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  • FRA-47-52

(Citations bibliques : Version Segond 21 sauf autre mention)

Maintenant nous abordons, j’admets en courant, 2 Corinthiens 8 et 9, et je ne suis pas encore prêt pour aller y traiter le texte proprement dit. C’est un texte sur le don, sur le don chrétien. En fait, les deux chapitres sont entièrement pleins de questions parlant du don. Mais avant d’entrer dans ces deux chapitres, dans notre étude en continu de 2 Corinthiens, il est absolument impératif d’avoir un fondement, et ce fondement inclut la compréhension de ce que la Bible enseigne sur l’argent. Et plus particulièrement pour ce matin, au moins comme introduction, je veux regarder ce que Jésus-Christ lui-même a dit de l’argent.

Ça pourrait vous étonner de savoir que dans la Bible, Jésus est celui qui a parlé le plus sur l’argent que toute autre personne, et qu’Il en a dit plus sur l’argent que sur tout autre sujet. L’argent est un indicateur du caractère d’une personne. C’est une mesure. C’est une manifestation de l’état du cœur. Et je ne peux pas passer en revue tout ce que Jésus a dit sur l’argent, évidemment, mais en bref, je voudrais vous mettre en contact avec ce qu’Il a dit de plus important qui nous aidera à comprendre l’importance de l’argent, et en quoi c’est cet indicateur ou cette mesure de notre caractère, de notre vie spirituelle. Comme je l’ai dit, nous allons, je l’espère, bâtir une maison avec les principes de la libéralité chrétienne, mais nous avons besoin d’une fondation. Et cette fondation est faite de ces briques de la compréhension de l’argent, et de ce que la Bible en dit.

Or Jésus liait l’argent à une condition spirituelle. Il l’a fait plusieurs fois. Par exemple, tout enfant de l’École du Dimanche connaît l’homme appelé Zachée, un petit homme juif qui a rencontré Jésus d’une manière très inhabituelle, du haut d’un arbre, en regardant Jésus passer, par curiosité. Et vous vous souvenez que Jésus s’est invité chez lui. L’histoire est dans Luc 19. Et quand Jésus confronte son péché et répond à son besoin spirituel, l’homme croit, il reçoit la vérité sur Christ, et c’est un jour absolument merveilleux.

Quand Zachée vient à la foi en Jésus-Christ, et quand il comprend sa vie, se détourne et se repent de son péché, et qu’il reçoit le Sauveur, immédiatement après il dit qu’il veut donner la moitié de sa fortune aux pauvres. C’est sa réponse immédiate. Ensuite il dit qu’il rendra au quadruple les sommes qu’il a volées. Ça se passe instantanément, dès sa confession de foi en Christ et sa repentance, c’est-à-dire au moment de son salut. Immédiatement la première répercussion est financière. Et Jésus ne lui dit pas, « Hé, quelle bonne idée, c’est magnifique de faire ça ! » Jésus dit ceci : « Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison. » C’est une déclaration stupéfiante.

La preuve de la transformation est l’attitude de cet homme vis-à-vis de son argent. Et croyez-moi, c’est une attitude diamétralement opposée à celle qu’il avait eue jusque-là. Car jusqu’à ce jour-là tout ce qu’il voulait c’était accumuler de l’argent au point de l’extorquer et de le voler, et de le refuser aux nécessiteux, plutôt que de le donner.

Et à ce moment magnifique de conversion, son cœur est spectaculairement changé, il veut donner son argent aux pauvres et rendre au quadruple tout ce qu’il a pris. Jésus juge alors la réalité du salut de l’homme d’après sa disposition, son joyeux désir ardent de se séparer de son argent pour la gloire de Dieu et pour aider les autres.

Or il existe une sorte d’histoire opposée à celle de Zachée, c’est celle du jeune chef riche. Ce jeune homme riche, vous vous souvenez de son ’histoire racontée dans Matthieu 19 et Luc 18, vient vers Jésus. Il est pieux, il est juif, c’est un des chefs de la synagogue. C’est un professionnel citadin typique, jeune, travailleur, correct, sérieux, et il veut s’informer sur la vie éternelle. Et, chose stupéfiante, le Seigneur lui délivre la ligne de fond : « Va, vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens et suis-moi. » Et vous vous souvenez, le jeune homme s’en va tout triste. Triste, vraiment triste, parce qu’il a dû tourner le dos à la vie éternelle pour s’accrocher à son argent.

Dans le cas de Zachée, l’argent a prouvé la transformation et une authentique repentance. Dans le cas du jeune homme riche, ce qu’il a ressenti à propos de son argent était la preuve d’un cœur dur. Ensuite Jésus dit aux disciples quelque chose de très choquant. Il leur dit qu’il est plus facile pour un chameau de passer par le trou d’une aiguille, ce qui, de toute évidence, est impossible, que pour un riche d’entrer au ciel tout en gardant ou en se confiant dans ses richesses. Les biens représentent une barrière redoutable à la naissance spirituelle, car l’argent peut être Dieu, comme pour le jeune homme.

Mais Zachée et le jeune chef riche ne sont pas des incidents isolés dans le récit de l’évangile, pas du tout. En fait, on peut remonter bien avant que le ministère de notre Seigneur se développe pleinement, jusqu’à Jean-Baptiste, et on peut voir que Jean-Baptiste avait la même perspective que Jésus. Dans Luc, chapitre 3, c’est très intéressant. Jean-Baptiste, évidemment, prêche la repentance et la venue du Roi et du royaume. Et on lui demande : « Que devons-nous faire pour montrer le fruit de la repentance ? Comment pouvons-nous montrer que notre repentance est sincère ? »

Mais rappelez-vous, Jean-Baptiste disait toujours, « Produisez-donc des fruits qui confirment votre repentance. » Autrement dit, manifestez votre repentance. Alors on lui disait, « Que faisons-nous pour manifester le fruit de la repentance ? » Vous savez ce qu’il leur dit, dans Luc 3 ? D’abord il a dit, « Partagez vos vêtements et votre nourriture avec les pauvres. Ça montrera un cœur transformé. »

Ensuite il a parlé aux collecteurs d’impôts, leur disant de ne pas récolter ou encaisser plus que ce qui est dû. Ensuite il a parlé aux soldats, et aux soldats il a dit : « Ne commettez pas d’extorsion. » Des soldats pouvaient le faire. Ils allaient emballer des armes, c’était facile de prendre de l’argent aux gens. Alors il disait aux soldats non seulement de ne pas commettre d’extorsions, mais de se contenter de leur solde.

