
Ouvrez avec moi votre Bible au premier chapitre de l’épître de Paul aux Romains. Ce soir, nous allons examiner les versets 19-23. Maintenant, c'est une section tellement formidable de l'Écriture avec tellement d'importance et d'impact que nous voulons réfléchir attentivement et profondément avec l'Esprit de Dieu comme il l'écrit à travers l'apôtre Paul. Je crois vraiment que ce passage répond à de très nombreuses questions qui sont des questions courantes posées par les personnes sur la signification de l'Évangile, la nature de Dieu et le destin de l'homme.
Permettez-moi de vous lire les versets 19-23 et suivez bien ma lecture. Nous devons commencer, je suppose, au verset 18 : « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables puisque, ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles. »
Il y a quelques années, le chef du département d’évangélisation d’une des plus grandes dénominations d’Amérique a dit ceci : « Nous n’avons pas besoin d’évangéliser les gens du monde qui n’ont jamais entendu le message du salut. Nous devons simplement leur annoncer qu'ils sont déjà sauvés. » Aujourd'hui, nous vivons dans le christianisme à une époque où il y a une tendance à la hausse de ce qu'on appelle « l'universalisme ». C’est la conviction, qu’en fin de compte, tout le monde sera sauvé, que Dieu est trop gentil, trop gracieux et trop bon pour jeter les gens dans un enfer éternel. Donc, en fin de compte, tout le monde va finir au paradis.
Nous ne devrions pas nous préoccuper du jugement. Nous ne devrions pas nous préoccuper de l’enfer. Dieu est trop bon pour y envoyer des gens pour toujours. Le résultat est que nous n'avons pas non plus à nous soucier de l'évangélisation. Nous n'avons pas à nous précipiter pour répandre l'Évangile jusqu'aux extrémités de la terre. Après tout, ils ne peuvent pas être responsables de ce qu’ils ne savent pas. Alors laissez-les tranquilles et ils réussiront.
Or, ce n'est pas le point de vue de l'apôtre Paul. Ce n'est pas le point de vue de notre Seigneur qui a dit : « La moisson est grande et les ouvriers sont peu nombreux. Priez le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson. » La moisson dont notre Seigneur a parlé était une moisson de jugement. Il voyait l'humanité comme cette masse de personnes sur le point d'être coupée et jugée, et le besoin pour les ouvriers d'entrer dans cette moisson pour les avertir était dans son esprit.
Le Seigneur a parlé plus de l'enfer que quiconque dans toute la Bible. En fait, il parlait plus de l'enfer que tout le monde réuni dans le Nouveau Testament. Les hommes de Dieu qui ont vécu l'histoire de l'Église sont des hommes qui ont compris que Dieu est un Dieu de jugement, que la colère de Dieu est en effet révélée contre l'impiété.
John Knox, à genoux pour les âmes perdues dans le petit pays d'Écosse, a plaidé auprès de Dieu et a dit : « Donne-moi l'Écosse ou je meurs. » Hudson Taylor, en tant que jeune homme, a regardé à travers les milliers de kilomètres vers les multitudes non atteintes de la Chine et a crié à Dieu : « Je sens que je ne peux pas continuer à vivre sans faire quelque chose pour les perdus en Chine. » Henry Martyn, après son arrivée en Inde, a déclaré : « Me voici au milieu d’une sauvage oppression païenne, dans l’ombre de minuit. Maintenant, mon cher Seigneur, laisse-moi brûler pour toi. »
Adoniram Judson, le grand missionnaire en Birmanie, a passé de longues années épuisantes à traduire la Bible. Au milieu de cela, il a été emmené en prison, et pendant qu'il était en prison, sa chère épouse est morte. Après sa libération, il a été atteint de maladie et a soufflé cette prière. « Seigneur, laisse-moi finir mon travail. Épargne-moi assez de temps pour remettre la Parole salvatrice entre les mains de ce peuple.
James Chalmers était si préoccupé pour ceux qui n'avaient pas le Sauveur qu'il est dit de lui : « Au service du Christ, il a enduré la dureté, la faim, le naufrage, un labeur épuisant et il a tout fait avec joie. Il a risqué sa vie mille fois et a finalement été matraqué, décapité et mangé par des hommes dont il était l'ami et qu'il cherchait à éclairer.
Robert Arthington ne pouvait pas aller à l’étranger pour rejoindre les perdus, mais grâce au sacrifice, il a permis à d’autres de partir. Il vivait dans une chambre individuelle, cuisinait ses propres maigres repas et donnait 500 000 de ses dollars à des missions à l'étranger. Il a écrit : « Je ferais volontiers du sol mon lit, d’une boîte ma chaise et d’une autre boîte ma table plutôt que les hommes périssent faute de connaître le Christ. »
Vous voyez, ils ont compris ce que signifie mourir sans Dieu et sans Christ. Ils ont compris que les hommes allaient inévitablement vers le jugement. Ils ont compris que les hommes étaient sous la colère de Dieu. À moins que vous ne compreniez cela, vous ne pouvez pas comprendre le plus grand empressement que vous devriez avoir pour le souci de l’évangélisation et la compassion pour les autres.
Donc l’Évangile commence au verset 18. C’est là que commence le corps principal de l’épître aux Romains. Cela commence par la colère de Dieu révélée contre toute impiété et toute injustice des hommes. Comme Paul le dit dans Éphésiens 2 : 3, les hommes sont des « enfants de la colère ». En d'autres termes, ils sont nés de la colère. La colère est leur nature, si vous voulez. La colère est leur fin inévitable. La colère est leur destin. Ce sont des héritiers de la colère.
