons en position de faire Sa volonté. La prière, c'est moi, m'alignant à ce que Dieu désire faire, à tout prix, y compris au prix de ma vie.

Satan vient et essaie de nous dévier de la volonté de Dieu pour nous amener à obtenir notre propre satisfaction, pour nous sortir de la voie de l'obéissance afin de nous saisir de tout ce que nous voulons. Ce que la prière fait est de dire, “Oh Dieu, je ne veux pas traverser ceci; ce n'est pas du tout ce que j'ai envie de faire, fortifie-moi – fortifie-moi”. Et ainsi, la prière nous aligne à cette position parfaite de bénédiction. Après cette troisième tentation, Jésus a été le vainqueur tandis que Satan était le vaincu. L'ennemi de Son âme avait disparu. Il était parti. Christ était dans une harmonie parfaite avec la volonté de Dieu, parfaitement soumis au plan de Dieu, calmement prêt à aller à la croix. Satan était vaincu. Et la clé de la victoire était la supplication. Il a crié à Dieu. Et j'ose dire, bien-aimés, que si Lui, qui était Dieu en personne, a eu besoin de le faire, combien plus désespérément avons-nous besoin de le faire au milieu de la tentation, nous qui sommes des hommes. C'est la leçon qu'Il voulait que Ses disciples apprennent, et nous aussi.

Mais il y a un troisième terme ici que nous devons considérer. Il s'agit du mot “dormir” étant donné que cela nous dit également quelque chose au sujet de cette scène. Verset 39, Jésus est parti prier la première fois. Il a demandé à Ses disciples de rester là – de rester là. Il est revenu, verset 40, “Et il vint vers les disciples, qu'il trouva endormis” - les trouva endormis. Quels idiots ! – Je veux dire qu'ils étaient en train de dormir pendant le plus grand conflit spirituel du monde. Ils étaient en train de dormir alors qu'ils auraient dû être en train de prier. Je veux dire que ça allait de soi qu'Il s'attendait à ce qu'ils prient sur place lorsqu'Il les avait laissés et était allé plus loin pour prier. Il dit même au verset 41: “Veillez et priez”. L'idée était qu'ils avaient beaucoup de raisons de prier, étaient-ils si complètement indifférents à l'agonie de Jésus-Christ qu'ils ont dormi? Qu'ils n'étaient même pas capables de rester éveillés pour prier pour leur Maître? Ne venait-on pas de leur dire au verset 31 qu'ils seraient confrontés à la tentation, et qu'ils seraient pris au piège et qu'ils seraient dispersés et qu'ils allaient courir comme des brebis effrayées? Ne venait-on pas de dire à Pierre qu'il allait en fait renier Jésus-Christ trois fois avant que le coq ne chante? N'avaient-ils pas de quoi prier lorsque Jésus a déclaré qu'Il allait mourir et être offert en sacrifice et ressusciter et que cela arriverait cette nuit-là? Comment était-il possible qu'ils dorment?

C'est pourtant ce qu'ils ont fait. Et je vous rappelle que le prix de la victoire spirituelle est toujours la vigilance. Et ainsi le verset 40 dit: “Et il vint vers les disciples, qu'il trouva endormis”. Maintenant, c'était naturel de dormir. Il était minuit passé. Ils avaient eu une semaine chargée et avaient expérimenté la fatigue accumulée qu'une semaine chargée peut produire. En dehors de cela, ils venaient de prendre un énorme repas, un agneau sacrificiel entier, consommé par douze personnes, et tard dans la nuit et tout ce que cela comporte, avec du pain sans levain, et du vin et le trempage dans le plat. Je veux dire qu'ils avaient des raisons de somnoler. Et puis ils avaient fait une longue marche et une randonnée pénible sur le Mont des Oliviers et ils devaient se sentir las. Et puis Luc ajoute qu'ils somnolaient et s'étaient endormis à cause de la tristesse. Tout devenait très déprimant. Et quand on commence à beaucoup déprimer, on a peut-être envie de s'évader dans le sommeil.

