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Nous nous trouvons maintenant dans le 3e chapitre, les versets 6 à 15, de notre texte, et nous avons intitulé le sujet "Le travail : un devoir chrétien." Avant d'examiner le texte en détail, je me suis senti obligé cette semaine de faire un peu d'étude de fond et d'aborder peut-être une perspective plus large de la question du travail afin que nous comprenions mieux le contexte dans lequel Paul écrit et que nous puissions mieux l'appliquer dans notre propre monde. Nous vivons dans une culture, qui, franchement, a une éthique de travail très déformée. D'un côté, vous avez des bourreaux de travail ; de l'autre, vous avez des gens paresseux, oisifs et flegmatiques qui choisissent de ne pas travailler du tout, puis au milieu, vous avez la grande masse des gens qui travaillent peut-être, mais ont une conception très fausse du travail.

Je suppose que nous avons tous vu l’autocollant de pare-chocs qui dit : "J'ai des dettes, je dois rembourser, donc je pars au travail", qui considère le travail comme une chose très primitive. Il considère le travail comme le ferait un mercenaire, le travail comme simplement un moyen de rembourser ses dettes, de financer son style de vie, et on a tous aperçu un jour ces petits cadres de plaques d'immatriculation qui ont une philosophie si profonde. Ils disent des choses comme : "Je préfère pêcher", "Je préférerais voler dans mon avion", "Je préférerais jouer au golf", "Je préférerais skier", "Je préférerais faire de la voile", "Je préfère faire de la randonnée", "Je préfère voyager", et cetera, et cetera. En d'autres termes, quoi que je fasse, cela n'a certainement aucune valeur comparée à mes loisirs. Nous sommes une société très infantile et adolescente. Nous ne voulons vraiment pas grandir. En fait, j'ai vu un autocollant de pare-chocs qui disait : "Il gagne, celui qui meurt avec le plus de jouets" à l'arrière d'une BMW.

Tout cela traduit l'idée actuelle que les gens préfèrent jouer plutôt que travailler et qu'ils déprécient la valeur du travail. Le travail n’est que le moyen de financer leur plaisir, c’est donc un mal nécessaire pour eux. C’est un moyen de rembourser les dettes que vous avez accumulées en essayant d’améliorer votre style de vie. Sans une bonne éthique de travail, nous ne travaillons pas bien, nous ne faisons pas un travail de qualité, nous ne travaillons pas avec excellence, nous ne faisons pas les choses qui devraient être faites. Revenons un peu à notre théologie ou philosophie d'adhésif de pare-chocs, j'ai vu un adhésif qui dit : "Le travail me fascine. Je peux m'asseoir et le regarder pendant des heures." Et vous avez tous vu le petit panneau qui dit : "Dieu merci, c'est vendredi". J'en ai vu un qui disait : "Le travail acharné ne peut pas me tuer, mais pourquoi prendre le risque?"

Maintenant, je veux savoir si vous avez déjà vu un panneau à l’arrière d’un hors-bord qui disait : "Je préfère travailler" ou une plaque d’immatriculation qui dit : "Dieu merci, c'est lundi" - Peu probable ! Nous avons vraiment une perspective déformée sur la question du travail. Notre culture matérialiste, indulgente, adolescente, infantile, enfantine, a une vision déformée de la place et du rôle du travail, mais honnêtement, ce n’est rien de nouveau. Revenez avec moi au livre de l'Ecclésiaste.

Dans le livre de l'Ecclésiaste, cette fascinante littérature de sagesse de l'Ancien Testament prise en sandwich entre les Proverbes et le Cantique de Salomon, nous examinons la pensée humaine. C'est probablement le seul livre de la Bible qui énonce uniquement la philosophie du monde. C'est présenté en tant que tel dans le livre mais néanmoins vous avez le prédicateur, l'écrivain, qui évalue la vie d'un point de vue humain purement banal, et il regarde la vie et il regarde le travail comme n'importe quelle personne qui vit parce que le travail est une réalité, et il pose une série de questions. Par exemple, au chapitre 1, verset 3, "Quel avantage revient-il à l'homme de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ?"

La question est : pourquoi travailler ? Quel avantage y a-t-il à travailler ? Nous avons tout ce travail à faire, c'est incessant, c'est constant, mais pour quel avantage ? Au chapitre 2, il n’a toujours pas échappé à la question. Au verset 22 : "Que revient-il, en effet, à l'homme de tout son travail et de la préoccupation de son cœur, objet de ses fatigues sous le soleil ?" Qu'est-ce que vous en retirez vraiment ? Que produit-il réellement ce travail, et comment en profite-t-on ?

Le chapitre 3 ne l’a pas non plus libéré de son dilemme. Au verset 9 du chapitre 3, "Quel avantage celui qui travaille retire-t-il de sa peine ?" Et nous nous trouvons au chapitre 5 et il pose toujours la même question au verset 16. Il dit : "C'est encore là un mal grave." et à la fin il dit : "et quel avantage lui revient-il d'avoir travaillé pour du vent ?", c'est à dire pour rien. À quoi sert le travail ? Quel est son objectif ? Quelle est sa fonction ? Quelle valeur a-t-il ? C'est une vision très cynique du travail, et la question en elle-même montre une part de la déception de l'écrivain, quelque chose de cynique de son propre cœur alors qu'il regarde le travail d'une mauvaise perspective.

Or, il répond à sa propre question. Il le fait vraiment. La réponse n’est franchement pas très encourageante. Regardez le chapitre 2, par exemple, et voyons comment il apporte la réponse à sa propre question. Verset 11, il dit : "j'ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j'avais prise à les exécuter; et voici, tout est vanité et poursuite du vent". En gros, le travail est inutile et n'apporte rien. En d'autres termes, c'est quelque chose que vous ne pouvez pas toucher et capturer. "et il n'y a aucun avantage à tirer de ce qu'on fait sous le soleil." Il dit en fait que le travail était sans avantage, il ne produisait rien, il n'accomplissait rien et il ne donnait aucun avantage réel et durable. Dans le même chapitre, un peu plus bas, verset 18, il réfléchit toujours sur cette même futilité du travail alors il dit : "J'ai haï tout le travail que j'ai fait sous le soleil, et dont je dois laisser la jouissance à l'homme qui me succédera." Je détestais l'idée que tout ce travail, que tout ce que j'ai fait, ce soit quelqu'un d'autre qui va en profiter.

Verset 22, après avoir posé la question à nouveau, il répond au verset 23 : "Tous ses jours ne sont que douleur, et son partage n'est que chagrin; même la nuit son cœur ne repose pas. C'est encore là une vanité." Ce n’est pas assez que je doive travailler toute la journée, mais je reste éveillé toute la nuit en pensant au travail que je dois faire le lendemain. À quoi cela sert-il ? Le travail est, franchement, une douleur. Chapitre 4, il continue son cynisme au verset 4 du chapitre 4 en disant : "J'ai vu que tout travail et toute habileté dans le travail n'est que jalousie de l'homme à l'égard de son prochain. C'est encore là une vanité et la poursuite du vent." Ce qu'il dit ici c'est : je n'ai aucun goût pour la libre entreprise, et encore moins pour la compétition de marcher, tout ce que ça fait, c'est nous dresser les uns contre les autres. "L'insensé se croise les mains, et mange sa propre chair." En d'autres termes, certaines personnes abandonnent tout simplement.

