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Ouvrez votre Bible dans Jacques chapitre 1. Nous allons examiner les versets 13 à 18. Jacques1 :13 à 18. Si nous ne terminons pas ce soir, nous couvrirons très probablement le texte qui restera dimanche nuit prochain quand nous aurons également un moment de louanges. Nous nous arrangerons pour tout faire tenir ensemble afin de passer une merveilleuse soirée, s’il arrivait que le Seigneur nous conduise à poursuivre pendant un peu plus longtemps. Regardez dans votre Bible tandis que je vous lis les versets 13 à 18.

«Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise : C'est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu'elle a conçu, enfante le péché; et le péché, étant consommé, produit la mort. Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés : toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières, chez lequel il n'y a ni changement ni ombre de variation. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures. »

Tandis que nous abordons ce texte, laissez-moi vous faire regarder le verset 14. Il commence avec ces paroles : « Mais chacun est tenté ». Nous pouvons tous témoigner de la véracité de cette affirmation. Chaque personne est tentée. La tentation est une expérience commune à tout être humain, chrétien ou non-chrétien. Paul dit dans 1 Corinthiens 10 que les tentations sont communes aux hommes. Un écrivain ancien a déclaré que même lorsque nous sommes sauvés, nous devons nous rappeler que le baptême n’a pas noyé notre chair. La tentation est commune à tout homme. Chaque être humain est tenté. Nous faisons donc tous face au combat de la tentation et notre manière de la gérer constitue un critère qui déterminera l’authenticité de notre foi ou l’absence d’une véritable foi salvatrice. Tout comme notre façon de faire face aux épreuves et d’y répondre aux versets 2 à 12 a été considérée comme un test d’une foi authentique de même, notre manière de gérer la  tentation constitue un test d’authentification de notre foi.

Il est tout à fait normal qu’une personne non rachetée n’accepte pas le blâme pour son propre état de péché. Lorsqu’ils sont tentés et tombent dans le péché, il est typique que les gens envoient le blâme ailleurs. Les enfants viennent au monde en refusant d’assumer la responsabilité de leur comportement. La première fois que vous réprimandez votre jeune enfant pour quelque chose, sa première réaction, la réponse spontanée consiste à dire : « Ce n’est pas moi ». Ce n’était pas ma faute mais vous ne comprenez pas. Assumer pleinement la responsabilité de la faiblesse et la tentation n’est pas quelque chose dans lequel les humains excellent. Les enfants repoussent la culpabilité de leurs erreurs et ils grandissent pour devenir des adultes qui font à peu près la même chose. Dans ce passage, Jacques dit que votre réaction face à la tentation et là où vous mettez le blâme constituent un autre indicateur de l’authenticité de votre foi salvatrice ou son absence. A présent, d’une certaine manière, le passage du verset 12 au verset 13 constitue un changement rapide pour Jacques. Il parlait des épreuves. Il utilisait le même verbe peirazō, le même substantif peirasmos pour signifier les épreuves et les tribulations. Il se servait de ce même terme pour parler des épreuves que le Seigneur permet qui surviennent dans notre vie pour nous fortifier.

Et il venait juste de dire que celui qui surmonte ces épreuves est béni. Comme nous l’avons appris, ces épreuves sont des circonstances extérieures qui viennent tester notre foi et produire la croissance spirituelle. Mais ces épreuves peuvent également devenir des tentations. Et, au lieu d’être un moyen de croissance spirituelle, elles peuvent devenir une source de sollicitation du mal. Chaque difficulté de ma vie vient soit me fortifier parce que j’obéis à Dieu et reste confiant dans le fait qu’Il prend soin de moi et que je fais confiance à Sa puissance et par conséquent je grandis  ou alors, je suis tenté de douter de Dieu, de renier Sa Parole, de désobéir, de faire ce qui est commode et ce faisant, je succombe à la sollicitation de faire du mal. Le même terme qui signifie une incitation au mal est également utilisé pour parler d’une épreuve. La différence c’est la manière dont vous y répondez. Si vous répondez à une épreuve par l’obéissance, alors elle s’avère être un moyen de croissance spirituelle pour vous. Si vous répondez à l’épreuve par la désobéissance, elle se transforme en tentation et vous devenez une proie. Chaque épreuve a le potentiel de se transformer en tentation selon notre réaction. Ainsi, Jacques fait basculer ceci des épreuves qui conduisent à la croissance et à la bénédiction, aux tentations qui conduisent au péché et à la mort. Chaque circonstance de la vie à laquelle nous sommes confrontés nous fournit par conséquent une décision. Plutôt, elle exige une décision. Vais-je persévérer? Vais-je avancer dans la foi en Dieu à travers l’obéissance à Sa Parole ou vais-je écouter la voix qui suggère que le moyen facile d’en sortir consiste à désobéir et à tomber dans le péché?

A présent, si je tombe dans le péché, à qui la faute? Est-ce la faute de Dieu qui a fait venir l’épreuve ou l’a autorisée ? Est-ce la faute de mes circonstances ? Est-ce à cause du fait que j’ai été créé par Dieu comme je suis et que je ne peux pas faire autrement? A qui la faute ? Si Dieu fait venir les épreuves, est-Il donc responsable de leur transformation en tentations? Cette question sur la personne à blâmer en cas de tentation par le péché est le cœur de ce passage et c’est quelque chose d’essentiel parce que c’est vraiment quelque chose d’aussi vieux que le péché. Ouvrez votre Bible dans Genèse 3. Genèse chapitre 3, tandis que nous abordons le verset 11, Adam et Eve sont déjà tombés dans le péché et Dieu est en train de les confronter. Et Dieu s’adresse à Adam au verset 9 et dit : “Où es-tu ?” Et il dit: “J’ai entendu Ta voix dans le jardin et j’ai eu peur parce que j’étais nu et je me suis caché.” Il n’avait jamais agi ainsi avant. Entre temps, il a pris part au péché et il avait désormais peur d’affronter l’infiniment sainte déité. Il s’est donc caché. Et Dieu lui dit au verset 11: “Qui t’a dit que tu étais nu ?” Tout à coup, vous avez une conscience de vous-mêmes que n’aviez encore jamais eue. “As-tu mangé de l’arbre dont je t’ai commandé de ne pas manger ?”

Ecoutez le type. Tout ce qu’il avait à dire c’était quoi? Oui, je l’ai fait. Cependant, il dit: “La femme que tu as mise à mes côtés, c’est elle qui m’a donné du fruit et j’en ai mangé.” A qui la faute? Eh bien, il propose la femme. Je veux dire qu’une fois, il est allé se coucher. Il n’avait encore jamais vu de femme de sa vie. Il s’est réveillé le lendemain et il était marié à une femme. Il ne savait même pas ce que c'était qu'une femme. Mais le véritable problème ici c’est qu’il n’est pas en train de blâmer Eve. Voici l’affirmation: la femme que qui, quoi?

