
(Citations bibliques : Version Segond 21, sauf autre mention.)
Ce matin, nous arrivons finalement au grand texte de 1 Thessaloniciens 4: 13 à 18. Ouvrez, s’il vous plaît, votre Bible à ce passage de l’Écriture. Évidemment, il est familier à la plupart d’entre nous en tant que croyants. Nous le connaissons comme le passage de l’enlèvement, le passage qui décrit l’enlèvement de l’Église. De bien des manières, c’est le texte préféré de cette merveilleuse épître que nous avons étudiée depuis des mois et des mois. Et enfin, nous sommes arrivés au moment tant attendu de traiter ce grand événement. En abordant le texte, je l’ai intitulé : « Qu’arrive-t-il aux chrétiens qui meurent ? » Qu’arrive-t-il aux chrétiens qui meurent ? On m’a souvent posé cette question, même des chrétiens ; en fait généralement des chrétiens. Des questions comme : après notre mort, allons-nous directement au ciel ? Ou bien : qu’arrive-t-il à notre corps ? Les détails de ces questions-là sont très, très importants pour nous, et ils peuvent nous troubler si nous ne connaissons pas la réponse. Nous voulons savoir ce qui nous arrive après notre mort, et nous aimerions savoir ce qui arrive aux corps de ceux que nous aimons quand ils vont dans la tombe. Ce sont des questions brûlantes, qui étaient également brûlantes pour les jeunes croyants de Thessalonique.
Mais rappelez-vous que ceux à qui Paul écrivait cette lettre n’étaient en Christ que depuis l’affaire de quelques mois, et ils n’étaient exposés au ministère de Paul que depuis quelques semaines, donc ils étaient encore un peu comme des bébés. Et cette question de ce qui arrive aux chrétiens qui meurent les troublait beaucoup. Ils croyaient certainement en une vie après la mort, puisqu’il est dit au chapitre 1, verset 3 qu’ils avaient une espérance. Il ne fait aucun doute que Paul leur avait parlé de la vie éternelle puisqu’il leur avait prêché l’évangile, et ils le croyaient et s’étaient détourné des idoles. Ainsi nous savons qu’ils connaissaient la vie éternelle. Ils savaient que le salut était synonyme d’une vie pour toujours avec Dieu au ciel. Et ils savaient également que Jésus viendrait, qu’un jour Jésus reviendrait rassembler son peuple et le prendre pour être avec lui. Ils connaissaient ce grand événement de rassemblement.
Et alors, ils avaient quelques questions à l’esprit sur la manière dont tout cela s’articulait, du genre si on mourrait maintenant, manquerait-on le rassemblement ? Apparemment Paul avait rendu ce rassemblement si glorieux, si merveilleux, qu’ils étaient très en souci que quelques-uns le ratent, et même s’ils allaient vivre la vie éternelle, ils avaient tout de même peur de rater le rassemblement. En fait, cela leur remplissait tant la tête, que si vous revenez au chapitre 1, remarquez-vous les versets 9 et 10. En les décrivant, Paul dit qu’ils se sont tournés vers Dieu en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai et pour attendre du ciel son Fils. Or, vous avez là les trois dimensions de leur salut : le passé, s’étant détournés des idoles du passé ; le présent, servir un Dieu vivant et vrai ; et l’avenir, attendre son Fils du ciel. C’était un groupe de gens qui attendaient. Au chapitre 2, verset 19, Paul parle d’eux comme son espérance, sa joie et sa couronne dans la présence de notre Seigneur Jésus lors de son retour. Donc, ils devaient savoir que la venue était quelque chose de très spécial. Tout d’abord, ils rencontreraient Jésus, et ils l’attendaient. Deuxièmement, ils seraient la couronne, la joie et la réjouissance de l’apôtre, et ils en étaient très heureux.
En plus de cela, ils savaient quelques autres choses, regardez au chapitre 5, les versets 1 et 2. Paul dit : « En ce qui concerne les temps et les moments, » ou saisons, « vous n’avez pas besoin, frères et sœurs, qu’on vous écrive à ce sujet. En effet vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. » Ils connaissaient aussi le jour du Seigneur. Ils connaissaient que viendrait le temps d’un jugement sur les impies. Donc ils savaient que lorsque Jésus viendrait, Il les rassemblerait auprès de lui. Et Il jugerait aussi les impies. Ils attendaient que Jésus vienne. Ils attendaient le moment du rassemblement.
Or, dans leur attente, ils étaient devenus quelque peu troublés. Certains craignaient probablement de l’avoir raté, qu’il était survenu sans eux. Comment ? Eh bien, ils commençaient à être persécutés, subissaient des détresses, et certains pensaient peut-être qu’ils seraient rassemblés avant que cela arrive. Donc au chapitre 3, versets et 4, Paul doit leur dire : « Que personne ne soit ébranlé au milieu des difficultés présentes. En effet, vous le savez vous-mêmes, c’est à cela que nous sommes destinés. De fait, lorsque nous étions chez vous, nous vous annoncions d’avance que nous allions connaître la persécution, et c’est ce qui est arrivé comme vous le savez. Il leur rappelle, attention, une minute, vous ne devriez pas être surpris par les difficultés ou les persécutions, je vous ai dit que cela arriverait. Mais peut-être qu’il y en avait qui pensaient qu’ils seraient rassemblés avant que cela se passe vraiment. Il est certain qu’ils vivaient dans une attente intense, et pouvaient craindre de rater un tel événement. En fait, au chapitre 2 de 2 Thessaloniciens, Paul dit : « En ce qui concerne le retour de notre Seigneur Jésus-Christ et notre rassemblement auprès de lui, nous vous le demandons, frères et sœurs : ne vous laissez pas facilement ébranler dans votre bon sens ni troubler par une révélation, par une parole, ou par une lettre qui semblerait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là. »
Quelqu’un avait fait circuler une rumeur, ou bien par un soi-disant messager angélique, ou un esprit, ou une quelconque lettre de Paul, que le grand événement avait déjà eu lieu, et que le jour du Seigneur était arrivé. Alors il y avait eu beaucoup de trouble, une perte de calme, et ils étaient perturbés. Le jour du Seigneur s’était-il déjà levé ? Avaient-ils peut-être raté le rassemblement ? Et alors, la question qui venait juste après était : qu’en est-il des chrétiens qui meurent ? Vont-ils le manquer ? Ce n’est pas qu’ils ne croyaient pas qu’ils iraient au ciel ; c’était : allaient-ils rater cet événement important ? Deviendraient-ils en quelque sorte des citoyens de seconde classe à l’avenir ? Ne les connaîtrions-nous éternellement que comme des esprits glorifiés désincarnés, alors que nos corps seraient glorifiés, et qu’eux seraient en quelque sorte comme secondaires ? Ou bien peut-être que nous n’aurions même pas de communion du tout avec eux, et qu’il n’y aurait même pas de rassemblement entre ces deux sortes d’êtres. Nous ne pouvons pas identifier quelque chose de plus spécifique que cela.