Il est cependant souligné qu'ils n'ont jamais été confrontés aux vrais problèmes. Je ne sais pas ce qu'il en est de vous mais peu importe la fatigue de mon corps, quand mon esprit s'exerce dans un certain conflit spirituel, je suis incapable de dormir. Je reste éveillé. Je me suis rendu compte que si je me débats avec quelque chose de spirituel, si je me bats avec une grande crise, je perds le sommeil et ce combat prend le dessus. Mais dans leur cas, cela ne s'est pas passé ainsi. Ils étaient si faibles et si pécheurs qu'ils pouvaient même se montrer indifférents au conflit qui se déroulait, pour eux et pour le Seigneur, et s'endormir; difficile à croire. A ce propos, j'imagine que nous ne devrions pas être surpris par le fait que Pierre, Jacques et Jean s'endorment puisqu'ils se sont également endormis lors de la transfiguration. N'est-ce pas étonnant? Je ne l'aurais pas fait. La transfiguration – mince – lisez Luc 9:32. Ils se sont endormis. Je n'aimerais pas qu'ils s'asseyent aux premières rangées de mon église. Je veux dire, l'intensité du combat, le sens de leur faiblesse, l'avertissement du Seigneur, la prédiction selon laquelle cela devait arriver cette nuit-là, l'agonie évidente du Christ, l'institution de la Cène, du sang et du pain pour le corps, ils auraient dû savoir ce qui se tramait. Et ainsi, le Seigneur revient et Il dit à Pierre, le leader, “Vous n'avez donc pu veiller une heure avec moi !” Vous ne pouvez même pas rester éveillés une heure et cela indique qu'Il était parti pour un bref moment. Ne pouvez-vous pas rester mentalement alertes pendant une heure? Ne pourriez-vous pas vous joindre à Moi dans le combat spirituel pendant une heure?

Ensuite, Il est retourné, au verset 42, prier la seconde fois, et après avoir prié la seconde fois, Il est revenu au verset 43, “”Il revint, et les trouva encore endormis”. Et le terme “encore” est très utile car s'il était tout simplement dit: “Il revint et les trouva endormis”, nous aurions pu conclure qu'ils ne s'étaient pas réveillés depuis la première fois. Cependant, le fait qu'ils se sont encore endormis signifie qu'ils ont été réveillés par le Seigneur la première fois lorsqu'Il a déclaré: “Vous n'avez donc pu veiller une heure avec moi ! Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation”. Il leur avait donné un avertissement pendant qu'ils étaient éveillés, et même cet avertissement n'a pas été capable de les garder alertes. Il est retourné prier et ils se sont à nouveau endormis. Pourquoi se sont-ils assoupis? “leurs yeux étaient appesantis.” Ils étaient submergés par le naturel. Plutôt triste, en réalité. Le Seigneur est laissé seul. Ils sont tellement indifférents. Et ensuite, au verset 44, “Il les quitta, et, s'éloignant, il pria pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles.” Et puis, Il est encore revenu et leur a dit: “Vous dormez maintenant, et vous vous reposez !” Vous êtes toujours totalement indifférents, complètement déconnectés de ce qui se passe – choquant. Je pense que c'est mieux de traduire cela à la forme interrogative, comme une question. Le texte grec pourrait être traduit de cette manière. La traduction anglaise NIV le fait, correctement, je pense. Il leur pose une question pensive, douloureuse. Vous continuez de dormir et de vous reposer? Inconscients de la nature du combat spirituel, inconscients de ce qui est en train de se dérouler?

