
Nous sommes dans notre étude de la Parole de Dieu, exactement là où notre Seigneur est en train d'offrir Sa vie pour les péchés des hommes et des femmes. Ouvrez votre Bible à Matthieu, chapitre 26. Nous abordons un nouveau paragraphe dans notre étude de ce matin, les versets 57 et suivants. C'est la section qui nous donne le récit du procès illégal et injuste de Jésus. J'aimerais essayer de poser une fondation ce matin pour comprendre la nature du procès du Christ et nous permettre de saisir véritablement combien illégal et injuste cela était et comment, malgré tout, cela démontre Sa sainte, parfaite majesté. C'est un passage des Écritures remarquable, remarquable ! Permettez-moi de vous donner un petit peu le contexte. Les juifs ont toujours été fiers de leur sens de l'honnêteté, leur sens de l'équité, leur sens de la justice et, à juste titre, étant donné qu'ils disposent en essence d’une fondation de justice qui a servi au monde entier. Le sens de la justice et de la jurisprudence que nous avons, y compris en Amérique, trouve ses origines dans le système de justice judaïque, tout comme tous les systèmes équitables du monde entier.
Le système de jurisprudence, de loi et de jugement juifs reposait principalement sur un passage de l'Ancien Testament, et il s'agit de Deutéronome 16, versets 18 à 20. Voici ce qu'il dit: “Tu établiras des juges et des magistrats dans toutes les villes que l'Éternel, ton Dieu, te donne, selon tes tribus; et ils jugeront le peuple avec justice. Tu ne porteras atteinte à aucun droit, tu n'auras point égard 1,39 à l'apparence des personnes, et tu ne recevras point de présent, car les présents aveuglent les yeux des sages et corrompent les paroles des justes. Tu suivras ponctuellement la justice, afin que tu vives et que tu possèdes le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne.”
Telle est la norme de Dieu pour le jugement et la justice : des juges locaux, qui rendent des jugements avec équité et justice, ne tordent jamais ce qui est vrai, ne se montrent pas partiaux, ne prennent jamais de pot-de-vin puisqu’un pot-de-vin ferme les yeux du sage et pervertit les paroles du juste. La justice et la justice seule rechercherez-vous. Vous la rechercherez afin de vivre et de posséder la terre que l'Éternel votre Dieu vous donne. Et tout au long de l'histoire du peuple juif, ce sens de la justice et du jugement a constitué le standard pour leur système de jurisprudence. Maintenant, tandis qu'ils commençaient à mettre au point l'application 2,38 concrète de Deutéronome, chapitre 16, dans chaque zone ou région ou localité où il y avait 120 hommes, en tant que chefs de familles, il devait y avoir un conseil local. Partout où il y avait au moins 120 hommes comme chefs de familles, il y avait suffisamment de personnes pour former un conseil local. Il s'agissait en fait d'une communauté de synagogues; cette communauté était assez grande pour avoir une synagogue, et puis, bien sûr, d'avoir ce conseil local. Les conseils sont devenus des sanhédrins. C’est un terme hébreu mais il est directement translittéré du terme grec qui signifie “s'asseoir ensemble”. C'était un groupe d'hommes qui venaient s'asseoir ensemble pour rendre des jugements, pour décider des affaires civiles et des questions criminelles. Ainsi, dans n'importe quel groupe de 120 hommes se trouvant à la tête de familles, dans n'importe quelle localité, il y avait un sanhédrin, un conseil qui siégeait. Le conseil était constitué de 23 hommes. Toujours un nombre impair, bien sûr, pour qu'il y ait toujours une majorité lors d'un quelconque vote. Ces 23 hommes étaient choisis parmi les anciens du village. Ils servaient de juges et de jury dans toutes les affaires.
Cependant, lorsqu'il y avait un village ou une ville de moins de 120 hommes en position de chefs de familles, il devait y avoir un groupe de trois ou sept anciens, choisis pour diriger ces petits villages. Et ils rendaient des jugements et des verdicts en cas de conflits ou d'activités criminelles. Ces conseils ou sanhédrins constituaient fondamentalement le gouvernement d'une communauté de synagogue. Toutefois, l'un des membres des conseils, grand ou petit, était désigné chef.4,21 Ainsi, dans les Évangiles du Nouveau Testament, quand vous lisez au sujet du chef, il s'agit de celui qui assurait la présidence du conseil local. Mais ils servaient tous en tant que tribunal. Et chaque fois que vous lisez comme dans Matthieu 5:22 ou Matthieu 10:17 ou ailleurs, qu'on est traduit devant le conseil, c'est ce qui est en vue; le groupe gouvernant local de juges qui siège sur une quelconque localité, une quelconque communauté de synagogue juive.
A Jérusalem qui, bien sûr, était la capitale, le grand centre religieux de la vie d'Israël, il y avait ce qu'on appelait le Grand Sanhédrin – le Grand Conseil. Celui-ci était très probablement constitué de 70 hommes qui étaient des anciens : 24 principaux prêtres, 24 anciens, 23 scribes plus le souverain sacrificateur, soit 71. Ils atteignaient donc un nombre impair en ajoutant le souverain sacrificateur. Ils constituaient la cours d'appel final. Quiconque contestait la décision prise à un niveau inférieur pouvait faire appel au Sanhédrin et à la Cour Suprême de Jérusalem, et sous certaines conditions, sans aucun doute, se faire entendre. Ils constituaient l'organe dirigeant suprême en Israël. Les hommes qui composaient ce groupe étaient choisis pour leur sagesse. Ils étaient choisis parmi les petits conseils. Ils faisaient leur apprentissage en siégeant dans un conseil inférieur et lorsqu'ils se révélaient d'une sagesse particulière, ils étaient conduits au niveau du Sanhédrin. Par ailleurs, les gens qui avaient pris conscience de leurs devoirs et qui étaient parvenus à mieux comprendre cette fonction en apprenant aux pieds d'autres membres du sanhédrin, étaient invités à siéger au Sanhédrin. Ce qui fait qu'il était en fait composé d'apprenants et d'élèves du groupe lui-même, ainsi que de ceux issus des groupes locaux, amenés jusque-là en raison de leur grande estime et leur parcours avéré de sagesse et d'impartialité et ainsi de suite.
Maintenant, le Sanhédrin en termes de procédure pénale, garantissait plusieurs choses à une personne qui faisait l'objet de poursuites. Il y avait trois principales choses en matière de procédure pénale que les lois jurisprudentielles du Sanhédrin garantissaient à un individu. Premièrement, un procès public – un procès public ! En d'autres termes, il ne devait pas y avoir de procès caché, secret, clandestin. Tout devait être ouvert et exposé, afin que personne ne puisse être inculpé ou condamné à une quelconque espèce d'exécution ou sanction sans avoir bénéficié d'un procès équitable. Les juges étaient de ce fait toujours soumis au contrôle de la population qui avait la possibilité de voir, d'assister et, dans une certaine mesure, être tout au moins informé de ce qui se passait. Et les tribunaux de nos jours ont maintenu cette pratique. Deuxièmement, le Sanhédrin garantissait à toute personne engagée dans une procédure pénale le droit de se défendre, c'est-à-dire qu'il devait y avoir une défense. Il devait y avoir quelqu'un pour assurer la défense de l'accusé. Il était en droit de se défendre à travers les dires d'autres témoins susceptibles de prendre part au procès. Troisièmement, personne ne pouvait être déclaré coupable à moins que deux ou trois témoins ne prouvent ou n'établissent sa culpabilité.