Le sourire de Dieu s'est transformé en un froncement de sourcils. Comme le psalmiste l’a dit : « Qui connaît la puissance de la colère de Dieu ? » Thomas Watson, ce grand puritain a écrit : « De même que l'amour de Dieu donne de la douceur à l’amertume, la malédiction de Dieu transforme la douceur en amertume. » Maintenant, Paul dit que l'homme est sous la colère, une colère sévère.
La question qui se pose dans ce passage est la suivante. Est-ce que l'homme mérite cela ? Après tout, nous ne pouvions nous empêcher de naître. Pourquoi naître sans rien pouvoir dire à ce sujet et passer une éternité en enfer ? Nous n’avons pas demandé à naître. Nous n'avons pas demandé à naître de parents pécheurs. Nous n'avons pas demandé à naître dans un monde pécheur. Nous n'avons pas demandé à être placés dans cette situation pénible de jugement. Ce n’est pas normal. Pourquoi devons-nous être tenus pour responsables ?
C'est précisément la question à laquelle Paul répond dans ce texte. La colère de Dieu est révélée sur tous les hommes, à cause de leur impiété et de leur iniquité. C’est le verset 18. Les versets 19 à 23 nous disent pourquoi la colère de Dieu pour le péché de l’homme est justifié.
Maintenant, certains hommes à travers l’histoire du monde ont reconnu le droit de Dieu d’être en colère. C'est vrai ! Certains païens ont compris que Dieu avait le droit d'être en colère contre eux. Laissez-moi vous donner une illustration. Ouvrez votre Bible à 1 Samuel, chapitre 4. Maintenant, à ce moment particulier dans l'histoire d'Israël, Israël ne prête aucune attention à Dieu. Oh, il y a un peu de symbolisme religieux, mais il n'y a pas d'authenticité. Mais tout d'un coup, Israël est confronté à leur ennemi perpétuel, les Philistins, et ils sont inquiets.
Alors quelqu'un dit : « Regardez. Nous ne pouvons pas combattre seuls les Philistins, quelqu'un doit chercher Dieu. » C’est une bonne idée, en effet. À ce moment de leur histoire, Dieu est symbolisé par l'arche de l'alliance, qui est à Silo. Dieu, pour ainsi dire, était présent sur l'arche de l'alliance entre les ailes des chérubins. Ainsi, lorsqu'ils voulaient être assurés de la présence de Dieu, ils devaient avoir l'arche de l'alliance. Alors ils ont dit : « Va chercher Dieu. » Donc ils sont devenus très religieux. Ils ont couru et ont rattrapé Dieu, qui était dans une petite boîte.
Maintenant, pour les païens, ce n'était qu'une idole, juste une idole israélite. Alors ils sont descendus de Silo, ils ont Dieu, ils ont la petite boîte. 1 Samuel 4 : 5. « Lorsque l'arche de l'alliance de l'Éternel entra dans le camp, tout Israël poussa de grands cris de joie, et la terre en fut ébranlée. » Dieu est ici ! Parler de l’arrivée de la cavalerie dans la bataille contre les Indiens ne serait rien comparé à cela. Dieu est ici ! La bataille est gagnée. Bien sûr, les cris étaient assourdissants. Au verset 6, « Le retentissement de ces cris fut entendu des Philistins, et ils dirent : Que signifient ces grands cris qui retentissent dans le camp des Hébreux ? Et ils apprirent que l'arche de l'Éternel était arrivée au camp. » Le Dieu d'Israël est arrivé. Ils avaient leur Dieu.
« Les Philistins eurent peur, parce qu'ils crurent que Dieu était venu dans le camp. Malheur à nous ! dirent-ils, car il n'en a pas été ainsi jusqu'à présent. Malheur à nous ! Qui nous délivrera de la main de ces dieux puissants ? » Cette petite boîte est une chose puissante. Pourquoi disent-ils cela ? Parce qu'ils se souvenaient un peu de l'histoire égyptienne, ils se souvenaient de la noyade de toute l'armée égyptienne, et avant cela, ils se rappelaient tous les fléaux.
Puis l'un d'eux s'est levé et a prononcé le vieux discours d'encouragement au verset 9. « Fortifiez-vous et soyez des hommes, Philistins, de peur que vous ne soyez asservis aux Hébreux comme ils vous ont été asservis ; soyez des hommes et combattez ! » Maintenant, agissons ensemble, sortons et gagnons cette bataille. Vous savez ce qui s'est passé ? Les Israélites étaient dans une euphorie. Ils pensaient que la journée était gagnée. Le verset 10 dit : « Les Philistins livrèrent bataille, et Israël fut battu. »
Maintenant, attendez une minute. Ce n’est pas ainsi que le script devait se lire. Les Israélites étaient censés gagner. Ils ont Dieu. Mais Dieu n'est pas un génie utilitaire. Vous ne pouvez pas vous contentez de frotter votre petite lampe et de dire : maintenant, Dieu va faire son truc. J'ai des problèmes. Je n'ai pas prêté attention à toi depuis longtemps, mais j'ai besoin de toi maintenant. » Dieu ne fonctionne pas comme cela.
Trente mille soldats d'Israël ont été tués. L'arche de Dieu a été volée et les deux fils d'Eli, Hophni et Phinées, ont été tués. C’est une dévastation. Les fils du souverain sacrificateur sont morts, trente mille soldats meurent et les Philistins prennent l'arche.
