(Citations bibliques: Version Segond 21 sauf autre mention)

Ouvrez s’il vous plait votre Bible à 1 Thessaloniciens, chapitre 5. Nous revenons à notre court texte de trois versets qui nous est devenu tout à fait familier au cours des dernières semaines, alors que nous nous efforçons d’en comprendre la vérité. Je voudrais lire les trois premiers versets de ce cinquième chapitre afin que vous puissiez avoir le contexte à l’esprit. 1 Thessaloniciens 5 verset 1 : « En ce qui concerne les temps et les moments, vous n’avez pas besoin, frères et sœurs, qu’on vous écrive à ce sujet. En effet, vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les hommes diront : ‘Paix et sécurité !’ alors une ruine soudaine fondra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte ; ils n’y échapperont pas. » Un auteur du nom de Hendrikus Berkhof a écrit un livre appelé « Christ, the Meaning of History » (Christ, le sens de l’histoire). Et dans ce livre, il se concentre sur ce sujet ancien et crucial : « Où l’histoire mène-t-elle ? Où va-t-elle ? Quel est son objectif ? Quel est son sens ? Comment finit-elle ? A-t-elle un but ? Dans le livre il déclare ceci, je cite : « Notre génération étouffe sous la peur, la peur pour l’homme, pour son avenir, et pour la direction dans laquelle nous sommes conduits contre notre gré et notre volonté. Et de ceci sort un cri pour être illuminé quant au sens de l’existence humaine et quant au but vers lequel nous sommes dirigés. C’est un cri demandant une réponse à l’antique question sur le sens de l’histoire. » Fin de citation.

Au siècle où nous vivons, nous avons déjà vu deux guerres mondiales, et vécu tout près d’une autre. Nous avons fait l’expérience de l’holocauste de l’Allemagne Hitlérienne, la difficulté du conflit coréen, la futilité du Vietnam, beaucoup d’autres révolutions, conflits, rébellions et émeutes. Et maintenant, une bombe à retardement semblable pourrait exploser en une autre conflagration au Moyen-Orient. Et au cours de tout cela, notre génération continue à chercher une réponse sur la direction de l’histoire. Tout semble si désespéré, malgré une avance intellectuelle, économique et scientifique incroyable. Nous pouvons faire tant de choses beaucoup mieux qu’elles n’ont jamais pu être faites auparavant, mais il semble que nous continuons d’avancer sur le chemin de l’auto destruction. Comment devons-nous vivre ? Comment devons-nous travailler ? Comment devons-nous aimer ? Comment devons-nous jouer dans le chaos et la confusion d’une vie qui n’a pas de sens ?

Or, il existe trois interprétations possibles, populaires, de l’histoire. Elle peut être considérée peut-être le plus simplement dans ces trois perspectives. Un : la première vue de l’histoire est une vision cyclique. Ce qui veut dire que l’histoire se répète cycliquement sans fin. Elle ne fait que continuer à tourner en rond, revenant aux mêmes choses, y revenant sans cesse. Et nous, en tant qu’individus, nous sommes aussi pris dans cette interminable série de cycles répétés. Et nous sommes, en tant qu’humains, également pris dans cette série de cycles par un processus appelé réincarnation, dans laquelle nous réapparaissons, réapparaissons, encore et encore. Cette vue de l’histoire dit à la base qu’il n’y a pas de fin, il n’y a que la même chose qui se répète à l’infini. Elle ne donne aucun sens à l’histoire, elle n’a pas de sens du tout. Elle ne peut pas en recevoir, puisqu’elle ne peut que répéter ce qui a déjà été. Et si elle n’a eu aucun sens, il n’y en aura pas. Une personne peut avoir des buts dans sa vie, mais l’histoire n’en a aucun.

Cette perspective de l’histoire était très connue chez les anciens Grecs, et elle prévalait parmi eux. Dans notre monde moderne, c’est la philosophie de l’Hindouisme, et ceci depuis des siècles. L’histoire est une série de cycles répétés dans lesquels on est réincarné, réincarné, et encore réincarné pour expérimenter les mêmes choses répétitivement sous un angle différent. Cette vue du monde hindou est devenue la perspective du monde du Mouvement du Nouvel Âge, qui l’a ainsi fait entrer dans la culture occidentale, le Nouvel Âge n’étant rien d’autre que l’hindouisme de l’Occident. Ainsi, il est très populaire de nos jours de croire en la réincarnation, de croire en une vue cyclique de l’histoire. John Marsh, dans son livre « The Fullness of Time » (La plénitude du temps) écrit : « Si une telle vue est vraie, alors l’existence historique est dépourvue de signification. Ce que je fais maintenant, je l’ai fait dans un cycle mondial précédent, et je le referai dans les cycles mondiaux futurs. La responsabilité et la décision disparaissent, et avec elles tout sens réel de la vie historique, qui en fait devient un cycle naturel plutôt grandiloquent. » Il écrit : « Tout comme la graine est semée, croît et mûrit chaque année, ainsi les évènements de l’histoire reviennent une fois après l’autre. De plus, si tout ce qui peut arriver est la répétition constante d’un cycle d’évènements, il n’existe aucune possibilité de sens dans le cycle lui-même. Il n’accomplit rien par lui-même ; il ne peut pas non plus contribuer en quoi que ce soit en dehors de lui-même. Les évènements de l’histoire sont dépourvus de signification. » Fin de citation.

Et ceux qui tentent de trouver un répit dans cette série de cycles interminables, qui cherchent à en être libérés, croient que la seule manière d’en sortir est de s’élever d’une manière ou d’une autre à un niveau supérieur de conscience mystique, qui transcende la réalité et vous met dans l’inconscient nébuleux du nirvana. C’est ainsi qu’il y a cet effort mystique pour monter, pour transcender, pour élever, pour atteindre un autre plan, de sorte que vous pouvez vous élever vous-même au-dessus de la vanité de la répétition terre à terre.