Donc, il avait devant lui la population générale, à qui il disait de donner leurs vêtements et leur nourriture. Il avait des collecteurs d’impôts, à qui il disait de ne pas prendre d’argent supplémentaire. Il avait les soldats, à qui il disait de ne pas prendre d’argent et de se contenter de leur solde. Et dans les trois cas, c’était la définition que Jean-Baptiste donnait au fruit de la repentance. Comme c’est intéressant, que c’est fascinant que le fruit de la repentance soit si fortement lié à votre manière de voir et de traiter l’argent et les possessions. C’est vraiment très surprenant.

On se rappelle, évidemment, la conversion spirituelle des exorcistes d’Éphèse, rapportée en Actes 19. Aussitôt après leur repentance et leur conversion, ils ont manifesté leur transformation en voulant brûler leurs livres de magie, qui valaient une véritable fortune. Vous vous rappelez que leur valeur indiquait l’équivalent de 50 000 jours de salaire. Et vous pouvez aussi voir dans les premiers chapitres des Actes, en particulier aux chapitres 2 et 4, que l’Église primitive manifestait sa transformation par une disposition de ses membres à vendre leurs possessions, et à s’assurer qu’il y avait de l’argent pour tous ceux qui en avaient besoin.

Ce que vous faites de votre argent joue un rôle majeur dans la manifestation de votre état spirituel. Les saints de l’Église primitive étaient prêts à liquider et distribuer joyeusement tous leurs atouts, tout ce qu’ils avaient pris une vie entière à amasser, ce qu’ils n’auraient jamais pensé faire avant d’être sauvés, mais qu’ils voulaient ardemment faire depuis le jour de leur salut.

Jésus a d’autres choses à dire sur cette question d’argent. En particulier, en Luc 12 il parle d’un homme riche. Or, on ne sait pas comment cet homme s’est enrichi, mais ce n’est pas obligatoire de supposer qu’il avait gagné sa vie malhonnêtement, pas du tout. Il n’y a aucune raison de supposer qu’il exploitait des gens, rien de ce genre. Il allait chaque semaine à la synagogue. Il était probablement comme beaucoup d’autres hommes d’affaires, passant son temps à faire son travail. Peut-être qu’il allait au temple trois fois par an aux fêtes appropriées, donnait la dîme et priait comme la plupart des Juifs, selon le plan quotidien, à certaines heures du jour.

Il avait toutes les apparences d’un homme travaillant assidûment pour faire marcher son affaire. C’est tout. C’est juste un « Monsieur Business, » qui ne fait que ce que Monsieur Business fait. Et il arrive à un moment où, comme tout bon homme d’affaires, il veut agrandir son entreprise. Alors il dit, « J’abattrai mes greniers, j’en construirai de plus grands, » ce qui n’est pas différent de « Mon grenier est trop petit. Je ne peux pas y faire entrer tout mon inventaire, » ou, « Mon bureau est trop petit ; j’ai trop de commerciaux entassés dans ce petit local. J’ai besoin de plus d’espace. »

« J’ai besoin d’une nouvelle flotte de camions pour transporter tout ce que je vais fabriquer. Je dois embaucher plus de vendeurs, je dois ouvrir un bureau dans une autre ville. » Et tout ça n’est qu’une partie d’une expansion normale d’une affaire. Or, pourquoi fait-il ça ? Afin qu’un jour il puisse se dire, « Assieds-toi, mange, bois, réjouis-toi. »

Mais y a-t-il quelque chose de faux là-dedans ? Pas de mal à se nourrir. Certains d’entre vous sont une preuve vivante que c’est quelque chose de très plaisant. Il n’y a pas de mal vraiment à manger quelque chose, pas de mal à boire quelque chose, pas de mal à être heureux. J’espère que vous êtes heureux, et le Seigneur espère que vous êtes heureux, et j’espère que votre vie est remplie de joie, et j’espère que vous jouissez vraiment de tout ce que Dieu a mis dans cette magnifique création dans le but que nous en jouissions. Il n’y a pas de mal à se nourrir.

Il n’y a pas de mal à … de quoi parle-t-il ? Il parle de la retraite, seulement de ça. « Tout ce que je voudrais, c’est arriver à ne plus avoir besoin de faire marcher cette affaire. » Je comprends ça, tout le monde comprend ça. C’est une grosse responsabilité de faire marcher une affaire. « Il faut seulement que j’agrandisse mon affaire. Comme ça, elle rapportera plus. J’aurai plus de revenus, et je pourrai le mettre de côté et prendre ma retraite plus tôt ! » Hé, c’est le rêve américain, tiré tout droit de Luc 12. C’est ça. Accumuler assez de biens pour se retirer de bonne heure, avoir du plaisir et se faire plaisir. Voilà ce qu’il voulait.

Qu’est-ce que Dieu dit à l’homme ? « Homme dépourvu de bon sens ! » Pourquoi dit-Il ça ? Es-tu insensé d’ériger ton affaire ? Non. Il dit : « Cette nuit-même ton âme te sera redemandée. » Insensé, tu vas mourir, dit-Il. Le problème c’est que tu t’es occupé de la vie ici-bas mais tu n’as rien fait pour t’occuper de la vie d’après, et tu y entres cette nuit. Voilà la folie. Il n’y a rien d’insensé à se monter une affaire. Oh, écoutez, je prie que toutes les entreprises de tous les membres de l’Église de la Grâce prospèrent vraiment, s’épanouissent. C’est vrai, c’est quelque chose de magnifique. Et nous avons tous les droits de travailler dur et de faire fructifier cette entreprise, ou de faire tout notre possible pour réussir à cet égard.

