
Beaucoup de gens sont, bien sûr, fascinés par la vie du Seigneur Jésus Christ, fascinés par Sa naissance qui est signifiée dans nos célébrations mondiales de Noël. Ils sont fascinés par Ses miracles, fascinés par Sa capacité à guérir les malades, à ressusciter les morts, à chasser les démons de la vie des hommes, ils sont même fascinés par Sa mort, fascinés par Sa résurrection. Sans aucun doute, la vie du Seigneur Jésus Christ est merveilleuse et il n’y a pas de mots pour la décrire, elle est unique, irrésistible. Pourtant ce n’est pas par Sa mort que les hommes sont sauvés. C’est par Son enseignement. Sa façon de vivre ne peut s’expliquer que par le fait qu’Il est Dieu. Voilà pourquoi Il est né d’une vierge, pourquoi Il avait une puissance divine. Voilà pourquoi Il menait une vie sans péché, qu’Il est mort d’une mort de substitution. Voilà pourquoi Il pouvait vaincre la mort et ressusciter le troisième jour. Il est Dieu.
Comprendre non seulement la fascination et le caractère étonnant et merveilleux de Sa vie mais aussi comprendre que la seule explication de cela se trouve en ce qu’Il est Dieu signifie un pas vers la bonne direction. Mais à la fin, Sa vie et Son œuvre ne peuvent s’appliquer à nous que si nous comprenons Son enseignement parce qu’après tout, il s’agit de croire au message que Jésus avait apporté et qui sauve. Le monde est rempli de gens qui sont fascinés par Sa vie. Ils peuvent même accepter qu’Il était, en fait, Dieu dans une certaine forme. Mais à la fin, il s’agit de croire ce qu’Il avait dit. Son message est le plus critique.
Etre sauvé du péché, échapper au jugement et à l’enfer, la joie éternelle, la gloire céleste ne sont pas donnés à ceux qui sont fascinés par Jésus Christ. Ils ne sont pas octroyés à ceux qui croient qu’Il est Dieu incarné. Les démons le croient aussi et tremblent. Ce n’est pas suffisant d’être sentimental vis-à-vis de Jésus, ce n’est même pas suffisant d’éprouver du respect pour Lui. Le salut est donné à ceux qui croient Son message. Alors, pendant que nous avançons dans l’évangile de Luc, d’un incident fascinant à un autre, d’une démonstration de la puissance divine à une autre, nous nous retrouvons dans les chapitres importants quand nous arrivons aux passages qui parlent de Son enseignement. Ce sont les paroles de Jésus qui ont la vie.
Nous nous trouvons donc dans l’un de Ses plus grands sermons, souvent appelé le Sermon sur la Montagne, dans Luc, chapitre six. Ouvrons encore nos Bibles dans Luc 6, verset 20. Le premier message que Jésus a prêché était un message sur le péché. Evidemment Il n’était pas encore mort et Il n’était pas encore ressuscité des morts et donc Il ne prêchait pas la croix et la résurrection comme les apôtres le firent après ces évènements.
Il prêchait vraiment comme Jean Baptiste. Il prêchait comme les prophètes de l’Ancien Testament, comme les vrais prophètes prêchaient. Il prêchait la repentance. Il prêchait que les hommes sont pécheurs, des pécheurs désespérés, des pécheurs incurables, des pécheurs sans force, sans ressources et que le péché les catapultait vers le jugement éternel. Et leur péché est défini par la loi de Dieu.
Dieu avait donné Sa loi, les prophètes l’ont articulée. Jean Baptiste s’y est évidemment référé, Jésus aussi. Par conséquent, les pécheurs sont évalués selon le standard parfait de la loi de Dieu et ils sont tous coupables. Ainsi, pour avoir violé la loi de Dieu, le pécheur se retrouve sous la juste et éternelle condamnation de Dieu. Voilà le message de Jésus. Tous les hommes sont des pécheurs en route pour le jugement divin qui les enverra dans l’enfer éternel où règnent les ténèbres, le feu qui ne s’éteint jamais, un vers qui ne meurt jamais, les pleurs, les lamentations, les grincements de dents dans une punition éternelle consciente. Voilà ce qui constituait Son message. Et le remède à cela était de reconnaître sa condition de pécheur et de désespoir et d’implorer la miséricorde et le pardon de Dieu, étant conscient que l’on ne peut y apporter aucune contribution.
Voilà ce qu’était Son message. C’était le message de Jean « Repentez-vous ! » C’était le message des vrais prophètes des temps anciens. Maintenant, ce n’est pas un message populaire. Cela ne saurait être un message populaire dans une culture païenne. Cela ne saurait être un message populaire dans une culture agnostique ou athée. Et ce n’est certainement pas un message populaire dans une culture religieuse parce que les religieux se convainquent que leur religion les blanchit suffisamment bien.
J’étais en voiture l’autre jour ; un jeune homme me conduisait à la réunion que j’avais et je lui ai dit : « Avez-vous une quelconque croyance en Dieu ? » Il a dit : « Oh, je crois en Dieu. Evidemment je crois en Dieu. » Il a ajouté ensuite : « J’ai toujours cru en Dieu. » Il a dit : « je pense que je suis un homme de bien. Je suis une bonne personne et il n’y a pas moyen que Dieu me refuse l’entrée au ciel. » Ceci est une vision typique, toujours articulée par une personne religieuse. Et c’est exactement ce que les Juifs pensaient. Le judaïsme de l’époque de Jésus était littéralement bâti sur un système selon lequel c’est à travers sa moralité extérieure et superficielle, à travers ses activités religieuses cérémonielles qu’on offrait à Dieu suffisamment ce qu’il fallait pour acheter son salut. Le message de Jésus était : « Vous avez tout faux. Vous avez tout faux. » Et ils Le tuèrent à cause de cela parce que ce n’est pas un message populaire, particulièrement pour les religieux.
Jésus était venu pour prêcher la repentance. Il est venu définir le péché en des termes absolument pas incertains. Son message était tellement clair que personne ne pouvait le rater. Et ce qu’Il disait essentiellement dans Sa prédication aux Juifs était : « Vous êtes des pécheurs séparés de Dieu, étrangers à Dieu, hors du Royaume, hors de l’alliance, hors de la promesse, même si tout cela vous a été enseigné par Sa révélation. » Ils étaient trop religieux. Ils étaient moraux à un niveau superficiel et par conséquent convaincus qu’ils n’avaient pas besoin de repentance parce qu’ils étaient agréables à Dieu. Comme Jean Baptiste, et avant Lui, comme Esaïe et les autres prophètes qui les avaient précédés, Jésus est venu prêcher la repentance. En fait, Son message était absolument opposé à ce qui était politiquement correct et à la sagesse conventionnelle.