Il y a une deuxième vue du monde qui est très populaire, qui a cours également à côté de la première. Nous pouvons l’appeler une vue de l’histoire existentielle athée. Elle dit que l’histoire est une ligne, elle n’est pas une série de répétitions, elle suit une ligne, mais elle a débuté par accident, et personne ne sait comment elle va se terminer. Il n’y a pas de Dieu. Nous sommes tous le résultat d’un conglomérat d’atomes ou d’une sorte de boue primitive, dont est sorti quelque chose qui finalement est devenu ce que c’est, et qui sait ce qui en adviendra à la fin. Il n’y a pas de Dieu. Il n’y a ni rime ni raison. Il n’y a pas de méthode. Il n’y a pas d’objectif. Il n’y a pas de créateur. Il n’y a pas d’auteur. Personne ne conclut quoi que ce soit. Nous sommes simplement dans une existence accidentelle, et la seule manière de vivre et de la bourrer de tout ce que vous pouvez y mettre avec tout l’entrain possible pour la rendre aussi sensée dans sa vanité que vous pourrez.

« Un existentialisme de ce type, » écrit Anthony Hoekema, « n’a pas de sens. Aucun modèle significatif, » dit-il, « ne peut se trouver dans l’histoire, aucun mouvement vers un but, seulement une succession d’évènements dépourvus de sens. Et comme c’est le cas, on est laissé avec ce qui semblerait être un pur individualisme, chaque personne devant essayer de trouver sa voie, à partir d’une existence non authentique, vers une authentique en prenant des décisions significatives. Mais l’histoire dans son ensemble est dépourvue de sens. » 

Ces genres de vues de l’histoire s’expriment souvent sous forme parabolique chez les écrivains. Albert Camus en est un bien connu, qui a écrit le roman « La Peste ». Dans ce roman il raconte qu’une ville, Oran, fut envahie de rats, et ces rats amenèrent avec eux la peste bubonique si redoutée. Vaillamment, le docteur du récit et ses associés combattent cette peste. Enfin, ils réussissent à contrôler l’épidémie. À la fin du livre, Camus met ces paroles, pourtant, dans la bouche du docteur, je cite : « Avec le temps, les rats reviendront. » Et c’est le commentaire de Camus sur l’absence d’objectif, la vanité, l’absurdité de la vie dans ce monde. On dit, chez ceux qui ont une vue existentielle athée de l’histoire, que tout demeure exactement en l’état pour ce qui touche au sens et à l’absurdité.

C’est la perspective des philosophes et des hédonistes, mais il y a une troisième possibilité. Et cette troisième alternative à ces vues du monde est qu’il y a un Dieu, créateur souverain, qui accomplit dans l’histoire son dessein planifié. C’est la vue chrétienne de la vie. Elle a plusieurs composantes. Laissez-moi vous les donner. La vue chrétienne de l’histoire dit que l’histoire est le développement des desseins de Dieu tel qu’il est expliqué dans l’Écriture. C’est une déclaration très importante. L’histoire est le développement des desseins de Dieu tel qu’il est expliqué dans l’Écriture. Deuxièmement, Dieu est souverain sur toute l’histoire. Il contrôle tout. Par la providence, qui est le rassemblement surnaturel de tous les divers facteurs naturels, et par le miracle, qui est l’intervention surnaturelle dans le naturel, Il contrôle tout cela. La vue chrétienne de l’histoire dit aussi que Christ est la personne principale de l’histoire, que toute l’histoire regarde à Christ. Sa venue est l’évènement le plus important et le plus remarquable de l’histoire humaine. La vue chrétienne de l’histoire dit que Dieu fait avancer toute l’histoire vers un but divinement planifié, et chaque personne a un rendez-vous ultime avec Dieu qui déterminera sa destinée éternelle. Dieu l’a commencée. Dieu la contrôle. Et Dieu l’amènera à sa conclusion.

En regardant le but de l’histoire comme le but de Dieu, en comprenant que Dieu accomplit dans le temps ses objectifs planifiés de toute éternité, un évènement se présente devant nous avec un caractère menaçant vers la fin. Paul le nomme au verset 2 de notre texte. Il appelle cet évènement le jour du Seigneur, un évènement menaçant qui est le point culminant de l’histoire humaine. Or, comme nous l’avons déjà appris de deux messages précédents sur ce court passage de l’Écriture, ce terme, « le jour du Seigneur » fait référence au jugement cataclysmique final de Dieu sur les pécheurs non repentis qui ont rejeté Jésus-Christ. C’est le jour où le Seigneur donne libre cours à sa fureur finale.

Les Thessaloniciens avaient déjà reçu un enseignement là-dessus, comme Paul le leur rappelle dans 2 Thessaloniciens 2 :5. Ils avaient été instruits, au moment où il était avec eux plusieurs mois avant qu’il leur écrive cette lettre au sujet du jour du Seigneur. Mais il y avait quelque chose qu’ils ne savaient pas, et qui était la question qu’ils avaient à l’esprit. Au verset 1 il dit, « En ce qui concerne les temps et les moments, » les chronos et les kairos, « vous n’avez pas besoin, frères et sœurs, qu’on vous écrive à ce sujet. » Très probablement Timothée, qui leur avait récemment rendu visite, était revenu et avait dit que parmi leurs questions il y en avait une au sujet du jour du Seigneur : quand aura-t-il lieu ? Quand aura-t-il lieu ? Et il leur dit tout simplement au verset 1 « Vous n’avez pas besoin qu’on vous écrive à ce sujet. » Pourquoi ? Parce qu’il n’y a rien à dire sur le moment. Dieu ne nous en a rien dit. En fait, Jésus avait dit que le jour du Seigneur viendrait à l’heure que vous ne pensez pas, un jour et une heure que personne ne connaît. Les temps et les moments, Il l’avait dit deux fois, il ne vous appartient pas de les connaître. Le Père les a sous sa propre autorité et même le Fils de l’homme ne les connaît pas. Tout ce que vous avez besoin de savoir est le caractère de ce jour, et qu’il vient à l’improviste. Donc, chaque génération d’humains qui a existé depuis que ce Nouveau Testament a été écrit, a dû vivre avec la réalité que le jour du Seigneur pouvait venir au cours de leur vie.

Ainsi, dit-il, vous n’avez pas besoin de connaître le moment. Dieu n’a pas choisi de le révéler à quelqu’un. Mais bien que vous n’ayez pas besoin de le savoir, il faut vous souvenir, verset 2, de ce que vous savez très bien, c’est que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Il viendra à l’improviste, il viendra sans être attendu, et il arrivera en causant du dommage. C’est ainsi qu’un voleur vient. Mais l’idée dominante est que c’est à l’improviste. Ce sera une surprise pour ceux qui ne connaissent pas le Seigneur Jésus-Christ.

