
Ce matin, dans notre temps avec la Parole de Dieu, nous revenons sur cette merveilleuse petite épître que nous avons étudiée, 2 Thessaloniciens, chapitre 3. Pendant mon absence, j'ai voulu passer du temps à étudier ce passage du texte parce que je veux terminer ce merveilleux livre, et le texte devant nous, dans le chapitre 3 s'est avéré fascinant et intéressant pour moi pendant que je l'étudiais. Nous allons examiner ce matin, au moins pour commencer, les versets 6 à 15 - une petite section très, très intéressante ; tout à fait unique en fait, dans le Nouveau Testament, puisqu'elle traite du sujet du travail - du travail. En fait, je suppose que je pourrais intituler ce message : "Le travail : un devoir du chrétien."
Je ne sais pas si c'est l'opinion que vous avez du travail. Probablement pas ! Certains d'entre vous considèrent le travail comme une sorte de corvée à accomplir. Que ce soit du travail dans un job que vous avez ou que ce soit du travail domestique à la maison, c’est juste quelque chose qui est nécessaire et vous le faites, ce n’est pas particulièrement joyeux, mais c’est comme ça, il faut le faire. Certains d'entre vous lient leur idée du travail avec l'argent. Vous pensez au travail comme un moyen par lequel vous pouvez financer vos plaisirs, vous acheter le style de vie que vous recherchez si vous voulez. Certains d'entre vous pensent que le travail est un moyen de satisfaire votre ego et de réaliser ce que vous ressentez le besoin d'accomplir afin de pouvoir gagner des éloges de la part des personnes qui vous entourent. Certains d'entre vous pensent que le travail est un moyen de réaliser votre ambition, un moyen de montrer vos dons et vos compétences, un moyen d'accomplir quelque chose de significatif dans votre vie. Certains d'entre vous considèrent le travail comme un moyen de servir les gens, comme un moyen de faciliter la vie des autres, comme un moyen de rendre service, ce qui peut être une source de plaisir ou de joie pour eux.
Il y a de nombreuses façons de voir le travail, mais je suppose que si nous voulions vraiment les résumer, il faudrait peut-être beaucoup de temps avant d'entendre qui que ce soit dire : "Je considère mon travail comme un moyen de servir Dieu." Cela ne semble pas être une perspective assez populaire du travail, même parmi les chrétiens, or, en fait, cela devrait l'être. Malgré ce que la plupart des gens pourraient penser, malgré ce que la plupart des gens pourraient ressentir, le travail est l'une des choses les plus honorables et les plus nobles qu'un chrétien puisse faire. En fait, au tout début, Dieu a établi que l'homme gagnerait son pain à la sueur de son front, Genèse 3:19. Juste après la chute, Dieu a dit : "Vous allez travailler. Vous allez travailler à votre subsistance."
D'un autre côté, les Écritures ont beaucoup à dire sur les paresseux. Proverbes dit : "Celui qui agit d'une main lâche s'appauvrit". Il dit aussi : "L'âme du paresseux a des désirs qu'il ne peut satisfaire". Il dit aussi : "À cause du froid, le paresseux ne laboure pas. A la moisson, il voudrait récolter, mais il n'y a rien." Il dit : "Les désirs du paresseux le tuent, Parce que ses mains refusent de travailler." Et dans Proverbes 24, la personne paresseuse dit : "Un peu de sommeil, un peu d'assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir !", et par conséquent, il est sans ressources.
Quelle devrait être la juste vision du travail ? Comment la comprendre quand cela concerne les chrétiens ? Est-ce une chose profane ou est-ce une chose sacrée ? Eh bien, si vous revenez à l'histoire, disons, à l'histoire des Juifs, les Juifs considéraient le travail comme une chose laïque. Les Juifs ne comprenaient pas le devoir sacré du travail ; ils y voyaient simplement une sorte d'effort humain de seconde classe, commun et subalterne, alors que les devoirs religieux étaient des choses de première classe, sacrées, divines et nobles. Le Talmud, par exemple, contient une prière très intéressante. Le Talmud est la codification de la tradition et de la loi juives, et il contient une prière très intéressante qui était priée par les scribes. Un scribe, vous vous en souvenez, est une personne qui a consacré toute sa vie à l’étude des Écritures. C'est tout ce qu'il fait de sa vie et il est soutenu par la communauté juive pour ne rien faire d'autre qu'étudier la loi.
Ceci est une prière de scribe, écoutez-la bien : "Je te remercie, Seigneur mon Dieu, de m'avoir accordé cette place avec ceux qui sont assis dans la maison du savoir et non avec ceux qui sont assis au coin des rues. Car je suis prompt à travailler et ils sont prompts à travailler. Je suis prompt à travailler sur les mots de la loi et ils sont prompts à travailler sur des choses sans importance. Je me lasse et ils se fatiguent. Je me lasse et j'en reçois quelque chose, alors qu'ils se fatiguent sans profit. Je cours et ils courent. Je cours vers la vie de l'ère à venir et ils courent vers la fosse". Fin de citation.
