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(Citations bibliques: Version Segond 21 sauf autre mention.)

Laissez-moi entrer dans notre sujet en douceur, si je puis. Nous sommes dans Philippiens, chapitre 2 aux versets 14 à 16. J’ai intitulé le message « Cessez de vous plaindre. » Il y a une raison à cela, qui est assez évidente si vous regardez au verset 14 où Paul dit, « Faites tout sans murmures ni contestations, » qui sont en réalité deux manières de dire arrêtez de vous plaindre. Et en réfléchissant à ce message très pertinent à propos de vivre votre vie chrétienne sans vous plaindre, il m’est apparu très clairement que nous vivons dans une société qui se plaint énormément. Et je crois que nous produisons une génération de rouspéteurs, et cela semble bien empirer avec chaque génération.

Et comme je vous l’ai dit à de nombreuses occasions, je trouve très curieux que plus une société est gâtée, plus elle est mécontente, plus les gens ont, plus ils semblent insatisfaits de ce qu’ils ont et plus ils se plaignent. En y pensant, et il y aurait bien des manières de l’aborder, j’ai allumé la radio par inadvertance cette semaine, et j’ai entendu le discours d’un sociologue qui m’a semblé très curieux et tout à fait intéressant. Le sociologue a soulevé un problème très pertinent. Il parlait des jeunes de notre culture, parlant de leur mécontentement, parlant de leur attitude insatisfaite, leur refus de prendre des responsabilités, et comment rien n’est jamais comme ils le voudraient. Et ils parcourent la vie dans une sorte de mécontentement boudeur, dans une sorte de rejet de l’ordre établi. Et il avait une thèse intéressante. Ce qu’il a dit essentiellement était ceci : de bien des manières, cette génération insatisfaite de jeunes est le produit de familles peu nombreuses. Sa thèse était que là où vous avez des familles d’une moyenne de deux enfants ou moins, et évidemment, actuellement la famille en Amérique a 1,7 enfants, ce qui est étrange quand on y pense ; comme un frère disait à sa sœur, « Je suis le ‘un’ et tu es la’ virgule 7’. » Mais chaque famille semble arriver à peu près à 1,7. Nous réalisons que les familles deviennent de plus en plus petites, et s’approchent de la famille à un seul enfant, si même ça. La plupart des familles d’Amérique ont soit aucun enfant, soit un ou deux.

Or, sa thèse est que ces petites familles, dans une société matérialiste, produisent des enfants égoïstes et qui s’apitoient sur leur sort. Et il a donné une très simple image, peut-être certains d’entre vous ont entendu cette émission. Il a dit, par exemple, que lorsque vous n’avez qu’un enfant ou deux, ils se lèvent le matin, et maman leur dit, que voulez-vous manger ? – Oh, je voudrais du beurre de cacahuètes, je voudrais du thon, » peu importe. Alors elle va à la cuisine et prépare cela. Puis quand ils vont à l’école elle dit : « Que voulez-vous à manger quand vous rentrerez ? « Oh, je voudrais ceci, je voudrais cela. » « Très bien, je ferai ceci pour toi et cela pour toi. » « À propos, à quelle heure rentrez-vous ? Pour quelle heure faut-il que je prévoie le dîner ? « Eh bien, à peu près … cela dépend, on a à faire, nous serons à la maison vers 4 heures, 5 heures, 5 heures 30, ça ira. » Bon. Si vous avez été élevé dans une famille de quatre, cinq ou six enfants, vous vous levez le matin, et on vous met au boulot. Et en quittant la maison, votre mère vous dit : « Le dîner est à 5h30. Si tu es là, tu mangeras. » Et quand vous vous mettez à table avec une petite famille, et que votre mère s’est éreintée à préparer une sorte de repas qu’elle a tiré d’un livre de recettes exotiques, et vous en prenez une bouchée, l’enfant typique d’une petite famille dira : « Je n’aime pas ça !! Je n’en veux pas. » Dans une famille de cinq ou six, si quelqu’un dit : « je n’aime pas ça, » le frère d’à côté dit : « C’est bon !, » et il le mange. 

Et la différence est que là où la famille est petite, le système penche vers l’enfant. Quand vous avez une grande famille, l’enfant s’adapte au système. Alors, ce que vous obtenez, disait-il, ce sont des jeunes qui grandissent dans un environnement où le système s’adapte à eux. Et vous avez une éducation centrée sur les enfants.