"Mieux vaut une main pleine avec repos, que les deux mains pleines avec travail et poursuite du vent." En d'autres termes, qui veut travailler quand on peut se reposer ? Le repos est bien plus souhaitable que le travail. "J'ai considéré une autre vanité sous le soleil", verset 7. Juste pour vous montrer à quel point c'est inutile, il y avait un homme, dit le verset 8, sans personne à charge. Je veux dire qu'il n'avait personne à soutenir. Il était tout seul. Il n’avait pas de fils, il n’avait pas de frère. Pourtant, il n'y avait pas de fin à tout son travail. Je veux dire que même les célibataires doivent travailler dur pour les nécessités de la vie. "ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses."- et il ne s'est jamais demandé - "et pour qui suis-je en train de travailler et de me priver de plaisir? " C'est ça qu'il veut faire passer. La philosophie est que le travail fait obstacle au plaisir. Le travail n'est pas un plaisir. Le travail n'est pas amusant. Ce n’est pas agréable. Ce n’est pas satisfaisant. Cela ne fait que gêner les jeux, les loisirs, le repos, qui sont le vrai plaisir.

Alors il nous dit : voici un pauvre gars, qui n'a même pas de personne à charge, il n'est pas marié, n'a pas d'enfants, n'a pas de parents, et il doit travailler continuellement. Il n'est jamais satisfait de ses richesses et la question revient sans cesse mais n'est jamais vraiment posée : pourquoi est-ce que je fais ça ? Tout ce travail me prive simplement de plaisir. Quelle inutilité ! Quelle mauvaise façon de vivre !

Le chapitre 5 se concentre sur le même problème. Nous voyons dans les versets 15 et 16 du chapitre 5, il parle de l'homme venant au monde nu du ventre de sa mère, et qui repars donc comme il est venu. Il arrive nu, il repart nu. Le fait est que vous n'apportez rien à votre arrivée et que vous ne prenez rien lorsque vous partez. Vous êtes dépouillés. Personne ne prendra rien du fruit de son travail qu’il ne puisse porter dans ses mains. Rien ne repart avec toi. Ceci aussi est un mal grave. Exactement comme un homme est né, ainsi mourra-t-il. Alors quel est l'avantage pour lui, qui souffre pour du vent ? Rappelez-vous ce vieil adage, "Vous ne pouvez pas l'emporter avec vous." Quelqu'un a dit ceci : "Je n'ai jamais vu un corbillard tirer un camion de déménagement. »

Le verset 7 du chapitre 6 énonce la même chose en des termes différents. Tout le travail d’un homme est pour sa bouche. Vous venez de manger et pourtant votre appétit n'est jamais satisfait. « Je travaille toute la journée pour pouvoir manger et j'aurai faim demain. » Travailler ne semble tout simplement pas avoir de réel intérêt. Mais même l’auteur de l’Ecclésiaste sait que ce n’est pas la fin de la discussion. Il pose la question et y répond avec une perspective de mercenaire - égoïste, paresseuse et mondaine, mais il ne s’arrête pas là. Vous ne pouvez pas vivre une vie satisfaisante si c’est ainsi que vous voyez le travail. Alors il ajoute ce qui est nécessaire. Regardez le chapitre 2, verset 24. Voici ce qu'il nous dit. "Il n'y a de bonheur pour l'homme qu'à manger et à boire, et à faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail". Comment peut-il faire ça ? " j'ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu." Voilà la clé - vous devez voir le travail comme un don de Dieu.

Vous devez voir le travail comme un don de Dieu. Au chapitre 3, verset 13, il dit : "si un homme mange et boit et jouit du bien-être au milieu de tout son travail," c'est quoi ? "c'est là un don de Dieu." Parce qu'il le voit comme un don de Dieu. Chapitre 5, verset 19, même chose : "Mais, si Dieu a donné à un homme des richesses et des biens, s'il l'a rendu maître de tout ce qu’il mange, il prend sa part, et il se réjouir au milieu de son travail, c'est là un don de Dieu." Et il ne considère même pas sa vie - ses années passées - dit le verset 20. "Dieu répand la joie dans son cœur" en le tenant occupé.

Ce que l'auteur de l'Ecclésiaste dit à son monde philosophique et cynique contemporain, c'est que le travail doit être considéré comme un don de Dieu. Ce n'est pas une sorte d'activité secondaire, inférieure aux normes, qui ne vise qu'à financer le plaisir. C'est en soi un don de Dieu. Vous me direz : "En quel sens le travail est-il un don de Dieu ?" Je vais vous en donner plusieurs. Premièrement, c'est un moyen de glorifier Dieu, notre Créateur, en utilisant les compétences qu'il nous a données. C'est un moyen de glorifier Dieu, notre Créateur, en utilisant les compétences qu'il nous a données. Lorsque vous travaillez avec votre esprit et que vous réussissez et accomplissez quelque chose avec la compétence de votre réflexion et de votre intellect, lorsque vous travaillez avec votre voix et que vous démontrez une capacité de leadership et la capacité de motiver, stimuler et déplacer les gens, lorsque vous clarifiez les problèmes et donnez des orientations, vous démontrez une compétence divinement accordée qui vous est parvenue par l'intermédiaire du Créateur.

Lorsque vous utilisez vos mains pour accomplir des choses habiles et faites un travail magnifique de vos mains, lorsque vous utilisez votre force pour déplacer des choses qui sont lourdes, lorsque vous utilisez une installation d'une touche délicate pour accomplir quelque chose qui est délicatement beau, vous démontrez la gloire du Créateur telle qu'elle est exposée à travers sa création. Si vous pensez qu'une fleur montre la gloire de Dieu, regardez un homme ou regardez une femme et voyez la majesté et le génie de l'esprit de Dieu. Le travail est donc un don par lequel nous glorifions Dieu alors que nous démontrons son génie créateur manifesté dans notre propre corps, notre esprit et notre âme.

Deuxièmement, le travail est un don de Dieu parce que c'est un moyen de donner une valeur, un sens ou un accomplissement à la vie. Le sentiment d'accomplir quelque chose, nous le connaissons tous. Nous connaissons tous cette profonde satisfaction de l’âme quand nous avons accompli quelque chose, que nous avons fait quelque chose, et nous l’avons porté jusqu'au bout en disant : "J’ai bien fait." Nous connaissons l’écrivain dont la corbeille est remplie de papiers pliés et jetés parce qu’ils n’ont pas atteint le niveau d’accomplissement qu’il attend de lui-même, et qui, enfin sort un chef-d’œuvre. Nous connaissons tous l’artiste dont la poubelle est remplie de toiles qui n’exprimaient pas exactement ce qu’il ressentait dans son âme ou voyait de son œil, et dont, enfin la toile du génie émerge.