Ce n’est vraiment pas une très bonne vision du travail, n’est-ce pas ? Des gens qui se lèvent tôt sans raison, qui travaillent pour ne rien produire, qui courent inutilement au gouffre de la mort. Quelle vue étroite et douloureuse et quelle vue orgueilleuse. Supposer que parce que vous passez votre temps à travailler sur la loi de Dieu, vous êtes en quelque sorte mieux que les autres ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité, et pourtant cela n'a pas seulement imprégné le judaïsme, mais c'est triste de dire que cette idée a même trouvé son chemin dans l'église. Tout voyage en Europe vous le confirmera si vous vous déplacez pour la visite normale des châteaux et des églises - nous l'appelons la visite des odeurs et des cloches - et ils vous présenteront l'histoire de ces lieux. Vous croisez inévitablement les monarchies et les ordres religieux.
Eusèbe a beaucoup contribué à ce genre d'idées au quatrième siècle, il était l'un des premiers pères de l'église. Écoutez ce qu'il a écrit. "Il y a deux modes de vie donnés par la loi du Christ à son église dont l'un est au-dessus de la nature et au-delà de la vie humaine ordinaire, saint et définitivement éloigné des pratiques courantes de la vie de l'homme. Il se consacre uniquement au service de Dieu. Telle est la forme parfaite de la vie chrétienne". Fin de citation. Or, ce qu'Eusèbe dit, c'est que la première manière de vivre est celle du ministère chrétien, du service chrétien, le fait de se consacrer au service de Dieu seul, et que c'est la forme parfaite de la vie chrétienne. Puis, dans un deuxième paragraphe, il ajoute ceci : "Et l'autre (mode de vie), le second, plus humble, plus humain, permet à l'homme d'avoir un don pour l'agriculture, pour le commerce et pour d'autres intérêts séculiers, et une sorte de degré secondaire de piété leur est attribué". Fin de citation.
Ce qu'Eusèbe dit, c'est que les chrétiens de première classe sont ceux qui servent seulement Dieu et que les chrétiens de seconde classe sont ceux qui ont un emploi laïc. Donc, si vous voulez être un chrétien de première classe, alors vous devez consacrer votre vie à servir Dieu et seulement Dieu, et c'est ce genre d'enseignement qui a conduit au monarchisme, ce genre d'enseignement qui a engendré toutes ces abbayes avec tous ces moines, tous ces monastères avec tous ces prêtres qui ont vécu là-dedans des décennies de leur vie, contemplant leur nombril spirituel, pour ainsi dire, observant leur for intérieur, affirmant constamment leur propre humilité devant Dieu et passant leur temps dans une étude incessante des Écritures comme les scribes l'avaient fait avant eux dans le judaïsme.
Une visite dans un monastère apporte des choses très intéressantes. J'en ai visité un certain nombre, et même lors de ce voyage, j'en ai visité encore. Une journée typique pour un moine était : levé à 3 heures du matin pour le premier service. Vous me direz : "Pourquoi à 3 h du matin ?" Juste pour vous rendre misérable parce qu'il y a une certaine idée de pénitence dans la misère. Vous ne vouliez pas dormir plus de deux ou trois heures - on pourrait penser que vous êtes charnel - alors ils les réveillaient tous à 3 heures du matin et ils avaient leur première messe, puis ils se recouchaient à 4 heures, et se relevaient à 5h00. Ils avaient alors leur deuxième messe, et avant la fin de la journée, ils en avaient cinq autres. Entre les deux, ils passaient leur temps à prier et à lire les Écritures, et ils faisaient ça pendant des années, voire des décennies de leur vie, croyant que cela faisait d'eux un chrétien parfait en soi ou tout du moins un chrétien au-dessus du lot, alors que quiconque pratiquant en dehors l'agriculture, un métier ou travaillant dans une entreprise était un chrétien de seconde zone.
L'idée que le travail a, en quelque sorte, fait de vous un chrétien de seconde classe, que l'emploi séculier, inutile et inférieur, vous a placé en deçà de l'ordre religieux a trouvé son chemin dans l'église si formidablement qu'elle n'a jamais vraiment été déracinée, pas même un peu, jusqu'au moment de la Réforme au 16ème siècle, quand Martin Luther et John Calvin l'attaquent. L'idée demeure toujours dans le catholicisme, mais la Réforme lui a porté des coups assez durs. Martin Luther dit qu'il n'y a absolument aucune différence devant Dieu, bien qu'il puisse y en avoir devant les hommes, entre celui qui prêche la Parole de Dieu et celui qui lave la vaisselle. Il n’existe pas, disait-il, de sacré et de séculier en termes d’emploi. Nous comprenons la différence entre prêcher et laver la vaisselle car cela affecte les hommes, mais en termes de service devant Dieu, il n'y a aucune différence car on pourrait prêcher la vérité de Dieu à partir d'un motif impur et Dieu serait mécontent, tout comme on pourrait laver la vaisselle avec l'objectif de glorifier Christ et Dieu serait très heureux.