Il les invitait, essentiellement, à changer complètement leur système d’évaluation personnelle et à s’évaluer d’une façon opposée, à reconnaître qu’ils n’étaient pas dans le Royaume de Dieu, qu’ils ne connaissaient pas Dieu, qu’ils n’étaient pas Ses enfants, qu’ils n’étaient pas en route pour le ciel. Mais d’autre part, ils se trouvaient dans une condition désespérément mauvaise, sans Dieu, sans salut, entièrement séparés de Lui par le péché. Et ils avaient couvert la vérité avec leur couverture de justice personnelle, mais la vérité était enfouie en dessous, cependant. Ils avaient tous fait preuve, comme tout le monde, de leur incapacité à garder la loi de Dieu … et violer un de ces commandements revient à être maudit par toute la loi. Voici ce qu’était Son message.
Ce n’est pas le message qu’ils attendaient de la part du Messie quand Il viendrait. Ils s’attendaient à ce que le Messie, à Son arrivée, embrasse la nation, confirme leur justice, leur piété, leur position dans le Royaume. Ils pensaient que le Messie leur apporterait un message du salut. « C’est vous le peuple ; je suis ici pour le royaume ; le royaume est à vous. Nous allons inaugurer le royaume et assujettir le monde entier. » C’est essentiellement là ce qu’ils attendaient. Son message fut donc choquant. Il était inacceptable. Il était carrément intolérable et c’est la raison pour laquelle ils Le tuèrent.
Et le même message reste aujourd’hui, sauf que maintenant, nous savons comment Dieu peut pardonner le pécheur par la mort et la résurrection de Christ. Ce n’était pas encore arrivé, évidemment, quand Jésus prêchait. Il avait encore le message de la repentance, de la confession des péchés et il fallait implorer Dieu pour Sa miséricorde et la grâce pour recevoir le salut, un salut qui est rendu possible parce que Jésus a porté nos péchés sur la croix et ainsi satisfait la justice de Dieu. Mais Jésus prêchait le péché. Ce qui n’était pas un thème populaire ni à l’époque, ni de nos jours.
Il dévasta l’illusion en apportant la clarification, avec les prophètes qui L’avaient précédé et les Apôtres après Lui et tous les prédicateurs fidèles tout au long de l’histoire de la rédemption. Il a clarifié que ce ne sont pas les religieux qui vont au ciel ; ce ne sont pas les personnes superficiellement morales qui vont au ciel ; ce sont ceux qui sont submergés par leur état de péché qui vont au ciel. Ce sont ceux qui sont submergés et oppressés par la réalité de leur condamnation et par leur incapacité, ceux qui crient à Dieu pour obtenir le pardon et qui reçoivent ce pardon par la miséricorde. Ce sont ceux-là qui vont au ciel.
Comme je l’ai dit la dernière fois, cet enseignement de Jésus chamboulait toute pensée humaine, il la reversait littéralement. Et ce passage en est une illustration classique. Laissez-moi lire les versets 20 à 26 et ensuite nous allons les commenter : « Alors Il leva les yeux sur Ses disciples … » Maintenant, souvenez-vous que le mot disciple désigne ce groupe mixte de personnes qui étaient des apprenants, des mathētēs …c’est le terme Grec, les apprenants, les étudiants de Jésus. Certains étaient de vrais disciples, d’autres de faux, d’autres encore dans le processus, d’une façon ou d’une autre. Et Il veut leur donner les critères par lesquels évaluer la légitimité et l’authenticité de leur statut de disciples. Il dit donc à ce groupe mixte de suiveurs, dans ce cas à ne pas confondre avec les apôtres qui avaient été identifiés dans le passage précédent. Ils étaient, bien sûr, de vrais disciples et maintenant des messagers ou des apôtres mais Il parle au reste de cette foule de centaines, si non de milliers, qui le suivaient. Il dit : Voici ce que vous devez savoir .
« Heureux vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous ! Heureux vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés ! Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous serez dans la joie ! Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu’ils vous chasseront, vous insulteront et rejetteront votre nom comme infâme, à cause du Fils de l’Homme. Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez de joie, parce que votre récompense sera grande dans le ciel ; car c’est ainsi que leurs pères agissaient à l’égard des prophètes. Mais malheur à vous, les riches, car vous avez votre consolation. Malheur à vous qui êtes rassasiés maintenant, car vous aurez faim ! Malheur à vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et dans les larmes ! Malheur lorsque tous les hommes parleront bien de vous, car c’est ainsi que leurs pères agissaient à l’égard des faux prophètes! »
Il y a un contraste très clair, ce qui est contraire à ce que les gens pensaient. La pauvreté, la faim, la tristesse, le rejet … une bénédiction ? Les richesses, la satiété, le bonheur et la célébrité … une malédiction ? Et c’est précisément cela le point à retenir. Ce que Jésus dit est directement opposé à ce qu’ils pensent. C’est la raison pour laquelle ils ne Le tolèrent pas. Comme nous avons vu plus tôt dans la synagogue à Nazareth au quatrième chapitre, quand Jésus était allé vers les Juifs dans la Synagogue et a dit : « J’offre l’évangile du pardon et du salut à ceux d’entre vous qui réalisent qu’ils sont pauvres, prisonniers, aveugles, oppressés », ils furent tellement offusqués que Jésus les appelle pauvres, prisonniers, aveugles et oppressés, spirituellement ruinés, spirituellement emprisonnés par leur péché et emprisonné dans le jugement de Dieu, spirituellement aveugles quant à la vérité divine, spirituellement oppressés par leurs iniquités, ils étaient tellement furieux à cette description que Jésus faisait d’eux qu’ils Le saisirent … et ce sont Ses propres amis, Sa famille, Sa propre ville … Après avoir prêché ce seul sermon, ils Le menèrent sur une pente escarpée et essayèrent de Le pousser. Ils détestent ce message, particulièrement les religieux détestent ce message, ceux qui ont une justice propre.
