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Ouvrons nos Bibles au sixième chapitre de l’évangile de Luc. Nous arrivons aux derniers versets de ce chapitre, à la conclusion du sermon de notre Seigneur. L’un des dangers de l’exposition en profondeur de la Bible c’est qu’il me faut des mois pour prêcher un sermon que Jésus avait prêché en une seule fois. Quelques fois, parce que nous abordons le texte précautionneusement, pensivement et profondément, nous finissons avec juste une conclusion. Et pour ceux qui n’étaient pas avec nous, vous avez perdu beaucoup de choses durant des semaines jusqu’au verset 46.

Jésus était premièrement un prédicateur. Oui, Il faisait des miracles, des miracles physiques. Oui, Il chassait des démons, les miracles spirituels. Oui, Il vivait une vie exemplaire, et Il manifestait la grâce, la bienveillance comme jamais un homme ne les avait manifestés. Mais en dehors de Sa puissance miraculeuse et en dehors de Son exemple, Il était tout d’abord un prédicateur. On n’est donc jamais autant proche de la passion de Jésus, proche du cœur de Dieu que lorsqu’on L’écoute prêcher.

Il avait prêché un sermon que nous connaissons comme le Sermon sur la Montagne. Ce sermon est extensivement représenté dans Matthieu 5, 6 et 7. Mais Luc nous donne aussi des extraits de ce sermon. Il est probable que Matthieu et Luc relatent le même sermon. C’est aussi possible que ce sermon ait été comme n’importe quel autre qui renferme des vérités, qui avaient été reprises à plusieurs occasions. Il n’y a qu’un évangile. Il n’y a qu’un message de la vérité. Chaque fois que Jésus prêchait, Il prêchait donc le même évangile, et ce n’est pas à tort que l’on pourrait supposer qu’Il aurait bien pu utiliser les mêmes analogies, les mêmes paraboles, les mêmes illustrations quand Il allait de lieux en lieux.

Alors, ce que nous avons dans l’évangile de Luc pourrait avoir eu lieu le même jour, au même endroit, sur la colline de la Galilée, là où le Sermon sur la Montagne a été prêché, comme il est connu de Matthieu 5 à 7. Il y a des variations que j’ai relevées pour vous. Elles peuvent s’expliquer par le fait que Jésus, en prêchant le sermon aurait dit beaucoup plus que ce que Luc rapporte et beaucoup plus que ce que Matthieu rapporte, leur récit pouvant tous être lus en quelques minutes. Il n’y a aucun doute qu’Il avait parlé pendant longtemps et donc Il aurait pu revenir sur des choses et les aurait reformulées, ce qui peut justifier quelques différences. C’est aussi possible que le message dans Luc ait été fait à une autre occasion mais bâtie autour de la même vérité qui devait absolument être répétée pour une raison particulière : il n’existait pas de ministère d’enregistrement à l’époque.

Et nous arrivons donc à ce qui est vraiment la fin du sermon. Je vous recommanderais d’écouter, si cela vous intéresse, les véritables détails du sermon que j’ai enseigné il y a quelques années, l’évangile de Matthieu ; j’avais pris près d’un an pour l’enseigner. Cette fois-ci je prends environ un mois. Il n’est pas nécessaire de reprendre tout ce matériel expansif tiré de la représentation de Matthieu de ce sermon parce que cela a déjà été fait. Vous pouvez lire les commentaires de cette section dans Matthieu. Vous pouvez écouter les enregistrements, si vous voulez la profondeur de cette série.

C’est à mon avis, la plus riche portion des récits de l’évangile, Matthieu 5 à 7. Toutefois, la version plus brève de Luc se focalise sur les sujets actuels dans le sermon. Et nous allons rester avec ces choses et ne pas être aussi extensifs que lors de l’étude de Matthieu.

Alors, arrivons à la fin du sermon. Des paroles familières, le verset 46 : « Pourquoi M’appelez-vous : Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que Je dis ? Tout homme qui vient à Moi, entend Mes paroles et les met en pratique, Je vous montrerai à qui il est semblable: Il est semblable à un homme qui bâtit une maison. Il a creusé profondément et posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s’est rué contre cette maison, sans être capable de l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie. Mais celui qui entend et ne met pas en pratique est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s’est rué contre elle : aussitôt elle s’est écroulée, et la ruine de cette maison a été grande. »

En passant, c’est très similaire à la conclusion du sermon de Jésus selon le rapport de Matthieu, ce qui nous pousse à croire que cela pourrait bien être le même sermon ou le même sermon répété à une autre occasion. Jésus achève Son sermon par une analogie, avec une illustration, avec une image très vivide de deux types de vies : une qui survit au jugement et une autre qui ne survit pas. C’est donc la décision qui doit être prise à la fin du sermon. Laquelle des deux vies désirez-vous vivre ? Voulez-vous survivre au jugement ou pas ?

Il y a beaucoup de décisions que les gens prennent et considèrent très importantes pour eux. Il y a des décisions sur le bien-être physique, sur le régime, les soins médicaux, le style de vie, la carrière, certains achats qui pèsent parce que vous êtes obligés de faire un prêt et rembourser petit à petit à crédit, ou quel que soit le mode de paiement. Alors vous devez réfléchir longtemps avant de décider de vous engager à une dépense à long terme.

Il y a des décisions qui sont prises concernant l’éducation, des décisions concernant des relations, concernant la personne que vous voulez épouser, avec qui vous voulez vous associer, avec qui vous voulez vous mettre en partenariat, etc., etc.

Et, bien sûr, la décision la plus importante que vous prenez est celle qui a le plus grand impact, celle qui a l’effet le plus durable. Et il devient très facile de dire que la décision la plus importante que vous pourrez prendre est d’ordre religieux, d’ordre spirituel. La décision la plus importante que vous prendrez est celle qui détermine votre destinée éternelle. Et pour employer les termes de Jésus ici, la plus importante décision que vous prendrez est celle qui déterminera si vous échapperez au jugement. C’est la décision relative au ciel ou à l’enfer, essentiellement.