Personnellement, je sais que l’une des raisons pour lesquelles je voulais grandir était que je voulais être libre. Je vivais dans une société entièrement conforme. Je mangeais ce qu’on me donnait. Je ne me souviens pas être allé faire des achats avec ma mère, pas une fois. Je portais ce qu’elle rapportait à la maison. Je n’ai jamais non plus choisi quelque chose. Je ne me souviens même pas être allé dans un supermarché, dans le rayon vêtements, quand j’étais jeune. Ma mère m’apportait ce qu’il me fallait et je le mettais. Et je me conformais au système. Et je me réjouissais de devenir adulte pour pouvoir être libre de faire mes propres choix. Maintenant, c’est l’inverse ; les enfants grandissent en contrôlant la famille, et ils ne veulent pas devenir adultes, car cela signifie se conformer. Puis ils doivent aller travailler, et personne, au travail, ne dit, « Alors, comment voulez-vous que l’on repeigne votre bureau ? Et à quelle heure voulez-vous avoir une pause pour déjeuner ? » Personne ne dit cela. On vous met sur une chaîne de montage, ou bien on vous met à une place où vous êtes obligé de vous conformer, de sorte que vous avez alors une génération de jeunes qui ne veulent pas grandir.

Et ce sociologue disait à la radio, vous demandez au lycéen moyen : que veux-tu faire quand tu auras terminé l’école ? Quelle est sa réponse ? « Je ne sais pas. » Vous demandez à l’universitaire moyen, que voulez-vous faire après la fin de l’université ? « Je ne sais pas. » Et la raison pour laquelle il ne sait pas est qu’il repousse la prise de responsabilité car la responsabilité veut dire conformité à un système, alors que l’enfance, pour lui, a été la liberté absolue. Mange ce que tu veux quand tu veux, porte ce que tu veux quand tu veux, et ta mère t’emmènera où tu veux quand tu veux. Alors vous élevez une génération de jeunes qui sont irresponsables. Et quand ils obtiennent un travail, ils ne l’ont que pour s’autofinancer afin de pouvoir jouir de leurs envies, puis quand ils ont 28 ans, leur plaque d’immatriculation dit : « Celui qui a le plus de jouets gagne. » Et une fois adultes tout tient dans la collection de jouets, de bateaux, de voitures, de vacances en voyages, et ainsi de suite.

Or, ce que vous avez dans cette sorte de chose, disait le sociologue, c’est que vous engendrez un mécontentement instable. Et vous édifiez des jeunes qui ne peuvent pas se conformer et ne peuvent pas être satisfaits, des gosses gâtés-pourris qui ne veulent pas devenir adultes, qui continuent de repousser la prise de responsabilité ; ils grandissent dans un cadre qu’ils contrôlent. Ils n’aiment pas être contrôlés. Et ils sont devenus mécontents. Ils ne veulent pas prendre de responsabilités. Ils ne veulent pas travailler. Et leurs années d’adultes sont tristes. Ils deviennent boudeurs et très souvent, ils deviennent râleurs. Et je crois vraiment que c’est vrai dans bien des cas. Une des plaies de notre culture est la sorte d’adultes infantiles et gâtés qui se plaignent de tout. Ils n’en ont jamais assez. C’est pourquoi nous avons toute une société à la mentalité critique, qui attaque tout constamment.

Maintenant, je veux que vous sachiez que cela a frayé son chemin jusque dans l’Église. Et l’Église est remplie de ses propres grommeleurs, et ce qui est vraiment triste, c’est que beaucoup d’entre eux sont dirigés par le mécontentement de leurs enfants. Certains quittent l’Église parce que leurs enfants ne l’aiment pas. Je ne peux imaginer une telle chose à moins que leurs enfants contrôlent la famille. L’Église a ses gens qui se plaignent. Et nous qui sommes là avons tant ! Comment est-ce possible de se plaindre juste parce qu’une toute petite chose de la vie n’est pas exactement comme nous la voudrions ? Franchement, je vous suggèrerais que peu de péchés sont plus laids à mes yeux, et que peu de péchés sont plus laids aux yeux de Dieu que celui de se plaindre. Je pense franchement que l’Église en général fait beaucoup pour nourrir cette attitude en continuant de propager cette estime de soi, ce non-sens d’épanouissement personnel, au point que cela nourrit le même mécontentement. Il y a peu de loyauté. Il y a peu de reconnaissance. Il y a peu de gratitude. Et il y a très peu de contentement. Et ce qui est triste, c’est que pour finir, en rouspétant, murmurant, grommelant, le mécontentement blâme en fait Dieu, parce qu’après tout, Dieu est celui qui vous a mis là où vous êtes. Alors, vous savez bien contre qui vous vous plaignez.