Le problème avec cet homme c’est qu’il était insensé parce qu’il ne s’était pas préparé à la vie d’après. Le problème est là. Il était génial pour se préparer à la vie d’ici, et n’avait rien de prêt pour la vie à venir. Voilà ce qui était insensé. Et Jésus l’a dit clairement au verset 21 de Luc 12. Il dit ceci : « Voilà quelle est la situation de celui qui amasse des trésors pour lui-même et qui n’est pas riche pour Dieu. » Il ne fait rien en tenant compte de Dieu. Il n’amasse aucune richesse spirituelle. C’est ça qui est insensé. Construis ton entreprise, mon ami, bâtis-la. Édifie ta société. Construis ta carrière. Aie du succès. Fais tout ce qu’il faut. Et sois riche pour Dieu. Investis dans l’éternité.

À l’opposé, dans Marc 12 Jésus rencontre une pauvre veuve. Elle n’avait pas d’entreprise. En réalité elle n’avait rien du tout. Elle n’avait que deux toutes petites pièces de cuivre, toutes petites. En fait, je suis revenu de mon dernier voyage en Israël avec quelques-unes de ces petites piécettes de la veuve trouvées lors de fouilles archéologiques. De magnifiques, simples, petites, minuscules pièces de la valeur d’une fraction de centime. « C’est tout ce qu’elle possédait, » dit Jésus. Et elle a tout donné. Elle a tout donné. Elle est entrée pour adorer le Seigneur et elle a tout donné. Elle l’a mis dans le tronc des offrandes du temple.

Et Jésus a rassemblé ses disciples. Et ils auraient pu penser qu’Il allait dire, « Voyez la stupidité de cette veuve, elle est stupide, car maintenant elle n’a plus rien. » Mais Il n’a pas dit ça. Il n’a pas dit : « Vous savez, peut-être qu’elle s’est laissé emporter émotionnellement parce qu’elle se sentait coupable de ses péchés, alors elle a pensé tout devoir mettre là. » Il n’a pas dit ça non plus. Il n’a jamais remis en question la sagesse de ses actes. Il n’a jamais remis en question la motivation de ce qu’elle a fait. En fait, Il lui rend un hommage sans réserve.

Il dit aux disciples : « Je vous le dis en vérité, messieurs, cette pauvre veuve a mis plus dans le tronc que tous les autres. » Ils ont donné de leur richesse, elle a donné de sa pauvreté. Elle a tout donné, « tout ce qu’elle avait pour vivre. » Et Jésus considérait cette femme comme sage et comme modèle à suivre pour les disciples et pour nous tous aussi. Littéralement, elle incarne pour tous les temps l’exemple de la générosité, de l’engagement, et du don qui se sacrifie.

Et Jésus appelle insensé l’homme riche, et sage, la pauvre femme. Mieux vaut tout avoir au ciel et rien ici-bas que tout avoir ici et rien là-haut, pas vrai ? Une étude de Zachée, une étude du jeune homme riche, de la pauvre veuve, du riche insensé, et de beaucoup d’autres choses que Jésus a dites, vous amène à comprendre que votre manière de gérer l’argent est en fait un révélateur de votre état spirituel. C’est l’index de votre vie spirituelle. Comme un auteur l’a dit, « c’est votre biographie. » Ça raconte votre histoire.

Or, dans ce récit de la pauvre veuve de Marc 12, il y a une remarque des plus intéressantes vers la fin du chapitre, Marc 12, verset 41. Écoutez ce qui est dit : « Jésus était assis vis-à-vis du tronc et regardait comment la foule y mettait de l’argent. » N’est-ce pas fascinant ? Jésus était dans la zone du temple, sur le mont du temple, sur le territoire du temple, Il s’est trouvé un endroit où s’asseoir, Il s’est assis et observait les gens qui donnaient. Tant à apprendre, tant à apprendre. Il n’est pas dit : « Jésus était là occupé à parler et en jetant un coup d’œil il a vu quelqu’un donner, » mais : « Il était assis là, délibérément, dans l’intention de regarder comment la foule donnait. »

Vous voulez savoir quelque chose ? Il le fait encore. Il l’a fait ce matin lors de l’offrande. Vous direz : « Ce que je fais de mon argent est mon affaire. » Non, ce n’est pas vrai. C’est son affaire. C’est son affaire. Jésus a le droit de savoir, parce que dans votre don vous révélez votre caractère spirituel. Je ne sais pas à quelle distance du tronc d’offrandes Jésus était assis, mais assez près pour voir que certains y mettaient de grosses sommes, assez près pour voir cette veuve y mettre, d’une main noueuse à la peau ratatinée, brûlée par le soleil, deux minuscules pièces de cuivre. Mais Il regarde encore, et Il est toujours assez près pour voir exactement ce que nous donnons. C’est son affaire.

Ainsi, Jésus à la fois nous blesse et nous guérit par ses paroles sur l’argent. Il y a beaucoup d’autres paroles. Je ne prendrai pas le temps de vous les montrer, mais je résumerais son enseignement comme Il l’a résumé dans le Sermon sur la Montagne dans Matthieu 6. : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les mites et la rouille détruisent, » autrement dit ils sont périssables, « et où les voleurs percent les murs pour voler, mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les mites et la rouille ne détruisent pas et où les voleurs ne peuvent pas percer les murs ni voler ! En effet, là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » Ça résume son enseignement.

Si vous dépensez tout votre argent dans ce monde, ça dit où est votre cœur. Si vous versez tout dans le monde à venir, ça dit où est votre cœur. Si vous mettez vos affections dans ce qui est en-haut et non dans ce qui est sur la terre, et c’est là que votre argent ira, et c’est pour ça que la semaine dernière j’ai dit : montrez-moi votre chéquier et je saurai où est votre cœur. C’est vrai, il nous donne le choix. De l’argent gaspillé sur terre, en même temps qu’une vie gâchée, ou de l’argent investi au ciel, et en même temps une vie éternelle pleine de sens. Et c’est là qu’est la vraie joie.