Occasionnellement, je dois reconnaître, bien que ce soit rare, qu’il y a des gens qui choisissent l’enfer. Ils choisissent l’enfer. Comme cette lettre bizarre que j’ai reçue il y a quelques semaines et dont je vous ai parlée, dans laquelle un homme disait qu’il était impatient d’arriver en enfer. Il s’empressait d’y aller parce que tous ceux qui comptaient pour lui y étaient et il n’aimerait plus jamais rencontrer des gens comme moi et d’autres Chrétiens. Il était impatient d’aller en enfer, dit-il. Et comme vous vous en souvenez peut-être, il avait ajouté dans sa lettre que je l’avais baptisé ici en 1978. Il connaissait la vie de ceux qui vont au ciel et il a préféré l’enfer. C’est très austère, pas du tout ordinaire.

La religion prospère dans le monde parce que les gens veulent aller au ciel quelle qu’en soit la définition, que ce soit la vacuité de nirvana du bouddhiste qui se contemple dans l’oubli, que ce soit l’heureuse terre de chasse, ou que ce soit à travers le fleuve argenté du panthéon mystique grecque, peu importe ce que c’est, que cela conduise au calme, à la lumière au bout d’un tunnel, des partisans du Nouvel Age, quel que soit ce que c’est, la religion prospère à cause de l’idée du ciel.

Elle réussit parce qu’il y a une idée selon laquelle il y a quelque chose de mieux pour vous après cette vie, sans douleur, quelque chose d’optimiste, sans toutes les difficultés, les épreuves, les tribulations, les désappointements et les souffrances de cette vie. Toutes les religions promettent un ciel. Voilà ce qu’elles vendent. Elles vendent le ciel. Voilà de quoi il s’agit. Elles vendent une sorte de félicité, de bonheur, d’épanouissement, une sorte de vie enrichissante dans l’au-delà. Il pourrait vous falloir du temps avant d’y arriver.

Quand je rencontrais les leaders de l’église des Mormons il y a quelques temps, ils voulaient, ils étaient très bons envers moi et ils voulaient, que je vienne, comme je vous l’ai dit, intervenir à l’université de Brigham Young et tout le reste car ils utilisaient certains de mes livres dans leur curriculum, ce qui est surprenant. Mais je leur ai dit : « Ecoutez, comment peut-on aller au ciel ? Il faut que vous me disiez comment je peux aller au ciel. Vous n’arrêtez pas de dire que vous adorez le même Dieu et que vous respectez Christ. » Ils essayaient de trouver tous les points d’accord. Alors j’ai dit : « Comment va-t-on au ciel ? »

Et ils répondirent par un acte de gentillesse, je pense, de leur part en disant : « Oh, vous serez déjà dans un ciel beaucoup plus élevé que plusieurs Mormons ne peuvent s’imaginer. » J’ai répondu « vraiment ? » Parce que les Mormons ont plusieurs types de ciel. Et ils dirent : « vous serez déjà dans un ciel beaucoup plus élevé que plusieurs mormons ne peuvent s’imaginer. » 

J’ai dit : « Mais comment puis-je accéder au plus haut ciel ? » Et ils ont poursuivi en m’expliquant un moyen d’aller certainement en enfer, mais pas au ciel. Ils pensaient que ce moyen conduisait au ciel, alors que ce n’est pas le cas. Ils ont un processus très sophistiqué de vous amener aux niveaux du ciel. C’est ce qu’enseigne cette religion.

Toutes les religions promettent le ciel. C’est le point d’attraction. Et de nos jours, plusieurs dans le cadre, le cadre élargi du christianisme évangélique, pensent que juste la sincérité d’une personne dans la religion lui garantira le ciel. C’est une nouvelle inclusion évangélique. Un homme m’a dit l’autre jour : « vous savez, nous aimons collaborer avec d’autres groupes chrétiens comme les catholiques et les mormons. »

Il y a une nouvelle inclusion qui prétend que tous ceux qui sont sincères dans la religion seront au ciel. J’étais à une conférence missionnaire il n’y a pas longtemps, ces derniers mois, il s’agissait d’atteindre le monde entier avec l’évangile et il y avait là un nombre de personnes qui travaillaient dans cette organisation. Et on m’a posé, je ne me souviens pas si c’était trois, quatre ou cinq fois, je pense que c’était quatre fois la même question : ceux qui n’ont jamais entendu l’évangile sont-ils vraiment perdus ?

C’est une question étrange à poser lorsqu’on fait partie d’une organisation missionnaire. C’est une question très étrange. Vous pouvez vous dire que vous auriez pu y répondre n’est-ce pas ? Mais ce que vous réalisez c’est qu’ils ont une méthodologie sans la théologie. Très aptes en méthodologie mais sans aucune idée de la théologie. Et quand j’ai dit : « Celui qui ne connaît pas le Seigneur Jésus va en enfer. », C’était beaucoup plus que ce qu’ils pouvaient supporter.

Il y a cette nouvelle inclusion qui stipule que les gens de toutes religions qui sont sincères iront au ciel. Et elle est embrassée par des titulaires de PhD (de doctorat), des institutions de théologie et ceux qui ont des titres religieux ; ils englobent tout. Tous ces détenteurs de doctorat, ces leaders religieux et ces théologiens pourraient apprendre quelque chose de très important des esclaves américains sans instruction, eux qui connaissaient la vérité et qui composèrent un petit chant qui disait : « Tous ceux qui parlent du ciel n’y vont pas. » Et c’était vrai, et c’est toujours vrai et ils avaient une bien meilleure théologie que les érudits de nos jours qui veulent inclure tout le monde.