Oh, quels hommes faibles; indifférents aux besoins du Christ, indifférents à la puissance de l'ennemi qui va les tenter. Ils sont sur le point d'être complètement submergés par le péché. Le verset 56 déclare qu'ils vont tous abandonner Christ et s'enfuir. Ils ne surmonteront jamais la tentation. Ils vont succomber au péché, au déni et au rejet du Christ. Ils ne veulent pas s'identifier à Lui. Ils prennent la fuite. Ils n'étaient pas prêts.

Et ce que notre Seigneur communique ici en ceci c'est que dans toutes les batailles spirituelles, la victoire est remportée par ceux qui sont alertes, parce qu'ils sont conscients de leurs faiblesses. Ils ne sont pas stupides comme les disciples qui ont dit: “Oh, Tu ne seras jamais pour nous une occasion de chute. Oh, nous ne Te renierons jamais. Il nous faudrait aller en prison et mourir avant de faire une chose pareille.” Ils ont beaucoup misé sur leurs bonnes intentions et ont manqué de réaliser leur faiblesse. La bataille n'est pas remportée par ceux qui dorment, elle revient au vigilant. C'est une tragédie de voir la confiance en soi spirituelle qui constitue un manque de préparation.

Il y a un quatrième mot. Un mot-clé, c'est le mot “force – force”. Remarquez le verset 45, oh c'est si magnifique. Après être revenu la troisième fois et avoir dit: “Vous continuez de dormir? Il dit: “Voici, regardez”, le mot signifie regarder. Avait-Il vu quelque chose? Je pense que oui. Je pense qu'Il a vu quelque chose. Qu'est-ce qu'Il a vu? Je pense qu'Il a vu des torches. Je pense qu'Il a vu des hommes munis de torches. Je pense qu'Il a vu des soldats romains issus de Fort Antonius. Je pense qu'Il a vu les dirigeants juifs. Je pense qu'Il a vu Judas. Au bas de la pente du Mont des Oliviers, Il pouvait voir l'évolution de cette foule de gens qui venaient à Lui. “Voici, l'heure est proche, et le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs”. Quel paradoxe, oh, quelle humiliation, Celui qui n'a point connu de péché livré aux pécheurs. “Regardez, regardez, ils arrivent – vous êtes en train de dormir – ils arrivent”. Il avait remporté la victoire. Il avait remporté la victoire –Il avait vaincu les démons qui voulaient fuir l’enfer. Il s'est tenu debout, couvert de sueur sanglante, victorieux, le victorieux, courageusement prêt à affronter la croix. Et Il a dit: “Vous dormez. Vous ne survivrez jamais à ceci, vous n'êtes pas prêts.” Il était prêt. Il avait vaincu l'ennemi dans la force de Son Père. Eux, ils avaient dormi.

Et ensuite Il parle au verset 46: “Levez-vous, mettez-vous debout”, leur dit-Il à tous. “Levez-vous, allons” Et cela ne signifie pas: “Fuyons, courons”. Non, il s'agit d'un mot très intéressant, ce terme « allons ». Il veut dire en essence avancer pour aller à la rencontre d'un ennemi. Il s'agit d'un terme militaire. Il dit: “Levez-vous, nous allons à leur rencontre.” C'est cela la force. Oh, Il était fortifié dans la tentation. Il était victorieux. Il va résolument vers eux, ils n'ont pas besoin de Le chercher. Et si vous suivez le récit – nous le ferons après le dimanche de Noël – Il marche jusqu'à eux et dit, “Qui cherchez-vous?” Ils ont dit: “Jésus de Nazareth”. Il a répondu: “Me voici”. Un grand courage – le courage de l'invincibilité, de Celui qui a confié Sa vie à Dieu qui peut ressusciter les morts. Vous savez qu'Il a été tenté par Satan : crois-Tu que Dieu Te ressuscitera d’entre les morts ? Et si Tu mourrais sans jamais ressusciter? Et si c'était la fin? Et si Tu mourrais et périssais en enfer?” Et Il S'en est remis à Celui qui est capable de ressusciter les morts et a résolument avancé vers eux avec assurance. Cette progression vers la croix, Il pouvait voir au-delà de la croix, la joie qui Lui était réservée, comme cela est décrit dans Hébreux 12, en vue de la joie qui Lui était réservée, Il a délibérément enduré la croix. Ainsi donc, il y a ici une grande force. En fait, il est dit dans Jean 18 que lorsqu'il demanda “Qui cherchez-vous ?” et ils dirent: “Jésus de Nazareth” et qu'Il a répondu, ils sont tous tombés – ils tombèrent tous par terre – tellement Il était puissant. Et ainsi, dans la force, Il rencontre l'ennemi.

