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Nous avons maintenant le grand privilège d’ouvrir la Parole de Dieu ; le plus grand de tous les privilèges d’entendre la voix de Dieu puisqu’il a parlé dans les pages des Saintes Écritures. Le texte de ce matin est Luc 23 et nous sommes, bien sûr à la croix de Christ. En parcourant cet évangile de Luc, nous avons suivi l’historien Luc depuis la première présentation de Zacharie et d’Elisabeth, avec la naissance promise du précurseur du Messie, Jean le baptiste, puis la naissance du Seigneur Jésus Lui-même. Nous avons chanté avec Marie, la louange de la naissance d’un Sauveur. Nous l’avons vu grandir et exercer son ministère. Nous l’avons suivi dans toutes ses difficultés et ses victoires, et maintenant, nous nous retrouvons avec lui, pour ainsi dire au pied du Calvaire découvrant la stupéfiante réalité de la crucifixion de Christ. Laissez-moi lire en commençant par le verset 32 jusqu’au verset 39 qui est un passage auquel j’ai fait référence dans notre dernier message et nous le regarderons plus en profondeur ce matin.

« On conduisait en même temps deux malfaiteurs, qui devaient être mis à mort avec Jésus. Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l’un à droite, l’autre à gauche. Jésus dit: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort. Le peuple se tenait là, et regardait. Les magistrats se moquaient de Jésus, disant: Il a sauvé les autres; qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu! Les soldats aussi se moquaient de lui; s’approchant et lui présentant du vinaigre, ils disaient: Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même! Il y avait au-dessus de lui cette inscription: Celui-ci est le roi des Juifs. L’un des malfaiteurs crucifiés l’injuriait, disant: N’es-tu pas le Christ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous! »

Lors de notre dernière étude de ce passage, j’ai utilisé le titre « la comédie au Calvaire. » Je comprends que c’est une notion stupéfiante, que de considérer ceci comme une comédie, mais c’était précisément l’intention des personnes qui ont crucifié Jésus. Il était pour eux l’objet d’un ridicule absolu. Le considérer comme un roi était risible. Tout cela n’était que moquerie du fait qu’il était roi. Il n’avait pas d’armée. Il n’avait rien ni aucun lieu dont il était souverain. Très peu de personnes le suivaient. Il n’avait conquis personne ni rien, ni délivré personne. Rien en Lui ne démontrait une grande puissance, mais au contraire il était de plus en plus faible. Tout cela était si absurde qu’ils en ont fait une comédie burlesque. Voici les personnes qui se sont regroupées autour de Lui et qui se moquent de Lui, ricanent et lancent des injures à Jésus d’un air sarcastique. Ils se régalent en traitant le Fils de Dieu avec autant de déshonneur que possible, avec autant de manque de respect et de dédain qu’il puissent générer.

Finalement, il s’agit en fait du Fils de Dieu. Il s’agit en fait d’un blasphème monumental. C’est le sommet du péché, l’ultime péché, l’apogée du blasphème. Se moquer de Dieu, ricaner du Dieu incarné et avec une satisfaction qui a la parole facile et qui accumule les expressions de mépris sarcastiques envers le Créateur et le Rédempteur, le véritable Dieu ; Le véritable Messie. Les pécheurs ne peuvent pas faire pire que cela. Les pécheurs ne peuvent rien faire de pire pour offenser Dieu. Le blasphème ne peut pas être pire. En présence d’une telle haine, nous pourrions nous attendre à ce que Dieu agisse. Nous devrions nous attendre à ce que le Dieu saint et juste réagisse au blasphème ultime en déversant Sa colère, Sa vengeance, Sa furie sur ceux qui ont perpétré cela. Même dans le monde des faux dieux inventés par les hommes et les démons, aucun de ces faux dieux ne tolèrerait quelque chose de ce genre. Est-ce que le véritable Dieu saint ne devrait pas assurer au moins un peu Sa dignité ? Assurer Son honneur au moins un peu ? Est-ce que le véritable Dieu saint ne devrait pas se révéler en tant que tel en affirmant une preuve convaincante de Sa divinité ? Et maintenant qu’Il est blasphémé à un tel point ne pourrait-Il pas réagir par une colère sainte et abattre une mort rapide et son jugement ? Le jugement viendra 40 ans plus tard avec la destruction de Jérusalem par les Romains. Beaucoup de ces personnes rassemblées en ce jour et qui étaient encore en vie 40 ans plus tard périront lors de ce jugement. Beaucoup mourront avant même que cela arrive. Mais est-ce que cette patience n’est pas excessive ? Jusqu’à quel point la sainteté est-elle tolérante ? Jusqu’à quel point la justice est-elle patiente ? Jusqu’à quel point la miséricorde et la grâce divine durent-elles ? S’il y avait un temps où la colère de Dieu était justifiée si elle venait rapidement, cela aurait été à ce moment-là.

