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(Citations bibliques : Version Segond 21 sauf autre mention.)

Ouvrons notre Bible pour notre moment d’étude de la Parole de Dieu, à Philippiens chapitre 4, dans ce qui sera notre troisième et dernier message sur le secret du contentement. Nous examinons Philippiens 4, versets 10 à 19. Il y a quelques semaines, je vous ai présenté un monsieur qui est devenu récemment un de mes amis, et qui s’appelle Thaddeus. Vous souvenez-vous que je vous ai mentionné Thaddeus, qui était sur notre navire en Alaska, il avait eu une grosse crise cardiaque et avait failli mourir. Et nous avions mis en place une veillée pour prier toute la nuit pour lui, et Dieu a fait grâce et l’a gardé en vie. Il est arrivé sain et sauf à Vancouver, puis a passé plusieurs jours à l’hôpital pour se remettre, à Vancouver. Depuis lors, il est rentré à la maison à Colorado Springs. Une fois arrivé chez lui à Colorado Springs, se remettant peu à peu et encore faible, il s’est mis à être fort d’esprit et de cœur. Il s’est mis à m’appeler et, de sa manière affectueuse et gracieuse, il m’appelait presque chaque jour, je pense au moins une fois par jour, et parfois plusieurs fois dans la journée, seulement parce qu’il s’intéressait à ce que Dieu faisait dans ma vie.

Il m’appelait en disant, « Comment vas-tu, John ? » Et je disais, « Comment vas-tu, toi ? C’est toi qui a eu la crise cardiaque, pas moi ! » « Non, ne t’inquiète pas pour moi, je vais bien, je suis en paix, je suis content, tout va bien, je m’inquiète pour toi. » « Eh bien, je continue de prier pour toi, Thaddeus. » Et il disait, « Mais non, non, nous devons prier pour toi, tu es celui qui a besoin de nos prières, et je voudrais savoir si tous les besoins de ton ministère sont pourvus, et si Dieu répond à tes prières, et pour quoi puis-je prier ? » C’était ainsi que se passaient nos conversations. Et si j’appelais en disant, « Thaddeus, j’ai juste appelé pour voir comment tu allais, » il disait alors, « Oh, non », disait-il, « comment vas-tu, toi ? » Et il me posait de nouveau les mêmes questions. « Tout va bien pour toi ? Dieu répond-Il à tes prières ? Dieu pourvoit-Il à tes besoins ? Comment puis-je prier pour toi ? » C’est un homme extrêmement altruiste.

Alors un jour, il m’a appelé en disant, « John, » a-t-il dit, « Dieu a vraiment béni mon cœur. » Et il a dit, « Je viens d’écouter la série d’enregistrements sur La famille épanouie. » Nous avons un album de 8 cassettes et un guide d’études. Il disait, « Je viens de toutes les écouter. » Et il disait, « Ce message devrait atteindre les autorités d’Amérique. » Et il devenait vraiment insistant là-dessus et il disait, « Tu sais, grâce à mes contacts et aux personnes que je connais, j’ai accès aux adresses de tous les dirigeants d’Amérique. » Et il ajouta, « Voici ce que je voudrais que tu fasses, je voudrais que tu prépares suffisamment de ces albums pour les envoyer à tous les sénateurs, à tous les membres du Congrès, à tous les juges de la Cour Suprême de Justice, à tous les gouverneurs, et à chaque personne spécifique de la Maison Blanche, nous enverrons l’album et le guide d’étude à chacun d’eux. » Et il dit, « Nous devons les atteindre avec la vérité que Dieu a prévue pour le mariage et la famille. » Et j’ai dit, « Attends une minute, Thaddeus, cela fait beaucoup d’enregistrements, cela fait beaucoup d’argent. »

Alors il dit, » Il ne s’agit pas d’argent, nous devons atteindre ces gens. Ils doivent entendre la Parole. Tu y prêches l’évangile et ils recevront tous l’évangile. Alors, nous allons le faire. » Puis il dit, « Tu verras comme nous pourrons le faire rapidement, et fais-le ! » Et j’ai dit, « Bien, cela pourrait coûter beaucoup d’argent, Thaddeus. » Il a dit, « Non, nous ne nous soucierons pas de cela, je m’en occupe. Vas de l’avant et je t’enverrai une lettre qui expliquera que dire quand tu feras les envois, cela viendra de toi, j’ai toutes les adresses, et nous atteindrons tous les dirigeants d’Amérique, et nous allons tous les redresser ! »

Puis j’ai dit, « C’est une idée géniale. C’est une super idée ! » Ensuite nous avons continué de parler et il en était tout excité. Plus tard ce même jour, il a eu une crise cardiaque massive, et évidemment, au milieu de cette crise, sa femme l’envoya de nouveau en urgence à l’hôpital, pour traverser tout ce qu’il avait vécu sur le bateau. En plein dans cette crise cardiaque, elle appela pour me dire que c’était vraiment très grave, et qu’il ne survivrait probablement pas, elle était vraiment abattue. Alors ils ont décidé de l’opérer, ils l’ouvrirent au milieu du sternum, et lui ont fait un pontage, en pleine crise. C’est ce qu’ils ont fait. Et, j’aurais pu m’y attendre, il a survécu. Le Seigneur lui a manifesté sa grâce. Il a survécu à cette opération, et s’en est merveilleusement remis ; quelques jours se sont écoulés, et chaque jour je parlais avec sa femme, et elle me rapportait ses progrès, et sa joie de voir les prières exaucées. Il était incapable de parler, et cela dura, je pense, jusqu’au jeudi de cette semaine-là. Alors, le jeudi il a voulu me parler pour voir comment avançait le projet.