Ayant dit tout cela, il y a un sens dans lequel ces plaintes font partie de notre culture. Il y a un autre sens dans lequel ce n’est pas du tout nouveau. Qui fut le premier à fouler cette terre qui se plaignit le premier ? Qui était-ce ? Le premier humain à se plaindre, fut le premier homme qui marcha ici-bas. Et quelle fut la première plainte d’Adam ? « Dieu, la femme que tu m’as donnée… » Nous sommes dans la pagaille à cause de cette femme. Il n’a pas blâmé Ève, il a blâmé Dieu. Ève n’avait rien à y voir. Dieu avait fait Ève. Adam n’était pas marié ; il se réveilla un matin, et il était marié. Dieu aurait pu choisir n’importe qui de son choix, Il l’a choisie elle. Pourquoi ? C’est la faute de Dieu. Elle a conduit toute la race humaine dans le péché. La femme que tu m’as donnée, plainte. Caïn s’est plaint à Dieu au sujet de l’œuvre de Dieu dans sa vie, Genèse 4 :13 et 14. Moïse s’est plaint à Dieu de n’avoir pas fait ce qu’il aurait voulu, au moment où il l’aurait voulu, Exode 5 :22 et 23. Aaron et Miriam se sont plaints à Dieu de Moïse, son chef choisi et leur frère, dans Nombres, chapitre 12. Jonas s’est plaint à Dieu parce qu’il était irrité contre lui d’avoir sauvé les Ninivites, Jonas, chapitre 4, versets 9 et 10. Et c’est encore une distraction très populaire que de se plaindre à Dieu.

Un nouveau livre est sorti intitulé « Disappointment With God » (Déconvenue avec Dieu), très populaire et jouissant d’une très forte publicité. Il me semble qu’il rend les plaintes contre Dieu acceptables. Il essaie en quelque sorte de définir Dieu comme un amant solitaire et mal compris, qui essaie en réalité d’arranger les choses, mais qui est en fait comme la victime de nous tous, et nous ne devrions pas nous plaindre de lui, nous devrions l’aimer. Quelle optique étrange sur Dieu ! Il n’est pas un quelconque amant incompris ; Il est le Dieu souverain qui a ordonné les circonstances de nos vies à tous. Et se plaindre de Dieu, récriminer contre Dieu est un péché, et nous devons le considérer comme tel.

Dans le 9ème chapitre de Romains, verset 20, « Mais toi, homme, qui es-tu pour entrer en contestation avec Dieu ? L’objet dira-t-il à celui qui l’a façonné : ‘Pourquoi m’as-tu fait ainsi ?’ » Qui au monde êtes-vous pour rétorquer à Dieu ? Quelle chose impensable ! Et en décrivant les apostats, dans Jude 16, il est dit qu’ils sont toujours mécontents, qu’ils se plaignent de leur sort en suivant leurs désirs. Tout ce qu’ils veulent c’est que leurs désirs s’accomplissent quand ils le veulent, s’ils ne l’obtiennent pas, ils se plaignent et protestent. C’est le péché typique de l’orgueilleux et c’est le péché typique du méchant.

Or, la tragédie de ce péché particulier c’est qu’il est contagieux. Laissez-moi prendre une minute pour vous ramener dans l’Ancien Testament, au chapitre 13 des Nombres. Et je voudrais que vous me suiviez, et nous ferons au moins cette petite introduction et, je pense, dresserons la scène de ce que nous avons devant nous. C’est vraiment très, très intéressant et très important. Nous revenons vers l’image numéro un des contestataires et autres plaignants ronchonneurs que le monde a connus, et c’est qui ? Les Israélites ! Nombres 13 nous donne un petit aperçu de la capacité qu’a cette attitude de se répandre. Le verset 30 dit : « Caleb fit taire le peuple qui murmurait contre Moïse. Il dit : ‘Montons, emparons-nous du pays, nous y serons vainqueurs !’ » Josué, rappelez-vous, et Caleb étaient revenus de leur exploration du pays et ils dirent : nous pouvons y arriver ; Dieu est avec nous, nous pouvons le prendre. « Mais les hommes qui l’y avaient accompagné dirent : ‘Nous ne pouvons pas monter contre ce peuple, car il est plus fort que nous.’ » Ce qui n’est rien moins que douter de Dieu. « Et ils dénigrèrent devant les Israélites le pays qu’ils avaient exploré. Ils dirent : ‘Le pays que nous avons parcouru pour l’explorer est un pays qui dévore ses habitants. Tous ceux que nous y avons vus sont des hommes de haute taille.’ » Et ensuite ils dirent ceci : « Nous y avons vu les géants, les descendants d’Anak qui sont issus des géants. À nos yeux et aux leurs, nous étions comme des sauterelles.’ »

Alors ils reviennent en récriminant : nous n’y arriverons jamais, nous ne réussirons pas, nous ne pourrons pas les vaincre. C’est un rapport négatif. Il échouera, il ne réussira jamais. Ce sont des prophètes de malédiction. Et en fait ils se plaignent que Dieu leur a dit d’y entrer.