Hé bien, ironie étrange, Son jugement est tombé d’un seul coup à la croix, mais il n’est pas venu sur la foule, il est tombé sur Jésus à la place de ceux qui ont blasphémé contre Lui. L’Ancien Testament est clair au sujet du blasphème. Il est dit dans Lévitique 24:16 : « Celui qui blasphémera le nom de l’Éternel sera puni de mort. » Blasphémer contre le nom de Dieu est un crime capital. Ce sont des blasphémateurs. Ils le savent. Ils sont contents de blasphémer contre Lui, de prononcer des malédictions sur Lui, d’accumuler les maltraitances sur Lui. C’est exactement ce qu’ils étaient en train de faire. Ce qui est tordu, cependant, c’est qu’ils l’accusent Lui de blasphémateur. Lorsque auparavant dans son ministère, Jésus a montré la puissance du pardon du péché, dans Matthieu 9, ils ont dit que cet homme blasphémait. A la fin de l’Evangile de Matthieu, dans le chapitre 26, Jésus dit « Jésus lui répondit: Tu l’as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, disant: Il a blasphémé! Qu’avons-nous encore besoin de témoins? Voici, vous venez d’entendre son blasphème. Que vous en semble? Ils répondirent: Il mérite la mort. Là-dessus, ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing et des soufflets… »

Ce sont eux les blasphémateurs, mais les choses sont tournées de façon perverse, ainsi ils font de Lui de blasphémateur et ils pensent être ceux qui brandissent la justice. Dans l’Evangile de Jean, au chapitre 10, il y a quelques versets, verset 33 : « Les Juifs lui répondirent: Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu. » Puis au verset 36, Jésus parle. Il dit : « Celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites, Tu blasphèmes! Et cela parce que j’ai dit: Je suis le Fils de Dieu. » C’est le monde à l’envers. La justice devrait se retourner contre eux. Elle se retourne contre Christ. Ils devraient être anéantis par le jugement. Il anéantit Christ. Ils l’accusent de blasphème, alors qu’ils sont les blasphémateurs. Notre Seigneur avait tous les droits pour les juger, tous les droits pour les détruire sur le champ et les catapulter en enfer. Il y a des précédents chez les prophètes de l’Ancien Testament. Je pense à Habaquq, ce prophète qui ne comprenait pas que Dieu ne déverse pas son jugement sur l’Israël apostat et au chapitre premier de sa prophétie, au verset 2, il dit « Jusqu’à quand, ô Eternel? » Combien de temps ? Combien de temps vas-tu tolérer le péché de l’apostat Israël ? Je pense aussi à Apocalypse 6 :10 où les martyrs, dans les temps futurs, le temps qui vient des tribulations dans le monde, ceux qui auront souffert le martyr des mains de la puissance de l’antéchrist se trouvent aussi devant l’autel élevant leurs prières à Dieu en disant : « Jusqu‘à quand, Maître saint et véritable, tarderas-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre? »

Même les saints du passé, de l’avenir et certainement du présent, se posent parfois des questions sur la patience de Dieu. Combien c’est étrange. Ils sont présents au Calvaire. La furie de Dieu aurait dû tomber sur la foule et au lieu de cela elle est tombée sur Christ, à leur place. Mais vous savez, ce n’est pas incompatible avec le caractère de Dieu et je vais vous en donner une illustration dans l’Ancien Testament. Retournez dans le livre d’Esaïe. Si vous ne connaissez pas bien le prophète Esaïe, je vous encourage à vous familiariser avec lui. Vous pouvez faire cela en le lisant. Oui, c’est une bonne chose de le lire, et relire et relire encore, car il est plein de prescriptions. Il est plein de jugements prononcés et aussi de promesses de salut. Vous voyez ici le cœur de Dieu, une véritable évaluation de la condition des pécheurs, une véritable proclamation du jugement à venir, mais en même temps, la miséricorde et la grâce qui leur est inévitablement accordée. Par exemple, vous voyez une sorte de microcosme de cela dans le premier chapitre d’Esaïe. Dieu dit dans le verset 2 : « ils se sont révoltés contre moi. » Verset 3 et 4 : « Le bœuf connaît son possesseur, Et l’âne la crèche de son maître, Israël ne connaît rien, Mon peuple n’a point d’intelligence. Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d’iniquités, A la race des méchants, aux enfants corrompus! Ils ont abandonné l’Éternel, ils ont méprisé le Saint d’Israël. Ils se sont retirés en arrière… » Quel dommage ! Est-ce que c’est grave ? Verset 5, la deuxième moitié du verset dit : « La tête entière est malade, Et tout le cœur est souffrant. » C’est grave ? Verset 6 « De la plante du pied jusqu’à la tête, rien n’est en bon état: Ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives, Qui n’ont été ni pansées, ni bandées, Ni adoucies par l’huile. » Tel un corps meurtri qui a été battu et brisé, malade et faible, c’est Israël. Dieu prononce le jugement. « Votre pays est dévasté, Vos villes sont consumées par le feu, » verset 7, « Des étrangers dévorent vos campagnes sous vos yeux, Ils ravagent et détruisent, comme des barbares. »

C’est le schéma qui se reproduit dans le livre d’Esaïe, le péché qui entraine le jugement. Mais lisez le verset 16. Peut-être pouvons-nous commencer au verset 14 qui est un bon endroit pour commencer. « Mon âme hait vos nouvelles lunes et vos fêtes; Elles me sont à charge; Je suis las de les supporter. Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux; Quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas: Vos mains sont pleines de sang. » La situation est grave. Puis vient ceci : « Lavez-vous, purifiez-vous, Otez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions; Cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, Protégez l’opprimé; Faites droit à l’orphelin, Défendez la veuve. » Puis cette invitation : « Venez et plaidons! dit l’Éternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; S’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. » Ce magnifique verset dit que Dieu offre sa grâce et sa miséricorde à un peuple pécheur sur lequel il avait prononcé son jugement qui tombera sur lui à moins qu’il ne se repente. Ce schéma se reproduit dans tout le livre d’Esaïe de différentes façons magnifiques. Nous avons le temps d’en lire peut-être deux. Chapitre 40, après toutes sortes de promesses de jugement à venir, le chapitre 40 commence ainsi : « Parlez au cœur de Jérusalem, et criez lui Que sa servitude est finie, Que son iniquité est expiée, Qu’elle a reçu de la main de l’Eternel Au double de tous ses péchés. » Son salut l’attend. Quelle incroyable expression de miséricorde.