Alors il ôta son masque à oxygène assez longtemps pour parler au téléphone. J’ai dit, « Comment vas-tu, Thaddeus ? » Il a dit, « Oh ! John, comment vas-tu ? Comment avance le ministère ? » C’est un gars qu’on ne peut dévier de son idée, vous savez. Alors, vous allez prier, n’est-ce pas ? Le mois prochain, nous allons envoyer un de ces enregistrements à tous ces gens, alors, priez pour tous les sénateurs, et les membres du Congrès, que la Parole du Seigneur ne se répande jamais sans porter quelque fruit. Ce sera donc intéressant de voir chaque dirigeant d’Amérique être atteint en un éclair par la même chose. Ce sera intéressant quand ils entendront également le message sur le rôle de la femme. Certaines de ces personnes sont probablement des femmes.

Mais je pensais, en revenant sur mes moments avec Thaddeus, il me disait toujours, « John, je suis parfaitement satisfait, John, j’ai une paix parfaite. Je ne suis en souci pour absolument rien. Je m’inquiète pour toi. » Et tandis que je travaillais précisément à cette étude sur le secret du contentement, j’étais en contact presque quotidiennement avec un homme content, qui était content au milieu des circonstances les plus âpres que l’on puisse imaginer dans cette vie. Et au milieu de tout ça, il était en paix, et entièrement satisfait. Il avait appris ce que Paul avait appris : il avait appris à être content.

Et l’une des manifestations de ce contentement dans sa vie était un désintéressement absolu, et une préoccupation du bien-être d’autres personnes. Beaucoup plus préoccupé d’eux que toute autre chose. Et c’est le dernier point de notre plan ici, très justement, alors que nous considérons les caractéristiques du contentement spirituel.

Vous vous souvenez que nous avons commencé par examiner le verset 10, et avons parlé du fait que le contentement dans la vie commence quand vous faites confiance à la providence souveraine de Dieu. Autrement dit, quand vous croyez que Dieu ordonne souverainement chaque détail de la vie, cela conduit au contentement. Ensuite au verset 11, nous avons remarqué que pour être content, vous devez vous satisfaire de peu. Quand les besoins fondamentaux sont comblés, vous devez être satisfaits. Paul l’était ; c’est la marque du contentement.

Le troisième point que nous avons noté était au verset 12 : l’indépendance des circonstances. Le contentement signifie que je ne suis pas une victime de mes circonstances. Je suis confortable, satisfait, en paix et content dans une relation inaltérable et éternelle avec le Christ vivant, qui s’élève infiniment au-dessus des circonstances profanes. Le quatrième principe, que nous avons traité la dernière fois, était que le contentement est marqué par le fait d’être soutenu par la puissance divine. En d’autres termes, c’est connaître la puissance du Saint Esprit dans l’homme intérieur. Paul avait ce genre de contentement. Il l’exprimait au verset 13 comme le contentement qui arrive quand vous êtes rendu capable en tout, par celui qui vous fortifie, c’est-à-dire l’Esprit de Dieu. Donc le contentement vient chez celui qui a confiance en la providence souveraine de Dieu, qui se satisfait de peu, qui ne dépend pas des circonstances, et qui a la force venant d’une source divine.

Maintenant, pour finir, cinquièmement, le contentement appartient à ceux qui se préoccupent du bien-être d’autrui. C’est absolument essentiel au contentement. Si Paul pouvait dire, « J’ai appris à être content, » alors il doit avoir été un homme qui se souciait davantage des autres que de soi. Je vais vous promettre ceci : si vous vivez pour vous-même, vous ne serez jamais content. Le contentement commence à être une réalité quand vous cessez de vous inquiéter de comment vous allez, mais que vous n’êtes préoccupé que de comment vont les autres. Alors, vous pouvez être content dans votre propre situation. Mais nous ne sommes pas ainsi. La plupart d’entre nous ne font jamais l’expérience du contentement parce que nous exigeons de notre monde d’être exactement comme nous le souhaiterions. C’est une malédiction. Nous voulons tout forcer à entrer dans le moule que nous avons fait. Nous voulons que notre partenaire de vie, mari ou femme, soit exactement comme nous nous attendons qu’il ou elle soit, afin de combler nos attentes, nos plans et ce que nous prévoyons. Et nous voudrions que nos enfants se conforment entièrement à ce plan écrit à l’avance, dont nous avons prévu qu’ils l’accompliront. Et nous voudrions que tout, dans notre monde, entre dans la niche parfaite de la petite armoire où nous voulons compartimenter chaque élément de l’existence.

Vous ne connaîtrez jamais le contentement avant d’abandonner cette idée de planifier votre propre agenda pour vous perdre dans une préoccupation du bien-être d’autrui. Paul a prié pour cela pour les Philippiens. Au chapitre 1, verset 9, il disait qu’il priait pour eux, que leur amour abonde de plus en plus. Il voulait qu’ils aient un amour abondant. Qu’est-ce que cela signifie ? Se soucier des autres ! Au chapitre 2, il devient même plus spécifique au verset 3 où il dit, « Ne faites rien par esprit de rivalité ou par désir d’une gloire sans valeur, mais avec humilité considérez les autres comme supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de regarder à ses propres intérêts, regarde aussi à ceux des autres. » Et c’était l’attitude de Christ, qui n’a pas recherché son propre intérêt, sinon Il serait resté au ciel, mais Il a recherché l’intérêt des méchants, des pécheurs, des hommes déchus, c’est pourquoi Il a quitté le ciel pour combler leurs besoins.

Ceci a été un grand souci pour Paul. Il a prié pour cela. Il a exhorté à faire cela. Il se soucie que les Philippiens comprennent qu’ils doivent vivre pour les autres plutôt que pour eux-mêmes. Je le redis : le contentement appartient à une personne qui n’exige pas que tout dans la vie corresponde à ses propres prévisions, mais qui se soucie davantage des autres que de soi. Or, cela va être développé pour nous dans les versets 14 à 19, qui est le point final de Paul. C’est ce qui ressort très clairement dans ce qu’il dit ici.

