
Nous arrivons à notre moment dans la Parole de Dieu, en continuant notre série sur une compréhension biblique de l’argent. Et ce matin, je voudrais que vous m’écoutiez avec une grande attention, je vais dire certaines choses que vous n’avez peut-être jamais entendues. Il vous faudra quelque peu les digérer dans votre esprit. Je n’aurai pas le temps de traiter toutes les mises en garde, exceptions possibles ou sujets que je dirai pouvoir peut-être surgir, mais on les traitera en cours de route. Ce matin, je veux poser une fondation qui est très importante pour comprendre ce sujet de l’argent.
La semaine dernière, en fait il y a deux semaines, nous avons commencé une discussion préliminaire sur l’argent, en vue d’étudier 2 Corinthiens 8 et 9. Et comme je l’ai dit, 2 Corinthiens 8 et 9 parlent de donner, parle du don chrétien, comment nous donnons notre argent. Et avant de comprendre le don, nous devons comprendre d’autres aspects de l’argent, des richesses et des possessions.
Ainsi, nous avons parlé de la moralité de l’argent, on a dit que l’argent est neutre, mais qu’il démontre notre moralité ou notre spiritualité. C’est un indicateur de caractère. J’ai dit qu’en regardant votre chéquier, je pourrais voir où sont vos priorités de vie et sur quoi vous mettez l’accent. Et c’est assez vrai. L’argent manifeste votre caractère, ce que vous aimez, vos goûts et vos priorités.
Ensuite nous avons parlé du problème de l’amour de l’argent. Combien c’est important de ne pas aimer l’argent. Dieu nous a donné des ressources. Nous ne devons pas transformer l’argent en quelque chose à idolâtrer, mais nous devons le traiter comme Dieu le veut, ne pas le mettre à Sa place, ne pas remplacer Dieu par l’argent, ne pas faire confiance à l’argent plus qu’à Dieu.
Et la dernière fois, en troisième point j’ai dit, « Nous voulons aujourd’hui considérer l’acquisition de l’argent, après la moralité et l’amour de l’argent, l’acquisition de l’argent. » Et dimanche dernier, je vous ai dit qu’il y a quelques points négatifs liés à l’acquisition de l’argent. Tout d’abord, on ne doit pas le voler. L’Écriture est très ferme à ce sujet. Deuxièmement, on ne doit pas exploiter les autres pour le gagner. Troisièmement, on ne doit pas en frustrer les autres en le retenant, en entretenant ainsi notre propre richesse. Quatrièmement, on ne doit pas jouer pour en avoir. Donc on ne le vole pas, on n’exploite pas les autres pour en avoir, on n’en frustre pas les autres, et on ne le gagne pas par le jeu.
C’est ce qui nous amène à la manière positive d’acquérir de l’argent. Quelles indications la Bible nous donne-t-elle sur la manière d’acquérir de l’argent, des possessions ou des biens ? Et en posant cette question cette semaine et m’efforçant d’y répondre, une autre question a interrompu mes pensées, ce qui m’arrive souvent. Et voici la question : Dieu veut-Il vraiment qu’on en acquiert ?
Ayant lu un certain nombre de livres qui plaident en faveur d’une sorte de demi vœu de pauvreté, disant que les chrétiens devraient vivre au niveau de la portion congrue, n’ayant rien de plus que les nécessités de base, je me suis rendu compte qu’il fallait probablement que je traite ce sujet. Il y a beaucoup de livres, et il y en a toujours eu dans l’histoire de l’Église.
De nombreuses personnes, beaucoup de gens et même certains ordres dans le cadre de l’Église, ont eu l’idée que la Bible indique que nous ne devrions en réalité n’avoir rien de plus que ce qui est absolument nécessaire. On devrait vivre à ce niveau, évitant tout confort et tout luxe, et que là se trouve l’appel de Dieu le plus élevé. Que c’est ce que Dieu veut de nous, seulement ça. En réalité, Dieu ne nous veut pas totalement pauvres, car Il nous fournirait l’indispensable pour vivre, mais pas beaucoup plus que ça.
Est-ce exact ? Est-ce le but de Dieu ? Est-ce le plan de Dieu ? Est-ce un péché si vous avez un peu de confort, un petit luxe, quelque chose dont vous n’avez pas vraiment besoin à manger, ou pour dormir, survivre et vous abriter ? Ou bien, Dieu veut-Il que nous ayons une certaine quantité de biens ? C’est une question très importante. Et avant de dire comment l’acquérir, nous devons nous demander si Dieu veut que nous l’acquérions. Et nous devons répondre à cette question. En réfléchissant à la réponse à cette question, c’est merveilleux, si merveilleux de la voir se révéler, de voir qu’en fait Dieu pourvoit, et Dieu a pourvu pour que nous puissions obtenir des quantités variées de biens.
Pour comprendre ceci, nous devons revenir au chapitre 1 de la Genèse. Alors, ouvrez votre Bible au premier chapitre, Genèse chapitre 1, et restez-y un instant pendant que je fais quelques commentaires, ensuite je vous lirai quelques versets de ce chapitre. Mais écoutez attentivement ce que je vais dire, car tout ceci va s’accumuler et se développer en quelque chose qu’il est si important de comprendre. Dieu a créé un monde matériel. C’est-à-dire, Dieu a créé un monde naturel. C’est purement physique, purement physique, et temporaire. C’est une terre périssable. C’est un monde périssable.
Comme je vous l’ai déjà dit, nous vivons sur une planète à usage unique. Elle ne va pas durer perpétuellement. Elle doit être utilisée, puis elle n’existera plus. Jésus a dit : « Le ciel et la terre » …quoi ? « passeront. » Cette terre n’est pas éternelle. Il y aura un nouveau ciel et une nouvelle terre. Cette planète est très provisoire.
En fait, je pense qu’en comprenant l’Écriture et en ayant une compréhension correcte de la science on donnerait environ 15 000 ans comme âge à l’univers, et c’est tout. La terre, ou l’univers, n’a pas un million ou des millions d’années d’âge ; c’est une planète relativement jeune et elle est prévue par Dieu au sein de l’éternité dans un but très bref.
Elle est prévue pour être l’habitat de l’humanité pour quelques milliers d’années, et c’est réellement tout. Elle est périssable. Elle n’a pas d’âme. Toute la création n’a pas d’âme. Elle n’a pas d’âme éternelle. Elle n’a pas de but ni de valeur durable. Elle est là pour être utilisée temporairement. Elle s’éteindra dans un avenir proche, et quand vous voyez les descriptions du ciel, on n’y trouve pas d’animaux, il n’y a pas de fleurs, il n’y a pas d’herbe ou autre.
Et on peut voir une immense différence, bien qu’il y ait quelques usages métaphoriques de minéraux, d’eau, de rivières, et de l’arbre de la vie, et ces choses-là, elles ont un caractère céleste et éternel, elles ne pourraient en aucun sens être ce que nous expérimentons ici-bas dans ce monde créé. Donc nous vivons dans un monde qui, pour ainsi dire, va quitter l’existence, qui est à usage unique et que Dieu a prévu pour que l’homme l’utilise. C’est très, très important de comprendre ça. Ce monde ne contient aucune qualité éternelle. Et ça veut dire qu’il n’a rien qui ait une valeur céleste. Avez-vous entendu ? Il n’a rien de valeur céleste, rien !
Or là, ce que j’en conclus, après avoir compris tout ça, c’est que Dieu a planifié tout ça dans un but à très court terme pour enrichir la vie de l’homme. Je veux dire, après tout, Il aurait pu nous mettre tous sur la lune, qui n’a pas de couleur, ni rien. En fait, quand on va là-haut et qu’on y marche, on en revient en disant qu’il n’y a là-haut rien dont nous avons besoin. Il n’y a rien pour maintenir la vie, l’entretenir, sans parler de rendre la vie agréable. Il n’y a rien en dehors de cette terre dont nous ayons besoin ; il y a ici tout ce que nous pouvons utiliser.