Comme nous avons vu le premier point, le point de sa venue, et nous avons vu trois points : sa venue, son caractère et son intégralité. En regardant le point de sa venue, nous vous avons simplement dit qu’il leur rappelle qu’il vient comme un voleur dans la nuit, qu’il est inattendu. Ensuite nous avons commencé de nous lancer dans ce concept pour essayer de compléter quelques trous de notre compréhension, afin de mieux saisir ce qu’il veut dire ici. Chaque génération donc, vit dans l’attente possible du jour du Seigneur. Mais vous vous souvenez que lorsque nous avons étudié l’Enlèvement, au chapitre 4, versets 13 à 18, nous avons également dit que chaque génération de chrétiens avait vécu à la lumière du fait que l’Enlèvement pouvait avoir lieu durant leur vie. Nous ne savons pas quand le Seigneur viendra prendre son Église avant le jour du Seigneur. Nous ne savons pas quand cela aura lieu, donc chaque génération a vécu à la lumière du fait que le Seigneur pourrait revenir durant sa vie. Et chaque génération d’impies a vécu avec la réalité, bien que peut-être elle ne l’ait pas compris ou su, que le Seigneur pourrait venir pour le jugement final durant sa vie.

Or, la dernière fois, je vous ai rappelé qu’aucun passage parlant de l’Enlèvement ne donne de signes préliminaires qui indiquerait que l’Enlèvement est proche. Vous avez trois passages explicites sur l’Enlèvement : Jean 14, 1 Corinthiens 15, 1 Thessaloniciens 4. Ils décrivent l’Enlèvement de l’Église, l’Église est emportée pour être avec Christ au ciel. Aucun de ces passages ne donne de signe préliminaire. Donc nous disons de l’Enlèvement que c’est un évènement sans signe. Mais en revanche, des passages traitent le jour du Seigneur mentionnent des signes pour indiquer son approche. Et bien que le jour ou l’heure ne puissent pas être connus, le cadre temporel général peut l’être.

Maintenant, souvenez-vous ce que j’ai partagé avec vous la dernière fois : c’est que l’Écriture dit qu’avant que le jour du Seigneur puisse venir, plusieurs choses doivent se passer. Selon Malachie 4 :5, quelqu’un comme Élie doit venir comme précurseur du Messie. Et tant que ce précurseur annonçant l’arrivée du Messie n’est pas venu, le jour du Seigneur ne peut pas avoir lieu. Deuxièmement, en Joël 4 :12, il est dit qu’avant le jour du Seigneur, les nations seront rassemblées dans la vallée de Josaphat. Le monde avancera vers Harmaguédon avant que le jour du Seigneur puisse venir. Donc lorsque le précurseur semblable à Élie vient et se met à annoncer le retour de Christ pour juger, c’est une indication qu’il est proche. Et lorsque les nations du monde se mettent à converger au Moyen-Orient vers Harmaguédon, cela indique que c’est proche.

En 2 Thessaloniciens, chapitre 2, il est aussi dit que l’apostasie viendra. Il y aura globalement un système religieux apostat qui se développera et croîtra. Cette forme finale de rébellion du monde contre le vrai Dieu, contre le vrai évangile et la vraie foi sera un préliminaire au jour du Seigneur. De même, nous lisons dans 2 Thessaloniciens 2 que le jour du Seigneur ne peut pas venir avant que l’homme de péché soit révélé, l’Anti-Christ, ni avant qu’il entre dans le temple et le profane en établissant dans le temple de Jérusalem l’adoration de sa personne.

Ensuite, la dernière indication préliminaire que nous avons notée, commence déjà dans l’Ancien Testament, court au travers du Nouveau Testament, et c’est que les étoiles s’éteignent, le soleil devient sombre, la lune également, et alors le jour du Seigneur frappe, le grand et terrible jour du Seigneur. Donc, vous avez ces signes qui sont préliminaires au jour du Seigneur.

Alors ceux qui seront vivants dans la période entre l’Enlèvement et le jour du Seigneur seront amplement avertis, ils seront amplement avertis. Mais regardez au verset 3, que diront-ils ? Vont-ils courir partout en disant ‘le voilà, le voilà il arrive, il arrive’ ? Que vont-ils dire ? « Paix et sécurité ». Comment peuvent-ils dire cela ? C’est inconcevable, et pourtant c’est vrai. Les non-chrétiens de ce royaume trompeur et satanique de l’Anti-Christ ne s’attendront pas au jour du Seigneur malgré tous les signes. Et vous vous souvenez que je vous disais la dernière fois que c’est un schéma que vous pouvez voir clairement déjà dans l’Ancien Testament. Chaque fois que Dieu annonçait un jugement, les faux prophètes se mettaient à crier quoi ? Paix, paix, paix, et Dieu disait qu’ils disent paix quand il n’y a pas de paix. Chaque fois que Dieu disait : Je vais juger et j’enverrai la rétribution, la vengeance, et la colère, les faux prophètes disaient paix, la paix arrive, la paix va venir, ne craignez rien, tout va bien, tout est bien. Mais il n’y a pas de paix. Les mêmes faux prophètes du futur, inspirés par Satan, feront exactement ce qu’ils faisaient dans le passé.

Et c’est surprenant d’y penser, parce qu’il y aura tant d’indications que ce jour arrive. Laissez-moi vous faire entrer un peu plus loin dans ces indications. Prenez donc votre Bible et ouvrez-la à Matthieu, chapitre 24, et je vous ferai sauter ici et là entre Matthieu 24 et l’Apocalypse avec moi pour quelques instants, car je veux vous montrer tout ce qui aura lieu afin de leur donner le signe que le jour du Seigneur est en route. Et bien même s’ils ne connaissent ni le jour ni l’heure précis, ils devraient connaître l’époque générale. Dans Matthieu 24, notez s’il vous plaît le verset 3. Jésus rencontre ses disciples en privé sur le Mont des Oliviers après un conflit incroyable avec les prétendus dirigeants dans le temple. Et ils lui disent ce que les gens ont toujours demandé : « Dis-nous, quand cela arrivera-t-il et quel sera le signe de ton retour et de la fin du monde ? » Ils veulent savoir le moment. Quand cela arrivera-t-il ? Quand viendras-tu prendre le royaume ? Quand viendras-tu juger les impies ? Quand vas-tu revenir ? Voilà la question.