Il n'y a rien dans l'Écriture qui dit: “Fuis le diable”. L'Écriture déclare: “Résistez au diable et il” – quoi - “fuira loin de vous”. Vous lui résistez dans la force de la prière et la force de la Parole de Dieu qu'Il a démontrée dans Sa première tentation. Chaque fois lors de la première tentation, Il a répondu avec la Parole. Chaque fois pendant la deuxième grande tentation, Il a répondu dans la prière. C'est la Parole et la prière qui constituent l'épée à double tranchant avec laquelle nous triomphons de l'ennemi. Et ainsi, Il dit: “et le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs”. Et par cette expression “mains des pécheurs”, Il fait référence à tous ceux qui seront responsables de Son exécution, aussi bien les Juifs que les Romains, les pécheurs qui prennent Sa vie. “Levez-vous, allons, voici, celui qui me trahit s'approche.” (Martin). Et Il désigne Judas, à la tête du cortège. Le terme “trahir” une fois de plus est le mot “livrer”, celui qui Me livre. Regardez, le voici. Allons à sa rencontre. Oh, la victoire dans cette tentation !

Ceci nous amène au dernier mot et c'est le terme “séquence”. Et cela pourrait ne pas sembler un mot évident pour ce passage – je vais l'expliquer dans un moment – mais retournez au verset 41. Après la première session de prière, Jésus est revenu et a dit à Pierre : “Vous n'avez donc pu veiller une heure avec moi !” Et ensuite, Il énonce le principe que je crois qu'Il avait l'intention d'enseigner: “Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation”. Arrêtez-vous à ce niveau. Il leur dit, après le premier temps de prière et leur premier épisode de sommeil, “Soyez alertes et restez en prière, continuez de prier.” Une action continue, restez alertes et restez en prière. Je veux dire ayez suffisamment de discernement pour savoir quand vous êtes dans une guerre spirituelle et allez à Dieu. Ne laissez pas votre confiance en vous-même vous endormir. Ne laissez pas vos bonnes intentions vous faire somnoler pour éviter d'entrer en tentation. Le moyen de ne pas se laisser envahir par la tentation consiste à y être vigilant, à voir les ruses de Satan, d'être conscient de ce qu'Il fait, de ce qui se passe et d'aller au Père dans la prière.

Oh, j'aime ce que Pierre a dit, et il doit l'avoir appris ici. Dans 2 Pierre 2:9, il dit: “le Seigneur sait délivrer de l'épreuve les hommes pieux”. N'est-ce pas une grande déclaration? Il sait comment délivrer les hommes pieux de la tentation. Donc, vers qui allez-vous? Vous allez à Lui – vous allez à Lui. Celui qui sert d'éclaireur dans l'armée, lorsqu'il trouve l'ennemi, ne déclenche pas la bataille contre lui. Ce serait de l'idiotie. Il rentre dire au général ce qu'il a appris et c'est le général qui conduit les troupes au combat. Aucun chrétien agissant comme éclaireur et tombant sur Satan ne combat Satan par lui-même de manière à remporter la victoire. Vous devez rendre compte au commandant. Jésus est allé en quête de la force divine qui était essentielle. Et le Seigneur dit donc, vous feriez mieux de veiller, d'être vigilants, de garder Satan à l'œil et de continuer de prier en comptant sur Dieu.