Et voici qu’Il revient encore en prêchant la même chose. Ce sont les pauvres, les affamés, ceux qui pleurent et ceux qui sont rejetés qui sont bénis ou heureux. Et ce sont ceux qui sont riches, rassasiés, heureux et célèbres qui sont maudits. Ce sont là les paradoxes de la bénédiction et de la malédiction que nous avons commencé à voir il y a deux semaines. Nous allons vous rappeler les paradoxes de ceux qui sont bénis. Le premier paradoxe est la bénédiction de la pauvreté, au verset 20 : « Heureux vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous ! »
Il ne s’agit pas de la pauvreté matérielle ou de la pauvreté économique. Il ne s’y trouve nécessairement pas de vertu. Il s’agit de la pauvreté spirituelle. Heureux ceux qui comprennent leur ruine spirituelle. Bénis sont ceux qui savent qu’ils n’ont pas de ressources pour acheter leur salut. Ils savent qu’ils ne peuvent rien faire pour plaire à Dieu. Ils ne disposent d’aucune capacité pour faire ce qui est nécessaire pour plaire à Dieu. Bénis ceux-là qui savent qu’ils sont spirituellement destitués, ruinés. Ce sont eux qui reçoivent le Royaume de Dieu. Le Royaume de Dieu appartient aux pécheurs qui savent qu’ils ne peuvent pas se sauver eux-mêmes.
Et puis, deuxièmement, vint la bénédiction de la faim. « Heureux vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés ! » Ce texte ne parle pas des gens qui n’ont rien à manger. Il parle de ceux qui ont faim de la justice. Bénis sont ceux qui ressentent le vide. Bénis sont ceux qui savent qu’ils ne sont pas justes. Ils le ressentent. Ils en sont privés. Ils comprennent leur ruine spirituelle et ils crient pour être nourris de la justice de Dieu, même s’ils la déméritent.
Et nous avons aussi vu la bénédiction de la tristesse. Verset 21 : « Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous serez dans la joie ! » Ceux qui éprouvent une tristesse angoissante à cause de leur condition spirituelle, c’est le cœur brisé et contrit dont Esaïe parle. Bénis sont ceux qui, à cause de leur ruine spirituelle, à cause de leur faim intense de la justice qu’ils savent qu’ils ne peuvent mériter et qui par conséquent s’attristent ; ceux là recevront les richesses du Royaume. Ils seront éternellement rassasiés et ils auront la joie éternelle.
Puis, le quatrième point où nous nous sommes arrêtés la dernière fois, vient au verset 22 : « Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu’ils vous chasseront, vous insulteront et rejetteront votre nom comme infâme, à cause du Fils de l’homme. » C’est la bénédiction du rejet qui doit être ajoutée à la bénédiction de la pauvreté, à la bénédiction de la faim, à la bénédiction de la tristesse et ensuite vient cette bénédiction paradoxale du rejet.
Je suppose que les gens, même les apôtres auraient supposé : « Voici le Messie. Nous croyons au Messie, nous sommes maintenant Ses messagers. Nous allons sortir prêcher ce message. Ne sera-ce pas merveilleux ? Nous allons proclamer le message et les gens vont écouter l’évangile, ils vont entendre parler du pardon des péchés et leurs cœurs vont certainement s’ouvrir et le Messie va établir Son Royaume et ce sera tout simplement magnifique. » Et Jésus leur dit dès le début : « Soyez prêts. Vous serez haïs, vous serez ostracisés, vous serez insultés, vous serez repoussés. Voilà ce qui va se passer. Heureux êtes-vous. »
Les trois premières bénédictions ont à voir avec le pécheur qui se voit pauvre, affamé, affligé. La quatrième a à voir avec la vision qu’a le monde du pécheur. Il le déteste. Il l’aliène. Il l’ostracise parce qu’il a une vraie compréhension de son état de pécheur, une vraie compréhension de son besoin de la grâce de Dieu. Quatre verbes sont utilisés au verset 22 : haïr, ostraciser, insulter, rejeter ; pour résumer le dédain, l’hostilité qui viendra d’un monde pécheur.
Vous serez haïs. Vous serez exclus. Vous serez diffamés. Vous serez rejetés. Ceci est une sorte de séquences de mauvaises attitudes dirigées vers les croyants. Ils rejetteront votre nom. Que signifie cela ? Jean et Bill et Sarah et … ? Non, votre nom, chrétien, chrétien comme mauvais à cause du Fils de l’Homme. Jésus dit : « C’est à cause de moi qu’ils vous haïront, parce que c’est mon message, c’est mon évangile, c’est mon salut, c’est mon appel à la repentance. »
Je ne prêche pas mon appel aux pécheurs, je ne fais que répercuter l’appel de Christ, compris ? Je ne fais que répercuter la Parole de Dieu. Ici donc, Jésus vient d’appeler Ses disciples, ceux qui deviendront apôtres. Il a sélectionné, identifié les douze d’un groupe plus nombreux. Immédiatement après cela, bien sûr, Il descend de la montagne, Il se lance dans ce sermon appelé le Sermon sur la Montagne et d’entrée de jeu, Il dit : « Je veux que vous soyez prêts, les amis, parce que si vous vous identifiez à Moi, vous ferez face à la persécution, à l’hostilité. Ils vont détester le nom que vous portez parce qu’ils me détestent. »
Ouvrez vos Bibles dans Matthieu, chapitre 10. Cela vaut le coup de regarder profondément ce sujet selon le récit de Matthieu. Dans Matthieu, chapitre 10, nous avons l’instant où Jésus donne le pouvoir à Ses apôtres et nous allons le voir dans Luc, chapitre 9. C’est un passage parallèle à Luc 9. Mais je veux que vous remarquiez ce que Jésus leur dit quand Il leur donne l’instruction. Descendez au verset 16. Et vous pouvez … maintenant, il leur a été donné, évidemment le titre d’apôtre, ils ont reçu la capacité de guérir les malades. Ils ont reçu le pouvoir de chasser les démons et ils ont donc le pouvoir sur le monde physique et sur le monde spirituel. Ils peuvent avoir le sentiment que tout va bien se mettre en place, que ce sera grandiose. Alors, Il leur dit au verset 16 : « Voici : Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. » Vous irez là dehors et on essayera de vous dévorer.
Le verset 17 va plus loin : « Soyez prudents comme des serpents et innocents comme des colombes. Soyez sur vos gardes ; car on vous traduira devant les tribunaux des Juifs et on vous fera fouetter dans leurs synagogues. » Ceci était arrivé à l’apôtre Paul. Cinq fois, il reçut 39 coups de la part des Juifs. Ils le fouettèrent littéralement dans la synagogue. Vous parlez de la discipline d’église. Ils lui donnèrent 39 coups, déchirant sa chair à cause de ce qu’ils voyaient comme une hérésie, parce qu’il était un chrétien.