Et Jésus leur donne la réponse. Et la réponse n’arrive qu’aux versets 29 et 30 ; ils veulent connaître le signe. Il dit que le soleil s’obscurcira, et la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées, puis vient le signe. Le Fils de l’homme apparaît dans le ciel et Il est prêt à agir dans le jugement. Mais il y a certaines choses même avant cela, même avant cela. Ceci est comme le dernier signe majeur. Mais regardez tout ce que ceux qui vivront à ce moment-là pourront voir.

Allez au verset 8. Toutes ces choses dont il est parlé dans tout ce passage autour du verset 8 sont le commencement des douleurs. Les douleurs d’enfantement viennent subitement, soudainement sur une femme ; elles se répètent et progressivement deviennent plus intenses. Et c’est l’idée ici. Le monde sera frappé d’une douleur, suivie par une autre douleur, suivie encore par une autre, et cela ira en s’intensifiant, en s’intensifiant toujours plus jusqu’à ce que finalement l’évènement ait lieu. Les douleurs de l’enfantement sont soudaines, douloureuses, répétées, toujours plus fortes, et elles résultent dans le grand évènement. Et c’est pour cela qu’Il choisit cette analogie. Et Il dit qu’il y a certaines choses qui doivent frapper le monde assez durement pour savoir que cet évènement arrive. Lorsqu’une femme sent une contraction, elle sait à quoi elle conduit. Mais ces gens ne le verront pas parce qu’il y aura quelques faux prophètes dans les environs qui diront paix et sécurité, paix et sécurité.

Observez la réponse de Jésus, comment Il souligne cela. Tout d’abord, Il dit au verset 4 une première chose en réponse à leur question, Il leur dit : « Faites bien attention que personne » - quoi ? – « ne vous égare. » Voilà. Satan voudra toujours égarer les gens quant à la vérité du jugement final, parce qu’il y sera inclus. Ne laissez personne vous égarer à ce sujet. C’est ici qu’est inscrit l’avertissement à la génération en vie au moment du jour du Seigneur.

Ensuite Il va dans les douleurs. Quelle sera la première ? Verset 5, première douleur : « Beaucoup viendront sous mon nom et diront : ‘ C’est moi qui suis le Messie,’ et ils tromperont beaucoup de gens. » La première douleur est une tromperie largement répandue par la prolifération de fausses religions, de faux prophètes, de faux enseignants, de faux dirigeants, de faux Christs, et il se lèvera parmi eux un faux Christ qui dira : c’est moi le Christ, et c’est l’Anti-Christ. Vous voyez, ils doivent être en place quand cela commence pour pouvoir l’expliquer. Ils doivent être les premiers en scène. Une prolifération dans tout le monde de faux enseignants, de faux conducteurs, de faux religieux, de faux Christs. Je vous le dis, les amis, nous en avons beaucoup de nos jours, n’est-ce pas ? Je crois que nous sommes prêts à subir cette sorte d’engagement. Nous avons assez de faux prophètes pour le maintenir. Et ils vont se balader partout en donnant des explications sataniques de sorte que les gens ne le verront pas comme quelque chose qui conduit au jour du Seigneur.

Et comme les douleurs s’intensifient et augmentent, la tromperie le fera tout autant. Le nombre de trompeurs et de trompés grandira et croîtra quand les gens se mettront à venir à eux pour trouver des réponses à l’arrivée de ces terribles calamités. Et le type même de ces faux Christs sera l’Anti-Christ, la bête d’Apocalypse 13, la petite corne de Daniel, le roi autoritaire de Daniel, l’homme de péché de 2 Thessaloniciens, appelé de tous ces noms. Le dernier chef mondial qui fait un pacte avec Israël. Et je peux voir cela arriver. Ce sera un chef qui s’élèvera d’Europe. Vous avez la grande, la plus grande puissance du monde qui bientôt sera l’Europe rétablie, en 1992 vous avez une Europe unifiée. Les choses avancent rapidement dans ce sens, et il sort de cette base de puissance concentrée en Europe, et de l’Empire Romain réactivé, comme qui dirait, il s’élève ce grand dirigeant. Israël, évidemment, terriblement vulnérable face à ses voisins qui veulent le détruire, cherchant une solution, cherchant une quelconque protection, fera exactement ce qu’il a fait dans l’Ancien Testament quand il a fait alliance avec l’Egypte. Il s’alliera avec l’Anti-Christ, et Daniel 9 dit que le pacte de protection durera 7 ans. Et ils penseront alors qu’ils ont toute la grande puissance de l’Anti-Christ, et tout son royaume derrière eux pour les protéger. Ce grand chef mondial aura toujours plus d’importance. Au bout de trois ans et demi de ce pacte avec Israël, il marchera dans le pays, il profanera leur temple et leur culte, s’établira comme Dieu pour être adoré. Le faux prophète se joindra à lui comme compagnon et poussera chacun à l’adorer. Et il dominera le monde.

Mais, comme préliminaire à cela, il y aura une accumulation de faux prophètes et de faux enseignants. Nous le voyons actuellement dans une mesure telle que jamais auparavant dans l’histoire humaine. Ils prolifèrent. C’est la première douleur. Quand on voit cette prolifération, et l’avance de ces faux Christ, on devrait savoir que les douleurs ont commencé.

Comparez ceci avec Apocalypse, chapitre 6, où vous avez les sceaux. Un rouleau est ici dans la main de Christ. Ce rouleau est le titre de propriété de la terre. Il est temps que le Seigneur reprenne la terre. Il est temps pour lui d’amener le jugement. Il est temps qu’Il déverse sa colère et son jugement. Et avant que le grand et terrible jour du Seigneur se lève au sixième sceau, il y a cinq sceaux préliminaires qui commencent à manifester la colère de Dieu d’une manière naturelle. Ensuite, aux sixième et septième, elle arrive dans un holocauste surnaturel. Mais elle commence à se manifester depuis le premier sceau.

