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Ensemble, ouvrons nos Bibles pour étudier la Parole de Dieu à 1 Timothée, chapitre 2, versets 9 à 15. Nous étudions ensemble le plan de Dieu pour les femmes dans l’Église alors que nous continuons notre étude de cette merveilleuse épître. Et je veux lire pour vous encore une fois ce passage pour vous rappeler la situation. 1 Timothée 2, commençons par le verset 9 : « Je veux aussi que les femmes, vêtues d'une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d'or, ni de perles, ni d'habits somptueux, mais qu'elles se parent de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite; et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression. Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté. »

Maintenant, pour introduire notre étude aujourd'hui, permettez-moi de vous rappeler que les craintes que l'apôtre Paul mentionnait dans le livre des Actes sont bien arrivées dans l'église d'Ephèse. Si vous vous souvenez de Actes 20, Paul a réuni les anciens d'Éphèse à Milet au verset 17 de ce chapitre, et a ensuite discuté avec eux des priorités du ministère, il a conclu la discussion avec quelques mots d'avertissement. Cette section d'alerte a exprimé ses peurs les plus profondes pour cette congrégation.

Permettez-moi de vous lire quelques versets donc d’Actes, chapitre 20 afin de vous familiariser avec ses déclarations. À partir du verset 29, il dit : « Je sais qu'il s'introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n'épargneront pas le troupeau, et qu'il s'élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux. Veillez donc, vous souvenant que, durant trois années, je n'ai cessé nuit et jour d'exhorter avec larmes chacun de vous. Et maintenant je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, à celui qui peut édifier et donner l'héritage avec tous les sanctifiés. » Maintenant, Paul exprime sa grande peur que de faux enseignants surgissent à l'intérieur de l'église et viennent aussi de l'extérieur. L'église d'Ephèse a connu de grands débuts, des débuts merveilleux. Elle est née d'un grand renouveau. Elle est née du paganisme avec une clarté de but et d'intention mais sans expérience exceptionnelle dans le livre des Actes. Et pourtant, Paul savait inévitablement que, quel que soit le bon début, peu importe l'efficacité de son ministère de trois ans dans cette ville, il était inévitable que l'ennemi commence à attaquer cette église en faisant venir de faux enseignants, des chefs impies pour les faire descendre de ce plateau d’efficacité pour Dieu et pour s’assurer que les pires craintes de Paul se concrétiseraient.

Au moment où il a été libéré de son premier emprisonnement à Rome, il a rencontré Timothée à Ephèse et quand ils se sont rencontrés, ils ont constaté que l’église de son cœur, cette église qui lui avait pris tant d'années de ministère, cette église qu'il aimait si profondément et pour laquelle il pria sans doute régulièrement, était la proie de faux enseignants et de ceux qui préconisaient un mode de vie sans Dieu. Ainsi, lorsqu'il rencontra Timothée là-bas, il a renvoyé de l'église deux des plus éminents dirigeants nommés Hyménée et Alexandre au verset 20 du chapitre 1, dont il est dit : « que j'ai livrés à Satan», indiquant qu’il a lui-même traité avec eux.

Ensuite, il a dû aller à l'ouest en Grèce et il a donc laissé Timothée à Ephèse pour régler le reste. Et vous remarquerez au chapitre 3, verset 15, que vous avez la clé de toute l’épître. Il dit : « mais afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l'Eglise du Dieu vivant, la colonne et l'appui de la vérité. » En d'autres termes, je vous écris pour que vous sachiez comment vous comporter dans l'église et faire tout ce qu'il faut pour transmettre aux personnes ce dont ils ont besoin.

Maintenant, le principal problème dans l'église d'Ephèse était l’enseignement de fausses doctrines par les dirigeants. Et à partir du chapitre 3 et jusqu’à la fin de l’épître, il y a vraiment une préoccupation avec les faux leaders. Certains chapitres y sont plus consacrés que d'autres, mais le thème qui traverse les chapitres 3 à 6 de 1 Timothée est celui de la gestion des faux enseignants. Le livre est alors une polémique ; c'est un traité contre les faux leaders qui ont surgi dans l'église d'Ephèse.

Maintenant, ces personnes ont apporté beaucoup de bagages. Leur impiété se manifestait de plusieurs manières. Entre autres, leur fausse direction a posé des problèmes à l’église en ce qui concerne le rôle des femmes. Il est évident qu’il y avait certaines femmes qui désiraient prendre la place de l’enseignant officiel dans l'église et usurper l'autorité des hommes pour diriger l'église. C'était l'un des problèmes, sous la fausse direction de ceux qui avaient assumé le rôle de pasteur ou d'ancien et faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour saper la Parole de Dieu. Nous ne savons pas mais il se peut que certains de ces faux enseignants eux-mêmes auraient non seulement préconisé un rôle non biblique pour les femmes, mais que certains d’entre eux aient été elles-mêmes des femmes, et c’est pourquoi les qualifications données pour être un ancien au chapitre 3 sont distinctement des qualifications masculines, comme être l’homme d'une seule femme, un homme qui sait gérer son propre ménage. Il est évident, du moins pour certains, qu'il y avait des femmes qui cherchaient à être enseignantes dans l'Église et à usurper l'autorité sur l'homme, et à ce propos, Paul doit traiter des détails avant de traiter les faux leaders eux-mêmes. Ainsi, du verset 9 à 15, Paul nous donne six éléments de cette instruction très importante concernant le rôle des femmes dans l’église.