John Davison Rockfeller a dit : « J’ai gagné plusieurs millions mais ils ne m’ont apporté aucun bonheur. » Vanderbilt a dit : « S’occuper de 200 millions de dollars suffit à tuer n’importe qui ; on n’y trouve aucun plaisir. » John Jacob Astor a dit : « Je suis le plus misérable des hommes sur terre. » et Henry Ford a dit : « J’étais plus heureux quand j’étais mécanicien. » Andrew Carnegie a dit : « Les millionnaires ne sourient jamais. » Et le Journal Américain de Psychiatrie rapporte que « L’argent augmente le risque de suicide, » dans une phrase d’un article du Journal intitulé : « Les risques augmentent avec les Ressources. » Plus vous avez, plus vous avez de chances de vous suicider.

Or, en réalité, la vie est une vapeur qui apparaît pour un temps puis disparaît. Je peux avoir quelques années devant moi ; je suis heureux avec ça. Mais l’éternité est pour toujours. Et ce sont les trésors qui s’y trouvent qui m’importent, pas les trésors d’ici. Encore une fois, souvenez-vous, je ne dis pas que Dieu nous veut absolument dans un abîme de pauvreté. Je pense qu’Il nous a tout donné pour en jouir. On a toutes les raisons de supposer que si l’homme riche avait eu du succès dans ses affaires, et qu’il avait eu une bonne mesure d’accomplissement dans sa vie, s’il avait aussi été riche pour Dieu, Dieu en aurait été complètement satisfait. Mais nous ferions bien d’apprendre également de cette veuve que Dieu s’attend à de profonds sacrifices en ce qui concerne nos dons. C’est inséparablement lié à notre état spirituel ici-bas comme dans l’éternité.

Alors, voilà certaines des choses clés que Jésus enseigne sur l’argent, et qui entrent dans ce premier point que je vous ai donné la dernière fois, sur la moralité de l’argent. L’argent est neutre, mais il ne le reste pas longtemps car ce que vous en faites devient une manifestation de votre engagement spirituel, ou de son absence. Donc nous avons parlé de la moralité de l’argent la dernière fois, et nous avons commencé de parler de l’amour de l’argent. Aujourd’hui, parlons-en encore un peu, seulement quelques petites choses, rien de trop profond mais des choses très concrètes et un peu accusatrices.

Dans 1 Timothée 6 :10 : « L’amour de l’argent est à la racine de tous les maux. » Ce n’est pas l’argent qui est la racine du mal, mais l’aimer. Certaines personnes ont beaucoup d’argent et ne l’aiment pas, d’autres n’en ont pas et l’aiment comme des fous. C’est l’aimer. Et l’amour de l’argent produit toutes sortes de choses. Laissez-moi seulement vous rappeler ce que nous avons dit, et nous continuerons à partir de là. Premièrement, il apporte des problèmes. Si vous aimez l’argent, vous en voulez, vous êtes motivé par l’argent, vous essayez de devenir riche, gagner de l’argent, obtenir des biens. Au lieu d’être occupé à bien faire ce que vous faites, vous vous souciez de savoir combien vous gagnerez en le faisant.

Le verset 9 de 1 Timothée 6 dit : « Quant à ceux qui veulent s’enrichir, ils tombent dans la tentation, dans un piège et dans une foule de désirs stupides et nuisibles qui plongent les hommes dans la ruine et provoquent leur perte. » Ensuite au verset 10 il est dit : « En s’y livrant [à l’amour de l’argent], certains se sont égarés loin de la foi et se sont infligés eux-mêmes bien des tourments. » Bien des tourments, c’est pour ça que les millionnaires ne sourient pas. Il amène toutes sortes de problèmes, des soucis, des angoisses, des tentations et des pièges.

Deuxièmement, nous avons dit la dernière fois que l’amour de l’argent vous fait oublier Dieu. Vous vous souvenez, nous parlions de Proverbes 30 où il est dit : « Ne me donne ni pauvreté ni richesses. » Pourquoi ? « Sinon je risquerais, une fois rassasié, de te renier et de dire : ‘Qui est l’Éternel ?’ ou, après avoir tout perdu, de voler et de m’en prendre au nom de mon Dieu. » Je ne veux pas plus que ce qui est nécessaire. Je ne veux pas moins que le nécessaire. Je ne veux pas être dans une situation où, si j’ai plus qu’il ne faut, je me confierais dans mes richesses et j’oublierais Dieu. L’amour de l’argent peut conduire les gens à oublier Dieu. Pourquoi en auraient-ils besoin ? Ils ont tout. Ils dirigent leur vie. Tout est à la banque. Ils ont bien assez. Il n’y a plus aucune dépendance.

Ça me rappelle la formidable histoire de Charles Thomas Studd, l’athlète exceptionnel, un fameux athlète, joueur de cricket en Angleterre et de classe mondiale, très célèbre, qui a ressenti que Dieu l’appelait à lui donner sa vie pour aller en mission. Il se trouvait qu’il venait d’une famille extrêmement riche. Il avait hérité de l’argent ancien et une grande fortune, mais sentait que ça pouvait compromettre sa vie spirituelle, alors, avant de partir sur le champ missionnaire, il a tout donné jusqu’au dernier centime, puis il est parti en mission sans rien sauf sa dépendance à Dieu. Il craignait la tentation d’oublier Dieu et de se confier en son argent.

Continuons d’ici. Troisième chose que je dirais à propos de l’amour de l’argent, c’est que si vous aimez l’argent, vous y mettrez votre confiance. Et c’est comme nous venons de dire. Non seulement on oublie Dieu mais on détourne son affection vers son argent. On dit : « Hé, je n’ai plus aucun souci, je suis nanti. Tout va bien dans ma vie. J’ai mon compte en banque rempli. Je suis paré contre tout dilemme imaginable qui peut m’arriver dans l’avenir. J’ai pourvu à tout aussi bien que possible, et même avec un surplus. Je peux prendre soin de moi. J’ai tout l’argent nécessaire pour les mauvais jours. Je suis couvert de tous côtés. »

Alors vous devez vous poser la question : Est-ce que je fais confiance à Dieu ou est-ce que je fais confiance à mon or ? Maintenant, je ne dis pas que c’est mal d’avoir quelques économies. Nous en parlerons la semaine prochaine. Je ne dis pas que c’est faux d’avoir une police d’assurance. Mais ce que je dis, c’est que quand vous aimez l’argent, vous vous mettez à faire confiance à l’argent et non à Dieu. Dans Job 31, Job savait ce que c’était de l’avoir et ce que c’était de le perdre … Job 31 : 24 et suivants : « Si j’ai placé ma confiance dans de l’or, … si je me suis réjoui de la grandeur de ma fortune, de la quantité de mes biens …. J’aurais renié le Dieu d’en-haut. » Si je me confie en mes richesses, je ne mets plus ma confiance en Dieu.