Or, dans les temps anciens, lorsque vous aviez un titre de propriété, ou un testament à laisser dans une succession en faveur de quelqu’un, le gouvernement romain exigeait qu’il soit scellé sept fois afin que l’on ne puisse pas rompre les sceaux. Il devait être scellé sept fois par sécurité. Et ici, le Seigneur prend le titre de propriété de la terre qui est scellé sept fois d’une manière légale correcte, et Il brise un sceau après l’autre. Et chaque fois qu’un sceau est brisé, le rouleau se déroule un petit peu. Et il se déroule au premier sceau, et que révèle-t-il ? Verset 2, un cheval blanc, celui qui le monte tient un arc, ce qui signifie le pouvoir. Le cheval blanc était le cheval du conquérant. Il vient portant une couronne. Il est chef et souverain. Il conquiert. Vous remarquerez qu’il n’y a pas de guerre ici. Il a un arc mais pas de flèches. C’est une conquête de nature politique, probablement, ou idéologique, philosophique. C’est une conquête de guerre froide. C’est une conquête par un traité, par manipulation ou intimidation. Et voici l’Anti-Christ qui vient conquérir avec une fausse paix, sans guerre, le dernier faux prophète. Et ceci est en parallèle avec la première douleur.

Revenez à Matthieu, chapitre 24. La deuxième douleur est au verset 6, « Vous entendrez parler de guerres et de menaces de guerres ; ne vous laissez pas effrayer, car il faut que toutes ces choses arrivent. Cependant, ce ne sera pas encore la fin. Une nation se dressera contre une nation et un royaume contre un royaume. » La deuxième douleur est la guerre. La fausse paix ne dure pas bien longtemps. Peu après éclate la guerre. Les détails de ce conflit nous sont rapportés dans Daniel, chapitre 11, si vous voulez les lire. Et aussi dans le livre de l’Apocalypse. La deuxième douleur fait parallèle au second sceau. Retournez à l’Apocalypse. Dans le deuxième sceau, il est dit au verset 3 que le deuxième être vivant dit : « Viens. » Et un autre cheval, rouge cette fois, apparaît. « Celui qui le montait reçut le pouvoir d’enlever la paix de la terre. » Ici c’est la guerre qui monte un cheval. Et les gens s’entretuent, et une grande épée est donnée. Comme les guerres et menaces de guerres, et une nation contre une nation et un royaume contre un autre, dans la deuxième douleur, le deuxième sceau est la même chose ; la guerre commence à frapper la terre. Et cette guerre empire et avance en intensité au cours de la période de la Tribulation.

En fait, en continuant dans le livre de l’Apocalypse, vous voyez de claires indications de cette escalade guerrière. Le chapitre 9 de l’Apocalypse parle d’une armée de 200 millions qui s’embarque dans un horrible, terrible massacre, tuant un tiers de l’humanité, au verset 18. Ensuite, vous avez de nouveau au chapitre 16 de l’Apocalypse, au verset 13, une nouvelle indication du même genre de chose, non seulement l’arrivée des rois de l’est mais, sortant de la gueule du dragon, de la gueule de la bête et de la bouche du prétendu prophète trois esprits impurs semblables à des grenouilles. Ce sont des esprits de démons qui accomplissent des signes miraculeux et qui vont vers les rois de toute la terre afin de les rassembler pour la bataille de ce grand jour du Dieu tout-puissant. Alors vous voyez ceci finir à Harmaguédon.

La douleur suivante que vous voyez dans Matthieu 24, versets 7 et 8, il est dit à plusieurs endroits qu’il y aura des famines et des tremblements de terre, et Jésus dit que toutes ces choses ne sont que le commencement des douleurs. Donc la troisième douleur, c’est la famine, et le tremblement de terre. Nous appellerons cela un désastre naturel, un désastre naturel. Jean a vu la même chose. Allez à Apocalypse 6, au troisième sceau, comme pour la troisième douleur. Vient un cheval noir, le cavalier tient une balance. Et vous remarquez au verset 6, une mesure de blé pour une pièce d’argent, et trois mesures d’orge pour une pièce d’argent, mais ne touche pas à l’huile et au vin. Ce sont des prix de famine, quand la nourriture est si chère que personne ne peut se l’offrir parce qu’elle est si rare. Ainsi, dans l’Apocalypse, Jean voit dans le troisième sceau la même chose dont parlait Jésus pour la troisième douleur : qu’il règne des conditions de famine dans le monde, des calamités naturelles.

Revenez à Matthieu 24. La quatrième douleur vient au verset 9, « Alors on vous livrera à la persécution et l’on vous fera mourir ; vous serez détestés de toutes les nations à cause de mon nom. » La persécution ! Elle arrivera également. Il y aura des croyants, à ce moment-là, qui ont répondu à la prédication de l’évangile par les deux témoins d’Apocalypse 11, peut-être qu’ils auront répondu à la prédication de l’évangile par l’ange, l’ange éternel, qui vole dans le ciel en prêchant l’évangile. Peut-être qu’ils écoutent le précurseur annonçant le jour du Seigneur, et certains vont croire, certainement qu’Israël sera racheté. Et il y aura toute une armée de non-Juifs, que personne ne peut compter, qui sont listés dans Apocalypse 7. Ainsi il y aura des gens sauvés, puis le monde se tournera contre eux pour les haïr et les persécuter.

Nous trouvons également un parallèle à cela dans Apocalypse 6. Voulez-vous, s’il vous plaît, y regarder ? Au quatrième sceau il en dit plus sur les désastres naturels. Un quart de la population meurt par l’épée, par la famine, par la peste et par les bêtes sauvages, mais ensuite le cinquième sceau est parallèle à la quatrième douleur. « Je vis sous l’autel l’âme de ceux qui avaient été mis à mort à cause de la parole de Dieu, et à cause du témoignage qu’ils avaient rendu, » et ce sont là les saints morts en martyrs.

Alors, suivez ceci, voulez-vous ? Tout d’abord, il y a une augmentation dans cette prolifération de faux enseignants, et d’entre eux vient l’Anti-Christ qui fait un pacte avec Israël durant 7 ans. Lorsque ce faux sens de paix mondiale commence à s’effriter suivent, tout d’abord, des guerres et des menaces de guerres, puis une nation s’oppose à une autre, et un royaume à un autre, et le monde devient un bain de sang. Suivent des désastres naturels déferlant sur le monde, comme des tremblements de terre, l’effondrement du ciel, la pollution de l’eau potable et de l’eau salée, la destruction causée par des épidémies, des pestes, des maladies comme le SIDA et autres. Ensuite, des bêtes sauvages s’attaquent à l’humanité. Ceci est suivi du martyr des authentiques croyants.