Et quand on s’envole dans l’espace et qu’on fait toute ces explorations, on ne trouve réellement rien qui change notre vie ici. On ne fait qu’y aller, en s’épiant les uns les autres, qu’envoyer des signaux téléphoniques et des images TV et tout ça. Je veux dire, on ne peut rien y trouver qui ajoute quoi que ce soit à la richesse profonde de la vie sur cette planète. Et Dieu n’a jamais eu l’intention qu’elle soit éternelle. Elle n’était pas éternelle. Il l’a créée, et elle ne sera pas éternelle. Il la démolira. Elle a été créée pour héberger l’humanité qu’Il a créée pour des buts éternels, mais ce n’est pas un monde éternel. Donc tout ce qu’on a dans ce monde n’est que provisoire, et il se consume.
Maintenant, ceci dit, laissez-moi aller plus loin en disant que quand Dieu a créé la terre, Il a fait une grande distinction. Il y a une grosse ligne épaisse, si vous voulez, entre l’homme et tout le reste de la création. Toute la création est sans âme, temporelle, mourante et passagère. L’homme est éternel. D’accord ? L’homme est éternel. Une grande distinction entre toute la création, toutes les créatures et les composants et éléments de la terre, ce qui est animé et inanimé, et l’homme. L’homme a été fait à l’image même de Dieu. Et Il a donné à l’homme la domination, la suprématie et la souveraineté sur tout dans cette création provisoire, temporelle, physique, et sans âme.
L’homme est différent de conception. Il est supérieur en responsabilité, capacité, autorité, et en valeur et l’homme vivra éternellement. C’est un être éternel. La terre et tout ce qu’elle contient est là pour donner à l’homme de la richesse de vie. Et ça s’accorde avec ce qui entre dans la catégorie de la grâce commune. Que l’homme soit régénéré ou non régénéré, qu’il aime Dieu ou ne l’aime pas, qu’il obéisse à Dieu ou non, sa vie même est remplie de la richesse de cette création. Et c’est caractéristique de Dieu d’être si bon et de répandre sa grâce commune sur l’homme.
Or, ayant dit ça, regardez au verset 27 de Genèse chapitre 1. « Dieu créa l’homme à son image. » Plus loin, au chapitre 2, verset 7 il est dit : « Il insuffla un souffle de vie dans ses narines et l’homme devint un être vivant, » ou une âme vivante. Ça le met à part de tout le reste. Mais 1 :27, « Dieu créa l’homme à son image : il le créa à l’image de Dieu, homme et femme il les créa. Dieu les bénit et Dieu leur dit : ‘Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et … » - et voici la clé, « soumettez-la.’ » (Version Colombe) Un ordre très important. Maîtrisez ses ressources. Extrayez ses richesses. Voilà ce qu’Il dit.
Comme John Schneider écrit : « C’est là pour être exploité, étudié, cultivé, domestiqué, utilisé et faire plaisir. » C’est ce que Dieu dit. Tirez-en toute la richesse qui s’y trouve. Toute la création est là pour que l’homme l’utilise, que l’homme en jouisse, qu’il domine sur les poissons de la mer et sur les oiseaux du ciel, et sur tout ce qui vit et se meut sur la terre. Tu es le chef sur tout ça. Tu as la souveraineté sur tout. Tu maîtrises toutes ses puissances et toute sa beauté, toutes ses richesses et toutes ses possibilités, toutes ses énergies, toute sa productivité.
Verset 29, Dieu dit : « Voici que je vous donne toute herbe porteuse de semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre fruitier porteur de semence ; ce sera votre nourriture. À tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, à tout ce qui rampe sur la terre et qui a souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture.’ Il en fut ainsi. Dieu vit alors tout ce qu’il avait fait et voici : c’était très bon. » (Version Colombe) Très bon ! Il n’y a rien de tel que l’univers.
Nous volons tout autour, nous ne voyons rien qui ressemble à cette planète, rien qui ait les ressources naturelles incroyables de cette terre. Alors nous devons supposer qu’il y a une manière juste d’utiliser le monde matériel. Il existe un usage juste des biens matériels. Nous vivons dans un monde matériel et il plaît à Dieu qu’il soit aussi riche. Il plaît à Dieu que nous l’utilisions comme un don de sa part, comme part de la grâce commune, la grâce commune pour nous tous. Nous devons vivre richement, en jouissant, confortablement, et nous devrions lui être reconnaissants au milieu de tout ça. Dieu a fait un monde très bon pour nous.
Et Il savait qu’il ne serait que très temporaire. Il savait qu’il brûlerait. Et Il savait qu’il ne contenait en lui rien d’éternel, cependant Il nous l’a donné pour sa simple courte joie et ses richesses. Dieu lui-même affirme que toute la création est bonne pour en faire un don pour rendre la vie de l’homme plus gaie. Je veux dire, quand on y pense, c’est assez ahurissant. La beauté de la nature, la beauté à couper le souffle de la nature est là pour qu’on en jouisse. Aller visiter des lieux et voir cette splendide beauté fait partie de ce que Dieu donne de bon à l’homme.
La diversité des produits comestibles est simplement incroyable. Chaque plante, chaque espèce d’animal, tous les goûts différents, et après, Dieu a adapté tout ça en nous donnant le sens du goût. Dieu aurait pu nous fabriquer sans papilles et on aurait mangé du porridge trois fois par jour toute notre vie. Mais Dieu n’est pas comme ça. Dieu est un Dieu d’une variété infinie, d’infinie beauté, et Dieu a créé le monde pour qu’on en jouisse. Les plaisirs sans fin de ce qu’on mange, les joies infinies de ce que nous voyons, l’odeur des choses, les millions de millions de parfums qui remplissent le monde n’ont pas de valeur durable. Ils ne sont là que pour cette vie. Dieu nous a donné une vie si riche pour en jouir.
Pourquoi fait-Il ça ? Parce que ça manifeste son caractère généreux, aimant et presque fastueux ; parce que ça devrait faire naître en nous une réponse de reconnaissance, de louange et de gloire envers lui, et devrait nous faire obéir à Celui qui est si généreux, et parce que ça devrait éveiller en nous un avant-goût du ciel. Quels que soient les merveilles, les joies, les conforts et les beautés de cette vie, ils ne sont qu’un petit avant-goût des gloires et des beautés, des conforts et des joies de la vie à venir.
Dieu a ses objectifs en nous mettant dans un environnement aussi riche, si riche ; la productivité infinie de cette terre, les graines à l’infini, les plantes et les aliments, toute la richesse minérale qui vient du sol, l’or, l’argent et tous les autres métaux qui créent toute ces choses qui rendent la vie agréable et confortable, les formidables gisements du pétrole dont on fait les plastiques et tous les produits dérivés. Toutes les petites gourmandises et objets, et toutes les choses confortables dont nous jouissons, tous les tissus qu’on peut tisser avec du coton, et le petit ver à soie.
Pourquoi Dieu a-t-Il fait qu’un ver produise de la soie s’Il ne prévoyait pas que quelqu’un porte une robe de soie ? Ce qui importe c’est que Dieu a créé un monde simplement chargé de richesse, de beauté et de couleur. Je veux dire, aujourd’hui je parcours des yeux cette assemblée et je vois une foule d’hommes ternes et de femmes multicolores mais je sais que Dieu a fait toutes ces couleurs. Il n’a pas besoin de mettre de la couleur dans le monde, mais Il l’a fait. Et la beauté d’une jolie robe et la magnifique couleur même sur une cravate rouge, occasionnellement, fait plaisir au Seigneur, car Il a fait les couleurs, pas vrai ?
