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Nous revenons ce matin à notre étude de Philippiens, alors je vous invite à prendre votre Bible, si vous le voulez bien, et à l'ouvrir au chapitre 1 de Philippiens. Nous examinerons les versets 3 à 8. Nous avons commencé la semaine dernière, nous terminerons la semaine prochaine, donc ce sera la seconde partie de ce qui se révélera être une étude en trois parties. Laissez-moi vous lire notre texte. Philippiens chapitre 1, commençant au verset 3, "Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous, de manifester ma joie au sujet de la part que vous prenez à l'Évangile, depuis le premier jour jusqu'à maintenant. Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus Christ. Il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que je vous porte dans mon cœur, soit dans mes liens, soit dans la défense et la confirmation de l'Évangile, vous qui tous participez à la même grâce que moi. Car Dieu m'est témoin que je vous chéris tous avec la tendresse de Jésus Christ."

C'est un début joyeux pour une merveilleuse épître. Après sa salutation d'ouverture dans les versets 1 et 2, dans laquelle il s'identifie lui-même ainsi que ceux à qui il écrit, l'apôtre Paul parle de sa joie. Elle a été appelé l'épître de la joie, et elle est appelé ainsi parce qu'une expression de joie et de réjouissance remplit ces quatre brefs chapitres. L'apôtre Paul connaissait la plénitude de la joie donnée par le Saint-Esprit, quelque chose que chaque croyant devrait connaître et expérimenter ; mais que tous n'ont pas. Avant que nous creusions ce passage, laissez-moi vous ramener plusieurs siècles et beaucoup de livres en arrière, au Psaume 42. Je veux vous montrer un homme en détresse, un homme en dépression, un homme qui savait qu'il devrait avoir de la joie, mais ne semblait pas pouvoir la saisir.

Certains nous suggèrent que l'auteur des psaumes 42 et 43 est de David, et il a été suggéré que David les a écrits pendant son exil, quand il a dû quitter Jérusalem pour protéger sa propre vie, parce que son fils Absalon menait une rébellion contre lui pour usurper son trône. C'est peut-être le cas, nous ne pouvons pas en être certains. Ce que nous savons, c'est que celui qui a écrit ce Psaume était une personne dépressive, quelque peu désespérée. En même temps, sachant que ce n'était pas comme ça qu'il devrait se sentir, il ne semblait pas pouvoir sortir de la fosse dans laquelle il se trouvait. Il nous présente sa dépression dans les quatre premiers versets du Psaume 42

"Comme une biche soupire après des courants d'eau, Ainsi mon â. me soupire après toi, ô Dieu! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant: Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu? Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, pendant qu'on me dit sans cesse: Où est ton Dieu? Je me rappelle avec effusion de cœur Quand je marchais entouré de la foule, et que je m'avançais à sa tête vers la maison de Dieu, au milieu des cris de joie et des actions de grâces D'une multitude en fête."

Ici, il y a une image de chagrin, de tristesse, de solitude, d'isolement, de scission. Tout cela s'ajoute à un état dépressif, un état de désespoir. Et quels en sont les facteurs ? Eh bien, tout d'abord, on remarque une recherche insatisfaite de Dieu. En écrivant ceci, le psalmiste se sent coupé d'une manière ou d'une autre de Dieu. Et comme une biche assoiffée cherche le ruisseau, ainsi son âme se languit de Dieu, son âme a soif de Dieu, elle se languit du Di eu vivant. Et il dit : "Quand viendrais-je et apparaîtrais-je devant Dieu ?" Il y a là le sentiment de solitude, d'isolement et un intense désir d'être près de Dieu. Il a un intense désir que Dieu vienne le délivrer de son état actuel. Il fait donc face à sa recherche insatisfaite de Dieu. Il se sent seul. Il a l'impression que Dieu l'a abandonné, comme si Dieu n'était pas là, et se demande combien de temps il devra attendre avant que Dieu ne se montre finalement.

C'est une façon assez universelle de définir la tristesse et la dépression des gens. Ils se sentent séparés de Dieu, comme si Dieu ne s'en souciait pas, comme si Dieu n'était pas là, et que quelque chose en eux avait désespérément besoin de la présence et de l'intimité de Dieu qui seule peut les délivrer. Puis, il fait face à la tristesse et à la solitude qu'il ressent dans son propre cœur, intensifiées par ses ennemis. Il est là, au verset 3, jour et nuit, se nourrissant de ses propres larmes, tandis qu'elles coulent sur ses lèvres, dans sa propre bouche, et au milieu de sa tristesse, ses ennemis se moquent de lui : "Où est ton Dieu ?". Comme s'il se noyait dans l'indifférence de Dieu, comme s'il était enfermé dans l'impuissance par Dieu, lui suggérant l'idée que même Dieu ne serait pas capable de l'aider, ou qu'il n'était pas digne de l'attention de Dieu. Que Dieu l'avait abandonné. Et il a tendance à ressentir cela, parce qu'il ne voit aucune perspective de délivrance divine à l'horizon. Il se bat donc contre un désir insatisfait de voir Dieu, un sentiment de solitude, aggravé par les railleries de ses ennemis.

Et la troisième chose qui contribue à sa tristesse est qu'il se souvient de ses privilèges perdus. Il dit au verset 4 : "Je me rappelle avec effusion de cœur Quand je marchais, entouré de la foule, et que je m'avançais à sa tête vers la maison de Dieu, au milieu des cris de joie et des actions de grâces d'une multitude en fête." Il était hors de Jérusalem, et loin de la ville, et loin du peuple, et il n'y avait pas de temps pour adorer et communier, pour être en fête, pour jouir de ce qu'il avait autrefois tellement apprécié. Sa tristesse, alors, vient de sa situation. Il est tout seul. Il est raillé par ses ennemis. Et il est dépossédé de son peuple, de sa terre, et dans cette situation il est triste. Il est déprimé.