Et après, vous remarquerez dans Matthieu 24, verset 14, il y a une douleur finale dans ce commencement des douleurs. « Cette bonne nouvelle du royaume sera proclamée dans le monde entier pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. » Il y aura une prédication de l’évangile dans le monde entier, une proclamation mondiale de la vérité. Comme je l’ai dit, par les deux témoins, par les 144 000 Juifs d’Apocalypse 7, qui sont scellés et protégés de la persécution de l’Anti-Christ, afin qu’ils puissent proclamer la vérité, par l’ange éternel d’Apocalypse 14 :6 et 7, qui prêche l’évangile surnaturellement. Et c’est après cela que la fin vient. On approche vraiment de la fin.

Et ensuite, au verset 15, l’abominable dévastation, prédite par Daniel, où l’Anti-Christ se montre sous son vrai jour, entre dans le temple, renverse le culte juif qui y a lieu. Il profane le temple juif, s’établit lui-même comme Dieu. C’est l’abominable dévastation. Ensuite, Jésus dit que si vous êtes là alors, mieux vaut courir car il ne vous reste que peu de temps. Tout va arriver. Verset 21 « car alors la détresse sera si grande… ». Durant les seconds trois ans et demi, il y aura une grande tribulation. L’apostasie commence à prédominer. L’Anti-Christ commence à massacrer ceux qui croient. Et il y a une immense intensification du jugement. On passe de ces cinq premiers sceaux aux jugements des trompettes qui sont terriblement intenses, et finalement aux sept jugements des coupes, qui sont encore plus destructeurs, alors que ces douleurs s’approchent toujours plus, sont tout près, progressivement plus intenses et toujours plus douloureuses.

Vous direz : « Mais attendez une minute. Avec tout cela, ne voient-ils rien venir ? » Quelle est la réponse ? Non, non ! Ils ne le verront pas arriver. Pourquoi ? Verset 5, à cause des faux Christs « qui tromperont beaucoup de gens. » Verset 11 : À cause « de prétendus prophètes qui tromperont beaucoup de gens. » Verset 12 : « À cause de la progression du mal. » Autrement dit, ils pécheront vraiment au maximum. Celui qui retient a retiré la retenue. La fosse à vomi des démons, de sorte qu’il y a maintenant dans le monde plus de démons que jamais. Le péché abonde librement, et on s’y plaît, on s’y baigne, et on croit les mensonges des faux prophètes qui disent paix et sécurité, paix et sécurité.

Verset 24, de prétendus messies et de prétendus prophètes surgiront. Et comment agissent-ils ? Comment égarent-ils ? « Ils feront de grands prodiges et des signes miraculeux au point de tromper, si c’était possible, même ceux qui ont été choisis. » Il y a des signes sataniques, des pièges. Ils sont imités, faux, peut-être qu’une partie de ce qu’ils font est démoniaque, une autre simplement factice, fausse. Je vous le dis, je suis en souci à cause de cette prolifération moderne de signes et de miracles. Je ne pense pas que cela nous prépare à ce que Dieu veut faire. Je crois que cela nous prépare à ce que l’Anti-Christ veut faire. Même dans l’Église, de nos jours, vous avez des gens qui se précipitent en croyant tous les signes et miracles de n’importe qui, et qu’ils ne testent même pas par la Parole de Dieu. Il y aura de nombreuses personnes qui diront : « Nous avons fait des choses merveilleuses en ton nom, » à qui Il dira : « Je ne vous ai jamais connus, éloignez-vous de moi, ouvriers d’iniquité. »

Il est surprenant qu’ils doivent être trompés par des signes et des miracles. Le monde entier semble être curieux à ce sujet. Tout le monde en veut. C’est la raison pour laquelle le mouvement charismatique prolifère, et que le mysticisme prolifère, c’est pour cela que le Nouvel Âge prolifère. Ils promettent des expériences surnaturelles. Ils vous promettent que vous pourrez être en contact avec des démons, vous pouvez être des canaux, vous pouvez toucher un médium, vous pouvez voir un miracle, vous pouvez tout cela et c’est partout. Partout ! Cela ne prépare pas au royaume de Christ ; cela prépare à la domination de l’Anti-Christ. Et tous seront dans le péché, et courront vers leurs faux prophètes pour des réponses.

On le fait déjà. Quand je vais me faire couper les cheveux, je prends le même chemin pour aller chez le même coiffeur chez qui je suis allé depuis 20 ans, un cher ami. Et je suis toujours passé devant une maison qui a un petit panneau extérieur disant : « Voyant, tarots, divination. » Je suis passé là-devant très souvent. Et les mauvaises herbes poussaient là, la maison était négligée et délabrée, et le business ne marchait clairement pas trop bien. Puis je n’y ai plus trop prêté attention, mais l’autre jour je suis allé chez le coiffeur et suis passé devant la maison, et quelqu’un avait aménagé tout le lieu, l’avait repeint, et il y avait un panneau tout neuf, et deux Mercedes étaient stationnées dans l’allée. J’en ai conclu que l’affaire reprenait. Ce monde est très désorienté et embrouillé et chacun cherche une réponse, et les voyants, mediums, et autres canalisateurs prennent de l’importance, et vous le savez. Donc ils vont raconter tous leurs mensonges. Ce sera si facile.

Je me souviens avoir lu il y a quelques années un livre écrit par un médium, et ce médium avait reçu ce livre d’un esprit démoniaque, et ce livre fascinant m’avait été indiqué par un type qui avait été sauvé de l’occultisme. Et dans ce livre, ce démon avait donné un message pour soi-disant expliquer l’Enlèvement. « Un jour », avait dit ce démon, « nous allons retirer tous les chrétiens de la terre afin que le monde puisse accéder aux plus hauts degrés de son potentiel. » Si vous pensez que, lorsque l’Enlèvement aura lieu et que les chrétiens s’en iront tous, tout le monde va se précipiter vers Christ, ce ne sera pas le cas. Les faux prophètes prendront le dessus, et diront alors que maintenant que ces chrétiens qui retardent notre développement sont évacués, nous pouvons avancer vers l’ère nouvelle. Et quand ce monde commence à s’écrouler, ils l’expliqueront comme la fin de l’ancien pour l’aube du nouveau. Alors les gens ne feront que plonger dans le péché et continuer comme d’habitude.