Il n’y a pas de mal à jouir du confort d’un lit chaud, de s’asseoir à côté d’un bon feu de cheminée dans un fauteuil confortable, à la chaude lumière du foyer, en lisant un bon livre et au son d’une belle musique jouée à la guitare, comme Christopher l’a fait ce matin. C’est la richesse de tout ce que Dieu a mis sur cette terre. Tout est là et en combinant la richesse de la terre avec les capacités humaines d’extraire cette richesse, vous avez l’accomplissement du plan de Dieu qui veut que l’homme jouisse de sa vie.
Et c’est ainsi que Dieu a fait le monde, et c’est son but. Toutes ces richesses, nous y puisons, nous y puisons et il semblerait presque qu’elles ne finiront jamais. Des ressources naturelles immenses, et la capacité humaine d’extraire ces ressources de tant de manières différentes. C’est tout simplement incroyable.
Dieu donne donc une chaleureuse confirmation de la bonté de cette planète périssable. Ce n’est que pour maintenant, mais Il dit ‘jouissez-en tant qu’elle dure, jouissez-en tant qu’elle dure. C’est un peu comme la vie, vous savez. Dieu vous donne vos enfants pour maintenant, en réalité, et vous en jouissez pendant qu’ils sont là, et ils réalisent tous qu’un jour vous mourrez ou ils mourront et la vie est courte, mais il y a tant de richesses dans cette vie. Dieu est un Dieu qui veut que nous jouissions même de cette vie.
Or, la chute est intervenue. Adam et Êve ont péché et la malédiction est tombée sur la terre. Elle a terni sa bonne qualité. Elle ne l’a pas détruite. Elle ne l’a pas remise en cause. En fait Dieu a créé l’homme avec une liberté. Vous savez, Il a simplement lâché Adam et Êve en Eden en disant, « Voilà, vous avez la gérance de cet endroit, la gestion du jardin d’Éden. » Et quand ils ont péché, cette liberté est devenue potentiellement nuisible.
La liberté est toujours là, mais malheureusement, l’homme peut maintenant prendre les ressources de la terre et les transformer en machines de guerre. Il peut maintenant prendre les bons dons de l’amour physique et les déforme en perversions sexuelles. Il peut prendre la production des plantes et les transformer en poisons et en drogues et détruire des vies humaines avec elles. Il y a des risques dans la liberté maintenant. Mais la terre est encore bonne, elle est encore très bonne.
Vous voyez, le péché n’est pas d’en jouir. Le péché est dans l’abus d’usages. Le péché réside dans l’étalage de votre richesse. Le péché est dans la consommation égocentrique, complaisante, sans cœur et sans compassion. C’est l’attitude du cœur qui est le péché. Si vous jouissez de la richesse que Dieu a fournie et que vous lui rendez grâce et que les remerciements conduisent à l’obéissance, que vous êtes prêts à être généreux envers d’autres, alors vous avez fait bon usage du monde matériel.
Le fait est que Dieu nous a rendus riches. Dieu nous a donné la capacité d’obtenir des richesses ; et à cet égard, Il a donné à des personnes différentes des capacités différentes. Il distribue les capacités, Il distribue les occasions de jouir de ces richesses comme Il l’estime bon dans sa souveraineté. Nous n’allons pas tous devenir aussi riches que d’autres.
Il existe une mesure de confort, de joie, de beauté, de merveilles et d’accomplissement dans cette vie pour chacun de nous. Et certains seront très, très riches, et d’autres pas si riches et il y aura tous les niveaux. C’est un temps bref, très court, une vapeur qui plane un court instant, mais Dieu a répandu souverainement ses richesses comme Il l’a choisi, ceci pour sa seule gloire et son dessein propre. Même les méchants prospèrent, momentanément, par la bonté de Dieu, dans cette expression de la grâce commune.
Alors, quand on arrive à comprendre que ce monde est riche, c’est vrai ! Il a fait une planète qui est toute pleine de richesse. Il a fait une planète qui est même remplie de diamants. S’attendait-Il à ce qu’ils restent enterrés dans le sol ? Ou bien a-t-Il prévu que quelqu’un les extraie, les mette dans une bijouterie pour qu’on puisse en donner à une jeune fille quand on voudrait l’épouser ?
Vous pourriez dire : « Eh bien, vous savez, c’est une gâterie. » Mais d’autre part, si vous le regardez comme pour ainsi dire un petit moyen symbolique de dire à quel point cette femme que j’aime a de valeur, et que je peux y voir la beauté de la création et l’en remercier, c’est une attitude du cœur, n’est-ce pas ? C’est toujours là qu’est l’important.
Je viens de dire à Lance : un gros diamant pourrait t’offenser. Ceci m’avait été donné en cadeau, c’est un anneau d’or, qui pourrait offenser quelqu’un au Brésil, où je suis allé, et cette bague de mariage en diamant pourrait offenser quelqu’un en Russie, si tout ce qu’ils y voyaient était sa valeur matérielle, sans connaître les symboles de toutes ces choses, et s’ils ne connaissaient pas mon cœur. Je pense qu’on peut jouir des choses que Dieu nous donne, une maison et une voiture. Évidemment il faut être raisonnable, mais vous pouvez en jouir parce que Dieu a fait un monde qui produit ces richesses. C’est une petite saveur des richesses à venir. Jouissez-en. Soyez conscients qu’elles ne sont pas éternelles.
C’est un avant-goût du ciel où il y aura des richesses indescriptibles. Et là, vous serez réellement riches. Les biens terrestres viennent de Dieu pour une courte durée. Ce ne seras pas le cas dans l’éternité et je pense que ça pourrait tourner dans l’autre sens quand nous y serons. Mais ça montre combien Il est bon envers ses créatures et comment Il veut manifester visiblement sa pensée incroyable, incroyable.
Donc Dieu a dit clairement dans la Genèse que le monde créé sans âme était prévu par lui pour une petite et courte durée face à l’éternité, pour donner joie et délices, jusqu’à des choses comme une chouette voiture, une belle maison et un jardin, des vêtements, des accessoires, un chaud feu de cheminée, tout ce que vous voudrez. John Schneider dit : « Les délices humains sont une expression précieuse de la gloire de Dieu. Sous sa forme correcte, c’est un sacrement à la domination de Dieu sur le chaos et les ténèbres. »
Alors, comme vous êtes dans la Genèse, allez au chapitre 8 pour un instant. Je voudrais illustrer quelque chose dont nous venons de parler, avec quelques textes bibliques ici sur Noé. Dieu a créé ce monde merveilleux pour qu’on en jouisse, pour qu’il soit un délice pour nous. Regardez au chapitre 8, verset 21. Le verset 20 dit que Noé construisit un autel, et qu’il allait faire un barbecue. Nous appelons ça un sacrifice, mais en fait c’est un barbecue. Il offrit comme holocauste de tous les animaux purs de tous les oiseaux purs. N’est-ce pas un barbecue ? N’est-ce pas ce que dit votre femme ? « Qu’est-ce que c’est, un holocauste ? »
C’est un barbecue. Et j’aime ça, au verset 21, « L’Éternel perçut une odeur agréable. » Saviez-vous que Dieu aimait l’odeur du barbecue ? J’aime l’odeur du barbecue. Je vous le dis, j’aime l’odeur d’un barbecue. Ça sent tellement meilleur que du brocoli qui bout dans l’eau. Même Dieu aime l’odeur d’un barbecue et Il l’a …intégré là-dedans. Il l’a créé avec ça. La nourriture n’avait pas besoin d’avoir une odeur agréable, mais Il l’a faite ainsi pour notre joie et notre plaisir.