Peter Kreeft, dans son livre Ecumenical Jihad (Le Jihad Œcuménique), dit que les Bouddhistes, les Confucianistes, les Protestants, les Catholiques et les Musulmans seront tous au ciel. « Peut-être qu’au ciel les adorateurs les plus ardents de Christ seront les fidèles musulmans. » Dans son livre il accorde un statut divin au coran comme étant la Parole de Dieu. Il dit : « Allah est juste une autre appellation de Jéhovah. »

Est-ce ainsi ? Les adeptes de toutes religions qui sont sincères, particulièrement ceux des religions monothéistes iront-ils tous par le même chemin ? Si cela est vrai alors certainement les Juifs, les Juifs dévoués, les Juifs orthodoxes vont pour sûr au ciel parce qu’ils ont au moins à moitié raison. Les musulmans n’ont rien de juste puisqu’ils ne croient ni à l’Ancien, ni au Nouveau Testaments comme étant la seule révélation de Dieu.

Nous pourrions donc conclure que s’il y a une inclusion dans l’évangile, si les perdus ne sont pas vraiment perdus, si ceux qui n’ont jamais vu non seulement un Nouveau Testament mais aussi un Ancien Testament ne sont pas perdus, si les musulmans vont au ciel, si les Bouddhistes vont au ciel, si toutes les autres formes de religion existant sur la terre sont en route pour le ciel, si c’est ainsi que les choses se passeront alors c’est sûr que les Juifs iront au ciel parce qu’on ne peut pas être plus proche du Christianisme qu’eux. Si être loin vous y amène ra, certainement la proximité vous y amènera aussi, n’est-ce pas ?

Combien proche est le Judaïsme ? Nous croyons au Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Nous l’avons en commun. C’est vrai. Nous croyons dans la nature sainte de Dieu, qu’Il est saint, saint, saint. Nous croyons en Son omnipotence, Son omniprésence, Son omniscience, Son immuabilité, aux grands attributs de Dieu, aux attributs incommunicables de Dieu. Nous croyons que Dieu est le créateur, le soutien, le juge souverain. Je peux me joindre aux rabbins et on peut s’asseoir et s’accorder sur tout cela.

Nous croyons que le Dieu de l’Ancien Testament est le créateur, le soutien. Il est celui qui prend soin, si vous préférez, le consolateur de Son peuple. Il est le consommateur de l’histoire, et cetera, et cetera. Nous le croyons. Nous croyons au Dieu de l’Ancien Testament. Nous croyons au péché. Nous croyons en la justice. Nous croyons en l’obéissance à la loi de Dieu. Nous croyons qu’il n’existe qu’un seul Dieu et que l’idolâtrie est une violation blasphématoire du premier et grand commandement de n’adorer que ce seul Dieu. Nous sommes d’accord dessus. Nous sommes d’accord que Dieu est digne d’adoration et Lui seul doit être adoré. Et tous ceux qui veulent adorer Dieu doivent lever les mains saintes et des mains pures. Nous croyons cela. Nous croyons aux vertus que sont l’amour, l’humilité, l’honnêteté, la bienveillance et le pardon.

Et c’est aussi intéressant, vous vous joignez à un groupe de Juifs et vous avez tous les mêmes héros de la foi listés en hébreux 11. Ils sont tous des héros de l’Ancien Testament. Alors, nous avons tous les mêmes héros. Donc quand ils citent Jérémie, Esaïe comme le faisaient certains rabbins, quand ils parlent de David ou de Moïse, quand ils parlent d’Abraham ce sont aussi mes héros.

Et nous avons aussi le même père de la foi dans le sens que Abraham est le père d’Israël et Abraham est le père de la foi pour ceux qui croient, Paul le dit dans Galates. C’est ainsi. Il y a beaucoup de choses qui nous unissent mais ce qui nous sépare est infini. C’est infini. Et l’illustration de cela se trouve ici même dans notre texte.

Jésus prêche aux Juifs. Comprenez-le maintenant. Il prêche à des Juifs fastidieux, orthodoxes, dévoués, pieux, zélés et passionnés qui croient au Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, à des Juifs qui croient à la loi des prophètes et de l’Hagiographe, les saintes écritures que constituent les trois sections de l’Ancien Testament. Ils croient que la Parole de Dieu est révélée dans l’Ancien Testament. Ils croient aux promesses de Dieu. Ils croient au seul Dieu vrai, l’Éternel est un, l’Éternel est un, n’est-ce pas ? Le Cheema. Voilà ce qu’ils croient. Ils sont monothéistes.

Ils prennent la loi de Dieu au sérieux. Ils sont méticuleux sur les détails de la loi de Dieu. Ils désirent obéir à la loi de Dieu. Ils désirent adorer Dieu, honorer Dieu. Ils ont le temple où ils vont adorer Dieu et ils respectent les cérémonies prescrites, les sacrifices, tous les festivals, les fêtes, les nouvelles lunes, les sabbats et tout le reste. Ils y sont complètement engagés. On pourrait dire qu’ils sont les orthodoxes des orthodoxes.

Voilà le type de Judaïsme qui existait à l’époque de Jésus. Il y avait des ramifications, il y avait des libéraux parmi ces Juifs qui n’étaient pas ce qu’on pourrait appeler des fondamentalistes classiques ou des orthodoxes. Ce serait les Saducéens, les religieux libéraux. Certains avaient une orientation politique et on les appelait les Zélotes, ils étaient plus dans les affaires politiques. Il y avait les Assènes qui étaient monastiques, qui étaient contre l’établissement, des antisociaux qui vivaient dans des grottes vers la Mer Morte.

Mais pour la plupart, la majorité dominante du point de vue du Judaïsme était constituée des scribes et des Pharisiens. Et c’était un engagement très, très clair vis-à-vis de l’Ancien Testament. Vous pouvez donc voir que c’était aussi proche de la vérité que possible.

Vous pouvez aller un pas plus loin. Ils étaient vraiment fascinés au sujet de Jésus, fascinés par Jésus. En fait, le groupe auquel Il s’adresse ici est appelé le groupe de « disciples » au verset 20, si vous retournez au début du récit de Luc de ce sermon. Ils sont appelé « les disciples », c’est-à-dire « élèves, étudiants ». Ils se sont engagés à devenir des élèves de Jésus. Voilà comment cela se passait à l’époque. On n’allait pas nécessairement s’asseoir dans une salle de classe. Si vous vouliez apprendre, vous choisissiez votre enseignant et vous le suiviez partout, et les enseignants fonctionnaient dans un environnement de type mentorat avec leurs disciples, leurs étudiants, leurs élèves, leurs mathētēs.