Regardez au verset 37, c’est stupéfiant, Matthieu 24. La venue du Fils de l’homme sera tout comme les jours de Noé. À l’époque de Noé, et avant le déluge, on mangeait, buvait, se mariait, mariait ses enfants. Qu’est-ce que cela veut dire ? C’est la vie habituelle. Manger, boire, s’occuper du présent. Se marier, marier ses enfants, suppose qu’on sera là pour une longue durée. Tout comme au temps de Noé. Noé a prêché la justice pendant 120 ans, et on vivait comme d’habitude. Et après 120 ans d’avertissements qu’un déluge arrivait, tous ont été noyés. Personne n’y avait cru. Ils avaient leurs propres faux prophètes qui leur mentaient. Ainsi, non seulement ils feront de même, le verset 40 dit qu’ils travailleront dans les champs, et certains seront au moulin ou dans une usine quand cela frappera. Ils ne s’y attendront pas.

Luc 17, verset 26 est un passage parallèle. Et Luc rapporte les paroles de notre Seigneur : « Ce qui est arrivé à l’époque d Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé est entré dans l’arche, puis le déluge est venu et les a tous fait mourir. » C’est la même chose qui était arrivée aux jours de Lot. On mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait, on faisait tout comme en temps normal. Et un jour, Lot quitta Sodome, et Dieu délivre toujours son peuple avant son jugement. Il est tombé du ciel du feu et du soufre et tous moururent. Ils avaient aussi été avertis. Tout comme la génération de Noé fut avertie, tout comme le monde du futur sera averti du jour du Seigneur, mais on l’ignore.

Vous direz : « Comment peuvent-ils être trompés à ce point ? Comment ? » Tout d’abord, ils ont de faux prophètes. Tout d’abord ils ont de faux prophètes. Et écoutez, les gens croient tout quand vous pouvez montrer des signes et des miracles. Mais écoutez l’Apocalypse un instant. Chapitre 13, verset 8, « Et tous les habitants de la terre l’adoreront, » c’est-à-dire la bête, l’Anti-Christ. « Tous, ils l’adoreront. » Et plus loin au verset 11, « Ensuite je vis monter de la terre une autre bête ; elle avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, mais elle parlait comme un dragon. » C’est le faux prophète qui est comme un commandant en second. « Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence. » C’est la vice-bête. Verset 12, « … et elle obligeait la terre et ses habitants à adorer la première bête. » Ils croiront simplement à l’Anti-Christ et à tous ses faux prophètes, celui-ci y compris. Comment fait-il ? Verset 13, « Elle [cette bête, NdTrad] accomplissait » - quoi ? – « de grands signes miraculeux. » Écoutez, les amis, soyez attentifs au mouvement de signes miraculeux. Il fait même descendre le feu du ciel sur la terre en présence des hommes. « Elle égarait les habitants de la terre par les signes qu’il lui était donné d’accomplir en présence de la bête. » Ils croient à cause de ce qu’il peut faire.

Mais il y a un autre facteur, c’est cela, un autre facteur. 2, chapitre 2, un autre facteur dans leur tromperie. C’est choquant. Voici l’Anti-Christ dans toute sa puissance, 2 Thessaloniciens 2 :9, et des signes et de faux miracles. « … et avec toutes les séductions de l’injustice pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas accueilli l’amour de la vérité pour être sauvés. » Vous avez Satan, l’Anti-Christ, un faux prophète, de faux enseignants qui prolifèrent avec toutes sortes de signes et de miracles se passant autour d’eux, et tout le peuple trompé et aveugle qui refuse d’être sauvé, il sera trompé en croyant tout cela, exact ? Un autre facteur encore, au verset 11, « C’est pourquoi » - parce qu’ils refusent la vérité et le salut, - « Dieu leur envoie une puissance d’égarement pour qu’ils croient au mensonge. » Est-ce surprenant ? Cela scelle leur condamnation. « Afin que ceux qui n’ont pas cru à la vérité mais ont pris plaisir à l’injustice soient » - quoi ? – « condamnés. » Ainsi, toutes les douleurs viennent, mais tout ce qu’ils disent c’est paix et sécurité, paix et sécurité.

C’est choquant, n’est-ce pas ? C’est un schéma de l’Ancien Testament. Chaque fois que Dieu dit que le jour du Seigneur est proche, cela signifie un jugement final cataclysmique. Et les passages sur le jour du Seigneur de l’Ancien Testament qui voyaient le jour du Seigneur final eschatologique voyaient aussi souvent un évènement historique. Autrement dit, il y avait un jour historique où Dieu jugeait. Et si vous allez voir certains de ces passages, avant que le jour historique du Seigneur frappe, il y avait un certain nombre de choses naturelles qui se passaient, des problèmes naturels, des guerres, et des attaques qui étaient préliminaires à ce jour final du Seigneur. Et vous voyez ce schéma dans ce que je vous ai montré aujourd’hui.

Ainsi, les douleurs et le rouleau développent ces choses qui indiquent que le jugement approche. Maintenant, brièvement, regardez dans 1 Thessaloniciens 5, son caractère. C’est très simple, au verset 3, son caractère. Il apportera, est-il dit au verset 3, la ruine, une ruine. L’olethros, le désastre, la ruine, terme utilisé dans la Septante pour parler de la destruction eschatologique. Cela ne veut pas dire une annihilation ; cela signifie la destruction de devant la face du Seigneur, une ruine totale et sans espoir, la perte de tout. Pas la destruction de l’être, mais la destruction du bien-être, pas la fin de l’existence, mais la ruine de l’objectif de l’existence. Dieu les détruira, les détruira physiquement, et les jettera dans l’enfer, la destruction.

Remarquez, « fondra sur eux, » n’êtes-vous pas heureux qu’il n’est pas dit « sur nous » ? Sur eux, pas nous. Verset 4, « Mais vous, frères et sœurs, vous n’êtes pas dans les ténèbres pour que ce jour vous surprenne comme un voleur. » Nous ne serons pas là pour être surpris par le jour du Seigneur ; nous aurons été enlevés. Nous sommes partis au chapitre 4 donc nous ne sommes plus présents au chapitre 5. Cela arrivera soudainement sans une seconde de délai, comme un éclair. Et la destruction, nous l’avons déjà vue. Le ciel devient sombre, tout se met à se désintégrer, tout ce qui se trouve dans le monde naturel entourant l’homme.