Maintenant, vous vous souviendrez que la première chose dont il parle est de leur apparence. Comment les femmes apparaissent-elles dans l'église ? Vous vous rappelez que le verset 9 dit que les femmes doivent se parer correctement. En d'autres termes, elles doivent apparaître d'une manière qui exprime l'amour de Dieu, le respect de la sainteté, en se parant d’une attitude d'adoration. La dernière partie du verset indique qu'elles ne doivent pas s'occuper de la mode extérieure. Elles ne doivent pas faire étalage de leurs richesses et il fait référence au tressage des cheveux, à l'or et aux perles. Il y avait une coutume commune où les femmes étaient complètement vêtues des pieds à la tête et la manière dont elles montreraient leur richesse serait par leurs cheveux. Et elles incorporeraient de l'or et des perles, et des peignes étaient placés dans leurs cheveux, ce qui leur permettait de montrer leur richesse. Elles pouvaient ainsi afficher leur beauté. La façon dont les femmes se paraient était une expression charnelle à cette époque, et ce que Paul dit ici, c'est que cela ne devait pas se produire dans l'église. La tendance des femmes à s’afficher avec leurs ornements n’est qu’une manifestation de la charité de leurs cœurs, elles s’habillaient pour afficher leur richesse, pour manifester leur luxure et leur désir sexuel, elles s’habillaient pour exprimer un esprit d’insubordination envers leurs maris. Nous avons abordé toutes ces choses en détail dans un message précédent. Cela est interdit à une femme qui veut adorer Dieu.

Deuxièmement, il parle de leur attitude. Au milieu du verset 9, leur attitude doit être celle de la crainte et de la maîtrise de soi. La crainte pieuse vient d'un mot dont la racine signifie un sentiment de honte. En d'autres termes, elles doivent avoir honte de distraire quelqu'un de l'adoration et de la gloire de Dieu. Il y a un sens propre de la honte qui se traduit par de la modestie et la maîtrise de soi se rapportant à la capacité de contrôler votre passion et votre désir. Les femmes doivent alors se présenter avec modestie et humilité de cœur, démontrant un contrôle total sur leur passion et se manifestant de manière à attirer l'attention sur leur piété et leur vertu.

Troisièmement, au verset 10, nous avons discuté de leur témoignage. Si elles font profession de piété, elles devraient soutenir cela avec de bonnes œuvres. Ainsi, vous n'avez pas seulement leur apparence et leur attitude, mais leur activité ou leur action. Leurs actions devraient également démontrer cette profession de piété qu'elles portent.

Maintenant, cela nous amène à leur quatrième rôle, et c’est vraiment le cœur de ce que nous examinons actuellement. Le rôle des femmes est alors donné aux versets 11 et 12. Nous parlons maintenant spécifiquement de leur fonction dans l’église. Et la première chose que nous avons notée au verset 11 est que l'apôtre dit : « Laissez les femmes apprendre. » Nous nous rendons compte que, d’après la culture juive et la culture païenne, les femmes étaient classées au niveau d'un esclave, dans certains cas même au niveau d'une bête de somme. Les Juifs de cette époque ne se préoccupaient guère de savoir si les femmes avaient appris quelque chose ou pas car elles ne faisaient pas vraiment partie de l’éducation significative des populations. Cela devait être les hommes et les hommes étaient responsables de la transmission de la vérité. Il importait peu pour eux que les femmes se présentent à la synagogue, qu’elles viennent aux fêtes ou aux festivals. C'était sans importance. La même chose était vraie dans la culture grecque où les femmes n'étaient pas considérées comme dignes d'un processus d'apprentissage.

Et donc, contrairement à cela, Paul dit : « Que les femmes apprennent », une affirmation très positive, déclarant pour nous l'égalité des privilèges spirituels, l'égalité des droits spirituels, les bénédictions et les promesses des hommes et des femmes. Et comme le dit Galates 3 : 28 : « En Christ, il n'y a plus ni homme ni femme. » Mais en termes de rôle, il qualifie leur apprentissage en disant ceci : « En silence avec toute soumission » et cela définit pour nous le rôle de la femme.

Le silence, vous vous en souvenez, fait référence à l’absence d’enseignement. Il se réfère à l’interdiction d’enseigner. La soumission fait référence à la direction ; elle ne doit pas diriger. C'est-à-dire que les femmes dans l'église ne doivent pas être des enseignantes quand l'église se rassemble dans son culte constitué, les femmes ne doivent pas être des enseignants et ne doivent pas être gouverner les autres. Le contexte indique très clairement que c'est ce qu'il a en tête, car le verset 12 dit : « Je ne permets pas à une femme d'enseigner », et il définit le genre de silence dont il parle, ni d'usurper l'autorité, et il y définit le type de soumission dont il parle. Dans l'assemblée de l'église, les femmes ne doivent pas enseigner et prêcher, et elles ne doivent pas gouverner. Il ne fait aucun doute que c’est exactement ce qu’il dit. De toute évidence, à Ephèse, certaines cherchaient à faire ces deux choses et c’est pourquoi il doit s’en occuper.

Maintenant, dans notre dernier message, nous avons examiné un passage parallèle dans 1 Corinthiens, chapitre 14, versets 34 et 35. Et dans ce passage, nous avons constaté que Paul interdit aux femmes de l'assemblée de parler en langues, d’interpréter et d'exprimer le don de la prophétie. Il dit : « Que les femmes gardent le silence dans les églises. » Ainsi, nous apprenons alors de 1 Corinthiens 14 que lorsque l'église se réunit, les femmes ne devaient pas parler en langues lorsque les langues étaient un cadeau valide, elles ne devaient pas s'adresser au public par l’interprétation, et elles ne devaient pas être impliquées dans la prophétie. Nous ajoutons à cela qu’elles ne devaient pas gouverner dans l’église et qu’elles ne devaient pas être des prédicateurs ou enseignantes. De plus, nous avons appris au verset 8 que les femmes ne devaient pas diriger la congrégation dans la prière, mais que la congrégation devait être conduite en prière par les hommes. C'est pourquoi Paul dit au verset 8, en utilisant boulomai, qui est la volonté de commander, «je commande donc… », article défini, « …les hommes prient partout ». Alors, en ce qui concerne le culte de l'église, la prière, l'enseignement, les messages pour Dieu et la prédication doivent être faits par les hommes.