Mais ils vivaient dans l’attente du retour de Christ. Ils en étaient si excités que la meilleure manière de décrire leur espérance est de dire qu’ils attendaient son Fils. Ils voulaient que le Seigneur vienne. Ils savaient que c’était l’apogée, le sommet, le grand événement qui marquait le point culminant de l’histoire de la rédemption, et ils ne voulaient pas le manquer.
Il est aussi intéressant de remarquer qu’ils s’aimaient tant les uns les autres que personne ne voulait qu’un autre le manque. Ainsi, apparemment ils se sentaient tristes, quand des croyants mouraient, craignant qu’à cause de cela ils manquent ce grand événement. C’est de leur chagrin et de leur confusion que Paul veut s’occuper. Si vous regardez le texte du verset 13, il mentionne être désinformé, ou ignorant, et du fait que vous êtes maintenant dans la tristesse à ce sujet. Et après, au verset 18, il utilise le mot « encourager ». Son but était d’éliminer leur ignorance, et ainsi d’éliminer leur tristesse, et ainsi de leur apporter l’encouragement. Maintenant, pour résumer cela, laissez-moi vous dire ceci. Le passage est plus pastoral que théologique. Son but est davantage d’ôter la confusion, la tristesse, la détresse, et d’apporter le réconfort, que de donner une description théologique, eschatologique de chaque élément du rassemblement.
Ils étaient agités. Ils étaient perturbés. Ils étaient confus. Ils étaient en souci. Ils étaient craintifs. Après tout, ce sont des bébés chrétiens ; ils ne savent pas grand-chose, ils vivent chaque jour dans l’attente de la venue du Fils. Et comme certains meurent au cours des mois qui suivent le départ de Paul, leur question est : qu’arrive-t-il à ces gens ? Le manqueront-ils ? Et leur amour mutuel est si fort, le chapitre 4, verset 9 dit : « Vous n’avez pas besoin qu’on vous écrive au sujet de l’amour fraternel, car vous avez vous-mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres, et c’est aussi ce que vous faites envers tous les frères et sœurs … » Ils s’aimaient tant qu’ils étaient tristes que certains puissent rater ce grand événement.
Donc Paul écrit pour soulager leur tristesse, pour leur apporter une grande mesure de réconfort. Leur anticipation du retour de Christ était très, très forte. Et je crois qu’il est légitime de dire que Paul leur avait communiqué que Jésus pourrait venir au cours de leur vie. Si ce n’était pas ce qu’ils croyaient, alors toute la question n’a pas de sens. Leur souci était celui-ci: ils croyaient que Jésus reviendrait à tout moment, et comme certains mouraient, leur crainte était qu’ils allaient le rater. La seule raison d’avoir cette crainte, d’avoir cette anticipation, c’était parce qu’ils croyaient que c’était imminent. Alors la question principale est : qu’arrive-t-il aux chrétiens qui meurent avant le retour du Seigneur ? Et puisqu’ils avaient l’impression qu’Il pouvait venir à tout moment, ils étaient profondément préoccupés par cette question. Il se pourrait bien que quelqu’un ait suggéré ceci : « Selon le principe de 1 Corinthiens 11 :30, si des chrétiens tombent dans le péché, qu’il y a des faibles et qu’il y a des malades, et qu’il y a des endormis ou des morts, il se peut que ces gens meurent à cause de la présence de péché dans leur vie dont nous ne savons rien. Et Dieu les met dans la tombe à cause de leur péché, et seuls ceux qui vivent une vie pure vont subsister jusqu’à la venue de Jésus. Et peut-être que s’ils ressuscitent dans l’avenir, ce sera quelques temps après, et dans des circonstances moindres, ce genre de choses. »
Ainsi Paul écrit ces versets. Commençons au verset 13. « Nous ne voulons pas, frères et sœurs, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui sont morts, afin que vous ne soyez pas dans la tristesse comme les autres qui n’ont pas d’espérance. » Il dit : « je ne veux pas que vous soyez ignorants, et que, parce qu’ignorants, tristes ». Je ne veux pas que vous ayez peur que ceux qui sont morts aient manqué le retour du Seigneur. Vous direz, « Comment Paul savait-il qu’ils réfléchissaient ainsi ? » En revenant au chapitre 3, verset 1, vous vous souviendrez qu’il mentionne comment il ne pouvait plus supporter d’être sans nouvelles d’eux, et qu’alors, au verset 2, il dit nous avons envoyé Timothée, puis au verset 6, il dit que Timothée est revenu. Et quand Timothée revient, il est dit qu’il a rapporté de bonnes nouvelles de votre foi et de votre amour. Cela me plaît beaucoup. Parce qu’au chapitre 1, Paul les recommandait pour leur foi et leur amour et leur espérance. Mais quand Timothée est revenu, apparemment il n’a rapporté de bonnes nouvelles que de leur foi et de leur amour, parce que leur espérance était un peu troublée, et elle avait besoin d’être un peu corrigée parce qu’ils étaient si confus. Alors, Paul écrit pour traiter cette confusion et sa conséquence, la tristesse.