Paul fait face à une mauvaise attitude envers le travail dans ce texte. Je me demande si c’était parce qu’il y avait une influence juive dans cette jeune église. Je ne sais pas si certaines de ces personnes avaient été converties depuis le judaïsme et disaient : "Regardez, dans le judaïsme, le plus haut niveau de vie spirituelle est d'être scribe et de passer tout votre temps à étudier la loi, et donc j'imagine ce doit être le genre le plus élevé de christianisme, alors je vais juste passer tout mon temps à étudier la loi et je ne travaillerais pas.” Ce n'était peut-être pas tant l'influence juive que l'influence grecque. Je ne sais pas si vous vous en souvenez - vous vous en souvenez sûrement - mais tous les travaux subalternes dans l’Empire romain étaient effectués par qui ? Par des esclaves !
Le monde grec tout entier fonctionnait sur la base des esclaves, et cette mentalité avait trouvé son chemin dans l'église, sans aucun doute, or peut-être y avait-il des hommes libres qui avaient maintenant un problème parce qu'avant d'être chrétiens, ils enseignaient dans une école philosophique ou tout autre endroit, ou peut-être qu'ils étaient associés dans une quelconque entreprise où ils ne faisaient que théoriser et donner les ordres alors que tous les autres faisaient le travail, et maintenant qu'ils sont devenus chrétiens et ils ont perdu leur emploi, perdu leur position d'enseignant ou de philosophe, et maintenant, ils sont seuls, mais il leur appartient de travailler. Ils n'ont jamais travaillé et maintenant, alors qu'ils ne reçoivent pas les revenus provenant de leur occupation antérieure, ils sont plongés dans une situation où ils ont besoin de travailler et ils se croient juste au-dessus de ça, ils ne se mettent pas au travail. Ils ont toujours été des hommes libres, "Les hommes libres ne font pas de travail physique, les esclaves travaillent, nous ne travaillerons pas."
Et puis il y avait un autre problème, comme si cela ne suffisait pas, venant à la fois de la culture juive et de la culture païenne. Quelqu'un était venu à l'église de Thessalonique, selon le chapitre 2, verset 2, et leur avait dit qu'ils approchaient du jour du jugement, qui est le temps de la fin et que Jésus viendrait très bientôt, et il se peut que certains d'entre eux se soient dit : "Écoutez, si Jésus revient, si nous sommes au jour du jugement et que la fureur de Dieu est sur le point de tomber et que le Seigneur est sur le point de revenir, nous ne voulons pas nous impliquer dans le travail, nous devons évangéliser. Nous devons exercer un ministère spirituel. Le travail ne fera que perdre nos heures, or un monde en péril, au bord du retour du Christ, nous ne pouvons pas nous en laver les mains, nous devons évangéliser."
Et il y a peut-être simplement des gens qui se sont dit : "Je n'aime pas travailler." De bons vieux paresseux, tout simplement ! Donc le fait que les religieux qui étudient les Écritures et sont soutenus pour cela soient vus comme au-dessus des autres, c'est peut-être l'influence juive ou c'est peut-être la mentalité des païens qui disent que les hommes libres ne travaillent pas ou c'est peut-être la mentalité eschatologique de la fin des temps qui dit : "Jésus vient, nous ne pouvons pas travailler, nous devons faire de l'évangélisation" ou il se peut que ce soit juste certaines personnes qui disent : "Hé, nous sommes paresseux. Alors, nous ne voulons pas travailler." De plus, ces gens qui étaient tout simplement paresseux savaient très bien que la Bible enseigne que les gens qui ont plus, sont censés donner à ceux qui ont moins, et ils se qualifiaient de pauvres autoproclamés et ont dit : "Nous sommes maintenant des cas de charité et vous prendrez soin de nous parce que c'est ce que Jésus vous a demandé de faire.
Quelle que soit la raison, il y avait des gens qui ne travaillaient pas. Cela me fascine que Paul ne nous en dise pas la raison. Vous voulez savoir pourquoi ? Peu importe la raison ! Aucune d'entre elle ne serait valable. Je veux dire que nous rejetterions immédiatement une raison comme "Eh bien, je suis paresseux, je ne veux pas travailler, alors répondez à mes besoins, vous êtes censé prendre soin des pauvres." Nous rejetterions cela immédiatement. Oui, nous savons que vous êtes censé prendre soin des pauvres, mais il s'agit des pauvres qui sont pauvres parce qu’ils ne peuvent s’empêcher d’être pauvres. Les personnes qui voudraient travailler mais qui ne peuvent pas trouver de travail ou qui ne peuvent pas travailler parce qu’elles sont infirmes ou handicapées, nous devons répondre à leurs besoins, mais pas les personnes qui peuvent travailler et ont la possibilité de travailler. Nous écarterions donc cela, et nous écarterions probablement la mentalité païenne qui dit : "Je suis trop bon pour travailler." Nous dirions que ce sont des excuses ignobles. Nous les mettrions de côté.
