Grace to You Resources
Grace to You - Resource

(Citations bibliques : Version Segond 21 sauf autre mention)

Ouvrons notre Bible au chapitre 2 des Romains. Ce soir j’ai oublié ma montre. Ne partez pas tout de suite, il y a une pendule ici sur l’estrade. Mais je suis toujours un peu mal à l’aise quand j’oublie ma montre. Mon père racontait l’histoire d’un gars qui avait de la peine à suivre le temps sur une montre, alors il suçait un bonbon à la menthe. Le bonbon terminé, il savait que son temps était échu, et un jour il a pris un bouton. Nous essaierons d’être attentif au temps qui passe. Cependant, le plus important n’est pas le temps mais le message, et je crois que Dieu a un message très spécial pour nous alors que nous examinons de nouveau le début du deuxième chapitre de la lettre de Paul aux Romains.

En fait nous verrons tous les 16 premiers versets, car ces versets nous donnent les principes selon lesquels Dieu jugera les hommes – les principes de jugement. Vous pourriez sous-titrer notre leçon de ce soir ‘L’abus de la bonté de Dieu’. Or, la Bible nous dit que Dieu jugera tous les hommes, et qu’Il jugera tous les hommes par Jésus-Christ. C’est le plan divin. Dans Actes 17 :31, il est dit qu’Il a « fixé un jour où il jugera le monde avec justice par l’homme qu’il a désigné. » Actes 17 :31. Un jour, Dieu jugera tous les humains par Jésus-Christ. Christ est l’agent du jugement.

Un des passages les plus importants contenant cet enseignement est le chapitre 5 de Jean, où il est dit au verset 22 : « Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils. » Et le verset 27 ajoute, « Et il lui a donné [aussi] le pouvoir de juger, parce qu’il est le Fils de l’homme. » Dans Jean 12 :48, il est dit, « Celui qui me rejette et qui n’accepte pas mes paroles a son juge : la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera, le dernier jour. » Et il y a beaucoup d’autres passages nous disant qu’un jour les hommes seront jugés par Dieu au travers du Seigneur Jésus-Christ. C’est un fait bien connu de la Bible. En fait, même les païens savent qu’ils seront jugés. À la fin du chapitre 1, au verset 32, il est dit qu’ils connaissent le jugement de Dieu. Les hommes sont conscients, non seulement par l’Écriture, mais par leur conscience et par ce qu’ils peuvent voir autour d’eux que Dieu juge le mal.

Maintenant, la question dont nous trouvons la réponse au chapitre 2 est : « Quelle est la norme d’un tel jugement, ou bien, sur quelle base Dieu juge-t-Il ? Quel est le critère, ou plutôt les critères, au pluriel ? Je crois que Paul nous dit, dans les 16 premiers versets de ce chapitre qu’il y a six éléments différents par lesquels Dieu juge, ou six facettes différentes qui entrent en jeu dans le jugement divin. Mais avant de continuer d’examiner ces six éléments, vous devez vous souvenir d’une chose : c’est que le centre précis de Romains 2 :1-16 est la personne morale. Spécifiquement, on l’identifierait, à l’époque de Paul, au Juif juste à ses yeux, religieux. Quand on a vu le chapitre 1, les versets 18 à 32, la condamnation à la colère de Dieu sur l’impie, nous pouvions assez bien voir que Dieu condamnait le païen, le monde immoral païen ; et la personne religieuse, morale joindrait sa voix à cette condamnation en disant, « Tout à fait, ils doivent être condamnés. » Mais la personne morale, religieuse – particulièrement le juif qui se voit juste, ou le membre d’église contemporaine, juste à ses propres yeux – pourrait dire, « je suis d’accord, ils doivent être condamnés, » et puis se sentir exempté d’une telle condamnation. Alors, en avançant dans le chapitre 2, Paul inclut dans le jugement la personne morale et qui se voit juste.

Mais nous avons vu dans le passage du 1er chapitre :18-32 que la colère de Dieu est déjà à l’œuvre sur les idolâtres immoraux, pécheurs, païens et pratiquants du vice. La colère de Dieu était déjà à l’œuvre quand les conséquences de leur péché rongeaient leur vie. Mais maintenant, en regardant le chapitre 2, nous voyons que la colère de Dieu, pour ainsi dire, est mise en réserve, ou attend le jour où elle éclatera, même sur ceux qui sont moraux et apparemment justes, mais pas justes intérieurement. La majorité morale, si je peux emprunter l’expression, est toujours pressée de condamner les vils et débauchés de la société, mais pas si pressée d’examiner sa propre vie pour voir si son état vaut mieux. Ceux qui sont religieux, ou qui croient en Dieu, ou ceux qui vont à l’église, ou ceux qui s’engagent dans ce genre de choses pensent en général, puisqu’ils observent certaines normes religieuses et pratiquent certains sacrements ou autres, qu’ils sont exemptés du jugement de Dieu, mais en fait ce n’est pas le cas. Il y a des gens qui pensent : « Dieu ne nous ferait pas ça, nous sommes des gens bien, vous savez, nous faisons partie des gens biens. Nous croyons en Dieu. » Mais les moraux, les propre-justes dont la moralité n’est qu’une façade et qui sont faussement sûrs, qui ne sont attachés à la bonne religion qu’extérieurement sans avoir la vérité dans leur cœur, ceux-là ont besoin de savoir qu’ils sont dans le collimateur de la colère de Dieu, tout autant que les païens et davantage encore.

Alors Paul présente les vraies bases du jugement, qui s’appliquent à tous, et en particulier il les adresse à la personne morale, celle qui est morale extérieurement, la personne visiblement religieuse qui ne voudrait pas se trouver au chapitre 1 avec les réprouvés pour vices païens. Or, alors qu’il développe ces principes, il liste six éléments du jugement divin. Dieu juge sur la base de six points caractéristiques. Premièrement, Il juge selon la connaissance. Deuxièmement, selon la vérité. Troisièmement, selon la culpabilité réelle. Quatre, selon les actes, ou les œuvres. Cinq, selon l’impartialité, et six, selon la motivation, et nous avançons dans ces éléments très importants du jugement de Dieu.

Maintenant, en premier, Dieu juge sur la base de la connaissance. Revenons au verset 1 juste pour réviser ce point. « Qui que tu sois, homme, toi qui juges, tu es donc inexcusable. En effet, en jugeant les autres tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges tu agis comme eux. » Donc ceci nous dit simplement que Dieu juge sur la base de la connaissance de l’homme, et ce qu’il dit dans ce verset, c’est ceci : Si tu en sais assez pour juger les autres, alors tu montres que tu en sais assez pour être tenu pour responsable de ce que tu fais. Alors, si tu t’assieds dans le siège du juge et que tu condamnes les païens pour ce qu’ils font, c’est donc dans les mêmes termes que tu te condamneras toi-même si tu fais les mêmes choses.