Alors ces gens, des milliers d’entre eux, s’étaient identifiés à Jésus et bien sûr, Il était le plus populaire des enseignants parce que personne n’avait jamais été capable de faire ce qu’Il faisait en termes de miracles physiques, de miracle spirituels ou pour ce qui est de chasser les démons. Personne n’avait jamais enseigné comme Lui. Personne n’avait les paroles profondes qu’Il avait. Personne n’avait jamais parlé comme Lui. Il attirait par conséquent la plus grande foule.

Ceux-ci suivent donc Jésus, ils Le suivent jour après jour et Il arrive à ce point. Ils sont déjà dans le système Juif. Ils sont déjà à un niveau de dévotion qui les attire à Jésus en tant que porte-parole de Dieu. Ils sont donc intéressés par ce que Dieu a à dire. Ils pourraient être convaincus que Jésus est le Messie. Certains le sont, d’autres pas, d’autres encore sont en transition.

Ils sont partout sur la carte. Ils sont une multitude mixte de personnes qui, à un degré ou un autre, s’intéressent à Jésus. Certains sont de vrais disciples et d’autres pas, d’autres encore entre les deux, en chemin vers Christ, ou en voie d’éloignement, ils sont désillusionnés par ce qu’Il dit, comme cela était si souvent le cas.

Mais c’est à ce groupe qu’Il s’adresse, des gens très religieux. Ils sont proche de la vérité parce qu’ils sont d’accord avec tout l’Ancien Testament, ils adorent le Dieu de l’Ancien Testament et ils attendent l’accomplissement des promesses du Dieu de l’Ancien Testament, lors de la venue du Messie et le salut qui viendra avec Lui. Alors, c’est aussi proche que possible. Et ils suivent Jésus.

Et Jésus ne leur dit jamais : « Vous êtes en bonne voie, vous êtes suffisamment proches. La proximité suffit. » Il ne le dit jamais ça. En fait la proximité ne suffit pas. Il ne suffit pas d’être proche. Où en étaient-ils ? Verset 46 : « Pourquoi M’appelez-vous : Seigneur, Seigneur ! » C’est bien beau. Est-ce approprié d’appeler Jésus « Seigneur » ? Oui ! C’est approprié d’appeler Jésus Seigneur. « Pourquoi M’appelez-vous : Seigneur, Seigneur ! ». Bien, vous pouvez répondre « parce que nous Te respectons beaucoup. Tu as la puissance divine. Tu dis la vérité divine. Tu viens sans doute de Dieu, voilà pourquoi nous T’appelons « Seigneur, Seigneur ».

Que signifie Kurios ? Bien cela signifie « enseignant, maître ». C’est aussi employé dans l’Ancien Testament en Grec, la Septante pour traduire le mot « Jéhovah ». Ce dont le résumé signifie l’appeler « Seigneur, Seigneur » lorsque répété, cela ne signifie pas seulement « enseignant » mais « enseignant des enseignants, le maître de tous les maîtres, le maître enseignant. » Non seulement cela, il signifie aussi « celui qui parle pour Jéhovah. »

C’est cela se rapprocher. Si vous êtes adepte du Judaïsme, pas du Bouddhisme ou de l’Islam ou autre chose encore, vous êtes adepte du Judaïsme, c’est proche. Non seulement cela, vous suivez les enseignements du Messie, le Fils de Dieu, le Seigneur Jésus Christ et vous affirmez qu’Il est l’enseignant des enseignants qui parle de la part de Dieu. C’est bon ça. C’est très bon.

Mais ce que Jésus dit : « Tout cela ne suffit pas. » Admirer Jésus me fait peur, je me sens très nerveux quand les gens admirent le fait que je proclame Christ. J’aurais préféré qu’ils en soient dépités, cela ne me rendrait pas nerveux. Dire « Bien, nous sommes vraiment contents d’avoir quelqu’un comme vous qui aime Christ, vous savez, venez avec nous. » Cela me rend très nerveux parce que si vous pouvez vous convaincre que Jésus est juste un enseignant admirable, c’est une grave erreur. Jésus ne va pas l’accepter. Jésus dit : « Le problème c’est que vous m’appelez « Maître » mais vous ne faites pas ce que je dis. Voilà le problème. Je ne recherche pas votre curiosité. Je ne cherche pas à vous fasciner. Je ne recherche pas votre admiration. Je vous dis ce que doit être un vrai disciple. »

Et ils ont commencé, vous vous souvenez aux versets 20 à 26 où Il dit : « Les vrais disciples sont ceux qui se repentent, ceux qui ont profondément examiné leur vie et ont évalué leur véritable ruine spirituelle. Ils sont pauvres, ils sont spirituellement appauvris. Ils ont faim. Ils pleurent. Ils sont aliénés.”

Puis Il retourne la pièce et dit : « ceux-là qui sont mes vrais disciples, non seulement ils ont leur péché en haine, mais ils aiment leurs ennemis. » Et c’était la deuxième section, du verset 27 au verset 38 où nous avons vu l’unique preuve d’une vie transformée par la vertu de l’amour des ennemis. Alors Jésus dit : « Mes vrais disciple haïssent le péché qui est en eux et ils aiment même ceux les persécutent. »

Un vrai disciple éprouve une haine humainement inexplicable parce que de par sa chute, l’homme surestime sa bonté, n’est-ce pas ? Seule l’œuvre de Dieu dans le cœur, seule l’œuvre de conviction peut amener une personne à faire une évaluation juste de sa ruine spirituelle. Dont les vrais disciples sont ceux qui ont expérimenté l’œuvre de Dieu dans leur cœur. Ils sont brisés et contrits et le Seigneur ne les méprise pas, mais Il les reçoit.