Nous pourrions réfléchir un peu plus longtemps aux deux autres raisons et dire : "Eh bien, ce serait une façon noble de passer votre vie que de ne rien faire d'autre que d'étudier la loi, et nous vivons potentiellement dans le retour de Jésus-Christ, vous avez peut-être raison de dire que nous devons simplement abandonner notre travail et nous efforcer d'évangéliser.” Nous donnerions un peu plus de crédit à cela et dirions : "Eh bien, c’est une excuse un peu plus noble pour ne pas travailler", mais cela me fascine que Paul ne nous donne pas la raison. Est-ce que vous savez pourquoi ? Parce que ça n'a aucune importance; les raisons possibles sont toutes invalides. Le fait même qu'il ne fasse aucun commentaire est un commentaire. Nous ne savons pas pourquoi ils ne travaillaient pas. Nous ne savons pas s'il s'agit simplement de paresse plate ou d'eschatologie. Nous ne savons pas si ça découle d'un désir noble de passer tout leur temps à étudier la Bible ou d'un zèle passionné de consacrer tout leur temps à l'évangélisation. Cela n'a pas d'importance. Ces gens sont un problème.
Donc, à partir du verset 6, regardez ce qu'il leur dit. "nous vous recommandons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre," - et dans ce contexte, cela signifie "qui ne veut pas travailler" - "et non selon les instructions que vous avez reçues de nous. Vous savez vous-mêmes comment il faut nous imiter, car nous n'avons pas vécu parmi vous dans le désordre. Nous n'avons mangé gratuitement le pain de personne; mais, dans le travail et dans la peine, nous avons été nuit et jour à l'œuvre, pour n'être à charge à aucun de vous. Ce n'est pas que nous n'en eussions le droit, mais nous avons voulu vous donner en nous-mêmes un modèle à imiter. Car, lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément : Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus. Nous apprenons, cependant, qu'il y en a parmi vous quelques-uns qui vivent dans le désordre, qui ne travaillent pas, mais qui s'occupent de futilités. Nous invitons ces gens-là, et nous les exhortons par le Seigneur Jésus-Christ, à manger leur propre pain, en travaillant paisiblement. Pour vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien. Et si quelqu'un n'obéit pas à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n'ayez point de communication avec lui, afin qu'il éprouve de la honte. Ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère."
Maintenant, il devient évident qu'il y a des gens qui vivent une vie rebelle, indisciplinée et désordonnée, ce qui revient à dire qu'ils ne travaillent pas et passent leur temps à fouiner et à s’occuper de choses qui ne les regardent pas, puis se tournent vers ceux qui travaillent pour obtenir d'eux que leurs besoins alimentaires soient satisfaits. L'apôtre dirige ce passage vers ces personnes qui ne travaillent pas. C'est un passage tout à fait unique, destiné à ces gens et à l'église dans laquelle existent ces gens qui ne travaillent pas.
Vous voyez, notre foi chrétienne a sanctifié chacune de vos occupations. Il n'y a pas de différence entre le profane et le sacré, il n'y en a pas du tout. L'église doit se souvenir que Jésus a été un prédicateur pendant trois ans, mais un charpentier pendant au moins 20. Dieu sanctifie le travail. Toute vie est à Dieu. Tout est pour sa gloire.
Regardez un moment avec moi au chapitre 6 d'Éphésiens, que je puisse vous illustrer cela avec ce texte inspiré. Le chapitre 6 d’Éphésiens nous dit que chaque travail, chaque occupation, chaque ouvrage, relève du devoir sacré d’un croyant. Il n’y a pas de travail séculier pour un chrétien. Il n'y a rien de séculier parce que tout doit être fait pour la gloire de Dieu, mais regardez Éphésiens 6, verset 5 : "Esclaves" - ou serviteurs, cela pourrait être des employés - "obéissez à vos maîtres selon la chair, avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre cœur, comme à Christ". Vous entendez ça ? Travaillez sous les ordres de votre employeur avec crainte - c'est de la révérence ici - en tremblant, en comprenant qu'il contrôle votre destin, avec sincérité comme si vous serviez le Christ. Verset 6 : "non pas seulement sous leurs yeux," - c'est-à-dire, travailler simplement quand il regarde - " comme pour plaire aux hommes," - pas seulement pour lui plaire - "mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon cœur la volonté de Dieu. Servez-les avec empressement, comme servant le Seigneur et non des hommes".
En d’autres termes, dans votre travail, vous servez le Seigneur par votre attitude et vos efforts. Verset 8, "sachant que chacun, soit esclave, soit libre, recevra du Seigneur selon ce qu'il aura fait de bien." Que vous soyez un employé qui soit esclave, que vous soyez un ouvrier qui soit homme libre, le travail que vous rendez au Seigneur, le Seigneur vous le rendra. Votre service est pour lui, pas pour votre patron. Dans Colossiens 3, un passage parallèle, verset 22, nous lisons la même chose. "Serviteurs" - ou esclaves - "obéissez en toutes choses" - Colossiens 3:22 - "obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais avec simplicité de cœur, dans la crainte du Seigneur. Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes." Maintenant, notez bien le verset 24 : "sachant que vous recevrez du Seigneur l'héritage pour récompense." Le Seigneur vous récompensera. En voici ce qui résume tout : "Servez Christ, le Seigneur." Votre travail n'est pas un travail séculier, c'est un devoir spirituel. Vous servez le Seigneur de par votre attitude et votre diligence. Vous servez le Seigneur. Vous le faites pour son honneur et pour sa gloire. Vous servez même l’humanité car ce que vous faites rend service à l’homme. Cela les aide dans leur vie.