Nous connaissons l'étudiant qui arrive à la fin de son examen et sait qu'il a atteint le niveau qui doit être atteint pour obtenir le diplôme. Nous connaissons celui qui exécute au plus haut niveau de compétence dans tout ce qu'il fait et peut donc prendre du recul avec fierté et dire : "J'ai fait cela, j'ai fait cela, j'ai accompli cela." C’est une chose très enrichissante. Nous sommes des personnes très axées sur les objectifs, comme Dieu est un Dieu orienté sur les objectifs, qui réalise toujours ses désirs ultimes, et nous avons ces rêves, ces objectifs et ces visions, et les réaliser fait partie du fait d'être pleinement humain dans le sens où nous sommes à l'image même de Dieu accomplissant des choses bénéfiques et épanouissantes.

Il y a une troisième raison pour laquelle le travail est un don de Dieu, et c’est parce qu’il nous préserve de l’oisiveté. Cela nous préserve de la paresse, qui est spirituellement très mortelle. Cela nous occupe. Cela nous tient occupés, et comme nous nous souvenons du vieil adage selon lequel les mains oisives sont un jouet pour le diable, nous le comprenons très bien. Cela nous occupe dans des tâches significatives plutôt que de nous laisser inactifs pour faire les choses qui sont nuisibles.

Quatrièmement, le travail est un don de Dieu parce que c'est un moyen de subvenir aux besoins de la vie. Dieu nous a donné du travail pour nous permettre d'acquérir de la richesse, c'est-à-dire une manière pour nous d'acheter notre nourriture. Dans une culture agraire, le travail était le moyen d'obtenir la nourriture. Dans notre culture, c’est le moyen d’obtenir l’argent nécessaire pour se procurer de la nourriture, mais c’est néanmoins la source de notre vie. Dieu nous a donné de la nourriture, Dieu nous a donné un abri, Dieu nous a donné à boire et à manger, Dieu nous a donné des vêtements, Or Dieu nous a donné le travail comme moyen d'acquérir tout cela. Le travail est donc une chose noble par laquelle nous soutenons les nécessités de la vie.

Et enfin, nous pouvons dire que le travail est un don de Dieu parce que c'est un moyen de servir l'humanité. C'est un moyen de servir l'humanité. De la personne qui pompe le gaz à la station-service ou exploite la station-service ou travaille sur le moteur de la voiture pour qu'elle fonctionne, il contribue au bien-être de la personne qu'il sert et à sa capacité à faire son travail et répondre à ses rendez-vous et être avec sa famille et aller où il veut aller jusqu'à celui qui construit la voiture en premier lieu, qui rend le transport possible, jusqu'à celui qui fait les routes et les pavés des routes et s'assure qu'elles aillent là où elles sont censées aller, et à l'homme qui peint les panneaux, qui nous permet de descendre au bon endroit et de revenir là où nous sommes censés aller, jusqu'aux personnes travaillant dans le domaine médical qui assurent notre bien-être physique, les personnes qui nous servent de la nourriture lorsque nous sortons pour manger ou nous la vendent au marché, les personnes qui nous apprennent à l'école, les personnes qui viennent et prennent soin de nous de notre jardin ou réparent notre plomberie, tous ces gens rendent un service à l'humanité, ce qui rend leur vie plus agréable.

Le travail est un don de Dieu, et même ces gens insensés qui ne veulent que des loisirs veulent s'assurer que tout le monde autour d'eux travaille pour pouvoir ensuite ne rien faire.

Malheureusement, je pense que pour de nombreux chrétiens, le travail a perdu sa valeur intrinsèque. Je crois que Dieu vous a donné des compétences qui s'appliquent dans un certain type de travail, qui sont spécialement conçues pour vous, qui vous apporteront satisfaction et apporteront la gloire à Dieu. Le travail ne doit pas perdre sa valeur intrinsèque. Ce n'est pas simplement un moyen de payer vos dettes. Ce n'est pas simplement une façon de financer votre plaisir et de financer vos joies. C'est précieux en soi, c'est un don de Dieu. Non seulement le travail est un don de Dieu, c'est un commandement de Dieu.

Je me demande si nous comprenons vraiment cela. Nous en faisons des tonnes sur le commandement dans Exode 20 mais oublions très souvent de souligner le point essentiel. Vous vous souvenez de ce commandement ? "Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu". Nous aimons souligner le sabbat. Vous entendez rarement quelqu'un dire quoi que ce soit sur les six jours de travail. Nous parlons d'une semaine de travail de cinq jours en Amérique, et certaines personnes parlent d'une semaine de travail de quatre jours. Dieu parle d'une semaine de travail de six jours. Vous me direz : "Est-ce qu'il dit qu'il nous est ordonné de travailler six jours ?" Non, vous savez comment ça marche. Vous êtes au travail cinq jours et le sixième jour, vous réparez la maison, la voiture, vous travaillez dans le jardin et vous faites toutes les courses et vous - c'est du travail, cela fait partie de votre subsistance. Le septième jour doit être consacré au Seigneur.

Vous comprenez donc que Dieu nous a commandé de travailler. C'est un commandement. Vous devez travailler six jours. Dieu conçoit le travail de l'homme. Nous ne pouvons pas avoir une vision pauvre du travail si Dieu en a une si haute vision. Je veux dire que c'est quand même là, dans cette liste si importante, avec d'autres choses comme "Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d'image taillée". C'est là-dedans avec "Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain". C'est une liste assez sérieuse, non ? C’est l’une de ces choses que nous devons à Dieu : le travail. Il nous a fait don du travail. Nous nous devons d'utiliser le don qu'il nous a fait. Et je crois vraiment que votre vocation devrait vous convenir et que la façon dont Dieu vous a conçus est telle qu'elle est, satisfaisante et épanouissante, et je crois que, si vous vivez dans la volonté de Dieu, Dieu vous fournira le moyen d'exprimer son don en vous. Vous ne pouvez pas avoir une vision pauvre du travail lorsque vous comprenez que c'est un don de Dieu et que c'est un commandement de Dieu.

De plus, vous ne pouvez pas avoir une vision pauvre du travail lorsque vous comprenez que Dieu nous a même donné l’exemple du travail. Le plus grand travailleur de l'univers est Dieu. La vérité est que s’il n’avait jamais pris un jour de congé, nous serions tous fini. Dieu est un travailleur. Les Écritures parlent de l'œuvre de Dieu, des œuvres de Dieu. Souvent, la Bible décrit ses œuvres, et je suppose que vous pourriez peut-être les résumer en cinq catégories. Chaque fois que vous voyez dans les Écritures l'œuvre de Dieu, cela entre généralement dans ces catégories. Premièrement, le travail de la création. Dieu est un ouvrier et il a travaillé à la création, et en un sens, il continue encore d'œuvrer à cette création, et il se peut même qu'un travail créatif soit en cours alors que le Seigneur Jésus a dit qu'il allait au ciel pour nous préparer une place. Donc, Dieu est le créateur, et c'est une catégorie de son œuvre.

