
Ce soir, pour notre étude de la Bible, nous retournons à Jacques, chapitre 3, et regardons à nouveau le sujet « Apprivoiser la langue ». Je peux voir par l'assistance ce soir que c'était un peu trop culpabilisant la semaine dernière. Non, ce sont des journées très chargées, et il y a les vacances, la famille et toutes sortes de projets. Je souhaite que ce ne soit pas le cas, mais parfois l’enseignement de la Parole de Dieu prend en quelque sorte une deuxième place ; certainement à cette époque de l'année, et cela devrait être la première chose dans tous nos cœurs. Mais alors que nous revenons à Jacques, chapitre 3, que je le regardais cette semaine, je pensais justement à toute cette idée de la langue. J'ai repensé à ma propre enfance.
L'une des choses dont je me souviens très bien dans mon esprit, faisant écho dans les couloirs de ma mémoire, est une déclaration que ma mère utilisait fréquemment pour moi. C'était quelque chose comme cela. « Johnny, si je t'entends encore dire cette sorte de chose, je vais te laver la bouche avec du savon. » Avez-vous déjà entendu cela ? Bien. Je ne sais pas si cela se dit beaucoup aujourd'hui. Je ne suis pas sûr que quiconque trace des limites sur ce qui est un discours acceptable et ce qui ne l’est pas, du moins de la façon dont ils le faisaient quand j'étais enfant. Mais dans notre famille, tous les mauvais mots, tous les mots méchants, tous les mots non gracieux étaient peut-être rares, mais quand cela arrivait, quand je disais des mots mal placés, ma mère était susceptible de me laver la bouche avec du savon.
Je veux que vous sachiez que je peux encore ressentir le goût. C'était un Fels Naptha, c'est le genre qu'elle a choisi d'utiliser, un savon très amer et composé de soude caustique. Cela a vraiment eu un effet sur moi. En fait, à ce jour, je n'ai absolument aucune tolérance pour le mauvais discours, le langage grossier, et je pense que cela peut être lié non seulement à ma théologie, mais au fait que j'ai eu la bouche rincée au savon à plusieurs reprises. Maintenant, je pourrais dire que ma mère faisait partie d'une longue lignée de personnes qui voulaient que notre discours soit pur. Et Jacques est certainement à la tête de cette lignée, d'un point de vue humain, car c'est son passage ici qui est le plus définitif dans toute la Bible en ce qui concerne les discours purs.
Et si Jacques était vivant et pouvait nous parler aujourd'hui, il soulignerait, peut-être plus que jamais dans l'histoire du monde, la nécessité pour les personnes de se laver la bouche spirituellement, sinon littéralement. Je suis sûr que Jacques a été beaucoup interrogé sur cette question de pureté dans la parole parce qu'il a compris que son Seigneur appliquait également ce genre de langage. Il a compris ce que nous avons vu la semaine dernière, dans Matthieu, chapitre 12, où Jésus a dit que nous serons responsables devant Dieu pour chaque parole oiseuse. Pas seulement des mots mauvais, mais des mots oiseux, des mots négligents, des mots qui ne servent à rien de bon et de positif. Connaître la façon dont le Seigneur traitait les mauvaises paroles lui a donné une grande impulsion pour les traiter de la même manière.
Donc, tout comme Jésus a enseigné que la parole devait être pure, Jacques a enseigné que la parole devait être pure. Tout comme Jésus a enseigné que le cœur se révèle dans la bouche, Jacques enseigne la même chose, et je veux que vous compreniez cela. Dans Matthieu 12 : 34 à 37, comme nous l'avons vu la dernière fois, Jésus dit que vous serez justifié par vos paroles ou que vous serez condamné par vos paroles. En d'autres termes, votre discours est si révélateur de votre cœur que, selon la façon dont vous parlez, votre destinée éternelle peut être déterminée. La langue fournit la preuve de ce qu'est réellement votre cœur - c'est très important. La nouvelle naissance, la régénération, ou le salut, avec la transformation et la sanctification qui l'accompagne, fait de vous une nouvelle création ; et être une nouvelle création indique, en partie, un nouveau discours.
Les chrétiens parlent différemment des autres – ils ne sont pas parfaits, mais certainement différents. Écoutez ce que l'apôtre Paul a dit dans Colossiens – un texte très important, chapitre 3. « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. » Maintenant, Paul dit que vous êtes mort et que vous avez une nouvelle vie cachée avec Christ en Dieu. Par conséquent, avec votre nouvelle vie, vous devez vous concentrer sur les choses d'en haut, pas sur les choses qui sont sur la terre.
« Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l'impudicité, l'impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. C'est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion, parmi lesquels vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces péchés. » L'implication est maintenant que vous êtes une nouvelle création, vous avez une toute nouvelle approche de la vie, une nature transformée et un comportement transformé. Puis il dit au verset 8 : « Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l'animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche.» Mettez-les tous de côté ; ils n'ont pas leur place dans la vie d'un croyant. « Ne mentez pas les uns aux autres » - c'est un autre type de discours illicite - « vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres, et ayant revêtu l'homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l'image de celui qui l'a créé. »
Alors maintenant que vous êtes croyant, vous avez un nouveau cœur. Maintenant que vous avez un nouveau cœur, vous devez avoir un nouveau comportement. Ce nouveau comportement implique également un nouveau discours. En fait, votre discours est mieux défini au verset 16 : « Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment ; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs sous l'inspiration de la grâce. » Votre discours est donc considérablement affecté par votre nouvelle nature, par votre transformation. Le nouvel homme en Christ a une nouvelle bouche, une nouvelle langue, un nouveau discours.
La langue devient donc une véritable sorte de test décisif pour le cœur. De retour au chapitre 1, vous souvenez-vous du verset 26 ? « Si quelqu'un croit être religieux sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son cœur, la religion de cet homme est vaine.» À moins que votre salut supposé ne se manifeste dans votre façon de parler, votre salut n'est rien d'autre que l'auto-tromperie. Nous dirions donc, comme Jacques l'a dit au chapitre 2, que la foi produit des œuvres. L'une des œuvres produites par la foi est la parole en l'honneur de Dieu. Maintenant, je veux en parler un instant, afin que vous compreniez clairement certaines distinctions théologiques.
Les vrais croyants - notez ceci, voici le mot - les vrais croyants auront une langue sanctifiée. Est-ce que vous avez reçu cela ? Les vrais croyants, les vrais chrétiens, les personnes totalement transformées, ceux qui ont été renouvelés en Christ, auront une langue sanctifiée. Permettez-moi d'y ajouter quelque chose. Les vrais croyants doivent avoir une langue sanctifiée. Est-ce que vous avez reçu cela? Les vrais croyants auront une langue sanctifiée. Les vrais croyants doivent avoir une langue sanctifiée. Vous dites : « Attendez une minute. Si nous l’avons, alors pourquoi nous dites-vous que nous devons l’avoir ?» Parce que la première chose est une réalité souveraine dans la nouvelle naissance et la deuxième chose est une responsabilité humaine qui est vraiment la nôtre à assumer ; et c'est la tension et le paradoxe incroyables de notre expérience chrétienne.