Ainsi Paul dit aux Éphésiens et aux Colossiens, que le travail est un devoir sacré et non séculier. Le travail est sacré dans le sens où il est fait pour le Seigneur, que vous laviez la vaisselle, frottiez le sol, que vous vous occupiez des enfants à la maison et que vous entreteniez la maison, ou que vous soyez sur le marché financier pour faire de la comptabilité et de la tenue de livres pour une entreprise , que vous livriez du courrier, que vous enseigniez à l'école ou que vous conduisiez un camion, que vous dirigiez une entreprise, que vous travailliez dans la vente, que vous développiez une stratégie de marketing ou que vous soyez une sorte d'expert qui agit comme consultant dans un domaine unique. Quoi que vous fassiez, c'est un service rendu au Seigneur. Il vous a offert un don. Il vous a accordé du talent. Il vous a donné le pouvoir d'obtenir la richesse par ce biais, comme il est dit dans le Deutéronome, et il vous a donné la possibilité de vous nourrir grâce à ce talent, ce don, cette expérience et cette capacité que vous avez. Mais faites comme si vous le serviez, car c'est lui qui vous a donné cela comme moyen de gagner votre vie - n'est-ce pas particulièrement vrai pour les chrétiens ? Tout ce que vous faites est une mission sacrée.
Vous me direz : "Vous voulez me dire que ce que je fais est aussi important devant Dieu que ce que vous faites ?" Oui ! Vous me direz : "Vous voulez dire que laver la vaisselle dans ma maison comme pour le Seigneur, c'est la même chose que quand vous prêchez comme pour le Seigneur ?" Oui, pas dans son impact d'évangélisation sur les hommes, pas au niveau de l'instruction en ce qui concerne les Écritures, pas devant les hommes, mais c'est nécessairement de la même nature devant Dieu, c'est la même chose car c'est votre service rendu à sa gloire. C’est tout l'enjeu et les Thessaloniciens ne l’ont pas compris. Maintenant, franchement, ils auraient dû. Je veux dire, revenons dans 1 Thessaloniciens pendant un moment, chapitre 4.
1 Thessaloniciens, chapitre 4 et verset 10, à la toute fin du verset 10, il nous dit : "nous vous exhortons, frères, à abonder toujours plus". Vous vous débrouillez bien, mais vous devez faire mieux. Et puis au verset 11, il dit pourquoi. "mettez votre honneur à vivre tranquilles" - arrêtez de courir partout, installez-vous - "occupez-vous de vos propres affaires," - évitez les affaires des autres - "et travaillez de vos mains". Or, ce dont il parle ici, c'est du travail. Au verset 12, il dit : "en sorte que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux du dehors, et que vous n'ayez besoin de personne." Travaillez, ne vous mêlez pas des affaires des autres, ne soyez pas occupé par ce qui se passe dehors, ne vous embêtez pas avec les affaires des autres, mettez votre vie en ordre, prenez-la sous contrôle, occupez-vous de vos propres affaires et faites votre propre travail pour que - verset 12 - vous n'ayez aucun besoin. C'est très important pour l'unité de l'église, et il est important de voir votre travail comme quelque chose qui honore Dieu.
Ce qu'il dit dans 1 Thessaloniciens 4, c'est donc ce qu'il leur a déjà dit, mais vous avez remarqué ce qu'il dit d'autre à la fin du verset 11 ? " comme nous vous l'avons recommandé ". Donc, ce n’est pas la première fois qu’ils entendent cela, dans la première épitre. Quand il était là, il a dû y faire face et leur en donner l'ordre. Quand il est venu en ville et qu'il a fondé l'église, c'était évidemment un problème dès le début, ce qui me porte à croire qu'ils portaient en eux cette mentalité d'homme libre des païens et que ça s'est en quelque sorte aggravé avec l'anticipation du retour du Christ. " Ca me dépasse et ce n’est pas la priorité car nous sommes proches du retour du Christ", et Paul le leur avait dit quand il était là-bas : "Travaillez, allez travailler. C'est un ordre de Dieu."
Apparemment, ils n’ont pas obéi, et puis, quelques semaines plus tard, il écrit cette lettre - 1 Thessaloniciens - et il répète : "Vous devez faire ceci comme nous vous l’avons commandé." Maintenant, on arrive dans 2 Thessaloniciens et il doit le répéter une troisième fois parce qu’apparemment, ils sont têtus, ils sont obstinés et ils ne sont toujours pas sur le point d’aller travailler. Peu importe ce qu’il dit, ils ne travailleront pas.