C’est décrit de manière si vivace à la fin du chapitre 6 que je n’ai besoin que de le lire. « Le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme les figues vertes d’un figuier secoué par un vent violent. Le ciel se retira comme un livre qu’on enroule et toutes les montagnes et les îles furent écartées de leur place. » C’est incroyable. Tout est surnaturel. « Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres » - c’est-à-dire tout le monde, « se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes :’Tombez sur nous et cachez-nous loin de celui qui est assis sur le trône et loin de la colère de l’Agneau. En effet, le grand jour de sa colère est venu, et qui peut résister ?’ » Et lorsque le septième sceau fut ouvert, chapitre 8, verset 1, il y eut un silence, un silence !

Si vous vous souvenez de Joël et d’Actes 2, vous vous souvenez que le jour du Seigneur est marqué par du sang, du feu et de la fumée. Si un jour vous lisez l’Apocalypse, regardez combien de fois sont mentionnés le sang, le feu et la fumée conduisant au jour du Seigneur qu’il faut subir. Ce jugement sera sang, feu, fumée, ténèbres, séismes, pestes, éclairs, tonnerre, grêle, et il détruira les méchants.

En fait, avant que le jour du Seigneur soit définitivement terminé, dans sa seconde phase, Pierre dit que les cieux passeront avec fracas et les éléments seront détruits dans une ardente chaleur, et la terre avec ses œuvres sera brûlée, de sorte que Dieu devra faire un nouveau ciel et une terre toute nouvelle, tant la destruction sera totale. C’est là que va notre histoire, les amis, c’est là que l’histoire va. Et les faux prophètes, dit Pierre, pensent qu’ils sont si malins, les faux prophètes disent : « Où est la promesse de son retour ? En effet, depuis que nos ancêtres sont morts, tout reste dans le même état qu’au début de la création. » C’est une vue du monde athée évolutionniste. Tout est comme cela a toujours été. Ou peut-être que c’est cette vue cyclique, voilà, ce n’est que le même vieux cycle, rien ne change. Ou bien ? Mais oui, il va vraiment y avoir du changement. Cela changera au jour du Seigneur.

Notez, s’il vous plaît, au verset 3, encore une remarque sur ce deuxième point. Le jour viendra, et il viendra soudainement, et voyez ceci, il viendra comment ? Comme les douleurs viennent sur la femme enceinte. N’avons-nous pas déjà entendu parler de douleurs? Le jour du Seigneur commence réellement par quoi ? Par les douleurs de l’accouchement. C’est l’anticipation du grand, horrible et terrible jour qui se lève au sixième sceau. Mais tout ce qui est préliminaire fait partie des douleurs qui conduisent à ce moment-là. Des douleurs soudaines, récurrentes, qui augmentent jusqu’à ce que finalement il frappe. Sa venue, son caractère !

Troisièmement et brièvement, son intégralité. À quel point le jugement est-il intégral ? Eh bien, je vous l’ai dit. Il va finalement détruire l’univers entier. Personne ne survivra, et il est dit à la fin du verset 3, « Ils » - quoi ? – « n’échapperont pas. » Qui, ils ? Ceux-là mêmes qui ont cru l’Anti-Christ et tous ses faux prophètes, les mensonges sur la paix et la sécurité. Ceux-là mêmes sur lesquels la ruine tombe. Personne ne pourra ekpheugō, le mot d’où nous tirons fugitif, avec ek mis devant, ils ne pourront pas fuir, s’échapper complètement, s’en aller. Ils n’échapperont pas. Quand le jour du Seigneur frappera, personne n’y échappera, absolument personne. Eh bien, quel message important nous avons à rappeler aux gens !

Dans Matthieu 13:41, Jésus a dit: « Le Fils de l’homme enverra ses anges; ils arracheront de son royaume tous les pièges et ceux qui commettent le mal, et ils les jetteront dans la fournaise de feu où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » Verset 49 : « Il en ira de même à la fin du monde : les anges viendront séparer les méchants d’avec les justes, et les jetteront dans la fournaise de feu. » Personne n’échappe. Personne ! Vous vous souvenez de la phrase pensive de l’auteur de l’Épître aux Hébreux ? « Comment échapperons-nous si nous négligeons un si grand salut ? » Et tous les rois, commandants, chefs, hommes libres, esclaves et tous les autres crieront que les rochers et les montagnes tombent sur eux, mais aucun n’échappera, aucun.

En conclusion, une parole de réconfort, verset 4 : « Mais vous, frères et sœurs, vous n’êtes pas dans les ténèbres pour que ce jour vous surprenne comme un voleur. Vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes pas de la nuit ni des ténèbres. » N’est-ce pas merveilleux ? Nous n’allons pas être là pour les ténèbres. Nous ne serons pas là pour que le jour nous surprenne. Nous appartenons à la lumière. Et le verset 9 le dit : « En effet, Dieu ne nous a pas destinés à » - quoi ? – « À la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ. » Inclinons-nous ensemble pour prier.

Père, en y réfléchissant, c’est une terrible réalité qui doit avoir des implications dans ce que nous faisons de notre vie. Puisque c’est vrai, je ne veux pas passer ma vie à faire autre chose que ce que je fais, qui est d’avertir autant de monde que possible de ce jugement qui vient. Et même aujourd’hui et ici, il y en a certains qui entendent ma voix, et qui ne vivront pas l’Enlèvement de l’Église bien-aimée de Dieu, ceux qui sont en Christ, parce qu’ils n’ont pas cru à la vérité pour se détourner de leur péché et de leur méchanceté. Alors, ils subiront ton jugement, soit au jour du Seigneur s’ils vivent assez longtemps, soit un enfer éternel s’ils meurent avant. Mais Père, nous prions que cela ne soit pas le cas, que personne entendant ce message ne tourne le dos au salut qui est en Christ. Merci pour le Seigneur Jésus, qui est venu dans ce monde pour payer le prix pour notre péché et pour nous offrir la vie éternelle par sa résurrection. Puissions-nous, Seigneur, prêcher fidèlement l’évangile qui mène au salut aux hommes et aux femmes condamnés, et puissent-ils savoir que, s’ils se détournent de leur péché, s’ils reçoivent le don du salut offert par le Seigneur Jésus, et s’ils le suivent, ils passeront du royaume des ténèbres à son royaume, et de la mort à la vie. Amen.

FIN