Et je peux honnêtement vous dire que, dans ma vie, je veux être là où j’ai besoin de mettre ma confiance en Dieu, car j’aime la joie de voir Dieu agir à ce moment-là. Et le Seigneur fait des choses si merveilleuses. Proverbes 11 :28 dit : « Celui qui se confie dans ses richesses tombera. » La Bible (Version Français Courant) le met ainsi : « Celui qui se confie en ses richesses dépérit. » Et la suite du verset dit, dans la même version : « Le juste prospère comme un arbre verdoyant. »

Et dans 1 Timothée 6, où nous étions il y a un instant, le verset 17 dit : « Aux riches de ce monde, ordonne de ne pas être orgueilleux et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais dans le Dieu vivant. » Mettre son espérance dans le Dieu vivant. Il dit plus loin, « Ordonne-leur de faire le bien, d’être riches en belles œuvres, de se montrer généreux, prêts à partager, » au verset 18. Malheureusement parfois, plus les gens ont d’argent, moins ils sont prêts à s’en séparer. Les richesses semblent obscurcir leur horizon, et les isoler.

Les riches ont tendance à s’isoler de plus en plus parce que leur monde devient toujours plus protégé, les murs autour de leur maison s’éloignent, les barrières autour de leur cour sont plus éloignées, et leur monde isolé devient un monde qui ne touche pas ceux qui luttent avec les modestes choses de la vie, ce qui les coupe des nécessiteux, tant ils sont coude à coude avec ceux qui n’ont aucun besoin. C’est facile de perdre la bonne perspective. C’est facile de se mettre à se confier en son argent et de ne plus faire confiance à Dieu.

Une quatrième pensée sur l’amour de l’argent est … c’est si facile d’être trompé. L’argent est très trompeur. En fait, Marc 4 :19 et Matthieu au chapitre 13 en parlent. Ils parlent des richesses trompeuses qui étouffent la Parole. Les richesses mentent ; elles trompent. Si vous avez de l’argent, vous pouvez facilement penser que vous avez tout. Il vous berce dans l’idée trompeuse que tout va bien dans votre vie. Et certains peuvent même penser à ces gens aux alentours qui prêchent l’évangile de la prospérité, qui disent que si vous êtes riches, ça veut dire que Dieu vous aime très particulièrement, et que vous êtes dans la très grande faveur de Dieu, parce que vous avez beaucoup d’argent. Donc tout doit être parfait chez vous.

C’est vrai, si vous allez dire à quelqu’un : « Je voudrais simplement que vous sachiez que je pense que c’est un faux enseignant, » il n’est pas rare que des gens de ce mouvement de l’évangile de la prospérité disent : « Comment pouvez-vous dire que c’est un faux enseignant si Dieu l’a rendu aussi riche ? Dieu doit être content. » Les richesses peuvent vous tromper sur la réalité spirituelle. Elles peuvent vous tromper au sujet de savoir si vous êtes béni ou non. Les richesses peuvent voler votre cœur. Elles peuvent vous tromper sur ce qui est important dans la vie.

Ensuite un autre point, l’amour de l’argent peut conduire quelqu’un à compromettre ses convictions, compromettre la Bible, compromettre la Parole. Il a été dit que tout homme a son prix et je suppose qu’on nous a à tous demandé : « Quel est ton prix ? » C’est-à-dire le prix auquel vous faites un compromis avec vos convictions. Et c’est comme cette histoire de l’auteur qui était à ce grand dîner à New-York, dans un palace de New-York. Il était assis à côté d’une très belle femme. Il était saisi par sa beauté et ne pouvait pas la quitter des yeux.

Et pour finir il s’est penché vers elle au cours du repas et lui a demandé si elle passerait la nuit avec lui pour 100 000 dollars. Et d’un air plutôt sage, vous savez, elle baissa la tête, et puis … le regarda en disant, « Eh bien, » rougissant, « oui. » À quoi il répondit, « Et alors, passeriez-vous la nuit avec moi pour 10 dollars ? » Et elle dit : « Eh bien, que pensez-vous que je sois ? » Il dit, « Nous l’avons déjà établi. Nous ne faisons que marchander. »

Je suppose que tout le monde a son prix. Les chrétiens ne devraient pas en avoir. Vous savez, il y a ceux qui pourraient mentir pour avoir une promotion au travail, ceux qui falsifieraient des documents ou une candidature. Certains se tairaient au lieu de rendre témoignage à Jésus, pour être populaires. C’est trahir. Certains peuvent trahir seulement pour qu’on les prenne pour des intellectuels. Certains trahissent pour obtenir une propriété, ou pour être accepté par une personne célèbre ou bien en vue, peu importe.

C’est surprenant, au cours des années, j’ai eu la responsabilité de récolter beaucoup de fonds. Je n’avais jamais pensé, étant un jeune homme appelé au ministère pastoral, à la faculté, que je devrais un jour avoir la responsabilité de récolter des fonds. Personne ne me l’a jamais dit. Mais, les amis, ça arrive tout le temps dans ma vie. Quand on a une église, et qu’on commence avec un petit bâtiment ici, et un petit centre éducatif, et cet endroit était couvert de poulaillers.