Maintenant, si vous pensez que c’est un problème pour les juifs, vous n’avez pas commencé à imaginer de quel genre de problème il s’agit pour les personnes qui ont Dieu entre les mains. Maintenant, les Philistins ont Dieu. Si vous voulez savoir ce qui s'est passé, regardez le chapitre 5 : 1. Eli, le grand prêtre, qui était grand, gros et vieux, était tellement bouleversé par la mort de ses fils qu'il est tombé de son petit tabouret et s'est cassé le cou et il est mort, lui aussi. Alors maintenant, le souverain sacrificateur est mort. La dévastation s'est donc produite en Israël.
les Philistins ont l'arche de Dieu et ils se déplacent partout avec la présence de Dieu. Ils ont donc décidé que c'était le Dieu Israélite et ils disent : nous allons le mettre avec notre dieu. Ainsi ils le prirent. Au verset 2, il est dit : « ils la firent entrer dans la maison de Dagon. » Dagon était un dieu philistin mi-poisson, mi-homme, le dieu poisson. Donc ils ont tout simplement pris l'arche et ils l'ont mise avec Dagon. C'était dans la ville d'Ashdod.
Ils se levèrent tôt le matin pour venir voir, Dagon était tombé sur le visage en s'inclinant vers l'arche du Seigneur. Ils étaient assez déconcertés par cela. Ils ont dû penser qu'il y avait eu un tremblement de terre localisé ou quelque chose qui l'a renversé, et ils l'ont donc réinstallé. « Le lendemain encore, s'étant levés de bon matin, ils trouvèrent Dagon étendu la face contre terre, devant l'arche de l'Éternel ; la tête de Dagon et ses deux mains étaient coupées et étalées sur le seuil ; il ne lui restait que le tronc, » verset 4. Dieu disait : « Je ne tolère aucune compétition. »
Ils se rendirent compte qu'ils avaient de gros ennuis. En parcourant le texte nous lisons tout à coup « La main de l'Eternel s'appesantit sur les Asdodiens, » verset 6, « et Dieu mit la désolation parmi eux ; il les frappa d'hémorroïdes. » Il existe toutes sortes de traductions de ce verset. Certaines de vos Bibles parlent d'hémorroïdes. C’est probablement une mauvaise traduction. Certaines Bibles disent « émérode » et cela ressemble au nom d’un parfum.
Ensuite, il y avait des tumeurs, des tumeurs internes, dans les parties intimes ou « la partie secrète », comme nous lisons à la fin du verset 9. Tout à coup, les gens ont eu des tumeurs. Puis le texte dit que ceux qui n’ont pas eu de tumeurs ont été attaqués par des souris porteuses d’une peste mortelle, des milliers et des milliers de personnes sont mortes, et celles qui ne sont pas mortes de la peste des souris ont eu des tumeurs.
Alors les gens d’Ashdod ont dit : « Débarrassons-nous de cette boîte. » Ils ont parlé entre eux : « Que ferons-nous de l'arche du Dieu d'Israël ? » Ils ont décidé : « Que l'on transporte à Gath l'arche du Dieu d'Israël. » Ce n’était pas une grande faveur pour les habitants de Gath. C’est la deuxième ville dans la région des Philistins. Il y avait un homme célèbre de Gath dont vous vous souviendrez peut-être, son nom était Goliath.
Ils l'ont apporté à Gath, et les Gathites ont eu le même problème. Puis ils ont dit : « Envoyons l'arche de Dieu à Ekron. », mais les Ekronites ont crié et ont dit : « N'apportez pas cette chose ici. » Ils la faisaient passer d’une ville à l’autre, et tout le monde vivait la même chose. Ils mouraient tous de la peste ou avaient des tumeurs. C’est le jugement.
Maintenant, quelle a été la réponse païenne ? Ont-ils dit : « Quel genre de Dieu es-tu ? Ce n’est pas juste. » Non ! Au chapitre 6, ils ont réuni tous leurs devins et leurs prêtres et ils ont dit : « Qu'est-ce que nous allons faire ? » Au verset 3, ils ont dit : « Si vous renvoyez l'arche du Dieu d'Israël, ne la renvoyez point à vide. » Écoutez ceci ! « Faites à Dieu un » quoi ? « Un sacrifice de culpabilité. » Posez-vous une simple question. À quoi correspond un sacrifice de culpabilité ? Au péché !
Ces païens non éduqués et non scolarisés savaient que, d'une manière ou d'une autre, ils obtenaient exactement ce qu'ils méritaient, car ils avaient violenté ce Dieu. Donc même les païens ont reconnu que Dieu avait le droit de les juger et ils ont donc renvoyé ce qu'ils croyaient être un sacrifice de culpabilité. Même les païens ont compris que Dieu avait le droit de les juger. Ils ont dit : « Nous reconnaissons notre péché. Nous t’avons déshonoré et nous méritons notre punition. »
Quand Achan a volé les biens de Jéricho et les a enterrés dans sa tente, Josué l'a confronté et a dit : « Tu ferais mieux de confesser ton péché. Il l'a fait. Il a confessé son péché, et alors, et alors seulement, Dieu l'a frappé et lui a pris la vie, ainsi qu’à toute sa famille impliquée dans le crime. Mais avant que le jugement ne tombe, il y a eu la confession que la punition était méritée.
Maintenant écoutez-moi. Dieu ne juge jamais à moins que le jugement ne soit mérité. C’est un Dieu de justice absolue. Si Dieu juge, s’il déverse sa colère, alors il y a toute confiance dans mon cœur pour savoir que c'est exactement ce qui est juste et approprié dans cette situation.