« L’Éternel perçut une odeur agréable et se dit en lui-même, » - ici on a une petite conversation inter-trinitaire – « ‘Je ne maudirai plus la terre à cause de l’homme, car l’orientation du cœur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse, et je ne frapperai plus tous les êtres vivants comme je l’ai fait.’ »
Vous savez ce qu’Il dit ? « Je ne détruirai plus cette création ; je vais la laisser ici. Et bien que l’homme soit mauvais, je vais le laisser en jouir. Je vais le laisser sentir les arômes et goûter la nourriture, sentir les fleurs, extraire les minerais, jouir de la puissance, de la fraîcheur de l’eau, de la brise fraîche, des cascades, de tout. »
Verset 22 : « Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront pas. » Dieu dit, « Je ne la détruirai plus jusqu’à la destruction finale. Je vais laisser l’homme en jouir. Et ensuite au chapitre 9 : « Dieu bénit Noé et ses fils. Il leur dit : ‘Reproduisez-vous, devenez nombreux et remplissez la terre. Vous serez craints et redoutés de tout animal de la terre, de tout oiseau du ciel.’ » Vous êtes au contrôle. C’est vous qui déciderez qu’ils vivent ou qu’ils meurent. « … de tout ce qui se déplace sur le sol et de tous les poissons de la mer : ils sont placés sous votre autorité. »
Nous comprenons ça. Je pense que certains écologistes ne le comprennent pas. Nous avons l’autorité sur tout ça. Tout ce qui bouge et qui est vivant te servira de nourriture. Je vous donne tout comme je vous ai donné les végétaux. Je vous donne tout, tout est pour vous. Et écoutez, Il savait ce qu’il avait sur cette planète. Il savait ce qui s’y trouvait.
Vous direz : « Mais l’exploitation minière et tout ça, n’est-ce pas une entreprise moderne ? » Non, lisez Job 28. Job est le plus ancien livre de la Bible, et Job 28 parle d’industrie minière. Il s’agit d’entrer sous le sol si profondément qu’aucun œil n’y est allé voir, et de revenir avec le minerais, l’or et l’argent, et les richesses qui s’y trouvent.
Ce n’est rien de nouveau. Ne vous leurrez pas. L’homme ne progresse pas ; il empire en déclinant depuis la chute. Et il y avait une mesure de génie humain dans ces époques primitives, qui nous dépasserait de beaucoup. Tout est pour vous, toute partie infime est pour vous, chaque morceau. Jouissez-en. Utilisez-le, que ça vous enrichisse. Délectez-vous–en.
Or, en vous délectant, vous glorifiez Dieu, vous remerciez Dieu et par reconnaissance vous obéissez à Dieu et vous avez l’espérance du ciel. C’est ce qu’Il demande. Et c’est ce qui garde un contrôle sur le cœur, n’est-ce pas, et vous garde de la complaisance, du fier étalage de votre richesse. Mais ça vous laisse jouir des conforts avec un cœur reconnaissant.
Et il y a une autre question très importante pour Dieu. Allez à Deutéronome, chapitre 14, Deutéronome 14, verset 22. À propos, ces gens qui se font du souci au sujet de ces choses qui disparaissent, vous savez, ceux qui disent qu’ils ne veulent plus manger de certaines choses parce qu’il n’y en aura plus… Écoutez : Bientôt, il n’y aura plus du tout de rien. Et l’extinction n’est pas un problème pour Dieu.
Nous ne sommes pas ici pour préserver ces formes de vie ; nous sommes ici pour les utiliser. Nous ne sommes pas ici pour préserver les ressources, nous sommes ici pour les utiliser. Mais nous ne voulons pas en abuser. Il n’y a pas lieu de faire du monde une poubelle, mais d’une manière sage, ces choses sont là pour nous pendant cette brève période, pour que nous les utilisions.
Regardez au verset 22 : « Tu prélèveras la dîme, » - c’est un dixième, ça veut dire simplement un dixième, « de tout ce que produira ta semence, de ce que ton champ rapportera chaque année. » Des gens auront des champs. Il y aura des propriétaires terriens, des gens posséderont des terrains et des champs et ici on les appelle à en donner un dixième. « Et tu mangeras devant l’Éternel, ton Dieu, à l’endroit qu’il choisira pour y faire résider son nom, la dîme de ton blé, de ton vin nouveau et de ton huile, ainsi que les premiers-nés de ton gros et de ton petit bétail. Ainsi tu apprendras à toujours craindre l’Éternel, ton Dieu. »
Ils devaient chaque année donner un dixième de tout ce qu’ils produisaient. Ils devaient l’apporter à Jérusalem pour les grandes fêtes et ils devaient le partager. Ils devaient le partager avec le reste du peuple qui n’avait pas ce qu’ils avaient. Autrement dit, 10 % de ces abondants produits et apports de la terre qui étaient donnés aux propriétaires des terres, des cultures et des animaux, ces dix pour cent devaient être partagés avec ceux qui n’avaient rien, lors des grandes fêtes. C’est ce qui construisait l’unité nationale et qui rendait possible cette grande camaraderie, et aussi le système sacrificiel, et tout ce qui se passait lors de ces grands évènements.
Le verset 24 ajoute : « Lorsque l’Éternel, ton Dieu, t’aura béni, peut-être le chemin sera-t-il trop long pour que tu puisses transporter ta dîme, … » autrement dit, tu ne peux pas transporter toute ta dîme jusque-là parce que tu es trop loin de Jérusalem, « parce que tu habites loin de l’endroit que l’Éternel, ton Dieu a choisi pour y faire résider son nom, alors tu échangeras ta dîme contre de l’argent. » En d’autres termes, tu dois tout vendre, recevoir de l’argent liquide, le prendre avec toi pour aller au lieu que le Seigneur ton Dieu choisit. Souvenez-vous, l’adoration du Seigneur a eu lieu dans un certain nombre de lieux, et fut fixée finalement à Jérusalem.
« Là, tu achèteras avec cet argent tout ce que tu désireras, - bœufs, brebis, vin et liqueurs fortes, tout ce qui te fera plaisir – tu mangeras devant l’Éternel, ton Dieu, et tu te réjouiras, toi et ta famille. Tu ne délaisseras pas le Lévite qui habitera dans ta ville, car il n’a ni part ni héritage avec toi. »
Donc ce que tu fais, c’est que tu célèbres, tu manges toutes ces bonnes choses à la fête et tu partages avec le Lévite, car il dépend de ton partage, puisqu’il n’a pas de part ni d’héritage à lui.
Ensuite, à la fin de chaque troisième année, « tu sortiras toute la dîme des produits que tu auras obtenus durant cette troisième année et tu la déposeras dans ta ville. Alors le Lévite qui n’a ni part ni héritage avec toi, l’étranger, l’orphelin et la veuve qui habiteront dans ta ville viendront et ils mangeront à satiété. Ainsi l’Éternel, ton Dieu, te bénira dans tous les travaux que tu entreprendras de tes mains. »
Ici encore, tu partages avec le Lévite, tu partages avec le pauvre. Ceci introduit l’idée que nous devons veiller, quand nous recevons les richesses que ce monde fournit, à partager généreusement.
1 Timothée 6 dit, « Aux riches de ce monde, » rien de mal quant aux richesses, tant qu’on partage, « … ordonne de se montrer généreux. » Partager généreusement. Et ceci est de nouveau le même esprit ici qu’avec la dîme de l’Ancien Testament. Tu en prends une part et tu la partages.
Il y avait aussi le glanage, que le pauvre avait le droit de faire dans les coins du champ qu’on ne devait pas moissonner, et si on faisait tomber un peu de la récolte de la charrette sans le ramasser, les pauvres pouvaient venir plus tard le ramasser. Il y avait des cas où le riche devait partager ce qui était prescrit, et puis, de leur propre cœur, ils devaient également être aussi généreux que Dieu le voulait.