Peut-être que tu ne les fais pas de manière aussi flagrante, peut-être pas ouvertement, peut-être que tu ne t’en vantes pas comme eux, que tu n’en feras pas le même étalage qu’eux, mais quand tu les fais dans ton cœur, ou en secret, que tu les fais aussi discrètement que possible pour que ceux du cercle religieux n’en sachent rien, tu révèles néanmoins ton péché et tu te verras jugé sur la basse de ta connaissance. Autrement dit, si tu peux condamner les autres parce que tu connais la loi de Dieu, alors tu te condamnes aussi par cette connaissance. Donc Dieu jugera les gens moraux sur la base de leur connaissance.

Deuxièmement, on a déjà appris qu’Il juge sur la base de la vérité. Verset 2 : « Nous savons que le jugement de Dieu contre ceux qui agissent ainsi est conforme à la vérité. » Autrement dit, il correspond à ce qu’ont commis ceux qui sont jugés. Le jugement de Dieu colle exactement aux faits commis. Comme il est dit à la fin du verset 27 du chapitre 1, ils ont reçu le salaire que méritait leur égarement, le salaire approprié. Dieu juge toujours selon ce que méritent les faits. Deutéronome 32 :4 : « C’est un Dieu fidèle et dépourvu d’injustice, il est juste et droit. » La nature sainte de Dieu ne lui permet pas de faire ce qui est injuste, et comme je vous l’ai dit dans notre dernière étude, l’espérance de l’hypocrite, l’espérance du faux religieux, c’est que Dieu ne jugera pas sur ce qui est vrai, mais qu’Il jugera selon la profession superficielle, et il est si stupide de prétendre qu’on s’en tirera avec une mascarade devant Dieu. Dieu ne jugera pas ainsi, mais Il jugera sur les faits.

Alors le verset 3 ajoute : « Et penses-tu, toi qui juges les auteurs de tels actes et qui les fais aussi, que tu échapperas au jugement de Dieu ? » Tu veux juger tous les autres, ce qui prouve que tu connais la loi, donc tu seras jugé selon cette connaissance, et si Dieu juge vraiment selon les faits, penses-tu échapper mieux qu’eux ? Aucune chance ! Dieu jugera avec précision et Il jugera en vérité, et Il jugera selon les faits.

Et je pense que c’est exactement là que vous trouvez les gens de Matthieu 7, qui viennent en disant : « Seigneur, Seigneur, nous avons fait ceci en ton nom, nous avons fait ça en ton nom, nous avons fait cette autre chose en ton nom, » et ils affichent la façade d’une religion extérieure. Ils montrent toute l’activité religieuse de surface, et Il leur dit : « Éloignez-vous de moi, je ne vous ai jamais connus. » Et je pense que Paul a cette même pensée dans 1 Thessaloniciens 5 :3 quand il dit : « Quand les hommes diront ‘Paix et sécurité !’ alors une ruine soudaine fondra sur eux. » Et il a en vue un évènement futur, mais c’est la même idée. Les gens pensent qu’ils sont en sécurité et que tout va bien, puis soudain, comme un éclair, tombe le jugement de Dieu. Personne n’échappe. Dieu a les livres, et dans ces livres la liste exacte des vraies pensées, des vraies paroles, des vraies actions de chaque être humain, c’est ce qui devient la source de données selon laquelle Dieu prononcera le verdict final dans son jugement divin. Donc Dieu juge les hommes sur la base de la connaissance et sur la base de la vérité.

Maintenant, en troisième, vient ce dont nous voulons parler ce soir. Et croyez-moi c’est profondément et particulièrement intéressant. Il juge les hommes sur la base de la culpabilité, la culpabilité réelle, versets 4 et 5. Ici, dans ces deux versets, Dieu affirme que l’homme moral, l’homme religieux – notamment, à l’époque de Paul, le juif – est coupable de péché et ne peut d’aucune manière échapper au jugement, et ces deux versets montrent la profondeur réelle de la culpabilité de l’homme. Regardez aux versets 4 et 5 : « Ou méprises-tu les richesses de sa bonté » - celle de Dieu – « de son support et de sa patience, sans reconnaître que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? Mais par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu … » (Colombe) Nous nous arrêterons ici, je ne veux prendre que ces deux versets, et c’est vraiment plus qu’on ne peut traiter en une fois, tant c’est profond.

Le verset 4 dit que Dieu a été très bon avec vous, vous tous, sur toute la surface du monde. Dieu a été bon envers vous, et sa bonté, son support et sa patience ont eu comme but de vous conduire à quoi ? – À la repentance ! Et quand ça ne vous a pas conduits à la repentance, au contraire, à cause de votre cœur endurci et impénitent, vous vous êtes amassé de la colère qui se déversera irrémédiablement au jugement final. C’est l’essentiel de ce que ces versets disent. Dieu a conduit les hommes à la repentance, mais au lieu de ça les hommes sont partis vers le jugement, et les hommes empilent une masse de culpabilité, une réserve de culpabilité qui se retournera contre eux en jugement.

Or c’est vraiment de la culpabilité, et de la culpabilité pour tous les péchés, mais une culpabilité pour le pire péché qui soit, c’est-à-dire le crime le plus sordide de tous contre Dieu, qui est de refuser ce que Dieu a fait, et c’est de ça que l’homme est coupable. L’homme est coupable de rejeter la bonté de Dieu, d’abuser de la miséricorde de Dieu, d’ignorer la grâce de Dieu, de tourner le dos à l’amour de Dieu, de se moquer de sa bonté.

Matthew Henry, cet ancien commentateur, qui avait tant de pensées utiles dans son commentaire des Écritures, disait : « Dans tout péché délibéré, il y a un mépris de la bonté de Dieu. » Et c’est juste. Chaque fois que tu pèches ou chaque fois que je pèche, nous manifestons du mépris pour la bonté de Dieu.

Laissez-moi juste vous lire deux versets, que vous n’avez pas besoin de chercher, mais dans Osée – Osée, vous le savez, nous rapporte l’amour de Dieu pour Israël égaré, et au 11ème chapitre, verset 1, Dieu dit : « Quand Israël était jeune, je l’aimais, » ce qui donne le ton des pensées du chapitre, et au verset 4 : « Je les ai tirés avec des liens d’humanité, avec des cordages d’amour. J’ai été pour eux pareil à celui qui soulève la pièce d’attelage pesant sur la bouche et je leur ai présenté de la nourriture. » Autrement dit, je n’ai pas mis de mors dans leur bouche, je les ai nourris, et conduits doucement, et je les ai attirés avec amour. Et le verset 7 dit : « Mon peuple est enclin à s’éloigner de moi. » Je veux dire, voilà Dieu tendant la main et attirant Israël avec amour, tendresse, grâce, bonté et miséricorde, et le peuple ne faisait que s’éloigner de lui.

Maintenant revenons à nos versets 4 et 5 et voyons les différentes parties qui constituent ces pensées. Le mot ‘mépriser’ est un mot très fort. Il veut dire au fond sous-estimer grossièrement la valeur de quelque chose, sous-estimer grossièrement la portée de quelque chose. C'est : ne pas estimer correctement la vraie valeur. C’est prendre à la légère les richesses de la bonté de Dieu, et, soit dit en passant, c’est le péché le plus noir qui soit. Le pire péché n’est pas transgresser des droits, le pire péché est mépriser la miséricorde.