Maintenant, nous avons noté la dernière fois que cela ne signifie pas que les femmes ne peuvent pas prier. Nous avons vu, vous vous en souvenez, que de nombreuses femmes, y compris Marie, la mère de notre Seigneur dans Actes 1 : 12 à 14, se sont réunies avec tous les disciples et qu’elles se sont réunies dans une très longue réunion de prière. Il y a un temps et un lieu où les femmes doivent prier avec les hommes. Cela ne signifie pas que les femmes ne peuvent pas enseigner la Parole de Dieu aux enfants ou à d'autres femmes. Cela ne signifie pas qu'elles ne peuvent pas parler pour Dieu de l'Évangile de Jésus-Christ à chaque occasion qui se présente. Cela ne signifie pas qu’elle ne peut pas contribuer lors d’une classe du dimanche, lors d’une étude biblique ou une réunion de la communauté. Ce la Parole dit, c’est que dans le culte et le service de l’Église dûment constitués, il doit y avoir une ligne de distinction claire entre le rôle des hommes et des femmes que Dieu veut établir comme modèle, c’est-à-dire que les hommes s’occupent de l'enseignement, de la prière, de la prédication et les femmes apprennent en silence avec soumission.

C'est pourquoi, bien-aimés, il n'y a pas de femmes apôtres dans le Nouveau Testament. Il n'y a pas de femmes prophètes dans l'église. Une prophétesse est mentionnée ; elle existait avant l'église et a fonctionné d'une manière unique parlant aux personnes individuelles au sujet du Messie à venir. Mais il n'y avait pas de prophète féminin dans l'église du Nouveau Testament. Il n'y a pas de femme pasteur. Il n'y a pas de femme enseignante. Il n'y a pas de femme évangéliste et aucune femme n'a écrit de livre de la Bible. C’est une affirmation pour indiquer l’ordre divin de Dieu. Et c'est une question de rôle, pas d'inégalité spirituelle, comme nous l'avons vu la dernière fois.

Maintenant, l'affirmation du verset 11 : « Que les femmes apprennent en silence avec toute soumission », est accompagnée d'un verset de clarification et de soutien au verset 12. Regardons cela. « Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence. » Tous les verbes de ce verset sont au présents et cela signifie qu'ils ont une sorte d'idée continue. Je ne permets pas à une femme d'enseigner ou de prendre autorité sur l'homme, mais d'être continuellement silencieuse. En d'autres termes, tous ces indicateurs actuels indiquent qu'il s'agit d'un engagement continu de la part de Paul par l'intermédiaire du Saint-Esprit.

Maintenant, laissez-moi vous donner un petit aperçu de certains termes. Regardez le mot « permettre », cela signifie toujours permettre à quelqu'un de faire ce qu'il souhaite faire. Il y a l'idée inhérente que quelqu'un désire faire quelque chose. Et ce qu'il dit ici, c'est : je ne permets pas aux femmes d'enseigner ou d'usurper l'autorité. Et par le choix des mots il dit, en fait, même si elles désirent le faire. C’était le problème dans cette église et c’est toujours le problème aujourd’hui parce qu’il y a encore des femmes qui désirent enseigner, prêcher dans l’église et prendre autorité. Les femmes ont toujours voulu gouverner. Nous revenons à Genèse, chapitre 3, versets 15 et 16, et vous vous rappelez que la partie de la malédiction que Dieu a infligée à l'homme et à la femme lors de la Chute c’était que la femme désirait contrôler l'homme et qu'il devait la contrôler. Et là nous avons le conflit des sexes né de la chute. La femme voudrait chercher le contrôle. Le mot « son désir », est un mot utilisé seulement une autre fois dans le Pentateuque, dans Genèse 4 : 7, et dans son utilisation, nous comprenons que cela signifie clairement de prendre le contrôle parce que Satan prend le contrôle.

Et donc, nous concluons que ce mot signifie qu'une femme désire prendre le contrôle, maîtriser. Il s’agit d’une racine arabe et l’homme doit alors lutter pour garder la maîtrise et c’est là que réside la bataille des sexes qui a causé tant de conflits conjugaux à travers les siècles. Et même dans l’église, il est vrai qu’il y a des femmes qui sont mécontentes du rôle que Dieu leur a donné et qui cherchent à prendre une place de choix dans l’enseignement et l’autorité sur l’homme. Mais Paul dit : je ne leur permets pas de le faire, même si c'est leur désir. Et cela signifie évidemment dans l'église dûment constituée quand elle se réunit dans son culte officiel. Cela fait référence au rôle de pasteur-enseignant autoritaire, celui qui articule la Parole de Dieu. Et ce genre d'enseignant qu'il a en tête est le genre d'enseignant que nous voyons, par exemple, dans les cinq pasteurs de l'église d'Antioche dans Actes 13. Tous les cinq étaient des hommes. C'est le pasteur-enseignant-évangéliste reconnu par Dieu, ordonné par Dieu, qui a autorité dans l'Église en matière de doctrine et d'interprétation. Et nulle part dans le Nouveau Testament, comme je l'ai dit, il n'y a jamais eu de femme présentée dans un rôle d'enseignante dans l'église. Nulle part !