Deuxièmement, il est le régulateur et il continue à préserver tout ce qu'il a créé. Il soutient sa création par la puissance de sa Parole, et ainsi Dieu œuvre à sa préservation, soutenant absolument tout. La raison pour laquelle de petits atomes minuscules ne volent pas en tous sens n’est pas parce qu’ils contiennent de la colle qui peut être identifiée. Les scientifiques ne peuvent pas en identifier la raison. La raison, c'est la puissance de Dieu. Dieu doit les maintenir ensemble, et il le fait par la puissance de son soutien. C’est son travail. Nous voyons aussi l'œuvre de Dieu dans la providence. L'œuvre de Dieu peut être vue dans la providence alors qu'il orchestre tous les divers facteurs de son univers tout entier pour accomplir son dessein souverain.

Parfois, nous voyons l'œuvre de Dieu de manière miraculeuse. La catégorie du miracle où Dieu suspend la loi naturelle et fait quelque chose qui n'a pas d'explication naturelle. Et puis, les deux dernières catégories, nous voyons l’œuvre de Dieu dans le jugement et l’œuvre de Dieu dans la rédemption. Dieu est un ouvrier. Il travaille à la création. Il travaille à contrôler et à maintenir son univers. Il travaille dans la providence et le miracle, il travaille dans le jugement et il travaille dans la rédemption. Dieu est un ouvrier. De plus, Jésus est un ouvrier. Jésus, nous nous attendrions à ce qu'il soit un ouvrier parce qu'il est Dieu et qu'il a dit lui-même dans Jean 9:4 : "Il faut que je fasse, tandis qu'il est jour, les œuvres de celui qui m'a envoyé". Dans Jean 4:34, il dit que sa nourriture est "de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre", et dans Jean 5:17, il ajoute : "Mon Père agit jusqu'à présent; moi aussi, j'agis."

Jésus-Christ accomplit actuellement une œuvre de rédemption dans le cœur des gens du monde entier. Il fait un travail de construction de son église. Il fait le travail de s'asseoir à la droite du Père et de soutenir son église par sa grande intercession sacerdotale. Il fait le travail de préparer une place pour nous. Il fait un travail d'envoyer des anges pour être des esprits au service de son église. Il fait le travail qui consiste à habiter et à dynamiser son peuple. Il fait toutes ces choses et continuera jusqu'à l'œuvre de la rédemption finale de l'univers, et même alors, il travaillera pour toujours et à jamais dans des entreprises divines comme vous et moi, louant, glorifiant et servant Dieu pour toute l'éternité. Vous ne pouvez pas avoir une vision pauvre du travail quand vous comprenez que Jésus est un ouvrier et que Dieu est un ouvrier et que le travail est un commandement et que le travail est un don de Dieu.

Or, quelqu'un va intervenir et dire : "Oh, attendez une minute. Le travail n’est-il pas le résultat de notre malédiction ? " Eh bien, revenons à la Genèse et découvrons la réponse. "Ne travaillons-nous pas parce que nous avons été maudits ? Je veux dire, s'il n'y avait jamais eu la chute, ne jouerions-nous pas simplement dans le jardin ? Nous ne travaillerions pas, n'est-ce pas ?" Eh bien, voyons cela. Genèse, chapitre 3, verset 17, "Il dit à l'homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme,"- ce n'est pas toujours une bonne chose à faire, les gars. C’est dans la Bible, je veux dire que ce n'est pas moi qui le dit. "et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point!" En d'autres termes, parce que vous avez péché, écoutez bien ceci : "le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs. C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre".

Certains liraient cela et diraient : "Eh bien, il semble que le labeur, la sueur et le travail soient le résultat d'une terre maudite, le travail est donc le produit de la chute." Ce n'est pas vrai. Revenez au chapitre 2 de la Genèse. Genèse, chapitre 2, verset 15 - avant la chute : "L'Éternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder." C’est du travail. C'est un travail noble, un travail exalté, le travail d'un homme non souillé de péché, un travail sur une terre non souillée de péché. Quelqu'un l'a dit ainsi : "Dieu a conçu l'homme pour qu'il soit jardinier, mais la chute en a fait un agriculteur." Je ne sais pas si vous savez faire la différence, mais c’est proche. Dieu a conçu l'homme simplement pour prendre soin du jardin, pour en récolter les bénéfices, pour le moissonner, pour ainsi dire, pour en profiter, pour le faire prospérer. Ensuite, la chute a rendu la tâche difficile avec des épines et des chardons, des ronces et des mauvaises herbes. La chute n’a pas inventé le travail, elle n’a pas introduit le travail, elle l’a juste maudit. L'homme a toujours été conçu pour être un ouvrier parce qu'il a été fait à l'image de Dieu.

Revenez au chapitre 1 de la Genèse, verset 26 : "Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance". Puis au verset 27, "il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme." Maintenant, il est assez clair ici, versets 26 et 27, que nous parlons de l’image de Dieu, mais comment définir l’image de Dieu ? Et les théologiens en ont débattu depuis toujours. C’est une discussion séculaire, mais il me semble qu’il y a une réponse simple à cette question au départ. Si Dieu dit au verset 26, "Faisons l'homme à notre image" et au verset 27, "Et Dieu a fait l'homme à son image", ce qui se trouve entre ces deux choses devrait d'une manière ou d'une autre définir cette image. Et que dit-il ? "qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre."

Quelle est l'image de Dieu ? Que signifie être créé à l'image de Dieu ? Cela signifie que l'homme reçoit la domination, l'autorité, qu'il règne. Il a la responsabilité de prendre soin et d'utiliser tout le reste de la création - toute la création. Tout était là pour qu'il puisse jouir, sentir, toucher, manger et se préparer aux autres. Le travail est impliqué dans la domination. C'est du travail de diriger et de s'occuper de toutes ces créatures. Ce n’est pas une sorte de travail que nous pouvons comprendre, vraiment, parce que nous ne connaissons pas le genre de travail qu’Adam a fait à l'époque, parce que nous ne savons pas ce que c’est de vivre dans un monde non maudit, pas vrai ? Mais c'était néanmoins son travail, nous dit-on dans Genèse 2:15, de cultiver, de s'occuper, de prendre soin de, de nourrir la terre pour qu'elle fleurisse, et que l'image de Dieu en lui était qu'il serait un ouvrier comme Dieu lui-même est un ouvrier.

Tout comme la Trinité est impliquée dans le règne, l'autorité et la domination et s'occupe et prend soin de toute cette création, l'homme doit également travailler à exploiter, pour ainsi dire, les merveilles de toute cette création pour sa propre joie et son bien-être. Le travail n’a donc pas été initié par la chute, mais simplement maudit. C'est devenu un fardeau. C'est maintenant une punition. Tout comme les femmes ont reçu la douleur de procréer, il y aurait eu des enfants avant la chute, il y aurait eu des enfants, cela ne fait aucun doute, mais il n'y aurait pas eu de douleur à les avoir. La chute n’a pas introduit la procréation ; cela n'a fait qu'apporter la douleur qui va avec à présent. Et il y avait du travail avant la chute. La chute n’a pas introduit le travail; ça lui a juste apporté la douleur qui va de pair avec le travail à présent.