Regardons ce qui se passait. Ils n’évaluaient pas vraiment correctement, ils ne voyaient pas la vraie valeur des richesses de la bonté de Dieu. Ils ne savaient pas combien elle était précieuse, et les hommes ne le savent toujours pas. C’est vrai, tout être vivant dans le monde aujourd’hui a fait l’expérience de la bonté de Dieu. Je le répète : Tout être humain vivant dans le monde aujourd’hui a personnellement fait l’expérience de la bonté de Dieu et l’expérimente à chaque respiration – de très nombreuses manières, et, non des moindres : chaque fois que le Seigneur fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes, que le Seigneur leur donne à manger, que le Seigneur leur donne du feu pour se réchauffer, que le Seigneur leur donne de l’eau pour étancher leur soif, que le Seigneur donne de la nourriture à leur ventre affamé, que le Seigneur leur donne un ciel bleu, un soleil chaud, que le Seigneur leur donne l’herbe verte, les merveilleuses montagnes et tout le reste, que le Seigneur leur donne des êtres à aimer. De toutes ces manières, Dieu a manifesté sa bonté.

Et à propos, le mot ‘bonté’ est un mot très important, chrēstotēs. L’idée est en fait bienveillance. Il est traduit bonté dans Galates 5, dans la liste des éléments du fruit de l’Esprit. Il parle des bienfaits de Dieu, de sa bonté envers les gens, et ensuite le mot ‘support' (Colombe – ‘patience’ dans Segond 21) est le mot pour trêve, cessation d’hostilité. C’est le mot pour la retenue du jugement. Donc Dieu déverse la bénédiction et Il retient le jugement. Il est patient ; c’est-à-dire qu’Il dit : « très bien, trêve, pas d’hostilité, je ne serai que bon pour vous et je retiens mon jugement. » Puis le mot ‘patience’ (Colombe – ‘générosité’ dans Segond 21) - makrothumia – veut dire patience. C’est un mot qui signifie celui qui a le pouvoir de la vengeance mais qui ne l’utilise pas. C’est une grande caractéristique de Dieu, Il est si patient. Très souvent dans l’Écriture, on trouve la patience de Dieu, la patience de Dieu. Dieu veut qu’aucun ne périsse. Dieu est patient envers nous parce qu’Il ne veut pas que nous périssions.

On a donc la bonté, qui se rapporte aux bienfaits que Dieu donne. On a le support –patience qui a trait au jugement qu’Il n’envoie pas, et on a la patience-générosité qui a trait à la durée des deux, et ainsi sur de longues périodes Il est bon, et pour de longues durées Il retient son jugement. L’expression hébraïque dirait qu’Il est lent à la colère et riche en quoi ? En bonté ! Et tout ça, ce sont les richesses. Ce n’est pas que de la bonté, que de la patience et que de la générosité, c’est toutes ces choses à leur sommet, c’est tout ce que ces choses ont de riche. Non seulement superficiellement, mais dans leur plénitude. Les anciens théologiens appelaient cela la grâce commune. Ça existe aussi sous le terme théologique de providence. Autrement dit, Dieu est simplement bon ; Il déverse sa bonté, et retient son jugement et Il le fait sur une longue durée.

Au Psaume 51, le verset 3 dit : « … selon ta bienveillance … » (Colombe) Il veut dire que la bonté de Dieu dure continuellement. Le Psaume 119 : 68 dit : « Tu es bon et bienfaisant. » Le Psaume 33 : 5 dit : « La bonté de l’Éternel remplit la terre. » Au Psaume 145 :9 il est dit : « L’Éternel est bon envers tous, sa compassion s’étend à toutes ses œuvres. » et le Psaume 107 :8 dit : « Qu’ils louent l’Éternel pour sa bonté. »

Mais vous savez ce qui est si terrible à ce sujet, c’est que la plupart des gens ne voient pas vraiment Dieu comme étant bon. La plupart des gens se demandent comment Dieu peut être si mauvais, au point de laisser se passer certaines choses, n’est-ce pas ? « Comment Dieu peut-il permettre ça ? Ou bien : « Comment Dieu permet-Il ceci ? » Laissez-moi vous donner la réponse. La bonté de Dieu n’est pas démontrée plus clairement que quand l’homme commet un péché, et qu’il ne tombe pas raide mort sur place. Vous voyez, Dieu avait toutes les raisons, lors de la chute, de balayer à jamais la race humaine – toutes les raisons – et Il a la même raison, chaque fois que vous ou moi commettons un seul péché et ce n’est que sa bonté, sa patience et sa générosité qui nous permettent de respirer encore. C’est la « miséricorde qui triomphe du jugement, » comme dit l’Écriture.

Et Dieu a été particulièrement bon envers Israël. Il est, après tout, le Dieu de la patience. Il a été bon envers les païens – n’est-ce pas ? – à l’époque de Noé. Il a attendu 120 ans pour qu’ils se repentent. Il a été si patient avec les nations. Il a laissé passer le temps de leur ignorance. Il a été si patient avec Israël et avec Juda, Il a attendu des siècles et des siècles – sept, huit cents ans – avant de les envoyer en captivité à Babylone. Et Dieu est si merveilleusement patient avec nous aujourd’hui. Si vous regardez autour de vous actuellement, les gens pèchent à tout va. La loi divine de notre Dieu béni est piétinée, et Dieu lui-même est ouvertement méprisé, son nom est blasphémé, et c’est stupéfiant de voir qu’Il ne frappe pas de mort tous ceux qui agissent ainsi. Quand vous entendez quelqu’un blasphémer le nom de Dieu puis continuer de respirer, c’est la bonté de Dieu.

Pourquoi ne les retranche-t-Il pas ? Et pourquoi ne nous retranche-t-Il pas, vous et moi, quand nous péchons comme Il l’a fait avec Ananias et Saphira ? Pourquoi ne fait-Il pas s’ouvrir la terre pour nous avaler comme avec Dathan et Abiram ? Et la chrétienté apostate alors ? Et les libéraux et les renégats ? Qu’en est-il aussi de leur tolérance de toutes sortes de mal ? Comment peut-Il laisser continuer tout ça ? Pourquoi la juste colère du ciel ne les consume-t-elle pas ?