Tu m’as donnée. C’est la faute de qui? La faute de Dieu. Tu aurais pu choisir n’importe quelle femme, pourquoi l’as-tu prise, elle? Pourquoi as-tu créé une femme qui allait poser un tel acte? Soit dit en passant, Adam n’est pas le seul à s’être adressé à Dieu en ces termes. Remarquez le verset 13, et le Seigneur dit à la femme: “Qu’est-ce donc que tu as fait là ?” Et la femme répondit : “Je l’ai fait”? Non, elle a dit: “Le serpent m’a séduite et j’en ai mangé”. Je suis victime, tout comme mon mari de quelque chose que Tu as créé. Je me trouvais dans ce jardin merveilleux et tout à coup, le serpent est apparu. Ce n’est pas moi qui ai créé ce serpent. Ce n’est pas moi qui ai donné la parole à ce serpent. Le blâme est mis sur Dieu. Et il en a toujours été ainsi depuis. Dieu m’a créé. C’est Dieu qui m’a créé avec ma nature pécheresse. Dieu m’a créé avec mes circonstances. Dieu m’a placé dans la situation dans laquelle je me trouve dans mon marriage. Dieu m’a donné mon entourage. Dieu a fixé la scène. Ce n’est pas ma faute. Dans Esaïe 63 :17, vous entendez cette étrange affirmation : « Pourquoi, ô Eternel, nous fais-tu errer loin de tes voies, Et endurcis-tu notre cœur contre ta crainte ? » Quelle chose terrible que de blâmer Dieu pour son péché ! Cependant, c’est la tendance de la chair déchue que d’esquiver la responsabilité de notre comportement et aller aussi loin qu’accuser Dieu.

Nous sommes tous tentés. Nous pécherons tous et fréquemment, nous blâmons Dieu en blâmant nos circonstances, notre faiblesse. Nous blâmons notre famille, nous accusons notre condition économique ou autre. Et ainsi au verset 13, Jacques dit, que personne lorsqu’il est tenté ne dise c’est Dieu qui me tente. Voilà une exhortation qui interdit à quiconque de jamais blâmer Dieu.

Robert Burns, le célèbre poète écossais a écrit: “Tu sais que Tu m'as formé avec des passions fougueuses et fortes et, écouter leur voix ensorcelante m'a souvent induit en erreur.” Et Robert Burns a formulé ce que les gens ont cru pendant des siècles, à savoir que Dieu nous a créés avec des passions fougueuses et fortes et qu'Il ne pouvait par conséquent s'attendre à rien d'autre que la vulnérabilité à la tentation. Même les juifs parmi les rabbins de l'Antiquité croyaient cela. Ils nommaient la pulsion du mal qui réside en l'homme, yetzar hara et ils disaient que le yetzar hara constitue la pulsion du mal qui est en l'homme, par opposition à la pulsion du bien. Et, suivant la logique de certains des juifs, puisque Dieu avait créé toutes choses et qu'Il avait créé l'homme, il devait aussi certainement avoir créé yetzar hara. Si c'est bien Lui Dieu qui avait créé toutes choses, c'est forcément Lui qui a également créé ça. Ainsi, on peut trouver des déclarations rabbiniques telles que, Dieu dit: “Je regrette d'avoir créé la tendance à faire le mal qui est en l'homme, car si Je ne l'avais pas fait, jamais il ne se serait rebellé contre moi. J'ai créé l'attirance vers le mal. J'ai créé la loi comme moyen d'en guérir, si vous vous occupez avec la loi, vous ne succomberez pas à son pouvoir. Dieu a mis le désir de faire le bien sur la main droite de l'homme et celui de mal agir sur sa main gauche. C'est pathétique, les rabbins.

C'est bizarre mais il s'agit d'une croyance ancienne selon laquelle Dieu serait responsable de notre tentation et de notre péché. Jacques interdit absolument une telle pensée. En fait, il insinue qu'une personne qui connaît véritablement Dieu possède une douceur et un brisement par rapport à la culpabilité de son propre péché et ne penserait même pas à accuser Dieu de manière continue bien que nous puissions occasionnellement faire de telles allusions. Maintenant, remarquez à nouveau au verset 13 que vous avez un participe présent à la forme passive. “Que personne, lorsqu'il est tenté”, lorsqu'il est entrain de mener le combat, lorsqu'il est en train d'être tenté, que personne ne se trouve des excuses, que personne ne cherche à se tirer d'affaire en disant, “C'est Dieu qui me tente.” Lorsque vous êtes engagés sur le chemin de la tentation continue et que vous êtes sur le point de céder, ne vous trouvez pas des excuses en vous disant: “Je suis tenté par Dieu” Que personne ne dise cela. Vous pourriez même encadrer cette phrase par des guillemets: “Je suis tenté par Dieu” parce qu'il l'emploie comme pour citer une personne dans une telle situation. J'aimerais à présent vous montrer quelque chose de très intéressant dans le choix des prépositions dans ce verset, le petit mot “of” (traduit par de en français) n'a qu'une façon de s'écrire en anglais et une seule signification. Cependant, en grec, il existe deux mots susceptibles d'être traduits par of (de). L'un d'eux est apo tandis que l'autre est upo. Ce sont des mots très importants. A-p-o et u-p-o. Apo signifie distant. Eloignement, distance, une relation indirecte. Upo veut dire agent directe, celui qui le fait véritablement. Ici, le choix est porté sur Apo, distant. Et ce qu'il dit c'est que personne ne doit dire, lorsqu'il est tenté, je suis tenté par Dieu. Ce n'est pas que Dieu soit là en train de me tenter directement, mais que d'une manière indirecte, Il constitue la cause réelle de ce problème. Qu'à distance, c'est Dieu qui m'a créé ainsi, c'est Lui qui a créé mes circonstances, qui m'a mis dans cet environnement, qui a amené toutes ces choses à se produire, c'est vraiment Lui qui est responsable. D'habitude, on n'entend personne dire: “C'est en fait Dieu qui est en train de me pousser à faire le mal”. Par contre, il est commun que les gens disent c'est Dieu qui m'a créé dans cette situation et donc, Il est après tout responsable de ce que je fais. La plupart des gens ne vont pas jusqu'à voir Dieu comme le tentateur direct, ils ont cependant le sentiment que Dieu est indirectement à blâmer. Apo, en permettant la situation et la possibilité d'échouer. On pourrait donc lire: “Ne vous avisez jamais de dire non seulement que Dieu est l'agent direct de la tentation mais pas même qu'Il en est le responsable éloigné. Ne le dites jamais. Ne vous regardez jamais comme une pauvre victime de la providence divine ou de la création divine ou alors de la permission que Dieu aurait faite à quelque chose de se produire”. Ce n'est pas blâmer Satan, il ne s'agit pas de blâmer les démons ou le monde que Jacques interdit mais plutôt Dieu. Proverbes 19:3 dit: “La folie de l'homme pervertit sa voie, et c'est contre l'Eternel que son cœur s'irrite.”

Philo a dit: “Lorsque la pensée a péché et s'est éloignée de la vertu, elle accuse les causes divines”. Et il a raison. Esquiver la responsabilité du péché constitue un passe-temps favori pour les humains et chaque fois que vous mettez le blâme ailleurs, il est possible que vous accusiez en fin de compte Dieu qui a créé toutes choses. Certains sont allés jusqu'à affirmer que c'est Dieu qu'il convient de blâmer dans la tentation et que si on n'est pas de cet avis, il suffit de se souvenir de Matthieu 6:13 où la prière des disciples dit: “Ne nous soumets pas à la tentation”. Cette semaine, j'ai lu un auteur qui disait que nous devons supplier Dieu de ne pas nous soumettre à la tentation parce que si nous manquons de le faire, Il le fera.

Jacques n'accorde pas de place à un fatalisme si stupide. C'est comme le pauvre qui pointe du doigt sa pauvreté lorsqu'il devient voleur et dérobe et qu'il se croit en droit de voler parce qu'il est pauvre et qu'il accuse ses circonstances. C'est comme l'ivrogne qui sort, casse sa voiture et tue quelqu'un dans le processus et qui se met ensuite à blâmer sa femme pour une union malheureuse, un mariage raté ou qui accuse son travail de le pousser à boire ou qui blâme la pression et se sent excusé de toute véritable culpabilité.