« Préparez au désert le chemin de l’Eternel, Aplanissez dans les lieux arides Une route pour notre Dieu. Que toute vallée soit exhaussée, Que toute montagne et toute colline soient abaissées! Que les coteaux se changent en plaines, Et les défilés étroits en vallons! Alors la gloire de l’Éternel sera révélée, Et au même instant toute chair la verra; Car la bouche de l’Éternel a parlé. » Un grand salut glorieux se prépare. Le même langage est employé dans le chapitre 42, verset 6 : « Moi, l’Éternel, je t’ai appelé pour le salut, et je te prendrai par la main, je te garderai, et je t’établirai pour traiter alliance avec le peuple, pour être la lumière des nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison le captif, et de leur cachot ceux qui habitent dans les ténèbres. Je suis l’Éternel, c’est là mon nom; et je ne donnerai pas ma gloire à un autre. » Ceci fait référence au Messie qui est le serviteur mentionné au début du chapitre 42. Il décide donc pour cette…, pour ainsi dire, nation désobéissante, pécheresse, mauvaise et condamnée, d’un salut à venir, d’un royaume à venir et d’un Messie à venir. On trouve la même chose au début du chapitre 43. Vous trouvez cela au chapitre 52, et au chapitre 53.

Mais allez au chapitre 55 et vous trouverez un magnifique passage des Écritures. Après d’autres prononciations de jugement et accusation de péché « Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui n’a pas d’argent! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer! Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas? Écoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, et votre âme se délectera de mets succulents. Prêtez l’oreille, et venez à moi, écoutez, et votre âme vivra: Je traiterai avec vous une alliance éternelle, pour rendre durables mes faveurs envers David. » Puis il devient personnel au verset 6 : « Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve; Invoquez-le, tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, Et l’homme d’iniquité ses pensées; Qu’il retourne à l’Éternel, qui aura pitié de lui, A notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. » Vous pouvez penser : « je ne comprends pas Dieu. Je ne comprends pas comment Dieu peut regarder des personnes qui ont apostasié, des personnes qui se sont détachées de Lui, des personnes qui ne lui ont démontré que de la rébellion et de la révolte, et contre qui il a prononcé son jugement. Comment Dieu peut-il alors étendre sa compassion de cette façon ? Est-ce que la patience de Dieu est si grande ?

La réponse se trouve dans le verset 8 : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l’Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, Et mes pensées au-dessus de vos pensées. » Si vous manquez de patience, Dieu non. Lorsque vous voyez une situation et vous vous dites que la patience de Dieu doit arriver à bout parce que votre patience aurait été à bout longtemps auparavant, ce n’est pas le cas pour celle de Dieu. La réponse est que Dieu est bien au-dessus de nous, infiniment au-dessus de nous, dans la façon dont nous pensons et agissons. Dieu est unique : lorsqu’il est très offensé et lorsqu’il est implacablement offensé, il va toujours vers le coupable. Il les prévient du jugement à venir et leur offre le pardon, la miséricorde, la grâce et la compassion. Il fait d’eux ses enfants et les prends avec Lui dans l’éternité. C’est ce Dieu qui est attaché à la croix. Ce Dieu dont la patience est bien plus grande que la nôtre, car ses voies ne sont pas nos voies, ses pensées ne sont pas nos pensées. Le contraste stupéfiant du Calvaire est le contraste entre les insultes sans merci de la foule et l’intercession miséricordieuse de Christ. Ce sont les deux points que je veux que nous remarquions. Les insultes sans merci de la foule, verset 35. Nous allons parler des insultes sans merci de la foule. La foule est constituée de quatre groupes. Il y a le peuple, les dirigeants, les soldats et les malfaiteurs, et ils ont tous la même attitude envers Jésus. Ils sont sans compassion. Ils sont sans cœur, cruels, brutaux.

Luc 23 verset 35 : « Le peuple se tenait là, et regardait. » Luc nous donne le meilleur aspect de cette foule. Elle semble juste, du point de vue de Luc, stupéfaite, comme si elle regardait un sport sanglant, regardant la comédie de l’extérieur. Souvenez-vous maintenant que cette comédie a été mise en scène par les Juifs et les Romains. Jésus se réclame Roi et ils trouve cela risible. Cela devient le point déclencheur de toute la plaisanterie. Tous les ricanements, toutes les moqueries, tous les sarcasmes abusifs sont construits autour cette idée que Jésus dit être un roi. Souvenez-vous, cela a commencé un peu plus tôt, avec les soldats qui ont mis un manteau sur Lui et qui Lui on mis un roseau dans la main et enfoncé une couronne d’épines sur la tête. Cela a continué lorsqu’ils l’ont mis sur la croix, car il a été crucifié-là avec deux malfaiteurs, mais ils se sont assurés de crucifier un malfaiteur d’un côté et un autre de l’autre côté, afin de refléter dans une parodie moqueuse une roi avec ses deux courtisans les plus importants, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche. Puis ils l’ont ridiculisé de façon sarcastique en disant que s’il était roi, il devrait peut-être se servir un peu de sa grande puissance. Ils le narguaient. Ils agissaient sans compassion. On ne trouve pas du tout de compassion dans cette foule. Personne ne montre de compassion. C’est la scène la plus brutale et cruelle que l’on puisse imaginer.