Et Jésus dit aux douze : on vous traînera dans les tribunaux pour ceci. Et on vous fouettera aussi dans les synagogues. Verset 18 : « On vous forcera à comparaître devant des gouverneurs et des rois à cause de moi pour leur apporter un témoignage, ainsi qu’aux nations païennes. Lorsqu’on vous traduira devant les autorités, ne vous inquiétez ni du contenu ni de la forme de ce que vous direz, car cela vous sera donné au moment même. En effet, ce n’est pas vous qui parlerez, ce sera l’Esprit de votre Père qui parlera par votre bouche. » Et cela peut encore être vrai, nous ne recevons plus la révélation directe, mais quand vous vous trouvez dans cette situation, si cela se produit de nos jours, dites juste ce que l’Esprit a dit dans les Ecritures, dites simplement la vérité de la Parole de Dieu.
Verset 21 « Le frère livrera son propre frère pour le faire condamner à mort, et le père livrera son enfant. Des enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. » Littéralement il y aura des tueries dans les familles à cause de l’identification à Jésus Christ. Verset 22 « Tout le monde vous haïra à cause de moi. » Et voici encore la preuve que l’identification à Jésus est tellement répulsive, particulièrement pour les pécheurs religieux, et que vous allez en souffrir. Il dit quelque chose au verset 24 que je trouve très important : « Le disciple n’est pas plus grand que celui qui l’enseigne, ni le serviteur supérieur à son maître. » Ceci signifie que si je suis votre maître et que l’on me maltraite, si je suis votre enseignant et l’on me maltraite, ne vous attendez pas à recevoir un traitement différent. Voilà comment ce sera. Ils vous persécuteront comme ils m’ont persécuté.
Ceci se passe encore de nos jours. Les chrétiens sont persécutés aujourd’hui. Je pense que plusieurs meurent plus qu’à aucune autre période de l’histoire, selon les statistiques dont je dispose, surtout par la main des musulmans. Je veux que vous alliez dans Jean, chapitre 9, parce que je pense que nous devons comprendre ce que le Seigneur dit à Ses apôtres. Ils avaient peut-être pensé, vous savez, lorsqu’ils ont été identifiés comme les douze apôtres, Jésus les choisit, ils auraient dû se féliciter entre eux pour ce merveilleux honneur et ensuite, ils entendent directement ce que cela va leur coûter parce que le message va à l’encontre des cœurs méchants des hommes.
Dans Jean 9, Jésus guérit un aveugle et les gens vont voir les parents de l’aveugle. Vous vous souvenez qu’il était né aveugle ; il souffrait d’une cécité congénitale, ou d’une cécité survenue à sa naissance. Jésus l’a guéri et il a pu voir. Au verset 22, les gens sont allés voir ses parents, verset 21 : « Vous savez, pouvez-vous nous dire ce qui se passe-t-il ici ? Comment se fait-il qu’il voit ? » Ils commencèrent à leur poser des questions au verset 19 et il y a ce petit dialogue.
Ses parents dirent : « Nous sommes certains que c’est bien notre fils et qu’il est né aveugle. Mais si vous voulez savoir, interrogez-le. Demandez-lui ce qui s’est passé pour qu’il puisse voir. » Le verset 22 dit : « Les parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des autorités juives. En effet, elles avaient déjà décidé d’exclure de la synagogue tous ceux qui reconnaîtraient Jésus comme le Messie, » l’excommunication et cela se faisait dans plusieurs cas avec des coups de fouets. Alors pour cette raison, ses parents dirent au verset 23 : « Il est assez grand, interrogez-le donc lui-même. »
Allez dans Jean chapitre 15, et, encore une fois, Jésus fait allusion à ce genre d’hostilité. Dans Jean 15 :18 Jésus dit : « Si le monde a de la haine pour vous, sachez qu’il m’a haï avant vous. » Ne soyez pas surpris. Verset 19 : « Si vous faisiez partie du monde, il vous aimerait parce que vous lui appartiendriez. » Quelle profonde vérité ! « Mais vous n’appartenez pas au monde parce que je vous ai choisis du milieu du monde ; c’est pourquoi il vous poursuit de sa haine. » Il va dans le sens qu’il y a toutes sortes de religions tolérées dans le monde parce qu’elles font toutes partie du même système. Elles peuvent ne pas s’accorder sur tout, mais elles s’accordent sur une chose : elles sont contre le christianisme.
Souvenez-vous de ceci. Il le répète au verset 20, « Souvenez-vous de ce que je vous ai déjà dit : le serviteur n’est jamais supérieur à son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi ; s’ils ont gardé mes paroles, ils garderont aussi les vôtres. Mais c’est à cause de moi qu’ils agiront ainsi, parce qu’ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé. » Verset 23 : « Celui qui a de la haine pour moi en a aussi pour mon Père. » Ils vous haïssent, ils me haïssent, ils haïssent mon Père. C’est comme ça. Au verset 16, Il dit… ceci se passe dans la chambre haute lors du Dernier Souper, comme nous le désignons, quand Il passait Sa dernière nuit avec Ses disciples. Il les prépare à ce qui va arriver. Ceci se produit bien après l’incident de Luc 6 mais Il leur donne le même message. Il dit au verset 1 du chapitre 16 : « Je vous ai dit tout cela pour que vous soyez préservés de toute chute. Car on vous exclura des synagogues, et même l’heure vient où tous ceux qui vous mettront à mort s’imagineront rendre un culte à Dieu. Ils en arriveront là parce qu’ils n’ont jamais connu ni mon Père ni moi. »
Alors il faut s’y attendre. Voici exactement comme cela sera. Vers la fin du premier siècle, c’était tellement encré dans le Judaïsme. Les premiers chrétiens avaient beaucoup souffert, comme vous le savez. Je veux dire, regardez l’apôtre Paul, il allait partout, vociférant des menaces et exécutant des tueries des chrétiens, il reproduisait exactement ces choses. Ensuite, vous avez l’occasion au chapitre 7 de Actes où Etienne est lapidé par ces Juifs de Jérusalem qui le tuèrent parce qu’il était un chrétien hérétique. Voici comment ça marchait. A la fin du premier siècle, ils avaient développé un moyen par lequel ils pensaient pouvoir éradiquer tout Juif chrétien des synagogues.