C’est de la même manière que les humains accusent Dieu d’avoir créé leurs passions internes. Les hommes accusent Dieu d’être à l’origine de leurs circonstances. A nouveau, Robert Burns, le poète écossais a dit qu’il était et je cite “Par des passions poussé. Cependant, la lumière qui a égaré était véritablement la lumière des cieux », en formulant une fois de plus le ressenti des hommes au fil des années à savoir qu’ils ne sont pas vraiment responsables de leur manière d’être parce qu’ils sont tout simplement conçus ainsi. Jacques déclare cela inacceptable : Dieu n’est pas responsable de la tentation. Vous ne pouvez pas le dire. Et s’il n’est pas responsable de la tentation, Il ne peut pas non plus être responsable de – quoi – du péché qui en résulte.

Maintenant, pour soutenir cette exhortation qui se trouve au verset 13, Jacques nous fournit cinq preuves. Cinq preuves, c’est tellement riche. Et j’aimerais que vous saisissiez ceci parce que ceci est très très pratique. Il existe cinq preuves que Dieu n’est pas responsable de la tentation et par conséquent pas du péché. Numéro un, la nature du mal. La nature du mal. Le verset 13 déclare, «Quand quelqu'un est tenté, qu'il ne dise point: je suis tenté de Dieu» qui constitue une cause indirecte. Voici le pourquoi, car Dieu, littéralement dans le texte grec, il est dit, parce que Dieu est inexpérimenté quant au mal, et aussi ne tente-t-Il personne. Écoutez à présent ceci. Ceci est nouveau. Parce que les dieux païens et les divinités païennes de l’histoire religieuse sont toujours sujets à la tentation. Lisez-vous jamais la mythologie grecque ? Lisez-vous jamais au sujet des déités de l'Asie ancienne? Lisez-vous jamais une quelconque des études ethnologiques qui montrent les religions de l’homme ? Vous vous rendrez compte que les divinités et les dieux du paganisme sont toujours sujets à la tentation du mal et eux-mêmes sont fréquemment vus comme péchant et tentant les autres à pécher. La raison d’être de cela c’est que tous les faux dieux, notez cela, sont des créations des esprits/pensées des hommes déchus ou alors la pensée des démons déchus et ayant échappé à la déchéance, ils manifestent la même corruption et la même  méchanceté dont ils sont issus.

Leur caractère est corrompu parce que leurs créateurs sont corrompus et aucun cours d’eau ne peut monter plus haut que sa source. Mais Dieu, est-il dit, ne peut pas être tenté par le mal. Le terme n’est employé qu’ici dans le Nouveau Testament : apeirastos. Il veut dire qu’Il n’a aucune expérience du mal. Il n’a aucune expérience dans le fait de commettre le mal. Il n’a aucune capacité à faire le mal. Il n’a aucune vulnérabilité au mal. Et, soit dit en passant, le terme mal est neutre, pluriel. Il n’y a pas d’article, c’est juste un mal général de n’importe quelle nature. Tout le royaume du mal avec toute sa base sur la nature immorale toute entière n’a absolument aucun moyen de pénétrer la nature de Dieu. Le mal dans sa totalité est rédhibitoire à Dieu. Il ne peut trouver aucune place dans Son saint caractère, ce qui fait que la nature du mal est infiniment éloignée de la sainteté de Dieu. Dans Lévitique 19 :2, il est dit : « L’Éternel est Saint » Dans Lévitique 20 :26, le Seigneur est saint. Dans Esaïe 6, Saint, saint, saint. 1 Pierre 1 :16, l’Éternel est saint. La sainteté ne peut pas être pénétrée par le péché. Ainsi donc, la nature du mal nous sépare de Dieu. Il ne peut être sollicité par une mauvaise intention. Je crois que Satan, dans Job 1 s’est présenté devant Dieu pour essayer d’amener Dieu à perdre foi en Sa propre capacité à maintenir un caractère juste dans l’un de Ses véritables Saints, notamment Job.

Je crois qu’Apocalypse 12 :10 dit que Satan est toujours l’accusateur des frères. Il va devant Dieu et tente Dieu à violer Son alliance avec Son peuple à cause de leurs nombreux péchés. Dans Romains 8, il nous est dit que l’implication dans ce passage c’est qu’il y a quelqu’un qui cherche à nous condamner, qui cherche à accuser les élus de Dieu. Cependant, personne ne peut y parvenir parce que Christ nous a déjà justifiés devant Dieu ; je crois cependant que chaque fois et en tout lieu qu’il le peut, Satan voudra s’élever contre Dieu mais Dieu n’a absolument aucune vulnérabilité parce que la nature du mal est totalement étrangère à Sa nature.

Il est imprenable à l’assaut du mal. Sa sainteté est éternellement non mélangée. En fait, vous vous rappelez ce qui est dit dans Habacuc verset 13 du chapitre 1 ? «Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l'iniquité».  Trop pur pour regarder le mal. Trop pur pour voir l’iniquité. Dieu est un Dieu saint. La nature du mal fait donc qu’il est impossible de réussir à tenter Dieu ni même pour Lui de tenter qui que ce soit, car tenter une personne quelconque indiquerait qu’Il prend plaisir à voir quelqu’un d’autre faire le mal. Cependant, celui qui ne connaît nullement le mal ne saurait se réjouir du mal.

2 Samuel 24, soulève un point intéressant. J’ai probablement besoin d’y faire allusion, tout simplement pour que vous ne trouviez pas cela curieux en tombant dessus. « La colère de l'Eternel s'enflamma de nouveau contre Israël, et il excita David contre eux, en disant : Va, fais le dénombrement d'Israël et de Juda. » Maintenant, David a commis un péché, celui de recenser le peuple.  Plutôt que de faire confiance à Dieu, il allait se fier à la puissance de son peuple. Et il est dit que la colère de l’Eternel s’est enflammée contre Israël et Il a incité David. Et cela semble dire qu’Il a Lui-même tenté David à commettre ce péché. C’est l’unique endroit de la Bible où une telle pensée est introduite. Cependant, par le Saint-Esprit de Dieu, nous avons un passage comparatif dans 1 Chroniques 21.

Cela fait un parallèle de ce passage et ce qu’il dit c’est ceci : « Satan se leva contre Israël, et il excita David à faire le dénombrement d'Israël. » C’est une vue plus précise de cette tentation à savoir qui était le tentateur dans 1 Chroniques 21 :1. Et il est dit qu’il s’agissait de Satan. Le tableau plus large que Samuel montre est que Dieu a permis que cela arrive parce que David avait le choix de répondre ou de ne pas répondre à l’incitation de Satan. Dieu ne tente personne à faire le mal. Cela est clairement dit ici et lorsque vous allez à 2 Samuel 24 et qu’il semble qu’Il l’ait fait, il vous suffit de vous rendre à 1 Chroniques 21, il y est précisé que c’est Satan qui l’a fait. Ce que l’auteur de Samuel dit c’est que cela s’est fait avec la permission de Dieu pour l’accomplissement du jugement de Dieu si David, en fait, a choisi de faire ce qui est mal.