On peut s’attendre à la cruauté chez les soldats romains parce qu’ils faisaient cela couramment. Les exécutions faisaient partie de leur métier, ceux qui l’ont mis sur la croix. Nous pourrions même nous attendre à la cruauté des dirigeants, des chefs religieux, parce qu’ils avaient montré combien ils pouvaient être cruels en chargeant les personnes de lourds fardeaux sans jamais les aider à les porter. Ils étaient brutaux envers les pécheurs, les collecteurs d’impôts et le genre de personnes que Jésus recevait. Nous pouvions nous attendre à une certaine brutalité chez les malfaiteurs, car ils en avaient fait leur profession et la compassion les avait quittés depuis longtemps. Nous ne sommes donc pas surpris par ces personnes. Mais nous nous attendrions à ce que la foule ait un peu plus de compassion. Je veux dire qu’il s’agit de personnes qui ont probablement été guéries par Jésus de certaines maladies. Ces personnes ont pu voir d’autres miracles que Jésus a faits dans la région de la Judée et de Jérusalem, et beaucoup de personnes présentes venaient d’autres endroits, de Galilée et du nord. Il y avait peut-être et même surement des personnes qui étaient parmi les 5000 qui ont été nourries par Jésus. Il y avait certainement des personnes qui connaissaient bien ceux qui avaient été guéris, qui avaient reçu l’ouï ou la vue, ou qui avaient pu se lever et marcher alors qu’ils étaient paralysés. Je veux dire que nous nous attendrions à trouver une certaine compassion de la part de ces personnes. Et n’avaient-ils pas entendu Jésus prêcher ? N’avaient-ils pas connu la simplicité et la douceur de Christ et l’amour de Christ qui était si manifeste dans la beauté et la magnificence de ce qu’il enseignait ?

Mais la foule est sans merci. Vous vous dites, mais attendez une minute, tout ce qui est dit dans ce verset est que « le peuple se tenait là et regardait. » He bien ce n’est pas tout ce qui peut être dit sur la foule sans merci, malheureusement. C’est une grande foule. Ils sont venus de partout. C’est la Pâque. La ville s’est agrandie de centaines de milliers de personnes et la foule qui se déplace du tribunal public vers le Calvaire dès le petit matin grandit, grandit, grandit, car Jésus est la personne la plus populaire du pays et de loin, et il attire une foule importante qui est maintenant rassemblée autour de la croix. Ces personnes étaient présentes pour l’acclamer en tant que roi potentiel lorsqu’il est entré dans la ville le lundi. C’étaient les mêmes personnes qui étaient présentes pour crier « crucifiez-le ! crucifiez-le ! » plus tôt dans la journée, et maintenant ils semblent avoir les regards vides et épuisés, je suppose, d’après ce que Luc raconte. Mais Matthieu et Marc nous en disent davantage. Matthieu et Marc nous disent ce que nous avons besoin de savoir. Matthieu 27:39 : « Les passants (la foule en mouvement) l’injuriaient, et secouaient la tête, (un signe de raillerie) en disant: Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix! Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, se moquaient aussi de lui…»

Il s’agit donc de la foule et des dirigeants. Marc 15 verset 29 « Les passants (la foule en mouvement) l’injuriaient, et secouaient la tête, en disant: Hé! toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, en descendant de la croix! » Encore, de la même façon les dirigeants sont séparés de la foule en mouvement qui passait. La foule participait. Tout avait été orchestré par les dirigeants. Les gens sont facilement séduits par leur cœur mauvais et incrédule, facilement séduits par la manipulation de leurs chefs. Ils sont entrés dans le jeu de la comédie et ils déversent leurs sarcasmes venimeux sur Jésus. Elle ne fait jamais ce qui est juste, cette foule. Elle n’a pas fait ce qui est juste, toute la semaine. Ici, elle est méchante et sans merci face au Fils de Dieu miséricordieux. C’est incroyable, incroyable. C’est la pire conduite possible de la part du peuple d’Israël. Donc, la foule sans merci, et les dirigeants sans merci, revenons à Luc 23:35 « Les magistrats se moquaient de Jésus, (bien sûr, ils avaient tout orchestré) disant: Il a sauvé les autres; qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu! » Ils utilisent des expressions messianiques, le Christ de Dieu, l’Oint, le mot Messie, et l’Élu de Dieu, une expression messianique prise dans Daniel chapitre 9. Les expressions de l’Ancien Testament liées au Messie sont référencées, dans les références bibliques générales sous l’expression Christ de Dieu. L’expression spécifique « élu de Dieu » vient de Daniel 9 et est un titre messianique.