Si nous sommes vraiment nouveaux en Christ, nous aurons un discours pur. Si nous sommes vraiment nouveaux en Christ, nous prendrons la responsabilité de nous assurer d'avoir un discours pur. C'est un paradoxe biblique constant. Si vous comprenez cela - et nous l'avons souvent répété dans notre étude de la Bible - mais si vous comprenez cela, vous êtes vraiment sur le point de comprendre un mystère. Vous ne pouvez pas le comprendre pleinement, mais permettez-moi de vous l’expliquer de cette façon. Nous sommes sauvés par la grâce souveraine, n'est-ce pas ? Nous avons été choisis en Lui avant la fondation du monde, mais nous devons pourtant croire. Nous sommes gardés par la sécurité de Dieu dans son décret souverain, mais nous devons persévérer. Nous vivons par un pouvoir souverain - non pas moi, mais le Christ vivant en moi - mais nous devons obéir.
Comme Jacques le dirait, parce que nous sommes de nouvelles créatures, nous subirons des épreuves et nous devons les endurer. Nous recevons la Parole pour lui obéir, et nous devons recevoir cette Parole et lui obéir. Nous serons gracieux envers les nécessiteux sans partialité, et nous devons être gracieux envers les nécessiteux sans partialité. Nous produirons de bonnes œuvres et nous devons produire de bonnes œuvres. En d'autres termes, vous ne pourrez jamais vraiment résoudre le fait que ce que Dieu dit sera vrai de vous, doit être vrai de vous. Tout simplement parce que Dieu a dit que cela ne signifie pas que nous pouvons nous allonger sur le dos et espérer que cela se produise. C'est vraiment le mystère des paradoxes apparents de l'expérience chrétienne. Là où il y a une foi authentique et vivante, une véritable régénération et transformation, ces choses seront le résultat, et elles doivent être le résultat.
Dieu les produira en nous, mais il les produira en nous par notre engagement envers eux. Vous comprenez cela ? C’est le mieux que nous puissions faire. Ainsi, lorsque Jacques parle de la langue, il parle véritablement que la langue révélera la condition cardiaque, et en même temps, il nous appelle à faire tout ce que nous pouvons pour qu'elle le fasse en réalité. Nous ne pouvons pas simplement nous asseoir et dire : « Dieu dit que je suis une nouvelle création. Tout se fera tout seul. » Dieu dit que vous êtes une nouvelle création et que tout aura lieu, pas tout seul mais par votre engagement et par l’énergie fournie par l’Esprit - très basique. Donc, bien que ce passage - notez-le - soit une déclaration sur le caractère de la foi vivante tel que révélé par notre discours, c'est aussi un appel pour nous de corriger notre discours car les deux vont de pair.
Ce que Dieu dit sera vrai de nous, doit être vrai de nous. Dieu prend soin du « sera » et nous, soumis à sa puissance, nous occupons du « doit être ». Maintenant, Jacques énonce cinq raisons impérieuses pour contrôler notre langue. Vous souvenez-vous des deux premières que nous avons énoncées la dernière fois ? Premièrement : son potentiel à quoi - à condamner. Versets 1 et 2, « Mes frères, qu'il n'y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement. » Ici, Jacques dit que la langue a un énorme potentiel pour porter un jugement, et il utilise les enseignants comme illustration.
Il dit : « Que personne ne se précipite dans le ministère de l'enseignement », parce que la langue a tellement de potentiel pour vous condamner, vous ne voulez pas vous retrouver dans une situation où vous utilisez votre langue à moins que vous ne compreniez le danger potentiel. Ne vous précipitez pas pour être un enseignant des Saintes Écritures parce que personne ne peut éviter d'offenser avec la langue. Lorsque vous êtes enseignant et que vous offensez avec la langue, les ramifications sont profondes. Maintenant, remarquez, s'il vous plaît, il ne dit pas « que personne ne soit enseignant », il dit « que peu de personnes soient enseignantes ». Ceux qui sont appelés, ceux qui ont le don et ceux qui sont préparés, très bien ; mais pour les autres, vous feriez mieux de vous en éloigner à cause de l'énorme potentiel de la langue de dire la mauvaise chose, de déformer la vérité de Dieu, et donc de porter sur vous un grand jugement.
Maintenant, permettez-moi d'être personnel pendant une minute. C’est vraiment ma conviction - et je ne le dis pas très souvent, mais c’est ma conviction - qu'il y a beaucoup trop de personnes qui enseignent la Bible aujourd'hui - beaucoup trop. Je ne dis pas qu'il y a un passage biblique que je peux regarder pour le prouver, mais je pense que ce que Jacques dit ici suppose que beaucoup de personnes vont affluer dans les rangs des enseignants mais qui n'y appartiennent pas vraiment, et vont amener sur elles-mêmes des jugements très graves en termes de la punition de Dieu, de châtiment ou autre. Je suis convaincu qu'il y a beaucoup trop de personnes qui enseignent la Parole de Dieu qui ne sont pas à leur place, qui sont mal équipées, qui sont mal préparées et, en raison des erreurs dans leur enseignement, elles s’apportent à elles-mêmes un jugement plus strict qu'elles n'auraient jamais connu si elles n'avaient jamais enseigné du tout.
Nous avons besoin de moins d'enseignants. Je suis convaincu que nous avons besoin de moins d'églises. Nous avons besoin, par contre, de plus d'excellents professeurs et de meilleures églises. Jacques appelle à la même chose – il montre, dans un sens, la gravité de la question de l'enseignement, en raison du potentiel de la langue qui peut se tromper. La langue doit donc être contrôlée en raison de son potentiel de condamnation. Deuxièmement, la langue doit être contrôlée en raison de son pouvoir de contrôle. Si vous ne la contrôlez pas, elle peut tout contrôler. Verset 2 : « Si quelqu'un ne bronche point en paroles, c'est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride. Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu'ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout entier.
Voici, même les navires, qui sont si grands et que poussent des vents impétueux, sont dirigés par un très petit gouvernail, au gré du pilote. De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. » Maintenant, Jacques dit : « Écoutez, la langue a un énorme pouvoir de contrôle. C’est un peu comme, en s’appuyant sur la langue, on contrôle tout le corps du cheval. C’est comme un gouvernail qui, guidé par le barreur, fait tourner tout le navire. La langue est un petit membre, elle peut faire de grandes choses, et elle a toutes les raisons de se vanter de grandes choses, car elle peut accomplir des effets de grande envergure bien qu'elle soit petite. Seule une personne absolument parfaite et sans péché n'offensera jamais par sa langue et seul Jésus a été capable de le faire.