Or, voulez-vous bien noter le début du verset 13. Nous allons prendre notre temps avec ceci, en continuant la prochaine fois et peut-être le finir, mais je voudrais le faire très soigneusement, car c’est un passage très, très important, et un sujet, très important. Remarquez qu’au début il est dit : « Nous ne voulons pas, frères et sœurs, que vous soyez dans l’ignorance… » Cette phrase d’introduction est la manière préférée de Paul pour changer de sujet. Parfois il dit « Je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance, » comme ici et dans Romains 1 :13, 1 Corinthiens 10 :1, etc. Parfois il dira aussi : « Je veux que vous compreniez, je veux que vous sachiez, » comme dans 1 Corinthiens 11 :3, Philippiens 1 :12 et à d’autres endroits. Mais partout où il dit je veux que vous sachiez, d’une manière positive, ou bien je ne veux pas que vous ignoriez, cela marque un changement de sujet, passant vers un sujet nouveau qui n’est pas directement lié à celui qui précède. Et c’est plutôt emphatique. « Mais » marque un changement d’orientation. « Frères et sœurs » est un appel qui signale qu’ils doivent faire attention à quelque chose. Nous avons fini avec cela, et je vous ramène vers une nouvelle discussion, mes frères et sœurs. C’est un terme affectueux, à l’évidence, et il a une immense affection pour eux, comme l’indique la fin du chapitre 2, où il est dit qu’il avait ce fardeau, qu’il était réellement très affecté à cause de l’intense désir qu’il avait de voir leurs visages. Et ainsi il prend un virage avec le mot « mais » (pas en français mais dans le grec avec le mot « or » - NdTrad), il attire leur attention sur le nouveau sujet avec « frères et sœurs », et ensuite il dit « nous ne voulons pas que vous soyez dans l’ignorance. Ceci introduit un nouveau sujet. Ceci introduit non seulement un nouveau sujet, mais dans ce cas, un nouvel enseignement, une nouvelle révélation, indiquée au verset 15 par « d’après la parole du Seigneur, » une révélation qu’il a reçue.
Donc, ici il traitera leur ignorance qui les a conduits à la confusion et à la tristesse, à l’agitation et au manque de réconfort. Et de quoi va-t-il parler ? « Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment. » (Colombe) Mais pourquoi utilise-t-il le mot « dorment » ? Pourquoi ne dit-il pas tout simplement morts ? Parce que dormir est la seule manière de parler de chrétiens dans le repos, dans un repos temporaire. À propos, le mot « dormir », koimaō, faire dormir, est le mot d’où nous avons notre mot cimetière, qui était le nom optimiste des premiers chrétiens pour un cimetière. Il signifiait en fait l’endroit où l’on dort. C’était en réalité un synonyme de dortoir, un lieu où les gens dorment.
Or, comment se fait-il qu’on dise que les chrétiens dorment ? Vous remarquerez, pendant que je réponds à cette question, que tout d’abord, ce participe ici est à la forme du présent, et elle contient l’idée de ceux qui continuellement s’endorment. C’est-à-dire des croyants qui s’endorment de temps à autres, comme couramment dans la vie dans l’Église. Ils disent, « qu’en est-il de ces chrétiens qui simplement continuent de mourir ? » Je veux dire, la vie est ainsi faite. Elle se termine, pas vrai ? Et ils meurent encore. Et il dit : « Je ne veux pas que vous ignoriez ce qui arrive à des gens après leur mort. » Or, le mot « dormir » dans la Bible est utilisé pour le sommeil normal, un processus de récupération par lequel le corps entre dans un repos temporaire. Jean 11 :12 l’utilise dans son sens normal. Mais le mot pour « dormir » est également utilisé de manière unique pour les chrétiens, et il est utilisé plusieurs fois pour des chrétiens, maintenant écoutez attentivement, et il fait toujours référence à leur corps. Il se réfère toujours à leur corps. La seule part de notre personne qui entre dans un état d’inconscience à la mort est le corps. Dans Jean, chapitre 11 et au verset 11, notre ami Lazare s’est endormi, dit Jésus, mais je vais aller le réveiller. Or chacun savait que Lazare était quoi ? Il était mort ; il était mort depuis trois jours. Sa sœur a dit : « Il sent déjà ! » La décomposition était en marche, il avait été mis au tombeau, il était mort. Du point de vue de Jésus il n’était qu’endormi ; son âme était vivante, non prisonnière du tombeau, nous ne savons pas où elle était ni ce qu’elle expérimentait parce que l’Écriture ne nous le dit pas, mais elle ne devient pas inexistante puisqu’elle est éternelle, et elle est éternellement consciente. Mais son corps était dans le repos, et Jésus le considérait comme temporaire. C’est pourquoi Il l’appelle sommeil. Le sommeil est quelque chose dont on se réveille. Si on ne se réveille pas, on est mort, ou on finira par mourir. Ainsi, Jésus voit la mort de Lazare comme le repos temporaire de son corps.