Ils se moquent donc de Lui parce qu’il clame être le Messie. Ils se moquent de Lui parce qu’il clame être l’Élu de Dieu. Ils ricanent, c’est un mot très fort utilisé seulement ici et une autre fois dans l’Evangile de Luc, et nulle part ailleurs dans Le Nouveau Testament. C’est un mot composé. Le mot grec qui signifie « nez » est muktēr. Le mot qui signifie “ricaner” est ekmuktērizō, qui veut dire mettre son nez en avant en direction de quelqu’un. C’est un mot composé qui indique que cette acte est extrême ; une intense dérision et une expression de mépris. Ils ont blasphémé contre Lui. Et au fait, remarquez bien qu’ils ne parlent pas à Jésus. Ils ne parlent jamais à Jésus. Il n’y a aucun rapport qu’ils Lui parlent directement autour de la croix. Ils parlent à la foule qui l’entoure. « Il a sauvé les autres; qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu! » Ils ne parlent jamais à Christ. Ils veulent faire réagir la foule, et ils ne s’adressent jamais à Jésus. « Il a sauvé les autres; qu’il se sauve lui-même… » Que veulent-ils dire par là ? S’agissait-il simplement de sarcasmes, de le rendre ridicule ? « Il n’a sauvé personne. Qui a-t-il sauvé ? De quoi ? Il n’a délivré personne. » Mais bien sûr leur point de vue est politique, ils parlent de délivrance militaire.

« Puisqu’il a si bien sauvé tout le monde et délivré tout Israël, qu’il se délivre lui-même ». Pur mépris. Ils sont très fiers, en fait, d’être vainqueurs sur ce drôle de roi. Très fiers. Ils accueillent cette responsabilité en disant que le sang soit sur nous et sur nos enfants. «Selon le rapport de Matthieu, dans Matthieu 27:42 : « Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même! S’il est roi d’Israël, qu’il descende de la croix, et nous croirons en lui. Il s’est confié en Dieu; que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime. Car il a dit: Je suis Fils de Dieu. » Vous savez, ils disent ces choses et ils n’ont aucune idée de ce qu’ils sont en train de dire. Écoutez ça. Le Psaume 22 parle de la croix de Christ. C’est une prophétie. Voici comment il commence. Voici le début du Psaume 22 : « Mon Dieu! mon Dieu! pourquoi m’as-tu abandonné » Vous le connaissez bien. Ce sont les paroles de Jésus sur la croix. Descendez au verset 7, Psaume 22 verset 7 : « Tous ceux qui me voient se moquent de moi, Ils ouvrent la bouche, secouent la tête. » C’est exactement ce qu’ils ont fait. « Recommande-toi à l’Éternel! L’Éternel le sauvera, Il le délivrera, puisqu’il l’aime! » Tous ces sarcasmes ont été prédits dans ce psaume. Ils ont été accomplis à la lettre.

En fait, vous pouvez retourner au neuvième chapitre de Luc et dans les versets 20 et 35, vous verrez que Jésus a vraiment pris le titre de Christ de Dieu et qu’il a vraiment pris le titre de Son Élu. Ils savaient qu’il s’en réclamait. Pour eux c’était simplement ridicule et ils l’ont tourné en ridicule. Souvenez-vous, Paul dit dans 1 Corinthiens 1 que le Messie crucifié est une pierre d’achoppement pour un juif, et bien sûr pour les gentils, c’est de la folie. Ils pensaient à quelqu’un qui serait pendu à un arbre selon Deutéronome 21:21-23 comme objet de malédiction pour Dieu et Jésus a été une malédiction pour Dieu, et donc ils déversent sur lui tout leur mépris suscité par cette notion qu’il puisse être le vrai Messie et Roi qu’ils attendent depuis longtemps. Comment est-ce possible ? C’est absurde. Les dirigeants orchestrent cela et comptent sur l’indifférence de la foule. Ils ne savaient pas, comme je l’ai dit, qu’il était une malédiction pour Dieu. C’était la vérité. De plus, Esaïe 53 verset 4 dit qu’il a été : « frappé de Dieu et humilié. » et le verset 10 dit : « Il a plu à l’Éternel de le briser par la souffrance… » Paul fait référence à cela en disant qu’il est devenu malédiction pour nous. Mais cela n’avait pas de sens pour les gens présents.

Un troisième groupe est présent. Il y a des personnes sans merci dans la foule. Ce sont les dirigeants sans merci, et troisièmement, les soldats sans merci. Luc 23, verset 36 : « Les soldats aussi se moquaient de lui; s’approchant et lui présentant du vinaigre, ils disaient: Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même! » Ils ne savent rien de la théologie juive. Ils se joignent juste à la plaisanterie. Ils suivent. Ils ne moquent de lui, ces soldats sans merci. Ils le narguent. Le mot grec empaizō signifie narguer. Ils lui font subir encore davantage de souffrances physiques alors qu’il est suspendu dans la douleur. Et dans un acte moqueur de l’obéissance et de service, comme s’il était un roi, ils lui offrent du vin. Deux occasions sont identifiées clairement au moment de la crucifixion, où on a offert quelque chose à boire à Christ. La première a été lorsqu’ils l’amenaient à l’endroit où il devait être crucifié, vous vous souvenez qu’on lui a offert quelque chose à boire qui contenait un sédatif. C’était probablement utilisé pour endormir un peu la personne afin qu’elle soit plus facile de la clouer sur la croix, pour qu’elle ne se débatte pas. Jésus a refusé cela. Vous vous souvenez ?