Un croyant mature, s'il marche dans la ressemblance à Christ autant qu'il est humainement possible, contrôlera sa langue. Mais nous qui sommes dans cette chair humaine, nous pécherons tous avec notre langue, et la langue a un énorme pouvoir de contrôle. En fait, ce que nous avons vu la dernière fois, c'est que Jacques dit : «Contrôlez votre langue », et c'est le plus grand membre pécheur de votre être, car si vous contrôlez votre langue, vous contrôlerez tout le reste, parce que la dynamique spirituelle qui contrôle votre langue contrôlera donc toutes les petites batailles spirituelles avec les différentes autres parties de votre corps humain. Ainsi, lorsque vous appliquez les moyens de grâce à la discipline et à la sanctification de la langue, cela couvrira tous les autres domaines parce que la langue est le leader en ce qui concerne le péché.
Vous péchez avec elle plus fréquemment qu’avec n'importe quelle autre partie de votre corps. Vous pouvez pécher avec votre langue en disant simplement une petite chose. Comme je l’ai dit la dernière fois, vous ne pouvez pas tout faire, mais vous pouvez certainement tout dire. Vous péchez plus facilement avec votre langue, moi aussi. Nous péchons plus facilement avec notre langue. Nous péchons puissamment avec notre langue. Nous devons donc contrôler la langue en raison de son potentiel de condamnation et de son pouvoir de contrôle. Troisièmement - et c'est là que nous voulons reprendre là où nous nous sommes arrêtés la dernière fois – et c'est très intéressant, versets 5 et 6 - en raison de son danger de corruption. La langue est très dangereuse. Dans les versets 2 à 5, il disait simplement que la langue contrôle. Il n'a pas dit que c'était mauvais. Il n'a pas dit que c'était bien.
Il vient de dire que la langue est un membre dominant. Il domine une personne et est la clé de son comportement ; en raison de son pouvoir de contrôle, elle doit être contrôlée. Maintenant, il montre que la langue, en raison de son pouvoir de contrôle, est une chose extrêmement dangereuse. Le pouvoir de contrôler la langue n'est pas toujours bon. En fait, très souvent, c'est mauvais, et un ton négatif certain domine les mots de Jacques alors qu'il parle du pouvoir de la langue et de son danger. Regardez à nouveau le verset 5. Il avait dit : « De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. » Puis il dit - et c’est ici que le verset devrait commencer, avec le mot « voici ». C’est clairement une pause. « Comme un petit feu » dit la version Segond, « peut embraser une grande forêt! »
Maintenant, c'est une exclamation qui parle du danger de la langue. Il a une puissance effrayante pour la destruction. Le texte dit en fait : « Une si grande forêt est mise en feu par une si petite flamme », ou littéralement, « Quel taille de feu peut allumer quelle taille de forêt ? » Le contraste est stupéfiant. Un feu de forêt, vous pouvez prendre une petite cigarette allumée et enflammer des milliers et des dizaines de milliers d’hectares. Le feu est une chose fascinante. Vous pouvez prendre une petite flamme minuscule et mettre une ville entière en feu. Le feu a une capacité incroyable. L'eau ne peut pas se multiplier. Si vous avez une tasse d'eau et que vous la versez, cela ne deviendra pas une inondation. Cela ne se peut pas. Mais si vous avez une allumette, vous pouvez allumer un feu de forêt ou brûler une ville entière, car le feu a la capacité de se propager.
La langue n'est pas comme l'eau, elle est comme le feu ; ce qui est dit peut mettre le feu à toute une forêt. Les images ici sont vives, car dans la brousse sèche de Palestine, une petite étincelle volant au-dessus d'un feu dans la soirée froide pourrait toucher le sol sec pendant la saison sèche et créer un incendie qui couvrirait littéralement le paysage et détruirait tout sur son chemin. Nous le savons en Californie, car le terrain ici est presque le même que dans le pays de Palestine. Dans le Psaume 83, « Mon Dieu! rends-les semblables au tourbillon, au chaume qu'emporte le vent, au feu qui brûle la forêt, à la flamme qui embrase les montagnes ! » Le psalmiste y fait allusion au fait qu'une petite flamme peut mettre à feu toute une montagne, toute une forêt.
Maintenant, c'est évident. C’est ce que nous appelons un axiome ou un truisme. Voici, quelle taille de forêt, quelle taille de feu allumé ? À Chicago, à 20h30, le 8 octobre 1871, une étincelle a commencé dans la grange de Mme O’Leary. Avant que ce ne soit fini, cette étincelle, supposée d'une seule vache, dans la grange de Mme O’Leary, a brûlé 17 500 bâtiments. Trois cents personnes ont été brûlées vives, 125 000 sont devenus des sans-abri et, en 1871, elles ont estimé les dommages à 400 millions de dollars – juste une étincelle. Je lisais en 1903 – non, je ne lisais pas en 1903, je n'étais même pas là en 1903. Je lisais qu'en 1903 - je veux que cela soit juste… Je lisais qu'en 1903, une casserole de riz a débordé sur un poêle au charbon de bois dans une petite maison en Corée, et avant que ce petit feu de charbon de bois ne soit éteint, 3 000 bâtiments avaient été totalement brûlés au sol dans un zone qui ne faisait même pas deux kilomètres carrés.
Maintenant, cela illustre la puissance du feu, et vous le comprenez. Donc ce que Jacques dit au verset 5 est « Waouh » - c’est le sens quand il dit « voici » - « un si grand feu peut venir d’une petite étincelle ! » Puis, au verset 6, il explique ce qu’il veut dire : « La langue est » - quoi - « un feu ». La langue est un feu. Proverbes 15 : 28 dit : « Mais la bouche des méchants répand des méchancetés. » Il voit la bouche des méchants comme un feu. Dans Proverbes 16 : 27, il dit : « L'homme pervers prépare le malheur, et il y a sur ses lèvres comme un feu ardent. » Tout ce que sa bouche ardente touche s’enflamme, et le feu se propage. Proverbes 26 : 20 dit : « Faute de bois, le feu s'éteint ; et quand il n'y a point de rapporteur, la querelle s'apaise.»
L'image ici est que le rapporteur, ou celui qui transmet le rapport diabolique de la calomnie, du bavardage ou du mensonge, et est comme le bois qui alimente le feu. Le même passage des Proverbes, verset 21, dit : « Le charbon produit un brasier, et le bois du feu ; ainsi un homme querelleur échauffe une dispute. » Le mot « allumer » signifie brûler. L'image à nouveau de commérages, de calomnies et de disputes étant un incendie qui dévaste. Dans le Psaume 52 : 2, « Ta langue n'invente que malice, comme un rasoir affilé. » C’est aussi une image fascinante. La langue est comme un rasoir ; ça coupe. Je n'oublierai jamais le jour où j’ai ramassé le Los Angeles Times alors que j'étais étudiant et j’ai lu l’histoire d’un homme qui a ramassé une fille qui était une prostituée dans une rue de l’Est de Los Angeles, et il s’est servi d’elle pour se faire plaisir.