Nous avons dû récolter d’énormes sommes d’argent pour bâtir cette église. Il en a fallu pour le développement de notre ministère par la radio et les enregistrements, et dans le monde extérieur, nos missions autour du monde, et la faculté et le séminaire de Masters. Et actuellement, je suis en train de recueillir l’argent pour construire le bâtiment de notre faculté ici et d’agrandir le collège, d’acheter une église adjacente dans laquelle nous pourrons étendre notre campus.

Il y a toujours ce besoin d’argent …et c’est toujours critique et il y a toujours une crise. Et il n’y en a jamais de trop. Et tout le temps vous êtes à genoux en prière, et de temps en temps quelqu’un arrive en promettant qu’il mettra de l’argent à disposition, si, si… Vous seriez surpris de voir combien de personnes m’ont demandé si je serais prêt à modérer mes convictions, ou même à prendre une orientation théologique différente.

Cela arrive, c’est stupéfiant. Si j’étais prêt à signer, ou changer mes vues sur ce que je crois que la Bible enseigne, des gens seraient heureux de me donner de l’argent. Ça c’est une tentation, n’est-ce pas ? C’est un test pour voir quel est votre prix. Et vous ne devriez pas vous monnayer. Jamais dans votre vie vous ne devriez être prêt à compromettre des convictions, compromettre ce que vous savez que la Bible enseigne, ce que vous savez que Dieu veut, ce que vous savez être vrai pour tout ce qui touche à l’argent ou à la vie sur terre.

Et c’est là qu’il faut revenir à Matthieu 6, où il faut chercher premièrement le royaume, n’est-ce pas ? Rien ne vaut ça. Mais quand les gens aiment l’argent, ils se trahissent pour de l’argent. Ils compromettent leurs convictions. Ça arrive tout le temps.

J’observe des œuvres le faire. J’observe des associations immenses, qui ont de nombreux donateurs venant les forcer à changer leurs convictions pour avoir l’argent. C’est très courant.

Bon, une autre pensée, l’amour de l’argent peut vous conduire à bâtir sur une fondation instable. C’est ce qu’on disait un peu plus tôt. Vous savez, mettez votre espérance dans l’argent et ça vous fait chuter. Regardons à Proverbes 23 : 4-5, c’est dit ainsi : « Ne te fatigue pas à acquérir la richesse, … Veux-tu la poursuivre du regard ? La voilà disparue ! En effet, la richesse se fait des ailes et, comme l’aigle, elle prend son envol vers le ciel. » Elle va et vient, va et vient, puis s’enfuit. Et si vous essayez de bâtir votre vie sur elle, c’est du sable mouvant. C’est comme construire un gratte-ciel sur la plage sans fondation, c’est une folie absolue. Aimer l’argent vous conduira à bâtir sur une fondation instable. La seule fondation stable est la vérité, et l’amour de Dieu, et la gloire de Dieu.

Et en voilà encore une autre. L’amour de l’argent vous rend fier. Vraiment ! Mon vieux, c’est difficile de contrôler son ego quand on a de l’argent, car il y a tant de possibilités de l’exposer. On peut le faire voir par sa maison. On peut le faire voir par son style de vie, de tant de manières. Il vous fait vous sentir auto-suffisant, il vous fait vous sentir supérieur, il vous fait vous élever au-dessus de la populace, du commun des mortels.

Dans Deutéronome 8, il est dit ceci : « Veille bien à ne pas oublier l’Éternel, ton Dieu, au point de ne pas respecter ses commandements, ses règles et ses prescriptions, que je te donne aujourd’hui. Lorsque tu mangeras à satiété, lorsque tu construiras et habiteras de belles maisons, lorsque tu verras ton gros et ton petit bétail se multiplier, ton argent et ton or augmenter et tout ce qui est à toi se développer, attention ! Ne laisse pas ton cœur s’enorgueillir, et n’oublie pas l’Éternel ton Dieu ! »

Ce n’est pas faux de faire croître son troupeau. Dieu ne dit pas que vous ne devez pas avoir une bonne maison. Dieu ne dit pas que vous ne pouvez pas y vivre et que vous ne devez pas avoir de l’argent et de l’or. Ce qu’Il dit, c’est que quand c’est le cas, et que vous l’aimez et oubliez Dieu, alors votre cœur devient orgueilleux. Si vous le voyez comme un don de la grâce de Dieu à utiliser pour sa gloire et l’avancement de son royaume, la bénédiction et le bienfait de tous ceux qui vous entourent, alors c’est une bonne optique.

Mais Proverbes 28 :11 a raison quand il dit : « L’homme riche est sage à ses propres yeux. » (Version Colombe) Avec la richesse vient l’orgueil. Si vous n’y veillez pas, vos richesses vous conduisent à ce péché. En fait, Jérémie, parlant des riches, disait d’eux : « Tu es » parlant de Dieu, « près de leur bouche mais loin de ce qu’ils sont. » Leur intérêt de toi est très superficiel. Ils courent après l’argent. On adore Dieu de la bouche, mais il n’y a pas de place pour lui dans leur esprit, dans leur cœur.

Encore quelques dernières choses. Quand vous considérez l’argent comme votre Dieu, que vous adorez l’argent de manière idolâtre, ou que vous aimez l’argent, vous volez Dieu. Vous faites quelque chose d’injuste ; vous ne rendez pas à Dieu son dû. Vous volerez Dieu. Malachie 3 dit, « Un homme peut-il tromper Dieu ? » C’est vraiment plutôt stupide quand on y pense. Si quelqu’un vous posait la question, « Si Dieu était ici, vous le voleriez ? » Eh bien, je ne pense pas. Premièrement Il est omniscient, alors Il me tuerait probablement, si j’essayais de le voler. Je ne le volerais pas. Et si Jésus était là, Jésus est notre Seigneur, et s’Il avait une bourse avec un peu d’argent ? Voleriez-vous Jésus ? Quoi, tu plaisantes ? Voler Jésus ? C’est une pensée qui fige sur place. Je ne veux même pas y penser.