Il y avait donc en gros ces trois choses: le procès public, le droit à la défense et un dossier solide basé sur la preuve de plus d'un témoin. Ces choses sont encore avec nous aujourd'hui sous la garantie de base des tribunaux de notre société. C'est donc ce qui était en place à l'époque de notre Seigneur et c'est important de le savoir tandis que nous parcourons ce procès parce que vous verrez comment ils ont violé toutes ces choses et davantage. J'aimerais ajouter à ce niveau que porter un faux témoignage constituait un crime grave étant donné que la sanction qui en résultait était si prompte et si sérieuse que quiconque faisait un faux témoignage écopait de cette sanction là même que le faux témoin avait voulu faire attribuer à la personne contre laquelle il avait témoigné. En d'autres termes, si quelqu'un venait à la cour témoigner qu'une personne avait commis un meurtre et qu'il s'agissait d'un faux témoignage, il subissait lui-même la peine de mort. On recevait la sanction qu'on avait voulu infliger si le témoignage était faux.
Et cela est issu de Deutéronome 19, versets 16 à 19. “Lorsqu'un faux témoin s'élèvera contre quelqu'un pour l'accuser d'un crime, les deux hommes” - c'est-à-dire celui qui est accusé et l'accusateur - “en contestation comparaîtront devant l'Éternel, devant les sacrificateurs et les juges alors en fonctions.” Autrement dit, le Seigneur accomplira Sa volonté à travers ce groupe. “Les juges feront avec soin des recherches. Le témoin est-il un faux témoin, a-t-il fait contre son frère une fausse déposition, alors vous le traiterez comme il avait dessein de traiter son frère. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.” Deutéronome 19:16-19. On se débarrasse des faux témoins s'ils sont conscients que ce qu'ils recherchent en accusant faussement est ce qu'ils auront s'ils sont pris puisque le système de justice repose bien évidemment très lourdement sur de vrais témoins.
Et chaque affaire devait également être publiquement entendue: aucun acte injuste ne devait se produire à huis clos. Et je pense qu'il est d'une grande importance de remarquer que, dans chaque cas où la peine de mort était prescrite, l'exécution ne pouvait avoir lieu avant le troisième jour. Par exemple, si la sentence est rendue aujourd'hui, ce serait le premier jour. Un jour entier, demain, serait le deuxième jour, et ce n'est que le matin du troisième jour que le conseil pourrait se réunir, réaffirmer la sentence de mort et procéder à l'exécution ce même jour. Et le jour du milieu était le jour pendant lequel il fallait s'assurer qu'on avait toutes les preuves et qu'il n'y avait pas besoin de davantage de témoignages. Et soit dit en passant, les personnes qui avaient témoigné contre celui qui écopait de la peine de mort devaient être les premiers à jeter la première pierre au cours de l'exécution. Les témoins se chargeaient de l'exécution. On veillait donc à être certain que son témoignage était véridique, sinon on était coupable non seulement de mensonges mais également de meurtre. Ils avaient ainsi tendance à se protéger des faux témoignages en chargeant les témoins de l'exécution, ce qui ajoutait le dernier degré de certitude au témoignage que donnait un individu.
Maintenant, cela est basé sur Deutéronome 17:7 et c'est ce que notre Seigneur avait en pensée, vous vous en souviendrez, lorsque tous ces gens accusaient cette femme prise en flagrant délit d'adultère en disant qu'elle avait commis l'adultère. Et Jésus leur dit: “ Eh bien, puisque vous témoignez contre elle, que celui donc qui n'a jamais péché”, fasse quoi? “Jette la première pierre”. En d'autres termes, cela aurait été la procédure normale. Si elle est coupable, eh bien, nous allons l'exécuter, et vous qui témoignez contre elle, allez lancer les premières pierres. La seule chose qu'il a dite était : si vous n'avez encore jamais fait la même chose, alors vous avez le droit de lui lancer cette pierre. L'implication là, bien sûr, était que les témoins assuraient l'exécution, et c'était le système; c'est de cette manière que les choses fonctionnaient.
A présent, j'aimerais vous donner un petit aperçu, et c'est essentiel de le faire, dans la procédure d'un procès du Sanhédrin. Il y a un livre très utile par Simon Greenleaf, intitulé The Testimony of the Evangelists (Le Témoignage des Évangélistes) et à l'intérieur se trouve toute une section rédigée par Joseph Salvador sur cette question de la procédure d'un procès de Sanhédrin. Je pense qu'il est assez essentiel que je partage cela avec vous. Écoutez – et nous saurons ce qui aurait dû se passer dans le procès du Christ. “Le jour du procès, les hauts responsables de la justice font comparaître l'accusé. Aux pieds des anciens se trouvaient des hommes qui, sous le nom de auditeurs ou candidats, suivaient régulièrement les séances du conseil”. Autrement dit, le conseil était audité par des hommes objectifs, qui examinaient soigneusement tout ce qui se passait pour s'assurer que c’était conforme à la justice et à l'équité. "Les documents liés à l'affaire étaient lus et les témoins appelés les uns après les autres. Le président adressait cette exhortation à chaque témoin, je cite: ‘ce n'est pas de la spéculation ou une quelconque rumeur qui vous serait parvenue que nous attendons de vous. Considérez qu'une grande responsabilité vous incombe, que nous ne sommes pas en train de traiter d'une affaire similaire à un cas d'intérêt pécuniaire, dans lequel un préjudice pourrait être réparé. Si vous faites condamner une personne injustement accusée, son sang et celui de toute sa postérité dont vous aurez privé de la terre, retombera sur vous et Dieu vous demandera des comptes comme Il l’a fait avec Caïn pour le sang d'Abel. Parlez à présent.’”
Au fil des années, cette phrase s'est filtrée jusqu'à nous comme : “Posez la main sur la Bible et jurez devant Dieu de dire la vérité, toute la vérité, et rien que la vérité.” Cela est directement issu de ce concept juif qui va un peu plus loin et déclare : “Si vous prononcez une sentence de culpabilité qui implique la mort, son sang sera sur vous et pas seulement son sang mais également tout le sang de sa postérité à naître qui ne parviendra jamais sur cette terre parce que vous aurez pris sa vie et vous serez ainsi coupable devant Dieu. A présent que vous le savez, allez-y, parlez.” Par ailleurs, Salvador nous dit: “Dans la procédure du Sanhédrin, une femme ne pouvait pas se constituer en témoin étant donné qu'elle n'aurait pas eu le courage de donner le premier coup à la personne condamnée. Ni un enfant qui est irresponsable, ni un esclave, ni un homme de mauvais caractère, ni un individu porteur d'infirmité l'empêchant de jouir pleinement de ses facultés physiques et morales. La confession simple d'un individu contre lui-même ou la déclaration, peu importe combien célèbre, ne pouvait décider d'une condamnation.” C'est très important ! La loi juive stipulait que personne ne pouvait témoigner contre lui-même, et sur la base de ce seul témoignage, être retenu comme coupable.