Il s’est penché pour l'embrasser, et elle avait entre ses lèvres une lame de rasoir avec laquelle elle a coupé instantanément ses deux lèvres, sa lèvre supérieure et sa lèvre inférieure. Une chose absolument incroyable - c'était sa façon de s'en prendre aux hommes qui l'avaient blessée dans le passé. Je n'y pense jamais sans me souvenir qu’au fait la seule chose plus dévastatrice, dangereuse et puissante que cette lame de rasoir est la langue. La langue est une lame de rasoir, « un rasoir affilé », dit-on dans les Psaumes. La langue est un feu qui s'allume et brûle. Ce même Psaume 52, verset 2, dit que la langue est un rasoir affilé, et dit aussi aux versets 3 et 4 : « Tu aimes le mal plutôt que le bien, le mensonge plutôt que la droiture.
« Tu aimes toutes les paroles de destruction, langue trompeuse ! Aussi Dieu t'abattra pour toujours, Il te saisira et t'enlèvera de ta tente ; Il te déracinera de la terre des vivants.» Dieu jugera ceux dont la langue endommage. Psaume 57 : 4, le psalmiste dit : « Mon âme est parmi des lions; je suis couché au milieu de gens qui vomissent la flamme, au milieu d'hommes qui ont pour dents la lance et les flèches, et dont la langue est un glaive tranchant.» Dans Job 19 : 2, Job dit : « Jusques à quand affligerez-vous mon âme, et m'écraserez-vous de vos discours ? » Le pouvoir dévastateur d'une langue pour lancer une rumeur, pour propager un mensonge malin, mauvais dans son intention, c'est un feu de forêt qui ne peut pas être arrêté.
Je me souviens que mon père m'a dit tellement de fois : « Ma plus grande peur dans le ministère est ce que les personnes pourraient dire. » C'est, et je suis sûr, toujours sa plus grande crainte - que quelqu'un dise quelque chose qui n'est pas vrai et détruise totalement son ministère. Il me disait : « Les personnes peuvent tout dire. Prie que Dieu te protège du mal des langues des personnes, qui te calomnient, car tu ne pourras jamais récupérer les dégâts qu'elles font. » La langue est un feu. C'est une chose dévastatrice, la langue, elle doit être gardée sous contrôle.
Morgan Blake, un rédacteur sportif pour le Atlanta Journal, a écrit, je pense, une déclaration intéressante.
Il a dit : « Je suis plus dangereux que l'obus hurlant de l'obusier. Je gagne sans tuer. Je détruis des maisons, je brise les cœurs et je détruis des vies. Je voyage sur les ailes du vent. Aucune innocence n'est assez forte pour m'intimider, aucune pureté assez pure pour me décourager. Je n'ai aucun respect pour la vérité, aucun respect pour la justice, aucune pitié pour les sans-défense. Mes victimes sont aussi nombreuses que le sable de la mer et souvent aussi innocentes. Je n'oublie jamais et je pardonne rarement, et je m'appelle « potins ». C'est pourquoi Proverbes, chapitre 10, verset 19, dit : « Mais celui qui retient ses lèvres est un homme prudent. » Ne soyez l'essence pour le feu de personne. Ne soyez pas le bois ou le charbon qui entretient le feu.
Puis remarquez à nouveau le verset 6. Voici, je crois, la déclaration la plus ferme jamais faite sur le danger de la bouche. En fait, la déclaration est si forte que je ne suis pas sûr de pouvoir vous transmettre tout ce que je souhaiterais. Mes compétences linguistiques ne sont pas assez bonnes pour que je sois assez prosaïque pour faire passer cela. Mais j'ai confiance que l'Esprit de Dieu le fera. C'est la déclaration la plus puissante sur le danger de la langue jamais faite. Il dit : « La langue est un feu », puis ceci : « Un monde ou un système, un kosmos d'iniquité ». C'est un kosmos d'iniquité. Il y a quatre éléments ici. « La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne. »
La déclaration est tellement écrasante. Elle comporte quatre parties, et je veux que vous suiviez attentivement, car elles nous mettent en garde contre le péril de la langue. Premièrement, c'est un système d'iniquité. Maintenant, c'est un étrange titre pour une langue - un kosmos. Kosmos, nous traduisons souvent cela par « monde », mais ce n'est pas le monde au sens de la Terre, pas au sens de la terre physique, mais le système du mal. Ce qu'il dit, c'est que la langue est un système inique. C'est un ordre injuste, hostile et rebelle au sein de notre humanité. C’est tout un mal potentiel qui ne répond pas aux normes de Dieu. C'est le point focal de l'injustice comportementale chez l'homme. Il enflamme toutes nos capacités dans son effort pour amener la personne entière dans son système méchant.
Un commentateur a déclaré : « C'est le microcosme du mal parmi nos membres. » La langue est un système vil, misérable et méchant dans son humanité charnelle. Aucune autre partie du corps n'a un potentiel de catastrophe d'une telle portée que la langue. C'est donc avant tout, en soi et par lui-même, un système d'iniquité. C'est un réseau qui engendre le mal. Remarquez comment cela commence à se développer maintenant. Deuxièmement, la langue s’établit parmi nos membres comme celui qui souille tout le corps. C'est un système de mal, puis elle souille tout le corps. C’est comme la fumée d’un incendie, tachant tout ce qui ne brûle pas. Elle tache tout. Je me souviens quand j'étais à l'université et qu’un magasin a brûlé. Tout le monde a dit : « Hé, ils font une vente de feu.»
Je suis descendu, j'avais besoin d’une veste de sport et je n'avais pas beaucoup d'argent, alors ils en avaient un là pour 9,00 €. Ils ont dit qu'il était endommagé par la fumée. Je me suis dit : « Ça va, je vais juste le sortir du magasin, le porter quelques jours, et cela disparaîtra. Je vais le suspendre dans l'air frais dehors », ou autre chose. Je n'oublierai jamais, tant que je possédais ce manteau, que je détestais, mais ayant une garde-robe limitée, je l'ai souvent porté, je sentais comme si j'étais en feu. Je sais que tous ceux que j'ai rencontrés pensaient que j'étais un gros fumeur. Comme la fumée d'un feu, je me souviens même de la couleur, bleu clair - c'était moche au départ. Mais c'était comme de la fumée qui tache tout ce qui ne brûle pas. La langue est donc un feu qui fait rage, et ce qu’elle ne peut pas consommer, elle le tachera de sa fumée putride et nauséabonde.
Donc vous avez directement dans votre corps, derrière vos dents et entouré de votre bouche, ce système d'iniquité qui veut babiller - et vous l'avez entendu à plusieurs reprises. Ce qu'il fait, c'est tacher toute votre personne de la fumée nauséabonde, sinon des flammes, de sa mauvaise intention. Jacques dit qu’il se place parmi nos membres. Il est placé parmi les membres de notre corps. C'est-à-dire qu'il est inclus dans toutes nos capacités humaines mais la langue tache tout. Jacques utilise plutôt le mot « souiller ». C’est un mot très vivant. Il est utilisé dans Jude 23, et signifie polluer ou salir - il dit : « sauvez-en d'autres en les arrachant du feu; et pour d'autres encore, ayez une pitié mêlée de crainte, haïssant jusqu'à la tunique souillée par la chair. » c’est quelque chose qui a été rendu grossier ou mauvais ou misérable.