La seule réponse est, comme le dit Romains 9, que « Dieu a supporté avec une grande patience des vases de colère tout prêts pour la perdition. » Écoutez, faites entrer ceci dans votre esprit, car nous allons répondre à cette question. S’il vous est arrivé de penser un seul instant que Dieu est injuste, vous révélez seulement combien il est facile d’abuser de la bonté de Dieu, et je vais vous montrer pourquoi. La bonté de Dieu, dans le verset 4 est prévue pour conduire les gens à la repentance. Elle est là pour les faire se détourner du péché et pour aller à Lui. Elle est prévue pour que ceux qui sont remplis de mal aient envie d’aller à Dieu et envie de la bonté de Dieu. Elle est prévue pour les rendre reconnaissants qu’Il ne les ait pas foudroyés, et pour les faire se tourner vers lui avec gratitude. Si vous êtes vraiment conscients de ce que vous méritez, chaque jour de votre vie, à chaque respiration, vous remercierez Dieu de ce qu’Il ne vous a pas fait mourir. Vous voyez, la bonté de Dieu et la patience de Dieu nous appellent à nous repentir, à avoir des cœurs reconnaissants, et malgré ça, si souvent nous ne le faisons pas.

Maintenant, que signifie la repentance ? Elle veut simplement dire se détourner du péché pour aller à Dieu, se détourner de ce que nous faisons pour aller à lui et le faire parce que nous voyons notre péché et nous voyons ce que nous méritons, nous savons que nous devrions mourir, et puisqu’Il ne prend pas notre vie, mais nous laisse vivre, nous devrions nous tourner vers lui dans une gratitude entière. Mais les gens ne font pas ça. Ils méprisent la bonté de Dieu et, avant de blâmer quelqu’un d’autre, nous pouvons être coupables des mêmes choses qui caractérisent une personne non régénérée mais religieuse. Un commentateur a dit que presque tout le monde a, ouvrez les guillemets : « un espoir vague et flou d’impunité, et une espèce de sentiment que ça ne peut pas m’arriver à moi. » On a ce sentiment que tout est parfait, et les Juifs croyaient qu’ils étaient exempts du jugement de Dieu, et nombreux sont les gens – la plupart – qui le croient.

Écoutez, la plupart des gens de notre monde ne croient pas que Dieu va les juger, ils ne le croient pas un seul instant. Et ils ne font que compter sur la bonté de Dieu et sur la providence de Dieu, et ils jouissent de toute la vie, de tout l’amour, de toute la merveille de l’amour, des enfants, des parents, des amis et d’un partenaire de vie, la beauté, tous les plaisirs et délices de la vie que Dieu donne, ils emmagasinent tout, la beauté, la chaleur, les émotions, et ce n’est que la miséricorde qui fait qu’ils ne meurent pas à la prochaine respiration.

Mais ils n’y pensent jamais, et c’est pour cela que c’est un si incroyable péché que d’être ingrat, voyez-vous. C’est pourquoi, au chapitre 1 quand on condamne le païen, on est condamné pour ne pas avoir glorifié Dieu, et qu’on ne lui a pas non plus montré quoi ? de reconnaissance. On cite Heine, le philosophe, comme ayant dit, quand il a fait face à son péché, « Dieu pardonnera. Après tout c’est son commerce. » Je crains bien que beaucoup tombent là-dedans. On plonge dans un péché parce qu’on est si habitué à la miséricorde qu’on s’imagine qu’on en bénéficiera encore. Ainsi les juifs, comme les autres, présumaient de la miséricorde et continuaient de pécher. Ils présumaient de la grâce de Dieu et continuaient de pécher. Ils présumaient de la bonté de Dieu, de sa bienveillance, de sa patience et de sa générosité et continuaient de pécher, ils ne faisaient que fouler aux pieds la bonté de Dieu.

Mais le mépris de la bonté conduit à son épuisement, et au jugement ultime - verset5 - et on parle là d’un cœur dur et impénitent qui amasse un trésor de colère qui se révélera au jour de la colère, ce jour particulier où le juste jugement de Dieu se révélera. Les gens de cette espèce sont ceux qui ne voient pas la nature de Dieu comme aimante, bonne et bienfaisante. Ils ne voient leur propre nature que comme méritante. « Bon, je ne suis pas si mal. » C’est vrai : Ils ne disent pas : « Ô Dieu, merci pour ce nouveau jour de vie. Merci pour le conjoint que j’aime. Merci pour ce que tu as fait. Merci de ne pas me prendre la vie, de ne pas me faire mourir dans mon péché. » Ils prennent tout comme allant de soi, avec l’idée qu’ils n’ont que ce qu’ils méritent, et qu’ils ne sont pas si mauvais que ça après tout.

Et il existe une secte malade qui a surgi dans le christianisme évangélique contemporain qui est conçu autour du soi, autour de sa propre image, l’estime de soi, sa propre valeur et valorisation, et ce n’est que de la mondanité humaniste. Vous n’avez aucune valeur intrinsèque, ni valeur en votre personne, en tant que pécheur corrompu, et toute l’idée de ce concept a saisi le monde évangélique, a tordu la perspective centrée sur Dieu pour la centrer sur l’homme ; le salut, dans le christianisme est pris du point de vue de « quel bien cela peut me faire ? » Et le péché y est toujours vu à sa manière d’affecter l’homme, pas à sa manière de toucher Dieu. Nous sommes égocentristes, nous complaisant dans la miséricorde de Dieu et c’est une horrible erreur. La seule raison pour laquelle vous prenez une seule respiration, ou que je ne prends qu’une respiration de plus, c’est parce que Dieu est miséricordieux ; si j’oublie ça, et que je méprise cette miséricorde, une telle ingratitude est si grave !

Maintenant, je voudrais parler de ce sujet car il découvre une des grandes vérités de l’Écriture, et je voudrais vous donner une petite leçon scripturaire qui vous aidera à compléter votre théologie à ce stade. Réfléchissez donc maintenant avec moi, très important. Les gens considèrent que Dieu est injuste. Vous savez, si quelqu’un – quelqu’un entre dans votre vie, votre mari meurt, votre épouse meurt, vos enfants sont blessés, quelqu’un que vous connaissez tombe malade, vous pensez : « Eh bien, Dieu, ce n’est pas juste ! » Exact ? « Comment peux-tu faire ça, Dieu ? » Et vous devez trouver votre chemin dans ce genre de réflexions. Mais vous savez ce que c’est, c’est votre vieux principe de péché pourri qui opère. « Je veux dire, comment peux-tu faire ça, Dieu ? » Comment puis-je être sans travail ? » ou bien « comment je peux avoir tous ces problèmes ? » ou bien « pourquoi moi ? Ce n’est pas juste ! » Et on a tendance à remettre en question les actes de Dieu, on est incroyablement repris car Dieu est si compatissant et si bon et les hommes méprisent néanmoins cette bonté même. Quand parfois quelque chose va de travers dans la vie, on se met à accuser Dieu d’être injuste ou pas équitable. C’est si incroyable !