Et deuxièmement, ce n’est pas normal d’aimer vos ennemis. Ce n’est pas normal d’être bon envers ceux qui vous haïssent, ceux qui vous persécutent, ceux qui vous font du tort. Ce n’est pas naturel de le faire. Et c’est une autre preuve de l’œuvre de Dieu. Sur le plan négatif, Dieu vous aide à voir comment vous êtes mauvais. Et ensuite sur le plan positif, Il vous donne une telle bonté que vous exsudez littéralement le pardon vis-à-vis de ceux qui vous font du tort. Voilà l’œuvre de Dieu dans le cœur d’un vrai disciple.

Et nous avons vu finalement, la semaine dernière, les versets 39-45 qu’un vrai disciple hait le péché à cause de l’œuvre de Dieu dans son cœur, l’œuvre de Dieu se voit dans sa vie par son amour pour ses ennemis, et par le fait qu’il ne suit que Christ. Il ne suit pas des guides aveugles. Il ne suit pas des enseignants terrestres. Il ne suit pas des hypocrites qui ne peuvent pas lui enlever quelque chose de l’œil parce qu’ils ont une plus grosse chose dans le leur. Il ne suit pas des arbres sans fruits ou des arbres dont le fruit est mauvais.

Jésus dit que c’est ce que sont tous les autres religieux, ils sont des guides aveugles, terrestres et ils ne peuvent pas vous amener plus loin qu’ils ne le sont, par conséquent, leurs limites deviennent les vôtres. Ils ne peuvent pas vous aider à enlever ce qu’il y a dans votre œil, ce qui détruit votre vie parce qu’ils ont quelque chose de si énorme dans leur propre œil. Et tout ce qu’ils sont capables de produire n’est que du mauvais fruit, la méchanceté, l’iniquité. Et donc tout s’isole de Christ.

Si vous devez entrer dans le Royaume de Dieu, si vous devez entrer dans le Royaume du ciel, alors Dieu doit faire cette œuvre de repentance, cette œuvre qui produit un amour surnaturel et qui vous limite à ne suivre que le vrai enseignant qui est Jésus Christ.

Ensuite, Il arrive à la conclusion du sermon et Il dit : « Vous n’arrêtez pas de m’appeler ‘Seigneur, Seigneur’ mais le problème c’est que vous ne faites pas ce que Je dis. » Le patronat n’est pas ce que Je désire. « Pourquoi m’appelez-vous ‘Seigneur, Seigneur et ne faites-vous pas ce que Je dis ? » C’est bien de m’appeler ‘Seigneur’. Si vous ne L’appelez pas « Seigneur », vous ne pouvez pas être sauvé, Romains 10 :9-10. « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu L’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » Voilà.

1 Corinthiens 12:3, « Nul ne peut dire: Jésus est le Seigneur! Si ce n’est par le Saint-Esprit. » Le Saint Esprit fait une œuvre dans votre cœur, vous amène à un niveau où vous invoquez Jésus comme Seigneur et vous êtes sauvé. C’est très bien. Mais ne le faites, pas, ne Le confessez pas avec la bouche et ensuite vous ne Lui obéissez pas. Cela n’est pas acceptable.

Maintenant, écoutez ce que je dis ici. Où devez-vous être pour être sauvé ? Bien il y a des gens de nos jours qui disent : « Ah, si vous êtes sincère dans une religion quelconque, vous irez au ciel. Si vous êtes un païen perdu quelque part dans un lieu reculé du monde et que vous n’avez jamais entendu parler de la Bible ou de Jésus, si vous êtes quand même une bonne personne et que vous essayez de vivre selon je ne sais quoi, vous irez au ciel. Et si vous êtes adepte d’une organisation monothéiste comme l’Islam, vous êtes certainement bien intentionné, vous irez au ciel. Et si vous êtes catholique romain, même si vous êtes un peu confus sur la réelle identité du rédempteur, Marie ou Jésus, vous serez au ciel. »

« Et il n’est certainement pas possible de se rapprocher autant qu’un Juif orthodoxe qui croit en tout l’Ancien Testament et qui s’efforce de le respecter et si vous vous rapprochez autant, vous devez certainement aller au ciel. Et si vous pensez que Jésus est un bon enseignant, vous serez bien sûr au ciel parce que ceux qui n’ont jamais entendu parler de Lui seront au ciel.

Mais Jésus a détruit tout ce système de pensée parce qu’Il dit ici « Vous pouvez croire à tout l’Ancien Testament. Vous pouvez m’appeler ‘Seigneur, Seigneur’ et aller en enfer. » Dans le récit de Matthieu, Matthieu 7 :2, Jésus dit : « Beaucoup me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur ! … Alors je leur déclarerai : ‘ Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.’ »

Écoutez ceci, les amis. Non seulement les gens qui ne connaissent pas Christ ne sont pas sauvés mais plusieurs de ceux qui confessent Christ ne sont pas sauvés, dans certains cas. La proximité ne compte pas. Et Jésus dit : « S’il faut juste m’appeler ‘Seigneur, Seigneur’ sans faire ce que je dis, alors ça ne compte pas. Ce n’est pas suffisant. » En fait, c’est même une sorte de profanation. Ce n’est pas la profanation de la rue. C’est la profanation du sanctuaire. Vous profanez le nom du Seigneur. Vous usez de Son nom en vain. Rien n’est aussi blasphématoire que de dire “Seigneur, Seigneur” de votre bouche et ne pas faire ce qu’Il dit. C’est un baiser de Judas, n’est-ce pas vrai ? C’est un baiser de Judas !

Et c’est ce que Jésus dit ici. Je vous dis, les amis, Il dit : « Vous devez abandonner le judaïsme et me suivre. » Dans Jean 1 :12 : « Mais à tous ceux qui L’ont reçue, à ceux qui croient en Son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. » C’est-à-dire que Son nom signifie tout ce qu’Il est et tout ce qu’Il a fait. Si vous voulez être un enfant de Dieu, vous devez croire en Jésus Christ. Vous devez recevoir Jésus Christ. Nous le savons. C’est ça l’évangile.