Alors marquez-le - une langue sale produit une personne sale. Une langue sale souille toute la personne. Ce monde d'iniquité se déchaîne dans votre bouche, brûlant et tachant de fumée toute votre personne. C’est ce dont parle Marc 7, verset 20. « Ce qui sort de l'homme, c'est ce qui souille le corps de l'homme. » Verset 23 : « Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent le corps de l'homme. » Quelles sont ces choses ? Il mentionne parmi elles la tromperie, la lascivité, le blasphème, l'orgueil, la folie, et ceux-ci impliquent des péchés de la langue. Même les autres péchés peuvent avoir une relation avec la langue. Donc, une personne est moralement noircie par un seul coup de langue. Le mot « corps » ici - souille tout le corps – signifie tout simplement la personne entière. Le corps est utilisé de la même manière que l'âme est utilisée ; cela ne signifie pas seulement votre corps physique, cela signifie la personne dans sa totalité.
Premièrement, dans votre bouche, vous avez un système d'iniquité. Deuxièmement, il tachera et brûlera toute votre personne. Et troisièmement - c'est vraiment incroyable - cela va encore plus loin. « Il met le feu à tout le cours de la nature », explique la version autorisée de la Bible en anglais. Une meilleure traduction, «Il met en place » - au présent - « il enflamme le cours de la vie ». Qu'est-ce que cela veut dire ? La pensée se développe. Le premier point est le système de la méchanceté. Le deuxième, il attaque toute la personne. Maintenant, il s'enflamme, et le grec dit « la roue de la naissance » ou « le cercle de la vie ». Qu'est-ce que cela veut dire ? Toute la machinerie de votre vie. Non seulement il vous tache, mais il touche tout ce que vous touchez. Cela affecte tout le mécanisme de votre vie. Il va au-delà du corps pour toucher chaque partie dans le cercle de votre vie.
Les personnes vous connaissent par la façon dont vous parlez, n'est-ce pas ? Ils vous connaissent par la façon dont vous parlez. La langue dépasse votre bouche pour tacher votre corps. Elle va au-delà de votre corps pour toucher l'ensemble du réseau de personnes qui sont touchées par votre présence. Les potins - cette chose répugnante, les rumeurs, les calomnies, les fausses accusations, les mensonges, les mauvaises paroles peuvent tacher, polluer et détruire toute une famille, tout un groupe de personnes, une école, une église, une communauté. Puis Jacques parle d'un quatrième facteur, la déclaration la plus dévastatrice sur le danger de la langue. Il dit enfin, à la fin du verset 6, « étant elle-même enflammée par la géhenne. » Le temps présent ; elle est, en fait, éclairée, pour ainsi dire, par l'enfer. Quelle pensée précise et intense.
Le mot « enfer » est traduit géhenne et ce terme a besoin d’être expliqué. Il n'est utilisé dans tout le Nouveau Testament que dans les Évangiles, à cette exception près ; c'est la seule fois où il apparaît en dehors des Évangiles, Matthieu, Marc et Luc. Le Seigneur l'a utilisé au moins dix fois et Il a toujours utilisé le mot Géhenna pour désigner le lieu éternel de feu où iront les âmes damnées. Vous pouvez lire dans Matthieu et dans Luc pour voir comment il est utilisé. C'est l'endroit où le feu ne s'éteint jamais, où le ver ne meurt jamais, où la soif n'est jamais étanchée. C'est cet endroit qui brûle éternellement. Mais que signifie le mot géhenne ?
Il est traduit par « enfer » dans certaines versions, mais il pourrait simplement dire : « Il est enflammée par la géhenne ». Qu'est-ce que la géhenne ? Au sud-sud-ouest de Jérusalem, je me suis tenu au bord du mont Sion. Si je regarde vers le sud, et certains d'entre vous y sont allés, vous voyez une vallée profonde qui descend directement d'une falaise, une vallée profonde et basse, connue sous le nom de « Vallée de Hinnom». La géhenne est la vallée de Hinnom. C'est le mot grec pour l'hébreu «Vallée de Hinnom », la géhenne. Maintenant, laissez-moi vous parler de cet endroit. Dans 2 Rois 23 : 10 - vous n'avez pas besoin d’y aller, mais dans 2 Rois 23 : 10, le roi Josias - vous souvenez-vous que le jeune Josias est venu et a apporté un grand réveil, ramenant le peuple d'Israël à Dieu ?
Il a notamment aboli l'idolâtrie. L'une des formes d'idolâtrie était le sacrifice humain. Les adorateurs de Moloch, M-O-L-O-C-H, adoraient cette fausse idole en offrant leurs enfants dans un feu à brûler, des sacrifices littéralement humains. Quand Josias est devenu le roi de Juda, il est allé et a empêché tous les adorateurs de Moloch de brûler vifs leurs enfants. À propos, le dieu Moloch était un taureau - un taureau qui avait les bras tendus, et ces bras tendus contenaient un feu, et les petits enfants ont été posés sur les bras de Moloch et brûlés en sacrifice humain. Josias a arrêté ces sacrifices qui se sont produits dans la vallée de Hinnom.
Ainsi, dès le début, la vallée de Hinnom était un lieu de flammes, avec la puanteur de la chair des petits enfants. Les Juifs ont alors profondément haï cet endroit. Cette vallée très profonde, plongeant du plateau de Jérusalem, est devenue le dépotoir de la ville. Des déchets, des ordures, des cadavres d'animaux et de criminels ont été jetés dans la vallée de Hinnom ou de la géhenne. Maintenant, afin de brûler ces ordures - et Jérusalem en avait beaucoup - et afin de brûler les cadavres d'animaux et de criminels qui y ont été jetés, le feu brulait tout le temps. Il y avait une odeur nauséabonde, composée de déchets et de chair qui brûlait, et est connu sous le nom de « Feu de Géhenne », car le feu ne s’éteint jamais.
Ainsi la géhenne est devenue un symbole approprié du feu incessant avec des vers rampants pour illustrer l'enfer futur des impies. Seulement dans cet enfer, Jésus a dit : « le feu ne consume jamais ». Nous pourrions dire que l'enfer est donc l'éternel tas de déchets de l'univers. Alors remarquez, la langue est un système d’iniquité, mais elle affecte toute la personne en vomissant sa saleté, et elle met ses tâches et son feu sales sur tout le mécanisme de la vie, aussi étendue que le réseau d'influence d'une personne ; et ce qui met le tout en route, c’est le feu de l'enfer lui-même. En d'autres termes, derrière tout cela se trouve Satan.