William Gurnall, en 1660, a écrit cette déclaration : « Quand je considère à quel point la majorité de l’humanité abuse de la bonté de Dieu, je ne peux qu’être d’accord avec celui qui a dit que le plus grand miracle au monde est la patience de Dieu et l’abondance qu’Il offre à un monde ingrat. Si l’ennemi d’un prince veut entrer dans l’un de ses bourgs, il ne lui envoie pas de provisions, mais il assiège le lieu de près et fait son possible pour l’affamer. Mais le grand Dieu qui pourrait, en un clin d’œil, détruire tous ses ennemis, cependant il les supporte et s’efforce quotidiennement et à grand prix de les préserver. Il peut bien nous ordonner de bénir ceux qui nous maudissent, celui qui fait lui-même tant de bien au méchant et à l’ingrat. Mais ne pensez pas, pécheurs, que vous échapperez ainsi. Le moulin de Dieu tourne lentement, mais moud finement. Plus admirables sont sa patience et sa provision maintenant, plus affreuse et insupportable sera la fureur suscitée par sa bonté abusée. Il n’y a rien de plus calme que la mer, mais quand elle est agitée par une tempête, rien n’est plus enragé. Rien n’est plus doux que la patience et la bonté de Dieu et rien n’est plus terrible que sa colère lorsqu’elle s’enflamme. »

Maintenant, laissez-moi poser une question puis y répondre. Comment peut-on remettre en question la bonté de Dieu ? Comment peut-on le faire ? Réponse : En regardant – attention – en regardant l’histoire d’un point de vue erroné. Laissez-moi vous montrer. On est dans le Nouveau Testament. On expérimente la bonté de Dieu. On expérimente la grâce de Dieu, la compassion de Dieu, et ensuite on revient dans l’Ancien Testament, exact ? On commence à lire l’Ancien Testament et on lit toutes ces choses stupéfiantes que Dieu fait. Il transforme la femme de Lot en un bloc de pierre parce qu’elle a regardé en arrière. Vous dites : « La pauvre femme ! Je veux dire, toute la place est en feu. C’est si difficile de résister de jeter un coup d’œil. C’est vrai, ce n’est pas un péché mortel, elle ne voulait que … - et paf, elle n’existe plus. Je veux dire, ça semble si arbitraire, c’est vrai – pourquoi ? » Et on dit : « Quel Dieu envoie cette sorte de châtiment cruel et capricieux ? »

Ensuite Il envoie son homme particulier, Abraham, aller brûler son fils en sacrifice, puis Il envoie un paquet de serpents mordre tous les Israélites, et après Il fait s’ouvrir le sol pour avaler ces hommes, après, Il envoie du feu par son prophète Élie qui brûle une centaine de personnes ; ce ne sont que des païens qui font leur travail, et d’un coup, ils ne sont plus là. Et puis voilà quelques personnes qui se moquent d’Élisée, un groupe de petits gamins, qui lui lancent des injures, un ours survient qui en met 40 en pièces. Vous dites : « Quel Dieu est-ce là ? Quel geste capricieux et arbitraire – pourquoi contre tous ces petits enfants ? C’est vrai, ces gosses vont toujours une fois ou l’autre se moquer des gens. » Malgré tout, on en a d’autres comme David dont la vie est désordonnée, et Salomon qui a plus de femmes qu’on peut en compter, et il poursuit tranquillement sa vie, et la femme de Lot s’en va – quel Dieu est-ce là ?

Et puis la Bible dit qu’Il endurcit le cœur du Pharaon suite à quoi Il fait mourir son premier né parce qu’il a le cœur dur. Aussi, pourquoi a-t-Il ordonné d’exterminer tous les Cananéens, de tuer tous les hommes, toutes les femmes ? C’est fou ! Et Il a même dit : « Heureux celui qui prendra tes enfants pour les écraser contre un rocher ! » Prendre des bébés et les cogner contre un rocher ? Quelle espèce de Dieu est-ce donc ?

Vous voyez, ça perturbe tellement les gens qu’ils n’arrivent qu’à dire, « Ce n’est pas le même Dieu. Ça ne peut pas être le même Dieu. C’est impossible. » Lord Platt, dans un article du London Times disait : « Peut-être que maintenant qu’il est écrit dans une langue que chacun peut comprendre, l’Ancien Testament se verra pour ce qu’il est, une chronique obscène de la cruauté de l’homme pour l’homme ou pire, sa cruauté pour la femme, et de l’égoïsme et la cupidité de l’homme soutenues par son appel à Dieu, une histoire d’horreur la pire qui soit. On peut espérer qu’elle sera enfin proscrite comme absolument inappropriée pour l’instruction éthique d’écoliers, » fin de citation. Nous ne pouvons pas manier ce livre. Il est trop grossier.

Regardez avec moi dans 2 Samuel, chapitre 6, et je vais vous montrer quelques exemples. L’arche de l’alliance est rapportée aux enfants d’Israël, quel grand jour ! Après tout, elle a passé plusieurs mois au pays des Philistins, et maintenant ils ont de nouveau l’arche de l’alliance parmi eux, quel évènement. On ramène ce qui représente la présence de Dieu parmi eux. Et vous savez, chaque fois que l’arche de l’alliance était déplacée, les Kohatites devaient la porter, ils faisaient partie de l’ordre lévitique. Mais les Kohatites étaient formés dès leur jeunesse pour transporter l’arche. Ils savaient le faire. Ils étaient formés pour le faire. Dieu leur a dit que personne ne devait jamais la toucher. Il y avait de gros anneaux sur les côtés. Des barres passaient par ces anneaux. Ils la portaient par les barres, sans jamais toucher l’arche. Ils étaient formés toute leur vie pour procéder ainsi.

Alors le verset 3 dit que quand ils l’ont emportée, « Ils mirent ce coffre de Dieu sur un char neuf. » Dieu ne voulait pas son arche sur un char, même neuf. C’était désinvolte. C’était humain. C’était désobéir aux instructions. Alors ils l’emportent allègrement sur un char, et tout le monde est content, on joue de la musique, différents instruments, au verset 5, de la harpe, du luth du tambourin, du sistre. Et ils arrivent à l’aire de battage de Nacon, qui est un point géographique sur le court trajet, et le char a dû heurter un trou dans la boue, ou un nid de poule et le char a subi une secousse et l’arche s’est mise à bouger. Uzza, qui était un Kohatite, avait la charge de tout ça et il a tendu la main pour stabiliser l’arche ; je veux dire, il n’a pas voulu qu’elle soit souillée en tombant au sol, mais ce qu’il ne savait pas, c’est que le sol n’était pas souillé, mais la race humaine l’était. Pas de problème avec le sol. La poussière n’a jamais chuté, mais l’homme oui.

Alors dès qu’il a touché l’arche, - il est mort sur le coup. Vous direz : « Eh bien, c’est un pauvre type, c’est vrai, il ne va pas commettre d’adultère, il n’a pas 800 femmes, il ne fait que ça – et n’existe plus, aussi vite que ça. » Mais c’était un péché négligent et arrogant qui a eu lieu parce qu’il n’a pas obéi à la Parole de Dieu.