Il y a une série de prières appelées Shemoneh Esrei qui s’était développée parmi les Juifs. Ces prières sont au nombre de 18. Permettez que je vous lise la douzième d’entre elles. En passant, ces prières étaient faites à voix haute individuellement dans la synagogue. Voici la douzième prière. C’est une prière pour les renégats : « Qu’il n’y ait aucun espoir et que l’arrogant soit bientôt déraciné de nos jours, que périssent les chrétiens et les hérétiques en un instant et qu’ils soient effacés du livre de vie et qu’ils ne soient pas inscrits avec le juste, béni sois-Tu, Ô Seigneur, Toi qui humilie l’arrogant. » Voilà la prière.
Alors, voici une prière juive à faire, qui condamne les chrétiens. Et on leur faisait faire cette prière, personnellement, dans la synagogue afin d’observer pour voir qui trébucherait sur cette prière. Celui qui trébuchait sur cette prière pouvait donc être désigné comme chrétien ou supporter de chrétiens et donc était expulsé de la synagogue. Cette prière devint donc un test, une sorte de malédiction visant à exposer les chrétiens qui trébucheraient en essayant de faire cette prière, si leur identité n’était pas déjà connue. Alors on les expulsait de la synagogue.
Alors, ce que Jésus disait allait arriver et c’est arrivé. La majorité des apôtres même, comme vous le savez sur notre série sur les apôtres, étaient tués pour avoir proclamé la vérité. Et ceux qui prononçaient le nom de Christ étaient expulsés des synagogues, fouettés et tués aussi. Ce type de persécution se poursuit encore et encore et encore et encore et pour la plupart par la main des religieux qui n’aiment pas le diagnostique suivant lequel un homme ou une femme sans Christ est condamné, est un pécheur perdu, peu importe combien religieux il peut être. C’est le diagnostique répulsif.
Maintenant, retournez dans Luc 6. Alors Il dit : « Vous serez bénis si cela arrive. » Vous devez faire partie de ceux qui sont bénis, vous devez vous considérer béni parce que c’est cela la réalité. En fait, lorsque tout ceci vous arrive à cause de votre nom, chrétien, et à cause du nom du Fils de l’Homme, un titre dont nous avons déjà discuté dans cet évangile, voici ce que doit être votre réponse. Verset 23 : « Réjouissez-vous en ce jour-là. » Maintenant, que je vous retienne là. Ce jour-là. Cela isole le jour de la persécution. Il n’en sera pas toujours ainsi. Ce ne sera pas une persécution non-stop pour tout le monde. « Réjouissez-vous en ce jour-là. » Quel jour ? Ce jour-là. Retournons au verset 22 : « Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront. » « Lorsque » est un mot très important. Lorsque, indique que ce n’est pas constant, c’est occasionnel. Lorsque cela arrive, et puis plus tard, en ce jour-là où cela se produit.
Alors, nous ne voulons pas faire ceci de manière à ce que vous pensiez que votre vie ne sera rien d’autre qu’un acte de persécutions et vous finissez par développer un complexe de martyr. Regardez l’église primitive, selon Actes 2 :47, elle avait la faveur de tout le monde. Plus tard, dans Actes, chapitre 5, verset 13, il est dit que les populations de Jérusalem avaient une grande estime pour les chrétiens. Et 1 Timothée, chapitre 2, dit que nous devons nous conduire d’une manière pieuse, menant une vie tranquille, paisible, calme afin de susciter le respect. Pierre dit que vous devez mener votre vie de manière à ce que les méchants n’aient contre vous aucun motif d’accusation. Tite, chapitre 3, dit que vous devez mener une vie calme, d’une façon gracieuse afin d’avoir le témoignage de la puissance de transformation de Christ dans votre vie pour toucher ceux qui sont sans Lui.
Il y a cette réalité ferme que la vie d’un chrétien peut être un témoignage drastique de la puissance de Dieu. Et pour ceux qui sont ouverts à l’évangile, c’est une partie importante, critique de l’évangélisation, n’est-ce pas ? Mais il viendra des moments où vous serez haïs et ostracisés, diffamés et rejetés. Il viendra « ce jour-là » où de telles choses se produiront, encore une fois en mettant un accent sur l’occurrence occasionnelle. Cela viendra. Cela a généralement à voir avec votre fidélité à dire sans compromis et avec hardiesse ce qui doit être dit dans un environnement religieux ou pour confronter des pécheurs. Si vous ne dites jamais rien, vous pouvez échapper. Si vous vous compromettez, vous pouvez échapper, vous gardez la bouche fermée, vous pouvez y échapper, vous pouvez y échapper. Vous dites la vérité, dans certains cadres, difficile d’y échapper.
Mais Il dit, lorsque cela arrive, réjouissez-vous en ce jour-là. En fait, réjouissez-vous au point de bondir de joie, de commencer à danser, d’exubérer, d’être complètement emporté. Maintenant, nous le faisons mais ce n’est pas souvent connecté à la persécution. En tant que chrétiens, nous ne le comprenons pas vraiment. Si vous êtes persécuté à cause du nom de Jésus Christ, si vous êtes persécuté à cause du nom du Fils de l’Homme, si vous êtes persécuté parce que vous êtes chrétien, si vous êtes persécuté parce que vous faites le vrai diagnostique du cœur d’un pécheur et vous confrontez cette pauvreté spirituelle, cette ruine spirituelle, vous essayez de renverser leur sens d’estime personnelle, de respect de soi et de justice personnelle ; si vous vous attaquez à cela comme vous le devez pour faire passer l’évangile, si vous le faites fidèlement et vous recevez l’hostilité même au point d’être jeté de la synagogue, d’être fouetté, d’être menacé de mort, mettez vos chaussures de danse, soyez exubérant.
Pourquoi ? « Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez de joie, parce que votre récompense sera grande … » Où ? « … dans le ciel. » Vous devez avoir une autre perspective du monde pour faire ceci. Si tout ce que vous voulez c’est le confort ici, vous allez passer à côté. Si vous comprenez que votre récompense éternelle est proportionnelle à votre disposition à confronter et à souffrir pour l’évangile, alors vous réalisez que la petite souffrance ici en vaut la peine, comme Paul le dit, elle ne peut être comparée à la gloire qui nous est réservée. C’est la perspective éternelle. Que m’importe de subir l’hostilité dans cette vie pour la vérité de l’évangile ? Que m’importe ce que me font les gens dans cette vie pour avoir prêché la vérité, quand je sais qu’il y a une récompense pour moi que je recevrai dans la gloire et que je pourrais me jeter aux pieds de mon Christ pour la petite souffrance ici ?