Matthieu 4 déclare que le Saint-Esprit a conduit Jésus dans le désert pour être tenté par le diable. A nouveau quelqu’un pourrait dire, « Eh bien, Dieu par Son Esprit, ne L’a-t-Il donc pas entraîné dans la tentation ? » Non, Il L’a conduit pour être testé et puisqu’Il a passé tous les tests, aucun d’entre eux n’a réellement été une tentation parce qu’ils n’ont jamais conduit à quoi ? Au péché. Et à travers ces épreuves, Il a prouvé qu’Il était le Fils de Dieu. Les anges sont venus et Lui ont rendu ministère. Vous dites: “Eh bien, mais qu’en est-il de Matthieu 6 :13, « ne nous induis pas en tentation » ?” Ceci, une fois de plus, se réfère aux épreuves.

Et il s’agit du cri de cœur d’un saint qui dit: “Oh Dieu, tandis que je prie, ne me conduis pas dans une quelconque épreuve qui serait au-dessus de mes forces. Seigneur, ne nous conduis pas dans le genre d’épreuves qui nous pousseraient à être tentés parce qu’elles sont au-dessus de ce que nous pouvons supporter. » Et le Seigneur exaucera cette prière parce que 1 Corinthiens dit : « Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés » - quoi ? – « Au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter. »

Ne nous conduis pas sous le pouvoir d’une quelconque épreuve qui serait au-dessus de nos forces. C’est ça la prière de Matthieu 6. Ainsi donc, la vérité de Jacques tient. Dieu ne tente personne. Il permet à la tentation de se produire et les hommes comme David peuvent faire leur choix. Cependant, Dieu ne tente personne. Il permet que nous soyons éprouvés, tout comme Il a permis que Christ soit testé, mais jamais plus que nous ne puissions supporter et toujours en accordant la ressource nécessaire à la victoire si nous choisissons cette ressource.

Et lorsque nous crions: “Ne nous conduis pas dans l’épreuve ou la tentation”, nous sommes simplement en train de dire: “Seigneur nous demandons que Tu fasses ce que Tu as promis de faire en ne nous donnant jamais plus que nous ne puissions supporter”. Ainsi, la nature du mal fait que Dieu ne saurait être tenté. Il ne peut même pas faire l’expérience du mal, par conséquent, Il ne peut tenter personne. Comme je l’ai dit, pour être en mesure de tenter une autre personne, Il aura besoin de se réjouir de la tentation et du péché, ce donc Il est incapable. Son seul plaisir réside en ce qui est pur et saint.

Ainsi, la nature de Dieu, aux dires de Jacques, nous montre, ou alors la nature du péché nous indique que Dieu ne saurait être à l’origine de la tentation et du péché étant donné que le mal est contradictoire à Sa nature.

Deuxièmement, la nature de l’homme. La nature humaine, non seulement ce qu’est le mal mais également ce qu’est l’être humain. Regardez le verset 14. Ceci est tellement intéressant. Mais chacun est tenté, ou littéralement hekastos, tout le monde ou chacun. Mais chacun, chaque individu est tenté lorsqu’il est attiré par ses propres convoitises et séduit. Mais est le premier mot. Voici le fait essentiel ; la tentation ne vient pas de Dieu mais chacun, chacun d’entre nous, sans exception, tous les individus, personne n’est exclu de ce champ, chacun est tenté. Il s’agit du présent de l’indicatif, passer par l’expérience répétitive de la tentation, lorsqu’il est attiré et amorcé, notez cela, soulignez-le, par ses propres quoi ? Convoitises. Attiré ou amorcé sont deux mots intéressants. Ils sont tous les deux des participes passés. Le premier est issu de la chasse. Et il est employé pour parler d’un animal qu’on entraîne dans un piège. Le piège comporte un appât et l’animal est dupé et entraîné dans le piège. Le verbe par lui-même helkō (-mai) signifie être tiré par une force intérieure, une force intérieure. Cela veut dire est conduit, être obligé, être forcé, être entraîné dans un piège. Être appâté et attrapé. Il s’agit d’un vocabulaire de chasse. Le second mot, amorcé est un mot utilisé dans la pêche. Ce terme signifie littéralement, capturer ou attraper et il était littéralement employé pour parler d’attraper le poisson avec un leurre. Mettre un leurre au bout de l’hameçon et attraper. Dans 2 Pierre 2 :14 et 18, il est traduit par amorcer ou aguicher. Deleazomenos, signifie inciter à attraper un poisson à l’aide d’un leurre. Le problème est le suivant : chacun est tenté lorsque l’hameçon comporte un leurre ou qu’il y a un appât dans le piège et nous sommes entraînés, contraints, poussés, aguichés par nos propres quoi ? Convoitises. Ces termes, voyez-vous, celui qui est tenté est appâté, il est leurré et pris à l’hameçon, pris au piège du péché. Pensez tout simplement à cette image, la raison pour laquelle les animaux sont appâtés et pris au piège et les poissons sont leurrés et piégés c’est parce que l’appât est attrayant. Il semble bon. Il semble attrayant. Il semble engageant et tout ce qu’ils voient c’est l’appât. Et au lieu du plaisir qu’ils imaginaient avoir en saisissant l’appât, survient la douleur, la capture et la mort. Ainsi en est-il de la tentation. Elle pendille là et promet une savoureuse indulgence. Elle promet un morceau satisfaisant. Elle promet un plus grand plaisir, plus d’amusement, la récompense et elle attire la naïve victime dans son piège et l’accroche d’une manière mortelle. A présent, qu’est-ce qui fait cela ?

Qu’est-ce qui fait ça ? A qui la faute? Qu’est-ce qui nous pousse si puissamment vers l’appât ? Est-ce Dieu ? Non. Est-ce Satan? Non. Satan met le leurre à l’hameçon et le monde appâte l’hameçon mais qu’est-ce qui nous attire à l’hameçon? Qu’est-ce qui nous attire au piège ? Qu’est-ce que c'est ? La convoitise et c’est cela la nature humaine. Notre déchéance comporte le désir du mal comme une partie de son entité. Remarquez-vous qu’il n’est pas dit : “il est entraîné par la convoitise” mais plutôt “par sa propre convoitise”. Très insistant. Sa propre, souligne que nous ne sommes pas en train de parler d’un terme générique que tout le monde aurait communément comme toute autre personne exactement de la même manière. Mais chaque individu, hekostas, chacun a sa tendance spécifique de convoitise/luxure, ce qui constitue ce qui attire réellement vers l’appât. Et n’est-ce pas vrai que la passion d’une personne constitue la répulsion d’une autre ? C’est bien cela. Je vois des personnes qui sont littéralement, par leur convoitise, conduits dans l’homosexualité. Cela me répugne absolument. Vous pouvez mettre ce genre d’appât devant mes yeux autant que vous voudrez et vous me verrez toujours prendre une autre direction. Nous avons tous un certain, je n’aimerais pas utiliser le terme caractère, mais nous avons certaines caractéristiques propres à notre convoitise qui rendent certains pièges appâtés et certains hameçons leurrés plus aguichants pour nous que d’autres. Et c’est pour cette raison qu’il individualise ceci en précisant notre propre convoitise. Ceci se réfère à la tendance que l’âme a de prendre du plaisir ou d’acquérir quelque chose.