Maintenant allez voir, au chapitre 14, ce qui se passe au verset 36, « Les hommes que Moïse avait envoyés pour explorer le pays et qui, à leur retour, avaient » - quoi ? - « fait murmurer toute l’assemblée contre lui en dénigrant le pays, ces hommes qui avaient dénigré le pays » - suivez bien – « moururent frappés d’un fléau devant l’Éternel. » Vous savez ce que le Seigneur pense des ronchonneurs ? Il les a fait mourir parce qu’ils avaient répandu contre Dieu un mécontentement qui broyait du noir. Voilà le problème. Ces gens se sont plaints de Dieu, ils se sont plaints que Dieu les appelle à aller dans le pays, ils se sont plaints parce que humainement parlant, les chances étaient contre eux. Et dans leur incrédulité et leurs plaintes contre Dieu, ils ont fait murmurer toute la nation, et comme résultat, Dieu les a fait mourir d’une plaie. Les murmures se répandent facilement, et votre mécontentement, votre esprit critique, votre attitude ronchonne, et vos plaintes vont en infecter d’autres.

Les enfants de Dieu en étaient là. Ils avaient été conduits hors d’Égypte, Dieu avait ouvert la Mer Rouge pour eux. Ils avaient vu les dix plaies, des plaies miraculeuses au moment de leur délivrance. Et aussitôt qu’ils sont sortis du pays d’Égypte, ils se mirent à se plaindre, et cela n’a jamais réellement cessé. Puis-je vous emmener faire un petit tour ? Retournez dans Exode, et allons là où tout a commencé lors de l’Exode. Verset 11 du chapitre 14, « Ils dirent à Moïse, » et à ce moment-là ils sont au désert. « Est-ce parce qu’il n’y avait pas de tombeaux en Égypte que tu nous as emmenés dans le désert pour y mourir ? » Ils disaient, « Pourquoi nous amènes-tu ici, est-ce parce qu’il n’y avait pas de tombes en Égypte ? » C’était en fait une question ironique. Je veux dire, n’y avait-il aucun endroit pour nous enterrer là-bas ? Tu vas devoir nous emmener au désert pour pouvoir nous enterrer ? « Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d’Égypte ? » Voilà la plainte, ce n’est pas qu’ils l’aient voulu. Ils ont quitté l’Égypte, mais cela ne se passe pas comme ils le voulaient. Pharaon avance derrière eux, et ils se mettent à se plaindre. Bien sûr, Dieu avait fait un prodige, Il a ouvert la Mer Rouge, a noyé toute l’armée de Pharaon, et les a sauvés.

Allez au chapitre 15, ils traversent la Mer Rouge, ils ont été délivrés, et dans ce grand chapitre 15, le chant de Moïse célèbre la grande délivrance de Dieu. Et à peine ont-ils fait cela, verset 22, que Moïse a conduit Israël depuis la Mer Rouge, et qu’ils sont allés dans le désert de Shur, ils y marchent trois jours, et n’ont pas d’eau, trois jours. Puis ils arrivèrent à Mara, ils ne purent boire l’eau de Mara, parce qu’elle était amère, c’est pourquoi on a appelé le lieu Mara, alors le peuple a fait quoi ? Il murmura contre Moïse en disant « Que boirons-nous ? » De nouveau la même attitude. Au chapitre 16, soit dit en passant, Dieu leur a fourni de l’eau. Vous vous en souvenez. Au verset 27 du chapitre 15, il y avait 12 sources d’eau, ils ont campé là et il y avait 70 palmiers dattiers, et ils ont eu un festin. « Toute l’assemblée des Israélites partit d’Élim, et ils arrivèrent au désert de Sin, qui est entre Élim et le Sinaï, le quinzième jour du deuxième mois après leur sortie d’Égypte. Toute l’assemblée des Israélites murmura contre Moïse et Aaron dans le désert. » Il n’y en a jamais assez. Le partage de la Mer Rouge, la provision d’eau, encore des murmures. « Pourquoi ne sommes-nous pas morts de la main de l’Éternel en Égypte, quand nous étions assis près des pots de viande, que nous mangions à satiété ! » Nous étions bien mieux là-bas ! Oh là-là, quelle équipe rustre, pas vrai ? Ils ne s’intéressent qu’à la nourriture. « Nous allons mourir de faim. » Ils sont vraiment lourds, n’est-ce pas ? Vraiment lourds. Et le Seigneur pourvoit à nouveau. C’est absolument incroyable. Dieu envoie des cailles, Dieu envoie de la manne.