Mais je veux que vous remarquiez la façon dont il réagit à sa dépression en s'auto-interrogeant au verset 5. Regardez bien. Il est honnête. Il parle à son propre cœur : "Pourquoi t'abats-tu, mon âme"? Comme pour dire : "Arrête ça. Pourquoi agis-tu comme ça? Pourquoi es-tu désespérée ? Et pourquoi es-tu devenue perturbée?" C'est presque comme s'il conversait avec son âme en tant qu'autre entité. Pourquoi fais-tu ça ? "Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu." Ce petit monologue devient alors très important, car il se demande à lui-même : "Pourquoi fais-tu cela ?" Comme pour dire qu'il n'y a aucune raison de faire cela - Il n'y a pas de raison à cela, vous savez que Dieu ne vous a pas laissé seul, vous savez que vos ennemis ont tort, Dieu est puissant et Dieu est concerné. Vous savez que vos privilèges seront restaurés, que vous adorerez à nouveau, que vous recevrez de nouveau la communion fraternelle. Pourquoi faire cela ? Pourquoi se comporter comme ça?

Avez-vous déjà vécu un tel processus ? Avez-vous déjà vécu une telle interrogation de votre propre âme alors que vous étiez dans une sorte de détresse ou de situation négative, avez-vous commencé à vous plaindre et à vous sentir isolé de Dieu, vous sentant attaqué par les gens autour de vous, coupé des plaisirs que vous avez connus, et tout à coup quelque chose en vous a dit, "Arrête ça, c'est ridicule ? Pourquoi fais-tu ça? Espères en Dieu, un temps de louange viendra, Son aide viendra, Sa présence viendra."

Ceci dit, regardez le verset 6 - il repart dans la dépression. Il connaît la réponse, il ne peut tout simplement pas l'appliquer. "Mon âme est abattue au dedans de moi: Aussi c'est à toi que je pense, depuis le pays du Jourdain, depuis l'Hermon," il se souvient simplement de toutes les œuvres de Dieu dans le pays de la promesse; "depuis la montagne de Mitsear." Nous ne savons pas où c'est. Ce n'est nommé nulle part ailleurs dans l'Écriture. Mais il se souvient du Dieu de son pays, du Dieu de l'alliance, du Dieu de la promesse et du Dieu de la puissance. Puis il dit au verset 7 : "Un flot appelle un autre flot au bruit de tes ondées; toutes tes vagues et tous tes flots passent sur moi."

C'est un verset vraiment fascinant, d'ailleurs ; ce n'est pas un verset facile à interpréter. Je pense que la meilleure interprétation est simplement de comprendre que cela reflète le fait que les problèmes ne cessent d'arriver. Des appels profonds aux significations profondes se suivent coup sur coup - je veux dire que vous vous relevez juste du tapis, et quelque chose d'autre vous assomme. N'est-ce pas cela la vie? N'est-ce pas comme ça ? C'est comme une chute d'eau continue, juste interminable, coup après coup après coup après coup, et toutes ces lames et ces vagues ont roulé sur moi. Il est comme un type pris dans le ressac, une lame l'écrase sur le sable, seulement pour l'aspirer de nouveau, le ramasser et l'abattre de nouveau. Et ce qu'il dit c'est : la vie est comme ça ; elle frappe comme une chute d'eau en cascade, elle frappe comme la marée, je ne peux pas en sortir.

Puis il dit : "Le jour, l'Éternel m'accordait sa grâce; La nuit, je chantais ses louanges, j'adressais une prière au Dieu de ma vie." Et encore une fois il ajoute, "Hé, Dieu est toujours là, Il va agir, et Il va me rendre mon chant." Et "Je dis à Dieu, mon rocher: Pourquoi m'oublies-tu? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, sous l'oppression de l'ennemi? Mes os se brisent quand mes persécuteurs m'outragent, en me disant sans cesse: où est ton Dieu?" Et le voilà de nouveau en dépression. Et puis il se pose la même question, verset 11: "Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu." Celui qui me fait sourire, mon Dieu - il agira encore. Il va encore m'aider. Pourquoi agis-tu comme ça ? Vous pouvez voir les cycles, n'est-ce pas ? Il tombe dans la dépression, il déverse sa dépression, puis il dit : "Pourquoi fais-tu cela - pourquoi ne pas espérer en Dieu ?" Il ne peut pas le faire, il retourne droit à sa dépression. Il dit : "Je sais quoi faire, je prierai, je crierai à Dieu, Dieu me délivrera." Il retourne encore en dépression, puis il dit : "Pourquoi fais-tu cela?" encore.

Il aurait suffi que cela se termine là, mais regardez le Psaume 43. "Rends-moi justice, ô Dieu, défends ma cause contre une nation infidèle! Délivre-moi des hommes de fraude et d'iniquité! Toi, mon Dieu protecteur, pourquoi me repousses-tu? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, sous l'oppression de l'ennemi ?" Cela s'ajoute encore au reste. Il est de retour dans le même cycle de dépression. "Envoie ta lumière et ta fidélité! qu'elles me guident, qu'elles me conduisent à ta montagne sainte et à tes demeures! J'irai vers l'autel de Dieu, de Dieu, ma joie et mon allégresse".