Puis lorsqu’il arrive à la fin de son agonie, six heures plus tard, à la dernière minute, à 3 heures de l’après-midi lorsqu’il est sur le point de mourir, il dit « j’ai soif » et ils lui font monter quelque chose à boire dans une éponge au bout d’une perche. Il me semble que c’est différent des deux autres situations. Ceci me semble faire partie du jeu. Ils ne lui donnent certainement pas du vin pour répondre à sa demande. Cela ne semble pas être un sédatif, car il est déjà là-haut et la moquerie est déjà à son comble. Il me semble qu’ils lui offrent du vin aigre en lui disant, « si tu es le Roi des Juifs, sauve-toi. » Il s’agit d’un semblant d’obéissance, comme s’ils apportaient du vin royal au roi. La moquerie atteint son comble. Les soldats romains buvaient du vin bon marché. Ils lui en ont offert, comme pour les dirigeants, imitant le peuple, déversant les mêmes moqueries.

Le verset 38 est une très importante partie du texte. Il y avait aussi une inscription au-dessus de Lui « Celui-ci est le Roi des Juifs. » et bien-sûr c’est le thème qui définit la scène de toute la comédie. Tout se joue autour de cette idée. D’où venait cet écriteau ? Jean 19 nous le dit. L’histoire nous dit que lorsque les gens étaient crucifiés, leur crime était affiché et puisque Jésus n’avait commis aucun crime, il ne pouvait pas y avoir d’affichage de son crime au-dessus de Lui. Alors Pilate a décidé de ce qui serait écrit sur ce panneau. Jean 19, Pilate a écrit l’inscription et l’a faite poser sur la croix. C’est Pilate qui l’a fait faire et voici ce qu’elle disait : « Jésus le Nazaréen » ou Jésus de Nazareth « le Roi des Juifs ». Si on combine Matthieu, Marc, Luc et Jean, voici ce qu’elle dit « Jésus de Nazareth, le Roi des Juifs. » C’est ce qui était placardé. Beaucoup de Juifs ont pu lire cette inscription, car l’endroit où Jésus était crucifié était près de la ville, une autre raison pour la présence de la grande foule. Il était écrit en hébreu, en latin et en grec. Pilate voulait que tout le monde le sache et donc les grands prêtres et les Juifs dirent à Pilate : « N’écrivez pas le Roi des Juifs, mais qu’il dit « je suis le Roi des Juifs. » Pilate a répondu « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. » Pilate ne voulait pas le changer, car c’était pour Pilate le moyen de se moquer d’eux. Ils s’étaient moqués de lui. Ils l’avaient poussé et forcé à exécuter un homme dont il savait qu’il était innocent. Même sa femme dit « lave-toi les mains de cet homme innocent. » Pilate a dit plusieurs fois « je ne vois aucune faute en lui. » Hérode n’a pas trouvé de délit. On a poussé Pilate pour qu’il ait l’air stupide et il n’allait pas se laisser faire. Il voulait inverser les choses et qu’ils aient l’air stupide à leur tour. C’était la petite blague de Pilate. Voici Jésus de Nazareth, le Roi des Juifs. Ils lui ont dit de descendre l’écriteau et de mettre qu’il a dit être le Roi des Juifs et Pilate a dit « ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. » Donc, nous avons des gens qui se moquent de Jésus et Pilate qui se moque de ces personnes.

Au fait, Le fait qu’il y ait une inscription en haut de la croix indique que la croix était traditionnelle avec une partie longue au-dessus de la poutre transversale où l’écriteau était placé, plutôt qu’une croix en forme de T, puisque l’écriteau se trouvait au-dessus de la tête. Autre chose à propos des soldats dans le verset 34 à la fin du verset : « Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort. » C’est une procédure habituelle. Les bourreaux avaient le droit de garder les effets, les derniers vêtements des personnes qu’ils exécutaient. C’était un petit avantage du métier, je suppose, un à côté. Il y a un peu plus de détails à ce sujet dans Jean, car Jean nous décrit davantage ce que les soldats ont exactement fait. Dans Jean 19:23 : « Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent ses vêtements, et ils en firent quatre parts. » Il devait y avoir 4 parts ; quatre vêtements qu’un homme portait dans la journée. Il devait y avoir un manteau pour tenir chaud, comme une veste. On pouvait dormir dessus et l’utiliser comme une couverture. Il devait y avoir des chaussures ou des sandales. Il devait y avoir une coiffe. Il devait aussi y avoir une écharpe ou une ceinture. Quatre parts.

Nous savons que quatre soldats romains étaient désignés par crucifixion. Si vous regardez dans Actes 12 :4, vous pouvez voir ce qui est dit sur les escouades romaines. Elles sont constituées de quatre gardes. En fait, une escouade complète est constituée de quatre groupes de quatre. Il est donc fort probable qu’il y ait quatre soldats dans une escouade chargée d’une exécution. C’est pourquoi les vêtements pouvaient être divisés en quatre parts, une pour chacun des quatre. Mais il y avait aussi une tunique qui était probablement son vêtement habituel, et elle était sans couture, tissée en un seul morceau. Ils ont donc décidé de ne pas la déchirer. Tirons au sort pour décider à qui elle reviendra. C’est ainsi que la prophétie fut accomplie : « Ils se partagent mes vêtements, Ils tirent au sort ma tunique. » Cela se trouve aussi dans le Psaume 22.