Regardez à Actes chapitre 7, juste pour que vous compreniez pleinement ceci. Vous vous souvenez, lorsqu’Étienne fut lapidé, il est dit au verset 60 : « Puis il se mit à genoux et s’écria d’une voix forte : ‘Seigneur, ne les charge pas de ce péché !’ Après avoir dit cela, il s’endormit. » Il s’endormit. C’était la mort du point de vue humain. C’était la mort, vue cliniquement. C’était le sommeil parce que ce n’était qu’un repos temporaire pour son corps. Son esprit n’est pas tombé dans l’inconscience. Si ce n’est pas ce que vous pensez, regardez au verset 59. Il dit : « Seigneur Jésus, accueille mon esprit. » Ce n’était que son corps qui devait aller dans le repos, s’endormir. Un sommeil, en passant, d’où même son corps se réveillerait, et c’est le sujet principal que je voudrais que vous compreniez. Quand, dans 1 Corinthiens 11 :30, Paul dit des chrétiens : « C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et que plusieurs sont morts. » [ou « dorment » dans d’autres versions, et selon le grec, NdTrad] Là de nouveau, il se réfère à la mort d’un chrétien comme à un sommeil parce que c’est le repos temporaire du corps physique. Au chapitre 15 de 1 Corinthiens, au verset 6, il parle de chrétiens qui ont vu la résurrection de Christ ; la plupart sont encore vivants. C’est-à-dire, au moment de l’écriture de l’épître. Mais certains se sont endormis. C’est le même concept familier. Verset 18, ceux qui se sont endormis en Christ. Et après, au verset 51, « Voici, je vous dis un mystère, nous ne mourrons pas tous [litt. : « nous ne nous endormirons pas tous. » NdTrad] il se réfère aux chrétiens dans la mort. La deuxième lettre de Pierre, 3 :4 mentionne la même chose : « Où est la promesse de son retour ? En effet, depuis que nos ancêtres sont morts, tout reste dans le même état qu’au début de la création. » Ici, c’est l’anticipation rêveuse de non croyants qui pensent que ceux qui sont morts ne sont morts que temporairement.
Mais pour les chrétiens, le terme est précis, car c’est quelque chose de temporaire. Même pour les païens il y aura une résurrection. Il y a un sens dans lequel les corps des païens ne sont qu’endormis, car eux aussi seront ressuscités. Cependant, ils seront ressuscités pour la damnation éternelle et la mort. Et alors, il n’est pas correct de parler de leur mort comme étant temporaire, par conséquent un sommeil, mais comme d’une mort permanente et pas un sommeil du tout.
Maintenant, laissez-moi faire un pas de plus. Le terme « sommeil », ou le concept de sommeil ne se réfère pas à l’âme. Il n’y a rien comme des âmes qui dorment. Lorsqu’Étienne était en train de mourir, il a dit : « Seigneur Jésus accueille mon esprit. » Et il s’attendait à entrer dans la présence consciente de Jésus Christ. Nulle part l’Écriture n’enseigne qu’à un moment quelconque l’esprit d’une personne serait inconscient. C’est ce qui rend l’enfer si horrible. C’est la conscience pour toujours d’être dans l’absence de Dieu. C’est ce qui rend le ciel si magnifique ; c’est la conscience pour toujours de la présence de Dieu. Et vous vous souvenez, dans Luc 16, où Jésus raconte l’histoire de Lazare le mendiant et de l’homme riche, que quand Lazare est mort il fut immédiatement et consciemment dans le sein d’Abraham et réconforté. Et vous vous souvenez que lorsque le riche est mort, il se trouva immédiatement et consciemment tourmenté et cria que quelqu’un lui donne de l’eau pour toucher sa langue torturée. Vous vous souviendrez que dans 2 Corinthiens, chapitre 5, l’apôtre Paul considère la mort pour un croyant, et au verset 8 il dit : « …quitter ce corps pour aller vivre auprès du Seigneur. » Il n’y a pas de purgatoire, il n’y a aucune condition intermédiaire, il n’y a pas d’état d’inconscience ou de demi-conscience, il n’y a pas de coma spirituel. Être absent du corps, être présent auprès du Seigneur. Et dans Philippiens 1 :23, l’apôtre Paul dit : « … être avec Christ ce qui est de beaucoup le meilleur. » Vous êtes soit ici, soit avec Christ. Il n’y a aucun état intermédiaire pour les sauvés. Ils partent pour être reçus dans la présence de Jésus Christ. Il n’y a aucun lieu intermédiaire pour les damnés. Ils partent vers un châtiment et un tourment conscient. Mais, alors que l’esprit de ce chrétien décédé part immédiatement dans la présence de Christ, ce corps est endormi, il est dans le repos, il se repose, il est dans un dortoir, comme qui dirait, et un chrétien dans un cimetière n’est qu’endormi dans le dortoir, rien de plus.
Mais la question surgit : alors, pourquoi Paul se préoccupe-t-il tant de leur parler de ces chrétiens qui sont morts ? Le verset 13 dit : « … afin que vous ne soyez pas dans la tristesse. » Ils étaient attristés à ce propos. Vous direz : « Mais attendez une minute, tout le monde est triste lorsqu’un chrétien meurt, quelqu’un qu’on connaît, qu’on aime et qui nous tient à cœur. Les chrétiens ne sont-ils pas tristes, et n’ont-ils aucun chagrin, et ne se lamentent-ils pas, ne versent-ils aucune larme quand des bien-aimés meurent ? C’est normal, non ? Oui, c’est très normal. Et il est certain que l’Esprit de Dieu nous enseigne, dans Romains 12 :15 de pleurer avec ceux qui pleurent. Il y a un chagrin normal, raisonnable, un épanchement normal de la douleur de la séparation, et de la solitude, que Dieu a prévu pour notre bien. Il ne parle pas de cela. Continuez de lire le verset. Il dit : « je ne veux pas « que vous soyez dans la tristesse comme ceux » - quoi – « qui n’ont pas d’espérance. » Je ne veux pas que votre tristesse soit cette tristesse qui ne mène à rien, cette tristesse qui tombe sur les gens parce qu’il n’y a aucune perspective de retrouvailles. Je ne veux pas que vous pensiez que les chrétiens se disent un adieu définitif, parce que ce n’est pas ce qu’ils font. C’est une pensée puissante, n’est-ce pas ? Vous ne dites jamais adieu à un croyant pour la dernière fois. Il y aura toujours une autre fois. Je ne veux pas que vous soyez tristes comme les païens sans espérance.