Il connaît la réponse. Trouver sa joie en Dieu est la réponse, non pas dans la situation où il est, mais trouver sa joie en Dieu ; rappelez-vous la phrase : "Dieu, ma joie et mon allégresse, [...] je te célébrerai sur la harpe, ô Dieu, mon Dieu! " Voilà la réponse, et il revient donc à la même réponse. Regardez le verset 5 : "Pourquoi t'abats-tu, mon âme". C'est la troisième fois, " [Pourquoi] gémis-tu au dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu." - le mot salut signifie le visage ici, Il est celui qui me sourit -"et mon Dieu." Or, voici l'idée que je veux que vous compreniez. Voici un homme en dépression. Voici un homme qui sait qu'il se concentre à tort sur quoi ? Sur sa condition. Voici un homme qui sait que sa joie se trouve dans son Dieu, mais qui ne semble pas pouvoir se sortir de son état pour atteindre son Dieu.

Eh bien, Paul n'avait rien à lui envier. Retournons dans Philippiens. Savez-vous où était Paul quand il a écrit l’Épître aux Philippiens ? Où était-il ? Très probablement enchaîné à un soldat romain. Il se trouvait dans une situation assez semblable à celle du psalmiste. Il était seul. Et Timothée, qui était le seul qui connaissait réellement son cœur, le seul qui avait un esprit semblable, nous dit-on au chapitre 2, verset 20, allait partir, alors il allait être vraiment seul quand Timothée partirait. Épaphrodite, qui lui avait apporté un cadeau des Philippiens et qui avait inspiré cette lettre, allait retourner chez les Philippiens, alors il ne serait plus là non plus. Donc, il savait ce que c'était que de se sentir seul. Il savait ce que c'était d'être isolé, mis à part. Mais il n'a pas fait de demande du genre : "Dieu, es-tu là ? Ou quand vas-tu te manifester ? Ou quand vas-tu agir ? Ou pourquoi je gémis ? Ou pourquoi je maugrée ?" Rien de cela. Paul ne s'occupe pas de ça. Il ne s'occupe pas de sa situation. Il ne déplore pas son état. Il n'est pas préoccupé par sa solitude.

De plus, il a été dépouillé. Il ne pouvait plus rejoindre la foule non plus. Il ne pouvait pas rejoindre les croyants dans l'adoration du vrai Dieu par Son Fils le Seigneur Jésus-Christ. Il ne pouvait pas participer à la célébration chrétienne de la table du Seigneur. Il ne pouvait pas conduire les gens dans la joie merveilleuse de la communion. Lui aussi a été dépossédé. De plus, il a été critiqué sans pitié par ses ennemis. Non seulement ses ennemis de la culture païenne qui l'ont fait prisonnier, mais aussi ses ennemis de l'église, qui critiquaient tout ce qu'il faisait et disaient que Dieu le punissait parce qu'il avait échoué si misérablement dans son ministère. Il se trouvait donc exactement dans la même position que le psalmiste ; la différence était que le psalmiste luttait contre sa situation, et que Paul se réjouissait en son Dieu. Et ça, c'est l'œuvre du Saint-Esprit.

Dans le Nouveau Testament, Galates 5 dit : "Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie..." Romains 14:17 dit que ce que nous avons dans le Royaume c'est "la justice, la paix et la joie, par le Saint Esprit." Or, vous vous rappelez que je vous ai donné une définition ou une théologie condensée de ce qu'est la joie ? Laissez-moi vous la redonner. Voici la théologie de la joie condensée en une seule déclaration. La vraie joie spirituelle n'est pas liée aux circonstances. C'est un don de Dieu à ceux qui croient en l'Évangile du Christ, produit en eux par le Saint-Esprit, parce qu'ils reçoivent et obéissent à la Parole de Dieu, même mêlés à des épreuves, et gardent leur attention sur la gloire éternelle à venir. Voilà la théologie de la joie. Elle n'est pas liée aux circonstances, c'est un don de Dieu à ceux qui croient en Jésus-Christ, produits en eux par le Saint-Esprit, alors qu'ils obéissent à la Parole de Dieu, même mêlés à des épreuves, et qu'ils gardent leur attention sur la gloire éternelle à venir.

Vous avez donc ici un homme qui se concentre sur sa situation et qui doit faire un triple soliloque avec lui-même pour se dire à lui-même de se reprendre. Il le sait très bien, mais il n'arrive pas à s'en sortir. Et puis vous avez un autre homme dans une situation très similaire, qui est littéralement débordant de joie parce qu'il a perdu de vue sa situation et est plongé dans l'émerveillement de sa relation vivante avec le vrai Dieu à travers le Christ. C'est l'épître de la joie. Et comme Paul l'écrit, sa joie déborde abondamment.

Or, quand nous regardons les versets précédents, nous remarquons cinq éléments de sa joie qui débordent. Le premier est la joie du souvenir. Vous vous souvenez de cela au verset 3 ? "Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous". C'est comme dire que la joie produite par le Saint-Esprit est faite de doux souvenirs. Et je vous ai suggéré la dernière fois que vous pouvez habituellement dire si une personne est remplie de l'Esprit à cause de sa joie, sa joie sera manifeste dans le fait que la bande de sa vie a été effacée concernant les choses négatives et qu'elle se souviendra du meilleur des gens. C'est ce que produit la joie - la joie du souvenir. Le cœur où le Saint-Esprit produit de la joie est un cœur qui pense à la bienveillance, à la bonté, à l'amour, aux soins, au sacrifice, à la compassion des gens et qui oublie le reste. La joie a une façon d'oublier les blessures et la douleur ; c'est comme l'amour, qui couvre une multitude de péchés, comme l'a écrit Pierre. Et la joie n'a d'autre moyen que de s'approcher et de s'attacher à des souvenirs agréables. Et puisque les souvenirs contrôlent les attitudes, il est crucial que nous laissions l'Esprit de Dieu produire cette joie en nous, la joie du souvenir, un cœur qui cultive de bons souvenirs du peuple de Dieu.