Le terme traduit par convoitise est epithumia. Une préposition est ajoutée à la racine du mot qui est thumos. Cela signifie le désir de l'âme. C'est une forte passion de l'âme. Ce n'est pas Dieu qu'il faut mettre en cause lorsque nous commettons le péché. Le problème n'est même pas le diable, ni même les démons. Le monde et les méchants ne sont pas non plus en cause. Tout au long de Sa vie terrestre, Jésus a côtoyé le monde, les gens méchants, les démons et le diable et cependant, Il n'a jamais péché tout simplement parce qu'il n'y a jamais eu la moindre epithumia en Lui, il n'y avait pas de convoitise en Lui. Il n'y avait pas d'attrait. Rien de ce qu'on pouvait accrocher à un hameçon ne L'attirait de toutes façons. Voyez-vous, le problème n'était pas le tentateur qui se trouvait à l'extérieur, sans vouloir contredire Flip Wilson, ce n'est pas le diable qui vous pousse à le faire. Le problème ce n'est pas le tentateur qui se trouve à l'extérieur, le problème c'est l'attrait qui réside au dedans. C'est cela le problème. Notre vulnérabilité à la tentation est due à la nature humaine et ses désirs particuliers. Par ailleurs, l'âme de chaque individu a son propre spécimen de désirs charnels, en raison de son environnement/cadre de vie, de son éducation et de ses choix personnels. Aussi est-il stupide de voir les gens s'amputer des parties du corps. Le problème c'est qu'il y a dans la nature humaine cette tendance à désirer les choses qui satisfont et, quand on est attiré par ces choses qui échappent à la volonté de Dieu, il y a le risque de mordre l'hameçon.

A ce propos, vous remarquerez qu'il est dit: “quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise”. Le terme employé ici est hupo. Ce qui attire réellement c'est la convoitise. L'agent proche et direct, la cause qui est à l'origine du péché est la convoitise. Pogo a déclaré: “Nous avons rencontré l'ennemi et il réside en nous.” C'est bien cela. C'est profond. L'ennemi habite en nous. Regardez dans Romains 7 pendant un instant et laissez-moi vous rafraîchir la mémoire avec un passage que nous avons étudié par le passé, Romains 7. Paul vous dira ici d'où vient le problème. En commençant par le verset 15. “En effet, je ne comprends pas ce que je fais” (Semeur). Il parle en tant que croyant. “Je ne fais pas ce que je veux, et c'est ce que je déteste que je fais.” (Semeur) Cela vous semble-t-il familier? Bien entendu. “Et si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la Loi est bonne.” Autrement dit, il y a des choses que je sais qui sont bien et mal, et je sais pertinemment ce qu'elles sont et je désire faire le bien et je voudrais éviter ce qui est mal. Donc la loi est bonne. La loi me donne les bons signaux, par tous ces mauvais désirs, il dit au verset 17, en réalité, ce n'est plus moi, ce n'est pas le véritable moi, ce n'est pas la partie de mon être qui est régénérée, c'est plutôt le péché qui habite – où? – en moi. Vous voyez, il dit: le problème de ma vulnérabilité à la tentation est lié au péché qui réside en moi, ce qui se réfère à ma chair, il le dira au verset 18. Je sais qu'en moi, c'est-à-dire dans ma chair. Dans ma chair, dit-il plus bas au verset 23, “Mais je vois bien qu'une autre loi est à l'œuvre dans tout mon être : elle combat la Loi qu'approuve ma raison et elle fait de moi le prisonnier de la loi du péché qui agit dans mes membres.” Je me vois comme un homme malheureux, verset 25, qui est asservi à la loi du péché et à la chair. Il y a un problème. Le problème c'est que bien que nous ayons été rachetés et bien que nous ayons reçu une nouvelle nature et bien que nous soyons créés en Christ Jésus, nous avons encore un ennemi qui réside en nous. Et c'est la passion. Il s'agit de ce désir d'être satisfait par quelque chose qui peut-être en soi est une bonne chose. En fait, la plupart des convoitises sont tout simplement des bonnes choses qui nous viennent de Dieu et qui ont été tordues et perverties. Dieu nous donne par exemple la bénédiction du sommeil et certains en font une convoitise au point de devenir paresseux, indolents et fainéants. Dieu nous a accordé l'avantage de nous vêtir pour couvrir notre nudité et nous tenir chauds. Mais pour certains, cela devient une convoitise qui consume complètement. Ils arrivent à un point où ils adorent tellement la satisfaction qu'ils ressentent lorsque les gens voient ce qu'ils portent comme vêtements que cela contrôle littéralement leur budget et leur vie. C'est une bonne chose que Dieu nous ait accordé la possibilité d'être à l'abri des éléments, la merveilleuse réalité d'avoir une vie privée et la possibilité de mener nos affaires dans une espèce de lieu couvert entouré des personnes qui nous sont chères. Cependant, certaines personnes veulent être choyées et soignées d'une manière qui va bien au-delà de ce qui est nécessaire au point d'en faire une obsession. Il n'y a rien de mal à avoir soif, Dieu nous l'a accordé comme désir qui nous amène à faire des choses bénéfiques pour notre corps. Cependant, certains boivent comme un trou. Il n'y a rien de mal à manger, cependant certains deviennent gloutons. Il n'y a rien de mal à satisfaire nos besoins mais c'est facile de pervertir vos besoins au point de se retrouver dans des débordements. Même le sexe est attribué comme un don merveilleux et glorieux. Cependant, lorsqu'il est perverti et recherché en dehors de la volonté de Dieu, il devient l'hameçon appâté qui constitue un piège pour les personnes entraînées par la convoitise de ces choses.

Nous n'avons pas besoin de Satan. Nous n'avons pas besoin des démons. Nous n'avons même pas besoin du monde. Tout ce qu'il nous faut c'est la passion de la chair qui réside au-dedans de nous pour nous conduire vers les hameçons appâtés. Et comme je l'ai dit, la passion de base est habituellement la perversion d'un don de Dieu mal utilisé. Ainsi Dieu n'est nullement responsable du fait que nous soyons tentés et de notre péché. La nature du mal nous le fait comprendre parce que cela ne fait pas partie de la nature de Dieu. Deuxièmement, la nature humaine nous montre à quel niveau se trouve le péché. Il est en nous. Le coupable c'est la convoitise. Jacques nous amène à présent dans une troisième pensée pour étendre cette deuxième idée.

La troisième preuve que Dieu n'est pas la source du péché est la nature de la convoitise. Après avoir identifié la convoitise dans la nature humaine, il va plus loin pour en parler aux versets 15 et 16 en des termes très très pratiques et vraiment bénéfiques. Et c'est ce sur quoi j'aimerais que vous vous concentriez. Ceci est véritablement le cœur du message pour notre propre vie. Jacques déplace la métaphore et passe de la chasse et de la pêche pour l'accouchement tandis qu'il parvient au verset 15 pour traiter de la nature de la convoitise.

“Puis”, dit-il, “la convoitise, lorsqu'elle a conçu”, et il regarde la convoitise comme une maman qui conçoit, “enfante le péché”. L'enfant, c'est le péché et lorsque le péché jaillit, il ne fait rien si ce n'est produire quoi? La mort. C'est tellement utile. Ecoutez attentivement. La plupart des gens pensent que le péché est un acte isolé ou une série d'actes ou de comportements. Dieu déclare ici que le péché n'est pas un acte. Le péché est le résultat d'un processus. D'accord? C'est la résultante d'un processus. Cela commence par, et je vous donnerai quelques D pour que vous puissiez les noter et vous en rappeler. Cela commence par le désir, epithumia ou convoitise. Permettez-moi de vous donner un petit coup de main dans votre prise de notes. Ecrivez le mot “désir” et tout à fait en face, écrivez le terme “émotion”. Le désir est lié à l'émotion. Cela commence par un sentiment. Cela commence par cette sensation de vouloir être satisfait. Vouloir acquérir quelque chose pour se satisfaire. Quelque chose de nouveau, quelque chose qui a été agité devant vos yeux. Vous l'avez vu à la bijouterie. Vous l'avez vu dans un atelier automobile. Vous l'avez vu au centre commercial ou ailleurs. Ou alors il y a une maison et vous n'arrêtez pas de passer devant en voiture. Et c'est strictement émotionnel. Cela vous fait quelque chose. Cela vous fait ressentir un désir. C'est là que tout commence. Le péché commence par un désir.