Revenons maintenant au chapitre 1 de Romains. Comment un homme peut-il être tenu responsable de son péché ? Comment ces païens pourraient-ils être tenus responsables ? Comment ces Philistins pourraient-ils être responsables ? Je veux dire qu’ils n’avaient pas la loi de l’Ancien Testament. Comment Dieu pourrait-il les massacrer avec des fléaux et leur infliger des tumeurs ? Comment Dieu pourrait-il noyer toute l'armée égyptienne ? Comment Dieu pourrait-il tuer tous les premiers-nés du pays d'Égypte ? Comment Dieu pourrait-il anéantir des villes entières des Cananéens ? Comment Dieu pourrait-il enterrer Sodome et Gomorrhe ? Je veux dire, comment Dieu peut-il juger les gens ? Et si personne ne leur avait jamais dit la vérité ? Comment peut-il les tenir pour responsables ? Comment mériter autant de colère ?
La réponse commence au verset 19 et il y a quatre raisons pour la colère de Dieu, quatre raisons. Ils ont un cinquième résultat et nous en parlerons dans la section suivante. Mais il y a quatre raisons. Je les appelle révélation, rejet, rationalisation et religion. Commençons par la révélation, versets 19 et 20.
La raison pour laquelle Dieu peut révéler sa colère contre eux est « car ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. » Comment ? « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc » quoi ? « Inexcusables. »
Maintenant, voici le premier point. La première raison de la colère de Dieu est la révélation. Les hommes ont reçu la vérité de Dieu. Les Philistins connaissaient la vérité de Dieu. Les Cananéens connaissaient la vérité de Dieu. Les Égyptiens connaissaient la vérité de Dieu. Les habitants de Sodome et Gomorrhe et les villes des plaines connaissaient la vérité de Dieu. Tous les hommes connaissent la vérité de Dieu.
Le grand théologien, Auguste Strong, a écrit : « Dieu a incrusté la preuve de la vérité fondamentale dans la nature même de l'homme afin qu'il ne soit nulle part sans témoin ». Or, il y a un verset dans Éphésiens 2 : 12 qui dit que l'homme non régénéré est « sans Christ dans le monde », mais la signification de cette phrase est qu'il est abandonné par Dieu, non pas qu'il ignore Dieu. Il est « sans Christ » non pas parce qu’il ne connaît pas Dieu, mais parce qu’il ne reçoit pas Dieu, et par conséquent, Dieu l’abandonne.
Maintenant, cette section se réfère principalement aux païens parce qu'elle comprend seulement ce que nous appelons la « révélation naturelle ». Il ne s'agit pas des Écritures, qui s’appliquaient à Israël uniquement. Israël, bien sûr, a non seulement rejeté la révélation naturelle, mais aussi la révélation spéciale. Non seulement Israël a rejeté la création comme preuve de Dieu, mais il a même rejeté les Écritures.
Mais ici, nous traitons principalement le monde païen. Ce qui est dit, c'est qu'ils pouvaient connaître Dieu parce que Dieu s'est manifesté à eux. Mais revenons au verset 18, que nous avons vu la dernière fois. Ils ont supprimé la vérité. Le mot « retiennent » signifie « supprimer ».
Ainsi, l'homme ne peut pas plaider l'ignorance. Tout à fait indépendamment de la révélation spéciale à travers les Écritures, que tant de personnes n'ont jamais entendue certes, Dieu s'est fait connaître et continue de le faire par le biais de sa création. Les hommes, de leur propre initiative, je vous l'accorde, ne pouvaient pas connaître Dieu, mais le verset 19 dit : « Dieu est manifeste pour eux ». Dieu n’enverrait jamais quelqu'un en enfer qui n’aurait pas eu l’occasion de le connaître. Dieu est un Dieu de justice. Dieu est un Dieu d'équité.
Tertullien, un des pères bien connus de l'Église primitive, a beaucoup à dire sur cette conviction que Dieu peut être révélé dans la création. Il dit : « Ce n'est pas la plume de Moïse qui a initié la connaissance du Créateur. La grande majorité de l'humanité, bien qu'elle n'ait jamais entendu le nom de Moïse, pour ne rien dire de ses livres, connaît néanmoins le Dieu de Moïse.
« Et la nature », a-t-il dit, « est l’enseignant ; l'âme est l'élève. Une fleur d'une haie à elle seule, je pense, sans mentionner une fleur de champ. Un coquillage que vous choisirez de n'importe quelle mer, et je ne dis pas une perle de la mer Rouge. Une plume de pintade sans parler d'un paon. Vous parleront-ils d'un créateur ? Si je vous offre une rose, mépriserez-vous son créateur ?
En d'autres termes, la création manifeste Dieu. Même pour ceux qui semblent incapables de percevoir cette création, il y a la manifestation de Dieu en eux.
La merveilleuse histoire d'Helen Keller, la femme sourde, muette et aveugle. Absolument aucune capacité à communiquer jusqu'à ce qu'Anne Sullivan passe des heures et des heures, des jours et des jours, des mois et des mois pour débloquer la communication. Quand Anne a tenté de parler de Dieu à Helen Keller, sa réponse a été : « Je le connais déjà. Je ne connaissais tout simplement pas son nom. »
Regardons à nouveau le verset 19. « Car ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. » Maintenant, « ce qui peut être connu de Dieu » est fondamentalement gnostos et cela signifie « ce qui peut être connu de Dieu ».
De toute évidence, nous ne pouvons pas tout savoir sur Dieu, même par révélation spéciale. Mais ce qui est connaissable est révélé. Ce qui peut être connu de Dieu, ce qui est connaissable, ce qui est compréhensible par les sens de l'homme peut être connu - notez ceci - indépendamment de l'Écriture. C’est ce qu’il dit.