Deuxièmement, la joie de l'intercession, verset 4. "ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous". Il utilise deux fois le mot "prière", deēsis, qui signifie intercession. Sa joie s'est exprimée dans la joie de l'intercession. La joie générée par le Saint-Esprit trouve sa plus haute expression dans la joie qu'elle reçoit de prier pour les besoins des autres ; c'est l'altruisme - c'est l'altruisme ! C'est être consommé par sa prière pour les autres. Ce n’est pas se préoccuper de ses propres problèmes, de son propre bonheur, de son propre confort, de son propre épanouissement et de sa propre satisfaction. C'est être plongé dans le frisson et le plaisir de prier pour que les besoins des autres soient satisfaits. Le privilège d'intercéder au nom des autres, c'est ça la joie. La joie dépense son énergie pour les autres, pas pour elle-même - c'est la joie de l'intercession.

Puis, troisièmement, nous avons observé la joie de la participation au verset 5. Il dit: "Je rends grâces à mon Dieu [...] de manifester ma joie au sujet de la part que vous prenez à l'Évangile, depuis le premier jour jusqu'à maintenant." Le mot participation vient le du mot koinōnia, communauté. Il connaissait la joie de la communion. Il a simplement réellement exulté de ce que ces gens étaient venus à ses côtés pour l'aimer, partager leur vie avec lui, faciliter son ministère avec lui - c'est la joie de la participation. Une personne joyeuse est ravie de faire partie de la communauté, ravie d'être parmi les fidèles. Et nous en avons longuement parlé la dernière fois. Nous nous sommes demandé si nous étions assez honnêtes pour faire un petit inventaire sur nos propres vies pour savoir si nous avions la vraie joie.

Vous pouvez regarder en votre propre cœur et savoir si vous possédez la joie du souvenir, si vous pensez aux gens, si toutes les choses que vous pensez sont positives ; si vous avez la joie de l'intercession, si c'est votre plus grand plaisir de prier pour les autres plutôt que pour vous-même ; si vous avez la joie de participer, si vous êtes exalté simplement en réalisant combien de personnes se tiennent à vos côtés et deviennent une partie de la communauté que vous aimez. Êtes-vous ravi du privilège de faire partie du peuple de Dieu ? De faire partie de Son église ? Avez-vous la joie de la participation ? Paul s'est réjoui parce que les Philippiens avaient participé à l'extension de l'Évangile depuis le moment où ils ont été sauvés jusqu'au moment présent, environ dix ou onze ans plus tard, alors qu'il écrit cette lettre. Il possède un cœur si heureux ; heureux de se souvenir, heureux de prier, heureux de la camaraderie.

Cela nous amène à un quatrième aspect. Et nous allons juste parler de celui-ci ce matin, notre temps est plus court que d'habitude. La joie de l'anticipation, et c'est un grand verset ; la joie de l'anticipation. Vous connaissez l'une des grandes joies du ministère ? Laissez-moi vous donner un petit indice. C'est la joie dans le cœur de celui qui sait ce que l'église deviendra finalement. Vous voulez que je vous dise ? Si vous regardez ce que l'église est actuellement, vous pouvez être très découragé. Si vous regardez ce que l'église va être, vous pouvez être très enthousiaste. C'est la perspective que Paul a choisie d'adopter. Sa joie le tire vers l'avenir, au verset 6, un verset grandiose. "Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus Christ." Quel verset incroyable ; je l'ai mémorisé quand je n'étais qu'un petit enfant.

Écoutez, il dit "je suis persuadé". Le verbe peithō signifie être persuadé, être sûr, être absolument convaincu, et c'est ce qu'il dit. "Je suis absolument convaincu de cela." De quoi, Paul ? De quoi ? "Que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre" - qui est-ce ? Dieu. - Dieu a commencé le travail. C'est lui qui l'a commencé. Le verbe "commencé" est intéressant - il n'est utilisé que deux fois dans le Nouveau Testament, le mot enarchomai, est un mot rare. Il est utilisé ici et dans Galates 3: 3. Dans les deux cas, il fait référence au salut. Dieu a commencé sa bonne œuvre quand Il vous a sauvé, n'est-ce pas? Galates 3: 3 dit aux chrétiens de Galates : "Après avoir commencé par l'Esprit, voulez-vous maintenant finir par la chair?", leur rappelant de nouveau que leur salut a comme point de départ la puissance de l'Esprit. C'est donc un verbe qui n'est utilisé que deux fois dans le Nouveau Testament, les deux fois en référence au salut. Il dit donc que Dieu a commencé sa bonne œuvre, et c'est vrai. C'est toujours vrai. Le salut est une œuvre de Dieu.

Et il est dit que l'église de Philippes a débutée quand Dieu, "a ouvert le cœur de Lydie", Actes 16:14. Elle fut la première convertie à Philippes, la première convertie en Europe, et il est dit que le Seigneur lui ouvrit le cœur. C'est le travail de Dieu. Paul a annoncé l'évangile, le Seigneur a ouvert son cœur, elle a été sauvée, et c'est ainsi que l'église a débutée. Dieu a commencé le travail. Et Dieu a sauvé d'autres gens ce jour-là au bord de la rivière, puis Dieu a sauvé le geôlier de Philippes, il a fait trembler toute sa prison, a fait sauter toutes les chaînes et les fers, et tous les prisonniers étaient libres. Et dans ce contexte, Dieu a accordé la foi au geôlier, et à sa maison, puis Dieu a fondé l'église de Philippes. Il se réfère alors au temps du salut. Paul dit : "Je suis absolument persuadé de ceci, que Dieu qui vous a sauvé - a commencé le travail."