Maintenant revenez au chapitre 8 de Deutéronome, je voudrais reprendre au verset 7 de Deutéronome 8. « En effet, l’Éternel, ton Dieu, va te faire entrer dans un bon pays. C’est un pays de cours d’eau et de lacs qui jaillissent dans les vallées et dans les montagnes ; un pays de blé, d’orge, de vignes, de figuiers et de grenadiers ; un pays d’oliviers et de miel. » Simplement, ça me stupéfie. Quand Dieu a créé la terre Il l’a remplie de ressources, et quand Il choisit un pays pour son peuple Israël, il choisit parmi l’immensité des terrains le meilleur du globe. Voilà le cœur de Dieu.
Il leur donne d’immenses richesses et des ressources naturelles, un bon pays, des ruisseaux, des fontaines, des sources, des vallées, des montagnes, du blé, de l’orge, des vignes, des figuiers, des grenadiers, de l’huile d’olives, du miel. Un pays, verset 9, « où tu mangeras du pain avec abondance, » - voilà le cœur de Dieu - « où tu ne manqueras de rien ; un pays dont les pierres sont du fer et où tu pourras extraire le cuivre des montagnes. » On extrayait déjà du fer du sol, et on sortait du cuivre des montagnes pour l’utiliser à toutes sortes de fins.
« Lorsque tu mangeras à satiété, tu béniras l’Éternel, ton Dieu, pour le bon pays qu’il t’a donné. » Là encore on revient au sujet important. Dieu veut que l’on prenne toute la richesse qu’il a mise dans cette terre, qu’on la sorte, qu’on l’extrait, qu’on s’en délecte, qu’on en jouisse, et que dans la jouissance on lui rende grâce, pour que toute l’attitude de cœur soit de l’adoration, de l’adoration et de la louange envers Dieu. C’est là, c’est là l’approche spirituelle du monde matériel.
Ensuite au verset 11 quelque chose de très important : « Veille bien à ne pas oublier l’Éternel, ton Dieu, au point de ne pas respecter ses commandements, ses règles et ses prescriptions, que je te donne aujourd’hui. » C’est le souci de Dieu. Il ne se préoccupe pas de savoir si tu es riche ou non ; ce qui le préoccupe, c’est qu’on le glorifie et qu’on se souvienne de lui obéir.
Et si, grâce à toutes les bonnes choses qu’Il t’a données, ton cœur est reconnaissant envers lui, si la gratitude se manifeste en obéissance : c’est alors qu’Il est content. Son avertissement ici, c’est que, verset 12, « Lorsque tu mangeras à satiété, lorsque tu construiras et habiteras de belles maisons … »
Il n’y a pas de mal à avoir une belle maison, rien de mal à avoir une maison confortable, pas de mal à y vivre, pas de mal à avoir des troupeaux de du bétail et de les faire croître. Verset 13, quand tu verras « ton argent et ton or augmenter et tout ce qui est à toi se développer. » Et la seule raison de multiplier c’est parce qu’il est là, pas vrai ? C’est Dieu qui a tout fait. Il l’a mis là.
S’Il avait voulu que nous vivions tous comme des communistes au niveau le plus bas, ou s’Il voulait que nous vivions comme les païens complètement sans dieux de l’Inde, qui en se détournant de Dieu ont dépouillé leurs vies de toutes ses richesses, s’Il voulait qu’on vive comme ça, Il aurait pu créer une planète qui aurait été à peine plus que la lune, mais Il ne l’a pas fait, Il ne l’a pas fait !
Donc vous avez vos maisons, vos troupeaux de gros et de petit bétail, votre argent et votre or. L’important c’est, verset 14 : « Attention ! Ne laisse pas ton cœur s’enorgueillir et n’oublie pas l’Éternel, ton Dieu. C’est lui qui t’a fait sortir d’Égypte, de la maison d’esclavage. » Voilà l’important.
« C’est lui qui t’a fait marcher dans ce grand et affreux désert où il y a des serpents brûlants et des scorpions, dans des endroits arides et sans eau, et qui a fait jaillir pour toi de l’eau du rocher le plus dur, qui t’a fait manger dans le désert la manne, inconnue de tes ancêtres, afin de t’humilier et de te mettre à l’épreuve, pour te faire ensuite du bien. » C’est toujours son cœur.
Autrement, si tu oublies Dieu, tu diras : « C’est ma force et la puissance de ma main qui m’ont permis d’acquérir ces richesses. » Dieu ne vous veut pas pauvres. Dieu est heureux de répandre les richesses tant que vous savez qui vous les a données, tant que vous le remerciez et le louez, l’honorez et le glorifiez. Et dans le plaisir et la joie de les avoir, vient l’obéissance. Et aussi tant que vous êtes prêts à le partager généreusement.
Verset 18 : « Souviens-toi de l’Éternel, ton Dieu, car c’est lui qui te donnera de la force pour les acquérir afin de confirmer, comme il le fait aujourd’hui, son alliance qu’il a conclue avec tes ancêtres en prêtant serment. Si tu oublies l’Éternel, ton Dieu, et suis d’autres dieux, si tu les sers et te prosternes devant eux, je vous avertis expressément aujourd’hui que vous périrez. Vous périrez comme les nations que l’Éternel fait disparaître devant vous, parce que vous n’aurez pas écouté l’Éternel, votre Dieu. » Et encore une fois, nous revenons au même principe : les richesses, les possessions, l’argent deviennent un index de votre caractère spirituel, n’est-ce pas ?
Si vous avez l’approche correcte, que vous en jouissez, que vous remerciez Dieu pour ça, Dieu est satisfait. Il est satisfait ! Quel monde merveilleux Il nous a donné. Et même ceux de nous qui sont peut-être au bas plutôt qu’au haut de l’échelle des richesses, nous sommes aussi les bénéficiaires des immenses richesses de la terre.
Nous pouvons ne pas avoir autant que les riches. Nous pouvons ne pas être aussi doués mentalement et intellectuellement. Nous ne pouvons rien inventer de particulier. Nous ne pouvons pas bâtir de grosses entreprises. Nous ne sommes pas tous des génies de l’instruction. Nous ne sommes pas de grands scientifiques qui peuvent inventer des choses. Nous ne sommes pas de grands ingénieurs qui peuvent inventer une machine à trier le coton. Nous ne pouvons pas créer les cerveaux qui permettent toutes les grandes productions dont nous jouissons.
Nous ne savons pas creuser la terre pour en faire sortir des matières, ou créer des choses. Mais nous en jouissons. Nous jouissons de leur beauté et nous jouissons, dans une certaine mesure, de leur confort. Et mes amis, que je vous dise, c'est le génie d'une approche de la vie en libre entreprise qui, je crois, est l’approche que Dieu souhaite. Il ne nous a pas faits tous égaux. Il nous a fait chacun unique. Et certaines de ses merveilleuses créatures humaines ont les capacités de faire ces choses qui nous rendent tous riches.
Que ce soit par le génie musical, ou le génie de l’électronique, ou le génie de la mécanique, que ce soit par le génie corporatif, ou que ce soit en inventant ceci ou cela, d’une manière ou d’une autre nous pouvons tous bénéficier de ces richesses. Et pourquoi envier les riches qui ont plus que nous, car la vie est si courte de toute façon ? Et c’est la manière pleine de grâce de Dieu de dire à l’humanité, « Je veux que vous jouissiez de la richesse de la vie. Nous aurons tous nos vraies richesses dans l’éternité future. Mais si nous en avons ici-bas, quelle qu’en soit la quantité, et que nous en remercions Dieu, que nous en retirions du plaisir, et que nous les voyions comme des bontés de sa part, alors Il est satisfait. Ce qui compte c’est l’attitude du cœur.