Le verset 20 nous dit le contenu de ce qui peut être connu. Il dit : « Sa puissance éternelle et sa divinité ». Il dit : « Il est manifeste », regardez le verset 19, « pour eux Dieu le leur ayant fait connaître. » En eux, au milieu d'eux ! En eux, dans leur esprit. Soit dit en passant, toute révélation doit finalement atteindre l'esprit ou nous ne la comprenons pas, n'est-ce pas ? Ainsi, Dieu s'est révélé à nous.
Le commentateur Hodge a écrit : « Dieu ne s'est donc jamais laissé sans témoin. Son existence et ses perfections ont toujours été si manifestes que ses créatures rationnelles sont tenues de le reconnaître et de l'adorer comme le vrai et unique Dieu.
Ainsi, ce qu’on peut connaître sur Dieu - notez-le maintenant - sa puissance divine et sa nature divine, a été révélé à tous les hommes afin qu’ils soient sans excuse. Et non seulement - regardez maintenant - non seulement cela leur est révélé comme une réalité extérieure, mais aussi en eux comme une perception compréhensible. Ils le voient, et ils savent que c'est lui.
Passez avec moi à Actes 14 pendant un moment. Actes 14 : 16, et ici Paul parle et explique comment Dieu se révèle, et au verset 15, il parle du « Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s'y trouve. » Puis il dit : « Ce Dieu, dans les âges passés, a laissé toutes les nations suivre leurs propres voies, quoiqu'il n'ait cessé de rendre témoignage de ce qu'il est. » Comment ? « En faisant du bien. » A-t-il fait une bonne terre ? Oui ! Il « dispense du ciel les pluies et les saisons fertiles » et Il « donne la nourriture avec abondance et en remplissant vos cœurs de joie. »
En d'autres termes, la bonté même de la vie parle de la bonté de Dieu, de la nourriture, de la pluie, des saisons et de la joie de vivre, tout parle d'un Créateur bienfaisant, aimant et gracieux.
Maintenant, allez à Actes 17 : 23, et Paul, prêchant aux philosophes sur la colline de Mars à Athènes, dit : « A un dieu inconnu ! », qui, en passant, reflétait leur compréhension du vrai Dieu, bien qu'ils ne connaissent pas son nom. « Vous l'adorez par ignorance. Alors je vais vous parler de lui. Vous savez qu'il existe et vous avez une statue de Dieu inconnue juste pour le couvrir, mais vous ne savez pas qui il est. Mais je vais vous dire qui il est. » « Le Dieu qui a fait le monde », verset 24, « et tout ce qui s'y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n'habite point dans des temples faits de main d'homme ; il n'est point servi par des mains humaines, comme s'il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. » Ils avaient toujours l'habitude d'apporter de la nourriture et de la coller aux pieds de leurs idoles. Il a dit que vous n’aviez pas à nourrir ce Dieu. « Il a fait que tous les hommes, sortis d'un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure ». En d'autres termes, il contrôle les nations, leurs frontières. Il contrôle le temps, Il contrôle le destin, Il contrôle tout.
« Afin qu'ils cherchent Dieu, si tant est qu'on puisse le trouver en tâtonnant. » En d'autres termes, si les hommes voulaient simplement le chercher, s'ils voyaient simplement qui il est pour tendre la main vers lui, « bien qu'il ne soit pas loin de chacun de nous, car en lui nous avons la vie, le mouvement et l'être. » Il est juste là et il s'est manifesté de manière indéniable.
Écoutez ce remarquable passage de l'Écriture, Jean 1 : 9. Écoutez ce qu'il dit. Le Christ est « la véritable lumière, qui éclaire tout homme. ». Avez-vous entendu cela ? Cela signifie-t-il que tous les hommes sont sauvés ? Non ! Cela signifie que tous les hommes sont illuminés par la connaissance de Dieu. Le Christ est la lumière qui éclaire tous les hommes. Personne n'a d'excuse. C'est le sens du verset 20.
Vous dites : « Attendez une minute. Vous voulez dire que tout le monde dans le monde a l’occasion de rencontrer Dieu ? » Oui ! D'une certaine manière - écoutez-moi - Dieu est un Dieu de bonté et de grâce. Dieu est un Dieu d'amour, d'équité et de justice, et Dieu ne répand pas de colère sur des personnes qui n'ont jamais eu le choix, qui n'ont jamais eu l'occasion.
Ils ont tous la connaissance de Dieu autour d'eux. Il leur a montré cela et en eux ils l'ont perçu intérieurement comme étant lui. Christ est la lumière qui éclaire tous les hommes. Vous dites : « Comment cette révélation est-elle venue ? » Regardez le verset 20. « Les perfections invisibles de Dieu ! » Ce sont ses attributs. Dieu est invisible. Les choses à propos de Dieu qui sont invisibles : l'essence de sa nature, la réalité de son existence, ses qualités et ses spécificités, à savoir, sa puissance éternelle et sa nature divine.
Vous dites : « Qu'est-ce que cela signifie ? » La puissance éternelle signifie simplement ne jamais manquer de la toute-puissance. Son omnipotence, son immense pouvoir est à la disposition des hommes. sa nature divine, sa sagesse, sa bonté, son amour, tous les éléments de la nature de Dieu sont visibles.
Je peux vous dire que Dieu est un Dieu de beauté en regardant ce monde, n'est-ce pas ? Je peux vous dire que Dieu est un Dieu de bonté, car il y a de la bonté dans la vie. Je peux vous dire qu’il est un Dieu d’amour parce qu’il y a de l’amour. Je peux tout vous décrire de sa nature. C’est un Dieu qui est plein de sagesse en raison de la complexité de la conception de sa création. Vous pouvez connaître sa nature divine et vous pouvez connaître sa puissance éternelle. C’est ce qu’il dit.