Le ferez-vous ? Et c’est le cœur de la question. Un homme volera-t-il Dieu ? Est-ce si stupide que ça ? « En effet vous me trompez et vous dites : ‘En quoi t’avons-nous trompé ? » Alors Il dit : « Dans les dîmes et les offrandes. » Vous n’avez pas donné ce que vous deviez. Ce qui me revient, ce qui m’appartient. » Donc Il dit d’apporter toutes les dîmes dans la réserve, et alors Il enverra sur eux une bénédiction. J’aime ça, car Il aurait pu dire, « Apportez tout autrement je vous coupe la tête ! » Mais non ! C’est un acte très gracieux de bienveillance. « Apportez-les et j’attends pour déverser la bénédiction. »

Vous direz : « Je vais vous dire une chose : je ne volerai jamais Dieu. Mon vieux, oh, pas moi, jamais je ne volerais Jésus. » Ah oui ? Vous savez que vous dites, « Bon, où est la réserve ? » Je ne sais pas, une caisse d’épargne ? Une banque ? Votre chaussette dans le placard. Dans votre poche. Votre compte associatif. Je ne sais pas où. La réserve est partout où quelque chose est mis de côté, n’est-ce pas ? Mais une partie est censée aller dans la réserve de Dieu, et si elle n’y est pas, vous avez volé Dieu. Et quand vous aimez l’argent, vous volez Dieu. Alors, quand vous volez Dieu c’est parce que vous … quoi ? Aimez l’argent.

Alors, un dernier point dans la ligne de l’amour de l’argent, non seulement vous volez Dieu, mais vous volez également les autres ; dans 1 Jean 3, quelques versets rendent ça clair comme du cristal. Verset 17 : « Si quelqu’un qui possède les biens de ce monde voit son frère dans le besoin et lui ferme son cœur, comment l’amour de Dieu peut-il demeurer en lui ? » La question est : si vous ne donnez pas d’argent à quelqu’un dans le besoin, êtes-vous quoi ? chrétien ? La question est là. C’est la question. Car l’amour de Dieu demeure dans chaque croyant, n’est-ce pas ? Romains 5 ne dit-il pas que l’amour de Dieu a été déversé dans nos cœurs ?

Donc la question est : si on voit quelqu’un dans le besoin et qu’on ne comble pas ce besoin, comment peut-on dire qu’on est chrétien ? Comment peut-on dire qu’on est chrétien ? On vole son frère. Et comment les chrétiens peuvent-ils être reconnus ? Verset 14 : « Quant à nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie parce que nous aimons les frères et sœurs. Celui qui n’aime pas reste dans la mort. » Je veux dire, si vous pouvez voir un frère dans le besoin et ne pas l’aider dans ce besoin, la question est : êtes-vous chrétien ? Aimer l’argent vous fera vous comporter comme un non chrétien. C’est la base.

Ainsi, l’amour de l’argent apporte toutes sortes de résultats négatifs. Et nous n’en avons vu que quelques-uns. Maintenant, pour conclure, voici un troisième point. On a parlé de la moralité de l’argent. J’ai parlé de l’amour de l’argent. Maintenant parlons de l’acquisition de l’argent. Je vais vous dire comment acquérir de l’argent. Je vais vous dire comment gagner de l’argent selon Dieu, comment gagner de l’argent selon Dieu.

Mais d’abord, je veux vous dire ce qu’il ne faut pas faire pour l’obtenir, d’accord ? Que je vous donne quelques manières à éviter si vous voulez en gagner. Un, vous ne devez pas le voler. Vous direz : « Je le sais bien ! » Bon, juste pour réviser : « Que celui qui volait ne vole plus, » disait Paul. Le vol est une violation des Dix Commandements. Ne volez pas d’argent. Vous direz : « Jamais je ne volerais d’argent. » Ah oui ? Qu’en est-il du Psaume 32 :21, « Le méchant emprunte, et il ne rend pas. » C’est quoi ? C’est un acte de méchanceté. Il y a beaucoup de manières de voler. Amos 8 :5, Osée 12 :8 parlent de tactiques d’affaires malhonnêtes, d’extorquer de l’argent par tricherie, d’exiger des gens des paiements exagérés, de leur vendre un produit dévalorisé.

Je suppose que si nous avions aujourd’hui quelques Amos et Osée, ils pourraient prêcher sur le travail de quatre heures pour une paie de huit. Ou ils pourraient prêcher sur l’exagération des déductions sur la Déclaration de Revenus. Ou ils pourraient prêcher sur ce qu’on pourrait ajouter à nos listes de dépenses. Ou ils pourraient prêcher sur des dépenses extravagantes par carte de crédit, qui dépassent de beaucoup notre solvabilité, et c’est de l’argent qu’on n’a même pas, et qu’en réalité on ne peut même pas rembourser. Voler de l’argent est incompatible avec la vie chrétienne. Et il y a bien des manières de le faire. Mais il ne faut pas que vous obteniez de l’argent ainsi. Et vous ne devez pas le prendre des autres en trichant ou en les trompant d’une manière quelconque.

Une deuxième manière non recommandée pour acquérir de l’argent est de faire payer un intérêt exorbitant. La Bible est très claire à ce sujet. On peut le lire tout au long de l’Ancien Testament. Je ne vais pas vous emmener dans tous les passages. Ça s’appelle l’usure. Ça veut dire des intérêts exagérément élevés. Vous direz, « Bon, si le type ne veut pas emprunter l’argent, il peut aller ailleurs où c’est moins cher. » La question n’est pas là. Le fait est que l’usure est une forme d’extorsion qui prend comme victimes des gens qui n’ont pas le choix.

Si vous voulez emprunter dans un but donné, pour votre maison, une voiture ou tout autre but, vous allez à l’endroit donné ; vous indiquez vos possibilités financières en remplissant un document. Vous leur montrez que vous avez les ressources, le revenu et la capacité financière pour rembourser cette dette, vous achetez simplement de l’argent parce que vous en avez besoin maintenant, et vous êtes disposé à le rendre à l’avenir. C’est parfait. Mais ce n’est pas là qu’intervient l’usure. Vous vous en sortirez, vous avez un bon rapport de crédit, donc vous pourrez obtenir le meilleur intérêt possible et vous pourrez prouver aux gens que vous pourrez le payer.