Et j’ai l’assurance que cette récompense éternelle est quelque chose, l’ayant déposé aux pieds de Christ, dont vous profiterez de la plénitude à jamais. Voilà pourquoi dans Actes 5 quand les apôtres prêchaient, ils … il ne leur fallu pas beaucoup de temps pour voir ceci s’accomplir, vous savez. Ils avaient commencé à prêcher le jour de la Pentecôte, et à peine avaient-ils commencé à prêcher que la persécution commença, n’est-ce pas ? Immédiatement, on leur dit de ne plus prêcher. Actes, chapitre 5, verset 40, ils arrêtèrent les apôtres et elles … les autorités Juives les firent battre. Ils leur donnèrent ces 39 coups sur le dos et ils leur intimèrent d’arrêter de parler au nom de Jésus et les relâchèrent. Que dit le prochain verset ? « Alors ils s’en allèrent déprimés ? » Non. « Les apôtres quittèrent la salle du Conseil tout joyeux … » pourquoi ? « … de ce que Dieu les avait jugés dignes de souffrir l’humiliation pour Jésus. » Quel privilège !
Vous avez reçu un grand privilège. Nous qui ne sommes pas dignes de souffrir pour le nom de Christ, nous ne sommes même pas dignes d’être mentionnés par le même souffle, nous avons ce privilège de souffrir pour Lui. Paul dit dans Colossiens 1 :24, cette grande affirmation, « Je supplée dans ma chair à ce qui manque aux afflictions du Christ. » Quelle affirmation ! En d’autres termes, toute persécution que je subis est destinée à Christ. Il n’est pas ici alors ils me saisissent à Sa place. Et il dit aux Galates : « Je me réjouis de ce que je porte sur mon corps les marques de Jésus. » Quel privilège pour un pécheur indigne, misérable d’être littéralement puni à la place de Christ qui avait été puni à la croix à sa place. Quelle énorme réalité. Je ne suis même pas digne de recevoir les coups destinés à Christ, mais quel honneur, quel privilège !
Et il dit qu’il y a un autre privilège. Regardez en avant et voyez votre récompense éternelle, puis regardez en arrière et voyez avec qui vous vous associez. « Car c’est ainsi que leurs pères agissaient à l’égard… » de qui ? « … des prophètes. » Vous êtes en très bonne compagnie. Vous pouvez souffri r à cause de votre honnête présentation de la réalité du péché et du jugement et vous avez besoin de la miséricorde, de la grâce, du pardon et du salut. Vous pouvez vivre cette hostilité avec un espoir pour l’avenir, c’est bon. Les souffrances de ce monde ne peuvent être comparées à la gloire à venir. Je peux adopter la vision en avant. Je peux aussi me retourner et adopter la vision de derrière et dire : « Ceci me met en bonne compagnie. »
Ceci est une histoire familière de l’Ancien Testament. C’est ainsi que leurs pères agissaient à l’égard des prophètes. Vous étudiez l’Ancien Testament et vous étudiez l’histoire d’Israël. Voyez ce qu’ils faisaient aux vrais prophètes. Allez dans Matthieu 22. Ce sera un aperçu de cela, sans faire tout l’Ancien Testament. Il y a une parabole à la fin de Matthieu 21 qui décrit le traitement qu’ils infligeaient aux prophètes dans une parabole. Vous vous souvenez que le Seigneur parlait d’un homme qui possédait une vigne et il avait recruté des gens pour y travailler. Et il est revenu pour vérifier, il a envoyé des serviteurs, ils ont été tués, ils ont été battus. Finalement il envoya son fils et ils tuèrent son fils. C’est une image d’Israël, la vigne de Dieu. Il envoya des prophètes, ils tuèrent les prophètes. Il envoya Son Fils, ils tuèrent Son Fils.
Puis, au chapitre 22 … bien, passons au chapitre 23. Je veux en finir. Chapitre 23, verset 31 : « Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes. » dit-Il. Ce chapitre 23 est une explosion contre les dirigeants religieux d’Israël. Il commence au verset 1 qui s’adresse aux scribes et aux pharisiens. Au verset 31 : « Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes. Comblez donc la mesure de vos pères. » Vous allez Me tuer, vous allez tuer ceux qui mentionnent Mon nom, vous allez mettre à mort Mes apôtres, vous êtes vraiment des fils de vos pères qui tuaient les prophètes. Et c’est un fort élément de condamnation. Il ne pouvait pas être plus fort.
Et vous voyez l’émotion et la souffrance, « pathos en grec », au verset 37 où Jésus dit : « Jérusalem, Jérusalem … » Comment décrit-Il Jérusalem ? « … qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés. » Voici Jérusalem. Alors s’ils vous persécutent, vous êtes en bonne compagnie. C’était Israël, pas n’importe quel groupe religieux, mais c’est Israël qui tuait les vrais prophètes de Dieu. Jacques rédige son épître pour encourager les croyants qui souffraient. Et au chapitre 5, verset 10 il dit : « Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. »
Vous voulez une bonne illustration de ceux qui ont enduré la persécution ? Regardez les prophètes. Au fil de l’histoire, les amis, ceux qui prêchent la vérité sont dénigrés et persécutés. Pourquoi ? Parce que le message qui dit que l’homme est un pécheur misérable en route pour le jugement éternel et qu’il n’a en lui rien de bon pour le changer mais doit s’en remettre à la grâce et la miséricorde de Dieu est répulsif pour le pécheur. Il veut croire en son estime personnelle, à sa justice propre. Alors, ils tuaient les prophètes à l’époque ; ils tuaient les prophètes à l’époque de Jésus. Ils tuent toujours ceux qui mentionnent le nom de Christ aujourd’hui encore et la persécution est un style de vie. Il y a des endroits où on ne peut pas nous tuer parce que la loi ne le permet pas ... là où la loi le permet, il y a des tueries.