En fait, allons plus loin au verset 12. Si une femme essaie de diriger, elle usurpe l'autorité sur l'homme. Et ici, vous avez un mot très intéressant pour l’autorité usurpatrice, authenteō, ce mot n’est utilisé que dans l’ensemble du Nouveau Testament et il indique, je crois, une personne désirant usurper l’autorité. Une étude récente de ce verbe menée par le Dr George Knight dans « New Testament Studies » conclut que l’utilisation courante de ce terme en dehors de la Bible…, car lorsque vous n’avez pas beaucoup d’utilisations d’un mot dans la Bible, vous allez chercher ailleurs pour savoir comment il a été utilisé... l’utilisation courante de ce mot indique, et je cite, « prendre autorité sur… ». Et c’est vraiment tout ce qu’il signifie. Maintenant, la raison est importante : les femmes qui veulent éliminer ce verset et il y en a : les femmes pasteures, les enseignantes et certaines femmes âgées voudraient se débarrasser de ce verset. Donc, ce qu'ils veulent dire, c'est que cela signifie ceci : je n'autorise pas une femme à enseigner ni à prendre une autorité abusive. En d’autres termes, c’est bon pour elle d’enseigner et d’avoir de l’autorité si elle n’est pas abusive. Mais une étude attentive de ce mot signifie que nous comprenons que cela veut dire « prendre de l’autorité ». Cela n'a rien à voir avec une autorité abusive. En fait, s’il parlait d’autorité abusive, il ne parlerait pas seulement des femmes ; il parlerait aussi de qui ? Des hommes, car ce serait tout autant un péché pour eux que pour les femmes.

Donc, l'idée est parallèle à l'enseignement. Il dit : je veux qu'une femme apprenne en silence avec toute soumission. Maintenant, son silence concerne l'enseignement et sa soumission c’est de ne pas prendre l'autorité. Elle ne doit pas avoir d'autorité. Elle ne doit pas être enseignante. Elle ne doit pas être un chef dans l'église. C'est l'interdiction que l'apôtre nous donne. Il n'y a aucune indication que cela vise à empêcher une autorité abusive de la part des femmes. Il n'y a pas de limite à cela et certains ont essayé. Cet été, j'ai entendu le message d'un homme qui voulait nous faire croire que cela ne concernait qu'Ephèse et nulle part ailleurs. Je ne sais pas comment et pourquoi vous pouvez conclure cela. L'autorité enseignante et usurpatrice contraste avec le silence et l'assujettissement. Plutôt qu'une femme enseignante et dirigeante, elle doit être silencieuse et soumise. Il est impossible de trouver autre chose et de rendre justice à l’intention du texte. Ainsi, les femmes de l'église ne doivent pas être dans une position où des hommes leur sont subordonnés. Et je le répète, s'il vous plaît, cela ne signifie pas que les femmes ne peuvent pas prier, ne peuvent pas enseigner, ne peuvent pas s’exprimer pour Dieu. Cela ne signifie pas qu’elles ne peuvent pas poser de questions dans un environnement approprié où les questions sont posées. Cela signifie que lors du culte public de cette église, ces choses sont définies comme la norme de Dieu.

Maintenant, remarquez le verset 11, « Que les femmes apprennent en silence » et à la fin du verset 12, « elle doit demeurer dans le silence ». Alors, le silence est l’ordre avant et après. Ceci met la section entre parenthèses qui contient l'idée principale. Ils ne peuvent pas exercer la fonction d'enseignant et de dirigeant dans l'église parce que cela est incompatible avec la conception donnée par Dieu. L'enjeu n'est donc pas la manière dont les femmes gouvernent. Ce n’est pas la manière dont elles enseignent, car certains voudraient nous faire croire qu’elles peuvent enseigner si ce n’est pas de manière dominatrice. Cela concerne le fait d’enseigner ou d’avoir autorité ou pas du tout. C'est le problème. Ainsi, les femmes qui ne dirigent pas la prière publique de l'église au verset 8 n'enseignent pas non plus, ne dominent pas l'église non plus, et ne pratiquent pas les dons, comme dans l'église primitive, de prophétie et langues, etc. non plus. Donc, vous voyez l’image.

Maintenant, vous dites : « Cela efface-t-il toute instruction ? » Non, vous souvenez-vous d’Actes 18 où Aquila et Priscilla ont instruit Apollos ? Il y avait un temps et un lieu où les femmes devaient instruire les autres et il pourrait même y avoir un temps et un lieu où une femme et son mari pourraient instruire un autre homme, même un prédicateur, mais ce ne serait pas lors du culte public de l'église.

Quelqu'un dit : « Les femmes ont-elles des dons spirituels ? » Quelle question ridicule ! Le fait que vous croyez ce que vous venez de voir ne signifie pas que nous voulons dire : « Les femmes n’ont aucun don d’enseignement ou les femmes n’ont aucun don de parler au nom du Seigneur, elles n’ont aucun don verbal. Elles n'ont aucun don de leadership. » C'est absurde ! Bien sûr qu'elles en ont. Et le Seigneur qui leur accorde ces dons leur offre une grande opportunité d'utiliser ces dons sans violer Sa conception standard pour leur rôle dans l'église. Il n'est pas nécessaire, parce qu'une femme a le don d'enseigner, qu’elle doit se présenter à l'assemblée publique de l'église pour enseigner. Il n'est pas nécessaire, parce qu'elle a des dons dans le domaine du leadership, qu’elle doit diriger l'église. La pensée que la femme est en quelque sorte lésée car elle doit se limiter à sa propre sphère ordonnée en tant que femme et quand elle prétend être un homme pour faire le travail d’un homme dans l’église n’est pas admis, est absolument irrationnelle. Il y a beaucoup de place pour qu’elle exerce pleinement ses dons selon les intentions de Dieu.