C’est ce qu’ils ont fait. Ils ont tiré au sort, se partageant ses vêtements entre eux, chacun prenant une part puis quelqu’un remporta la tunique. En lisant cela, vous réalisez que Jésus a été dépouillé de tout ce qu’il possédait. Il a été dépouillé de tous ses vêtements et il se retrouve nu à part son pagne. Ils font tout ce qu’ils peuvent pour le dépouiller de toute sa dignité, s’il en reste quelque chose. Ils veulent tellement faire de lui la risée qu’il ne lui restera aucune dignité. Il est suspendu, nu. On ne peut pas penser à cela sans se souvenir que lorsqu’Adam et Ève sont tombés dans le péché, ils ont immédiatement pris conscience qu’ils étaient… nus. La nudité est associée à la culpabilité morale, elle symbolise la honte face à Dieu. Ils ont essayé de se couvrir, et Dieu vient dans Genèse Chapitre 3 et tue un animal pour faire de quoi les couvrir de cette honte et de cette nudité, ce symbole de honte et de culpabilité morale. C’est Dieu qui a pourvu à cette couverture. Ici, au Calvaire, Jésus est dépouillé de ses vêtements à notre place. Jésus est dans la situation symbolisant la culpabilité morale et la honte morale face à Dieu, seulement il n’est pas couvert. Il est jugé. Il est maudit par Dieu au travers de cette nudité qui n’était pas la sienne, mais la nôtre. Jésus, nu à notre place, Jésus nu, le symbole de notre culpabilité et de notre honte morale, n’est pas couvert par Dieu. Il est jugé par Dieu et Dieu déverse la furie de sa colère sur cette nudité. Et Jésus, celui est a été dénudé pour nous, devient notre couverture. Il devient notre couverture, notre agneau qui nous couvre. C’est l’ironie divine.

Finalement viennent les brigands sans merci, verset 39. L’un des malfaiteurs qui étaient crucifiés là, hurlait des injures à Jésus, disant : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même et sauve-nous. » C’est la même chose, ils jouent tous le même jeu. L’un des brigands, seulement l’un d’eux est cité par Luc. Mais Matthieu et Marc nous racontent le reste de l’histoire. Voici ce que Matthieu nous dit dans Matthieu 27:44 : « Les brigands, crucifiés avec lui, l’insultaient de la même manière », les deux, pluriel. Marc 15:32 : « Ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient aussi. » Les deux ont participé ; toute la foule, tous les dirigeants, tous les soldats, les deux brigands. Tout ce que Luc fait, c’est qu’il nous rapporte ce que l’un d’entre eux a dit, mais les deux étaient impliqués. « N’es-tu pas le Christ ? » Encore avec mépris et sarcasme. « Sauve-toi toi-même et sauve-nous. » C’est tout simplement sans merci. Et contre cette attitude d’insulte sans merci, nous voyons l’intercession pleine de compassion de Christ. C’est vraiment stupéfiant, vraiment l’opposé. Verset 34, mais « Jésus dit: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » C’est tout simplement choquant. C’est choquant. Sans discussion face aux injures que ces cœurs et ces bouches mauvaises ont déversées face au Fils de Dieu dans un blasphème suprême, profanant le sacré, le plus vil de péchés jamais commis, la pire méchanceté qui mérite la malédiction divine, la menace divine, la vengeance divine, le jugement divin, la damnation divine. Il s’agit d’une injustice sans pareil, d’une transgression sans égal. C’est une hérésie au-dessus de toutes les hérésies, l’irrévérence même au-dessus de toutes les irrévérences, la profanation qui surpasse toutes les profanations, le sacrilège qui dépasse toute compréhension. Nous nous attendrions à ce que Jésus déverse une dénonciation furieuse de leurs actes, sur tous, qu’Il les juge, qu’Il leur fasse payer leur iniquité extrême et outrageuse immédiatement, sur-le-champ, mais Il ne le fait pas.

Au contraire, il dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » Il demande à Dieu de pourvoir à leur pardon. Jésus a dit sept paroles du haut de la croix. Il a parlé à l’un des brigands en disant : « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » Puis il a parlé à sa mère et à Jean : « Femme, voilà ton fils. » « Voilà ta mère. » Et il confia sa mère à l’apôtre Jean alors qu’ils se tenaient loin, très loin. Puis pendant trois heures toute la terre était dans le noir et il n’a pas parlé du tout. Et après les ténèbres, il a parlé à Dieu et il a dit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Puis il a parlé aux soldats et il a dit : « J’ai soif, » et ils lui ont donné une éponge. Puis il se dit à lui-même, « tout est accompli. » Puis il parla à Dieu et dit « Père, je remets mon esprit entre tes mains. » Mais la première chose qu’il a dite, avant tout cela, a été « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » Ses premières paroles ont été de chercher le pardon de Dieu pour les pires pécheurs du monde. Certainement, s’agit-il de Jésus ; le Père qui coure pour étreindre le fils prodigue souillé, n’est-ce pas ? Ce n’est pas surprenant. Jésus dit même que plus quelqu’un a besoin de pardon, plus il est aimé. Il s’est donc fixé le but de pardonner les grands pécheurs afin de recevoir de leur part un grand amour.