Cette langue que vous avez et que j'ai est un outil de Satan pour polluer toute notre personne, pour corrompre tout notre cercle de vie, tout vient directement du gouffre de l'enfer, et tout cela ramène directement au gouffre de l’enfer. Je veux dire que c'est une description assez forte, n'est-ce pas ? Quelle description du péril de la langue qui peut corrompre, qui est si dangereux ! Il n'est pas étonnant que Jacques soit tellement préoccupé par la maîtrise de la langue pour qu’elle soit utilisée pour l'honneur de Dieu en raison de son énorme potentiel. Vous vous souvenez du Psaume 55 : 21, où David dit : « Sa bouche est plus douce que la crème, mais la guerre est dans son cœur ; ses paroles sont plus onctueuses que l'huile, mais ce sont des épées nues. »
Parfois, la langue est si subtile que nous pensons qu'elle a de bonnes intentions quand elle en a de mauvaises. Elle doit être contrôlée. Chaque croyant se rend compte que dans sa déchéance, dans sa chair, dans son humanité, il reste encore le pouvoir de la langue de dévaster. Votre langue, cher ami, n'est pas encore glorifiée. N'est-ce pas merveilleux d'avoir une langue glorifiée qui ne fait que louer Dieu et dire la justice ? Nous devons donc contrôler la langue en raison de son potentiel de condamnation, de son pouvoir de contrôle et de son danger de corruption. Quatrièmement, regardez les versets 7 et 8 ? Juste un point très bref et direct, et j'essaierai d’allitérer dans ces deux derniers pour guider vos pensées.
J'appelle ce point la primitivité pour combattre. Maintenant, ce que je veux dire par primitivité, c'est que la langue est primitive, elle est sauvage, elle est non civilisée, indisciplinée, irrépressible, irresponsable, et elle combattra tous les efforts pour avoir le contrôle. L'avez-vous remarqué ? Elle veut contrôler, elle ne veut pas être contrôlée. Remarquez donc ce que Jacques dit aux versets 7 et 8. « Pour chaque espèce de bête, d'oiseau, de serpent et de créature dans la mer, la langue est apprivoisée et a été apprivoisée par l'humanité : mais elle ne peut être apprivoisée par l'homme ; c’est un mal agité, plein de poison mortel. » Maintenant, ce qu'il dit, c'est que la langue est indomptable. C'est primitif en ce sens. Elle est non civilisée, indisciplinée, indomptable humainement ; c'est pourquoi c'est si dangereux.
Les langues non régénérées sont d'autant plus dangereuses. C'est incroyable de voir comment un homme qui voulait poursuivre Grace Community Church en justice pouvait utiliser sa langue pour mettre le feu à travers le monde pour discréditer tout ce que nous défendons. Mais c'est en effet ce qui se passe. La langue ne peut pas être apprivoisée. Jacques dit que Dieu a donné à l'homme le pouvoir de contrôler les animaux - retournez au chapitre 1 de la Genèse. Même après la chute, Dieu a réitéré à Noé qu'il serait en mesure de mettre tous les animaux dans l'arche. Quand Dieu a dit : «Vous allez les amener deux par deux », Dieu a donné à Noé la capacité de contrôler ces animaux pour s’assurer qu’ils entraient deux par deux. Aujourd'hui, l'homme domine encore ; l'homme est encore capable d'apprivoiser les animaux.
Vous êtes peut-être allé au cirque et vous avez vu des lions apprivoisés. Vous avez vu un homme mettre sa tête dans la bouche d'un lion. Vous avez vu des personnes monter sur des orques. Je veux dire pour la plupart, l'homme est capable d'apprivoiser les animaux sauvages - des bêtes féroces, grandes et fortes, les plus féroces d'entre elles, les plus mortelles d'entre elles. J'ai même vu des personnes, et vous aussi, avec des serpents rampant partout, capables de les apprivoiser. Ainsi il dit au verset 7, chaque espèce, phusis, chaque espèce ; puis il en nomme deux qui marchent et qui volent. Il nomme ceux qui marchent et qui volent, puis ceux qui nagent et qui rampent. Ceux qui marchent et qui volent sont des bêtes et des oiseaux, et ceux qui rampent et qui nagent sont des serpents et des choses dans la mer.
Bien sûr, les animaux les plus nobles sont ceux qui marchent et qui volent, et les moins nobles sont ceux qui nagent et qui rampent. Les bêtes, ce mot bêtes, thērion, n'est jamais utilisé pour les animaux domestiques. Mais l'homme peut apprivoiser les animaux sauvages. Il peut apprivoiser les oiseaux, il peut apprivoiser les reptiles et il peut apprivoiser les créatures de la mer. Nous savons tous cela. Ils sont tous apprivoisés, au présent, constamment soumis, et ils l’ont été tout au long de l'histoire de l'homme. Mais personne ne peut apprivoiser la langue. Personne parmi les hommes ne peut apprivoiser la langue. Personne n'est capable de le faire ; dunamai, personne n'a le pouvoir de le faire. Même chez les croyants, la langue sort de sa cage, n'est-ce pas ? Nous ne pouvons pas la contrôler.
Jacques ne dit pas - marquez ceci - ne dit pas qu’elle ne peut pas être apprivoisée ; il dit que l'homme ne peut pas l'apprivoiser. Il y a une différence. Est-ce que vous avez compris cela ? Il ne dit pas qu’elle ne peut pas être apprivoisée, il dit que l'homme ne peut pas l'apprivoiser. Qui peut l'apprivoiser ? Dieu le peut, par sa puissance. Si le premier péché enregistré après la chute est venu d'une langue non apprivoisée - et c'est ce qui s'est produit, où Adam a blâmé Dieu - alors le premier acte de la nouvelle création et l'église a été l'apprivoisement de la langue, parce que la première chose qui est arrivée après l'arrivée du Saint-Esprit, tout le monde a reçu, pour ainsi dire, des langues de feu, et ils ont tous immédiatement parlé des merveilleuses œuvres de Dieu. Le premier péché était un péché de la langue, et dans la naissance de l'église, la langue purifiée a parlé des merveilleuses œuvres de Dieu.
Mais ici, Jacques dit que la gravité de l'incapacité de l'homme à contrôler sa langue sauvage est parce que c'est un mal agité qui est toujours prêt à se manifester. Il lutte contre la retenue. Il ne veut pas être retenu. Agité est un mot traduit par le terme « inconstant » dans Jacques 1 : 8, akatastatos, puis il dit que c'est un poison maléfique, ou un poison mortel. Ce n'est pas seulement comme un animal en cage, un monstre d'incohérence qui veut sortir de sa retenue, mais quand il éclate, il porte un venin mortel, comme la langue d'un serpent. Romains 3 : 13 dit : « Ils ont sous leurs lèvres un venin d'aspic ». Vous vous souvenez du Psaume - est-ce 140, verset 3 ? « Ils aiguisent leur langue comme un serpent, ils ont sous leurs lèvres un venin d'aspic. » La langue est comme un serpent mortel ; il crache du poison mortel. La langue est un assassin.