Regardez le verset 14. Il commence par le mot « Cependant. » Et c’est une transition très importante pour Paul, car ce qu’il a dit jusqu’ici pourrait renvoyer un message erroné aux Philippiens. Vous vous souvenez du tableau ? Paul en prison, incarcéré dans une sorte d’appartement à Rome, enchaîné à un soldat romain. Il est dans une situation physique très difficile. Il doit avoir souffert d’une très maigre subsistance. Il a de grands besoins. Nous ne connaissons pas tous les besoins physiques qu’il avait à ce moment-là, mais nous pouvons comprendre les besoins vitaux fondamentaux. Et au milieu de ce besoin, l’information arrive à l’Église des Philippiens qu’il est en fait dans le besoin, et que celui-ci n’est pas encore pourvu. Alors les Philippiens, par amour, envoient un homme nommé Épaphrodite, qui apporte avec lui des fournitures pour Paul, de la nourriture et des vêtements peut-être, et de l’argent. Et Épaphrodite fait toute la route de Philippes à Rome pour tout livrer à Paul. C’est un don généreux. C’est un sacrifice. Vous pouvez être sûrs que les Philippiens étaient pauvres pour la plupart. Gardez ceci à l’esprit. Ils étaient pauvres. C’était une Église de Macédoine. Et Paul, dans 2 Corinthiens, chapitre 8, commente la pauvreté des Églises macédoniennes. C’était de pauvres gens. Ils n’avaient pas grand-chose. Ce qu’ils avaient, ils en ont fait le sacrifice pour l’envoyer à l’apôtre Paul.

Ainsi, il vient de recevoir ce don par Épaphrodite ces jours derniers. Épaphrodite est resté pour le servir. Maintenant il repart et cette lettre part avec lui. Et alors ils vont lire des paroles comme celle-ci. Ils liront, verset 11, « Je ne manque de rien. J’ai appris à être content. » Ils liront le verset 12, « Je sais vivre avec de faibles moyens, et je sais comment apprendre le secret d’avoir faim et de souffrir de pauvreté. » Ils devront lire le verset 13 qui dit qu’il peut tout supporter grâce à la force de l’Esprit en lui. Et ils vont conclure, s’il s’arrête là, « Ce gars n’avait besoin de rien de ce que nous lui avons envoyé. Nous nous sommes lourdement trompés. Nous avons fait le sacrifice de ce don important et il nous répond en disant, je n’en avais pas besoin, je ne le voulais pas, Dieu pourvoira en son temps, je me suis engagé à faire confiance à la souveraine providence de Dieu, je me contente de très peu, je vis au-dessus de mes circonstances et je suis soutenu par la puissance divine. » Et si l’épître se terminait là, ils se seraient sentis très mal et cela n’aurait pas vraiment été une lettre de remerciements.

Alors il dit, « Malgré tout cela, cependant, » bien que je sois satisfait, bien que je sois fortifié par Christ, bien que je fasse confiance à la providence de Dieu, bien que je vive au-dessus de mes circonstances, « vous avez bien fait. Vous avez fait quelque chose de noble. » Kalos, vous avez fait quelque chose d’un caractère magnifique, quelque chose qui était bon dans le sens de noble. Vous avez fait quelque chose de juste. Vous avez fait une jolie chose, une belle chose. En quoi ? « En prenant part à ma détresse. » Ma thlipsis, ma douleur, ma pression, ma tribulation, ma difficulté. Et, soit dit en passant, son stress n’était pas imaginaire. Il était vraiment dans une situation difficile, très réellement. Et il dit, « Vous avez fait quelque chose de noble en partageant avec moi, quand vous avez été mes partenaires, quand vous m’avez rejoint comme partenaires, en donnant si généreusement. Vous avez fait quelque chose de très noble. »

Eh bien, c’est bon à savoir ! Comment ça pouvait être si noble si tu n’en avais pas besoin ? Si tu ne le voulais pas, comment était-ce si bon ? Eh bien, voyons la suite pour le découvrir. Verset 15, « Vous le savez vous-mêmes, Philippiens, » autrement dit, je ne vous dis pas quelque chose que vous ne savez pas, vous avez les faits encore clairement à l’esprit, Philippiens, « au début de la prédication de l’Évangile, lorsque j’ai quitté la Macédoine, aucune Église n’a pris part avec moi à un tel échange de contributions. Vous avez été les seuls à le faire : à Thessalonique déjà, et à plus d’une reprise, vous m’avez envoyé de quoi pourvoir à mes besoins. »

Or, il revient 10 ans en arrière. Maintenant, cela fait 10 ans qu’il avait reçu un don de leur part, 10 ans qu’il avait quitté cette région. Et il regarde en arrière en disant, « Non seulement vous avez bien fait de partager avec moi ce don récent, mais vous savez aussi, Philippiens, qu’il y a 10 ans quand j’ai la première fois prêché l’Évangile à Philippes et que l’Église a été fondée, puis quand je suis allé à Thessalonique puis à Bérée, - qui sont les trois lieux principaux où il a servi en Macédoine, - dans toute cette période vous avez été la seule Église à vraiment m’aider. Ensuite, après être parti de Macédoine pour aller en Achaïe, et dans les deux villes de Corinthe et d’Athènes, vous avez été les seuls à m’envoyer un don. « Eh bien, » dit-il, « je n’ai pas oublié combien vous avez été généreux à mon égard. Je n’oublierai jamais que lors de mon deuxième voyage missionnaire, je suis arrivé à Philippes, comme rapporté en Actes chapitre 16, et le Seigneur a donné naissance à une Église. Et je n’oublierai jamais que lorsque je suis allé à Thessalonique, qui n’est pas bien loin, vous m’avez envoyé plus d’une fois, bien que je n’aie été là que deux semaines, plus d’une fois dans ces deux semaines vous avez envoyé de quoi pourvoir à mes besoins. Et je n’oublierai jamais, lorsque j’ai quitté la Macédoine pour aller à Athènes et à Corinthe en Achaîe, qu’après mon départ, vous avez été la seule Église à m’envoyer quelque chose. Et vous faites constamment des dons qui sont des actes nobles. » Et, sous-entendu au verset 10, est le fait qu’ils l’auraient fait beaucoup plus souvent, mais qu’ils n’en avaient jamais eu l’occasion entre temps.