Dans Jean 6:40 – et ces versets sont très importants dans l’environnement contemporain, en tout temps certes, mais particulièrement de nos jours - Jésus dit dans Jean 6 :40 « La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en Lui ait la vie éternelle. » Vous devez voir le Fils, savoir qui Il est, croire en Lui pour avoir la vie éternelle. Pas de Christ, pas de salut.

Dans Actes 4:12, il parle de Jésus Christ, que Dieu a ressuscité des morts. « Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes par lequel nous devions être sauvés. » Nous avons couvert une partie de ceci dans une série de deux parties que j’ai faite il y a quelques mois, intitulée « Pas d’évangile, pas de salut. » Il n’y a pas d’autre moyen d’être sauvé.

Et les gens demanderont toujours – voici la question qui suit – « Bien, bien comment entendront-ils l’évangile ? » Et ma réponse est très simple. Si Dieu veut qu’ils soient sauvés, Il leur acheminera l’évangile, ok ? Est-ce un problème difficile pour Lui ?

Romains 10 le dit aussi explicitement – et je m’y suis référé. Romains 10 : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu L’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » Voilà. Croire en Christ le Seigneur, qui est ressuscité des morts, « car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut. » Cela ne peut pas être plus clair.

1 Corinthiens 16:22 dit : « Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur, qu’il soit anathème! » Dans 2 Thessaloniciens chapitre 1, il est dit que Dieu apparaîtra au milieu d’une flamme de feu pour punir ceux qui n’obéissent pas à l’évangile. L’évangile de Jésus Christ est un commandement. Les gens, les pécheurs, nous tous avons reçu le commandement de croire, de croire en Jésus comme Seigneur et Sauveur.

Voici le Seigneur qui s’adresse aux plus religieux, à ceux qui sont dans la bonne religion, le Judaïsme. On ne peut pas être plus proche, ce sont des gens consumés et absorbés par leur religion et même fascinés par Jésus, admiratifs de Jésus et des gens qui disent, avec autant de magnanimité que possible au sujet de Jésus : « Enseignant, Enseignant, Maître, Enseignant, Porte-parole de Dieu. » Je vous assure, autant qu’ils le pouvaient – c’est poli, gentil et aussi admiratif que possible.

Mais Il dit que cela ne signifie rien si vous ne faites pas ce que Je dis. Et ce que Je dis c’est que vous devez reconnaître vos péchés, voir que vous êtes pauvres, prisonniers, aveugles et oppressés, voir que c’est vous les pauvres, que vous avez faim, que vous avez spirituellement faim, que vous êtes affligés et que l’on doit sans cesse se lamenter pour votre vie à cause de votre éloignement de Dieu.

Je vous dis que vous devez vous regarder et vous voir comme un pécheur, vous devez ensuite me regarder et me voir comme votre Seigneur et implorer la miséricorde de Dieu. Même avant la croix, ils devaient reconnaître leur péché, implorer la grâce et la miséricorde de Dieu sur leur vie de péché et ne pas compter sur leur justice propre, qui est quoi ? un système qu’ils avaient conçu, comme c’est encore le cas de nos jours, même maintenant.

Plus tard, certaines de ces personnes, au dernier jour, Jésus dit, au jour du jugement diront « Seigneur, nous avons prophétisé en Ton nom. Nous avons chassé les démons en Ton nom. Nous avons opéré beaucoup de miracles en Ton nom. » Matthieu 7:22 en parle. Nous l’avons fait en Ton nom, trois fois, en Ton nom, en Ton nom, en Ton nom. Nous ne T’avons pas seulement appelé « Seigneur, enseignant, » nous Te sommes devenus dévoués. Nous pensions avoir un ministère en Ton nom. Et Jésus dit : « Alors je leur déclarerai : je ne vous ai jamais connus retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. »

Quelle proximité est assez proche ? La proximité ne compte pas du tout. Le Judaïsme ne compte pas. Le Judaïsme qui reconnaissait Jésus comme porte-parole de Dieu n’avait pas compté. Ce Judaïsme qui alla jusqu’à fonctionner au nom de Jésus et il y avait des gens parmi les Juifs qui essayaient de chasser les démons au nom de Jésus. Souvenez-vous que les disciples le Lui avaient rapporté. Proche ne compte pas. Vous devez faire ce qu’Il dit. Ce qu’il avait dit, bien entendu était de reconnaître votre péché, d’implorer Dieu pour la grâce, la miséricorde et le pardon.

Jésus prêchait et Il était venu avec le message de la repentance, n’est-ce pas ? En d’autres termes, le système disait : « Vous êtes justes. Vous êtes assez bons. Si vous appliquez ces règles, Dieu vous acceptera ». Le message de Jésus était : Vous n’êtes pas assez bons. Vous êtes condamnés. Vous êtes damnés. Vous êtes désespérés. Vous êtes pécheurs. Reconnaissez-le. Implorez Dieu pour la miséricorde, une miséricorde que Dieu vous accordera à cause de moi. Confessez-moi comme Seigneur. » Voilà ce qu’Il leur ordonnait de faire.

C’était vraiment une chose nécessaire – comprenez ceci – d’abandonner littéralement le Judaïsme, de l’abandonner. Voilà ce qu’Il demandait. Que vous m’admiriez ne vous fait aucun bien. M’appeler “Seigneur” ne vous fait aucun bien. Dire que vous rendez ministère en mon nom ne vous fait aucun bien si vous ne faites pas ce que Je dis. C’est un modèle de croyance qui commence avec la croyance, avec l’obéissance à l’évangile.

L’évangile est un commandement à obéir pour être sauvé et ensuite un modèle continue d’obéissance. Jean 8 :31 « Si vous demeurez dans Ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; » mathētēs alēthōs, de vrais disciples. Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples. Et cela a été réitéré dans tout le Nouveau Testament. Le véritable enfant de Dieu est celui qui Lui obéit. Lisez-le dans Jean 15. Lisez-le dans 1 Jean : « Celui qui déclare demeurer en Lui, doit marcher aussi comme Lui (le Seigneur) a marché. » Ne me dites pas que vous êtes un croyant mais vous n’obéissez pas à la Parole de Dieu. Si vous êtes un croyant, la Parole de Dieu, l’Esprit de Dieu réside en vous. Vous ne continuez pas dans une vie ininterrompue de péché.