Regardez dans Lévitique, chapitre 10. Aaron avait deux fils. Oh, il était si fier de ses deux garçons, Nadab et Abihu. Un père pouvait bien l’être, et vous savez quoi ? Ils allaient devenir prêtres. Quel poste important. ! Ils seraient prêtres, devinez quel jour on était, dans Lévitique 10, comprenez bien, c’était le jour de leur consécration. Je me souviens du jour où j’ai été consacré, je ne l’ai jamais oublié. C’était dans l’église de mon père. Je sais que c’était un jour merveilleux pour mon père. Je le sais par ma mère, qui, à propos, est ici ce soir, et c’est très spécial de l’avoir, parce qu’elle avait prié que le Seigneur lui donne un pasteur, un prédicateur, et le jour de ma consécration fut un grand jour. Je sais que ce fut aussi un jour merveilleux pour eux particulièrement.

Eh bien, c’est donc ce genre de jour pour Aaron. Ses deux fils sont consacrés à la prêtrise, c’est le premier jour, et ils arrivent là et prennent le brûle-parfum que le prêtre utilise, ils y mettent du feu et posent le parfum dessus et ils offrent du feu étranger devant le Seigneur qui ne le leur a pas commandé. Ils ont fait n’importe quoi. Ils étaient si excités d’être prêtres qu’ils ont pris quelques libertés, qu’ils sont allés faire là quelque chose qu’ils n’étaient pas censés faire ; alors un feu est sorti de devant le Seigneur, qui les a dévorés, et ils sont morts devant le Seigneur. Pouvez-vous imaginer Aaron ? O Dieu, ce ne sont que des jeunes, je veux dire, ils étaient si excités par ce qu’ils faisaient, et c’était leur consécration, et ils sont morts, tu les as brûlés. Sans avertissement – je veux dire, tu n’aurais pas pu leur dire : ‘Allons, les garçons, vous êtes nouveaux dans le ministère, mais vous allez devoir vous débarrasser de cette désinvolture, et faire les choses correctement, » mais waouch !! ils sont partis, et il y a tant de gens en Israël qui sont mauvais et qui sont vivants.

Vous êtes-vous jamais posé la question à propos du déluge ? Comment Dieu a-t-Il pu noyer le monde entier ? Cela vous semble-t-il un châtiment cruel et inhabituel ? Et si vous étudiez plus loin l’Ancien Testament, vous trouverez à peu près 35 péchés pour lesquels Dieu a prescrit la peine de mort, comme frapper tes parents – c’est ça – ou même les injurier, vous savez, grommeler dans votre barbe un juron contre vos parents. La peine de mort. Le meurtre, le rapt, la sodomie, jouer avec la magie, violer le sabbat, le blasphème, la profanation, le sacrifice d’enfants, le contact avec les médiums, le divorce sans raison valable, la fausse prophétie, le viol d’une fiancée, et la liste va jusqu’à 30 ou 35, qui réclamaient la peine capitale ; alors – pour résumer tout ce que je vous ai dit à peu près ces 10 dernières minutes – les gens disent que Dieu est trop sévère. Je veux dire, les choses continuent leur train-train, et de temps en temps – whack – quelqu’un meurt. Ça semble si arbitraire, fantaisiste et si capricieux. Il tue l’un et laisse vivre un autre, et Il n’applique pas toujours la peine capitale dans certains cas, mais Il l’applique dans d’autres.

Deux jeunes gens sont tout excités et font quelque chose de stupide, nous ne savons pas vraiment ce qu’ils ont fait, mais quelque chose de stupide et ils meurent, et David va partout avec des femmes, commet la fornication et l’adultère et il vit. Mais écoutez, - attention – si vous regardez l’Ancien Testament en ayant en vue le Nouveau Testament, vous serez troublés, parce que nous vivons dans une aura de la bonté, de la compassion et de la grâce de Dieu, et si vous regardez en arrière dans cette perspective, vous serez très confus dans l’Ancien Testament. Le problème est que nous sentons que Dieu est injuste, parce que nous comparons sa justice avec sa compassion, et pas sa compassion avec sa loi. Laissez-moi vous montrer ce que je veux dire. Nous devons revenir à la création. On ne doit pas regarder l’Ancien Testament depuis le Nouveau Testament, on doit regarder l’Ancien Testament depuis la création.

Or Dieu a dit ceci : « Le jour où tu mangeras du fruit de l’arbre tu » - quoi ? – « mourras certainement. » Quand Dieu a créé l’homme, Il a dit : Tu pèches, tu meurs. Le Nouveau Testament répète que le salaire du péché, c’est quoi ? La mort. L’âme qui pèche, disait Ézéchiel, c’est celle qui mourra. Tu manges, tu meurs. À la création, tout péché était un péché capital. À chaque péché, Dieu avait le droit de tuer. Or, pensez-y de cette manière : Dieu a fait l’homme, librement. Il a créé l’homme selon son choix, librement. Il a fait l’homme pour Le glorifier. Il a fait l’homme pour refléter son image. Il a fait l’homme pour manifester sa personne. Mais l’homme s’est rebellé. Robert Charles Sproul dit qu’il a commis une trahison cosmique. Or, si Dieu a fait l’homme librement et que Dieu a donné librement sa vie à l’homme, que Dieu a donné librement à l’homme les conditions auxquelles continuer cette vie, que l’homme a choisi d’y désobéir, alors Dieu avait tous les droits au monde de reprendre cette vie, n’est-ce pas ? Après tout, Il l’a donnée librement. 

Chaque fois que nous péchons, nous assénons un coup au caractère souverain de Dieu. Nous représentons mal son image et son intention à notre égard. Nous insultons Dieu, et celui qui nous a librement donné la vie n’a-t-Il pas le droit de la reprendre librement s’Il nous a donné les conditions et que nous les avons violées ? Est-ce injuste ? Non – non, Il a donné les conditions, ce serait juste. Il a le droit de reprendre la vie qu’Il a donnée quand cette vie viole ses conditions. D’accord ? Adam et Êve ont mangé. Laissez-moi vous poser une question : Sont-ils morts ? Non – non, ils ne sont pas morts. Ont-ils subi la justice ? Non. Qu’ont-ils reçu ? La miséricorde. Et au moment où Adam et Êve ont péché, la compassion de Dieu s’est mise en marche, et vous savez ce qui en plus s’est mis en marche ? Le plan de la croix ! Parce que dès que Dieu a eu compassion envers les pécheurs, quelqu’un devait prendre sa justice, exact ? Et la croix est devenue une réalité fixée.

Donc à l’origine, chaque péché – suivez-moi bien – chaque péché exigeait la mort. Est-il injuste, selon la loi de Dieu, d’ôter la vie du rebelle pour qui Dieu a été si bon ? Non ! Mais Dieu n’a pas exercé sa justice ; Il a eu pitié d’Adam et d’Êve. Maintenant écoutez-moi. En arrivant à la loi mosaïque, vous n’avez que 30 à 35 offenses capitales. Ce n’est pas un châtiment cruel ni inhabituel, c’est une réduction stupéfiante de la sévérité du jugement de Dieu, n’est-ce pas ? Puisqu’à l’origine, c’était tous les péchés, et que maintenant ce n’en sont plus que 30 à 35, et qui sait combien de milliers il y en a. Dieu est si miséricordieux, mais d’ici qu’Il arrive à la loi mosaïque, Il les a réduits à 30 ou à 35. Et vous savez autre chose ? Même dans le cas de ces 30 à 35, il y a eu des moments où Dieu n’a pas mis en œuvre sa justice. Il y a eu des moments où Israël a commis toutes ces choses et Dieu a épargné leur vie. Il a été miséricordieux.