Et je vous rappelle encore qu’ils étaient pauvres. Ils étaient pauvres. 2 Corinthiens 8, ils donnaient libéralement à Paul à partir de leur profonde pauvreté. En fait, lorsque Paul arriva à Corinthe, il ne voulait pas prendre d’argent des Corinthiens. Il ne voulait pas les faire payer du tout pour l’évangile. Ainsi il dit dans 2 Corinthiens 11, « J’ai dépouillé d’autres Églises en recevant d’elles un salaire pour vous servir. » En Macédoine, il a pris de l’argent de ces autres Églises pauvres. Il considérait cela comme une sorte de vol. Ils étaient si pauvres.

Ainsi, voici ces chers amis Philippiens, affectueux, gentils et généreux, qui lui envoyaient ce dont il avait besoin, et puis finalement, lorsqu’il est parti pour l’Achaïe, ils étaient la seule Église qui lui avait envoyé quelque chose. Et il dit, « Je sais que vous avez fait quelque chose de noble, quelque chose de beau et de magnifique, tout comme quand vous avez donné il y a dix ans. »

À propos, une remarque sur le verset 15. Il mentionne ce partage en l’appelant « un échange de contributions » C’est très intéressant. Tous ces mots sont des termes commerciaux. Le mot « contributions » peut être traduit « compte ». Et « échange », ou littéralement « donner et recevoir » pourraient aussi être compris comme des termes comptables, des dépenses et des recettes. Et ce qu’il dit, c’est que dans toute cette affaire de comptes, de recettes et de dépenses, vous avez été les seuls qui ont partagé avec moi quand j’ai quitté la Macédoine, et vous m’avez également envoyé plus d’une fois des dons à Thessalonique. Ce que cela me suggère, c’est que Paul était un gérant très consciencieux, et qu’il faisait le compte des recettes et des dépenses, afin d’en maintenir les comptes pour les Églises qui le soutenaient. Vous vous souviendrez aussi, j’en suis sûr, que dans son ministère, il écrit très souvent à propos du fait qu’il ne voulait mettre à la charge de personne ce qu’il faisait, alors il travaillait de ses propres mains. Il le dit particulièrement aux Thessaloniciens. Quand je suis venu chez vous, dit-il dans 1 Thessaloniciens 2 :9, vous savez comment c’était, « vous vous rappelez de notre peine et notre fatigue : c’est en travaillant nuit et jour, pour n’être à la charge d’aucun d’entre vous, que nous vous avons prêché l’Évangile de Dieu. » Eh bien, qui le soutenait quand on ne lui demandait rien ? Qu’on ne demandait rien aux Thessaloniciens ? Les Philippiens. Ils l’ont soutenu dans sa mission à Thessalonique.

Dans 2 Thessaloniciens encore il leur rappelle, au chapitre 3, verset 8, « Nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne ; au contraire, nuit et jour, dans la fatigue et dans la peine, nous avons travaillé pour n’être à la charge d’aucun de vous. » Il n’était pas seul ; il y avait avec lui un groupe de personnes. Ils travaillaient aussi dur que possible pour s’assurer de n’être à la charge de personne dans cette région, pour la prédication de l’Évangile. Et ils devaient dépendre du travail de leurs mains et des dons des pauvres Philippiens.

Ainsi, Paul était infiniment reconnaissant pour la manière généreuse et bienveillante par laquelle ces chers Philippiens lui avaient exprimé leur amour. Lorsqu’il est allé à Corinthe, il n’a pas eu à faire payer les Corinthiens, et il n’avait pas dû leur demander de nourriture. Il pouvait leur prêcher l’Évangile et travailler avec assiduité de ses mains, comme il le dit dans 1 Corinthiens 4 :12. Ensuite, il recevait assez de soutien de Philippes pour le faire vivre. Et il rappelle encore aux Corinthiens, dans 2 Corinthiens 8, à quel point ces chers amis avaient été généreux.

Maintenant, regardez au verset 17, et voilà l’important. Pourquoi est-il si heureux ? Pourquoi se réjouit-il ? Plus tôt, au verset 10, « J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez enfin pu renouveler l’expression de votre intérêt pour moi, » pourquoi se réjouit-il de leur don ? Pourquoi dit-il que vous avez bien fait de partager avec moi, s’il n’en a pas besoin ? Voici pourquoi, « Non que je recherche le don en soi, mais je recherche le profit qui fait augmenter votre compte. » Ce n’est pas que je veuille un bienfait matériel dans mon compte ; je souhaite le bienfait spirituel dans votre compte. Voilà comment l’homme vivait. C’est ainsi qu’il vivait. Il se préoccupait du bien-être des autres. Il ne se souciait pas de son propre bien-être. Il ne se préoccupait pas d’être confortable, bien nourri, rassasié et tout ça. Il ne dit pas, « vous avez bien fait de me donner tout ce que vous avez donné parce qu’il me le faut, il me rend heureux, confortable, replet et joyeux ». Non, il dit, » Je suis si content que vous l’ayez donné, non que « je veuille le don, mais parce que je veux le voir entrer dans votre compte spirituel. »

Vous voyez, c’est pour cela qu’il avait prié. Je vous lis au chapitre 1, le verset 9, « que leur amour augmente de plus en plus. » Et au chapitre 2, évidemment, qu’ils continuent de manifester cette attitude de ne pas rechercher leurs propres intérêts mais ceux des autres, et de considérer les autres supérieurs à eux-mêmes. Je désire que ce fruit, ce karpon, que ce profit soit porté à votre compte. C’est ce que Jésus appelait un trésor où ? Dans le ciel. C’est amasser un trésor au ciel. Il va dans votre compte spirituel.