Alors, nous entendons parler de ceux qui sont bénis. Les pauvres, ceux qui ont faim, ceux qui sont affligés et rejetés sont bénis parce qu’ils s’identifient aux vrais prophètes du passé et parce que leur récompense au ciel est grande. Maintenant, voyons ceux qui sont maudits, et nous allons finir. Et ceci va se faire en établissant le contraste, sans trop de commentaires. Ainsi s’établit le contraste … les paradoxes des maudits, versets 24 à 26 : « Mais malheur à vous, les riches, car vous avez votre consolation. Malheur à vous qui êtes rassasiés maintenant, car vous aurez faim ! Malheur à vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et dans les larmes ! Malheur lorsque tous les hommes parleront bien de vous, car c’est ainsi que leurs pères agissaient à l’égard des faux prophètes ! »
Quel contraste ! Tout d’abord, la malédiction des riches. Le verset 24 : « Mais malheur à vous, les riches, car vous avez votre consolation. » Il ne s’agit pas de richesses matérielles, il ne parle pas d’économie ici. Abraham était riche et Job était riche et Deutéronome dit que c’est Dieu qui donne le pouvoir d’acquérir les richesses. Nous ne parlons pas du monde physique, d’économie. Nous parlons du règne spirituel. Malheur à vous qui pensez que vous avez assez de richesses spirituelles pour acheter votre salut. Malheur à vous qui pensez que vous avez, par vos propres actes de justice, tant morales que religieuses, mérité votre accès au Royaume de Dieu. Malheur à vous, Pharisiens, comme Luc 18, vous qui allez au temple et vous dites : « Je Te remercie de ce que je ne suis pas comme les autres hommes, comme ce pauvre pécheur là. Je jeune, je paie la dîme et je donne l’aumône… » « N’es-tu pas content de mes réalisations ? » Malheur à vous ! Malheur à vous, les religieux !
Plus tard, bien entendu, Il les appelle hypocrites. Malheurs à vous qui ne savez pas que vous êtes pauvres, prisonniers, aveugles, oppressés. Malheur à vous qui ne savez pas que vous êtes les pauvres, et vous êtes des affamés, les affligés et que par conséquent vous êtes rejetés. Pourquoi un malheur leur est-il prononcé ? Pourquoi ? Qu’est-ce que la malédiction ? Vous avez votre consolation. Waouh ! La voici. Profitez-en. La voici. La voici. Tout votre paiement sur la terre. Bien, qu’en est-il d’après ? Oh, après ceci ? Vous n’aurez plus de consolation. « Vous irez en enfer, » Jésus l’a dit répétitivement. Et l’enfer est un lieu de ténèbres, il n’y a jamais de lumière. C’est un lieu où brûle un feu qui ne s’éteint jamais et où il y a un vers qui ne meurt jamais. Un inconfort horrible, un inconfort éternel caractérise ce lieu.
Puis, il y a la malédiction de la satiété. Au verset 25 : « Malheur à vous qui êtes rassasiés maintenant, car vous aurez faim ! » Malheur à vous qui pensez que vous avez tout. Vous êtes imbus de vous-mêmes. Vous êtes imbus de votre justice propre ; vous êtes imbus de votre hypocrisie pompeuse. Vous ne ressentez le besoin de rien. Vous ne ressentez pas la faim que ressent un pécheur parce que vous ne pensez pas être un pécheur. Malheur à vous parce que vous aurez faim pour toujours. Au moins quatre fois dans l’évangile de Matthieu, Jésus dit que vous grincerez des dents, à la quête de quelque chose pour satisfaire le rongement de votre cœur mais en vain. Une faim sans fin dans le fossé de votre âme tourmentée !
Puis il y a la malédiction du bonheur. Au verset 25 : « Malheur à vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et dans les larmes ! » Et qu’est-ce que l’enfer ? Jésus a dit et répété au moins quatre fois dans l’évangile de Matthieu que c’est un lieu où il y a des pleurs et des larmes. Malheur à vous qui êtes contents de vos réalisations religieuses. Malheur à vous qui vous suffisez à cause de votre religion. Malheur à vous qui êtes satisfaits de votre moralité. Malheur à vous, malheur, malheur à vous. Pourquoi ? Parce que vous serez à jamais dans les larmes. L’enfer est un lieu de chagrin infini, éternel, de chagrin sans précédent. Les larmes n’arrêtent jamais de couler.
Et quatrièmement, la malédiction de la popularité. Au verset 26 : « Malheur lorsque tous les hommes parleront bien de vous, car c’est ainsi que leurs pères agissaient à l’égard des faux prophètes ! » Les Ecritures sont très claires sur ce qui arrive aux faux prophètes et ceux qui les rejoignent et les endossent. Oh, vous voulez que tout le monde dise du bien de vous ? Vous avez conçu une religion qui amène les gens à dire du bien de vous. C’est un signe de la malédiction.
Si tout le monde aime votre approche de la religion, vous avez de sérieux problèmes. Quand vous réussissez à inventer une religion qui n’offense personne, c’est une indication claire que vous n’êtes pas dans le Royaume. Quand tout le monde vous aime et tout le monde aime votre approche de la religion parce qu’elle n’offense pas, vous devez être dans le groupe des faux prophètes parce que c’est ce que font les faux prophètes. Ils recherchent la popularité. Plus leur popularité est étendue mieux ça vaut parce que c’est l’argent qu’ils recherchent, un gain sordide, la cupidité.
Illustration, allez dans Jérémie. Et nous allons conclure à ce niveau. Jérémie 6, pendant les jours de Jérémie en Israël, le prophète avertissait tout le monde au sujet du jugement. Et avec cela … pauvre Jérémie ! Personne n’écoutait Jérémie. Il était une sorte de vraie voix à la fin des jours de Juda. Et il y avait tellement de faux prophètes partout qui disaient des mensonges et ces mensonges étaient répandus parce que les faux prophètes disaient des choses que les gens voulaient entendre, comme c’est toujours le cas. C’est ainsi qu’ils s’enrichissent. Et Jérémie devenait de plus en plus pauvre parce qu’il disait ce que personne ne voulait entendre, la vérité sur le péché et le jugement !
Mais dans Jérémie 6:13 « Car depuis le plus petit jusqu'au plus grand, tous sont avides de gain ; depuis le prophète jusqu'au sacrificateur, tous usent de tromperie. » Mais vous avez des prophètes et des sacrificateurs tous poussés par la cupidité, le profit, les motifs et voilà pourquoi ils racontent leurs mensonges à tel point que le pays en est littéralement rempli. Au chapitre 8, verset 10 : « Tous sont avides de gain ; depuis le prophète jusqu'au sacrificateur, tous usent de tromperie. » Il soulève encore la même question, les faux prophètes y sont engagés pour de l’argent, ils disent des mensonges, reçoivent l’argent de ceux qui aiment les mensonges.