Ensuite vous arrivez au chapitre 17. « Toute l’assemblée des Israélites partit du désert de Sin pour parcourir les étapes que l’Éternel leur avait ordonnées, et ils campèrent à Rephidim. Là, le peuple ne trouva pas d’eau à boire. Alors le peuple chercha querelle à Moïse. Ils dirent : ‘Donnez-nous de l’eau à boire.’ » Vous voyez, davantage de plaintes, de récriminations, de murmures, de querelles, de disputes. « Moïse leur répondit : ‘Pourquoi me cherchez-vous querelle ? Pourquoi provoquez-vous l’Éternel ? » C’est lui qui a arrangé les circonstances. « Le peuple était là, pressé par la soif et murmurait contre Moïse. Il disait : ‘Pourquoi nous as-tu fait quitter l’Égypte, si c’est pour nous faire mourir de soif, moi, mes enfants et mes troupeaux ? »

Alors, Moïse est à bout de nerfs. « Moïse cria à l’Éternel, » et je suis sûr que ce fut à très haute voix, « Que puis-je faire pour ce peuple ? Encore un peu et ils vont me lancer des pierres ! » Fameuse équipe, hein ! « Alors l’Éternel dit à Moïse : ’ Passe devant le peuple et prends avec toi des anciens d’Israël. Prends aussi dans ta main ton bâton, celui avec lequel tu as frappé le fleuve, et marche ! Je me tiendrai devant toi sur le rocher d’Horeb. Tu frapperas le rocher, il en sortira de l’eau, et le peuple boira.’ Moïse agit ainsi sous les yeux des anciens d’Israël. Il appela cet endroit Massa et Meriba, parce que les Israélites lui avaient cherché querelle et avaient provoqué l’Éternel en disant : ‘L’Éternel est-il au milieu de nous, oui ou non ?’ » Il faut bien peu de temps aux gens pour oublier la providence de Dieu.

Maintenant allez dans les Nombres juste une minute ou deux, car je voudrais vous montrer ce schéma. Ici, ils sont à la fin des quarante années. Ils sont prêts. Il est temps d’entrer dans le pays. Et ce n’est pas très différent. Verset 1 du chapitre 11 des Nombres, « Un jour le peuple adressa d’amères plaintes à l’Éternel. » (Bible du Semeur). Vous devriez le souligner. « Ils sont devenus comme ceux qui se plaignent de l’adversité. Se plaignant de l’adversité aux oreilles du Seigneur. » C’est dans cette direction en fait que leurs plaintes allaient. « Lorsqu’Il l’entendit, sa colère s’enflamma parmi eux et dévora une extrémité du camp. Le peuple poussa des cris vers Moïse. Moïse pria l’Éternel et le feu s’arrêta. On appela cet endroit Tabeéra parce que le feu de l’Éternel s’était allumé parmi eux. » 40 ans sont passés, et ils se sont plaints tout le temps et à propos de tout.

Le verset 4 dit : « Le ramassis de gens qui se trouvait au milieu d’Israël éprouva des désirs. Les Israélites eux-mêmes recommencèrent à pleurer et dirent : ‘Qui nous donnera de la viande à manger ? Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Égypte et qui ne nous coûtaient rien, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des gousses d’ail. Maintenant, notre gosier est desséché : plus rien ! Nos yeux ne voient que de la manne. » De la manne qui s’émiette. Un jour après l’autre, ces plaintes typiques. Au chapitre 14, Dieu continue de donner. Dieu envoie les espions dans le Pays, et qu’arrive-t-il ? Ils reviennent, ils donnent ce mauvais rapport, nous n’y arriverons pas. Au verset 27 du chapitre 14, « Jusqu’à quand, » dit le Seigneur à Moïse et Aaron, « laisserai-je cette méchante assemblée murmurer contre moi ? J’ai entendu les plaintes des Israélites qui murmuraient contre moi. Annonce-leur : ‘Aussi vrai que je suis vivant, déclare l’Éternel, je vous ferai exactement ce que je vous ai entendus dire : vos cadavres tomberont dans ce désert. Vous tous, dont on a fait le dénombrement en vous comptant depuis l’âge de 20 ans et au-dessus et qui avez murmuré contre moi. » Dieu dit : je vous ferai tous mourir, vous n’entrerez jamais dans le pays promis, et Il l’a fait. Il l’a fait.

Au chapitre 17, verset 6, « Dès le lendemain, » lendemain de quel jour ? Du jour où Dieu en avait punis quelques–uns qui avaient usurpé la position de prêtre. Le lendemain du jour où Dieu donna une leçon de chose pour prendre sa loi au sérieux, « toute l’assemblée des Israélites », verset 6, « murmura contre Moïse et Aaron en disant : ‘Vous avez fait mourir le peuple de l’Éternel.’ » Et le Seigneur était furieux. Au verset 10 Il dit, « ‘Retirez-vous de cette assemblée, que je les détruise en un instant.’ Ils tombèrent le visage contre terre. Et Moïse dit à Aaron : ‘Prends le brûle-parfum, mets-y du feu provenant de l’autel, poses-y du parfum, va vite vers l’assemblée et fais l’expiation pour eux. En effet, la colère de l’Éternel a éclaté, le fléau a commencé.’ Aaron prit le brûle-parfum, comme Moïse le lui avait dit, et courut au milieu de l’assemblée. Le fléau avait effectivement commencé parmi le peuple. Il offrit le parfum et fit l’expiation pour le peuple. Il se plaça entre les morts et les vivants, et le fléau fut arrêté. Il y eut 14 000 personnes qui moururent de ce fléau, en plus de celles qui étaient mortes à cause de Koré, » quand le sol les avait tous engloutis. Dieu se met simplement à massacrer des milliers d’entre eux à cause de leurs récriminations, leurs plaintes, leur mécontentement.