Aujourd'hui, nous avons le même genre de chose tirée de cette conception fondamentale. En fait, ils disaient : “Nous considérons qu'il est fondamental que personne ne se porte préjudice à lui-même. Si quelqu'un s'accuse devant un tribunal, nous ne devons pas le croire à moins que le fait soit attesté par deux autres témoins.” Et ensuite ils ajoutaient : “les témoins doivent attester de l'identité de la partie, ils doivent indiquer le mois, le jour, l'heure et les circonstances du crime.”
Autrement dit, cela ne pouvait pas être des ouï-dire ni des généralités. “Après l'examen de ces preuves, les juges qui estimaient la partie innocente exposaient leurs raisons. Ceux qui la croyaient coupable parlaient ensuite et avec la plus grande modération. Si un des auditeurs avait été chargé de la défense de l'accusé par ce dernier, ou s'il souhaitait de son propre chef présenter quelques élucidations en faveur de son innocence, il lui était permis de le faire.” Il pouvait s'adresser aux juges et aux personnes présentes. “Cette liberté ne lui était cependant pas accordée si son opinion était en faveur de la condamnation.” En d'autres termes, ils penchaient vraiment du côté de la miséricorde.
“Une personne autre que le juge ne pouvait parler que si elle plaidait en faveur de l'innocence de la partie et non si elle parlait en faveur de la culpabilité étant donné qu'ils ne voulaient pas s'engager dans une cohue”, une réaction émotionnelle susceptible de produire la culpabilité par ferveur, la culpabilité par effet de masse, la culpabilité par émotion. Enfin, “Lorsque l'accusé lui-même désirait parler, on lui accordait la plus grande attention et une fois que la discussion était close, un des juges faisait la récapitulation de l'affaire et tous les spectateurs étaient éloignés. Deux scribes notaient les votes des juges. L'un d'entre eux notait ceux qui étaient en faveur de l'accusé; et l'autre ceux qui le condamnaient. Onze voix" – s'il n'y en avait que 23 présences; y compris dans la grande synagogue, 23 constituait le quorum. Si seulement il y avait 23 dans la synagogue, ou les 23 dans les plus petits – je veux dire le grand Sanhédrin ou alors 23 dans les plus petits. “Onze votes sur les 23 étaient suffisants pour acquitter. 13 étaient requis pour condamner. Si une majorité de voix l'acquittaient, l'accusé était relâché sur le champ. S'il devait subir une sanction, les juges renvoyaient la déclaration de la sentence jusqu'au troisième jour. Et au cours du jour intermédiaire, ils ne pouvaient s'occuper d'autre chose que de cette l'affaire et s'abstenaient de manger” - ils devaient jeûner.
Et c'est une remarque très importante étant donné qu'elle indique qu'ils ne pouvaient pas tenir ce genre de procès la veille d'un jour de fête, autrement, ils auraient jeuné lors d'un festin et par là violer leur loi juive. C'est une autre violation du procès du Christ. “Ils devaient s'abstenir de nourriture, de vin, de spiritueux et de tout ce qui risquait de diminuer leur capacité à réfléchir. Ensuite, le matin du troisième jour”, telle était la procédure, “Ils repartaient au tribunal et chaque juge qui n'avait pas changé d'avis disait: “Je maintiens le même avis et condamne.” Quiconque avait condamné la première fois, pouvait acquitter lors de cette séance, par contre, celui qui avait d'abord acquitté ne pouvait pas revenir sur sa décision pour condamner. Si une majorité était pour la condamnation, deux magistrats conduisaient immédiatement le condamné sur le lieu du châtiment”. Autrement dit, ils l'exécutaient le jour même de sa condamnation. Ceci, bien entendu, est cohérent avec le passage de l'Ancien Testament de L'Ecclésiaste, chapitre 8, selon lequel une sentence promptement exécutée fait reculer le crime.
“Les anciens étaient assis dans la salle du jugement pendant que l'homme était emmené vers son lieu d'exécution. Ils postaient à l'entrée de la salle du jugement, un officier de justice tenant un drapeau à la main. Un second officier de justice montait sur un cheval et suivait la partie qui se dirigeait vers l'exécution. Il suivait le prisonnier et se retournait constamment pour regarder en direction de l'homme qui était muni d'un drapeau. Entre temps, si quelqu'un venait apporter au Sanhédrin, une quelconque nouvelle preuve en faveur du prisonnier, le premier magistrat agitait son drapeau et le second, aussitôt qu'il le voyait, ramenait le prisonnier. Si le prisonnier déclarait aux magistrats qu'il se rappelait de certaines raisons qui lui avaient échappé, des pensées qui lui auraient échappé, on le ramenait devant les juges pas moins de cinq fois. En l'absence d'un quelconque incident, le cortège avançait lentement, précédé d'un héraut. Et le héraut qui se tenait devant s'adressait au peuple d'une voix forte: ‘Cet homme – et il mentionnait son nom – est condamné pour tel crime, les témoins qui ont juré contre lui sont – et il nommait les personnes – si quelqu'un détient une preuve en sa faveur, qu'il vienne rapidement.’” Ceci était annoncé jusqu'à la fin de la procession. Ceux qui se tenaient devant le cortège criaient: “S'il y a une quelconque preuve, faites-le nous savoir”, l'arrière du cortège se retournait pour voir si quelqu'un arrivait et l'homme muni d'un drapeau se tenait prêt à l'agiter, à stopper la procédure. Et finalement, “S'ils parvenaient au lieu de la sanction” sans que rien ne les ait dissuadés, “ils faisaient boire un breuvage stupéfiant à l'homme pour que l'approche de la mort soit moins terrible, et l'exécutaient.”
Maintenant, en examinant toute cette scène, vous pourriez dire: “Mince, quand on tombait entre les mains du Sanhédrin, on était entre de très bonnes mains.” Ces gens ont un sens de la justice incroyable associé à la miséricorde. Et ils ont mis en place des garde-fous qui militent en faveur d'une personne innocente étant donné qu'il y a tous genres d'opportunités de faire machine arrière grâce à un témoignage. Et le terrible crime de faux témoignage constitue également un bon moyen de prévention. Et le soin qu'ils prennent de jeûner et de réfléchir pendant toute une journée et toutes ces choses, donnent vraiment l'impression qu'il s'agit d'un endroit plutôt sûr. Mais, cela n'a pas été le cas pour le Christ. Laissez-moi vous dire pourquoi. Dans le procès juif de Jésus-Christ, et voici le point-clé, ils ont violé chacune des lois de justice et de jurisprudence qu'ils connaissaient. Ils ont délibérément violé chacune d'entre elles, faisant du procès de Jésus-Christ, le procès le plus injuste de l'histoire humaine. Il devait en être ainsi étant donné que cette cour a condamné à mort l'unique personne véritablement innocente qui n’ait jamais vécu.
C'est une parodie de justice. C'est la violation de tout ce qui constitue leur système de jurisprudence. La devise du Sanhédrin était la suivante : le Sanhédrin est là pour sauver, et non détruire la vie. Eh bien, cela ne s'est pas vérifié dans ce cas. Aucun cas criminel ne pouvait être géré pendant la nuit – celui-ci l'a été. Les juges qui condamnaient un criminel devaient avoir un jour d'intervalle avant l'exécution, et ils devaient jeûner toute la journée – ils ne l'ont pas fait. Jésus a été tué le même jour. Il devait y avoir des témoins pour témoigner contre Lui – il n'y en avait aucun. Il devait y avoir une défense – il n'y en a pas eu. Il n'y avait même pas d'accusation, il n'y a pas eu de mise en accusation, il n'y avait rien, il n'y avait pas de crime. Et ceci et plusieurs autres se sont empilés pour dresser une liste de choses qu'ils ont faites pour violer les lois qu'ils ont eux-mêmes établies.