À travers la création du monde, ces choses ne sont pas obscures mais elles sont comment ? Clairement vues, facilement comprises à cause de la création. Vous dites : « À l’époque où la Bible a été écrite, les gens n’avaient pas de science. Je veux dire, pouvaient-ils voir ces choses ? Oh, ils pouvaient probablement voir certaines choses plus clairement que nous ne pouvons les voir. Nous avons presque effacé la nature avec du béton.
Dans les temps anciens, avant le microscope et le télescope, les hommes pouvaient réfléchir à l'immensité de l'univers. Ils étaient capables de comprendre l'ordre fixe des corps célestes. Ils pouvaient ramasser une fleur et voir à quel point les pétales étaient merveilleusement disposées. Ils pouvaient regarder comment les feuilles se sont attachées à la tige. Ils voyaient le cycle de l'eau qui s'évaporait dans les nuages et était transportée sur la terre et déposée.
Ils ont compris le mystère de la naissance humaine. Ils l'ont vu. Ils ont vu une croissance. Ils connaissaient la gloire d'un lever de soleil et la majesté d'un coucher de soleil. Ils connaissaient le roulement et le rugissement des mers, le tumulte des rivières, le ruissellement d'un ruisseau, le vol d'un oiseau et le papillon qui sortait d'un cocon.
Ils levèrent les yeux et virent ce que le psalmiste vit au chapitre 19 quand il dit : « Les cieux racontent » quoi ? « La gloire de Dieu, et l'étendue manifeste l'œuvre de ses mains. » Ils savaient aussi ce que le psalmiste avait à l'esprit dans Psaume 94 : 9. « Celui qui a planté l'oreille n'entendrait-il pas ? Celui qui a formé l'œil ne verrait-il pas ? » En d'autres termes, ils ont dit : « Si nous pouvons entendre, alors celui qui nous a fait comprendre doit comprendre ce que c’est d’entendre. Si nous pouvons voir, il doit voir. Si nous pouvons penser, il doit penser. Vous pouvez continuer.
Bien sûr, ils ont compris Dieu. Ils ont compris sa nature d'après ce qu'ils ont vu dans leur monde. Dans le Psaume 143 : 5, le psalmiste dit : « Je me souviens des jours d'autrefois, je médite sur toutes tes œuvres, je réfléchis sur l'ouvrage de tes mains. » Je m'assois ici et je contemple ce que tu as fait, dit-il. Même dans le monde non sophistiqué, selon nos critères, ils étaient impressionnés par la création.
Regardez Job. Vous venez de lire Job et de voir les déclarations stupéfiantes de ce livre sur la puissance créatrice de Dieu et la révélation de sa nature. Mais pensez juste à certaines choses. Laissez-moi simplement vous dire comment vous pouvez voir Dieu dans la création. Savez-vous que certains oiseaux naviguent en se faisant guider par des étoiles lorsqu'ils migrent ? Savez-vous que, si vous élevez des oiseaux, ce genre d'oiseaux, à partir d'œufs à l'intérieur d'un bâtiment – et ils ne sont jamais sortis du bâtiment - et si vous leur montrez un ciel artificiel - et cela a été fait dans le cadre d'une expérience scientifique - représentant un endroit où leur espèce n'a jamais été, ils s'orienteront immédiatement vers le bon endroit vers lequel migrer. Maintenant, dites-moi comment ils savent cela.
Il y a un poisson spécial que j’ai découvert en lisant, appelé le poisson archer. Il obtient sa nourriture comme tous les autres poissons. Il nage, ouvre la bouche et prend sa nourriture. Mais il a la capacité étonnante de lancer des gouttes d'eau avec une grande précision et faire tomber les insectes de l'air.
Saviez-vous qu'il existe une petite chose appelée le scarabée bombardier qui produit des produits chimiques qui se mélangent parfaitement et qui explosent au bon moment face à son ennemi, mais l'explosion ne se produit jamais prématurément et ne le fait jamais exploser lui-même ?
Pensez au cycle hydrologique de l'eau, qui me stupéfie absolument. L'eau est soulevée sans tenir compte de la gravité de la mer à des milliers de pieds dans les airs, et là, elle est suspendue, juste suspendue, recueillie dans les nuages, puis les nuages flottent au-dessus de la terre et l’eau tombe en forme de pluie.
Maintenant, nous ne pouvons pas inventer une machine pour faire cela, mais Dieu en a une et c'est le soleil et il fait tout cela à une distance de presque 150 millions de kilomètres. Pas étonnant que le psalmiste dise : « Le pouvoir appartient à Dieu » ou « La grandeur de son pouvoir. » Pas étonnant que Nahum dise : « Le Seigneur est grand en puissance. » Ésaïe dit : « Le Seigneur Dieu est une force éternelle. » Il n'est pas étonnant que le psalmiste au chapitre 65 dise : « Qui, par sa puissance, met les montagnes en place ? »
Vous savez que les scientifiques ont toujours essayé de dire que tout cela est de l’évolution et que tout s’explique par certaines circonstances et ainsi de suite en dehors de Dieu mais ils ne peuvent vraiment plus dire cela. Ils perdent rapidement leur cause.
Robert Jastrow, par exemple, qui est astrophysicien et actuellement directeur du Goddard Institute pour l’étude de l’espace de la NASA, le dit. « Nous voyons maintenant comment les preuves astronomiques soutiennent la vision biblique de l'origine du monde. Les éléments essentiels des récits astronomiques et bibliques de la Genèse sont les mêmes. Ce n’était pas du tout une évolution », dit Jastrow. « Il demande quelle cause a produit cet effet ? Qui ou quoi a mis la matière ou l'énergie dans l'univers ? La science ne peut pas répondre.