Ce genre d'entêtement doit être traité, et la façon dont l'écrit ici, est de manière disciplinaire. Le verset 6 ici est vraiment présenté comme une discipline à mettre en place. Il ordonne à l'église de se tenir à l'écart de ces gens qui ne travailleront pas. Vous me direz: "Eh bien, attendez une minute, les Écritures ne nous disent-elles pas que nous devons aider ces gens pauvres ?" Encore une fois, je vous le dis, pour les gens qui travailleraient volontiers mais qui ne peuvent pas trouver de travail, pour les gens qui travailleraient mais qui n’ont pas la capacité physique de travailler, pour les gens qui sont malades et ne peuvent pas faire leur travail, leurs besoins doivent être satisfaits. Paul ne parle pas de ce genre de personnes, il parle de personnes valides ayant des opportunités mais qui ne font rien. De toute évidence dans Actes 4, même dans Actes 2, et Actes 4, Actes 5, Actes 6, à l’époque de l'église primitive, il y avait un partage avec les saints pauvres à Jérusalem, et Paul a passé des mois à collecter l'offrande des églises païennes pour la rapporter aux saints pauvres de Jérusalem qui auraient travaillé s'ils avaient pu. Nous ne parlons pas de cela. Ce dont nous parlons, ce sont des bons à rien, des gens qui pourraient travailler mais ne veulent pas.
Donc en cela, Paul va vraiment les motiver. Vous pouvez imaginer que lorsque cette lettre a été lue dans l'église de Thessalonique, tout le monde savait de qui il parlait - tout le monde savait. Quand Paul a dit : "Nous vous commandons, frères" et ainsi de suite, ils savaient qui était la cible de cela. En fait, je pense que Paul savait qui ils étaient, même s'il ne le dit pas. Ils ont donc été exposés à toute l'église lorsque la lettre a été lue, et ils ont entendu cette lecture et sa motivation inhérente. Paul expose dans les versets 6 à 15 six incitations à aller travailler. Six motivations, six compulsions pour amener ces croyants qui ne veulent pas travailler à le faire. Voici les six motivations : exclusion, exemple, survie, harmonie, honte et amour. Exclusion, exemple, survie, harmonie, honte et amour. Maintenant, ce matin, nous allons simplement examiner la première motivation, l’exclusion, puis la semaine prochaine, nous verrons les autres, et ce sont des idées absolument fascinantes.
Premièrement, la motivation numéro un, l'exclusion. Verset 6, "nous vous recommandons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre," et l'interprétation évidente de cela c'est que s'ils ne travaillent pas, ce sont, par conséquent, des gêneurs qui traînent dans les pattes des autres, et qui ne vivent pas "selon les instructions que vous avez reçues de nous."
Waouh ! le verset est très fort, et ce qu’il demande, c’est que l’église se sépare de ces chrétiens qui ne travaillent pas - qu'elle se sépare d’eux. C'est dur ! Si ce sont des paresseux qui ne travailleront pas simplement parce qu’ils sont paresseux, ils dépendent des autres. Si ce sont des gens qui ont cette sorte de noble opinion qu'ils devraient étudier la Bible et évangéliser et que, par conséquent, ils ne travailleront pas, ils vont s'attendre à ce que les autres les regardent comme s'ils étaient des héros et à être soutenus. Et ce que dit Paul : "éloignez-vous." Ce verbe, tenez-vous à l'écart, est un mot très inhabituel et il était utilisé en grec séculier pour évoquer le fait d'enrouler les voiles. Vous déployez la voile, vous l'ouvrez. Vous l'enroulez, vous l'enroulez en arrière. Éloignez-vous d'eux. C’est le sens et c'est une bonne traduction dans la version New American Standard, "Restez à l'écart, gardez vos distances, restez séparés." Ce sont des mots très forts. Il ne dit pas : "Vous savez, cela pourrait être une très bonne stratégie si vous vous en séparez un peu pour qu’ils puissent ressentir la distanciation et l’isolement." Non ! non ! il ne dit pas que c’est une bonne idée. Au verset 6, il dit : "Nous vous commandons", et il utilise un terme militaire.
S'il y a quelqu'un qui ne travaille pas, nous vous commandons, et le voici en quelque sorte associant Silas et Timothée avec lui-même, comme indiqué dans le premier verset du premier chapitre, ils étaient là quand il a écrit. "Nous vous le commandons, frères", puis il ajoute un autre coup dur à ceci, "au nom de notre Seigneur Jésus-Christ", le nom complet du Seigneur, le Fils de Dieu, ce qui veut dire : "Je m'appuie sur l'autorité du Christ, au nom du Seigneur Jésus-Christ, conformément à sa personne, son œuvre et sa volonté, la volonté du Seigneur souverain, nous vous donnons un commandement militaire qui ne doit pas être désobéi, car il porte toute l'autorité du Seigneur vivant, Jésus-Christ, en lui et nous vous disons : restez séparés de ces gens.” C’est très sévère. Éloignez-vous d’eux ! C'est l'exclusion.