C’était un homme qui était content car, voyez-vous, il ne cherchait pas à consommer. Il ne se souciait pas de ce qu’il recevait. Il était profondément préoccupé par les bénédictions spirituelles qui allaient aux autres. Vous réjouissez-vous plus de la bénédiction qui vient sur d’autres ou de celle qui vous arrive à vous ? Êtes-vous heureux de ne pas en avoir, tant que quelqu’un d’autre est béni ? Voilà le cœur de Paul. Il ne s’intéresse pas à augmenter des bienfaits pour sa vie, mais à augmenter des dividendes éternels dans la vie des gens qu’il aimait. Cela vient du cœur. Il était si réjoui parce que cela leur serait si bénéfique. C’était sa joie.

Vous direz, mais comment ? Ils sont pauvres et, de leur sévère pauvreté, ils donnent généreusement, ils donnent en se sacrifiant. Il n’en a pas vraiment besoin, dit-il, et Dieu aurait certainement pu en pourvoir pour d’autres à sa place. Mais comment se fait-il alors que ceci, d’une manière ou d’une autre, leur est bénéfique, ou comment en bénéficient-ils ? Permettez-moi de vous donner l’aperçu d’un principe qui court dans toute l’Écriture.

Écoutez ceci, Proverbes 11 :24 et 25, « L’un, qui donne avec largesse, devient encore plus riche ; l’autre, qui épargne à l’excès, ne fait que s’appauvrir. » C’est un principe. Vous donnez, vous augmentez vos biens. Vous amassez indument, vous n’avez plus rien. Il donne l’image d’un fermier. Savez-vous ce que fait un fermier ? Un fermier sème du grain. Vous savez ce qu’il fait ? Il prend son argent, va chez le marchand de grain et achète de la semence. Il dépense tout son argent sur sa semence. C’est un risque. Ensuite, il prend sa semence et la lance à la volée dans le sol. Et celui qui fait ça, qui jette sa semence, qui la répand, est celui qui augmente le plus son bien. Ensuite, le verset 25 dit que l’homme généreux prospérera. C’est l’application. L’homme généreux prospérera, et celui qui arrose sera lui-même arrosé. C’est une promesse de Dieu, disant que Dieu n’est jamais le débiteur de quiconque.

Proverbes 19,17 : « Celui qui accorde une faveur au pauvre prête à l’Éternel, qui lui rendra son bienfait. » Le Seigneur le lui rendra. Dans Luc 6 :38, ce verset bien connu, Jésus dit, « Donnez, et on vous donnera. » Oh-là, quelle déclaration ! Donnez et on vous donnera. Dans 2 Corinthiens 9 :6 : « Celui qui sèmera peu moissonnera peu et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. » Autrement dit, le principe dans toute l’Écriture est celui-ci : ce que vous donnez en sacrifice devient un trésor dans le ciel, et Dieu, en réponse, donnera en retour. En fait, 2 Corinthiens est tout à fait explicite. Il est dit que le Dieu qui fournit la semence au semeur et du pain pour sa nourriture vous fournira et vous multipliera la semence et il augmentera les fruits de votre justice. Ainsi vous serez enrichis à tout point de vue pour toutes sortes d’actes de générosité qui, par notre intermédiaire, feront monter des prières de reconnaissance vers Dieu. En effet, le service de cette collecte ne pourvoit pas seulement aux besoins des saints, il fait aussi abonder des prières de reconnaissance envers Dieu. Tout ceci à cause de la générosité de votre contribution. Vous, chers Macédoniens, avez donné généreusement, et je vous le dis maintenant, Dieu vous le rendra. Ainsi votre compte a augmenté, ce qui vous donnera des dividendes spirituels, la bénédiction de Dieu.

Or, voilà véritablement un homme spirituel. Ce qui le préoccupe, et qui est loin d’obtenir lui-même des bénédictions terrestres, c’est qu’eux puissent recevoir des bénédictions spirituelles. Il ne se préoccupe que de la croissance de leur compte spirituel. Ensuite, regardez au verset 18, où il dit, « J’ai tout reçu et je suis dans l’abondance. J’ai été comblé en recevant d’Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé. » Arrêtez-vous ici. Ici, on a trois verbes à la suite. Et ces verbes deviennent toujours plus emphatiques. Et tous ces verbes peuvent être utilisés dans un contexte bancaire. Le premier, qui dit, « J’ai tout reçu, » est un terme commercial technique, signifiant recevoir une somme et donner un reçu en contrepartie. Il dit, en fait, vous m’avez envoyé plus que je n’en avais besoin, j’ai tout reçu et j’en accuse réception. Ensuite il dit, « Non seulement j’ai bien tout reçu, mais je suis dans l’abondance, » perisseuō, qui signifie avoir des choses matérielles en surabondance. Je déborde simplement de tout ce que vous m’avez envoyé. Puis, troisièmement il dit, « J’ai été comblé, » plēroō, je suis rempli jusqu’en haut. En quelque sorte, il intensifie l’idée jusqu’au bout en utilisant ces trois verbes, qui tous expriment une satisfaction pleine et entière. Ainsi il dit, « Franchement, je suis submergé. Je suis submergé par tout ce que j’ai reçu d’Épaphrodite, ce que vous avez envoyé. Je suis dépassé. J’ai énormément. J’ai tout ce que j’aurais pu demander. »

Donc il ne manque pas de gratitude. Mais sa satisfaction ne vient pas de ce qu’il a reçu, mais de la générosité affectueuse des Philippiens qui ont donné en se sacrifiant, car elle a augmenté leur compte spirituel. Et c’est ce qui réjouissait le plus son cœur. Et à la fin du verset 18 il le dit, « ce que vous m’avez envoyé était comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte et qui lui est agréable. » Ce qu’il est en train de dire, en réalité, c’est : ce n’est pas à moi que vous l’avez donné, c’est à Dieu. Et c’était un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte et qui lui plaît.