C'est exactement comme dans Matthieu 6 où nous prions, “Ne nous soumets pas” - quoi - “à la tentation mais délivre-nous” - de quoi - “du mal”. Nous allons au Seigneur à cet effet. Nous ne pouvons pas le faire de nous-mêmes. Oh, ils ont pensé qu'ils pouvaient y arriver. “Oh, nous ne Te trahirons jamais, nous ne Te renierons jamais. Tu ne seras jamais une occasion de chute pour nous. Nous ne T'abandonnerons jamais.” Ils ont tout fait. Si notre Seigneur ne nous avait jamais rien donné d'autre que ceci, alors Il nous aurait donné un grand principe pour la victoire. Vous dites: “Mais ce n'est pas facile, n'est-ce pas?” Non ! Ce n'est quand même pas facile. Pourquoi ? La deuxième moitié du verset 41 explique pourquoi. “L'esprit est bien disposé, mais la chair” - quoi - “est faible.” Et notre Seigneur dit quelque chose ici qu’il est vraiment essentiel que chaque croyant comprenne. Vous avez en vous un problème que Christ n'avait pas vraiment, dans un certain sens. Sa perfection Lui permettait d'agir parfaitement, et de réagir parfaitement dans chaque tentation, ce qui fait qu'Il était sans péché. Mais ce que nous avons constitué un problème unique. Nous avons un esprit bien disposé et une chair faible. Ce que cela signifie c'est que les personnes régénérées qui aiment Dieu, désirent faire ce qui est juste. Et assurément, Pierre, Jacques et Jean, que Dieu les bénisse, aimaient le Sauveur et auraient voulu faire ce qui est bien. Cependant, ils étaient faibles. Et certainement, les huit autres voulaient également faire ce qui était juste. Il y avait quelque chose dans leur cœur qui aspirait à faire ce que le Seigneur attendait d'eux et à faire la volonté de Dieu, cependant, ils étaient faibles.

Et ce problème particulier est décrit pour nous le plus clairement possible dans Romains chapitre 7. Puis-je attirer votre attention au verset 15 de Romains 7? Paul clarifie vraiment cette question. En fait, notre Seigneur emploie les mêmes termes que Paul, tellement la vérité est parallèle. Paul déclare ceci en tant que croyant, verset 15 : “Car je ne sais pas ce que je fais.” Je ne comprends pas ce que je fais. “Je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais.” Écoutez, je suis certain que plus tard, Pierre, lorsqu'il a crié et pleuré à cause de son déni, a pleuré parce qu'il avait fait des choses qu'il n'aurait pas voulu faire et a manqué de faire ce qu'il aurait voulu faire. Et plus tard, Pierre – Que Dieu bénisse son cœur – a écrit 1 Pierre et au chapitre 5, verset 8, il a dit: “Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.” Où pensez-vous qu'il a appris cela? Eh bien, la toute première leçon a eu lieu ici même, dans le jardin. Vous feriez mieux d'être alertes et vous gagnerez à être vigilant parce que Satan est là et il vous cherche. Et il m'a eu et il nous a tous eus, la nuit où le Seigneur avait le plus besoin de nous et ce n'est pas ce que nous voulions faire, c'est pourtant ce que nous avons fait. Et Jésus dit que c'est parce que votre esprit pourrait être bien disposé tandis que votre chair est tellement faible. Et Paul combat la même chose dans ce passage. Il dit: “Regardez, les choses que je veux faire, je ne les fais pas. Les choses que je ne veux pas faire, c'est ce que je fais.” Et le verset 16: “Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par-là que la loi est bonne.” Autrement dit, la loi de Dieu est bonne, les choses que je désire faire sont bonnes. “Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi. Ce qui est bon, je le sais,” - et c'est ça - “n'habite pas en moi c'est-à-dire dans ma chair”. Et voici ce qu'il y a.