Dans le Psaume 64, il y a juste les dix versets de ce Psaume, écoutez ce qu'ils disent. « O Dieu, écoute ma voix, quand je gémis ! Protège ma vie contre l'ennemi que je crains ! Garantis-moi des complots des méchants, de la troupe bruyante des hommes iniques ! Ils aiguisent leur langue comme un glaive. » Elle est comme une épée. « Ils aiguisent leur langue comme un glaive, ils lancent comme des traits leurs paroles amères, pour tirer en cachette sur l'innocent » - les personnes parfaites, les justes - « Ils tirent sur lui à l'improviste, et n'ont aucune crainte. Ils se fortifient dans leur méchanceté : Ils se concertent pour tendre des pièges, ils disent : Qui les verra ? »
« Ils méditent des crimes: nous voici prêts, le plan est conçu ! La pensée intime, le cœur de chacun est un abîme. Dieu lance contre eux ses traits : soudain les voilà frappés. Leur langue a causé leur chute ; tous ceux qui les voient secouent la tête. » Il continue à partir de là. Dieu va tourner leur langue contre eux. Mais leurs langues sont comme des flèches, des lances et des épées. La langue est un assassin. Vous souvenez-vous que les princes à la bouche de serpent d'Ammon ont parlé contre David, l'accusant d'hypocrisie car il honorait Nahash, leur roi et son fils Hanun ?
Le résultat a été que le roi a rassemblé sa propre armée avec des milliers de soldats, en ajoutant des mercenaires comptant 30 000 fantassins, ainsi que d'autres soldats, et les a envoyés pour détruire David à cause de ce mensonge, sans aucune raison. Le résultat a été un terrible massacre de 700 chars syriens, 40 000 cavaliers et leur commandant, tous à cause du mensonge d'un homme. Vous souvenez-vous que la langue vénéneuse de Haman devait être l'outil satanique pour l'extermination des Juifs par les Médo-Perses dans le livre d'Esther, et Dieu les a sauvés par Mardochée et Esther. Haman, qui a tout comploté avec sa mauvaise langue, a été pendu à la potence qu'il avait préparée pour les Juifs.
Vous souvenez-vous des hommes de la langue sauvage qui ont menti au roi Sédécias à propos de Jérémie, de sorte qu'ils l'ont jeté dans une fosse, où il a coulé dans la boue - dans Jérémie 38. Vous souvenez-vous des lèvres agitées et vénéneuses des chefs juifs, qui ont accusé le plus grand prophète de tous les temps, Jean-Baptiste, d'avoir un démon, et ont accusé le Fils de Dieu sans tâche d'être un glouton, un ivrogne, un ami des parias et un pécheur possédé par un démon. Le résultat en fut que Jean-Baptiste et le Christ furent assassinés. Beaucoup de personnes sont mortes à cause du poison mortel de la langue ; même notre propre Seigneur. Les haineux ardents de l'Évangile ont secrètement incité les hommes à mentir à propos d'Étienne et à dire qu'il a blasphémé contre Moïse et contre Dieu.
Ils ont remué le peuple avec leurs paroles et ont lapidé Etienne à mort, Actes, chapitre 6, nous dit. Quand Paul est arrivé à Jérusalem, dans Actes 21, les Juifs d'Asie ont provoqué le peuple contre lui, l'accusant faussement d'amener un païen dans le temple. Ils ont traîné Paul pour le tuer, mais il a été sauvé par les Romains alors qu'ils essayaient de le battre à mort. Il a passé les deux années suivantes et même plus en prison. Cela continue encore et encore - le pouvoir et le péril de la langue, c'est un poison mortel - une arme mortelle, tuant la réputation, tuant la joie, tuant la paix, tuant l'amour, tuant tout dans son sillage.
Il faut donc maîtriser la langue en raison de son potentiel à condamner, de son pouvoir de contrôler, de son péril à corrompre, et de sa primitivité à combattre, elle lutte contre tout. Enfin - et c'était un « P » très difficile à trouver pour notre aperçu - la perfidie. Cela signifie trahison, délibération, un abus de confiance, un abus de confiance délibéré. Cela signifie l'infidélité, l'hypocrisie, l'incohérence, la duplicité. La langue et sa perfidie à compromettre - la langue et son hypocrisie. Cette personne dira une chose une fois et une autre chose une autre fois. N'est-ce pas ? Bien sûr ! Remarquez que la langue peut être noble, verset 9 : « avec elle » - c'est-à-dire avec la langue - « nous bénissons Dieu, le Père ».
N'est-ce pas merveilleux ? Votre langue peut être utilisée pour bénir Dieu, même le Père. Cela est très pertinent, soit dit en passant, pour les Juifs à qui Jacques écrit, car chaque fois qu'ils mentionnent le nom de Dieu, ils ajoutent toujours des mots : « Béni soit-Il, Béni soit-Il ». Ainsi, avec leur langue, ils bénissaient toujours Dieu. Trois fois par jour, ils devaient répéter le Shemoneh Esrei, les dix-huit prières appelées éloges funèbres ou bénédictions, et chacune de ces dix-huit prières qu'ils disaient trois fois par jour se terminait par « Béni sois-tu, ô Dieu ». Il était habituel que le Juif avec sa langue bénisse Dieu en tout temps. Les Psaumes sont remplis de telles bénédictions.
La fonction la plus merveilleuse de la langue est de bénir Dieu, donc au verset 9, il dit : « Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père » - et plus loin - « par elle nous maudissons les hommes faits à l'image de Dieu. » Il y a la duplicité. Il y a l'hypocrisie. Il y a la perfidie de la langue, sa trahison. La même langue qui bénit Dieu, maudit ceux qui sont faits à son image, les calomnie, les critique, les accuse, les abuse, dans la colère et la jalousie, avec envie, haine et amertume. Maudire signifie souhaiter le mal à quelqu'un, et l'homme est fait à la ressemblance de Dieu. C'est d'ailleurs une ressemblance indestructible. Elle a été tâché, mais c'est une ressemblance indestructible.
Même déchu, l'homme pécheur est toujours à la ressemblance de Dieu - dans quel sens ? Cet homme, comme Dieu, est rationnel, comme Dieu, il est personnel, comme Dieu, il est moral, comme Dieu, il est conscient de lui-même. L'homme a une volonté, une conscience, une raison. L'homme peut savoir, l'homme peut aimer ; l'homme peut agir sur la base d'une pensée rationnelle, d'un motif et d'une intention. Ainsi, il est fait à l'image de Dieu, et comment l'homme peut-il bénir Dieu et maudire l'homme, quand l'homme est fait à l'image de Dieu ? Ainsi, au verset 10, il dit : « De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction ». C'est vrai. Il y a illustration après illustration à ce sujet, non seulement dans les Écritures, mais certainement dans la vie de nous tous.