C'est incroyable. Il ne fait aucun doute que l'apôtre Paul avait appris qu'ils n'avaient pas répondu à son enseignement quand il était là et qu'ils n'avaient pas répondu à sa première lettre, et maintenant il doit leur dire pour la troisième fois de faire cela, c'est maintenant le temps pour la discipline. Je veux dire la première fois, c’est une instruction, la deuxième fois c’est une exhortation, mais la troisième fois c’est une discipline à mettre en place, un ordre. Peut-être l'avait-il entendu de Timothée qui avait fait une visite là-bas. Timothée était revenu et lui avait dit : "Ces gens ne travaillent toujours pas, Paul. Tu ferais mieux de leur dire quelque chose, ils ne travaillent toujours pas et le reste de la communauté est un peu contrariée à ce sujet." Et cela affectait aussi le témoignage de l'église parce qu'ils avaient en leur sein ces gens qui ne produisaient pas et qui ne faisaient qu'absorber la production des autres. Peut-être que Paul avait croisé quelques-uns qui voyageaient le long de ces routes commerciales, qui allaient de Thessalonique à Corinthe, où Paul était quand il a écrit cette lettre, et certains d'entre eux lui ont dit : "Paul, ces gens de l'église de Thessalonique ont un problème. Il y a des gens là-bas qui ne travailleront pas quoi qu'on leur dise."
On en arrive donc à présent à la discipline à mettre en place, à l'ordre. "Je veux dire, je vous l'ai dit une fois quand j'étais là-bas, et je vous l'ai dit une deuxième fois par écrit, et maintenant c'est l'heure de la discipline", et il dit : "Je veux une action drastique. Je veux que vous vous en occupiez. Je veux que vous vous sépariez de ces gens, que vous restiez à l'écart de " - notez bien ceci, c'est très clair, "de tout frère qui mène une vie indisciplinée". C'est à dire une vie décalée, désordonnée, ataktōs en grec. C’est un terme militaire, cela signifie que vous êtes hors du rang, hors de la colonne, dans le désordre, et quel était leur comportement dans le désordre ? La paresse, c'étaient des traînes savates, et c'était flagrant parce qu'on leur avait dit. "selon les instructions", ce qu'il appelle à la fin du verset 6, "les instructions que vous avez reçues de nous." ‘Les instructions’ était simplement un terme pour résumer l'enseignement apostolique. C'était un enseignement et c'est devenu un corps de vérité, une tradition à transmettre. La tradition n’est pas forcément non biblique.
Parfois, nous parlons des Écritures et de la tradition, mais il existe une tradition scripturale. Il existe une tradition biblique. Il y a une tradition apostolique qui s'est transmise. Ils avaient reçu la parole de Paul quand il est venu pour la première fois, 1 Thessaloniciens 2:13, il dit : "en recevant la parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l'avez reçue, non comme la parole des hommes, mais ainsi qu'elle l'est véritablement, comme la parole de Dieu". Quand nous sommes venus pour la première fois et que nous avons enseigné, vous l'avez pris comme la Parole de Dieu, vous avez reçu la tradition et vous l'avez tenue et vous l'avez cru, et nous vous avons donné des instructions - au chapitre 4 de la première lettre - comme la façon dont vous devriez marcher et plaire à Dieu et vous l'avez reçu. Or ça, vous ne l'avez pas reçu. Il y a des gens qui n'accepteront pas cela, donc s'ils n'ont pas reçu ces instructions que nous avons données concernant le travail, séparez-vous d'eux - séparez-vous d'eux. Plus de table du Seigneur, plus d’adoration, plus d’étude biblique à la maison, plus de communion - éloignez-les.
Pour intégrer cela, regardez dans Matthieu 18, le modèle de discipline, ce serait la troisième étape. Matthieu 18:15 dit que si votre frère a péché, allez vers lui, s’il se repent, vous avez regagné votre frère - c’est un premier pas, un à un, vous allez vers la personne qui pèche. S'il ne se repent pas, deuxième étape, prenez deux ou trois témoins avec vous, allez vers lui, confrontez-le à nouveau, en espérant qu'il se repentira. S'il ne le fait pas, dites-le à l'église, troisième étape. La troisième étape consiste à le dire à l'église. Que fait l'église ? Elle s'en sépare, s'en distance, c'est toujours la troisième étape. Regardez le verset 15. Quatrième étape, traitez-le comme un collecteur d'impôts et un païen. Ce n’est pas la quatrième étape, car au verset 15, vous l’avertissez comme quoi ? En tant que frère, il est toujours dans la fraternité, mais toute l'église va le couper de la vie normale de l'église et le confronter uniquement à propos de son péché - ou elle, si c'est une femme paresseuse.
Paul dit ici qu'on en est vraiment à la troisième étape. Il est temps pour vous de couper ces gens de la vie de l'église s'ils n'obéissent pas, de les couper de la communion, de les exclure, et quand vous les voyez, avertissez-les, exhortez-les en tant que frères à se repentir, et ensuite, bien sûr, s'ils n'entendent rien, s'ils ne répondent pas à cela, alors vous passez à l'étape quatre, qui consiste à les traiter comme un païen et un collecteur d'impôts et à les distancier tous ensemble, puis les remettre au Seigneur.