Vous retrouvez cela au chapitre 20. Vous le retrouvez au chapitre 21. Je ne vous les lirai pas tous. Je suppose que le résumé de tout cela peut se trouver au Psaume 106, écoutez-le, déjà au verset 24. Il est dit, « Ils n’ont pas cru à la parole de l’Éternel, ils ont murmuré dans leurs tentes, ils n’ont pas écouté l’Éternel. Alors il a levé la main pour jurer de les faire tomber dans le désert. »  Et c’est exactement ce qu’Il a fait.

Un texte du Nouveau Testament sur lequel j’attire votre attention, 1 Corinthiens 10. Dans 1 Corinthiens 10, verset 8, il est dit, « Ne nous livrons pas non plus à l’immoralité comme certains d’entre eux l’ont fait, » c’est du peuple dans le désert avec Moïse dont il parle ici, « de sorte que 23 000 sont tombés en un seul jour. Ne provoquons pas Christ comme certains d’entre eux l’ont fait, si bien qu’ils sont morts, victimes des serpents. » Vous vous souvenez des serpents. Le verset 10 est la clé : « Ne murmurez pas comme certains d’entre eux l’ont fait, de sorte qu’ils sont morts sous les coups du destructeur. » Mais vous direz : « John, pourquoi nous avez-vous lu tout cela ? » Je vais vous dire pourquoi, regardez au verset 11, « Tous ces faits leur sont arrivés pour servir d’exemples, et ils ont été écrits pour notre instruction… ». Or, mes amis, pour le dire simplement, ne pas passer par cette petite histoire d’Israël serait un manque de fidélité à ce texte. C’est une illustration typique de ce que Dieu éprouve envers les gens qui sont insatisfaits, mécontents et qui se plaignent. C’est un péché grave. Et qui se dirige vers Dieu qui a planifié vos circonstances. Les complaintes, et laissez-moi vous le dire, voici la définition, et je veux que vous écoutiez bien : les complaintes sont le symptôme d’un problème spirituel très profondément enraciné. Et quel est ce problème ? C’est un manque de confiance en Dieu, et une absence de soumission à sa volonté providentielle. Se plaindre est un problème spirituel très profond. Il n’est pas superficiel. Et à sa racine, c’est un manque de confiance en Dieu, et c’est un grave péché, car si vous ne croyez pas Dieu, vous le faites menteur. Et c’est aussi une incapacité d’accepter, ou un rejet de sa volonté providentielle. C’est une méfiance dirigée contre Dieu, et un refus de se soumettre à son plan et à son but pour votre vie. C’est un grave péché. Dieu en a horreur, et si vous voulez savoir à quel point c’est grave, Il a fait mourir des gens à cause de cela et Il dit que ce qu’Il leur a fait, le fait de les avoir tués dans le désert, est un exemple pour vous qui vivez à la fin des temps, qui montre ce que Dieu pense du péché des plaintes.

Écoutez Lamentations 3 :39. Recopiez-le, car vous allez vouloir y revenir. Deux petites lignes, mais, qu’elles sont profondes ! « Pourquoi l’être humain resté en vie se plaindrait-il ? Que chacun se plaigne de ses propres péchés. » Qui êtes-vous pour vous plaindre en vue de vos péchés ? Que méritez-vous ? Vous méritez l’enfer, tout comme moi. De quoi devrais-je me plaindre ? En tous cas, ce thème de la plainte est au cœur de ce passage. Et c’est quelque chose que Dieu déteste absolument, ce péché de se plaindre.

Vous direz alors maintenant, revenons à Philippiens pour voir comment cela s’accorde. Pourquoi dit-il au verset 14 : « Faites tout sans murmures ni contestations » ? Que signifie « tout » ici ? Ah, maintenant nous avons la clé. À quoi se rapporte « tout » ? Eh bien, nous n’avons qu’à revenir au verset qui précède, en fait à deux versets avant. Vous en rappelez-vous ? « Ainsi, mes bien-aimés, vous qui avez toujours obéi, non seulement quand j’étais présent, mais bien plus encore maintenant que je suis absent, mettez en œuvre votre salut. » Vous souvenez-vous de notre discussion à propos de mettre en œuvre votre salut ? Il parle de cela. Quelques soient les éléments entrant dans la mise en œuvre de votre salut, faites-les tous sans murmures ni contestation. Autrement dit, dans toute votre vie chrétienne, dans tout ce que vous faites en obéissant à Dieu, dans tout ce que Dieu produit en vous de vouloir et de faire pour son bon plaisir, assurez-vous de ne jamais vous plaindre. Voilà l’idée.