Mais il y a toujours un avantage. Même avec la douleur, un bébé est une joie, et même avec la douleur, le produit de notre travail est une joie. Même avec la douleur, le bébé peut être à la gloire de Dieu. Même avec la douleur, le travail peut être à la gloire de Dieu - et il devrait l'être. Le travail n'a donc ni commencé ni cessé avec la chute, il a simplement pris une forme différente. C'est devenu une malédiction plutôt qu'une bénédiction absolue.

Maintenant, suivez bien ceci. En tant que chrétiens, nous avons donc, par la puissance du Christ opérant dans nos vies, l'opportunité de ramener le travail à sa dignité première. C'est pourquoi l'apôtre Paul a écrit aux Éphésiens et aux Colossiens - Éphésiens 6, Colossiens 3 - et a dit : "Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes". Vous vous souvenez de ces deux passages que nous avons couverts la dernière fois ? Éphésiens 6: 5-9 et ensuite au chapitre 3 de Colossiens, « faites votre œuvre comme pour le Seigneur ». C'est ce que vous devez produire, c'est le résultat d'une vie remplie de l'Esprit, et c'est ça le chrétien, tout comme nous pouvons ramener la dignité dans le mariage, nous pouvons ramener la dignité au travail, et nous pouvons voir le travail pour ce que c'est, un cadeau de Dieu, un moyen de glorifier Dieu, un moyen d'avoir de la valeur, une signification et un accomplissement de la vie, un moyen de nous éloigner du péché, un moyen de subvenir à nos besoins et de servir l'humanité. Nous restaurons sa dignité et sa gloire, pour ainsi dire, au travail. Nous le sortons de sa catégorie d'être une corvée ou un mercenaire au moyen duquel nous finançons notre plaisir. Nous rendons le travail précieux pour Dieu, pour nous, pour notre famille et pour les autres.

Le point de vue biblique est le point de vue que nous devons avoir. Le travail humain fait partie du plan divin pour l'histoire, mais seuls les chrétiens comprennent vraiment sa vraie gloire parce que nous le faisons comme pour le Seigneur et non pour les hommes. Nous devons donc considérer le travail comme un mandat de création, comme une composante de l'image de Dieu, comme une loi naturelle investie d'une dignité inhérente. C’est juste la voie de Dieu pour l’homme. C’est notre rôle dans la création et nous pouvons le faire à sa louange.

Regardez le Psaume 104, un passage rafraîchissant et beau, je pense, lié à notre thème, en raison de la simplicité avec laquelle il insère la priorité du travail. Dans le psaume 104, le psalmiste parle de la façon dont Dieu prend soin de sa création, et il voit Dieu initialement revêtu de splendeur et de majesté. Il le voit dans sa gloire céleste. Il le voit établir les cieux et la terre, et au verset 5, il établit la terre, et il voit tout le flux de la création descendre et vous pouvez voir tout ça ici, les montagnes se dressent, verset 8, et les vallées s'abaissent, et verset 10, les sources entrent dans la vallée et elles coulent entre les montagnes, et tous les animaux sont là et ils boivent de l'eau, puis vous voyez les cieux et les oiseaux et les oiseaux chantent et la terre sent la pluie et l'herbe pousse et la végétation - regardez le verset 14, comme c'est intéressant. "Il fait germer l'herbe pour le bétail, et les plantes pour les besoins de l'homme." C'est tout ce qu'il dit ? Non ! Il ajoute " pour les besoins de l'homme, afin que la terre produise de la nourriture". Cela fait juste partie du cours naturel des choses.

C'est un mandat de création, une loi naturelle que l'homme travaille pour faire pousser sa nourriture. Je veux dire que ce serait si simple s'il y avait juste, vous savez, des arbres à hamburgers ou dans ma famille, des arbres à Snickers, où vous choisiriez simplement votre nourriture. Ce n’est pas comme ça que ça se passe. Dieu a tout fait, et dans toute sa conception, l'homme sort simplement la nourriture de la terre par son travail. Puis il continue en parlant du fait que l'homme doit pourvoir à sa propre subsistance en boisson et en nourriture par le vin, qui réjouit son cœur et par la nourriture qui le réconforte. Ensuite, il parle des arbres, des oiseaux et de leurs nids, des hautes montagnes et des falaises et - il décrit simplement comment le monde fonctionne. Il parle au verset 19 de la lune et de la façon dont elle affecte les saisons et le soleil et de sa place. Il parle des ténèbres et de la nuit et des bêtes de la forêt qui rôdent et des lions. C'est juste le cours normal et naturel de la vie, puis au verset 23, il glisse simplement ceci : "L'homme sort pour se rendre à son ouvrage, et à son travail, jusqu'au soir." C’est comme si le travail faisait partie de toutes les autres choses instinctives de la vie. Je veux dire que les jeunes lions savent comment s'en prendre à leur proie. Les bêtes savent rôder, ces animaux nocturnes qui sortent la nuit, et l'homme va simplement à son travail et œuvre jusqu'au soir.

"O Seigneur", verset 24, "Que tes œuvres sont en grand nombre, [...]. Tu les as toutes faites avec sagesse." Je veux dire que le fait que nous travaillons, n’est qu’une partie de l’ordre naturel des choses. Ainsi, le travail peut être racheté des effets de la malédiction par la conscience que c'est le cours naturel des choses, qu'il porte l'image et l'approbation de Dieu, qu'il accomplit le dessein de Dieu pour l'utilisation de sa création et que c'est Dieu qui nous appelle à travailler, que c'est Dieu qui nous habilite pour certaines vocations, que c'est pour sa gloire, pour notre épanouissement et le bénéfice des autres quand nous travaillons comme nous devons travailler. En tant que croyants, nous sommes alors appelés à restaurer la dignité du travail, à l'élever à la place où il doit être.

Donc, si vous comprenez cela, vous pouvez maintenant vous tourner vers 2 Thessaloniciens, et vous comprendrez alors pourquoi l'apôtre Paul est si préoccupé par les gens de cette église qui refusent de travailler. Cela n’a aucun sens en comparaison de ce qu’il sait être la volonté de Dieu, et donc dans les versets 6 à 15, il aborde ce problème des gens qui refusent de travailler. On pourrait dire : "Eh bien, cela semble être une chose insignifiante pour être considéré comme un problème biblique." Ce n’est pas du tout anodin si vous comprenez ce par quoi je suis passé. Ce n’est pas du tout anodin. Cela fait partie de l'image de Dieu, une partie très importante et centrale. C’est le dessein de Dieu par lequel vous pouvez le glorifier, par lequel vous pouvez accomplir votre propre vie, par lequel vous pouvez bénéficier à ceux qui vous entourent en leur fournissant les choses nécessaires et par lequel vous pouvez contribuer avec bonté aux circonstances de la société. C'est un commandement auquel il faut obéir. C'est une chose digne qui existait même avant la chute et qui existera pour toute l'éternité alors que nous travaillons d'âge en âge pour servir notre Seigneur.