Pour mieux encore montrer ceci, allez dans le prophète Amos, Amos chapitre 5. C’est une prophétie tout à fait intéressante. Vous pourriez souhaiter passer un peu plus de temps à l’étudier. Mais dans Amos chapitre 5, je veux vous amener au verset 11. Le prophète prédit le jour du Seigneur, le jugement divin qui arrive. Il prédit ce jugement à venir sur les nations entourant Israël, et aussi sur Israël. Et au chapitre 5, verset 11, nous voyons un composant important de leur conduite qui a provoqué cette situation de jugement imminent. « Vous avez exploité le faible et vous avez prélevé du blé sur sa récolte. »
Autrement dit, au lieu d’être généreux, bon, gracieux et de partager en se sacrifiant avec ceux dans le besoin, au lieu de donner, ils ont fait l’inverse, ils ont imposé de lourdes charges sur les pauvres, se rendant eux-mêmes beaucoup plus riches que nécessaire, et rendant les pauvres encore plus pauvres qu’il ne l’aurait fallu, et ils ont prélevé d’eux une taxe en blé. Ils les ont imposés, ont imposé une taxe, une taxe arbitraire, et ont même encore pris de leur nourriture. Plus loin au verset 11, « Vous avez construit des maisons en pierres de taille, mais vous ne les habiterez pas ; vous avez planté d’excellentes vignes, mais vous n’en boirez pas le vin. »
Il n’y a rien de mauvais dans une maison de pierre, rien de mal d’avoir une vigne. Mais au verset 12 il dit : « En effet je le sais, vos crimes sont nombreux, vos péchés se sont multipliés. Vous opprimez le juste, vous recevez des pots-de-vin et vous violez le droit des pauvres à la porte de la ville. » C’est toujours la même question. Dieu ne vous refuse pas la beauté d’une maison. Dieu a prévu la symétrie. Dieu est derrière l’architecture.
Dieu est derrière les textures et toutes les choses fines, belles et magnifiques qui donnent toutes les formes de beauté dans lesquelles nous vivons et qui nous donnent de la joie. Le problème n’est pas là. L’important c’est ce que vous en faites, vos sentiments et votre attitude devant ces choses. Si notre attitude est de la reconnaissance, de la louange, du délice et de la joie dans la bonté de Dieu et de ce qu’Il donne, et aussi de générosité, alors ça plaît à Dieu.
Maintenant revenez au chapitre 3 d’Amos, ; c’est un langage très fort. Au chapitre 3 d’Amos, le verset 14 parle de châtiment, et le verset 15 devient plus spécifique : « Je démolirai les maisons d’hiver et les maisons d’été. » Certains d’entre vous ont deux maisons. Vous avez une maison d’hiver et une maison d’été. Rien de mal à ça. Il n’y a pas de mal à avoir une maison d’été sur la côte ou une maison d’hiver dans les montagnes, ce n’est pas un problème. Dieu suppose que c’est une réalité pour bien des gens, et ceci existe dans le monde entier.
C’est même assez intéressant, lors de ma dernière visite en Biélorussie, j’ai vu qu’il y avait des maisons d’été que les propriétaires construisaient peu à peu patiemment au cours des années, pour qu’ils puissent sortir de l’animation encombrée de la ville pendant l’été. Ce n’est pas un problème. Les gens ont des maisons d’hiver et des maisons d’été.
Et voici une autre petite nuance sur une maison : « Les palais d’ivoire seront détruits. » Mais je n’ai jamais vu de maison d’ivoire, presque toute ma vie on m’a dit qu’on ne devait pas prendre cet ivoire. Que les éléphants sont éternels et on ne veut pas trafiquer avec eux. Mais dans les temps anciens, je suppose, on ne pensait pas comme ça, et on avait en fait des maisons d’ivoire. Ce qui ne veut pas dire que la maison était faite d’ivoire ; ça veut seulement dire qu’il y avait des parties en ivoire dans la construction.
Peut-être qu’ils y mettaient des colonnes ou des décorations d’ivoire. Pas de mal à ça. C’est vrai, c’est quelque chose de splendide. Je suis sûr que des artisans prenaient l’ivoire pour le sculpter avec le génie que seul l’humanité peut fournir. On n’a jamais vu une défense gravée par un éléphant. Il faut un homme pour ça, ou une femme. On mettait donc cette ornementation dans la maison.
Ensuite, certaines personnes avaient de grandes maisons. Je pourrais supposer que certains avaient une maison qui pouvait faire 500, 700 ou même près de 1000 m², qui sait, des maisons d’été, d’hiver, des maisons richement équipées et ornées, des maisons grandioses. Dieu dit : ‘Je vais toutes les détruire.’ Pourquoi ? Pourquoi ? Pas parce que vous possédez la maison. Au chapitre 4, verset 1 c’est intéressant : « Écoutez cette parole, vaches de Basan ! » Or, voilà un langage plutôt rude pour faire référence à des femmes, mais c’est exactement ce que fait le prophète.
Ce serait politiquement incorrect. Mais Amos appelle les femmes « Vaches de Basan qui êtes sur la montagne de Samarie. » Et voici l’accusation, « vous qui opprimez … » à propos, ce sont les femmes qui sont derrière toutes ces maisons extravagantes ; c’est vrai, les hommes ne s’embarquent pas trop là-dedans. Alors les femmes, du moins dans ces anciens temps, étaient celles qui entreprenaient ces choses et je pense que c’était assez représentatif. Une femme a le sens de ce qui est beau alors que les hommes ont tendance à être plus fonctionnels. Mais ces femmes-là s’étaient un peu laissées aller, pas tellement par rapport à leurs maisons, mais plutôt en ayant détourné leur cœur au point d’être contre les pauvres.
Il dit qu’elles oppriment les pauvres, qu’elles écrasent les nécessiteux. Et, soit dit en passant, elles dominaient leurs maris, « Vous qui dites à vos maris : apportez à boire et buvons ! » Charlie ! on est prêtes à être servies ! Je veux dire, ce sont elles qui mènent la barque. Elles construisent les maisons. Elles font leur truc. Et ces vaches de Basan oppriment les pauvres, écrasent ceux qui n’ont rien. C’est là le problème. C’est là le problème. « Le Seigneur, l’Éternel, l’a juré par sa sainteté :’ Les jours viendront pour vous où l’on vous enlèvera avec des crocs’, » ce sont les crochets qu’on utilise pour une vache, des esses à viande. « … et vos enfants avec des hameçons. Et vous sortirez par les brèches… »
En d’autres termes, vos maisons vont être rasées. Jugement. Le jugement a lieu à cause de l’oppression calculée, délibérée des pauvres, non à cause de ce qu’elles avaient, mais à cause de ce qu’elles ne voulaient pas faire pour les pauvres parce que l’attitude de leur cœur était si irrémédiablement fausse.
Allez au chapitre 6 d’Amos. Chapitre 6, au verset 4. Maintenant nous allons entrer et avoir une définition un peu plus précise des maisons d’ivoire. « Ils se reposent sur des lits d’ivoire. » Jolie maison douillette ! « Ils sont vautrés sur leurs divans, ils mangent les agneaux du troupeau, » De l’agneau, le meilleur de la viande ovine, « les veaux mis à l’engrais. »
Ainsi, ils ont la meilleure nourriture, les meilleurs divans, les meilleurs lits. Et non seulement ça, ils ont les systèmes stéréo hébreux antiques, « Ils improvisent au son de la harpe, » Ils ont même des musiciens privés qui composent des chants pour eux, et boivent du vin des coupes des sacrifices pendant qu’ils s’enduisent des huiles les plus fines. Je veux dire, ils ont toute la panoplie, les maquillages, les huiles, tout le toutim. Ils sont simplement vraiment riches et vivent la vie à fond.