Ainsi, nous avons maintenant un compagnon aux versets 12 et 13. Le verset 12 dit, « Mettez en œuvre votre salut. » Le verset 14 nous donne l’attitude dans laquelle le faire. Vous saisissez ? C’est l’attitude dans laquelle vous mettez en œuvre votre salut. C’est une obéissance sans plaintes. Vous ne vous plaignez pas de ce que Dieu vous appelle à faire. Vous ne vous plaignez pas de ce qu’Il vous demande de faire. Vous ne vous plaignez pas des circonstances dans lesquelles Il vous demande de le faire. Qui êtes-vous pour vous plaindre à propos de vos péchés ? C’est une grâce de ne pas être consumés, et se plaindre est en soi un péché très vilain et orgueilleux.

Donc ici vous avez un « mettez en œuvre votre salut » très général. Pourquoi arrive-t-il à quelque chose de si limité pour qu’il dise : « Faites tout sans murmures ni contestations. » N’est-ce pas étroit et très limité ? Non ! C’est l’attitude qui convient à l’ordre général. Pourquoi ? Parce que la vie ne vous servira pas ce que vous voudrez. Dieu va permettre que vous traversiez des épreuves, des tests et des difficultés, non pour vous faire récriminer, mais pour vous aider à prier, pour vous enseigner à avoir confiance, vous apprendre à être reconnaissant et à dire merci pour ce que vous avez, parce que vous pourrez aussi voir ce qui est difficile. Alors ce n’est pas un ordre étroit, isolé, c’est une attitude générale large pour qu’en tout ce qui est lié à la mise en œuvre de votre salut, vous le fassiez sans jamais murmurer ni même contester.

Or ces deux mots sont fondamentaux. Murmurer est une onomatopée, c’est-à dire qu’il exprime ce qu’il veut dire. Le mot est goggusmos. Goggusmos, grommeler. C’est une onomatopée qui dit grognon, ronchon. Il signifie murmure, une expression de mécontentement, une expression d’insatisfaction, un ronchonnement, en fait grommellement à voix basse. ‘Scrogneugneu’, vous savez. En passant, c’est le mot utilisé en grec dans la traduction des Septante pour l’Exode et les Nombres, où nous trouvons les murmures d’Israël. Ce sont des plaintes exprimées par une attitude négative. C’est un rejet émotionnel de la volonté de Dieu. C’est un rejet émotionnel de la providence de Dieu. C’est un rejet émotionnel de vos circonstances, qui s’exprime dans des marmonnements, des murmures, des récriminations, du verbiage. C’est un refus émotionnel des circonstances que Dieu a choisies pour votre vie et des exigences qu’Il a pour votre conduite.

Ensuite, il y a un second mot, contestations. Dialogismos, dont nous avons dialogues. Il signifie remises en question, critiques. C’est alors un débat intellectuel avec Dieu. Le premier est une récrimination émotionnelle. Le second est un débat intellectuel avec Dieu. Vous voulez argumenter avec Dieu du pourquoi vous devez faire ce qu’il vous ordonne. Ou bien vous voulez discuter avec Dieu sur le pourquoi de vos circonstances, de votre mariage, du travail, du célibat, de votre lieu de vie, ce que vous voudrez. Ou même l’Église, si ça se trouve. Discuter avec Dieu parce que vous êtes mécontent, débattre avec Dieu parce que vous avez une meilleure idée. Alors que le premier mot signifie simplement ronchonner, se plaindre, murmurer, presque une sorte de réaction émotionnelle gutturale.

Ainsi, Paul dit voilà : pour mettre en œuvre votre salut, l’attitude de base est une attitude qui ne se plaint pas. Pourquoi ? Vous vivez dans un monde totalement déchu. Vous vivez dans la chair déchue. Tout n’ira pas comme vous le voudrez, les gens autour de vous ne seront pas toujours comme vous le voudriez. Les circonstances ne seront pas toujours euphoriques ni parfaites. Il n’y aura pas de monde idéal. Vous mettez en œuvre votre salut et en tout ce que vous faites, et dans toutes les circonstances où vous vous trouverez, ne vous plaignez jamais, car Dieu en a horreur, et Il l’a jugé très sévèrement, comme exemple pour vous montrer comment Il se sent à ce sujet.