A présent, permettez-moi de vous donner un autre genre de choses fondamentales que vous avez besoin de comprendre pour commencer. Jésus a eu deux procès majeurs – deux grands procès. Premièrement était le procès religieux ecclésiastique juif, et ensuite le procès politique laïc romain. Et la raison est la suivante: les juifs étaient un peuple assiégé. Rome avait l'autorité et le contrôle sur eux et les juifs n'avaient pas le droit de procéder à une exécution. Ils ne pouvaient pas tuer un criminel. Ils n'avaient pas le droit d'exercer la peine capitale. Les romains se réservaient ce droit. Les juifs pouvaient donc condamner Jésus à mort mais pas L'exécuter. Si bien que, quoique ce soit qu'ils aient été en mesure d'accomplir dans leur procès religieux, ils devaient convaincre les romains, étant donné que c'étaient les romains qui auraient à exécuter Jésus. Et c'est pour cette raison qu'il a été nécessaire d'avoir deux procès majeurs – un procès devant les juifs et ensuite la preuve, la supposée preuve et le supposé crime que Jésus aurait commis qui sont transmis aux romains, qui doivent voir cela comme un crime crédible et une raison suffisante pour une exécution, et procéder à l'exécution. Vous verrez donc, au cours du déroulement de ce procès, un aspect juif du procès mais également un aspect païen du même procès.
Je vais maintenant vous donner une autre pensée. Le procès juif et le procès païen ont chacun trois phases. Ils ont chacun trois phases, ce qui fait qu'au total, il y a véritablement six procès différents dans lesquels Jésus est impliqué. Le procès juif a commencé lorsque Jésus a été conduit auprès d'Anne, Anne L'a envoyé à Caïphe et au Sanhédrin au milieu de la nuit, et ensuite la troisième phase, Caïphe et le Sanhédrin se sont à nouveau réunis le matin, après l'aube, pour tenter de légitimer leur acte impie. Telles sont les trois phases du procès juif – Anne, ensuite Caïphe et le Sanhédrin, puis Caïphe et le Sanhédrin une fois de plus au matin. Maintenant, une fois leur travail terminé, ils L'ont poussé vers les romains, et cela signifiait L'amener à Pilate. D'abord, Il est allé à Pilate, Pilate L'a envoyé à Hérode, Hérode L'a renvoyé à Pilate et Pilate L'a condamné à mort. Ce sont les trois phases du procès romain. Les juifs, autant que les romains, ont violé toute la justice, toute la vérité, toute l'équité, toute l'impartialité et commis d'horribles crimes contre un homme innocent.
Du Jardin de Gethsémané, Il a été emmené à Anne, pour ce qui devait être une comparution. Anne devait fonctionner comme le grand jury et présenter un acte d'accusation. De chez Anne, Il a été envoyé à Caïphe et au Sanhédrin pour le principal procès juif. Ils ont fait ce qu'ils voulaient faire et puis de là, le matin après le lever du jour – pour pouvoir présenter cela comme quelque chose de légal, il fallait que ça se passe en journée - ils ont tenu quelque chose de très bref, cela a pu durer dix minutes, et ils ont confirmé leur condamnation de Jésus-Christ. Et de là, Il a été envoyé à Pilate, et puis Pilate L'a envoyé à Hérode, parce que Pilate savait qu'Il était innocent. Puis Hérode L'a renvoyé à Pilate, et Pilate, sous l'effet de la pression que les juifs ont mise sur lui en déclarant qu'ils diraient à César qu'il est un gouverneur incompétent, a décidé de condamner Jésus à mort. C'est la séquence.
Et toutes ces séries de procès conduisent à l'exécution de Jésus-Christ et ce n'est pas qu'ils aient trouvé quelque chose à Son sujet pour lequel ils L'auraient tué. Il y a qu'ils voulaient Le voir mort, et ils ont dû inventer des moyens de provoquer Sa mort. La sentence était fixée d'avance, c'est le crime qui leur faisait défaut. Maintenant, tandis que nous commençons à examiner les éléments du procès injuste, illégal, de Jésus, démarrons avec le premier aspect. : la confrontation illégale, injuste. Regardez le verset 57. “Ceux qui avaient saisi Jésus l'emmenèrent chez le souverain sacrificateur Caïphe, où les scribes et les anciens étaient assemblés”, et nous nous arrêterons là. Maintenant, Matthieu dit: ils “l'emmenèrent chez le souverain sacrificateur Caïphe”, c'est vrai, mais Matthieu ne nous donne pas la phase qui a précédé celle-là. Matthieu fonce directement dans le principal procès. Pour pouvoir avoir la première phase, nous devons aller à l’Évangile selon Jean, chapitre 18. Faisons donc cela car c'est une portion très importante de cette histoire.
Dans Jean, chapitre 18, nous parvenons à la première partie, la confrontation illégale et injuste, la première comparution. Remarquez au verset 12 : “La cohorte”, c'est-à-dire la speira, la cohorte romaine, qui aurait pu compter jusqu'à 600 hommes, des soldats de Rome, “et le capitaine”, leur chiliarque, leur chef, “et les huissiers des Juifs” qui devaient être la police du temple, “se saisirent”, et le terme “saisir” est un mot technique, quelques fois employé pour signifier arrêter, “alors de Jésus, et le lièrent. Ils l'emmenèrent d'abord chez Anne”. Jean nous aide ici à avoir l'histoire complète. Vous savez, lorsque vous étudiez les évangiles, il s'agit d'un composite. La vie de Jésus est présentée en quatre tableaux différents, dans un certain sens, chacun d'eux insiste sur des traits et des aspects différents de la même scène. Et donc, Il a d'abord été conduit auprès d'Anne. Il est lié. Je pense que c'est intéressant de le noter – le sacrifice, Psaume 118:27 déclare que le sacrifice était attaché aux cornes de l'autel. Ces cornes servaient à attacher le sacrifice et Christ est lié quasiment comme l'accomplissement de la typologie du sacrifice. Il est lié, exactement comme Isaac avait été attaché pour être sacrifié. Et Il arrive comme un criminel, ligoté pour être offert comme un sacrifice, et Il est emmené à Anne.
Maintenant, l'idée de L'emmener à Anne suppose que Anne est le cerveau derrière toute cette histoire. Anne méprise Jésus-Christ. Jésus constitue une menace pour sa sécurité, son pouvoir, son prestige, tout. Il en veut à la sainteté de Jésus, étant donné qu'il est si complètement impie. Il en a après la perfection de Jésus parce qu'il est tellement vil. Tout ce qui concerne Jésus le met en colère, et bien sûr, il est sous le contrôle du grand chorégraphe qui met tout en scène ici, et il s'agit de Satan en personne et ses démons. “C'est votre heure”, avait dit Jésus, “et la puissance des ténèbres.” Il est donc l'un des personnages que l'enfer lui-même manipule, et il nourrit une haine venimeuse à l'égard de Jésus-Christ. Il y a des raisons à cela, que je vous énoncerai dans un moment. Mais il est carrément derrière tout. Il est derrière tout cela. On Lui envoie donc Jésus, dans sa maison, ce qui est illégal. C'est illégal parce que cela se passe dans la nuit et c'est dans sa maison, et aucune procédure de ce genre ne devait se dérouler de cette manière.