Laissez-moi dire un peu plus à ce sujet. Il est important que vous compreniez que le salut est une œuvre de Dieu. Il est essentiel que vous compreniez cela. Celui qui a commencé une bonne œuvre est Dieu. Regardez le verset 29 du chapitre 1. Paul dit à ces mêmes Philippiens : "car il vous a été fait la grâce", ou "il vous a été donné" - vous êtes le destinataire passif d'un don de Dieu - "par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui". En d'autres termes, Dieu vous a donné la foi, et Dieu vous a donné la souffrance. Il a été décidé pour l'amour de Christ que vous deviez croire.

Chapitre 2, verset 13, toujours dans Philippiens, "c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir." C'est Dieu qui sauve souverainement. Écoutez Jean 1:12, "Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu" - écoutez bien - "lesquels sont nés," - nés de nouveau - "non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu." Le salut est l'œuvre de Dieu, l'œuvre de Dieu. Dans Actes 11, une déclaration très importante est faite au verset 18. "Après avoir entendu cela," - le récit de la conversion des Gentils - "ils se calmèrent, et ils glorifièrent Dieu" - écoutez bien cette déclaration - "Dieu a donc accordé" - ou donné - "la repentance aussi aux païens, afin qu'ils aient la vie."

Dieu leur a donné la repentance, Dieu leur a donné la foi, Dieu leur a donné le salut, Dieu a ouvert leur cœur ; et ce, comme nous l'apprenons dans 1 Pierre, parce qu'Il les a choisis avant la fondation du monde. C'est pourquoi, dans les Actes, il est dit : "tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent." C'est l'œuvre de Dieu. C'est là que Dieu met au point son plan éternel. Écoutez 2 Thessaloniciens 2:13. "nous devons à votre sujet rendre continuellement grâces à Dieu". Pourquoi rendre grâce à Dieu ? "parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut". Ça ne peut pas être plus clair que cela. Et le verset 14 ajoute, "C'est à quoi il vous a appelés par notre Évangile". Dieu vous a choisis. Dieu vous a appelés. Dieu vous a donné la repentance. Dieu vous a donné la foi. Dieu vous a sauvé. C'est uniquement Son œuvre.

Tite 3 nous dit, "Mais, lorsque la bonté", verset 4, "de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés", le verset 5 ajoute : "il nous a sauvés." C'est là. Est-ce que vous avez compris ça ? Lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour l'humanité est apparue, il nous a sauvés. "non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde". Il nous a sauvés. Jacques nous dit au chapitre 1, et je crois que c'est le verset 18 : "Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité". C'était sa volonté, son œuvre. Il l'a fait, Il nous a sauvés, Il nous a rachetés.

Revenons à présent dans Philippiens. Le postulat que Paul est en train de faire au verset 6 est celui-ci. "Je suis confiant, assuré, persuadé, absolument convaincu de ceci, de ce que Dieu, qui vous a sauvé et a commencé sa bonne œuvre en vous," - le mot bonne signifie noble, et c'est une œuvre noble, que le salut ; il commence le processus de sanctification et nous amène à la glorification - "le Dieu qui a commencé cette bonne œuvre en vous" - attention, à retenir - "veut" - quoi ? - " vous perfectionner". C'est une pensée énorme, epiteleō, en grec, est le mot vraiment parfait, ça veut dire composer, compléter, amener à son plein potentiel. Accrochez-vous à cela - amener à son plein potentiel.

Or, Paul ne dit pas : "J'espère que cela fonctionne". Il dit : "J'ai confiance en cela. Je suis assuré de cela. Je suis absolument convaincu de cela. Je suis pleinement persuadé de cette seule chose, que Dieu qui vous a sauvé et a commencé cette noble œuvre de sanctification va la compléter." C'est une grande déclaration. C'est une grande déclaration ! Dieu, qui a commencé l'œuvre du salut et de la sanctification, l'accomplira complètement. Il va l'amener à son achèvement complet. F.B. Meyer, il y a des années, a écrit : "Nous entrons dans l'atelier de l'artiste et y trouvons des images inachevées couvrant de grandes toiles et suggérant de grands projets, mais qui ont été abandonnés, soit parce que le génie n'était pas compétent pour achever le travail, soit parce que la mort l'a stoppé dans son élan. Mais quand nous entrons dans le grand atelier de Dieu, nous ne trouvons rien qui porte la marque de la hâte, du manque du pouvoir pour finir, et nous sommes sûrs que l'œuvre que Sa grâce a commencée, la force de son bras le complétera." N’est-ce pas génial ça?

C'est vrai. C'est vrai. Ce que Dieu commence Il le complète. C'est la persévérance, ou la préservation des saints, c'est ce que nous appelons la sécurité éternelle ; le fait que le Dieu qui vous a sauvé par Sa puissance vous gardera par Sa puissance. Romains 5 donne un merveilleux aperçu de cela. Paul dit ceci - écoutez. "Si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie." Vous me direz : "Qu'est-ce que cela signifie ?" Juste ceci - écoutez bien. Si, quand vous étiez un ennemi, vous pouviez être sauvé par la mort du Christ, combien est-ce encore plus vrai, une fois que vous êtes devenus ses enfants, que vous soyez gardés par Sa vie ? C'est une pensée énorme - une pensée énorme. Si sa mort peut vous sauver, alors sa vie peut vous garder. Et Il vit toujours pour intercéder pour nous.