Et voici l’accusation, à la fin du verset 6 : « Mais ils ne s’attristent pas de la ruine de Joseph. » Vous voyez, c’est l’accusation. Dieu ne leur reproche pas les huiles aux doux parfums. Pourquoi ? La femme, dans le Cantique des Cantiques s’en était mis, et c’est quelque chose de magnifique. Les parfums, Dieu les a faits, comme les huiles, les crèmes adoucissantes et tous les bons lits et jolis divans, la bonne viande et la belle musique, tout. Mais vous n’êtes pas attristés du fait que le reste du peuple est dans une situation désastreuse, et vous n’avez aucune compassion. Le problème est là, vous n’avez aucune compassion.
« C’est pourquoi ils partiront en exil en tête des prisonniers. » Quand la captivité arrivera et le départ en exil, ces vaches seront les premières à partir en exil. « Et les banquets de ces voluptueux cesseront. » (Version Colombe) Fini les lits confortables avec vos festins somptueux. Rien de mal dans un festin. Oui ! Combien de paraboles Jésus a racontées où Il parle de festins ? Il n’y a pas de mal à ça.
C’est vrai, je pense que si votre cœur est droit, vous pouvez emmener votre épouse à cette soirée spéciale où vous allez quelque part manger cette nourriture exceptionnelle qui a tous les goûts merveilleux disponibles dans la création de Dieu, si votre cœur est droit et rempli de reconnaissance et si vous êtes prêt à partager généreusement, cela fait partie des richesses de ce que Dieu a procuré dans ce court laps de temps où nous vivons dans ce monde, et où nous avons un aperçu de la bonté, de la tendresse, de la compassion et de la générosité de Dieu envers nous et qui est un avant-goût du ciel.
Vous savez, la justice ne consiste pas à gratter sans fin les luxes jusqu'à ce que vous atteigniez le cœur des nécessités du fond. Ce grattage pourrait bien être sans fin, je suppose. La justice, c’est ce que vous ressentez à ce sujet, et comment vous vous sentez devant Dieu à ce sujet. Vous ne l’adorez pas, vous L’en remerciez, et selon ce que vous sentez pour les autres, vous le partageriez généreusement, généreusement.
Évidemment, comme je l’ai dit la dernière fois, vous n’avez pas besoin d’avoir un train de vie à 250 000.00 euros parce que vous avez 250 000.00 euros. Vous voudrez veiller à ne pas choquer les autres, pas vrai ? Dans Romains 14 et 15 on nous dit d’être raisonnablement sensible à ça. Mais en même temps, vous voulez aussi remercier Dieu pour les richesses qu’Il vous a données dans cette courte vie temporelle qui a été la vôtre.
Nous ne sommes pas appelés à la pauvreté. Parfois j’entends des gens dire : « Vous savez, Jésus était tout à fait pauvre. » En fait, j’ai vu des auteurs dire : « Jésus était sans foyer. Vous savez, Il a grandi avec les plus pauvres et Il était sans abri. » Eh bien, ce n’est pas vrai. Jésus demeurait chez ses amis. C’est différent.
Mais vous devez comprendre quelque chose d’autre. Jésus n’a pas été élevé dans la pauvreté. Quand Dieu incarné est venu dans le monde, Il n’est pas venu dans une famille pauvre. D’accord ? C’est très important de s’en souvenir. Les couches de la vie socio-économique en Israël, Palestine, devaient être quelque chose comme ça. En bas se trouvaient les pauvres et Jésus dit que vous en aurez toujours parmi vous.
Pourquoi ? Parce qu’ils ont des limites. Parfois ils ont des limites physiques, parfois ils sont limités mentalement, parfois leurs circonstances sont limitées à cause du lieu où ils se trouvent, mais il y en aura toujours. Je ne sais pas si vous en êtes conscients, mais le QI moyen est au-dessous de 100. Ça fait partie du plan de Dieu. Ça fait partie des effets du péché.
Mais il y aura toujours des gens qui sont incapables de produire beaucoup, qui ne sont pas capables de faire toutes sortes de choses, et qui ne pourront jamais vivre au même niveau de vie que d’autres. Ces gens doivent être l’objet de notre amour, de notre affection, de nos soins et de notre générosité en tout temps, afin qu’eux aussi puissent jouir de la richesse et des conforts de la vie. Et quand nous le faisons, ça plaît à Dieu. Mais il y en aura toujours.
Ensuite il y avait, comme toujours en général, il y avait au haut de l’échelle, les riches. C’étaient les propriétaires terriens et les dirigeants, et c’étaient les gens qui avaient le pouvoir et l’autorité. Mais au milieu, il y avait une classe moyenne assez importante, constituée habituellement par les étudiants de l’Écriture comme des artisans. On y trouvait les fermiers, les fabricants d’outils et d’ustensiles, et autres artisans. Ceux-ci faisaient de la poterie, et incluaient aussi les constructeurs. Et c’est dans ce genre de famille que Jésus est né.
Il est né dans une famille de classe moyenne. Son père était un ouvrier de la construction. Son père était bâtisseur ; il avait sa propre entreprise de construction. On le traduit habituellement par charpentier, mais le mot grec est en fait constructeur. On peut l’utiliser pour un tailleur de pierre ou quelqu’un qui travaille le bois. Joseph était constructeur. Il avait sa propre affaire. Il était propriétaire de son entreprise. Il a eu quelques enfants après Jésus. Vous vous souvenez, un certain nombre, et certainement qu’il devait gagner sa vie assez bien pour les faire vivre. Ils habitaient dans une ville nommée Nazareth. Ils n’étaient pas dans le besoin. Jésus avait un foyer familial et il y avait de la place pour faire marcher son entreprise.
Les historiens nous disent qu’à ce moment-là la construction était florissante dans cette partie du monde à cause de l’expansion romaine, puisque cette région, particulièrement la Galilée, connue comme la Galilée des Gentils, a connu une augmentation de non-Juifs parce qu’elle était un passage commercial, d’est en ouest, et du nord au sud, et qu’elle était florissante et en croissance. Et il est très possible que Joseph était un excellent charpentier et nous savons que son Fils Jésus aurait bien pu être le meilleur de tous les temps. Sans doute avaient-ils constitué une affaire prospère, et qu’ils ont dû être très actifs.
Et en fait, quand Joseph est mort, Jésus, en tant que fils aîné, a dû hériter de l’affaire familiale. Donc Il n’est pas venu dans le monde comme un individu pauvre et sans abri. C’est quand Il a commencé son ministère itinérant et qu’Il a quitté la maison, qu’il s’est mis à voyager et à passer toute sa vie en voyageant pour son ministère, qu’Il a dû à ce moment-là dépendre de l’amour et des soins d’autres personnes pour un lieu où demeurer et pour ses ressources. Ce qui différait très peu, je dirais, d’un missionnaire ou d’un évangéliste itinérant au cours de l’histoire de l’Église, dépendant pour le logement et la nourriture de familles qui avaient son ministère à cœur, sans conclure qu’Il était totalement frappé de pauvreté.
Donc c’est faux de le supposer de Jésus. Il est arrivé à un niveau modeste, mais certainement telle que sa petite famille jouissait d’un peu des conforts de la vie de cette époque. Et certainement que la Galilée avait quelques magnifiques attributs pour la vie. Ceux qui sont allés là-bas le savent. Il y a là de fantastiques ressources de nourriture, des paysages grandioses, beaucoup d’eau et toutes sortes de richesses que l’endroit produit. Et c’est l’environnement dans lequel notre Seigneur est venu. Et je pense que ça donne un certain témoignage à l’intention de Dieu, qui a mis Christ dans ce cadre moyen où Il pouvait parler sagement, et de manière attentive aux riches et où Il pouvait aussi réconforter les pauvres parce qu’Il était proche des deux.