Qui est Anne? Anne a été souverain sacrificateur pendant cinq ou six ans, mais c'était 20 ans avant ceci. Il n'était pas le souverain sacrificateur en exercice, c'est Caïphe qui occupait le poste. Il était souverain sacrificateur cette année-là, dit Jean 18:13. C'est assez intéressant car selon le dessein de Dieu, les souverains sacrificateurs étaient souverains sacrificateurs à vie. On ne les choisissait pas tous les ans ou quelque chose de ce genre. Cependant, cela devenait une position très politique, et elle était achetée et vendue (commercialisée), dans un sens, et puis c'était tellement lié au fait d'être capable de plier le genou devant Rome que les souverains sacrificateurs allaient et venaient assez rapidement. Et de ce que je comprends de l'histoire, les romains avaient en fait mis la pression sur Anne pour le faire sortir de sa fonction de grand prêtre parce qu'il accumulait beaucoup de pouvoirs. C'était un homme rusé et intelligent. Et il a donc été évincé en tant que souverain sacrificateur après environ cinq ou six ans. Il continuait cependant à porter le titre, étant donné qu'un grand prêtre devait rester grand prêtre à vie. Cependant, lorsqu’Anne a cessé d'être grand prêtre, cinq de ses fils et son beau-fils, Caïphe, qui avait épousé sa fille, lui ont succédé, ce qui fait qu'il a gardé le contrôle. C'était resté “dans la famille”, si vous voulez. Il a conservé son titre de souverain sacrificateur et il était le patron. Il était le chef du racket. Il tirait les ficelles. En fait, tous les changeurs d'argent et les ventes et achats qui se déroulaient dans le temple, tout cela s'appelait “le bazar d'Anne”. Il avait sa part dans toute cette activité. Il était le grand patron, si vous voulez, dans la mafia du temple, la procédure pénale d'extorsion du temple. Il contrôlait absolument tout.
Je vais vous donner juste une petite illustration. Lorsque vous, en tant que juif, deviez aller au temple, vous ne veniez jamais les mains vides. Vous ne veniez jamais sans rien. Eh bien, on ne va pas voir Dieu les mains vides. Ainsi donc, quand un juif arrivait, il apportait soit un sacrifice, soit une offrande. Si vous apportiez une offrande, on prenait quelques pièces à mettre dans ces réceptacles en forme de cloches qui étaient accrochés au mur et dans lesquels on mettait l'offrande. Le souci c'est qu'on ne pouvait y mettre des pièces païennes, parce que les pièces païennes portaient souvent une image et une image pour un juif est quoi ? Une idole ! Ce qui devait donc se passer c'est qu'il fallait échanger cette pièce contre une pièce du temple, qui était acceptable. Et lorsqu'on arrivait avec son argent et qu'on faisait le change, on se faisait avoir, si vous voulez. C'était exorbitant, c'était de l'extorsion, et les changeurs d'argent demandaient aux gens de payer beaucoup plus qu'ils n'auraient dû – manquant de rembourser ce qui convenait en monnaie du temple.
D'autre part, supposons qu'un juif soit venu avec son agneau. Supposons qu'il ait apporté un agneau de son propre troupeau, et qu'il soit venu l'offrir au Seigneur, ou un pigeon ou une tourterelle en fonction de sa capacité économique et il arrive là. La première chose qu'il aurait eu à faire aurait été de porter l'animal au groupe d'examination des prêtres, et ces prêtres allaient scruter la bête pour s'assurer qu'elle n'avait aucun défaut. Si on ne l'avait pas achetée dans le temple, il y avait des chances qu'elle ait un défaut. Vous comprenez ? On pouvait éviter tout cela en venant sans rien, en se rendant dans la réserve du temple et en achetant un animal déjà approuvé au triple du prix normal. Mais quel choix avait-on si l'animal qu'on avait apporté était refusé ? Et c'était une autre façon qu'ils avaient d'arnaquer les gens; tel était le bazar de Anne, c'est de cette manière qu'il s'enrichissait et devenait influent. La première chose que Jésus a faite lorsqu'Il S'est rendue dans la ville de Jérusalem dans Jean, chapitre 2, était de nettoyer le temple. Vous vous en souvenez ? Jean 2:13 à 17, Il est entré et a renversé les tables et a jeté tout le monde dehors. C'était Son tout premier contact avec Anne et son business, et vous avez une petite idée de la raison pour laquelle Anne n'aimait pas Jésus, n'est-ce pas ?
Et puis, encore, lorsque Jésus est revenu, si vous le lisez dans Marc, chapitre 11, versets 15 à 18, lorsqu'Il est entré dans la ville la semaine de Sa passion, Il S'est rendu au temple, et vous vous souvenez qu'Il a fait le ménage dans le temple, renversé les tables des changeurs d'argent, empêchant qui que ce soit de prendre quoique ce soit de là. Et il est dit que les juifs se rassemblèrent pour voir comment ils pourraient Le tuer. Il perturbait tout. Il perturbait leur enseignement religieux. Il perturbait leur pouvoir et leur autorité. Il perturbait leur business. Il était vraiment un problème. Et Il disait à ce moment, vous vous souvenez, “Il est écrit : Ma maison sera appelée une maison de prière. Mais vous, vous en faites” - quoi? - “une caverne de voleurs”. Appelant par-là Anne et toutes ses cohortes une bande de voleurs.
Anne voulait donc se débarrasser de Jésus et les juifs savaient qu'il était le cerveau derrière tout. Ils se sont dit qu'il valait mieux partir de là. Anne allait agir comme un grand jury, il allait produire une espèce d'acte d'accusation et on retiendrait cette mise en accusation contre Jésus, L'amènerait devant le Sanhédrin, Le condamnerait et L'exécuterait. Regardez à présent Jean 18:19 et voyez ce qui s'est passé. “Le souverain sacrificateur interrogea Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine”. Anne a dit: “J'aimerais savoir ce que Tu enseignes et j'aimerais en savoir plus sur Tes disciples. Quel est l'étendue de Ton mouvement et qui sont Tes disciples?” Maintenant, nous ne connaissons pas tous les détails impliqués dans cette idée mais il a interrogé au sujet des disciples et de la doctrine. “Qui Te suit? Combien de personnes Te suivent? Quelle est Ta sphère d'influence? Et qu'est-ce que Tu enseignes?” Et Anne viole ici tout sens de justice. Quand on fait venir une personne en comparution, on lui dit ce qu'elle a fait, ce n'est pas à elle qu'on pose la question. On ne lui demande pas de s'exprimer dans les généralités en espérant découvrir un crime pour lequel on a déjà fixé une sanction. Ceci est illégal et injuste, et la réponse de Jésus l'indique.