Chaque fois qu’il y avait un adultère dans un mariage, la mort était censée intervenir, mais puisqu’ils étaient constamment adultères, Dieu leur a permis de divorcer, par grâce, par alternative compatissante. Et ils auraient dû mourir pour idolâtrie, mais combien de fois Dieu leur a-t-Il pardonné cette idolâtrie ? Et combien de fois a-t-Il été compatissant ? Ils auraient dû mourir quand ils commettaient des actes d’immoralité sexuelle, mais combien de fois Dieu leur a-t-Il manifesté sa patience ? Ils auraient dû mourir quand ils assassinaient, mais combien de fois Dieu semblait-Il ne pas voir ? Il était si patient, si patient.

Maintenant, vous voyez, mes amis, voilà ce qui importe. Si vous comparez l’Ancien Testament à la norme créée à l’origine, l’Ancien Testament est rempli de compassion. Maintenant écoutez-moi. Nous sommes si habitués à la compassion, nous sommes si habitués à la grâce, nous sommes si habitués à nous en tirer avec notre péché, nous sommes si habitués à ne pas être punis, nous sommes si habitués à la grâce que nous en abusons et chaque fois que Dieu fait ce qui est juste, nous pensons qu’Il est injuste. Nous sommes si embrouillés et nous méprisons à ce point la bonté de Dieu. Quand Dieu frappe de mort Ananias et Saphira, on dit : « Comment Dieu peut-Il être si cruel ? » alors que le fait est, comment quiconque dans cette assemblée peut-il encore survivre ? Ils étaient tous pécheurs. Vous voyez, nous piétinons tant la compassion de Dieu et nous sommes si habitués à abuser de la grâce de Dieu que nous sommes blessés si Dieu n’est pas compatissant et c’est la vérité. Il choisit des moments où ne pas être miséricordieux.

On dira : « Eh bien, je ne comprends toujours pas pourquoi Il fait ça. » Écoutez, je vais vous dire pourquoi. Parce que ça va si mal maintenant, et nous piétinons tant sa miséricorde et abusons tant de sa grâce maintenant que s’Il ne nous donnait pas ces exemples fréquents de sa justice, imaginez combien plus encore nous piétinerions sa compassion sans crainte de conséquences ! La raison pour laquelle de temps à autre Il prend une vie et intervient par un jugement sévère, c’est parce que périodiquement au cours de l’histoire de la rédemption, Il doit illustrer ce qui devrait arriver pour nous faire reprendre nos esprits, puisque nous sommes si habitués à sa compassion. Si nous n’avions pas d’exemples des conséquences du péché, nous continuerions à profiter allègrement de sa compassion sans réfléchir.

Regardez avec moi dans 1 Corinthiens 10, où je pense pouvoir vous l’illustrer. Corinthiens 10 :8 parle de ceux qui se sont livrés à l’immoralité sexuelle, et quand ils ont agi ainsi, Dieu en a fait mourir 23 000. Pourquoi ? Pourquoi Dieu a-t-Il tué 23 000 idolâtres sexuellement immoraux ? Pourquoi ? Verset 11 : « Tous ces faits leur sont arrivés pour » - quoi ? – « servir d’exemples et ils ont été écrits pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des temps. Ainsi donc, que celui qui croit être debout fasse attention à » - quoi ? – « ne pas tomber. » Alors pourquoi y a-t-il dans tout l’Ancien Testament, et même dans le Nouveau, pourquoi y a-t-il ces illustrations de la colère instantanée de Dieu ? Elles sont des exemples que Dieu nous donne pour nous montrer ce qui devrait nous arriver à tous, et pour installer dans nos cœurs des attitudes de reconnaissance.

Chaque jour de ma vie, je devrais dire : « Merci mon Dieu, merci d’être si miséricordieux, et de passer aujourd’hui par-dessus le péché qui aurait dû causer ma mort et mon jugement éternel. » Je vous le dis, nous ne tolérerions jamais la désobéissance que Dieu tolère. Nous piétinons sa compassion même dans ces exemples. Pouvez-vous imaginer ce qui se passerait s’il n’y avait pas ces exemples ?

Allez voir dans Luc 13. Je crois que c’est si frappant, Luc 13, verset 1. Un passage très fort. « À ce moment-là, quelques personnes qui se trouvaient là racontèrent à Jésus ce qui était arrivé à des Galiléens dont Pilate avait mélangé le sang avec celui de leurs sacrifices. » Des gens viennent raconter quelque chose à Jésus. Or des Galiléens étaient apparemment venus au temple, c’était des Juifs, et ils étaient venus au temple offrir leurs sacrifices, et ils étaient là pour faire leur devoir religieux, et Pilate était arrivé au temple et les avait massacrés de sorte que le sang répandu de leur corps s’était mélangé au sang de leurs sacrifices. Juste au moment où ils adoraient leur Dieu, il les avait tués là, sur l’autel.

Et la foule se serre autour de Jésus et ils ne posent pas de question sur la cruauté de Pilate, ils mettent en question la justice de Dieu en disant, « qu’en est-il de ça ? Ces Galiléens et Pilate, ce païen, cet homme profane arrive et les massacre au milieu de leurs sacrifices. Comment, au monde, Dieu peut-Il permettre ça ? » Et je pense que ce qu’ils disent c’est : « Étaient-ils super méchants ? Étaient-ce de super pécheurs ? Étaient-ils plus vils que tous les autres ? C’est vrai ça, pourquoi ont-ils souffert ainsi ? Où était Dieu ? Est-ce que Dieu était parti en disant, ‘Oh, j’ai oublié ces Galiléens là-dedans et Pilate les a eus avant que je puisse penser à eux’ ? Ou bien Dieu disait-Il ‘Vous êtes plus méchants que les autres, et vous serez attrapés en plein dans vos faux actes religieux’ ? »

Et Jésus dit pour leur répondre : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont subi un tel sort ? »  Je veux dire, pensez-vous que ceci leur est arrivé parce qu’ils le méritaient plus que tous les autres ?  « Non, je vous le dis. Mais si vous ne changez pas d’attitude, vous périrez tous de même. » Vous voyez ce qu’Il a dit ? Il a dit : « Ils ne sont pas pires que vous, mais si vous ne vous repentez pas, vous subirez la même chose. » Ils étaient des exemples. Ils ont reçu le jugement comme illustration de ce que tous les autres allaient avoir s’ils ne se repentaient pas. Ils n’étaient pas pires que d’autres. Ils ont été des exemples choisis que Dieu a élus pour servir d’illustrations.