Et quelqu'un d'autre dit : « Et les missions ? Qu'en est-il des missions ? Nous avons besoin de missionnaires, que ferions-nous sans les femmes missionnaires ? » Que Dieu bénisse les femmes missionnaires, mais je ne pense pas que les femmes qui sont sur le terrain de la mission aient nécessairement le droit de violer la Parole de Dieu. Paul était un missionnaire. Il avait beaucoup de missionnaires voyageant avec lui. Et si jamais il y avait un grand besoin pour l'église en expansion d'avoir un leadership, c'était alors, et l'argument adapté, et si jamais cela avait été valable, c’aurait pu être valable là, et Paul aurait pu penser : « Nous n'avons pas beaucoup d'hommes, mais une foule de femmes continuent à venir à la foi, alors peut-être que nous allons simplement mettre ces femmes à cette fonction jusqu'à ce que nous ayons des hommes. Ce ne serait pas mal d’avoir quelques femmes enseignantes, prédicateurs et anciens. » Mais non, écoutez bien, Dieu a écrit un message sur un mur pour Balthazar, mais ce n’est pas Son habitude d’utiliser des murs. Dieu ne fait pas cela. Dieu ne viole pas Ses propres principes pour des raisons d’expérience. Les personnes disent : « Qu'en est-il de la pénurie d'hommes ? » S'il y a pénurie d'hommes, Jésus nous a donné la réponse : « Priez le Seigneur de la moisson d'envoyer », quoi ? « Les ouvriers dans Sa récolte. »

Prenons Elizabeth Elliot, que la plupart d'entre nous connaissent comme étant un merveilleux instrument de Dieu dans l'expansion du Royaume, la merveilleuse épouse du martyr Jim Elliot. Après le massacre de son mari et des autres missionnaires en Équateur, elle était la seule personne ayant une formation biblique capable de parler la langue Auca, la seule qui restait. Elizabeth Elliot était tellement convaincue qu’elle ne pouvait pas violer la Parole de Dieu qu’elle avait pris l’un des hommes d’Auca et lui enseignait un sermon hebdomadaire afin qu’il puisse le prêcher dans l’église le jour du Seigneur. Tout comme Aquila et Priscilla, elle n'agissait pas lors de la prédication, mais cela ne la dérangeait pas d'instruire le prédicateur. Ne vous emballez pas avec cela, mais j'apprécie quand vous m'instruisez, croyez-moi.

Maintenant, je veux ajouter que cela n’abuse en rien les femmes, mais c’est une compréhension tendre et sympathique du rôle et de l’intention d’une femme. Ne laissez pas une femme entrer dans la sphère d'activité pour laquelle Dieu ne l'a jamais conçue. Elle est prévue pour un rôle différent. Les femmes ne chantent pas la basse et les hommes n’ont pas de bébés. Les gens mentent aussi en disant : « Le seul pouvoir dans la société et le meilleur endroit, c’est d’être en position de leadership, et il est plus gratifiant de diriger que de suivre. » Pensez-y ! Est-ce réellement vrai ? Vous voulez tout ce qui vient avec le leadership ? Vous avez une lourde charge sur le dos et il faut pouvoir la porter. Vous feriez mieux d'avoir des jambes solides et un dos solide parce que le leadership n'est pas la chose la plus facile. L'ego oblige les personnes à se faire remarquer et à chercher la responsabilité afin de prouver leur pouvoir. Mais une telle responsabilité, croyez-moi, n'est pas toujours la bienvenue. Franchement, si vous voulez connaître la vérité, la subordination et la soumission sont les conditions de la plus grande paix et du plus grand bonheur, du plus grand contentement, de la plus grande sécurité et de la plus grande protection. Alors, ne vous faites pas d’illusion sur le fait que vous pouvez vraiment connaître une grande expérience dans la vie si vous pouvez simplement prendre le dessus et tout contrôler. Je dis aux femmes qui chercheraient à faire cela, restez là où vous êtes, sous l’amour et l’éducation, la nourriture, la force et la protection de votre mari et des dirigeants de l’Église et c’est un endroit beaucoup plus joyeux. Le fardeau est beaucoup plus léger. La soumission, mes chers amis, n’est pas une punition, c’est un privilège. C’est un privilège que quelqu'un prenne soin de vous et cela, en suivant la conception de Dieu.

Et en parlant de la conception de Dieu, passons à notre prochain point : leur conception. Et pour soutenir ce qu'il vient de dire, viennent ces deux merveilleux versets 13 et 14. Voici la racine du rôle d'une femme dans le dessein de Dieu. Verset 13, « Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite. » Maintenant, c'est si clair. La place de la femme a été ordonnée par l’ordre de la création. Adam a été créé en premier et ensuite la femme. Premièrement, prōtos, premier rang, chef. Il est ish; elle est isha, en hébreu. Dans 1 Corinthiens chapitre 11, verset 8 : « En effet, l'homme n'a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l'homme. » Et c’est pourquoi elle doit reconnaître son autorité. Dans la création, Dieu a créé l'homme en premier. Maintenant, gardez cela à l'esprit : l'homme a été fait pour Dieu et la femme a été faite pour l'homme. Eve a été faite pour Adam. Elle a été faite pour être son aide. Genèse 2 : 18 à 25, elle est sa gloire. L'homme est la gloire de Dieu ; la femme est la gloire de l'homme. Elle est faite pour aider l'homme. Elle doit suivre son exemple, vivre dans sa provision, trouver la sécurité dans sa force et la protection dans son courage. Une tendance à suivre a été incorporée à Eve jusqu'à la chute, puis est venue la malédiction, et avec cette malédiction, la tendance à régner, puis le conflit.