Il s'agit d'une réponse formidable. Verset 20 : “Jésus lui répondit : J'ai parlé ouvertement au monde; j'ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où tous les Juifs s'assemblent, et je n'ai rien dit en secret. Pourquoi m'interroges-tu ?” En d'autres termes, Il lui dit en réalité : “Si tu as un dossier, présente-le”. “Interroge sur ce que je leur ai dit ceux qui m'ont entendu ; voici, ceux-là savent ce que j'ai dit.” Si tu as un dossier, présente tes témoins, Anne. Ne m'interroge pas. Je ne peux pas m'incriminer. Si tu as un dossier, présente-le. Il appelle à une procédure légale appropriée. Il dénonce la laide et méchante injustice d'Anne. Il n'était pas supposé produire des preuves contre Lui-même. Il n'était pas supposé Se condamner Lui-même comme S'Il était Son propre témoin à charge. Appelle tes témoins, Anne. Tout ce que j'ai dit, je l'ai dit ouvertement et publiquement, les gens l'ont entendu, il y a beaucoup de gens, tu peux les faire entrer, ils te diront. Si tu recherches la justice, elle est là dehors. Si tu cherches un témoignage, il est là dehors. Appelle tes témoins. Anne était embarrassée. Il était frustré. Il avait été démasqué. La tension était devenue presque palpable. Croyez-moi, Anne n'était pas à la hauteur de l'Esprit infini de Jésus-Christ.
Et lorsque la tension monte de cette manière et que le cou de tout le monde se met à gonfler et que les oreilles de tout le monde rougissent, et que le moment devient très embarrassant, quelqu'un brise la glace, et au verset 22: “A ces mots, un des huissiers, qui se trouvait là, donna un soufflet à Jésus, en disant : Est-ce ainsi que tu réponds au souverain sacrificateur ?” Il avait mis Anne dos au mur et l'avait démasqué comme étant un homme qui violait les lois de justice. Et cet homme, en voulant défendre son maître qui avait perdu la face, a frappé Jésus sur la figure. Et le Seigneur n'a simplement présenté aucune émotion de riposte. Vous vous souvenez en Actes 22 et verset 30, Paul avait été emmené devant le même Sanhédrin, et au chapitre 23, Paul fait le témoignage de la manière dont il a vécu avec une bonne conscience devant Dieu et qu'il est fidèle et ainsi de suite, et le souverain sacrificateur s'énerve et il dit à un de ses serviteurs: “Frappe cet homme.” Ensuite Paul dit au souverain sacrificateur: “Dieu te frappera, muraille blanchie !” Je veux dire que cela sonne un peu comme, j'aimerais riposter, mais ce n'est pas de cette manière que Jésus a réagi.
Jésus n'a pas réagi de cette manière. “Lui qui, injurié,” déclare 1 Pierre 2:23, “ne rendait point d'injures”, d'accord? Il n'a jamais réagi de cette manière. C'était l'heure de Sa mort, Il était résolu, Il était prêt, c'était l'heure de l'enfer, Il allait la traverser, Il avait réglé cela dans le jardin, dans la volonté du Père. Il avançait vers la croix. Il n'y avait rien à dire par rapport à une réponse de colère. Il lui a répondu dans l'une des plus merveilleuses réponses. Il a dit: “Si j'ai mal parlé, fais voir ce que j'ai dit de mal”. Si j'ai fait ou dit quelque chose de mal, montre-moi. “Et si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu?” Eh bien, il n'y a pas de réponse à cela à moins de dire: “Je T'ai frappé parce que Tu as embarrassé le souverain sacrificateur” qui méritait d'être embarrassé. Jésus, toujours le Maître de la réponse; si vous avez un dossier, faites-le sortir. Si vous n'en avez pas, pourquoi me frapper? Si Je suis coupable, prouvez-le. Si Je suis innocent, pour quelle raison me frappez-vous ?
Eh bien, qu'est-ce que Anne a fait? La seule chose qu'il pouvait faire. Verset 24: “Anne l'envoya, lié, à Caïphe”. Je veux dire qu'il ne pouvait plus rien faire. C'est le milieu de la nuit. Il n'est même pas encore trois heures du matin puisque le coq n'a pas encore chanté. Le coq chante à trois heures du matin. Le chant du coq se fait entre minuit et trois heures du matin, il n'est donc même pas encore la fin de la période du chant du coq où le coq chante pour marquer la fin de cette période, autour de trois heures du matin. Et nous savons qu'il n'est pas trois heures du matin parce que Pierre ne L'a pas encore renié. C'est donc avant trois heures. C'est le milieu de la nuit. Anne se trouve dans sa propre maison, dans les ténèbres, une nuit clandestine, tentant de fabriquer un acte d'accusation, il n'y parvient pas, finit par être embarrassé. Il est obligé de pousser son serviteur à frapper Jésus dans le visage et puis il déclare: “Sortez-Le d'ici, amenez-Le à Caïphe.” Il se rend donc chez Caïphe sans inculpation et sans aucun acte d'accusation – pas de crime. S'agit-il d'une confrontation illégale et injuste avec Anne? C'est le cas. C'est le milieu de la nuit; c'était illégal. Il n'y avait pas de témoins; c'est illégal. Il n'y avait pas de crime. Il n'y avait pas de charge. Anne n'avait aucune autorité légale. Il n'était même pas un procureur légal, d'aucune manière. Et sa résidence était un lieu inapproprié pour faire une telle chose. Mais ne soyez pas surpris, ceci ne constitue qu'une des multiples illégalités. Elles ne font que s'accumuler, s'accumuler, s'accumuler et s'accumuler encore.
Retournons à Matthieu, chapitre 26. Et ceci, très brièvement, nous voyons la confrontation illégale et injuste, examinons à présent la convocation illégale et injuste au verset 57, et nous partirons de là. “Ceux qui avaient saisi Jésus l'emmenèrent chez le souverain sacrificateur Caïphe, où les scribes et les anciens” qui constituent le conseil ou Sanhédrin, “étaient assemblés”. Les principaux prêtres, la police du temple, les anciens, les soldats, prennent Jésus, lié, de chez Anne auprès de Caïphe, et Caïphe est tout aussi misérable, tout aussi mauvais. Bien évidemment, il aime tout ce qu’Anne aime. Tout ce qu’Anne déteste, il le déteste. Ils sont du même avis, et il fait, lui aussi, l'objet des manipulations de Satan. Il se sent menacé. Il est possessif. Il est assoiffé de pouvoir. Il est avide. Il hait la vérité. Il hait la justice. Il hait la sainteté. Il hait Jésus-Christ.
Ainsi, dans les ténèbres de la nuit, Jésus est transporté de la maison d’Anne à la résidence de Caïphe, quelque part près du temple. Les scribes et les anciens sont tous réunis – en fait, on les rassemblait pendant qu'Il était chez Anne. Le fait de L'avoir conduit chez Anne leur avait donné le temps de réunir tout le monde. Et au fait, d'après Marc 14:53, il est dit qu'ils étaient tous présents. J'aimerais suggérer, sur la base de Luc 23:50 et 51, qu'il y en avait au moins un qui manquait à l'appel, et cela ne contredit pas l'idée de tous, “tous” signifiant “eux tous” dans le sens qu'un grand nombre d'entre eux était là. J'aimerais cependant vous suggérer que Joseph d'Arimathée n'était pas présent, étant donné qu'il est dit dans Luc 23:50 et 51 que cet homme, qui a offert le tombeau à Jésus, était un “homme bon et juste qui n'avait point participé à la décision et aux actes des autres”. Il n'était pas là pour voter sur cette affaire. Ainsi donc, en dehors de, disons, lui, la grande majorité d'entre eux, peut-être même tous les autres, se trouvait là, prêts à commettre leur acte odieux à l'encontre du Christ.