Le deuxième D est la duperie (la tromperie). Avec le mot duperie (tromperie), écrivez le terme “pensée”. Ce qui se passe c'est que vous commencez avec un désir dans vos émotions et ensuite cela parvient à la tromperie dans votre esprit/pensée parce que vous commencez à justifier et à rationaliser votre droit d'avoir ce que vous désirez. N'est-ce pas? C'est un modèle tout simplement incontournable. C'est ce que nous rencontrons au verset 14, être attiré et amorcé. L'hameçon comporte un leurre, le piège est appâté. Cela trompe l'intellect. L'intellect regarde et dit: “J'ai droit à ça”. Cela semble bon. Cela me satisfera. Cela assouvira mon besoin. Cela calmera mon désir.

Ainsi, ce qui commence avec le désir dans les émotions évolue vers la tromperie dans l'esprit/pensée et vous êtes vraiment convaincus d'y avoir droit. Vous croyez que c'est là et que c'est beau. Vous croyez que c'est satisfaisant. Vous croyez que cela vous donnera ce que vous voulez. Et vous y allez et qu'est-ce qui se passe? La convoitise conçoit. Appelons cela le troisième D, dessein. Alors commence la conception de la manière dont vous allez réaliser le péché. Ceci se passe dans la pensée. Vous êtes partis des émotions jusqu'à la pensée/esprit. A présent, votre volonté est active et vous jouez avec votre pensée. Ce que votre pensée a décidé, votre volonté est en train de le former/forger sous forme de dessein.

Une fois que la convoitise a conçu, alors le dessein commence à se former. Au fait, le mot concevoir, sullabousa signifie littéralement devenir enceinte. Ainsi, une fois que la convoitise est séduite par la prostitution de ce hameçon appâté, elle devient enceinte. Et le dessein est conçu, si vous voulez, dans le sein de l'âme de l'individu concerné. L'émotion, le désir, quelque chose de satisfaisant, mais qui est mal. Cela va ensuite vers la pensée qui se convaincs qu'elle y a tous les droits. Et après s'en être convaincue, le péché lui-même est ensuite conçu. Une fois le péché conçu, nous obtenons le quatrième D, la désobéissance. L'acte prend effet. Cela produit le péché.

Chaque enfant qui vient au monde naît par ce même processus. D'abord il y a un désir entre un homme et une femme. Ce désir d'enfant est ensuite déclenché dans leur esprit. Ils décident de le faire. Ils décident qu'ils veulent le faire. Ils conçoivent donc cet enfant. Plus tard, ils donnent naissance à cet enfant. Ainsi en est-il du péché. Il est d'abord conçu comme un désir au niveau des émotions. Il est ensuite justifié dans la pensée. Il est conçu dans la volonté et engendré à travers un comportement. C'est ça la séquence. La phrase “enfante le péché”, vous le voyez là? C'est tiktō cela signifie donner naissance et cela se produit dans le comportement. Ainsi, après “désobéissance”, écrivez “comportement”: l'acte véritable qui part des émotions pour la pensée, qui évolue vers la volonté et parvient au comportement. Les émotions amènent la pensée à rationaliser, l'esprit rationnel conduit la volonté à planifier et à présent, le bébé est né et l'acte est posé et tout cela a démarré avec le désir. Laissez-moi à présent vous dire quelque chose de très pratique. A quel niveau de notre vie traitons-nous donc avec le péché? A l'extérieur au niveau du comportement? Non, loin en arrière au niveau de quoi? Du désir. C'est la personne qui est capable de contrôler ses réactions émotionnelles qui sera capable de traiter efficacement avec le péché. Ou alors la personne qui, lorsqu'elle ressent ces réponses émotionnelles, possède une pensée qui est sanctifiée et lorsque cela part des émotions pour la pensée, ça s'arrête là. Mais si cela chemine jusqu'à la volonté et que quelque chose est conçu, une naissance prendra effet. Un enfant conçu est un enfant qui vient au monde. Cet enfant devra sortir. Ainsi donc, en traitant avec le péché dans nos vies, nous ne nous contentons pas de traiter efficacement avec ce qui se trouve au bout de la chaîne, nous devons remonter tout à fait au point de départ. Si vous permettez à vos émotions d'être exposées à l'hameçon qui comporte un leurre, alors vous êtes en difficultés. Et vous savez quoi, tout dans notre société impie agit sur nos émotions. Toutes les choses dramatiques, tous les films et la télévision et les livres et la musique et les tenues vestimentaires et toutes les images et tous les sons attrayants, et les choses qui attirent notre attention sont entièrement conçues pour captiver nos émotions. Il y a toute une façade qui est destinée à nous leurrer. Même la publicité qu'on passe à la télévision m'embrouille l'esprit. Je regarde la vente d'une voiture et vous n'avez pas la moindre idée de la mécanique de la voiture qui n'est rien de plus qu'un engin. Rien ! Excepté une espèce de démonstration loufoque et une musique d'enfer. Et toutes ces choses spatiales qui volent un peu partout. Et qu'est-ce que cela a à voir avec la voiture? Cela n'a absolument rien à voir avec la voiture mais ça a tout à voir avec vos quoi? Vos émotions. C'est là que tout commence. C'est à ce niveau que tout démarre.

Une femme met un parfum et laisse une odeur agréable quand elle passe. Cela ne s'adresse pas à votre intellect. Nous devons veiller au niveau des émotions et deuxièmement au niveau de la pensée afin que la pensée soit ramenée captive à l'obéissance de Christ. N'est-ce pas une grande vérité? Ramener tout se qui se trouve dans la pensée captif à l'obéissance de Christ. Une pensée non protégée, non contrôlée, non soumise se remplira de mauvaises images, je dois donc contrôler mes émotions. Je dois contrôler ma pensée parce que c'est là que ça commence.

Je veux donc m'assurer que mes émotions s'adonnent aux choses de Dieu. Vous savez ce qui constitue une bénédiction merveilleuse à cet effet? La bonne musique chrétienne, parce que j'aime la musique et c'est le cas de tout le monde. Et la musique est fondamentalement plus émotionnelle que cognitive. Une bonne partie est cognitive mais le plus gros est émotionnel et n'est-ce pas merveilleux que nous ayons le privilège en ces jours, à cette époque d'avoir accès au divertissement émotionnel, à l'âme en chants et aux sentiments que nous expérimentons en écoutant une musique qui honore Dieu? Et n'est-ce pas merveilleux que les petits enfants en grandissant apprennent toute cette bonne musique chrétienne afin que leurs réactions émotionnelles, leurs joies et leurs soucis se fixent sur une musique qui est fondamentalement une musique qui glorifie Dieu plutôt qu'une musique mondaine?