Ce n'est pas un problème culturel, mes amis. Ceux qui disent : « Ce n'était qu'un parti pris. » Ce n'est pas un parti pris paulinien. Ce n'est pas un commentaire rabbinique. C’est la Genèse. C’est la création. Ce n'est pas temporaire et ce n’est pas culturel. Adam a d'abord été formé, puis Eve. Maintenant, regardez le verset 14, et c'est fascinant. « Et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression. » Nous parlons de la chute d'Adam, et à juste titre parce que dans le chapitre 5 de Romains c'est comme cela que Paul se réfère à lui car tout est mort par Adam et ainsi de suite. Nous parlons de la chute d'Adam parce qu'Adam, son nom représente l'homme générique, si vous voulez. Son nom représente la race. Il est le chef de la race et il est tombé. Mais il ne faut pas oublier qu’il n’a pas été le premier à tomber. Tout d'abord, la femme est tombée et sa chute confirme ce que dit le verset 13, cette femme a besoin d’un chef. Elle a besoin d'un soutien car, quand elle est sortie de la force d'Adam et a essayé de fonctionner indépendamment, en conflit, avec l'ennemi, elle était quoi ? Elle était trompée. Et l'intention de ce que la Parole dit c’est que la femme a besoin de protection, qu'elle a une certaine vulnérabilité. Elle a été conçue avec le besoin d’un chef. Elle a été conçue avec le besoin d'un leader. Elle a été conçue avec le besoin d'un protecteur et d'un sauveur.

J'ai dit que j'allais le dire, et je vais le dire tout de suite, certains d'entre vous, les jeunes gens, vous laissez les filles sans chef. Maintenant, si vous voyez de belles filles chrétiennes, vous feriez mieux de leur demander de vous marier et de faire bouger les choses. Elles sont prêtes à répondre à l'appel de Dieu, mais certains d'entre vous ont un niveau absolument irréel par rapport à ce que vous recherchez. Vous n'êtes pas si formidable vous-même. Alors, descendez de votre piédestal. C’en est assez !

Mais la femme a été conçue par Dieu pour être sous une autorité, un chef, une aide, un protecteur et un sauveur et quand elle a agi indépendamment de la direction d'Adam, quand elle a agi sans son leadership, sans son conseil, sans sa protection, elle est devenue vulnérable. C’est inhérent à la nature de la femme de ne pas se retrouver dans cette position de responsabilité ultime. Car la femme est fragile lorsqu'elle n’est pas sous la direction d'un homme.

Alors la femme, au verset 14 de 1 Timothée, chapitre 2, a été trompée. Elle a montré son incapacité à diriger efficacement. Elle a rencontré son égal et plus que son égal en Satan. Elle montre une incapacité à agir indépendamment de son protecteur. Et au fait, le terme pour être trompé est très fort. Il est plus fort que juste un mot commun pour tromper, c'est un mot qui signifie et qui ajoute un adverbe devant « être complètement trompée ».

Nous concluons alors, bien-aimés, que lorsqu'une femme quitte le refuge de son protecteur et sauveur, prestataire et nourricier, elle a une certaine vulnérabilité parce qu'elle est conçue pour être protégée. C’est vrai même dans le sens physique du terme, n’est-ce pas ? Ainsi, la chute a été le résultat non seulement de la désobéissance à l'ordre de Dieu de ne pas manger le fruit, mais la chute était le résultat de la violation du rôle désigné par Dieu et du fait que la femme a agi indépendamment de l'homme. La femme a assumé le leadership et vous savez ce que l'homme a fait ? Il n’a pas joué son rôle, et ensuite, au lieu de maintenir le leadership, il a agi en soumission à qui ? À la femme ! Et l'inversion a provoqué la chute. Ainsi, la subordination des femmes dans l’église n’a pas été inventée par Paul ; elle est enracinée dans la nature des sexes et est confirmé à la chute.

Maintenant, puis-je vous dire qu'une femme n'est pas plus imparfaite qu'un homme ? Elle a été trompée et il s'est soumis à sa déception. La faiblesse d'une femme c’est qu'elle a besoin d’un chef. La faiblesse d'un homme c’est qu'il a besoin d'une femme. Nous ne sommes pas moins imparfaits que les femmes ; nous sommes différemment imparfaits. Nous sommes imparfaits de différentes manières. Nous sommes tentés et vulnérables de différentes manières. C’est la raison pour laquelle nous avons affirmé le leadership des hommes. C'est dans la création et la chute. Aucune fille d'Ève ne devrait suivre le chemin d'Ève et conduire à la tragédie en entrant dans le territoire interdit de la domination, qui était réservée à l'homme.

Maintenant, à ce stade, quelqu'un pourrait conclure : « Waouh ! les femmes causent vraiment beaucoup de problèmes. C'est vrai. C’est elle qui a fait cette chose. Elle est peut-être plus vulnérable au péché ou à la tentation. » Non, elle est simplement différente. Mais cela ne laisse-t-il pas une stigmatisation terrible pour les femmes ? De nombreuses femmes diraient : « Je suis contente quand je lis Romains 5, mais je n’aime pas trop ce passage-ci. Je ne crains pas la chute d’Adam, mais c’est un peu lourd à supporter pour les femmes. » Cela laisse probablement l’impression que la femme se repose sur le mécontentement permanent de Dieu.

Donc, pour éviter cela, nous arrivons au point final car leur contribution au verset 15 est tout simplement merveilleuse. Je ne sais pas pourquoi les personnes s’emmêlent avec ce verset. Nous voyons une contribution, et c’est un merveilleux verset instructif. « Néanmoins » ou malgré tout cela, « elle sera sauvée en procréant si elle continue dans la foi, l'amour et la sainteté avec sobriété et maîtrise de soi ». Maintenant, regardez ce verset, quelle chose fascinante ! Elle sera sauvée par la maternité. Cela contraste avec une autre phrase. Regardez le verset 14 : «et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression. » Elle a franchi la limite. Donc, elle est dans la transgression. Les femmes sont dans le péché. La stigmatisation de la chute est sur la femme. Mais elle sera sauvée par la maternité.