Et, soit dit en passant, c’est un langage des sacrifices, tiré de l’Ancien Testament. Dans le système sacrificiel de l’Ancien Testament, un sacrifice devait faire monter une bonne odeur vers Dieu. Il devait être acceptable, et seul un sacrifice acceptable, avec l’attitude de cœur de celui qui l’offrait, pouvait plaire à Dieu. Vous pouvez remonter aussi loin que Genèse 8 :20 et 21, Exode 29 :18, Lévitique chapitre 1, versets 9, 13, 17 ; vous pouvez aller dans Ézéchiel chapitre 20, verset 41. Vous pouvez aller dans de nombreux endroits dans l’Ancien Testament où Dieu dira, « Je veux un sacrifice acceptable, je veux un cœur qui me plaise, je veux une bonne odeur. » Et Il a dit, « Je veux que ce que tu m’offres le soit en pensant à moi, comme un acte pur, un acte d’adoration véritable. » Et ici dans la Nouvelle Alliance, Paul dit la même chose que ce qui était demandé et reçu dans l’Ancienne, donc c’est également exigé et reçu dans la Nouvelle, sauf que maintenant ce n’est plus un animal mais il est toujours un sacrifice de bonne odeur, acceptable et qui doit plaire à Dieu.

C’était un magnifique acte spirituel d’adoration, comme dit dans Romains 12 :1, « Je vous encourage, donc frères et sœurs, par les compassions de Dieu, à offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Ce sera de votre part un culte raisonnable. » Ainsi, en tant que chrétiens, nous faisons aujourd’hui des sacrifices. Pierre dit que nous sommes un groupe de prêtres saints, 1 Pierre2 :5, offrant à Dieu des sacrifices spirituels. Et en donnant, nous offrons des sacrifices spirituels. Ils doivent être de bonne odeur, acceptables, et doivent plaire à Dieu. Et c’est pour cela que Paul était si reconnaissant, car il savait que ce sacrifice était de cette qualité. Il était très encouragé et joyeux, et il exprime cette joie au verset 10, au début du passage. Et cette joie ne venait pas du fait qu’il avait reçu ce qu’il voulait ; il ne le voulait pas. La cause de sa joie était que les Philippiens avaient donné à Dieu quelque chose qui l’honorait et qui s’ajouterait à leur bien spirituel. C’est un homme qui se préoccupait du bien-être d’autrui.

Ensuite il dit ceci, verset 19, « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins conformément à sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. » Ce verset est bien connu de la plupart des chrétiens, il est souvent cité par beaucoup d’entre nous, mais il doit être placé dans son contexte. Ce que Paul dit ici est très simple. Il dit, « Je sais que vous avez donné en vous privant. Je sais que vous m’avez donné d’une manière qui vous a laissés démunis, et je veux vous assurer que Dieu ne sera pas votre débiteur. Ce qui s’est ajouté à votre compte spirituel, puisqu’il est un sacrifice de bonne odeur, acceptable et qui plaît à Dieu, aura pour résultat que Dieu vous rendra en mesure pressée, secouée et débordante. Dieu, si nécessaire, poussera même des hommes à vous donner. Il ne sera pas en reste envers vous. Il pourvoira à tous vos besoins. »

Et je crois que dans ce contexte-ci, « tous vos besoins » signifie des choses matérielles, des besoins terrestres qui avaient été, dans une certaine mesure, sacrifiés par les Philippiens, et qui seraient à nouveau comblés jusqu’au bord par Dieu en réponse au sacrifice. Si vous semez abondamment avec Dieu, si vous remplissez un trésor au ciel en quantité, vous récolterez comment ? Avec abondance ! Si vous donnez, on vous donnera. Si vous donnez au pauvre Paul, vous prêtez au Seigneur, et le Seigneur pourvoira. C’est le même principe. Si vous répandez largement, le Seigneur vous fera abonder. Même principe ! Les Macédoniens avaient donné en se sacrifiant, et Dieu ne resterait pas leur débiteur. Leurs besoins seraient pourvus.

Dans les Proverbes, un autre verset me vient à l’esprit, Proverbes 3 :9, « Honore l’Éternel avec tes biens et avec les premiers de tous tes produits. Alors tes greniers seront abondamment remplis et tes cuves déborderont de vin nouveau. » Si vous voulez la bénédiction de Dieu sur votre entreprise terrestre, alors mettez votre trésor entre ses mains. Un homme d’un autre état m’a appelé en disant, « Je sais que vous avez certains besoins à l’université. Ma femme et moi avons économisé de l’argent pour notre retraite, mais nous avons décidé que nous devions le donner. Dieu l’a imposé à nos cœurs, et nous voulons prendre cet argent de la retraite pour vous le donner. » C’est une très grosse somme d’argent. « Et nous faisons confiance à Dieu pour pourvoir pour nous. » Ainsi, un chèque est arrivé, et ainsi ils ont mis un trésor au ciel, et ainsi mon Dieu pourvoira à tous leurs besoins.