Au chapitre 14, verset 14 : « Et l'Éternel me dit : C'est le mensonge que prophétisent en mon nom les prophètes ; » Et c’est ce qui outre le Seigneur, quand ils le font en Son nom, comme si ce sont Ses paroles. « Je ne les ai point envoyés, je ne leur ai point donné d'ordre, je ne leur ai point parlé ; ce sont des visions mensongères, de vaines prédictions, des tromperies de leur cœur, qu'ils vous prophétisent. » Je ne les ai pas envoyés et ils ne parlent pas de ma part et je ne leur ai pas donné de message. Chapitre 23 : 1 « Malheur aux pasteurs qui détruisent et dispersent le troupeau de mon pâturage ! dit l'Éternel. » Malheur à ces pasteurs. L’Ancien Testament est très clair sur ce qui arrive aux faux prophètes. Le jugement s’abattra sur eux.
Au verset 9, « Sur les prophètes. Mon cœur est brisé au dedans de moi, tous mes os tremblent ; je suis comme un homme ivre, comme un homme pris de vin, à cause de l'Éternel et à cause de Ses paroles saintes. » Pourquoi tremble-t-il littéralement sous la menace du jugement qui va s’abattre sur les faux prophètes et tous ceux qui les suivent ? C’est tellement dévastateur que cela fait trébucher Jérémie sous le poids de la condamnation à venir. Verset 15 : « C'est pourquoi ainsi parle l'Éternel des armées sur les prophètes : voici, je vais les nourrir d'absinthe, et je leur ferai boire des eaux empoisonnées ; car c'est par les prophètes de Jérusalem que l'impiété s'est répandue dans tout le pays. » Le Seigneur les détruira. Et il y a encore plus à voir dans le livre de Jérémie.
Mais je veux que vous retourniez au chapitre 5. Voici la clé. Chapitre 5, versets 30 et 31: « Des choses horribles, abominables, se font dans le pays. Les prophètes prophétisent avec fausseté, les sacrificateurs dominent sous leur conduite, » voici la partie clé, vous pouvez la souligner « Et Mon peuple … » fait quoi ? « … prend plaisir à cela. » Il prend plaisir à cela. Il y prend plaisir. C’est ainsi que faisaient leurs pères, dit Jésus. Ils vous traiteront de cette manière. Ils haïront la vérité et ils prendront plaisir aux mensonges et ils aimeront les faux prophètes. De la même manière que vous qui êtes disposés à être persécutés à cause de Mon nom, vous aimez les prophètes des temps anciens, ceux qui vous haïssent sont comme les gens des temps anciens qui aimaient les faux prophètes. Les faux prophètes étaient populaires, ils sont populaires et seront populaires. Et ceux qui les suivent seront condamnés avec eux.
Vous devez prêcher la vérité, dit-Il à Ses disciples. Vous devez la croire. Si vous la croyez, il y a un prix à payer. Vous serez persécutés. Et je sais que ce jour-là, il y en avait qui se sont approprié le message, ils ont embrassé Christ comme étant leur Messie, ils se sont vus comme des pécheurs, ils se sont repentis et ont imploré la miséricorde. Et sans doute il y en avait qui ont commencé à changer de direction. Etes-vous spirituellement pauvre, affamé, affligé et rejeté implorant Dieu pour la miséricorde par le sacrifice de Christ à qui Dieu a donné les richesses éternelles, la satisfaction éternelle, la joie éternelle, l’acceptation et la récompense éternelles ? Ou alors êtes-vous de ceux qui sont spirituellement rassasiés, riches, heureux, populaires à qui Dieu promet la pauvreté éternelle, le vide éternel, l’affliction éternelle et le rejet éternel ? Il n’existe que deux catégories.
Après mon passage à la télévision l’autre jour, j’ai reçu plusieurs e-mails et plusieurs lettres. Je me suis assis dans mon bureau et j’ai ouvert une des lettres quand je suis arrivé ce matin-là qui m’a choqué. C’était une lettre remplie de paroles tellement grossières que je ne peux pas les répéter, j’avais même de la peine à les lire. Toute parole grossière, ordurière, injurieuse imaginable et inimaginable. Et la lettre me dénigrait, me condamnait en des termes aussi grandioses que cette personne pouvait écrire. Une ligne après l’autre me condamnant parce qu’il m’a vu à la télévision et je proclamais l’évangile du péché et de la mort et du salut uniquement en Christ. Et il était très furieux.
Il a dit à la fin de la lettre … Je ne me souviens pas des termes exactes : « Je ne vais pas vous tuer » mais quelque chose comme « Je vais juste espérer que vous serez enlevé, que vous disparaitrez pour que nous puissions avoir la paix du monde » ou quelque chose de ce genre. Mais l’intention était, s’il le pouvait, de me tuer. Ce qui était très choquant au sujet de cette lettre c’est qu’au milieu, il dit « En 1976 je l’ai baptisé dans cette église. » hum. Bien, évidemment il n’était pas un chrétien.
Une ligne dont je me souviens : « Je tombe et je prends de plus en plus plaisir. » Quel est le problème ? Y a-t-il quelque chose d’apologétique qui doive se produire pour le convaincre de la vérité ? Non, c’est une personne qui aime le péché et déteste le messager qui l’expose. Mais c’est ce que nous faisons, n’est-ce pas ? C’est ce que nous faisons.
Et c’est là que vous devez parvenir à une évaluation honnête de votre péché. Ensuite vous courez à Christ. Alors, vous courez à Christ. Vous n’allez pas poser toutes sortes de questions sur ceci et cela et qui est-Il et qu’en est-il de ceci ou de cela. Vous allez implorer Dieu pour Sa miséricorde et Sa rédemption. Alors, le message dans l’évangile est toujours le message du péché. C’est la mauvaise nouvelle qui crée la demande de la bonne nouvelle. Et c’est ainsi que Jésus prêchait. Il y a encore plus à dire dans ce message, mais voilà comment il a commencé.
Père, s’il Te plat imprime cette vérité dans chacun de nos cœurs et opère Ta puissante œuvre salvatrice dans chaque vie. Renverse ces barrières afin que les pécheurs voient leur véritable condition et T’implorent, Toi le Dieu d’amour et de grâce et de miséricorde qui désire sauver les pécheurs. Fais-le, Seigneur pour Ta gloire. Amen.
FIN

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