Nous ne sommes pas appelés à la pauvreté. Nous sommes appelés à puiser dans toutes les immenses ressources de cette terre riche, à nous délecter de tout ce qu’elle donne et à donner à Dieu toute la louange, la gloire et la reconnaissance, à veiller que nos cœurs soient justes à son égard. Et nous n’aimons jamais les richesses, nous n’exhibons jamais les richesses, nous ne sommes jamais orgueilleux à leur sujet, mais nous en jouissons et nous exprimons notre gratitude envers Lui pour tous les plaisirs qu’elles apportent à notre cœur. En même temps, nous nous soucions et désirons ardemment que ceux qui nous entourent, qui ne peuvent seuls avoir ces joies, puissent les recevoir de nous parce que nous sommes prêts à partager.
Bon, voilà qui suffit. Si nous avions le temps aujourd’hui … mais ce n’est pas le cas, … nous pourrions parcourir les Proverbes. Il y a des myriades de choses dans les proverbes qui parlent de la richesse, et pas du tout nécessairement dans un mauvais sens. En fait, il est dit que vous allez être pauvre si vous ne voulez pas travailler ou si vous êtes paresseux. Mais si vous travaillez dur et que vous êtes entreprenant, vous atteindrez la richesse. Ce n’est pas faux. Le gain matériel fait partie du plan de Dieu pour ceux qui sont actifs et qui tirent avantage de leurs occasions.
Maintenant, tout ça simplement pour répondre à la question : Avons-nous le droit d’acquérir des richesses ? Réponse : Dieu a simplement rempli cette planète de biens et il n’y a que nous pour les acquérir. C’est temporaire. Tout ça partira. Rien n’a de valeur durable. Tout est là pour notre pur plaisir, alors jouissez-en, jouissez-en avec l’attitude d’un cœur juste. C’est tout ce que Dieu demande, envers lui, envers vous-mêmes et envers ceux qui n’ont pas ce que vous avez.
Or tout ça nous conduit à savoir comment acquérir cette richesse. Nous y avons droit. Comment la recevons-nous ? Laissez-moi vous donner deux réponses rapides. Un, par des dons. C’est une manière biblique. La Bible dit que nous pouvons recevoir un héritage, ou des dons. En fait, mieux vaut donner que recevoir. Dans Philippiens 4, Paul dit qu’il a reçu des dons des Philippiens pour son ministère, dont il était extrêmement reconnaissant. Comme nous le verrons, il récoltait de l’argent de la part des saints du monde non-juif, pour le rapporter aux croyants pauvres, comme don à transmettre aux saints de Jérusalem.
C’est parfaitement légitime. Si votre tante âgée décède et vous laisse un héritage, c’est une manière très légitime d’obtenir de l’argent. Si quelqu’un vous fait un don, quelqu’un de gentil qui vous donne quelque chose, c’est une manière merveilleuse pour vous d’acquérir des trésors. Ma maison est remplie de trésors, je vous l’avoue. Et l’une des choses que les gens me donnent sont des photos. Je ne les expose pas toutes, mais quelques-unes oui. Certaines sont magnifiques.
Quelques artistes qui peignent quelques-uns des plus beaux tableaux dans notre pays, quelques-uns de bien connus sont reconnaissants pour notre ministère et ils me donnent leurs tableaux. Nous les suspendons à la maison et leur beauté est extraordinaire. Les Canadiens, le dernier soir après ma prédication, ont dit : « Nous voulons que vous n’oubliiez pas notre amour pour vous, » alors ils ont retiré ce rideau et m’ont offert un magnifique tableau à rapporter chez moi, à ma famille, en souvenir.
J’ai chez moi un magnifique paysage marin, peint par l’un des plus exceptionnels peintres de marines. Je ne sais pas combien vaut cette huile. Mais un jour il m’a dit, « Votre ministère a touché ma vie, passez à ma galerie, choisissez ce que vous voulez et emmenez-le chez vous. C’est mon cadeau par affection pour vous. » Mais j’aurais pu dire : « Oh non, je ne le veux pas, je ne le prendrai pas, je suis humblement obligé de décliner. » Il est plus béni en donnant qu’en recevant. Je veux lui donner cette bénédiction, il a enrichi mon foyer, et m’a rendu reconnaissant à Dieu pour le ministère de sa vie. Ce sont des dons, nous le comprenons tous. Ça fait partie de ce que Dieu a prévu pour nous enrichir.
Deuxièmement, les investissements. Vous direz : « Des investissements, vous rigolez ? » Non, non ! Est-ce que je vous taquinerais ? Matthieu 25 :27. Peut-être au début de mon sermon, mais pas à la fin. Matthieu 25 :27, on est sérieux ici. Dans Matthieu 25 :27, Jésus regarde un serviteur infidèle au verset 27 et Il lui dit : « Il te fallait remettre mon argent aux banquiers et à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. » Vous pouvez acquérir des biens par des dons et par des investissements.
Jésus comprenait la valeur de laisser votre argent rapporter de l’argent. Investir de l’argent sagement, Jésus le recommande. Tu aurais dû mettre l’argent à la banque, ainsi tu aurais gagné de l’intérêt. Il n’y a pas de mal à ça. Ce n’est pas un pari à haut risque dont Il parle, mais on peut mettre des fonds dans un investissement sage. Il y a un risque. Il y a un risque dans tout ce que vous faites dans le monde car le monde entier est au bord du danger et du jugement de Dieu. Mais avec la plus grande sagesse que vous puissiez apporter à la situation, faites des investissements prudents. C’est une bonne manière d’augmenter vos biens.
En supposant … écoutez attentivement. L’hypothèse est que vous avez de l’argent dont vous n’avez pas besoin pour la vie courante, d’accord ? Sinon, vous ne pouvez pas l’investir. L’hypothèse est donc que vous pouvez investir de l’argent dont vous pouvez vous passer pour la vie courante et que vous pouvez en avoir encore plus dont vous n’avez pas besoin tout de suite pour vivre. Vous dites, « Vous voulez dire que Dieu veut que nous ayons plus que nécessaire ? » Oui !
Vous dites : « Pourquoi ? » Pour pouvoir nous réjouir et nous faire plaisir et le remercier, le louer et avoir de l’argent disponible à utiliser là où c’est nécessaire. Certainement ! Et même pour pourvoir pour nos enfants. Nous parlerons de tout ça. Eh bien, vous pouvez donc recevoir des dons et vous pouvez faire un bon investissement. Mais il y a trois manières élémentaires d’acquérir de l’argent et je vous les donnerai la prochaine fois. Je n’ajouterai que ceci : ne quittez pas votre travail, parce qu’une de ces manières est le travail. Donc attendez la semaine prochaine. Prions.
Père, c’est si bon pour nous de comprendre ton cœur, ta grande générosité, ta grande bonté et ta bienveillance envers nous tous dans ce monde riche que tu nous as donné. Chaque saveur devrait être un pur délice et une source de remerciements. Chaque belle fleur comme celles que nous avons aujourd’hui devant nous devrait être une cause de joie pour nous. Chaque doux parfum, chaque matériau, chaque jolie maison, simplement chaque bonne chose. Chaque air de belle musique sortant d’un instrument, passé à la radio, toutes ces choses ont tant enrichi la vie.
Et Seigneur, nous voulons être riches pour toi. Nous voulons jouir de ces choses mais nous ne voulons pas les aimer, nous ne voulons pas qu’elles capturent notre cœur. Nous ne voulons pas qu’elles prennent la place que tu occupes. Nous voulons seulement qu’elles nous rappellent que tu as la première place et te remercier, te louer et savoir qu’elles sont une petite saveur du ciel, et une petite saveur de ta bonté et nous voulons nous empresser de les partager avec ceux qui, indépendamment de notre générosité, ne pourraient pas les avoir à eux seuls. Merci Seigneur, pour les richesses. Merci, et que nos cœurs soient justes devant toi. Nous prions au nom de ton Fils, Amen.
FIN

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