Il poursuit : « Pour le scientifique qui a vécu par sa foi en la puissance de la raison, l'histoire se termine comme un mauvais rêve. Il a escaladé les montagnes de l'ignorance. Il est sur le point de conquérir le plus haut sommet et alors qu'il se hisse sur le rocher final, il est accueilli par un groupe de théologiens qui sont là depuis des siècles.
C’est une excellente déclaration. En d'autres termes, lorsque vous étudiez la science, la conclusion est que Dieu a créé le monde. Aujourd'hui, avec le télescope de 508 cm du mont Palomar, les astronomes peuvent regarder dans l'espace jusqu’à 4 milliards d'années-lumière. Si vous ne comprenez pas cela, essayez 40 sextillions de kilomètres. Savez-vous combien d'espace cela représente, et la distance qu’ils sont capables de voir ? Sept fois dix à la puissance soixante-sept 192,5 cm2 d'espace !
Si quelqu'un examinait ce volume important au rythme d'un million de milliards de miles cubes par jour depuis le début de l'univers, il ne serait pas tout à fait à mi-chemin. L'univers que nous voyons avec ce télescope est un petit morceau d'espace réel. Pouvez-vous imaginer la puissance ? Puis un idiot arrive avec un cerveau de la taille d’un petit pois et dit : « Il était une fois une petite chose unicellulaire qui s’est dit : « Soyons deux ». Et c’est parti !
Un bulletin de presse de l'Université de l'Alberta au Canada a déclaré : « Il peut être surprenant pour les personnes vivant dans un climat tempéré d'entendre qu'il y a en moyenne 1 800 tempêtes en cours à tout moment et l'énergie dépensée dans ces tempêtes équivaut un chiffre presque inconcevable de 1 300 000 000 chevaux. Une grosse machine Caterpillar à 420 chevaux nécessite 400 litres de carburant par jour. De combien de carburant Dieu dispose-t-il pour faire avancer des tempêtes d'une puissance de 1 300 000 000 chevaux par jour ? »
Un physicien canadien a écrit : « Une pluie de 10 cm sur une superficie de 16 093 km carrés nécessiterait la combustion de 640 millions de tonnes de charbon pour faire évaporer suffisamment d'eau pour une telle pluie. Pour refroidir à nouveau les vapeurs ainsi produites et les rassembler dans les nuages, il faudrait encore 800 millions de chevaux de réfrigération fonctionnant nuit et jour pendant 100 jours.
Les spécialistes de l'agriculture, par exemple, ont découvert que l'agriculteur moyen du Minnesota reçoit gratuitement 652 000 litres d'eau par hectare et par an. C’est ce que le Seigneur lui donne, près de 800 000 litres d’eau par an pour sa ferme, sans frais.
D'où Dieu tire-t-il tout le pouvoir de déplacer cette eau ? Le Missouri mesure 112 654 km carrés et reçoit 97 cm de précipitation en moyenne. Cette quantité d'eau équivaut un lac de 7 mètres de profondeur, mesurant 402 km de long et 97 km de large. Pour un seul état !
Le U.S. Natural Museum indique que les espèces d'insectes sont désormais au nombre de 10 millions. Je sais, et ils étaient tous à votre dernier pique-nique, n’est-ce pas ? Vous rendez-vous compte qu'il existe 2 500 espèces de fourmis ? Une seule colonie peut avoir 100 millions de fourmis. Savez-vous qu'il y a 5 milliards d'oiseaux en Amérique ? Certains peuvent parcourir 800 km à travers le golfe du Mexique. Saviez-vous que les colverts peuvent voler à 97 km à l'heure, les aigles à 160 km à l'heure et qu'un faucon peut plonger à 290 km à l’heure ? Je sais que vous ne saviez pas que la morue peut pondre 9 millions d’œufs, mais elle le peut.
La terre a une circonférence de 40 000 km. Elle pèse 6 septillions, 588 sextillions de tonnes, se bloque dans un espace vide et tourne à 1 600 km à l'heure avec une précision parfaite afin que le temps soit géré en fraction de seconde, et en même temps se déplace dans l'espace autour du soleil sur une orbite de 933 millions de km à 1 600 km la minute.
Saviez-vous que la tête d'une comète peut mesurer entre 16 000 et 1 610 000 kilomètres de long et la queue peut mesurer jusqu'à 160 millions de kilomètres et voyager à 563 kilomètres par seconde ? Maintenant, où est la force de tout cela ? Soit dit en passant, la comète de Halley voyage sans arrêt depuis 76 ans.
Considérez le cœur humain. Il a la taille de votre poing et pèse moins de 500 grammes. Votre cœur pompe 7 200 litres de sang par jour. Votre cœur fait suffisamment de travail en 12 heures pour soulever 65 tonnes à 2 cm et demi du sol.
Considérez le soleil. Le soleil brûle 4 millions de tonnes de matière par seconde. Si vous pouviez convertir l’énergie que dégage le soleil en cheval-vapeur, vous vous retrouveriez avec 500 millions de millions de milliards de chevaux. Si c'est trop gros à gérer, c'est la même chose qu’un million et demi de milliard de Corvettes (ancienne voiture américaine).