Et évidemment, je suis sûr que certains d’entre eux ne se sont même pas rendus compte de ce qui se passait, tellement ils constituaient des pions sous la possession et l’influence sataniques. Aucun procès public dans ce cas, aucune défense, personne pour témoigner en faveur du Christ, rien ! Et ici, ils se trouvent dans la maison de Caïphe, absolument illégal. Luc 22 :54 dit qu’ils se sont rencontrés dans la maison de Caïphe, dans une grande salle. Lorsqu’Il s’est rendu chez Anne, Il est resté dans la cour. Ces maisons étaient grandes parce qu’il s’agit d’hommes très riches. Ils avaient un hall à l’extérieur et vous empruntiez le hall et c’était la cour. Dans le cas d’Anne, Il est resté dans la cour mais maintenant, Il va à l’intérieur de la cour et est emmené dans une grande pièce adjacente à la cour. A l’extérieur dans la cour, il y a un feu et quelques soldats, verset 58. Et Pierre, Le suit à distance, entre dans la cour du souverain sacrificateur et s’assoit avec les gardes pour voir comment tout ça se termine. Il voulait voir ce qui allait se passer. Il est pris entre la lâcheté et la curiosité. Il n’est pas assez brave pour se tenir pour le Christ mais il est suffisamment inquiet pour, en quelque sorte, se tenir dans les coulisses et c’est dans ce contexte qu’il finit par renier Jésus-Christ à trois occasions.
Il se trouve donc dans la cour et peut sans doute regarder à travers les portes ou fenêtres dans cette grande pièce où ceci arrive au Christ, tandis qu’Il est face au Sanhédrin et à Caïphe. La loi d’Israël stipule que personne ne doit être jugé ailleurs que dans la salle du jugement. C’est supposé se passer en journée, cela devrait être public, ça devait se passer dans la salle du jugement qui se trouvait dans le complexe du temple. Et eux, soit dit en passant, s’y rendront très tôt le matin, juste après le lever du jour pour faire un nouveau procès rapide et bref et présenter la chose sous une forme légale pendant la journée, afin de lui donner une belle apparence. Jésus entre donc pour être confronté au Sanhédrin et ils devront porter des accusations. Et ceci viole également la loi, étant donné que le Sanhédrin était un jury et un juge, et non un procureur. Et ils étaient incapables d’inventer un crime. Ils ne pouvaient pas inventer des poursuites. Cela allait au-delà de leurs compétences. Ils n’étaient pas supposés produire des accusations. Leur loi le disait. Ils pouvaient seulement enquêter sur les accusations qui avaient été portées.
Et comme la session avec Anne n’a pas permis de porter des accusations, ils n’avaient rien à traiter, ce qui fait qu’ils devaient s’improviser procureurs. Ils devaient inventer un crime et le juger. Tout ce qu’ils avaient, c’était une sentence. Il fallait inventer un crime pour aller avec. Tout était donc illégal et injuste. Le moment, il faisait nuit : c’est illégal. Le lieu : le domicile du souverain sacrificateur : illégal. La procédure : aucun crime. La fonction : procureur au lieu de juge et jury. La saison : ils faisaient cela le jour de la fête, au cours d’une période festive, au moment où rien de tel ne devait avoir lieu. Les moyens : le pot-de-vin d’un traître du nom de Judas et bien sûr, aucun pot-de-vin n’était toléré comme nous l’avons lu dans le passage de Deutéronome 16 – et de ce fait, toutes les illégalités du procès devant Anne s’aggravent dans cette convocation du Sanhédrin et de Caïphe dans sa maison.
Et une autre pensée que j’aimerais vous donner aujourd’hui est la conspiration illégale, injuste – la conspiration illégale, injuste. Regardez brièvement au verset 59. « Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient quelque faux témoignage contre Jésus, suffisant pour le faire mourir. » Vous savez ce qu’ils voulaient faire à Jésus ? Trouver la vérité ? Non, ils ne voulaient pas chercher la vérité. Ils voulaient faire quoi ? Quel était l’objectif ? Le mettre à mort. Ils voulaient Le tuer. Cependant, le seul moyen de tuer un homme innocent consiste à amener des gens à mentir à son sujet. Les seuls témoins susceptibles de témoigner contre Jésus seraient des menteurs, étant donné qu’Il était une personne parfaite. Il était Dieu parfait en chair humaine et la perfection ne viole rien du tout. Ce qui fait qu’il n’y a jamais eu de crime. Il n’a jamais rien fait de mal, jamais, à aucun moment, d’aucune façon. Par conséquent, les seules personnes qui pouvaient Le faire condamner devaient être menteuses.
Ils sont donc sortis, au milieu de la nuit, s’efforçant de susciter des menteurs qui allaient entrer et faire cette chose-là même que leur loi condamnait avec une grande vigueur. Mais leurs passions étaient tellement déchaînées par la haine et si dominées par Satan et les forces démoniaques qui étaient derrière cette activité, et c'était tellement dans le dessein de Dieu que Jésus mourut pour les péchés du monde, que c’était comme s’ils étaient submergés par un déluge. Et ici, ils font exactement ce qu’ils ont passé toute leur vie à éviter : essayer de préserver les gens des témoignages des faux témoins, et à présent, ils se procurent de faux témoins pour mentir afin de pouvoir tuer quelqu’un. Impensable que des juges agissent ainsi ; cependant, ils complotaient pour Le faire mourir. Ils étaient cependant obligés d’avoir des témoins étant donné qu’il est dit dans Nombres 35, Deutéronome 17, Deutéronome 19, qu’il faut qu’il y ait deux ou trois témoins. Par conséquent les principaux prêtres, les anciens et le conseil, le Sanhédrin tout entier recherchaient de faux témoins contre Jésus pour pouvoir Le tuer.
Voyez-vous, Jésus n’a jamais eu de procès juste. Il n’avait pas été condamné pour quelque chose qu’Il aurait fait. Il a été condamné à cause de la haine. Et le verset 60 le dit – soulignez ces mots – « Mais ils n'en trouvèrent point » - mais n’en trouvèrent point. Personne n’y est parvenu. Vous dites : « N’y a-t-il donc eu personne ? » Oh que si, certains sont bien sûr venus. Le verset 60 dit : « Mais ils n'en trouvèrent point, quoique plusieurs faux témoins se fussent présentés. » Je veux dire que personne n’a été capable de donner un témoignage valable. Il y avait des gens qui étaient disposés à le faire et je suis convaincu que l’enfer a produit tout ce qu’il a pu, mais rien qui ait tenu, rien qui ait marché, rien qui ait eu du sens. Et pire encore, ils n’ont pas réussi à en trouver deux qui fassent quoi ? Concordent. Des menteurs – c’est difficile pour des menteurs de s’accorder puisqu’ils mentent. Étant donné qu’il n’y a pas de faits à traiter, ils ont du mal à se mettre d’accord. Il est dit dans Marc 14 :56 : “car plusieurs rendaient de faux témoignages contre lui, mais les témoignages ne s'accordaient pas”. Leurs témoins ne s’accordaient pas. Ils ont pris ce témoin et celui-ci et celui-là, mais chacun s’est pointé avec un mensonge différent et il n’y avait aucune cohérence.