Mais certaines personnes de l'église de Thessalonique n'ont pas vu cela. Ils n’ont pas travaillé et ils n’étaient pas sur le point de travailler. Quand Paul était avec eux et a fondé l'église, il les a confrontés et il leur a dit : "Vous devez travailler." Ils n’ont pas écouté. Quand il leur a écrit sa première lettre, 1 Thessaloniciens, chapitre 4, verset 11, il leur a de nouveau rappelé, parce qu'il avait entendu dire qu'ils ne travaillaient pas malgré ce qu'il leur avait dit et ainsi il leur a rappelé : Vous ne pouvez pas vous soustraire à votre travail. En fait, 1 Thessaloniciens 4:11 dit : "mettre votre honneur à vivre tranquilles, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos mains, comme nous vous l'avons recommandé".

Il a dû être dur avec ces gens. Vous me direz : "Pourquoi ?" Parce qu'ils vivaient dans un monde grec et que les Grecs croyaient que le travail était dégradant. En fait, ils disaient que c'était indigne d'un homme libre. Ils disaient que c'était sordide, que c'était déshonorant. Travailler, c'était être asservi par ses besoins physiques, et ils étaient dans un dualisme philosophique, dans leur philosophie par lequel ils étaient parvenus à la croyance que l'esprit était tout - que l'esprit ou l'idée était bon, alors que la chair ou la matière était mauvaise. Le monde physique et le travail doivent alors être évités et ainsi ils avaient développé cet esclavage où il y avait des millions d'esclaves faisant tout le travail et les hommes libres s'engageaient dans l'art, la philosophie, la sophistique, la politique, tout ce qui était intellectuel et spirituel, la grandeur de l'art, de la parole, de la sagesse verbale, bref, les efforts de l'esprit. Seuls les esclaves travaillaient de leurs mains.

Et cette philosophie grecque omniprésente avait trouvé son chemin très tôt dans l'église de Thessalonique parce qu'après tout, elle faisait partie intégrante de leur culture. Tout ce qu'il fallait, c'était quelques personnes dans l'église qui étaient fortement convaincues de cela pour vendre l'idée à quelques autres personnes plus faibles et c'est devenu un vrai mouvement. Peut-être qu'il y avait même des vestiges du judaïsme qui avaient trouvé leur chemin dans l'église ou des gens qui avaient été influencés par le judaïsme, qui avaient étés en quelque sorte affectés par les scribes, vous savez, qui avaient l'habitude de dire que si vous faites quelque chose d'autre qu'une vie de contemplation de la loi, vous vous abaissez. Et peut-être certains disaient : "Eh bien, maintenant que nous sommes chrétiens et que nous avons la Parole de Dieu, peut-être devrions-nous adopter la perspective des scribes et ne rien faire d'autre que d'étudier la Bible."

Et tout cela a probablement été exacerbé parce que quelqu'un est venu et a dit : "Jésus vient très bientôt, vous êtes déjà au jour du seigneur, la fin des temps est proche, cela arrivera très vite", et ils en ont déduit eux-mêmes : "Eh bien, si nous sommes à la fin des temps, cela n'a aucun sens d'aller travailler, nous ferions mieux d'utiliser le temps qui reste pour évangéliser." Nous ne connaissons pas toutes les composantes d'alors, mais ce n'est pas difficile de reconstruire un scénario comme celui-là à partir des indices que nous avons. Ils se disaient peut-être : "Eh bien, nous devons étudier la Bible, c'est la chose noble à faire, nous devons contempler Dieu, nous devons méditer, nous devons parler, nous devons nous exprimer et nous devons évangéliser. Le travail ? Nous ne voulons pas faire cela. Nous arrivons à la fin des temps, le Seigneur arrive, le travail ne vaut pas l'étude biblique en terme d'œuvre et en plus, cela appartient aux esclaves et non aux hommes libres."

Eh bien, le problème avec ce raisonnement, c'est que non seulement il était au mépris d'un principe que Dieu avait intégré à la chaîne et à la trame même de la création, un principe dont il avait fait une loi dans l'Ancien Testament et qui était honoré dans le Nouveau, mais qu'en conséquence, il faisait d'eux des bons à rien. Ils profitaient du reste de la congrégation, ce qui n'était pas vraiment bon pour l'unité de l'église - c'était très présomptueux. Et donc Paul leur écrit - versets 6 à 15 - pour aborder le problème des gens qui refusent de travailler. C’est la troisième fois qu’il doit le faire, donc il est très dur, il y va très fort.

De retour à la première épître - chapitre 5 verset 14 - il a même dit : "avertissez ceux qui vivent dans le désordre". Le même mot utilisé ici, désigne très probablement ceux qui ont refusé de travailler, ceux qui se mêlaient des affaires des autres, de ce qui ne les regardait pas. C'était donc un problème majeur et maintenant, comme il l'écrit, il prend des mesures sérieuses. J'appellerais cette troisième étape la mise en place d'une discipline si je la comparais à Matthieu 18. D'abord, vous allez les voir. S'ils n'écoutent pas, vous revenez avec deux ou trois témoins. S'ils n'écoutent toujours pas, vous dites à toute l'église de leur parler et de leur rappeler leur iniquité, et c'est ce qu'il fait ici. Il appelle l'église à jeter un coup d'œil à ces gens, à les repérer et à s'occuper d'eux parce qu'ils refusent de travailler.

Comme le texte découle du verset 6, il y a six incitations à travailler - six incitations à travailler. Six motivations, six compulsions qu'il impose à ces gens. L'une est l'exclusion. L'exclusion, la menace d'être aliéné de l'église. Verset 6 : "nous vous recommandons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre" - cela, bien sûr, comme je l'ai noté plus tôt, concerne le fait de ne pas travailler - "et non selon les instructions que vous avez reçues de nous." Nous vous avons appris ceci, vous savez ce que vous devez faire en termes de travail, maintenant vous avez des gens qui refusent de travailler, ils mènent cette vie indisciplinée - restez loin d’eux, voilà ce qu'est l’exclusion. Cela devient alors la première force de motivation pour ces gens qui refusent de travailler - pas de culte, pas de table du Seigneur, pas de contact social et pas d’exception - chaque frère - vous devez rester à l'écart de chaque frère. Maintenant, vous devez les éloigner de leur péché. Au verset 15, vous devez les prévenir, c'est-à-dire les avertir de la façon dont ils agissent en tant que frère chrétien, mais vous ne devez pas leur permettre de participer à la vie normale de l'église. Vous devez les exclure.

C’est une action vraiment draconienne, mais c’est un péché grave de ne pas travailler - un péché grave. C'est contre le dessein même de Dieu, contre l'image de Dieu, contre le cours de la nature, contre le mandat de création. C'est contraire au commandement de l'Ancien Testament. C'est contre le dessein de Dieu qui est de montrer sa gloire à travers vous. Cela va à l'encontre de sa volonté de contribuer à vos nécessités et aux besoins des autres. C'est un problème sérieux de ne pas travailler.