L’usure est ce qu’on met à la charge des gens qui n’ont pas la possibilité de rendre. Autrement dit, ils sont désespérés. Ce sont ceux qui n’ont personne vers qui se tourner, et des gens en profitent parce qu’ils n’ont pas les qualifications pour emprunter ailleurs. Certains endroits leur prêteront de l’argent ; certaines personnes leur prêteront de l’argent en ajoutant un taux d’intérêt exorbitant au remboursement. Ils n’ont en réalité pas le choix parce qu’ils sont dans une situation désespérée, et à cause de leur misère, on profite d’eux. C’est ce que la Bible interdit. C’est de l’usure, un intérêt exorbitant mis à charge à quelqu’un qui est dans un besoin réel. Ne prêtez jamais de l’argent à quelqu’un dans le besoin. Donnez-le-lui. Donnez-le-lui. Donnez-lui ce dont il a besoin si vous le pouvez. Ne vous faites pas d’argent sur ses épreuves.

Une autre mauvaise manière de gagner de l’argent, c’est en escroquant les gens. Par exemple dans Jacques 5, cette phrase très sérieuse à cet égard, au verset 4 : « Le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, » ce peut être le gars qui tond votre gazon, ou tout autre qui travaille pour nous. « Le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs et dont vous les avez frustrés ... » Bon, vous devez à cette personne le salaire du travail accompli mais vous ne l’avez pas donné. « …crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur de l’univers. »

Vous avez ces gens qui sont venus travailler. Ils ont moissonné votre champ, ils ont travaillé pour vous et vous ne les payez pas. Vous ne les payez pas et le cri de protestation contre vous monte aux oreilles du Seigneur. C’est grave. Si quelqu’un vous a rendu un service, a travaillé pour vous, a été un de vos employés, vous leur payez leur dû et ce qui leur est promis. Les en frustrer, c’est envoyer un cri de fraude aux oreilles mêmes de Dieu.

Bon, on pourrait en dire plus là-dessus, mais laissez-moi vous en donner un dernier. Encore une mauvaise manière d’acquérir de l’argent est par le jeu. Un jour je donnerai tout un message là-dessus, mais pour le moment, le jeu n’est pas parmi les choix pour le chrétien. Un appel au hasard est incompatible avec la confiance en la souveraineté de Dieu. En appeler à la chance est une manière de gaspiller les ressources que Dieu vous a données, et franchement, dans le jeu la majeure partie est une exploitation du pauvre.

Tout ce qu’il fait c’est tirer de l’argent de ceux qui ont déjà peu pour commencer, le canaliser dans toute une bureaucratie comme la Loterie nationale, avec le but ostentatoire de l’État de l’utiliser pour assister les pauvres. Mais d’ici que ça leur arrive, il ne reste qu’un dixième de ce que c’était quand on l’a donné ou quand on a payé le billet. C’est de l’exploitation. Ça met en péril ce que Dieu donne. C’est incompatible avec la souveraineté de Dieu.

Donc, nous ne gagnons pas d’argent de ces mauvaises manières par des moyens illicites, en le volant, en le prenant des gens dans le besoin, en trompant ceux à qui on le doit, ni par le jeu. Vous direz : « Comment peut-on l’obtenir ? Je veux savoir comment on peut le faire. » Revenez dimanche prochain et je vous le dirai. Vraiment. Et la prochaine fois nous parlerons de la manière d’obtenir de l’argent, de comment mal l’utiliser, mais aussi comment l’utiliser, et quand on aura fait ça, on se lancera dans 2 Corinthiens chapitre 8, et vous serez prêts pour l’une des meilleures plus belles expériences que nous aurons dans toute cette épître. Prions.

Père, nous avons de la joie dans ta vérité, dans ta Parole. Nous te remercions pour la clarté avec laquelle elle parle de ces sujets. Nous ne voulons pas du tout aimer l’argent. Nous voulons t’aimer, toi, et utiliser l’argent de manière à te faire honneur. Et nous savons, Seigneur, que même quand nous prenons l’argent que tu nous as donné, et que nous en faisons quelque chose qui nous fait plaisir, nous pouvons te montrer un cœur reconnaissant, et cela te plaît. Père, tu nous as rendus si riches, et nous te remercions pour un foyer confortable où nous trouvons du repos et de la relaxation, ce qui nous donne les forces de continuer. Nous te remercions pour la santé dont nous jouissons parce que nous avons de si bons services médicaux qui nous maintiennent en santé, forts en travaillant pour toi. Nous pensons à tant de gens qui t’ont servi et qui sont morts jeunes dans le passé.

Nous te remercions pour un lit confortable qui nous permet d’être revigorés et fortifiés pour te servir. Tu nous as donné toutes ces bonnes choses pour en jouir. Et nous ne les dévaluons pas ; nous ne les méprisons pas comme si elles étaient, en soi, des tentations. Nous les acceptons de ta bonne main généreuse. Et nous croyons que ce pays fut fondé sur la confiance en toi, la foi en toi. Dans ses premières années, tu as béni ce pays à cause de ça, et nous sommes les bénéficiaires de ce genre de bénédictions du passé.

Et, Seigneur, nous le voyons comme venant de ta main, tu es celui qui nous a donné la force d’acquérir des richesses, tu es celui qui nous a bénis avec toutes ces choses, comme tu l’as fait pour Job. Mais Seigneur, nous devons tout d’abord les voir comme une raison de te louer, de te glorifier et de te remercier. Nous devons reconnaître qu’en fait, toutes t’appartiennent, et qu’elles sont un test, un indicateur de notre caractère spirituel. Et Père, nous devons obéir à tous ces principes, en établissant une base de vie qui produira une manière de donner qui puisse t’honorer.

Merci pour le privilège de te redonner. Et non seulement ça, mais d’avoir ce que nous te rendons comme un investissement dont nous jouirons du fruit éternellement dans ta présence. Combien nous sommes reconnaissants pour ça. Maintenant nous prions, Seigneur, qu’en quittant ce lieu, tu nous accompagnes pour mettre en pratique ce que nous avons appris, pour la gloire de notre Sauveur, c’est en son nom que nous prions. Amen.

FIN

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