Les mêmes bouches des pharisiens qui, d'un seul souffle, ont béni Dieu, ont maudit Christ. Puis je pense toujours à la bouche de Pierre, qui dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant », et quelques semaines plus tard, il le maudit venimeusement, disant : « Je ne connais pas cet homme » - la même bouche. La bouche de l'apôtre Paul dit une vérité glorieuse et merveilleuse, puis, dans Actes 23, maudit le souverain sacrificateur de Dieu dans un langage qui n'a pas sa place dans la bouche d'un serviteur de Dieu - « Dieu te frappera, muraille blanchie ! » dit-il. De la même bouche, ma bouche, votre bouche, la bouche de nous tous, vient la bénédiction et la malédiction. Ainsi il dit à la fin du verset 10, « Il ne faut pas, mes frères, qu'il en soit ainsi. » Ce n’est pas bien.
C'est un fort négatif, soit dit en passant. Il est utilisé uniquement ici dans tout le Nouveau Testament - très fort, ou chrē. « Ce n'est pas bien », dit-il. « Ce n'est pas juste. » Tout discours profane est incohérent, c'est inacceptable, c'est un compromis. Dieu nous a sauvés, et quand Dieu nous a sauvés, il nous a transformés, et quand il nous a transformés, il nous a donné la capacité de parler une nouvelle langue, et il attend de nous que nous parlions de cette façon. C’est un compromis impossible à tolérer. Jacques illustre l'évidence avec trois images : verset 11, « La source fait-elle jaillir par la même ouverture l'eau douce et l'eau amère? » Quelle est la réponse ? La réponse est « non ».
« La source fait-elle jaillir » - le verbe « jaillir » signifie éclater ou envoyer - « par la même ouverture » - le même opē, le même trou ou fente dans la roche - « l'eau douce et l'eau amère ? » Bien sûr que non, c'est impossible. La question ici attend la réponse « non »; mēti attend une réponse « non ». Ce ne peut pas être des glukus - c'est "doux" en grec - et aussi pikros, imbuvable. C’est une simple illustration, n'est-ce pas ? Vous ne pouvez pas avoir une seule fontaine qui envoie de l'eau douce et de l’eau amère. Verset 12 : « Un figuier, mes frères, peut-il produire des olives ? » Que diriez-vous de ceci : « Une vigne, des figues ? » C'est tout à fait impossible. Laissez la nature vous apprendre ce qui est évident. Vous ne pouvez pas avoir d'eau douce et d’eau amère sortant de la même fontaine, vous ne pouvez pas avoir d'olives sur un figuier et vous ne pouvez pas avoir de figues sur une vigne.
Puis vient l'énoncé de fait qui termine le passage. Verset 12 : « Donc » conclusion « De l'eau salée ne peut pas non plus produire de l'eau douce.» C'est une conclusion, mes amis, pas une question. Il dit qu'un cœur pur, un cœur frais, ne peut pas produire d'eau amère, et un cœur amer ne peut pas produire d'eau douce. Ainsi, le goût du produit indique la nature de sa source, n'est-ce pas ? Il revient donc à son point de départ. Les vrais croyants seront révélés par leur discours. Si vous êtes un vrai croyant, cela devrait pouvoir être vu par votre discours, ce sera vu par votre discours. Vous dites: « Attendez une minute, de temps en temps, il y a un peu d'eau amère parmi les produits frais.» Je le sais.
Mais Jacques trace des lignes exactes pour nous, et il dit que c'est un truisme que l'eau salée ne puisse pas sortir d'une fontaine fraîche. C'est un truisme dans votre vie que si vous avez été transformé par le Christ, votre discours le montrera. C’est ce qu’il dit. Une figue doit avoir un figuier à sa source. Un raisin doit avoir une vigne à sa source. Une olive doit avoir un olivier à sa source. L'eau salée a du sel comme source. L'eau douce a de l'eau douce comme source. Les mots amers viennent d'un cœur amer. Les mots critiques viennent d'un cœur critique. Le discours diffamatoire et sans amour vient d'un cœur où l'amour de Jésus est étranger. Les vrais croyants seront révélés dans leur discours et doivent être révélés dans leur discours.
Donc Jacques y arrive avec la tension en vue. Une fois, il dit : « Si vous êtes chrétien, c'est comme cela. » Une autre fois, il dit : « Si vous êtes chrétien, c'est comme cela que cela doit être de cette façon. » Donc en disant que c'est vrai, il nous appelle pour être sûrs que c'est vrai. C'est la tension dans laquelle nous devons vivre. Dans Luc 6, verset 43, Jésus a dit : « Ce n'est pas un bon arbre qui porte du mauvais fruit, ni un mauvais arbre qui porte du bon fruit. Car chaque arbre se connaît à son fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l'on ne vendange pas des raisins sur des ronces. L'homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor; car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle. »
Je crois que Jacques avait ce passage à l'esprit quand il a écrit ceci. Il faisait vraiment référence à ce que notre Seigneur avait dit. Le vrai croyant est connu par son discours. Un vrai croyant parle avec une langue maîtrisée. Pierre dit que le vrai croyant aimera la vie, 1 Pierre 3 : 10, verra de bons jours, « Qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses.» D'une part, nous le ferons. D'un autre côté, nous devons le faire.
Ainsi Jacques nous avertit de deux choses : premièrement, que nous sommes révélés par notre bouche ; deuxièmement, que notre bouche a un énorme potentiel de catastrophe. Donc il nous demande d'avoir une langue apprivoisée. Si nous le faisons, c'est la preuve que nous sommes chrétiens. Si nous le faisons, c'est la preuve que nous marchons dans l'obéissance.
Lorsque vous regardez votre vie, bien-aimés, si vous voyez des choses qui ne devraient pas venir de votre bouche, vous devez les confesser comme un péché et vous en détourner. La façon dont vous réagissez à ces moments-là où de l'eau amère sort de la fontaine est la clé de votre force spirituelle, la clé de votre effet spirituel et de votre puissance. Il y a beaucoup plus à dire, mais prions. Père, nous te remercions encore ce soir pour ta Parole pour nous. Aide-nous à contrôler la langue. Donne-nous le pouvoir de le faire. Puissions-nous être les hommes bons qui, du bon trésor de notre cœur, produisent de bonnes choses ; des fontaines douces qui produisent de l'eau douce. Que chaque fois que nous ouvrons la bouche, nous rendions grâce aux auditeurs.
O Seigneur, nous nous souvenons de ce merveilleux passage de l'apôtre Paul, dans Éphésiens 4, où il dit : « Qu'il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s'il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l'édification et communique une grâce à ceux qui l'entendent. » Nous nous souvenons que l'Écriture dit : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel. » Seigneur, qu'ils nous connaissent non seulement par ce que nous faisons, mais qu'ils nous connaissent aussi par ce que nous disons. Puissions-nous être caractérisés par une parole sainte, et ainsi être connus pour être les enfants de Dieu. Nous te remercions de nous avoir permis de faire cela, parce que Tu nous as donné un nouveau cœur, et avec lui, une nouvelle langue. Nous bénissons ton nom, au nom du Sauveur. Amen.
FIN

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