Maintenant, écoutez attentivement. Il ne parle pas ici des gens qui veulent travailler mais qui ne peuvent pas trouver de travail et je sais qu’il y a des gens à travers le monde comme ça, qui donneraient n'importe quoi pour travailler mais qui ne peuvent pas trouver de travail et il y en a dans notre église. Il ne parle pas ici de personnes qui travailleraient volontiers mais qui ne peuvent pas travailler physiquement parce qu’elles ont une infirmité ou un handicap et qu’elles ne peuvent pas travailler. Il parle de ces personnes qui peuvent travailler, qui ont l’opportunité de travailler, mais qui refusent de travailler, et il dit que vous devez rester à l’écart de ce genre de bons à rien. Faîtes leur la leçon et prévenez-les, mais ne les laissez pas participer à la communion de l'église. C'est un sérieux acte de discipline. Or, nous en avons discuté la dernière fois et je n’en dirai pas plus.

Passons à la deuxième incitation, la deuxième contrainte, et nous n’aurons pas le temps de faire plus aujourd’hui. Alors, nous n’en parlerons que brièvement ! Versets 7 à 9, la seconde est de suivre l’exemple. La seconde incitation est de suivre l’exemple. "Vous savez vous-mêmes comment il faut nous imiter, car nous n'avons pas vécu parmi vous dans le désordre. Nous n'avons mangé gratuitement le pain de personne; mais, dans le travail et dans la peine, nous avons été nuit et jour à l'œuvre, pour n'être à charge à aucun de vous. Ce n'est pas que nous n'en eussions le droit, mais nous avons voulu vous donner en nous-mêmes un modèle à imiter."

Voilà ce qu'on a ici, verset 7, verset 9, le mot exemple, du verset 9, le mot modèle. Paul dit : "Écoutez, n’est-ce pas pour vous une motivation que vous ayez vu ma vie et la vie de Silvanus ou Silas et de Timothée lorsque nous étions avec vous ?" En fait, au verset 7, il dit : "Vous savez très bien comment vous devez suivre notre exemple. Nous avons établi le modèle." Le mot "suivre", mimeisthai en grec, qui donne imiter - imiter, mimer. Paul avait montrer l’exemple, un modèle de sa propre vie, et il voulait que ce soit le modèle à suivre.

Écoutez attentivement. Paul n'a pas toujours renoncé à recevoir de l'argent ou de la nourriture. Il y a eu de nombreuses fois où les besoins de Paul ont été satisfaits, lorsque les gens lui ont donné de l'argent, où les gens ont subvenu à ses besoins, et il y a eu de nombreuses occasions où il a reçu de telles bontés, mais il y avait un gros problème ici à Thessalonique, et cela a dû être la même chose à Corinthe parce que il y a fait la même chose. Et il y a eu des moments dans son ministère où il a refusé de recevoir quoi que ce soit à titre gratuit, mais où il a insisté pour travailler. Ce n'était pas qu'il ne le méritait pas, il le dit au verset 9, il y avait droit, mais c'était qu'il essayait de rendre son travail digne. Il ne voulait pas que quiconque dise : "Eh bien, après tout, tout ce que Paul fait, c'est prêcher, enseigner et étudier, il ne travaille pas."

Donc, pour se permettre de faire de telles critiques ici à Thessalonique, quand il était là-bas, il a travaillé. Maintenant, bien sûr, il n'y avait personne là-bas pour le soutenir au début, quand il est arrivé parce qu'il n'y avait pas d'église mais il a donné l'exemple. Selon Actes 18, il fabriquait des tentes ou, littéralement, il était ouvrier du cuir. Il travaillait avec des peaux. Il avait une tâche qu'il savait faire. Il avait un métier dans lequel il était spécialisé et il a donc dit : "Écoutez, je vous ai donné l'exemple. Je ne voulais pas que vous soyez confus à ce sujet, c'était un gros problème, alors je vous ai donné l'exemple, et je veux que vous regardiez en arrière et que vous vous souveniez de cet exemple, que vous suiviez cet exemple parce que nous n'avons pas agi de manière indisciplinée et incontrôlée parmi vous. Quand nous étions parmi vous, nous n'étions pas des gêneurs, nous ne profitions pas des autres.” Verset 8 : "Nous n'avons mangé gratuitement le pain de personne". Quelle déclaration !

Le mot "indiscipliné" signifie hors de contrôle. Il fait référence aux fainéants et aux oisifs. Nous n'avons jamais marché en décalage, leur dit Paul. Nous n'avons jamais désobéi aux ordres de Dieu. Nous n'avons jamais été indisciplinés et hors de contrôle, et vous le savez. Vous savez comment nous avons agi devant vous. Vous avez vu notre vie. C'est le cœur de son leadership. Il dit : "Suivez simplement le modèle que nous avons défini, suivez simplement le modèle, l'exemple que nous vous avons donné." Et que voulait dire précisément Paul ? Verset 8, "Nous n'avons mangé gratuitement le pain de personne". Manger du pain est une expression hébraïque pour parler de la nourriture et de la boisson, la nourriture quotidienne. Ils sont restés, selon Actes 17: 7, très probablement dans la maison d'un homme nommé Jason. Peut-être qu'il leur a donné un logement là-bas gratuitement, qu'ils avaient une place au sol où ils pourraient dérouler leur petite natte et se coucher, mais ils n'ont pas mangé à ses frais. Ils ont payé leur nourriture. Payer leur nourriture signifiait qu'ils devaient travailler et ils devaient gagner leur propre argent pour payer leur propre nourriture.

Paul a écrit aux Corinthiens dans 2 Corinthiens 11: 7 et a dit : "je vous ai annoncé gratuitement l'Évangile de Dieu". Il y a eu des occasions dans sa vie où il a choisi de faire cela, et comme je l'ai dit, il ne veut pas dire qu'il n'a jamais reçu de gentillesse ou n'a jamais reçu d'argent, nous savons qu'il l'a fait, mais il y a eu des moments où il a choisi de ne pas accepter cela parce qu'à ce moment-là, il y avait un plus gros problème en jeu. C'est dans ces moments qu'il dit : "Nous n'avons jamais rien mangé sans payer." Verset 8 : "mais, dans le travail et dans la peine," - kopos en grec, ce qui signifie le travail au point de la sueur et de l'épuisement, et littéralement mochthos, la lutte - "nous avons travaillé nuit et jour". Quelle tâche extraordinaire ! Il enseigne la Bible constamment, il travaille, il doit faire tout cela et assurer sa propre subsistance et celle des gens avec lui et il a en plus fondé une église. En plus, c'est une tâche qui se prolonge jour et nuit, que nous avons réussie, « afin que nous ne soyons un fardeau pour aucun d’entre vous ».

Alors la pensée qu'il introduit ici est : "Nous ne voulons pas être un fardeau. Nous ne voulions pas que vous ayez à nous soutenir. Nous ne voulions pas que vous ayez à donner le maigre revenu que vous pourriez avoir.” "Nous nous fatiguons", dit-il dans 1 Corinthiens 4:12, "à travailler de nos propres mains". Dans Actes 20, il a dit : "Je n'ai désiré ni l'argent, ni l'or, ni les vêtements de personne." Il ne voulait rien de personne. Il était prêt à travailler, et dans ce cas, c'était crucial. Il a dit : "Nous ne voulions pas être un fardeau pour vous, mais même plus que cela" - regardez le verset 9 - "non pas parce que nous n'avons pas le droit à cela, mais pour nous offrir comme modèle pour vous que vous suiviez notre exemple." Il savait que la question était tout un gros problème et il voulait travailler pour donner le bon exemple aux personnes qui avaient une mauvaise vision du travail.