Écoutez, Il disait : « Vous m’appelez Seigneur mais vous ne faites pas la volonté de Mon Père ». Et quelle est la volonté de Mon Père ? « Celui-ci est mon fils en qui j’ai mis mon affection. Écoutez-Le ! » Où dans les mots de Jean-Baptiste, le prophète de Dieu : « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. » Vous devez me voir comme le Sauveur qui porte votre péché, comme votre Seigneur et Dieu.

Certaines personnes ont Dieu au bout des lèvres mais pas dans leurs cœurs. C’est une sorte de profanation. Jacques le dit ainsi : « Ne vous contentez pas d'écouter seulement la Parole en vous trompant vous-mêmes. » D’autre part, il dit : « Mettez en pratique la parole. » C’est toujours ainsi. Regardez le verset 47 et pendant que Jésus s’étend : « Tout homme qui vient à moi, entend mes paroles et les met en pratique … » Vous venez à Christ, vous entendez l’évangile et vous agissez.

Que signifie cela ? Vous obéissez, vous faites ce que l’évangile recommande. Vous croyez, vous recevez, vous vous repentez, vous confessez. Tous les commandements dans l’évangile : se repentir du péché, confesser son péché, croire au Seigneur Jésus, recevoir le Seigneur Jésus. Voilà ce qui est requis. Ceci seul vous sauvera. Ceci seul sauvera. Et personne qui ne le fait pas n’ira au ciel. Peu m’importe la religion dont ils sont adeptes, même si c’est le Judaïsme, même si c’est le Christianisme, même si c’est quelqu’un ici même dans cette église.

Puis Il fait une illustration inoubliable. « Tout homme qui vient à moi, entend mes paroles et les met en pratique, » - Il s’agit de l’obéissance - « Je vous montrerai à qui il est semblable : Il est semblable à un homme qui bâtit une maison. Il a creusé profondément … » C’est l’idée de la repentance, m’abaisser aux réalités de ma propre vie et profondément dans la vérité de Dieu « … et posé le fondement sur le roc. » Roc est un terme de l’Ancien Testament pour désigner Dieu et fondement est un terme du Nouveau Testament utilisé à plusieurs reprises pour désigner Christ, plus particulièrement dans 1 Corinthiens 3 :11.

Alors, vous descendez, vous creusez dans les réalités spirituelles, vous creusez en profondeur et vous posez le fondement dur le roc. « Une inondation est venue, » comme elles viennent fréquemment et en Israël aussi, similairement à la Californie. Vous avez un climat très sec, presque identique au nôtre ici et quand il y a des pluies torrentielles, les lits des fleuves commencent à déborder et les crues commencent à balayer nos maisons et c’est exactement ce que vous avez. Ils connaissent ce tableau. Un monsieur bâtit sa maison, met une fondation l’inondation survient, la pluie tombe, l’eau déborde le lit, le torrent heurte la maison, le langage est très graphique et vivide, se rue contre la maison mais elle ne bouge pas parce qu’elle a été bien bâtie. Et « bien bâtie » est simplement un résumé de tout ce qui a été fait : creuser profondément, poser le fondement sur un roc. Tout dépend du fondement.

La maison est votre vie religieuse. La maison est votre vie d’église. La maison est votre Judaïsme. La maison est votre activité religieuse, votre cérémonie religieuse et cetera. C’est la furie de Dieu. Mais cette maison ne peut pas être ébranlée parce qu’elle repose sur un fondement inébranlable. Le fondement dans l’Ancien Testament est le roc qui est Dieu. Le fondement dans le Nouveau Testament est Christ.

Mais nous pouvons l’étendre. Dans Matthieu 7, Jésus dit : « C'est pourquoi, toute personne qui entend ces paroles que je dis et les met en pratique, » ‘les’ est mis pour « ces paroles que Je dis ». Vous avez ici la même chose qu’au verset 47 : « Entends mes paroles ». Alors ce que vous avez ici c’est le message de Christ, qui désigne Dieu comme un rocher, Christ comme un fondement et l’évangile. Alors quiconque bâtit sa vie sur l’évangile, sur la grande pierre angulaire de l’évangile de Matthieu 16 « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » C’est Lui le rocher, la pierre angulaire de la fondation.

Quand vous bâtissez votre vie sur Dieu en Christ et l’évangile, les tempêtes du jugement ne pourront jamais ébranler votre maison. Voici une personne qui ne fait pas qu’admirer Jésus, mais qui L’embrasse comme Seigneur et Sauveur.

D’autre part, le verset 49 dit que vous avez une alternative. « Mais celui qui entend et ne met pas en pratique est semblable à un homme qui a construit une maison sur la terre, sans fondations. » Le récit de Matthieu parle du sable. « Le torrent s'est jeté contre elle et aussitôt elle s'est écroulée ; la ruine de cette maison a été grande. »

Il s’agit de maisons religieuses, en passant, apparemment bâties de la même manière, au moins superficiellement, bâties dans le même environnement puisque la même tempête les a toutes affectées. Alors l’une d’entre elles est la vérité et l’autre le Judaïsme. Elles sont à proximité l’une de l’autre. Jésus revient, Il vient avec la vérité, la vérité de la nouvelle alliance. Elle est à proximité du Judaïsme. Il ne parle par des religions à l’autre bout de la planète, Il parle du Judaïsme, la religion de l’époque, la religion du peuple. Et Il le peint comme une maison sans fondation.

Et quand vient la tempête du jugement, ces deux maisons côte à côte, pour un passant elles peuvent extérieurement paraître sûres, tout va bien, c’est merveilleux, l’édifice religieux a été construit, mais quand vient le jugement, celle qui n’a pas de fondation est balayée. Nous ne pouvons pas toujours le dire. Même dans l’église, nous regardons la vie d’une personne et nous ne savons pas si Christ y est réellement ou non. Nous ne savons pas si la fondation y est ou non. Nous ne savons pas s’ils ont creusé profondément avec la repentance, s’ils sont parvenus à la compréhension de leur condition devant Dieu, s’ils ont imploré la miséricorde, embrassé le Sauveur. Nous ne savons pas si cela est arrivé ou non ou s’ils ne font que suivre le mouvement.