Jusqu’où va-t-Il pourvoir ? Vous direz, « Et s’Il ne me rend que des bénédictions spirituelles et que je meurs de faim ? » Mais non, Il pourvoira à tous vos besoins. Et jusqu’où ? Conformément à ses richesses. Pas de ses richesses. Si je dis à un riche, « Donne-moi de tes richesses, » il pourrait m’en donner le quart. C’est une partie de ses richesses. Mais si je dis à un riche, « Donne-moi conformément à tes richesses, » il va devoir me donner, peut-être 25 000.00 dollars. C’est conformément, ou correspondant à la somme que vous avez. Lorsque Dieu vous donne, Il ne donne pas une portion congrue de ; Il vous donne conformément à ses richesses, ses richesses glorieuses. Les richesses dans la gloire qui lui appartiennent, dans son royaume éternel, qui sont vôtres en Christ Jésus. Quelle déclaration !

Si vous êtes en Christ, les richesses de Dieu dans la gloire, en Christ, sont à vous. Immense vérité ! C’est pour cela que nous ne nous inquiétons pas de ce que nous mangerons, boirons, de quoi nous serons vêtus, et nous chercherons d’abord quoi ? Son royaume, et toutes les autres choses Il s’en occupe. C’est glorieux. Dieu est si bon, et aucun don donné à Dieu ne rendra un chrétien plus pauvre. Avez-vous entendu ? Cela ne peut que vous rendre plus riche. Cela ne peut pas vous appauvrir, mais seulement vous rendre plus riche. C’est là que votre foi en la Parole de Dieu est testée.

Vous voyez, tout est en Christ Jésus. Et si vous êtes en Christ, c’est là. Le Nouveau Testament dit, « En Christ sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance. » Le Nouveau Testament dit, « Dieu a voulu que toute sa plénitude habite en Christ. » Qu’en Christ habite corporellement toute la plénitude de la divinité. La Bible dit que Christ remplit tout en tous. Paul, écrivant aux Corinthiens dit, « Je dis constamment à mon Dieu toute ma reconnaissance à votre sujet pour la grâce de Dieu qui vous a été accordée en Jésus-Christ. En effet, en lui vous avez été comblés de toutes les richesses… » Et il écrivait aux Éphésiens, « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ. » Et Pierre écrit que nous avons tout ce qui est nécessaire à la vie et à la piété en nous faisant connaître celui qui nous a appelés, c’est-à-dire Christ. Vous ne manquerez jamais de rien quand vous aurez fait un sacrifice afin de donner une offrande de bonne odeur, acceptable et qui plaise à Dieu.

D’où vient le contentement ? Eh bien, il vient de la confiance dans la providence d’un Dieu souverain. Il vient quand on se satisfait de peu. Il vient quand on est indépendant des circonstances. Il vient du fait qu’on est soutenu par la puissance intérieure du Saint-Esprit, et il vient d’un souci du bien-être des autres, de leur bénédiction spirituelle, non de votre propre bénédiction matérielle. Vous pourriez le résumer en cinq mots : foi, humilité, soumission, dépendance, et désintéressement. Cela donne une personne contentée. La foi, l’humilité, la soumission, la dépendance, et le désintéressement. Paul était cette sorte de personne, il était content. Et tout cela en fait partie ; ce sont les fils du tissu du contentement.

Maintenant, écoutez bien alors que je conclus. Je voudrais très brièvement vous donner une théologie du don chrétien qui ressort de ce passage. Je sais que beaucoup d’entre vous ont besoin d’un enseignement à ce sujet, parce que vous n’étiez pas là. Écoutez très attentivement ce qui sort de ce texte sur le don chrétien, donner pour l’œuvre du Seigneur, à l’Église. Un, il doit venir du cœur. Le verset 10 dit qu’ils ont donné parce que leur intérêt avait été renouvelé. Il doit venir de l’intérieur. Ce n’est pas qu’ils aient été forcés, c’est-à-dire liés extérieurement ; c’est qu’ils ont été poussé intérieurement. Votre don ne doit pas être réticent ni obligé, dit Paul aux Corinthiens, mais le Seigneur aime celui qui donne avec joie. Vous devez donner de tout cœur. La joie de Paul venait du fait que c’était ainsi que les Philippiens avaient donné, non parce qu’ils le devaient, mais parce qu’ils aimaient.

Deuxièmement, ce doit être fait quand Dieu vous en donne l’occasion. Il fait remarquer encore au verset 10 qu’ils ont donné parce qu’ils en ont eu l’occasion. Et mes amis, c’est ce qui compte ici. Quand Dieu vous donne la possibilité de donner, et que vous en avez l’occasion, alors il vous faut donner. En fait, la Bible dit de donner comme Dieu vous a rendu prospère, quand vous en avez les moyens et l’occasion, alors vous devez donner.

Troisième point, c’est donné à ceux qui servent Dieu. C’est donné à ceux qui servent Dieu. Au verset 14 il dit, « Vous avez bien fait de prendre part à ma détresse. » Vos dons vont à ceux qui sont les serviteurs de Dieu, ce qui fait de vous quelqu’un qui partage, cela vous rend partenaire. Vous avez fait quelque chose de noble en partageant avec moi, dit-il. Vous êtes partenaires avec moi. Et c’est le cas de votre don ; c’est un partenariat avec ceux qui prêchent, qui enseignent, qui servent le Seigneur. En donnant à l’Église de la Grâce, la majorité de l’argent que nous recevons va directement dans les vies des serviteurs qui se mettent au service de Christ.

Le point suivant nous apprend qu’il faut donner de manière suivie. Il doit être régulier. Il dit, vous m’avez donné plus d’une fois. Et quand d’autres n’ont pas donné, vous, vous l’avez fait. Et maintenant, vous voici qui donnez encore. Et si vous en aviez eu l’occasion entre temps, vous auriez donné, encore et encore. Et ce que nous voyons ici, c’est qu’ils étaient constants, plus d’une fois. En fait, on nous dit dans 1 Corinthiens que nous devons donner le premier jour de la semaine ; le premier jour de la semaine, que chacun de vous mette de côté selon les moyens que Dieu lui a donnés. Vous devez vous occuper de cette gestion chaque semaine. Vous devez donner chaque semaine. Vous devez donner à ceux qui servent Dieu. Vous devez donner quand Dieu vous en donne l’occasion. Vous devez donner de tout cœur. Vous devez donner de manière suivie.