Pierre dit que lorsqu’Il était injurié, Il n’injuriait pas en retour et alors qu’Il était maltraité, Il ne cherchait pas à se venger, 1 Pierre 2 :23 et 24. Etienne s’est inspiré de cela et lorsqu’Etienne a vu sa vie lapidée par les pierres ensanglantées, Etienne, suivant son Seigneur dit « Seigneur, ne leur impute pas ce péché! » C’est une prière générale. Pour comprendre ce qu’il voulait dire par là, c’est une prière générale pour que tout le monde sache qu’il n’existe pas de péché trop fort contre le fils de Dieu, qui ne puisse être pardonné si l’on se repend. C’est le message qui est transmis. Si ces personnes peuvent être pardonnées, tout le monde peut être pardonné. On ne peut aller plus loin. Mais il s’agit de plus qu’une prière générale, c’est une prière spécifique. Lorsqu’il dit « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font, » il savait qui ils étaient, car le jour de la Pentecôte, 3000 Juifs de Jérusalem se sont convertis à Christ et ont été baptisés et c’était le début de l’église. En quelques semaines, 5000 hommes et de plus en plus, puis se fut des dizaines de milliers de personnes qui à Jérusalem sont venues à Christ dans les semaines qui ont suivi la résurrection et qui étaient parmi cette foule. C’était donc une prière générale disant au monde entier qu’un pécheur qui se repend et vient à Christ peut être pardonné du pire crime qu’il ait commis. Mais c’était aussi une prière spécifique disant que Dieu savait depuis avant la fondation du monde, qui dans cette foule il pardonnera vraiment. Une église est née de ces personnes qui se tenaient au pied du Calvaire et se moquaient du Fils de Dieu. Ils sont devenus la première église. Non seulement cela, il y avait un soldat parmi les soldats. L’un d’eux est venu au salut. Luc 23 :47, lorsque le centenier vit ce qui se passait , il commença à louer Dieu en disant : « Certainement, cet homme était juste. » Et Matthieu rapporte qu’il a dit autre chose. Il dit : « Assurément, cet homme était Fils de Dieu. » Écoutez Matthieu 27:54 : « Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d’arriver, furent saisis d’une grande frayeur, et dirent: Assurément, cet homme était Fils de Dieu. » La prière a reçu une réponse tout de suite. Certains parmi la foule ont formé la première église. Certains, parmi les soldats ont affirmé la divinité de Jésus-Christ, et un centenier romain s’est mis à louer le véritable Dieu d’Israël et à affirmer la réalité de Son Fils, et d’autres avec lui. Certains des dirigeants disaient la même chose. Dans Actes 6:7 : « La parole de Dieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, » écoutez çà : « et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi. » Et un des deux brigands a dit : « Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. » et Jésus lui dit « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. »

En un sens, c’est une prière générale qui ouvre la possibilité du pardon à chaque personne qui a rejeté Christ, quel que soit la gravité du péché qu’elle a commis contre Lui. Mais à un autre niveau, cette prière est très spécifique. Elle a reçu une réponse immédiate parmi la foule, parmi les soldats, parmi les malfaiteurs et même parmi les prêtres. La grande ironie du Calvaire est que, alors que tout ce mépris était déversé sur Christ, Lui-même portait la malédiction de Dieu. C’était bien pire que tout ce qu’on pouvait Lui faire. Si vous pensez que les malédictions des hommes font mal, pensez à Lui qui recevait la malédiction de Dieu. Mais en prenant à la fois sur Lui les malédictions des hommes et celles de Dieu, il a pu nous donner l’expiation qui rend possible le pardon pour lequel il avait prié. Seigneur, nous te remercions encore pour cette scène, pour la vie qui est en elle, pour sa richesse, pour son merveilleux qui remplit notre âme de joie et de reconnaissance. C’est la prière de mon cœur, que chacun de nous ait une véritable relation avec Christ, que nous puissions mettre notre confiance en Lui notre Rédempteur et notre Sauveur, Lui seul, afin que nous recevions le pardon qu’il nous offre, même à ceux qui ont blasphémé son saint nom. Merci pour la grandeur de ta grâce. Nous te remercions d’avoir voulu prendre sur toi toutes les malédictions des hommes, et encore plus, la malédiction de Dieu, afin de pourvoir au pardon des pécheurs indignes que nous sommes. Nous te louons et nous te bénissons. Pas étonnant que nous ne puissions trouver la force de chanter assez fort et assez longtemps tes louanges. Maintenant, Seigneur, fais ton œuvre en chacun de nos cœurs et nous nous réjouissons de cette œuvre que tu vas accomplir. Nous te remercions de ce que nous étions présents, d’une façon très réelle dans l’esprit de Ton Fils lorsqu’Il a dit « Père pardonne-leur. » Nous faisons partie de cette foule. Nous avons été pardonnés. Nous sommes ceux pour qui Il a prié et pour qui Tu as répondu. Nous te remercions pour la grandeur de Ton salut. Que Tu puisses nous utiliser pour proclamer Ton salut, jusqu’aux extrémités de la terre. Nous prions cela au nom de notre Sauveur. Amen.

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