Vous avez un esprit régénéré, un esprit renouvelé. Et dans cet esprit renouvelé, vous désirez faire ce qui est juste. Vous désirez faire ce qui est bien. Vous désirez accomplir la loi de Dieu, les principes divins. Mais vous avez également, comme partie intégrante de votre être, la chair, et cela veut dire votre humanité, il s'agit de votre corps, les appétits de votre corps, vos désirs mentaux. Il s'agit de toutes les convoitises de votre humanité, les convoitises de la chair. Et vous avez un esprit qui a été renouvelé, né de nouveau, régénéré, recréé, et il aspire à faire ce qui est juste, et il cherche à obéir, et il cherche à faire ce qui plaît à Dieu, ce qu'il devrait faire, cependant, il est empêché. Il est très souvent vaincu, par votre humanité, votre chair. Gardez à présent cela à l'esprit.

Ce qui fait qu'il y a véritablement un conflit entre le nouveau vous et votre humanité. Il dit donc, c'est dans ma chair. Il dit au verset 19: “Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas.” Et ensuite au verset 20, “Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais”, c'est-à-dire, ce n'est pas dans mon esprit – ce n'est pas ce nouveau moi, ce n'est pas mon être recréé - “c'est le péché qui habite en moi” Et où habite-t-il? Il réside dans ma chair, dans mon humanité. Il dit au verset 22: “Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur”, mon esprit prend plaisir à la loi de Dieu. “mais je vois dans mes membres une autre loi”, dans les parties de mon corps, dans mon humanité, “qui lutte contre la loi de mon entendement”, qui est l'esprit, ce qui est bien. “et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres.” Il continue de faire cette distinction, il s'agit de la distinction entre l'esprit et la chair, la loi qui est bonne et le mal qui est présent, l'esprit et la chair, la même chose. C'est mon esprit contre mes membres – c'est ainsi qu'il le présente.

Par conséquent, sa conclusion au verset 24 est: “Misérable que je suis !” Je suis confronté à un vrai combat, c'est la misère. “Qui me délivrera du corps de cette mort” qui retarde l'esprit à faire ce qu'il voudrait faire? Et il se donne une réponse, au verset 25; “Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !” Jésus-Christ va me délivrer et un jour, un jour, Christ mettra un terme à la bataille. Il va me délivrer de la chair. Vous savez ce qui arrive quand vous mourrez et allez au ciel? Vous perdez la chair et votre esprit est libre de faire ce qu'il désire faire dans la perfection du saint plan de Dieu. D'ici là, il déclare au verset 25: “En attendant donc que cela arrive, avec mon esprit, je continue de servir la loi de Dieu, mais avec la chair, la loi du péché.” Il en est ainsi de la vie de n'importe quel chrétien. C'est le champ de bataille. L'esprit est bien disposé, incité par Dieu; la chair est faible. Comment allez-vous remporter la victoire? Comment allez-vous vaincre? Puis-je vous suggérer que la réponse est donnée par l'Apôtre Paul dans Galates, chapitre 5 ? Il dit ceci: “Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas” - quoi - “les désirs de la chair”. Il est question de marcher dans l'obéissance au Saint-Esprit, étant rempli de la Parole de Dieu, soumettant votre vie à l'Esprit de Dieu. C'est cela la solution.

A présent, pour conclure : quelle est donc la séquence que nous voyons dans cette leçon ? C'est une formidable séquence. Laissez-moi vous donner la séquence du désastre dans la tentation, d'accord? La voici. Les disciples l'ont expérimentée. Voici la séquence que j'aimerais vous faire voir. Elle se déroule comme suit: assurance, sommeil, tentation, péché, désastre – assurance, sommeil, tentation, péché, désastre. Assurance: je peux gérer, je n'ai pas besoin de prier. Je ne renierai jamais le Seigneur. Je serai fidèle. Je n'irai jamais au-delà de la possibilité d'être suffisamment fort pour être victorieux. Je suis bien – assurance. Le sommeil suit l'assurance. Par rapport à quoi devez-vous vous montrer vigilant? Pourquoi s'embêter à être alerte? Pourquoi s'embêter à veiller sur ce que vous voyez, et ce que vous lisez et ce que vous entendez et là où vous allez et ce que vous pensez ? Contentez-vous de dormir. Le sommeil mène ainsi à la tentation et au péché et au désastre. Les disciples l'ont vécu de cette manière.