Veuillez noter le verset 9 : "Ce n'est pas que nous n'en eussions le droit". La vérité est qu'il avait le droit d'être soutenu, il en avait absolument le droit. En tant qu'apôtre et prédicateur, il avait vraiment droit à un soutien total. Je ne dis pas cela de manière égoïste - j'espère que vous le savez - mais c'est ce que dit l'Écriture. Dieu a ordonné que ceux qui le servent, qui travaillent avec la Parole et la doctrine - 1 Timothée 5:17 - méritent une double rémunération. Payez celui qui sert. Dans Galates, l'apôtre Paul dit aussi clairement qu'il le pouvait - chapitre 6 verset 6 - "Que celui à qui l'on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l'enseigne." Si on vous enseigne, alors vous devez donner et partager ce que vous avez avec celui qui est votre enseignant. Ainsi, en tant qu'apôtre et prédicateur, il avait droit à un soutien total.

Regardez dans 1 Corinthiens 9, et nous allons, en quelque sorte, conclure avec ce texte pour ce matin. Le chapitre 9 de 1 Corinthiens n'est qu'une section fascinante, et il commence par une sorte de questionnement rhétorique : "Ne suis-je pas libre ?" Bien sûr que vous l'êtes. "Ne suis-je pas apôtre ?" Bien sûr que vous l'êtes. "N'ai-je pas vu Jésus notre Seigneur ?" Bien sûr que vous l'avez vu. "N'êtes-vous pas mon œuvre dans le Seigneur ?" Bien sûr que nous le sommes, ils le sont tous, vous savez, toutes ces questions impliquent une réponse positive. Eh bien, si tout cela est vrai, laissez-moi vous parler d'un problème en particulier. Verset 4 : "N'avons-nous pas le droit de manger et de boire ?" Eh bien, bien sûr que vous en avez le droit. "N'avons-nous pas le droit de mener avec nous une sœur qui soit notre femme"? Bien sûr que vous en avez le droit, tout comme le reste des apôtres et les frères du Seigneur et même Céphas, ou Pierre. Vous pouvez être mariés. "Ou bien, est-ce que moi seul et Barnabas nous n'avons pas le droit de ne point travailler ?" Eh bien, non, celui qui exerce un ministère peut le faire. Vous avez le droit de ne pas travailler. Vous avez le droit de vous abstenir de travailler. Quiconque sert Dieu, quiconque donne sa vie pour la prédication et l'enseignement en tant qu'apôtre ou prédicateur a le droit de s'abstenir de travailler pour y consacrer toute sa vie. Oui, vous avez droit à cela.

Au verset 7, il dit : "Qui jamais fait le service militaire à ses propres frais ?" La réponse est personne. Personne ne sert de soldat à ses propres frais, le gouvernement le paie. "Qui est-ce qui plante une vigne, et n'en mange pas le fruit ?" Personne ! Si vous voulez planter un vignoble, c’est pour que vous puissiez en profiter. "Qui est-ce qui fait paître un troupeau, et ne se nourrit pas du lait du troupeau ?" Personne !

"Ces choses que je dis, n'existent-elles que dans les usages des hommes? la loi ne les dit-elle pas aussi ? Car il est écrit dans la loi de Moïse: Tu n'emmuselleras point le bœuf quand il foule le grain." C’est une façon proverbiale de dire nourrir celui qui sert. Dieu ne se préoccupe pas vraiment uniquement des bœufs, n'est-ce pas ? Non, il est préoccupé par les hommes. Quand quelqu'un sert, il faut répondre à ses besoins. Ou parle-t-il entièrement pour nous ? Oui, cela a été écrit, pour notre bien, parce que les laboureurs doivent labourer dans l'espoir et le batteur doit battre dans l'espoir de partager la récolte. Je veux dire que nous vous consacrons notre vie, nous vous servons, nous vous enseignons, nous vous nourrissons et nous espérons être soutenus.

Verset 11 : "Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si nous moissonnons vos biens temporels. Si d'autres jouissent de ce droit sur vous, n'est-ce pas plutôt à nous d'en jouir ? Mais nous n'avons point usé de ce droit." N’est-ce pas intéressant ? Tout cela pour dire : "J'en ai le droit", puis préciser : "mais je ne l'ai pas utilisé. Je renonce volontairement à ce droit dans votre cas afin de ne pas entraver l'Évangile."

Le verset 14 le résume bien. "Le Seigneur a ordonné à ceux qui proclament l'Évangile de vivre de l'Évangile, mais je n'ai utilisé aucun de ces droits. J'en ai le droit, je ne choisis pas de l'utiliser dans votre cas car il y a un autre problème en jeu. Je ne veux pas que les gens m’accusent d’agir pour l’argent, et dans le cas des Thessaloniciens, je veux vous montrer l’exemple d’une vision appropriée du travail." Pouvez-vous imaginer quel modèle il était pour les autres ? Voici quelques-uns de ces Thessaloniciens qui disaient : "Si vous êtes vraiment un spirituel, si vous êtes vraiment un homme libre, alors vous devez faire des choses nobles." Voici l'apôtre Paul, l'intellectuel le plus brillant de tous, l'homme spirituel entre tous les hommes spirituels, l'homme le plus pieux, l'homme le plus sage, érudit, éduqué, philosophe par excellence, théologien sans égal, l'homme à l'esprit le plus pointu, avec le plus grand sens de la réalité - et que fait-il ? Il fabrique des tentes. Cela leur fait honte.

Première incitation, exclusion; deuxième incitation, exemple. Gardons les autres pour la prochaine fois.

Père, nous te remercions ce matin pour ta Parole et pour ce rappel car ce sont de merveilleuses responsabilités que tu nous confies dans notre travail pour te glorifier. Puissions-nous voir le travail tel que tu le vois et puissions-nous travailler avec plaisir dans le cadre de ton mandat de création. Plus que cela, que cela soit pour nous un mandat de recréation en tant que chrétiens, faisant tout ce que nous pouvons pour ne pas plaire aux hommes mais pour plaire au Seigneur Jésus-Christ. Faisons ce que nous faisons pour te glorifier, pour mettre en valeur nos compétences, les dons que tu nous as donnés par ton pouvoir créatif. Faisons tout pour réaliser notre potentiel et en faire profiter notre famille et le monde qui nous entoure. Faisons tout pour nous garder à l'écart de l'oisiveté, qui conduit au péché. Rends-nous la dignité du travail, rends-nous l'honneur de cette intention créatrice lorsque tu as mis l'homme dans le jardin pour le cultiver, le labourer et le diriger. Puissions-nous travailler six jours et que le fruit de notre travail te plaise afin que nous puissions profiter des autres jours, comme celui-ci, pour t’honorer. Pour l'amour du Christ, Amen.

FIN

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