Eh bien, la frustration est montée jusqu’à ce que, enfin, deux faux témoins arrivent. En voici deux qui se sont mis d’accord et ils ont en quelque sorte accordé leur histoire. Et ils déclarent : “Celui-ci a dit : ” verset 61, “Je puis détruire le temple de Dieu, et le rebâtir en trois jours”. Tout ce qu’ils ont réussi à trouver c’est : “Celui-ci a dit”. C’est remarquable. Je veux dire qu’il s’agit d’une grande généralisation. Ce type a dit ? Dans Marc, le passage parallèle, une fois de plus : Marc 14 verset 57, écoutez ceci : ces deux témoins dirent : “Je détruirai ce temple fait de main d'homme, et en trois jours j'en bâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d'homme.” C’est intéressant ! Le Seigneur nous a donné ces deux, le témoignage de l’un d’entre eux est rapporté dans Matthieu, celui de l’autre est consigné dans Marc. Regardez la différence. Le témoin de Matthieu dit : “Je suis capable de détruire le temple”, celui du récit de Marc : “Je détruirai le temple.” Le témoin de Matthieu dit: “et le reconstruire en trois jours”, celui de Marc déclare : “Et en trois jours j’en construirai un qui ne soit pas fait de mains d’hommes.” Ceci est tout simplement – ne s’accorde même pas.
Ce qui est intéressant c’est qu’ils affirment que Jésus l’a dit et ce n’est pas le cas. Dans Jean 2 :19, Il a dit : “Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai.” et Il parlait du temple de Son corps. Et ils essaient de fabriquer un mensonge à Son sujet en disant : “je vais” ou “je suis capable de détruire le temple”. Il ne l’a jamais dit. Il a dit : “Détruisez ce temple, et je le relèverai.” Mais ils se sont mis ensemble, ils l’ont tordu et perverti. Le problème c’est que les deux n’étaient quand même pas d’accord. Ça ne le faisait tout simplement pas et les prêtres le savaient ; et ils ont laissé tomber l’affaire tout de suite après. Maintenant, j’aimerais que vous écoutiez quelque chose. Ces gens n’auraient jamais dû être admis à témoigner. Comme je l’ai mentionné plus tôt, un témoin devait connaître l’année, le mois, le jour, l’heure du jour et le lieu du témoignage qu’il donnait de l’accusation présumée. Il y avait des règles très strictes sur les limites des désaccords qui pouvaient être tolérés entre les témoins. Ils ne se seraient pas du tout qualifiés.
A présent, j’aimerais tirer une conclusion avec une pensée très importante. Écoutez : si je ne savais pas que Jésus-Christ était parfait, si je ne savais pas que Jésus-Christ était absolument exempt de péché, le Fils de Dieu comme Il le revendiquait, cet unique incident m’en aurait convaincu. Je n’aurais vraiment besoin de rien d’autre. Je vais vous dire pourquoi. L’enfer dirige toute cette mise en scène. Satan est entré en Judas. Voici l’heure du pouvoir des ténèbres. Le meilleur de l’enfer, le cerveau de l’enfer, Satan et ses démons les plus brillants, les plus puissants et les plus ingénieux sont en quête d’une accusation contre Jésus. Et tous les dirigeants terrestres de cet endroit recherchent aussi une accusation contre Jésus. Écoutez : lorsque toute la terre et tout l’enfer, équipés de ressources et d’une intelligence surnaturels cherchent désespérément à trouver quelque chose contre Jésus Christ et qu’ils n’y parviennent pas, cela me dit qu’il n’y a rien à trouver. Avez-vous saisi cela ? C’est l’une des plus grandes défenses de la perfection de Jésus-Christ dans les pages de l’Écriture. S’il y avait eu quoique ce soit pour prouver Sa culpabilité, ils l’auraient trouvé. Si cela devait être révélé par des démons, ils l’auraient trouvé. Mais il n’y avait pas de crime – la perfection absolue. Voici Dieu fait chair, et rien de moins – rien de moins. Ils n’ont rien pu trouver – absolument rien.
Le caractère illégal de ceci ? Ces gens étaient des témoins corrompus. Ils ont mal interprété ce qu’Il avait dit. Et de toute façon, personne ne pouvait être exécuté pour ce qu’il avait dit. Et surtout si cela était vrai. Et où était Sa défense ? C’est absolument illégal, en tous points. Une confrontation illégale avec Anne, une convocation illégale avec le Sanhédrin et une conspiration illégale contre Jésus-Christ. Au milieu de tout cela, l’enfer et la terre et le pire des mondes surnaturel et naturel, se liguent contre Jésus-Christ ; personne ne parvient à produire quoique ce soit – rien ! Quel Sauveur béni nous avons, amen ? Parfait – et jugé comme tel par un tribunal d’hommes méchants. Voyez-vous, les seules personnes présentes au procès ce jour-là n’étaient en réalité que des gens qui accusaient Jésus, n’est-ce pas ? Et ils s’avèrent être des hommes misérables, mauvais, pécheurs, injustes. Le Christ marquera toujours de par Sa présence ceux qui sont de Satan. Lorsqu’on entre en confrontation avec le Christ, on est exposé et c’est ce qui leur est arrivé ce jour-là. À ce niveau, Caïphe tente de prendre les choses en mains. Et ce qui se passe est très pathétique : revenez dans deux semaines et je vous en parlerai. Courbons-nous dans la prière.
Père, tandis que nous regardons cette scène, encore une scène au cours de laquelle Jésus aurait pu subir une telle humiliation, dans laquelle Il aurait pu en apparence et définitivement être classé comme perdant, cependant Il est majestueux, Il est glorieux. Il se tient pur, parfait, sans tache, exempt de péché et saint. Et le tribunal qui fait Son procès est criminel, méchant et vile. Père, puissions-nous nous rappeler qu’il n’y a que deux postures à adopter dans ce monde : l’une consiste à affirmer la majesté, la divinité et la perfection du Christ et l’autre consiste à se tenir avec ceux qui Le renient. Père, nous prions que tous ceux qui sont ici, tous ceux qui entendent ce message se tiennent avec ceux qui affirment la perfection de Jésus-Christ. Étant donné que tout ce que la terre et l’enfer pouvaient produire contre Lui L’a laissé sans tache, nous savons qu’Il est le Fils de Dieu parfait, sans péché, notre Sauveur. Et Il endure délibérément cela pour pouvoir aller à une croix qu’Il n’a point méritée, pour mourir pour nous qui méritions d’être sur cette croix. Merci pour un Sauveur si miséricordieux. Tandis que vos têtes sont baissées dans un moment de clôture, si vous ne connaissez pas le Seigneur Jésus-Christ, si vous ne L’avez encore jamais reçu comme Sauveur, si vous ne Lui avez pas encore ouvert votre cœur, voici le jour, voici le jour, le moment est venu. Ne vous tenez pas avec ceux qui rejettent le Christ. Vous pourriez ne pas ressentir le désir de vous identifier à eux dans votre cœur, mais c’est bien le cas si vous Le refusez. Si vous Le mettez en procès au tribunal de votre propre cœur et le verdict c’est qu’Il n’est pas Celui qu’Il revendique être et vous ne voulez pas de Lui dans votre vie, vous vous tenez avec ceux qui étaient au tribunal ce jour-là à Jérusalem. Ouvrez donc votre cœur au Christ.
FIN.

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