Dans Éphésiens, chapitre 2, en décrivant les caractéristiques de la perdition, son essence, il dit : « Sans Messie, exclus du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. » Parmi ces caractéristiques des perdus, se trouve cette phrase : ils sont sans espérance. Ils n’ont pas d’espérance en la vie après la mort. Ils n’ont aucune espérance en une réunion. Au cours des années, j’ai eu des funérailles, je continue d’avoir des funérailles de non croyants, ou des funérailles de croyants qui ont des incroyants dans la famille, et le désespoir est terrifiant. Le sens terrible de finalité : pas de revoir, pas d’avenir, plus aucune caresse de la main, ni son d’une voix, jamais, c’est fini. Être si absorbé par une personne durant la vie, et puis voir le rideau tomber si totalement, absolument et définitivement provoque un profond désespoir. Plus l’amour est grand, plus profonde la douleur, et c’est la douleur de l’absence d’espérance.
Vous direz : « Mais attendez ! N’y avait-il pas quelques païens qui pourraient être comptés parmi « le reste » là, qui enseignaient une vie après la mort ? » Oui, il y en avait quelques-uns, des religions à mystère, qui pouvaient avoir adopté ces idées. Certaines des sectes anciennes avaient adopté cela. Il y avait quelques philosophes dans l’antiquité qui enseignaient qu’il y avait un au-delà. Mais malgré tout, l’enseignement général était que c’était tout, cette vie et c’est tout. Catulle a écrit quelque chose qui suit l’idée générale, lorsqu’il a écrit : « Le soleil peut se coucher et de nouveau se lever, mais lorsque notre brève lumière se couche, il y a une nuit sans fin dans laquelle il nous faut dormir. » Fin de citation. Les gens pour la plupart vivent sans espérance. Et je peux ajouter que même ceux qui étaient des philosophes croyants qui enseignaient une vie après celle-ci, ou qui étaient dans des religions à mystères qui enseignaient un au-delà ne pouvaient jamais être certains de ce souhait pour un au-delà, parce qu’ils n’avaient aucun Saint-Esprit demeurant en eux pour leur assurer cette réalité. Ainsi, leur espérance était sujette aux humeurs de leur chair, et cette sorte d’espérance fluctuante qui dépend de la chair n’est pas une espérance ferme, ni saine, et donc on peut dire sans doute qu’ils sont sans espérance. Les gens non croyants, mais religieux à qui on enseigne qu’il y a un au-delà peuvent s’accrocher au souhait sans avoir l’affirmation de la part de Dieu que c’est vrai. Alors, dans certains cas cela peut être pire que de ne pas avoir d’espérance, parce que c’en est une sans l’être, espérer, puis ne plus espérer, espérer puis ne plus espérer, avec ces oscillations de l’un à l’autre. Mieux vaut s’en tenir à l’irrévocabilité d’une vie sans espérance et y avancer résolument. Ainsi les gens vivent sans espérance, dans l’absence d’espérance, la peur de ne plus jamais être ensemble, sans retrouvailles.
Paul dit : « Voilà, je sais que vous êtes en souci à propos de ces chrétiens qui meurent de temps à autre, et je sais que vous avez peur que peut-être ils ratent le rassemblement, et vous les aimez, et vous voudriez les revoir et vous voudriez qu’ils soient là, et ils n’y seront pas. Et vous vous demanderez : où vont-ils ? Et où sont-ils ? Et comment pourrons-nous les reconnaître s’ils ne sont pas là sous forme corporelle ? Et ce ne sera plus comme avant, et la retrouvaille aura-t-elle lieu ? Et il dit : « Voilà, je ne veux pas que vous soyez tristes comme les païens sans espérance qui n’ont aucun réconfort dans la promesse d’un rassemblement. » Le rassemblement est là, bien-aimés, il est là. Il est également dans la terminologie de 2 Thessaloniciens, chapitre 2, verset 1 où il est appelé « notre rassemblement auprès de lui. » Au moment où nous sommes amenés à lui, nous sommes rassemblés les uns avec les autres. Il y aura une réunion. Il y aura un rassemblement tous ensemble. Et il dit qu’il n’est pas nécessaire d’avoir peur, qu’il ne faut pas être triste à ce sujet comme ceux qui ne voient qu’une fin sans issue. Nous devons faire entrer cela profondément dans notre cœur, n’est-ce pas ? C’est notre sûre espérance. Nos séparations ne sont que de courte durée.
Là il dit : « Je ne veux pas que vous soyez un peuple non informé au sujet des chrétiens qui meurent, je ne veux pas que vous soyez tristes comme le reste, qui n’ont pas d’espérance. Or, afin d’éliminer cela et de vous réconforter, je vais vous parler du rassemblement. » Et c’est ce qui provoque sa discussion sur cet événement important. À propos, c’est un des trois passages du Nouveau Testament qui sont les passages clés décrivant cet événement. Jean 14, 1 Corinthiens 15 et 1 Thessaloniciens 4, et nous allons entrecroiser tous les trois en étudiant ce grand texte.
Soit dit en passant, chaque fois que notre Seigneur a donné un enseignement par le Saint-Esprit, chaque fois que venait cet enseignement sur le rassemblement qui a lieu au retour de Christ, c’était en répondant à une certaine détresse. Dans Jean 14, les disciples étaient tristes, confus et troublés. Pourquoi ? Parce que Jésus allait quoi ? – Il allait partir. Et au milieu de leur trouble, ils se demandaient : que va-t-il nous arriver ? Et Jésus a dit alors : Laissez-moi vous consoler, je reviendrai. Dans le cas de Corinthe, certains niaient carrément la résurrection, et niaient qu’il y aurait un rassemblement un jour. Et les Corinthiens étaient confus. Y en aura-t-il un ? Vas-tu un jour nous rassembler vers toi ? Y aura-t-il une résurrection ? Alors il écrit 1 Corinthiens 15 à propos de la résurrection, et les versets 51 à 58 sur ce rassemblement lui-même. Et ici nous avons la même chose. Les Thessaloniciens sont perturbés et troublés, peut-être à cause de leur manque d’informations, et aussi à cause d’informations erronées qu’on leur a données. Ainsi, dans chaque cas, la détresse, le doute, la confusion, et même le déni ont fait que l’Esprit de Dieu a rédigé ceci.