Maintenant, quelqu'un dit : « Quel genre de salut est-ce ? Vous voulez dire que vous êtes sauvé du péché en ayant des bébés ? » Non, cela n’a pas de sens. Il est à noter qu’elle dit : « Elle sera sauvée ». Le verbe au futur montre qu’il ne pourrait pas se référer qu’à Ève. Certains voudraient penser que ce verset se réfère à Eve et à ses enfants, mais ce n’est pas le cas : « Elle sera sauvée ». De plus, si les femmes continuent dans la foi, et donc il s’agit de plus d’une femme... Certains pensent que c'est Marie et que c'est elle qui, en tant que Marie, a été sauvée en portant le Christ... C’est une bonne idée mais je ne peux pas imaginer quelque chose de plus bête dans ce passage. Comment pourriez-vous lire cela, je ne sais pas. Je ne vois pas Marie et je ne vois pas la naissance du Christ ici. Cela doit être au sens générique par rapport au mot « elles ». La femme a été trompée et elle est dans la transgression. Et pourtant, « elle » s’étend à toutes les femmes, elle sera sauvée en procréant si elle continue… « la femme » devient « les femmes ».

Maintenant, qu'est-ce qu'il dit ? Toutes les femmes sont sauvées grâce à la maternité. De quelle façon ? Quel genre de déclaration générale est-ce ? De quel genre de salut s’agit-il ? Non, pas le salut du péché, mais écoutez ceci : le mot salut ici peut signifier délivrer, ou cela peut vouloir dire sauvées des choses autres que le péché. Ce que nous devons comprendre, c'est que toutes les femmes sont délivrées. Maintenant, écoutez attentivement. Toutes les femmes sont délivrées de la stigmatisation d'avoir causé la chute des humains par la maternité. En d'autres termes, les femmes ont pris la tête à la Chute, mais suite à la grâce merveilleuse de Dieu, elles sont libérées de la stigmatisation par la procréation. À quoi cela sert-il ? Écoutez attentivement. Elles ont peut-être causé la chute de tous en sortant du dessein voulu par Dieu, mais elles ont également la responsabilité prioritaire de produire une semence divine. Vous comprenez cela ? C’est l’équilibre. Ce n’est pas le salut de l'âme, ni la naissance spirituelle, mais les femmes ne sont pas laissées dans une situation de seconde classe, stigmatisée en permanence, pour la violation dans le jardin. Elles sont délivrées d'être considérées comme définitivement faibles, trompeuses et insubordonnées. Pouvez-vous imaginer ce que cela ferait si les hommes avaient des bébés et que tout ce que les femmes auraient pu donner à la race humaine était la chute? L'équilibre de cela : les femmes ont mené la course au péché, mais que Dieu soit béni ; Il leur a donné le privilège de mener le monde hors du péché et vers la piété.

Vous dites : « Comment cela ? » Notez-le, car pour élever une semence divine, c'est la piété et la vertu de la mère qui ont le plus d'impact sur la vie des jeunes de la génération suivante. N'est-ce pas ? Le défi c’est d’élever une semence divine. Dieu a conçu cela pour redonner sa dignité à la femme. Elle est sauvée de la stigmatisation de la chute et la voie qui mène à la dignité, à l’utilité, et à sa grande contribution vient en acceptant ce que Dieu a dit : vous porterez des enfants. La maternité est alors le rôle de la femme en général.

Maintenant, évidemment, Dieu ne veut pas que toutes les femmes soient mères. Certaines d'entre elles ne veulent même pas se marier. 1 Corinthiens 7, certaines ont le don du célibat. Il permet à certaines d'être stériles pour ses propres fins. Mais en règle générale, de même que le mariage est généralement la grâce de la vie, comme l'appelle Pierre, la maternité est ce qui renverse la stigmatisation de la femme et leur permet de fournir à la société une semence divine qui renverse la malédiction pour laquelle elle était si responsable. La douleur de la maternité était la punition de son péché, mais le résultat de la prise en charge de l'enfant est la délivrance de la stigmatisation de ce péché. C’est merveilleux comment Dieu a fait cela. La douleur qu'elle traverse lui rappelle son péché ; le résultat lui rappelle la grâce de Dieu et la remet à l’endroit où elle apporte une contribution positive à la piété de la prochaine génération. Elle peut avoir amené une génération à se précipiter dans le péché, mais elle peut, en étant une mère qui élève des enfants pieux, amener une génération à Dieu. Ce que Paul dit par le Saint-Esprit, c’est qu’une femme doit accepter le rôle que Dieu lui a donné, et ce rôle n’est pas mener une vie de leadership à l’Église, mais d’élever une semence divine, et c’est pourquoi elle est libérée par la procréation, mais seulement si elle continue dans la foi, l'amour, la sainteté et la maîtrise de soi. Si elle est pieuse, elle peut élever cette semence divine.

Et vous savez, pour moi, c’est tellement triste et tragique que les femmes veuillent se plaindre d’une vie non accomplie parce qu’elles ne peuvent pas agir comme des hommes. Elles ont le privilège unique d'élever une génération pieuse d'enfants, nourris au sein même de leur mère, qui entretiennent avec elles une relation intime qu'aucun père ne peut connaître, et elles redonnent ainsi de la dignité aux conséquences négatives auxquelles elles ont contribué. Est-ce qu'elles deviennent tout ce que Dieu voulait qu'elles soient ? Elles sont délivrées des conséquences du péché et capables de maintenir une influence positive dans la société et dans l’église en acceptant le rôle de mère qui élève des enfants pieux. C’est pourquoi, même quand les jeunes veuves perdent leurs maris, au verset 14 de 1 Timothée 5, « Je veux donc que les jeunes se marient, qu'elles aient des enfants, qu'elles dirigent leur maison ». C’est leur vocation. L'idéal suprême de la féminité chrétienne est ici, et c'est ainsi que l'église doit travailler, bien-aimés.