Il y a des façons de traiter avec nos émotions. Vous ne pouvez pas vous permettre d'exposer constamment vos émotions à ce qui vous détourne des choses de Dieu. Vous ne pouvez pas agir ainsi sans le payer cher. Et la pensée, c'est très simple, vous avez besoin de la pensée de Christ. Vous avez besoin d'une pensée renouvelée. Vous avez besoin d'une pensée qui est fixée sur les choses d'en haut et non celles qui sont sur terre. Vous avez besoin d'une pensée qui soit saturée de la Parole du Christ qui vit richement en elle. Paul déclare dans Romains 12:2 que vous avez besoin d'une pensée transformée et non une qui se conforme au monde. Vous devez - puis-je le dire simplement? - aimer l'Eternel votre Dieu de toute votre pensée. Qu'est-ce qu'il y a dans votre pensée? Qu'est-ce qu'il y a dans votre pensée? Si votre pensée se nourrit de la Parole de Dieu alors vous stopperez le péché très loin au début du processus. Si vos émotions sont sous le contrôle de l'Esprit de Dieu et que vos sentiments sont ramenés captifs à Lui, alors vous stopperez le péché dès le point de départ. Si vous laissez libre court à vos émotions et que vous les exposez à tout ce que le monde balance et que vous laissez votre pensée ouverte comme une porte à travers laquelle tout entre et sort et qu'elle n'est pas cultivée et profondément labourée avec la Parole de Dieu, alors vous concevrez le péché et donnerez naissance à un enfant. Et puis-je ajouter ce qu'il dit en plus au verset 15? “et le péché, étant consommé”, apokueō signifie mettre en route une grossesse. “Lorsque le péché enfante” constitue un synonyme de tiktei l'autre verbe qui est employé. Cela enfante le péché et lorsque le péché est consommé, tout ce qu'il produit c'est quoi? La mort. Lorsque le péché naît, il naît meurtrier. Quelle image! Quelle illustration! L'émotion et de l'émotion sort la décision et de la décision sort la conception de la volonté et ensuite le comportement/l'acte et l'illustration de la conception d'un enfant est tellement belle jusqu'à ce qu'on parvienne à la fin où l'enfant naît et qu'il s'avère être un tueur.

Le péché est un tueur. Le salaire du péché c'est quoi? La mort. La mort spirituelle, la séparation de l'âme d'avec Dieu. La mort physique qui sépare l'âme du corps. La mort éternelle qui sépare l'âme et le corps de Dieu. Et il ne s'adresse pas particulièrement aux chrétiens ou aux non-chrétiens dans ce passage. Il dit juste que tout ce que le péché parvient jamais à produire c'est la mort. Même pour un croyant, cela pourrait être la mort physique. Comme 1 Corinthiens 11 et 1 Jean 5:16 le démontrent, toutes les formes de mort découlent du péché. Ainsi, l'idée selon laquelle vous enfanteriez un comportement satisfaisant constitue un mensonge. Tout ce que vous produisez c'est le péché et tout ce que le péché engendre c'est la mort. Et il dit donc au verset 16, “Ne vous laissez donc pas égarer sur ce point, mes chers frères” (Semeur). Cessez de vous laisser tromper. C'est une fois de plus ce mot à partir duquel nous obtenons le terme planète, un peu comme si quelque chose errait.

Reconnaissez où se trouve le problème, dit-il, ne soyez pas trompés. Arrêtez de blâmer Dieu et commencez à vous accuser vous-mêmes. Commencez à regarder au-dedans et n'avancez pas aveuglément dans la vie en acceptant tout ce qui existe pour ensuite blâmer Dieu. Prenez conscience que vous avez au dedans de vous un ennemi et que cet ennemi c'est votre propre déchéance. Et votre propre convoitise et il faut affronter cet ennemi. Vous ne pouvez pas vous permettre d'exposer vos émotions à tout ce qui vous attire. Vous ne pouvez pas laisser votre pensée devenir captive de ces choses. Vous devez savoir à quel niveau se situe le problème, et non vous tromper à ce sujet. Retournez-y et réglez cela à ce niveau. Stoppez cela dès le départ. Remplissez votre pensée des choses de Dieu pour qu'elles ne s'accouplent jamais avec vos sentiments et ne conçoivent pas de péché dans votre volonté. Si vos émotions sont sous contrôle ou si votre pensée est maîtrisée, l'un ou l'autre cas laisse l'autre sans partenaire pour la conception du péché. La nature du mal, la nature humaine et la nature de la convoitise éliminent la possibilité que Dieu puisse jamais nous tenter à pécher. Ensuite, il y a la preuve directe qui est la nature de Dieu. Verset 17, regardez ça. C'est si merveilleux. La nature de Dieu. Voici le cœur du texte, saisissez-le, tout simplement. Personne ne peut accuser Dieu par rapport au péché parce que tout don parfait et toute grâce excellente descendent d'en haut. Je veux dire que les seules choses qui descendent de Lui sont comment? Elles sont bonnes et parfaites. Nous avons une nature qui engendre le péché. Ce n'est pas le cas de Dieu. La nature de Dieu est telle qu'elle ne produit que le bien. C'est une réalité à deux facettes. Sur le plan négatif, ce qui est dit c'est que Dieu ne peut jamais produire le péché. D'une manière positive, comprenez ceci, ce qu'il est en train de dire c'est que Dieu va déverser le bien, le bien, le bien, le bien, le bien, le bien et davantage de bien. Pour quelle raison allez-vous vers des hameçons qui comportent un leurre en quête de satisfaction alors que Dieu est en train de déverser tout ce dont vous pourriez jamais avoir besoin pour votre satisfaction. Le côté négatif, Dieu ne peut jamais produire le mal. Il est bon. Le côté positif, Il produit un bien infini et illimité qui fait qu'une personne qui serait tentée d'aller vers des hameçons comportant un leurre ou des pièges appâtés alors que toute la bonté de Dieu est disponible par Sa grâce est stupide.

Notre chair est un puits d'eau sale quand nous pensons à ce qu'elle fait. Et pour quelle raison devrions-nous y boire lorsqu'il nous est possible d'aller vers le puits, la fontaine de vie elle-même. Dieu nous accorde tout don bon et parfait. Voulez-vous bien remarquer les deux “tout”? Tout, totalement inclusif. Totalement inclusif. Tout, tout. Voulez-vous bien remarquer les deux “dons”? Don, don. L'un est dosis qui signifie l'acte de donner. L'autre est dōrēma et cela veut dire le don qui est offert. Chaque acte de donation et chaque don donné dans l'acte de donation est bon et parfait. Dieu nous veut du bien, il n'y a aucune comparaison à cela. Ce n'est pas: bon, plus bon, meilleur. C'est: bon, tout court. C'est complet. Il ne manque rien. C'est entièrement suffisant. C'est parfait. Complet. Tout, tout bon don, tout, tout bon don donné par Dieu est parfait, bénéfique. Absolument complet. Il n'est donc pas surprenant que Jésus ait déclaré dans Matthieu: “Demandez et il” quoi? “Vous sera donné. Cherchez et vous trouverez.” Oh, quel passage merveilleux et si vous cherchez vraiment quelque chose, si vous recherchez quelque chose dans votre âme qui est convenable et bien, et que vous demandez à Dieu, ne pensez-vous pas qu'Il vous l'accordera? “Si donc vous qui êtes méchants”, dit-Il, “savez faire du bien à vos enfants”, si vous des pères déchus savez être bons envers les enfants que vous aimez, à combien plus forte raison votre père qui est au ciel donnera-t-Il de bonnes choses à ceux qui quoi? Lui demandent. Et dans Luc 11:13, il est dit qu'il leur donnera Son Saint-Esprit. Quelle stupidité que de s'égarer à la recherche d'hameçons leurrés et de pièges appâtés et de se laisser tromper par votre convoitise quand Dieu a tant de choses à donner. Une resserve illimitée. Tout, tout don bon et parfait vient de Lui. Une dame avait vu la mer pour la première fois de sa vie et elle a dit à son amie: “Que c'est merveilleux de voir quelque chose dont il y a assez”. Et quand vous regardez à la bénédiction de Dieu, vous voyez quelque chose dont il y a assez. En revenant au verset 17, “toute grâce excellente et tout don parfait” partent du ciel et descendent d'en haut. Tout vient du ciel. Ça coule vers le bas. Quelle stupidité que d'attraper l'appât trompeur du péché. Qu'il est idiot de monter sur le piège quand tout don bon et parfait descendent comme la pluie tombe du ciel sur nous. Satan a essayé de dire à Eve que Dieu la privait de certaines choses. Dieu n'est pas en train de vous accorder le meilleur, vous feriez mieux d'attraper cette satisfaction. Vous feriez mieux de vous saisir de ce meilleur. Dieu vous a privé du meilleur. Elle a accepté ce mensonge et l'enfant a été conçu et il est né et cet enfant c'était la mort.