Mais qu'en est-il de la séquence de la victoire? Écoutez celle-ci. Voici le modèle que nous voyons avec le Seigneur. C'est très différent. Au lieu de la confiance, il y a l'humilité. Impressionnant – Jésus S'est humilié et est devenu dépendant de Dieu. Et tandis que les disciples disaient avec assurance: “Jamais nous ne Te décevrons”, Jésus, connaissant la faiblesse de l'existence humaine, et sachant qu'Il était un homme, quoiqu'un homme exempt de péché, savait qu'Il avait besoin d'aller à Dieu pour être fortifié et a effectivement été fortifié par un ange. Ainsi, tandis que les disciples manifestent de l'assurance, on observe l'humilité de Son côté. L'assurance a mené au sommeil, l'humilité a conduit à quoi? Qu'est-ce que Jésus a fait pendant qu'ils étaient endormis? Prié – Il a prié. Ensuite est venue la tentation et dans la tentation, l'obéissance à la volonté de Dieu et la victoire. Vous voyez la séquence? Et vous faites un choix. Vous opérez un choix dans votre vie d'être soit sûr de vous, de dormir et de finir dans un désastre soit de vous montrer humble, de vous mettre à genoux devant Dieu dans la prière pour demander la force et dans la tentation vient l'obéissance, et de l'obéissance découle la victoire. C'est la leçon que notre Seigneur voudrait que nous apprenions. Courbons-nous dans la prière.

Notre Père, nous savons que nous sommes tous confrontés à notre Gethsémané. Nous sommes confrontés à l'agonie, à l'angoisse, à la déception, au chagrin, à la douleur. Nous sommes tous confrontés à la tentation. L'ennemi vient contre nous, quelques fois en vagues. Je repense même à cette semaine, Oh Dieu, dans la préparation de ceci, lorsque je me suis senti tellement assailli, pour ainsi dire, tellement oppressé par l'ennemi qui semblait particulièrement ne pas vouloir que les souffrances du Christ soient connues. Je pense à toutes les fois de ma vie où, connaissant Ta volonté parfaite, j'ai été tenté d'agir autrement. Nous avons tous eu nos Gethsémané, avec quelquefois des victoires, et d’autres fois des défaites; mais Seigneur, enseigne-nous la séquence de la victoire: l'humilité, la prière, la tentation, l'obéissance, à n'importe quel prix, la victoire. Et nous Te remercions parce que nous avons Christ comme modèle. Oh, quel Sauveur que le mien ! En Lui, la miséricorde de Dieu se combine, Son amour ne déclinera jamais et Il m'aime et oh, comme nous voyons cet amour dans la souffrance qu'Il a endurée pour nous.

Tandis que nos têtes sont baissées, dans un moment de clôture, si vous ne connaissez pas le Seigneur Jésus-Christ qui est mort pour vous, si vous ne L'avez encore jamais reçu comme Seigneur et Sauveur, faites cela maintenant dans votre cœur. Ouvrez votre cœur. Vous pourriez croire tout l'Évangile sans pour autant avoir jamais ouvert votre cœur pour recevoir le Sauveur. D'autres parmi vous avez marché avec le Seigneur mais pas de très près. Et vous avez été dans la séquence de la défaite et du désastre et c'est le moment de se retourner. Remettez-vous à Lui de nouveau à cet effet.

FIN

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