Pensez à la distance du soleil. La distance de la terre du soleil est de 150 millions de kilomètres, comme je l'ai dit. Il faut 8 minutes et demie pour que la lumière du soleil, voyageant à 300 000 km par seconde, arrive ici. La vitesse de la lumière est de 460 000 km par seconde, et si vous prenez cette vitesse de 300 000 km par seconde avec 60 secondes par minute, 60 minutes par heure, 24 heures par jour, 365 jours par an, cette lumière parcourt plus de 9 656 milliards de km en un an. Pourtant, si vous deviez traverser notre galaxie, la galaxie de la voie lactée, où se trouve notre système solaire, allant à 300 000 km par seconde, 9,5 milliards de km par an, il vous faudrait 125 000 ans pour traverser notre galaxie et la nôtre est seulement l'une des millions. Maintenant, si vous criez « miséricorde », je vais arrêter.
Considérez maintenant à quel point nous sommes petits. Les atomes ne sont pas visibles. Nous savons qu'ils existent, mais à ce jour personne n'a jamais vu un atome. Ils sont si petits qu'il faut 3 atomes pour former 1 molécule d'eau, et si vous deviez mettre chaque molécule d'eau dans une goutte d'eau et les faire exploser pour que chaque molécule ait la taille d'un grain de sable, vous auriez assez de grains de sable pour former une route de 30 cm d'épaisseur, presqu’un kilomètre de large, et la route irait de Los Angeles à New York.
Mais saviez-vous que l'atome est principalement un espace vide ? Le matériel réel - et cela me fascine - dans un atome occupe un milliardième du volume de l’atome. Ce que vous avez vraiment, c'est beaucoup de petites orbites. Tout est principalement un espace vide. Par exemple, si la personne moyenne avait tout l’espace expulsé de lui, quel volume pensez-vous qu’il occuperait ? Prenez une personne qui mesure 1 mètre 80 et toute la masse réelle qui est en lui, mais lorsque tout l'espace est pressé, il tient sur la tête d'une épingle car il occuperait 33 millionièmes de cm cube. Alors ne discutez pas quand quelqu'un dit que vous n'êtes rien.
Mais voulez-vous entendre quelque chose d'incroyable ? Celui-là, qui occupe 33 millionièmes d’un cm cube, serait si lourd qu'un cm cube complet pèserait 500 millions de kilos ou plus. C’est incroyable !
Écoutez, si Dieu dit qu'il est visible dans sa création, alors il est visible dans sa création. Vous pouvez voir la puissance éternelle. Vous pouvez voir la nature divine de Dieu. Vous pouvez regarder la création, tout comme un cananéen, ou un philistin, ou un égyptien, ou n'importe qui vivant dans n'importe quelle période de l'histoire jusqu'à aujourd'hui, et il va voir qui est Dieu. Il doit y avoir une cause à tout cet effet. Il doit y avoir un designer pour tout ce design.
Je veux dire, quand quelqu'un me dit que le monde est juste arrivé comme ça, cela n'a pas plus de sens que de dire démontez votre montre, mettez toutes les pièces dans votre poche et voyez combien de temps vous devez secouer votre pantalon avant d'entendre un tic-tac. C’est absolument ridicule. Le design parle d'un designer. Vous savez donc que Dieu existe. Si vous savez qui est Dieu, vous savez que Dieu est puissant, et vous savez que Dieu est divin.
C’est pourquoi la fin du verset 20 dit que les hommes sont « inexcusables ». Tous ceux qui vivent sur la face de cette terre ont fait l'expérience de Dieu, de sa sagesse, de sa puissance, de sa générosité à chaque instant de leur existence, bien qu'ils ne l'aient pas reconnu qu'il était là. Il a limité leur vie. Il les a soutenus. Il les a enrichis. Il s’est donné à eux. Ils l'ont donc perçu ; ils l’ont ressenti. Alors qu’ils soient sans excuse.
Comme le dit l'Ancien Testament, « Un homme voyageur, bien qu'il soit un imbécile, n'a pas besoin de se tromper. » Oui, la révélation générale est le fondement de toute condamnation. La révélation générale est le fondement de toute condamnation. Les hommes ont cette opportunité parce que Dieu est évident partout.
Ce n’est que le premier de quatre points, mais mon temps est révolu et le meilleur reste à venir. Prions ensemble.
Pendant que vos têtes sont inclinées, juste une note de bas de page. Écoutez, si Dieu juge, il juge justement avec équité parce que l'homme est inexcusable. À plus forte raison vous êtes inexcusables vous qui connaissez l’Évangile et le nom du Fils de Dieu, le Seigneur Jésus-Christ. « Comment échapperez-vous, si vous négligez un si grand salut. » Car la colère de Dieu est révélée contre tous ceux qui détiennent la vérité et la répriment dans l'iniquité. La Bible dit que le chemin vers Dieu passe par Christ, et il vous offre cette opportunité.
Si vous êtes avec nous ce soir et que vous ne connaissez pas Christ, ouvrez votre cœur, confessez-le comme Seigneur, croyez à l'évangile, à la bonne nouvelle qu'il est venu dans le monde, qu'il a vécu, est mort et ressuscité pour votre péché, et entrez dans la vie de Dieu, sortez de la colère de Dieu.
Père, je prie maintenant pour tous ceux qui sont parmi nous et qui ne connaissent pas Christ. Que ce soit la nuit de leur rédemption et de leur salut. Pour ceux d'entre nous qui sommes chrétiens, merci de confirmer à nouveau dans nos cœurs la vérité de votre puissance et de votre nature divine si évidente pour nous dans le monde créé.
Ô Dieu, puissions-nous être audacieux pour toi dans un monde de sceptiques qui ne savent que réprimer pour l'amour de leur péché la vérité. Père, brise le cœur de certains ce soir. Nous prions au nom du Christ. Amen.

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