Même Jacques en parle n’est-ce pas, au chapitre 5 verset 9, « Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères et sœurs, afin de ne pas être jugés. Voici le juge est à la porte. » Savez-vous quelle est cette image ? C’est comme un petit garçon dans sa chambre, un petit frère qui parle à sa sœur, et il dit : « Holà, je n’aime pas comment Maman nous traite, je n’aime pas comment Papa fait ceci ou cela, » et ce qu’il ne sait pas, c’est que papa est juste à la porte. Et quand vous rouspétez et que vous vous plaignez à Dieu sur ce qui se passe, et sur ce qui fait votre vie, et sur la manière d’être de vos enfants, et sur vos circonstances, ou autre chose, sachez que le Seigneur qui hait les plaintes se tient à la porte. C’est un péché grave, très grave. Non seulement pour Paul, mais clairement Jacques se sentait obligé de nous le rappeler également. Même Pierre, dans 1 Pierre 4 :9, dit, « Exercez l’hospitalité les uns envers les autres sans murmurer. » Ne vous plaignez pas non plus envers les autres. Jacques y faisait allusion, comme Pierre. Et si vous vous plaignez de Dieu, vous serez malheureux car vous allez vous plaindre de tous les autres également. Cela ressortira aussi à ce niveau.

Donc l’ordre est assez simple. Faites tout sans vous plaindre, ou sans murmure ni contestations. Nous allons maintenant nous arrêter ici. C’est le point principal. Il y a trois raisons, trois raisons absolument excitantes et magnifiques, et pratiques, nous les verrons la prochaine fois. Mais je ne veux pas que vous relâchiez votre attention. Écoutez donc encore ceci, voulez-vous ? Essayez de faire tous vos efforts pour terminer cette journée sans vous plaindre de quoi que ce soit. Voulez-vous faire ça ? Et notez chaque fois que vous vous plaignez, et vous découvrirez que pour beaucoup d’entre vous, c’est une habitude. Et c’est franchement si habituel que vous ne réalisez probablement même pas à quel point c’est une caractéristique dominante. Et puis, souvenez-vous des Lamentations, s’il vous plaît ? Souvenez-vous seulement de Lamentations 3:39, et apprenez-le par cœur : « Pourquoi l’être humain resté en vie se plaindrait-il ? Que chacun se plaigne de ses propres péchés ! Que méritez-vous ? » Travaillez-y dès aujourd’hui, voulez-vous ? Et nous allons essayer même sans la motivation. Nous l’aurons la prochaine fois. Inclinons-nous ensemble dans la prière.

Seigneur, il est si triste de réaliser que, dans la société dans laquelle nous vivons, plus on a, moins on apprécie. Et c’est aussi vrai dans notre vie spirituelle. Je l’ai vu dans l’Église de la Grâce. Je peux me souvenir des premiers temps, Seigneur, quand tu commençais à faire une œuvre puissante ici. Chacun était si reconnaissant, chacun appréciait, chacun était si excité et béni. Et maintenant, Seigneur, après des années de fidélité, des années de ministère, des années de bonté et des années de grâce, tout à coup bien des gens se mettent à se plaindre. Comment cela se fait-il ? Comment les gens peuvent-ils oublier ? Comment pouvons-nous oublier ? Comment tes enfants peuvent-ils traverser la Mer Rouge à pied sec et trois jours après se plaindre à toi ? Comment peuvent-ils recevoir de l’eau d’un rocher et se plaindre à toi seulement quelques jours après ? Comment peuvent-ils recevoir la manne du ciel, et se plaindre que la vie n’est pas comme elle devrait être? Comment peuvent-ils être dirigés vers le pays promis, et se plaindre parce que toutes les circonstances ne correspondent pas à leurs préférences particulières ? Oh Seigneur, c’est ce qui est déchu en nous, et parce que nos plaintes deviennent une telle habitude en nous que nous ne nous en rendons même pas compte. Aide-nous à le voir, aide-nous à entendre de nos oreilles les plaintes de notre bouche. Aide-nous à comprendre les disputes de notre cœur quand nous te remettons en question, et pourquoi nous devons faire ce que nous devons faire, et pourquoi les choses sont comme elles sont. Et, Père, aide-nous à apprendre de l’exemple d’Israël, et à voir que ceux qui ont murmuré ont péri ; ceux qui ont murmuré furent jugés. Et aide-nous à savoir que tu te tiens encore à la porte, et que tu châtieras encore ceux qui commettent le péché de se plaindre. Et, Seigneur, aide-nous à comprendre, peut-être, le fait que plusieurs des problèmes de notre vie sont le châtiment que tu nous envoies à cause d’un esprit qui se plaint. Aide-nous à être reconnaissants, O Dieu, car nous ne méritons, rien, absolument rien, et cependant tu as été si bon pour nous. Aide-nous à tout faire, en mettant en œuvre notre salut, sans murmures, sans ce mécontentement émotionnel, et sans cette argumentation intellectuelle avec toi, comme si nous avions de meilleures manières de faire. Mais Seigneur, quand les choses sont difficiles, puissions-nous nous tourner vers la prière, nous tourner vers ta Parole, et puissions-nous venir te louer, et dans ce cadre, trouver le but pour lequel tu nous envoies la difficulté, pour l’amour de Jésus. Amen.

FIN

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