Maintenant, je dis cela pour dire que dans les trois cas, c’est d’abord un réconfort. C’est un message pastoral plus qu’un traité d’eschatologie. Ce qui est le plus intéressant là-dedans, c’est que si vous regardez les grands passages eschatologiques du Nouveau Testament, Matthieu 24 et 25, et le livre de l’Apocalypse, vous ne trouvez nulle part un rassemblement, cet événement spécifique. C’est presque comme s’il était réservé comme point de contact pour encourager. Il entre dans tout le schéma, mais ces livres qui vous donnent une sorte de suivi chronologique des événements de la fin ne se concentrent pas sur cet événement particulier. Ici, il vient d’une manière pastorale. C’est presque un ministère très spécial, très privé, très personnel de l’Esprit de Dieu pour réconforter des croyants troublés au sujet de leur avenir.
Alors, ceci amène ensuite Paul à parler de cet événement que nous appelons l’enlèvement. Vous direz : « Alors, d’où tenons-nous ce concept, enlèvement ? Allez au verset 17, le verbe ici pour « nous serons enlevés » est le verbe harpazō arrachés. Arrachés ! Il signifie saisir, arracher ; il veut dire emporter de force. Et il contient l’idée d’un balayage soudain par une force irrésistible qui nous emporte d’un coup dans les airs. D’un mot latin connecté à ce mot vient notre mot viol, pour vous donner l’idée de la force, du saisissement, du concept d’arracher. Donc, il vient un arrachage, un attrapage de force, nous sommes emportés dans une rafle, pour que nous soyons nous tous, rassemblés vers le Seigneur à l’avenir. Et Paul dit que, afin d’éliminer votre ignorance, et la tristesse qui en découle, et pour vous encourager, je vais vous en parler.
Bien, maintenant il va nous dire quatre choses à ce propos : les piliers de l’enlèvement, les participants à l’enlèvement, le plan de l’enlèvement et le profit, ou le bienfait de l’enlèvement. Voyons au moins le premier aujourd’hui : le pilier de l’enlèvement. Sur quoi est-il construit ? Nous devons avoir un fondement pour cela. Ce n’est pas de la spéculation philosophique, ce n’est pas de la mythologie religieuse, ce n’est pas une sorte de fable fabriquée par des gens bien intentionnés qui veulent que d’autres gens se sentent bien à cause de leur tristesse. Sur quoi est fondée cette grande promesse que Jésus vient tous nous rassembler? Il nous donne trois éléments, ou trois piliers, en réalité : la mort de Christ, la résurrection de Christ, la révélation de Christ.
Voyons la mort de Christ, verset 14 : « En effet, si nous croyons que Jésus est mort. » arrêtez-vous là. Dans ce cas, le « si » pourrait induire en erreur. Il ne sous-entend aucun doute ; il n’est là que pour indiquer une suite logique, la suite du fait de croire, si on croit. Et dans ce cas, cette condition est accomplie, donc on pourrait dire « puisqu’on croit que Jésus est mort. » Ou bien, « Basé sur le fait que Jésus est mort, » ce qui ne fait que placer un présupposé. Puisque vous croyez en la mort de Christ, ceci, ceci et cela. Et il poursuit avec cette déclaration. Donc, si vous croyez, ou si nous croyons que Jésus est mort, c’est là que tout commence. Pour croire à l’enlèvement et pour comprendre la venue de Jésus pour enlever son Église, on doit croire à la mort de Christ. Mais que veut-il dire par là ? Eh bien, c’est la mort de Christ qui a payé le prix de nos quoi ? De nos péchés. Donc, c’est la mort de Christ qui nous a permis de posséder la vie éternelle. C’est parce que Jésus a porté nos péchés sur son propre corps, c’est parce qu’Il est devenu péché pour nous, c’est parce que dans sa mort Il a rempli toutes les conditions que Dieu demandait pour payer le prix du péché, c’est à cause de cela que nous pouvons être rassemblés par Christ dans la présence de Dieu, exact ?
Nous devons donc commencer là. C’est en sa mort qu’Il a rempli toutes les conditions. Lorsque Paul dit si nous croyons que Jésus est mort, il ne parle pas simplement de la mort de Jésus dans une sorte de mentalité simpliste de martyr. Il résume là-dedans toute l’œuvre de l’expiation. Si nous croyons, pour ainsi dire, dans toutes les implications de la mort de Christ, alors nous savons que le jugement du péché a été satisfaisant, correct ? Nous savons alors qu’en vertu de cela, nous sommes devenus acceptables devant Dieu. Et si nous sommes devenus acceptables devant Dieu, alors il y a un pilier sur lequel le rassemblement peut avoir lieu. Si nous ne sommes pas acceptables par Dieu, Il ne nous rassemblera pas auprès de lui. Si nous n’appartenons pas à son Fils, par la mort substitutive et la foi en cette personne et son œuvre, alors Il ne nous rassemblera pas. Mais à cause de sa mort nous sommes sauvés de la mort, nous croyons au rassemblement. En fait, Jésus est mort, et vous remarquez qu’il n’utilise pas le mot sommeil pour Jésus, Jésus est mort en éprouvant toute la fureur de la mort dans toutes ses dimensions en portant nos péchés en son corps, afin de pouvoir transformer pour nous la mort en sommeil.