Vous ne travaillez pas ? C'est l'exclusion ! Faites-leur ressentir cela, faites-leur ressentir la distanciation. Vous me direz : "Vous savez, si j'allais écrire une épître et qu'elle ne comptait que trois chapitres, je pense que je pourrais penser à une question plus importante à traiter. Je veux dire est-ce que c'est vraiment un si gros problème ?” Ça l'est. Dieu nous a commandé de travailler. Cela empêche les gens d'être importuns. Cela empêche les gens d'être des fardeaux inutiles pour le reste de la communauté ecclésiale. C’est un problème grave. En outre, Dieu nous a donné la capacité de travailler afin que nous puissions lui rendre gloire et honneur et nous avons été conçus pour répondre aux besoins de l'homme au nom du Christ.
C'est un grave problème pour Paul. Il le commande. Il le commande avec toute l'autorité du Seigneur Jésus-Christ, et il vous commande de rester à l'écart de ces gens afin qu'ils ressentent la douleur de la distanciation quand ils ne travaillent pas. Dieu est sérieux au sujet du travail. C'est un moyen par lequel l'homme accomplit une tâche honorable à la gloire de Dieu et au bénéfice de son prochain. Maintenant, puisque les vrais croyants normaux vont chérir la fraternité, ce genre de commandement au reste de la congrégation de les exclure devrait effectuer un changement. Cela devrait être assez douloureux pour leur faire dire : "Je pense que je ferais mieux de trouver un emploi. Je pense que je ferais mieux d'aller travailler." Dieu veut que nous obéissions à ce commandement.
Peu m'importe à quel point nous sommes proches de la seconde venue du Christ, il n'y a aucune tolérance sur l'indolence et la paresse. Nous ne savons pas quand il reviendra. Peu m'importe à quel point vous pourriez être sérieux dans l'étude de la Bible, vous ne pouvez pas rester dans un coin pour étudier la Bible pour votre propre plaisir et demander à d'autres personnes de vous nourrir et de subvenir à vos besoins. Vous devez gagner votre pain à la sueur de votre front.
Ainsi, l'Écriture nous dit : travaillez. C'est honorable, et il n'y a pas de travail séculier, tout est sacré parce que vous le faites pour le Seigneur, pour sa gloire, pour son honneur et pour le bien de l'humanité, et si vous ne le faites pas et que l'église va vers vous une fois, comme Paul l'a fait, qu'elle va vers vous deux fois, comme Paul l'a fait, il est maintenant temps de passer à la troisième étape, qui est de dire à toute l'église de s'éloigner. Plus de camaraderie. C’est sérieux.
Eh bien, il y a cinq autres motivations qui sont absolument incroyablement pratiques. Nous devrons attendre la prochaine fois pour les voir en détail.
Prions. Père, merci pour cette merveilleuse petite section de l'Écriture qui nous rappelle l'heureux privilège et le devoir du travail et nous donne une compréhension claire qu'il n'y a pas de dichotomie séculière ou sacrée, mais que quoi que nous fassions, nous le faisons vraiment pour ta gloire. Père, merci de nous rappeler que nous ne devons pas être inutilement un fardeau pour ton peuple. Nous devons travailler et subvenir à nos propres besoins parce que c’est honorable, parce que c’est juste, parce que tu nous as équipés pour le faire, parce que c’est un bon témoignage. Nous te remercions aussi, Père, pour ceux de notre fraternité qui travailleraient volontiers mais qui ne le peuvent pas, soit parce qu’il n’y a aucune possibilité pour eux de faire quoi que ce soit, soit parce qu’ils n’en ont pas la capacité ou soit parce qu’ils sont malades. Seigneur, merci de ce que nous pouvons les aider à répondre à leurs besoins, et nous le faisons avec joie. Nous te remercions pour la joie particulière de la fraternité chrétienne. Merci parce que nous pouvons compter les uns sur les autres et que cela nous rend riches. Nous ne voudrions certainement jamais être dans une situation où nous serions coupés les uns des autres parce que nous ne travaillerions pas. Je te remercie aussi, Seigneur, pour le fait que tu nous permets de travailler pendant de nombreuses années et parce que nous avons beaucoup de provisions par ta grâce. Il arrive un moment où nous n'avons plus besoin de travailler comme nous l'avons fait autrefois mais nous pouvons alors agir pour le ministère et ne jamais être un fardeau pour ton église parce que nous avons des dispositions que tu nous as accordées au cours de nos années de travail. Donnes-nous le sens du caractère honorable du travail et aides-nous à y aller dès demain. Pendant que nous faisons les tâches qui nous entourent, que ce soit à la maison ou au travail quelque part en extérieur, fait que nous prenions un nouvel engagement, que ce soit pour nous une tâche sacrée que nous faisons et que cela t'apporte gloire et honneur et aide les autres. Et quelle que soit l'urgence de la situation spirituelle, aides-nous à faire notre travail pour lequel tu nous as donné la capacité et l'opportunité. Et aides-nous à le faire de tout cœur comme si c'était pour toi. Nous te remercions pour ce privilège qui occupe nos vies autrement pécheresses. Au nom du Christ, Amen.
FIN

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