Ensuite, remarquez le verset 17. Vous devez également vous rappeler que votre don est spirituellement bénéfique. Le verset 17 dit qu’il sera un fruit, ou un profit qui sera crédité à votre compte spirituel. Vous en serez récompensé, je le crois, dans cette vie selon ce que Dieu donnera en retour ; vous en serez récompensé dans la vie à venir par un plus grand privilège de le louer et de le glorifier. Ce sera spirituellement bénéfique. Donc vous prenez une décision avec votre argent, vous décidez si vous voulez qu’il soit bénéfique matériellement ou spirituellement. Vous décidez si vous voulez qu’il soit bénéfique temporairement ou éternellement. Vous faites ce choix.

Le principe suivant concernant le don, et émanant de ce texte est qu’il doit être généreux. Il doit être généreux. Clairement, tous ce qu’ils donnaient était généreux. Il est dit au verset 18 qu’il avait tout reçu pleinement, et en abondance et qu’il était comblé. Tout ce qu’ils envoyaient était très généreux. Et comme Paul l’avait remarqué chez les Macédoniens, c’était donné libéralement. Vous devez donner généreusement. Traditionnellement dans l’Église, on a appris aux chrétiens qu’un bon point de départ était que 10 % de votre revenu soit donné au Seigneur. Il me semble que ce n’est qu’un point de départ, et que la plupart d’entre nous dans cette société pourraient, et devraient faire beaucoup mieux que ça pour donner à l’œuvre de Dieu. Il n’y a pas de somme fixe. Le peuple de l’Ancien Testament devaient donner deux dîmes, ou 20 % chaque année, et encore une autre dîme tous les trois ans ce qui se résumait à 23 % par année, plus une taxe pour le temple, plus les coins du champ, plus ce qui tombait de la charrette quand ils moissonnaient, et qui était comme un plan de partage du revenu pour les pauvres. Cela leur faisait bien au-dessus de 25% qui contribuait à soutenir leur gouvernement national, la théocratie. Et en plus de cela, ils devaient donner librement du fond de leur cœur et en sacrifices, de leurs prémices, ce qu’ils voulaient. Il semblerait que l’on puisse peut-être commencer par les dix pour cent. Mais nous devrions même donner plus, selon ce que Dieu rend possible, si c’est effectivement possible.

Le principe suivant que je voudrais vous montrer est celui-ci : donner est un acte sacré d’adoration spirituelle. C’est un acte sacré d’adoration spirituelle. Certains pourraient aller à l’église en disant, « Bon, je ne chante pas parce que je n’aime pas le type qui gesticule. » Oui ? Alors, êtes-vous en train de dire que parce que vous n’aimez pas sa manière de bouger ses bras, vous n’allez pas adorer Dieu ? C’est votre responsabilité d’adorer Dieu. C’est comme dire, « Eh bien, je ne vais pas donner mon argent à l’Église ; je n’aime pas la façon dont le prédicateur dirige le culte. » Votre responsabilité est envers Dieu, de donner un parfum de bonne odeur, un sacrifice acceptable et qui plaise à Dieu. Quand vous l’avez donné, il est ajouté à votre compte. Ma responsabilité et celle des Anciens dans toute Église est d’en être les gérants, et Dieu s’occupera de nous quant à notre gestion, et avec vous quant à votre manière de donner. Mais vous avez devant Dieu la responsabilité de lui donner ce qui lui plaît. Ce doit être un sacrifice. Le mot sacrifice est au verset 18. David a dit, « Je ne donnerai pas au Seigneur ce qui ne m’a rien coûté. » Et considérez-le comme tel. En quelque sorte, vous le mettez sur l’autel devant Dieu.

Et finalement, quoique vous donniez sera rendu par Dieu ; tout ce que vous donnez, écoutez bien, n’entame pas vos ressources. C’est un trésor dans le ciel, et mon Dieu pourvoira à tous quoi ? Vos besoins. Et Il le fera conformément, ou dans la mesure des glorieuses richesses de son royaume qui sont vôtres en Christ Jésus.

Nous devons être des donateurs fidèles, nous devons être comme les Philippiens, et nous devons être comme Paul, qui se souciait davantage du bien-être des autres que de soi. Et il devait être un grand donateur, tout en étant un homme content. Inclinons-nous dans la prière.

Père, nous te remercions de nous avoir instruits sur le contentement, qui inclut la confiance en ta providence souveraine, la satisfaction de peu, l’indépendance des circonstances, la force venant de la puissance divine, et le souci d’autrui plutôt que de nous-mêmes. Et ce souci se révèle dans notre manière de donner, Seigneur. Nous savons que nous ne pourrons jamais être contents si nous ne faisons qu’essayer d’amasser, obtenir et gagner. Mais le contentement est lié à notre désintéressement. Seigneur, aide-nous à cesser d’essayer de faire que tout dans notre monde et chacun dans notre monde nous satisfasse. Aide-nous à vivre ; à faire ce qui les satisfera. Et nous te remercions de nous avoir de nouveau enseigné les leçons du contentement ; nous confessons notre mécontentement si fréquent et te demandons de nous pardonner. Et, O Dieu, ne nous laisse pas quitter ce lieu, en classant tout cela dans un coin de notre esprit où les choses sont enterrées pour n’être jamais rappelées, mais garde-les tout devant, où nous devrons constamment nous souvenir, par ton Esprit, que nous devons être contents, et nous souvenir des moyens qui font que nous le sommes. Accomplis cela en nous, Seigneur ; nous ne pouvons le faire seuls, mais seulement avec ta force. Pour l’amour de Jésus, amen.

FIN

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