Un auteur l’a exprimé ainsi : « La mort a été changée en sommeil par la mort de Christ. C’est une métaphore appropriée dans laquelle tout le concept de la mort est transformé. Christ a fait du sommeil le mot pour mort dans le dialecte de l’Église. » Fin de citation. Christ a fait du sommeil le mot pour mort dans le dialecte de l’Église. Pourquoi ? Parce qu’Il a payé pour nos péchés. Vous direz : « Qu’est-ce que cela a à voir ici ? » Le salaire du péché c’est la mort. Et si le salaire est payé, alors nous ne faisons plus face à la mort, seulement au sommeil temporaire. L’aiguillon de la mort est quoi ? Le péché, 1 Corinthiens 15 :56. C’est comme une abeille, et lorsque l’abeille a piqué Jésus et qu’Il est mort, la piqûre a eu lieu et il ne reste aucune aiguillon. Ainsi, il n’y a pas de mort. Nous ne devons plus dire qu’un tel est mort, mais qu’un tel, en esprit, est vivant avec Jésus-Christ, et son corps dort en attendant le rassemblement. C’est cela qui arrive aux chrétiens quand ils meurent. Leur esprit va immédiatement auprès du Seigneur, dans sa communion. Leur corps va dans son repos, va dormir. C’est le premier grand pilier. Cette espérance nous est fournie dans sa mort.
Le deuxième, verset 14, « En effet, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité. » Voici le deuxième pilier. Lorsque Jésus fut ressuscité par le Père, cela montrait que le Père avait approuvé le sacrifice de Christ et qu’en ressuscitant Jésus, Il ressusciterait ceux qui étaient en lui. Lorsque Dieu le Père a ressuscité Christ d’entre les morts, Il a montré que Jésus-Christ avait triomphé de la mort non seulement pour lui-même, mais pour chaque chrétien. Et c’est pour cela que Paul poursuit en disant que si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, « nous croyons aussi », il y a ici un lien, ce mot « aussi », « que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui se sont endormis. » (Colombe) Vous voyez, notre résurrection et notre rassemblement à son retour est annoncé sur la base de sa résurrection.
J’aime ce que Ian Howard Marshall d’Aberdeen en Écosse a écrit, il a dit ceci : « Dieu traitera ceux qui sont morts en croyant en Jésus de la même manière dont Il a traité Jésus en personne, c’est-à-dire en les ressuscitant. » Il nous traitera de la même manière qu’Il a traité Jésus. Et quand Jésus est mort, où était son âme ? Eh bien, elle était vivante, et elle proclamait la victoire et le triomphe, et son corps était dans le repos. Mais Dieu a ressuscité ce corps et l’a réuni à cette âme éternelle de la seconde personne de la trinité, et c’est exactement ce qu’il fera pour vous. Quand vous mourez, votre esprit part pour être avec le Père, et avec le Fils, et votre corps va dans la tombe, mais Dieu fera sortir ce corps de la tombe, et comme Il l’a fait pour Jésus, Il vous ressuscitera pour être joint à cet éternel esprit dans cette forme finale comme Christ. Vous serez comme lui, car vous le verrez tel qu’Il est, dit Jean.
Donc, « aussi » est le lien entre la mort et la résurrection de Christ et ce qui arrive aux chrétiens à son retour. Notre résurrection à tous est liée à la résurrection de Christ. 1 Corinthiens 15 :23 dit Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ lors de son retour. Comme Dieu l’a ramené d’entre les morts, comme il est dit dans Hébreux 13 :20, Dieu nous ressuscitera également. Vous vous souvenez de Jean 14 :19, Jésus a dit : « Parce que je vis, vous vivrez aussi. » 1 Corinthiens 6 :14 le dit directement : « Or Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi par sa puissance. » 2 Corinthiens, chapitre 4, verset 14 dit la même chose : « …celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi par Jésus et nous fera paraître avec vous dans sa présence. » C’est notre espérance. Le pilier du rassemblement, la mort de Christ, la pénalité du péché est payée et Dieu est satisfait que nous soyons justes en Christ, et Il peut nous recevoir auprès de lui. La résurrection, qui est la garantie de Dieu de l’œuvre parfaite de Christ est la garantie de notre résurrection, à nous qui sommes en Christ, car Il nous traitera comme Il a traité Christ. C’est-à-dire, Il nous ressuscitera d’entre les morts.
Ensuite, Paul dit spécifiquement au verset 14: « Dieu ramènera avec lui ceux qui se sont endormis en Jésus. » Que dit-il ? Il dit : « Voilà, chers amis, vous n’allez rien manquer. Même ceux qui meurent ne vont rien rater. Se fondant sur la mort de Christ et son œuvre parfaite, se fondant sur la résurrection de Christ et la volonté du Père, Dieu ramènera avec lui ceux qui se sont endormis en Jésus. » Avec lui veut dire avec Christ. Quand Christ reviendra dans sa gloire pour rassembler son peuple, ceux qui se sont endormis seront là. Voilà la réponse à la question. Or, qu’est-ce, cette petite phrase, « Dieu ramènera avec lui ? » Avec lui signifie avec Christ, mais que voulez-vous dire que Dieu ramènera ? Certains disent que Dieu amènera du ciel avec Christ les esprits des chrétiens morts pour rejoindre leur corps. Vous savez, il est dit plus tard que nous nous rencontrons dans les airs, et qu’ainsi Dieu ramènera du ciel leurs âmes pour rencontrer les corps ressuscités qui montent, et il y aura un rassemblement à ce moment-là. Certains disent que ce n’est pas ça, que Dieu ramènera à la gloire avec Christ tous ceux qui seront rassemblés, vivants et morts. Une fois rassemblés, Dieu les ramènera dans la gloire. Vous direz : qu’est-ce qui est juste ? Eh bien, probablement les deux. Je ne pense pas que nous ayons besoin de nous exciter ni d’être trop techniques. D’autres ont même dit que cela signifiait que Dieu amènerait les esprits de ces croyants depuis le ciel jusqu’en bas sur terre, et qu’ils resteraient sur la terre. C’est un point de vue. Il n’a pas de sens. Si on va jusqu’à la terre, à quoi bon se rencontrer dans les airs ? C’est un voyage inutile si on doit