Donc ce que Paul dit c'est : "Écoutez, j'ai la joie de l'anticipation. Vous pouvez avoir des problèmes dans l'église, vous pouvez avoir des angoisses dans l'église, vous pouvez avoir des difficultés dans l'église, il peut y avoir des échecs dans l'église, mais tout cela n’altérera pas le fait que le Dieu qui sauve est le Dieu qui glorifie." Dans Romains, chapitre 8, Paul le dit d'une façon merveilleuse qui nous est très familière. "Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés."

Et "Qui nous séparera de l'amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée? [...] Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur." Rien ne changera cela. Celui qui nous a sauvés nous rendra parfaits - la persévérance du peuple de Dieu, la préservation du peuple de Dieu, c'est un fait que le salut ou la légitimité mènent à la glorification. Jésus a dit dans Jean 6:37 : "Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi [...] mais que je le ressuscite au dernier jour." Personne n'est perdu au cours du processus. Puis il ajoute ceci : "Jusqu'au jour de Jésus-Christ". Jusqu'au jour de Jésus-Christ, qu'est-ce que cela signifie ? À quoi cela fait-il référence ? Écoutez attentivement, c'est intéressant.

"Le jour du Seigneur" est un terme commun de l'Ancien Testament ; Je pense qu'il est utilisé à peu près 19 ou 20 fois dans l'Ancien Testament. "Le jour du Seigneur" se réfère toujours au jugement divin sur les pécheurs. Il se réfère toujours à l'effusion de la colère. L'expression ultime du jour du Seigneur sera au retour de Jésus-Christ, quand Dieu déversera sa colère sur les impies de toutes les époques. Mais dans l'Ancien Testament, il y avait d'autres jours du Seigneur ; n'importe quel jour où Dieu a agi d'un jugement sévère sur les pécheurs pourrait être appelé le jour du Seigneur. Le dernier jour du Seigneur est le jour où Il viendra juger les impies à la seconde venue du Christ. Il est également appelé dans 1 Thessaloniciens 5, verset 4, "le jour". Il est appelé dans 2 Thessaloniciens 1:10, "ce jour-là". Et dans les deux cas cela se réfère au jour du jugement : le jour de la colère, le jour de vengeance, le jour du châtiment des pécheurs.

Mais c'est différent. Il ne dit pas "le jour du Seigneur", il dit "le jour de Jésus-Christ". En quoi cela diffère-t-il ? Eh bien, c'est intéressant. Si vous en faites une étude, comme je l'ai fait, vous découvrirez des choses fascinantes. Dans ce verset, le jour de Jésus Christ se réfère évidemment au moment où les croyants seront glorifiés, n'est-ce pas ? Il va vous rendre parfaits au jour de Jésus Christ. Il parle d'un jour où les croyants deviendront parfaits, quand le salut deviendra complet, quand la légitimité et la sanctification deviendront glorification. Vous remarquerez aussi le verset 10, s'il vous plaît, la fin du verset. Il y mentionne que les croyants seront candides et irréprochables jusqu'au jour de Christ. Et encore une fois, il parle des croyants. Au verset 6, c'était le jour de Jésus Christ, au verset 10, c'est le jour du Christ. Et c'est aussi un moment où les croyants seront présentés à Dieu comme irréprochables.

Au chapitre 2, verset 16, Paul dit : "portant la parole de vie; et je pourrai me glorifier, au jour de Christ". Ici le jour du Christ a à voir avec un événement positif où le croyant se réjouira. Ainsi, c'est seulement dans Philippiens que "jour du Christ", "jour du Jésus Christ" a une référence positive liée à la glorification du croyant. Dans 1 Corinthiens, chapitre 1, revenons au verset 7: "dans l'attente où vous êtes de la manifestation de notre Seigneur Jésus Christ. Il vous affermira aussi jusqu'à la fin, pour que vous soyez irréprochables" - et le revoilà - "au jour de notre Seigneur Jésus Christ." C'est intéressant. Alors maintenant nous avons "le jour de Jésus Christ", "le jour de Christ", deux fois dans Philippiens, puis "le jour du Seigneur Jésus Christ." Et celui-ci se réfère également au jour où les croyants seront irréprochables, se référant évidemment à leur gloire, un temps de récompense pour eux, un temps de bénédiction pour eux.

Dans 2 Corinthiens, chapitre 1, verset 14, il est dit : "nous sommes votre gloire, de même que vous serez aussi la nôtre au jour du Seigneur Jésus." Voici un autre terme. D'abord "le jour de Christ", puis "le jour de Jésus Christ", puis "le jour du Seigneur Jésus Christ" et maintenant "le jour du Seigneur Jésus", et encore une fois, cela fait référence à un temps de joie - un temps de fierté, un moment de se réjouir. Et il y a une autre référence qui devrait se dessiner dans votre esprit. 1 Corinthiens 5:5, et c'est une situation de punition ici ; un croyant pécheur est livré à Satan pour la destruction de sa chair, "afin que l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus."

Jusque-là, voici ce que nous avons : "le jour du Christ", "le jour de Jésus Christ", "le jour de notre Seigneur Jésus-Christ", "le jour de notre Seigneur Jésus" et "le jour du Seigneur Jésus". Dans chacun de ces extraits, il se réfère au moment de la glorification des saints. Donc, chaque fois que vous lisez "le jour du Seigneur", vous savez que vous parlez du jugement des pécheurs. Chaque fois que vous lisez "le jour de Christ, le Christ Jésus, le Seigneur Jésus, le Seigneur Jésus-Christ", vous savez qu'on parle de la glorification des saints. Et le Seigneur fait clairement ressortir une caractéristique distinctive en introduisant les noms personnels de Jésus-Christ, en célébrant l'intimité et la relation unique que nous avons avec Dieu par le Christ.