L'enfant c'était la mort. Et je me souviens que je pensais à cela cet après-midi, 2 Samuel 12, le terrible péché de David avec Bathsheba. Ecoutez ce que dit la Parole de Dieu. C'est bien sûr Nathan qui va vers David. Nathan lui dit, verset 7: “David c'est toi cet homme. C'est toi le pécheur. Tu l'as fait. Tu es l'adultère, tu es le meurtrier, et voici ce que le Seigneur te déclare. David, Je t'ai oint comme roi sur Israël. Je t'ai délivré de la main de Saül. Je t'ai accordé la maison de ton maître et les épouses de ton maître sont sur ton sein. Je t'ai donné la maison d'Israël. Je t'ai donné la maison de Juda. Et si cela n'avait pas été suffisant, je t'aurais donné plus” et ainsi de suite. “David, pour quelle raison avais-tu besoin de te saisir de ce qui est interdit alors que je t'aurais donné n'importe quoi, n'importe quoi.” Il prend plaisir à nous accorder tout bienfait et tout don parfait.

Ils descendent de Lui. Remarquez qu'Il est appelé le Père des lumières. C'est une puissante affirmation. C'était une manière que les juifs de l'antiquité avaient de se référer à Dieu en tant que créateur. Les lumières qu'ils ont en pensée sont le soleil, la lune et les étoiles. Il est le père des lumières. Les corps célestes. Vous dites, pourquoi choisit-il ce titre? Parce que cela convient pour son illustration. Il est le père des lumières, mais en lui il n'y a ni changement ni d'ombre de variation. Très graphique. Très imagé. C'est Lui qui a créé tous les corps stellaires. Il les a tous créés cependant, Il n'est pas comme eux. Ils varient. Ils changent. Ils s'assombrissent. Ils s'éclairent. Ils apportent la lumière. Ils font tomber les ténèbres. Ils sont là le jour et disparaissent la nuit. Présents la nuit et introuvables le jour. Leur utilité pour nous vient et s'en va. Dieu n'est pas comme cela. La lumière brillante et éclatante de gloire de Dieu et la lumière de bonté et la lumière de grâce n'est pas quelque chose de variant. Ce n'est pas, et Il emploie le terme parallagē qui nous a donné le mot parallaxe. Cela ne passe pas d'une condition à une autre. Elle ne comporte pas d'ombre. Elle ne s'assombrit jamais. 1 Jean 1:5, “en Lui il n'y a pas” quoi? “De ténèbres”. Malachie 3:6, “Je suis l'Eternel, je ne change pas”. Il n'y a pas un seul jour où Il cesse d'accorder des dons spirituels. Il n'y a pas de jour où Il cesse d'offrir la lumière spirituelle. Le flux de bonnes choses qui viennent de Dieu ne varie jamais, ne s'arrête jamais. David, David, je t'aurais accordé ceci et cela. Je veux dire, mettons les choses au point, un poisson gras n'a pas besoin d'appât. Vous avez compris? Et si vous vous approvisionnez dans vos ressources divines, pour quelle raison voudriez-vous avoir affaire à un hameçon appâté? Faites votre plein de grâces divines. Venez à la source de toutes bénédictions. Accorde mon cœur pour que je puisse chanter ta grâce. Suscitez les chants de louange les plus bruyants. Les ruisseaux de miséricorde ne tarissent jamais. Rien ne peut éclipser la bonté de Dieu. Rien ne peut mettre un terme à Sa bienveillance. Rien ne peut interrompre le flot de Sa lumière céleste. Ne prenez pas l'appât du diable. Ne concevez pas et ne donnez pas naissance à un enfant fatal qui pourrait présager votre propre mort. Dieu donne tout ce qui est bon et uniquement ce qui est bon. Qui est responsable du péché? C'est vous. C'est exact, c'est vous et une dernière preuve et je me contenterai de mentionner cela parce que j'aimerais aborder cela de manière plus détaillée dans notre prochain message.

Une dernière preuve, c'est la nature de la régénération. Regardez ce verset 18, nous verrons cela dans les détails la semaine prochaine. “Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures.” Comprenez ceci, Dieu n'aurait pas pu nous tenter à pécher. Dieu ne veut pas que nous péchions parce qu'Il nous a régénéré pour nous rendre semblables à Lui. La nature de la régénération exclut d'avance la possibilité que Dieu ne conduise jamais dans le péché. Il nous a accordé une nouvelle vie. La convoitise enfante la mort tandis que Dieu engendre la vie. Dieu ne nous tente pas à faire le mal. Il nous recrée pour faire ce qui est bien et devenir Ses premiers fruits, sa propriété personnelle et bien-aimée. A qui la faute quand vous péchez? Vous feriez mieux de le savoir parce que vous avez besoin de régler cela.

Augustin, un grand saint de Dieu, avait vécu avec une prostituée avant sa conversion. Après qu'il ait été merveilleusement sauvé, il marchait dans la rue lorsque cette prostituée l'a vu. Elle a crié son nom et il a continué de marcher. Il l'avait vue, cependant, il a gardé son regard droit devant lui et a marché. Elle a continué à crier derrière lui et à courir pour le rattraper. Et finalement, elle a dit: “Augustin, c'est moi!” Ce à quoi il a répondu: “Je sais mais, ce n'est plus moi”. C'est exact. Il nous a engendrés à nouveau pour être une nouvelle création de sa propre possession. Et nous avons en nous cette nouvelle création qui nous permet de surmonter le mal si nous employons le moyen de la grâce, les armes de notre combat qui ne sont pas charnelles: la prière, l'étude de la Parole de Dieu, une pensée disciplinée. La force de la redevabilité chrétienne pour stopper le péché à son point de départ. Eh bien, j'ai pris plus de temps que je n'aurais dû mais c'était si important. Prions.

Père, quelle vérité pratique, quelle vérité fondamentale, cruciale nous avons apprise ce soir. Merci pour la victoire que nous voyons dans nos propres vies que Tu nous donnes par Ton Esprit qui nous fait voir que nous avons une chair susceptible d'être conquise. Merci de ce que si nous marchons dans l'esprit nous n'accomplirons pas les désirs de la chair. Merci de ce que si nous avons la pensée du Christ, c'est-à-dire si notre pensée est remplie de la richesse de Ta parole, notre comportement sera contrôlé. Oh Dieu, nous Te remercions pour la merveilleuse espérance que nous trouvons dans l'œuvre du Saint-Esprit. Nous reconnaissons notre déchéance/chute, nous reconnaissons notre vulnérabilité à la tentation mais nous célébrons aussi la victoire qui est disponible dans la puissance de l'Esprit béni pour celui dont les émotions et la pensée sont contrôlées par ce même Esprit et par la Parole de Dieu. A cet effet, nous prions pour chaque personne ici présente, à cause de Jésus. Amen.

FIN

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