Regardez, nous sommes conduits par des hommes dans le culte de l’église, ils prient, ils prêchent, ils enseignent, ils dirigent l’église, mais l’équilibre parfait est l’influence des femmes pieuses qui ont élevé cette génération pieuse. Et la seule façon que cela se produira c’est si elles, et regardez de près dans le verset 15, si elles continuent dans la foi, l'amour et la sainteté avec la maîtrise de soi. Elles doivent être le genre de femme décrit aux versets 9 et 10, qui ne sont pas préoccupées par les vêtements, la sexualité, le désir et la richesse, mais ce sont des femmes dont le cœur est marqué par la crainte et la maîtrise de soi, qui sont fortes dans la foi ; elles croient en Dieu, sont fortes dans leur amour envers Dieu, sont pures et saintes et manifestent la maîtrise de soi.

Les femmes chrétiennes pieuses élèveront la prochaine génération. Vous voulez savoir pourquoi il y a un mouvement de libération des femmes, car il y a un diable qui ne veut pas que Dieu fasse Son travail. La foi de la femme dans le Seigneur, son amour sincère pour Dieu, sa sainteté et sa pureté de vie, sa modeste maîtrise de soi marquent son état spirituel en tant que tel qui engendrera des enfants qui béniront le monde. Et comme elle a apporté une fois une malédiction, elle apporte maintenant une bénédiction. C’est son appel.

Je pense, en terminant, à Susanna Wesley, épouse d'un pasteur et mère de 19 enfants. Elle est entrée dans l’histoire chrétienne comme l’une des plus grandes mères. Voici certaines de ses règles. Voici les règles qu'elle a gardées. 1. Aucun enfant ne devait recevoir une chose parce qu'il pleurait pour l’avoir. Si un enfant veut pleurer, qu’il pleure doucement. Il est dit que dans sa maison, on entendait rarement des cris. 2. Ne pas manger ni boire entre les repas sauf en cas de maladie. 3. Le sommeil était également réglementé. Très petit, l'enfant dormait trois heures le matin et trois heures l'après-midi. Cela a été raccourci jusqu'à ce qu'aucun sommeil ne soit permis pendant la journée pour être productif. 4. Ponctuellement, les petits étaient déposés dans le berceau et bercés pour dormir. À 19 heures, chaque enfant était mis au lit. A 20 heures, elle quittait la pièce. Elle ne s'est jamais autorisée à s'asseoir près du lit jusqu'à ce que les enfants s'endorment. 5. Les petits avaient leur propre table près de la table principale. Quand ils pouvaient manipuler des fourchettes et des couteaux, ils étaient promus à la table familiale. C'est une bonne idée. 6. Chacun devait manger et boire tout ce qui était devant lui. 7. Les enfants devaient s’adresser en tant que sœur et frère. 8. Elle ne s'est jamais permise de faire preuve de mauvaise humeur ou de réprimande. Elle expliquait et expliquait encore. Elle passait une heure chaque jour, enfermée seule avec Dieu dans sa chambre, à prier pour chacun de ses enfants. Ses deux fils, sous le regard de Dieu, ont fait revivre l'Angleterre alors que la France était plongée dans une guerre sanglante. Nous connaissons John Wesley, mais derrière tout qu’il a fait, il y avait une mère pieuse, c'est sûr.

G. Campbell Morgan, ce grand prédicateur a déclaré : « Mon dévouement à la prédication de la Parole était maternelle. Mère prêchait au bébé ou au petit garçon. A huit ans seulement, j'ai prêché à ma petite sœur et à ses poupées rangées en ordre devant moi. Mes sermons étaient des récits bibliques que j'avais entendus pour la première fois de la part de ma mère. » À propos, G. Campbell Morgan avait quatre fils, tous quatre prédicateurs. Et à une occasion où G. Campbell Morgan parlait de tous les prédicateurs dans sa famille, quelqu'un lui a dit : « Qui est le plus grand prédicateur de ta famille ? » Et il a répondu sans hésitation « Ma mère ».

Joseph Parker a dit un jour que lorsque Robert Moffit a été ajouté au Royaume de Dieu, tout un continent a été ajouté aussi à cause du baiser d’une mère. Le père de Charles Spurgeon a dit une fois au Dr Ford, un ministre américain, que quand il avait été emmené loin de chez lui pour essayer de construire des congrégations, il était convaincu qu’il négligeait la formation religieuse de ses propres enfants. Alors, il a décidé qu'il prêcherait moins. En rentrant chez lui, il a ouvert la porte et a été surpris de trouver aucun des enfants dans le hall. En montant les escaliers, il entendit la voix de sa femme et sut qu'elle était en train de prier. Une par une, elle a nommé les enfants. Quand elle eut terminé sa prière et ses instructions, Spurgeon a dit : « Je peux continuer mon travail, les enfants sont bien traités. » Maintenant, il y a le rôle et la place pour une femme pieuse dans l'église. Que Dieu nous accorde de telles femmes ! Prions ensemble.

Père, nous Te remercions pour Ta précieuse vérité. Dans un monde de confusion et de chaos où tout ce qui est sacré semble être renversé, nous pouvons revenir et trouver la clarté parfaite, la compréhension dans Ta vérité. Nous bénissons Ton nom. Merci car le design que Tu as donné pour nous est si clair. O Père, que cette église soit une église balisée par des femmes pieuses qui élèvent une génération de jeunes personnes et atteignent ainsi, par la puissance de l’Esprit, le dessein divin pour lequel elles ont été créées. Et ne gaspillons pas nos vies sur les anecdotes de ce monde alors que les enfants sont perdus pour le Royaume. Père, aide-nous à être un phare dans cette génération pour cette vérité même et pour l'amour du Sauveur. Amen.

FIN

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