Bien, avec tout ça à l'esprit, revenons dans Philippiens, chapitre 1. "Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite" - l’amènera à son accomplissement - "pour le jour de Jésus Christ." Il va vous mener droit au moment où nous rencontrons le Christ. C'est une pensée énorme. Dieu achèvera son œuvre de grâce. Bien-aimés, c'est une si grande vérité. "Dieu n'est pas comme les hommes", a déclaré William Hendriksen. "Les hommes conduisent des expériences, mais Dieu applique un plan" - fin de citation. Nous sommes divinement préservés, n'est-ce pas merveilleux ? C'est tellement merveilleux - nous sommes divinement préservés.

Le Psaume 89:33 dit que nous sommes sous une fidélité divine qui ne nous sera jamais enlevée. Jean 3:16 dit que nous avons une vie éternelle qui ne finira jamais, et que nous ne périrons jamais. Jean 4:14 dit que nous buvons à une source d'eau qui jaillira toujours. Jean 6:37 et 39 disent que nous avons reçu un cadeau qui ne peut pas être perdu. Jean 10:28 dit que nous sommes dans la main du Bon Berger, d'où nous ne pourrons jamais être arrachés. Romains 8:29 et 30 dit que nous sommes liés par une chaîne qui ne peut pas être brisée. Romains 8:39, que nous sommes aimés d'un amour dont nous ne pourrons jamais être séparés. Romains 11:29, que nous sommes les récipiendaires de dons et d'un appel qui ne pourront jamais être révoqués. 2 Timothée 2:19, dit que nous sommes bâtis sur une fondation qui ne pourra jamais être détruite. 1 Pierre 1: 4 et 5, que nous avons reçu un héritage qui ne pourra jamais disparaître. Et c'est la confiance.

Et ce que Paul dit ici c'est : "Voici ma joie, mes amis : ma joie est que peu importe ce qui se passe dans votre église, l'œuvre que Dieu a commencée, Il l'accomplira." Il ressent donc la joie de l'anticipation. C'est très semblable à ces merveilleuses paroles de Jude : "Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l'allégresse". Dieu vous y mènera tous. Vous me direz : "Quelle en est l'implication?" Écoutez bien ceci, s'il vous plaît. Si vous vous concentrez sur ce qui ne va pas avec l'église, alors vous pouvez devenir déprimés. "Oh, notre église n'est pas ce qu'elle devrait être - oh, nous ne faisons pas ceci ou cela - oh." Mais si vous vous concentrez sur ce que l'église va devenir, vous pouvez être enthousiastes.

C'est à vous de choisir à présent. Vous pouvez gémir, geindre, et marmonner sur ce qui ne devrait pas être, ou vous pouvez juste regarder à ce qui se passera. Vous savez ce qui est le plus passionnant à ce sujet ? Personne ne sera perdu. Ce n'est pas comme quand je jouais au football et que nous allions dans le vestiaire après le match, l'entraîneur nous disait : "Hé, tu es la raison pour laquelle nous avons perdu le match. Tu as foiré avec le ballon sur la ligne des trois yards, la balle t'a échappée, le gars a couru jusqu'au but – il garder fallait garder le ballon, c'est de ta faute." Cela ne m'arrivera jamais concernant le paradis. Le Seigneur ne dira jamais: "Vous rendez-vous compte que, à cause de votre infidélité, 250 personnes ne sont pas arrivées jusqu'ici ? Est-ce que vous vous rendez compte que beaucoup des gens de Grace Church ont bien commencé, et que vous les avez perdus ?" Eh bien, ça vous mettrait dans une drôle de position si vous deviez en porter la responsabilité. Et vous pouvez vraiment être affligés au sujet de l'église ; ça peut vraiment vous travailler. "Ah, ce n'est pas ce que ça devrait être." Nous savons cela. Vous n'êtes pas ce que vous devriez être - donc beaucoup d'entre vous qui ne sont pas ce qu'ils devraient être font une église qui n'est pas ce qu'elle devrait être. Puis, vous devez ajouter à cela ces leaders qui ne sont pas ce qu'ils devraient être, et vous vous demandez pourquoi c'est comme ça. C'est comme ça et c'est tout, les amis.

Vous pouvez donc décider de simplement vous concentrer sur ce qui ne va pas dans l'église, ou vous pouvez vous réjouir de ce qu'elle sera. Je choisis la dernière option. Vous voulez savoir ce qui est merveilleux ? Vous allez tous y arriver si vous aimez le Christ. Si vous lui appartenez, nous allons tous y arriver. Et Paul a ce sentiment de joie, cette joie triomphante, écrasante qui dit, qu'à la fin l'église sera exactement ce que Dieu veut qu'elle soit. Cela enlève beaucoup de pression. Bon sang, ça n'a aucun sens de passer toute sa vie dans un état de dépression concernant ce que l'église n'est pas, quand vous pourriez passer toute votre vie dans un état de joie en vous concentrant sur ce que l'église sera, n'est-ce pas ? Vous allez devenir tout ce que vous êtes censé être dans le plan de Dieu. Donc, si vous regardez à ce que l'église peut devenir, c'est excitant, palpitant, exaltant. Voilà ce qu'est la joie de l'anticipation.