Il y a de cela deux semaines j’ai reçu une lettre d’un homme qui dit qu’après 22 ans d’implication dans le ministère à Grace Church, il vient d’être sauvé. Il aurait pu me tromper, il m’a trompé. On me trompe facilement. Je ne peux pas voir la fondation, pas plus que vous ne pouvez voir la fondation de ma maison. Mais là où il y a une fondation, la maison tiendra face au jugement. Encore une fois, la chose clé ici n’est pas d’avoir de l’admiration pour Christ, c’est de Lui obéir. Et si vous parvenez au sommet en tant que Juif orthodoxe, vous arrivez au sommet, vous admirez même Jésus, vous pourriez penser qu’Il est un prophète. Vous pourriez penser qu’Il parle de la part de Dieu. Vous pouvez penser qu’Il est un grand enseignant. Vous arrivez si proche, vous pouvez même décider de vous identifier à Lui d’une certaine façon, peut-être devenir un enseignant libéral dans un séminaire libéral et vous parlez de Jésus tout le temps.

Vous pouvez devenir un pasteur libéral dans une église libérale. Vous pouvez devenir membre d’une secte qui parle de Jésus. Vous pouvez devenir membre d’un mouvement évangélique qui parle de Jésus et vous identifier à Lui superficiellement. Mais la fondation n’y est pas. Vous pouvez vous rapprocher au point de vous identifier à Jésus, de mener même un ministère en Son nom mais votre vie entière devient une grande ruine. Ce dont Il parle là, bien sûr, c’est la punition éternelle, la punition éternelle.

Juste en guise de résumé, il est très important de creuser profondément. C’est très important d’avoir une compréhension honnête, profonde de votre condition, ainsi qu’une bonne compréhension de l’évangile. Le Christianisme est devenu si superficiel, sans fondation, on ne creuse pas profondément, il n’y a pas de travail à la bêche, pas de brisement de cœur, pas de lamentations, aucune emprise sur l’égarement, un manque de profondeur.

Le manque de profondeur produit un converti superficiel. Mais voici une personne qui recherche la vérité de l’évangile, qui embrasse l’enseignement de Christ et va en profondeur. Pas dans la précipitation, pas une conversion éclaire, pas une confession en retard, évaluant vraiment le coût, creusant profondément dans une attitude de pénitence. Voici une personne qui sait que la fondation compte pour tout. Peu importe l’apparence de la maison, le décor ne déterminera pas sa capacité à survivre.

Vous avez donc un choix, le choix le plus important que vous aurez à faire. Ce choix c’est entre la religion qui condamne et le Christ. Ok ? C’est tout ! A part Christ, toute autre chose n’est que religion qui tue. Elle catapulte les gens en enfer sans considération de ce qu’elle promet ou de ce qu’elle prétend au sujet du ciel. Et en vérité, ce n’est pas tout le monde qui parle du ciel qui y va ; si ce n’est pas une véritable obéissance à l’évangile, la repentance, la confession, la croyance, l’acceptation de Christ comme fondement, vous ne pourrez pas survivre au jugement divin.

Jésus avait parlé plus de l’enfer que du ciel pour avertir les hommes de son existence. Et c’est exactement ce qu’Il veut dire par : « La ruine de cette maison a été grande. » Que Dieu vous aide par Sa grâce à faire le bon choix. Choisir d’aller en enfer est une chose, mais choisir d’aller au ciel et finir en enfer parce que vous avez choisi une tromperie en est une autre. Il n’y a de salut en aucun autre que Christ.

Notre Père, nous nous souvenons de l’ancien cantique que nous paraphrasons un peu : « Ma maison n’est bâtie sur rien d’autre que le sang de Jésus et la justice. Je me tiens sur Christ, le rocher solide, tout autre sol est du sable mouvant. » Nous Te remercions pour Ta grâce à notre égard. Nous Te remercions d’avoir ouvert nos cœurs à Christ, de ce que nous sommes venus à Lui, de ce que nous avons entendu et nous avons agi.

Nous Te remercions, Ô Dieu, de booster notre foi, de réveiller nos âmes mortes, et de ce que nous avons vu Christ dans toute Sa gloire, et même par notre perception frêle et ignorante, nous avons vu le Sauveur, nous avons su notre besoin et nous L’avons embrassé. Père, qu’il nous soit constamment rappelé qu’il n’y a de salut nulle part ailleurs. C’est si impressionnant, Seigneur de le dire. Comme je le disais à la télévision l’autre nuit que si on ne croit pas en Jésus Christ, il n’y a pas d’autre voie du salut et les gens sont choqués à cause de cela, pourtant c’est ce que Tu as dit.

Vous pouvez venir au Judaïsme dans sa forme la plus sincère. Vous pouvez reconnaître Jésus comme le maître enseignant venu de Dieu, vous pouvez faire des choses en Son nom et aller en enfer. Si cela peut arriver à ceux qui sont si proches, c’est certainement la norme au fur et à mesure que la distance se creuse par rapport à Christ. Aide-nous à savoir que c’est la raison pour laquelle Tu nous as ordonné d’aller dans le monde entier prêcher l’évangile à toute la création et à leur enseigner à observer toutes choses, Jésus dit : « Tout ce que Je vous ai prescrit. » Tu désires l’obéissance. Nous voulons Te rendre cette obéissance par la force de Ton Esprit.

Ô Seigneur, puisses-Tu réveiller des cœurs aujourd’hui, comme notre chorale a commencé le service en nous rappelant le besoin d’un réveil, qu’il y ait un réveil du Saint Esprit dans nos cœurs pour que nous voyons notre condition réelle, pour que nous comprenions que seul Jésus Christ est le Sauveur. Permets que nous venions écouter et agir en obéissance à l’évangile. Nous prions à cette fin pour Ta gloire. Amen. FIN

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