repartir. Deuxièmement, cela ne colle pas avec ce que la Bible dit. Vous direz : « Que voulez-vous dire ? » regardez à Jean 14 un instant, au verset 1 : « Que votre cœur ne se trouble pas ! Croyez en Dieu, croyez aussi en moi. » Les disciples là aussi étaient troublés car Jésus partait, et ils ne savaient pas ce qui allait leur arriver. Il dit : « Je m’en vais, c’est vrai, il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Si ce n’était pas le cas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer » - quoi ? – « une place. » Où ? Au ciel, dans la maison du Père. « Et puisque je vais vous préparer une place, » voilà la conclusion logique, « je reviendrai et je vous prendrai là. » Cela a-t-il un sens ? Cela en a pour moi. « Je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. » Je vais dans la maison du Père, et je vais vous préparer une place, ensuite je viendrai vous prendre, et je vous amènerai à l’endroit que j’ai préparé pour vous là où je suis. Ce doit être le ciel. Donc, nous concluons que lorsque Jésus rassemble les croyants, dans quelle direction allons-nous ? Vers le haut. Nous nous rencontrerons dans les airs et nous continuerons le mouvement ascendant vers le ciel. Oui, il est légitime de dire que nos esprits, les esprits des chrétiens qui sont morts, descendent pour rencontrer ces corps, mais une fois que la rencontre a lieu, nous sommes unis à Christ. Il nous rassemble avec lui et Il nous prend là où Il est, qui est clairement dans la maison du Père au ciel, où Il est allé préparer une place pour nous. Il doit donc y avoir là, alors, un intervalle avant de revenir sur terre pour l’établissement du royaume. Et ainsi, lorsque Jésus vient, il dit que Dieu va amener tous ceux qui sont rassemblés, incluant ceux qui se sont endormis, Dieu les ramènera tous à lui, ensemble avec Jésus-Christ. C’est le rassemblement. C’est l’événement. Et il dit que ceux qui se sont endormis ne vont pas le manquer, donc ne soyez pas tristes pour ceux qui meurent, ni pour vous-mêmes si vous mourez.
De nouveau, je vous le rappelle, il est très clair qu’ils avaient des raisons de s’attendre à ce que Jésus puisse revenir durant leur vie, n’est-ce pas ? Sinon toutes ces questions n’auraient pas existé s’ils avaient pensé que cela allait se passer des milliers et des milliers d’années plus tard. Paul leur avait donné l’impression que cela pouvait arriver au cours de leur vie.
Je voudrais vous mentionner encore juste une note. À la fin du verset 14, ceux qui se sont endormis en Jésus, la meilleure manière de comprendre cette phrase est comme une circonstance. L’usage de dia ici peut refléter l’idée qu’ils sont morts dans la circonstance d’être en relation avec Jésus-Christ. Ils sont morts dans une situation où ils étaient en relation avec Jésus-Christ. Donc, tous ceux qui étaient allés temporairement dans le repos de la tombe quant à leur corps physique en relation avec Jésus-Christ seront là au rassemblement. Je veux simplement vous faire savoir, mes amis, que si vous êtes un jour en Christ, vous êtes toujours en Christ. Et on peut dire de vous que vous êtes en Christ même si vous êtes endormis, que votre corps est endormi. C’est une définition permanente. Nous nous sommes endormis en Jésus, est-il dit en 1 Corinthiens 15 :18. Ceux qui sont morts en Christ demeurent en Christ éternellement et pour toujours, et seront ressuscités en Christ, et emmenés avec le reste qui sont vivants. Or, ceci n’est que la première partie. La meilleure partie est encore à venir lorsque nous verrons un autre des piliers, et ensuite le plan, les participants et le profit de tout cela, mais ce sera pour la prochaine fois. Inclinons-nous dans la prière.
Tandis que vos têtes sont inclinées un instant, je lisais cette semaine l’histoire d’une petite fille, une fillette de cinq ans qui voyait son frère mourir d’une maladie très, très douloureuse. Il était beaucoup plus âgé qu’elle, et elle l’aimait beaucoup. Et après sa mort et quand l’enterrement fut passé, elle dit à sa mère : « Maman, où est parti mon frère ? » Et sa mère répondit, » Eh bien, il est allé au ciel pour être avec Jésus. » Elle dit : « Oh. » Et cela a satisfait son jeune esprit. Peu de temps après, elle entendit sa mère qui avait une conversation avec une amie, et sa mère pleurait en disant : « J’ai perdu mon fils, j’ai perdu mon fils, j’ai perdu mon fils. » Plus tard dans la journée, la fillette de cinq ans alla vers sa mère et lui dit : « Maman, est-ce que quelqu’un est perdu quand on sait où il est ? » Eh bien, la réponse à cette question est ‘non’, personne n’est perdu lorsqu’on sait où il est. Nous ne sommes pas tristes comme ceux qui n’ont pas d’espérance. Ceux qui sont morts en Christ, leur esprit est dans sa présence, leur corps est endormi et ils ne manqueront pas le grand événement du rassemblement de l’Église lorsque Jésus reviendra. C’est la promesse de l’Écriture.
Merci, Père, pour une telle promesse et une telle espérance. Nous prions aujourd’hui que personne qui entend ce message ne vive sans cette espérance. Père, nous prions pour ceux qui n’ont pas d’espérance, qui voient la mort comme une impasse, un couloir sombre, une voie sans issue, qui n’ont aucun espoir de réunion, aucune espérance de résurrection, aucune espérance de joie éternelle. O Dieu, amène-les au Sauveur en ce jour. Sauve-les, Seigneur. Sauve-les par ta grâce, afin qu’ils puissent avoir l’espérance de ceux qui sont en Christ, qui vivent et qui se sont endormis, qui savent qu’un jour nous serons rassemblés pour être pour toujours avec Christ, pour aller dans la demeure préparée pour nous dans la maison du Père, pour être là où est notre Sauveur. Combien nous te remercions Père, de ce que cette espérance est à la disposition de tous ceux qui mettent leur foi en Jésus-Christ. Nous prions en son nom. Amen.
FIN

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