Je ne sais pas pourquoi certaines personnes veulent geindre tout le temps à propos de ce qui ne leur plaît pas, quand nous pourrions nous asseoir et attendre que ce soit comme Dieu le prévoit dans sa gloire éternelle. Je vais vous dire, cela enlève beaucoup de pression. Si je pensais que je devais être l'outil de base et l'instigateur du salut, si j'étais responsable du salut des gens, et une fois qu'ils seraient sauvés si moi, les autres pasteurs et le reste d'entre nous, étions responsables d'accompagner les gens sauvés, comment géreriez-vous cette responsabilité ? Comment géreriez-vous la responsabilité, par exemple, pour vos enfants qui sont venus à Christ, si Dieu vous a dit, "Hé, au fait, je les ai sauvés, mais vous feriez mieux de les garder saufs", vous voulez de cette responsabilité ? C'est effrayant. Vous n'avez pas cette responsabilité.

Vous voulez que je vous dise ? Le Seigneur va amener Son église jusqu'à son accomplissement. Merveilleux, n'est-ce pas ? Alors pourquoi ne pas profiter du processus ? Bien sûr, nous ne sommes pas tout ce que nous sommes censés être, mais ce n'est pas un endroit pour les gens parfaits ; c'est un hôpital pour les gens qui au moins savent qu'ils sont malades, et ils savent où se trouve le remède. Les gens disent : "Ah, je ne veux pas rester dans l'église, il y a trop d'hypocrites." Entrez, vous vous sentirez comme à la maison. C'est juste nous, c'est tout. Mais écoutez bien, vous vous souvenez du petit deal : "Dieu merci, il n'en a pas encore fini avec moi - soyez patient." C'est vrai, je veux dire, nous ne sommes pas achevés. Quand nous serons finis, nous serons parfaits. Cela enlève toute la pression, afin que vous puissiez profiter de votre ministère, que vous puissiez profiter de votre église, et que vous puissiez aimer ce que vous faites.

Vous me direz : "Alors, pourquoi fais-tu ce métier ? Je veux dire, si Dieu les sauve, que Dieu les garde, et que Dieu les amène au ciel, pourquoi le fais-tu ? " Parce que j'aime la pensée qu'Il m'utilise comme faisant partie de son processus complet. Et je peux le servir avec joie, par gratitude, parce qu'il m'a appelée, que je l'aime, et que je lui obéis, mais il ne se repose pas sur mes épaules. Tout ce qu'il veut que je fasse, c'est partager de la joie. Et pourquoi devrais-je laisser s'envoler ma joie parce que je suis incapable de me concentrer sur ce que l'église va devenir ? Paul ressent donc la joie de l'anticipation. Je comprends ça. Je comprends ça.

Je regarde parfois mes enfants, et je réalise qu'ils ressemblent beaucoup à leurs parents - ils ne sont pas parfaits non plus. Et je pourrais m'en soucier, m'inquiéter et faire du cirque, mais je sais qu'ils aiment tous Christ, et le truc, c'est que je sais ce qu'ils finiront par devenir. Ils seront finalement comme Christ. Réalisez-vous à quel point c'est satisfaisant? Je pourrais donc aussi bien profiter de mon ministère, que de profiter de la vie. Je pourrais tout aussi bien mettre mon cœur au service de la joie pure, de la gratitude, de l'obéissance et de l'amour pour le Christ, et être ravi de faire partie du processus, mais je ne vais pas devenir une cause perdue parce que je crains que quelqu'un qui est censé arriver au salut ne l'atteigne pas parce que je ne fais pas mon travail. Je n'ai pas cette responsabilité, et vous ne devriez pas non plus.

Alors profitez-en, profitez de l'église. Elle ne sera jamais tout ce qu'elle devrait être, elle ne sera jamais tout ce que vous voulez qu'elle soit jusqu'à ce que nous atteignons la gloire. La seule déception dans le ciel seront les gens qui ne peuvent rien trouver de négatif. Ils seront frustrés de toute éternité. Mais bon, vous devriez être si ravis que ce soit si temporaire que vous devriez être dans la joie de l'anticipation. Il y a un autre aspect de la joie, la joie de l'affection, aux versets 7 et 8, mais nous n'avons pas le temps pour cela aujourd'hui, alors revenez la prochaine fois. Inclinons-nous ensemble dans la prière

Nous t'aimons, Seigneur, et nous considérons comme un grand privilège le fait de te servir. Et nous travaillons dur. Paul a dit qu'il travaillait jusqu'à la sueur et l'épuisement. Paul a dit qu'il travaillait intensément, mais c'est vraiment Ton Esprit qui travaillait en lui. Il a dit qu'il considérait tout dans cette vie comme insignifiante dans la poursuite de l'accomplissement de ses dons, de son ministère et de son appel. Il donnait tout ce qu'il avait, toute son énergie, tout son cœur, toute son âme, et tout son temps, au plus profond de sa vie, son motif étant l'amour. Il t'aimait tellement qu'il voulait t'obéir. Et cette paix et cette joie parfaites qui disent : "Je vais tout donner, mais je sais que les résultats vont être bons parce que Tu es le Dieu que Tu es." Quelle joie, quelle joie de pouvoir mettre entièrement notre cœur à l'effort, et nous savons que nous ne pouvons pas, absolument pas, perdre. Comme c'est exaltant !

Merci pour la joie de l'anticipation. Aide-nous à vivre cette joie car en vivant la joie de la participation, nous nous aimons les uns les autres, en vivant la joie de l'intercession nous prions les uns pour les autres, en vivant la joie du souvenir nous augmentons le bien dont nous nous rappelons. O Dieu, produis, en nous, la joie de l'Esprit, afin que nous nous réjouissions, afin que nous puissions nous réjouir, afin que nous puissions être satisfaits de Toi et de ton travail dans nos vies en toutes circonstances. Et nous Te remercions au nom de Christ. Amen.

FIN

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