Ou bien ils ont dit : « Qu’en est-il de ces 18 personnes sur lesquelles la tour de Siloé est tombée et qu’elle a tuées ? Vous pouvez imaginer ça ? Ça aurait fait les unes des journaux. 18 personnes passent dans la rue, et il y a là une immense tour, qui se met à bouger et qui tombe sur 18 personnes – 18, avec femmes, maris et enfants – et leur vie finit ainsi. C’est ça, elle leur tombe dessus, et les tue, et ils n’étaient même pas en train de pécher, ils ne faisaient que marcher dans la rue. Ils ne faisaient rien de mal, et ils sont morts. Pensez-vous qu’ils étaient de plus grands pécheurs que d’autres ? Pensez-vous qu’ils étaient pire que tous les autres ? Non, non ! Mais si vous ne vous repentez, vous périrez, tout comme eux.

Voyez-vous ce qu’Il veut montrer ? Ils ne sont pas pires que n’importe qui d’autre, ils sont seulement des illustrations de ce que vous tous mériteriez. C’est tout ! Vous comprenez ? Vous voyez, nous sommes si habitués à la miséricorde, si habitués à la grâce, que nous pensons que la justice est injuste. L’histoire atteste la bonté de Dieu. À certains, Il a donné le rôle d’exemple pour avertir des conséquences justes du péché, et pour rendre tous les hommes reconnaissants et repentants parce que ça ne leur est pas arrivé à eux.

Mais pour conclure, laissez-moi vous dire en revenant au verset 5 de Romains 2, que si vous refusez la bonté de Dieu, si vous refusez d’être conduits à la repentance par sa bonté, si vous ne voulez pas venir le remercier, ni venir à Christ, alors sur votre cœur dur et inconverti s’amasse de la colère, et vous pouvez survivre maintenant, mais au jour de la colère, quand la plénitude de la colère sera révélée dans le juste jugement de Dieu au grand trône blanc, elle se déversera sur vous. Ceux qui ne se repentent pas se réservent un plein grenier de péché et de jugement, qui s’empile peu à peu. Oh, quelle illusion ! Parce que Dieu est compatissant, les gens pensent que tout va bien, voyez-vous, et au lieu de venir à la repentance parce que Dieu est si bon pour eux en tant que pécheurs, ils pensent que puisque tout va bien, ils sont en règle, et ils sont ok, et tout est merveilleux. Quelle illusion ! Alors ils piétinent sa miséricorde, mais seulement pour se retrouver un jour face à sa terrible fureur.

Je pense que la phrase : « par ton endurcissement » est intéressante. Le mot ‘endurcissement’ ici est sclérotes. C’est de lui qu’on a sclérose, le durcissement des artères, l’artériosclérose, ou aussi la sclérose du foie. Des artères qui se sclérosent peuvent vous conduire à la tombe, mais l’endurcissement du cœur vous emportera en enfer ; et après il parle de « refus de te repentir, » d’avoir un cœur impénitent, non repentant, inconverti, inchangé. Ézéchiel parle du fait que les gens avaient un cœur de pierre, Ézéchiel 36 :26. Dans Ézéchiel 3 :7, il dit qu’Israël a le cœur endurci. Jésus parlait de la dureté des cœurs, Matthieu 19 :8, Marc 3 :5, Marc 6 :52, Marc 8 :18, Jean 12 :40.

L’auteur des Hébreux, aux chapitres 3 et 4 appelle trois fois à ne pas endurcir son cœur – « n’endurcissez pas vos cœurs. » Ne devenez pas froids ou indifférents, car ce n’est qu’à vous-mêmes que vous faites du mal. Autrement dit, vous êtes responsables, c’est à vous que vous le faites. Vous accumulez de la fureur divine qui éclatera au jour de la colère, qui est encore défini comme ce jour où le juste jugement sera pleinement révélé, et je crois que ce sera au grand trône blanc. Dans Apocalypse 20, on nous dit que le Seigneur rassemble tous les morts méchants de partout devant le trône, et ils sont jugés selon les livres dans lesquels sont consignés leurs actes et ils sont jetés pour toujours dans le lac de feu avec le diable et ses anges.

Alors, les amis, regardez la vérité en face. Vous pouvez piétiner la miséricorde maintenant et vous recevrez la fureur à l’avenir. Ou bien vous pouvez voir la miséricorde pour ce qu’elle est, être reconnaissants et venir à Dieu avec un cœur repentant et vous tourner vers Christ. Si la bonté de Dieu pour vous ne vous conduit pas à la repentance, alors, goutte à goutte chaque péché commis remplit le réservoir de la patience de Dieu, et il est retenu par la compassion de Dieu. Mais un jour, le barrage sera trop plein, la paroi se rompra, et vous serez noyé dans l’inondation éternelle de vos propres péchés. Mais vous avez une alternative. Au milieu de tout ça il y a une île sûre, et cette île est le Calvaire, et comme nous l’avons chanté tout à l’heure, « Là, le Sauveur t’attend, si tu viens à lui. » Inclinez-vous avec moi dans la prière.

Père, merci encore ce soir de nous avoir enseignés par ta Parole. Merci de ne pas nous traiter comme nous le méritons. Merci pour ta bonté, ta patience, ta longanimité, pour ta compassion. Merci pour les exemples que tu as donnés pour nous montrer que si nous ne nous repentons pas, il nous arrivera la même chose. Puissions-nous nous tourner vers toi avec des cœurs reconnaissants, venir à Christ, et ne pas laisser se remplir goutte à goutte le réservoir de nos péchés au point qu’ils viendront un jour nous noyer. O Dieu, s’il y a quelqu’un ici aujourd’hui – et nous savons que c’est bien possible – qui méprise ta bonté, qu’il puisse ne plus le faire mais qu’il vienne. Et si l’un de nous, même en tant que chrétien, est devenu la proie de ce terrible mal de prendre ta merveilleuse compassion pour acquise, veuille aussi nous pardonner. Nous savons qu’il n’est pas nécessaire de subir ce jugement, car Jésus a pris sur lui tout ton jugement et ta colère à la place de ceux qui croient. Puissions-nous recevoir cela par la foi. Père, nous prions, alors que nous arrivons à la fin de notre rencontre de ce soir, tu veuilles attirer dans ton royaume ceux que tu veux voir venir, pour ta gloire. Au nom du Christ, amen.

FIN

This sermon series includes the following messages:

Please contact the publisher to obtain copies of this resource.

Publisher Information
Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969

Welcome!

Enter your email address and we will send you instructions on how to reset your password.

Back to Log In

Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Minimize
View Wishlist

Cart

Cart is empty.

Subject to Import Tax

Please be aware that these items are sent out from our office in the UK. Since the UK is now no longer a member of the EU, you may be charged an import tax on this item by the customs authorities in your country of residence, which is beyond our control.

Because we don’t want you to incur expenditure for which you are not prepared, could you please confirm whether you are willing to pay this charge, if necessary?

ECFA Accredited
Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Back to Cart

Checkout as:

Not ? Log out

Log in to speed up the checkout process.

Unleashing God’s Truth, One Verse at a Time
Since 1969
Minimize