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Voulez-vous ouvrir votre Bible dans 1 Pierre au chapitre 3 ? Notre texte pour ce soir sera les versets 13 à 16, 1 Pierre 3:13 à 16. Laissez-moi vous lire ces versets alors que nous abordons un nouveau chapitre de notre étude. "Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien ? D'ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N'ayez d'eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous, et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu'en faisant le mal." Le titre que nous pourrions donner à ce paragraphe particulier est : "Les valeurs chrétiennes dans un monde hostile. Les valeurs du chrétien dans un monde hostile."

Juste un peu de contexte afin que nous comprenions ce que Pierre dit ici. Vous vous rappelez, l'apôtre bien-aimé, Pierre, a donné quelques instructions claires, cruciales et essentielles aux croyants sur la vie dans un monde hostile. Ceux, en fait, à qui il a écrit cette lettre étaient en train de subir des persécutions et de grandes difficultés. Ils étaient soumis à de lourdes épreuves parce qu'ils étaient rejetés par la société dans laquelle ils se trouvaient, si sévèrement rejetés qu'ils subissaient parfois des persécutions hostiles. En leur écrivant, il veut leur donner du recul sur cette persécution et les moyens d'y faire face. Cela lui a vraiment pris tout ce temps, jusqu'au chapitre 3, verset 13, pour en arriver à son thème principal. En fait, en un sens, tout ce qui précède ce treizième verset du chapitre 3 est en quelque sorte préparatoire ou introductif. Il a commencé, vous vous en souvenez, en identifiant les chrétiens comme les élus de Dieu, rachetés par Jésus-Christ, puis mis à part pour vivre une vie sainte au milieu d'une société impie. En fait, c'est le thème du premier chapitre jusqu’au chapitre 2, verset 10. Cette section entière identifie essentiellement les croyants. Il commence dans le chapitre 1, verset 1, en les nommant comme les élus. Au moment où vous atteignez le chapitre 2, verset 9, il dit que "vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière."

Ainsi, tout au long du chapitre 1 et du chapitre 2, versets 9 et 10, il identifie le croyant comme étant l'élu de Dieu, racheté par Jésus-Christ, mis à part pour une vie sainte au milieu d'une société impie, dans le but d'atteindre cette société à l'aide de l'évangile salvateur. Puis, commençant au chapitre 2 et au verset 11, il commence à discuter des relations que les chrétiens doivent avoir dans cette société. Il identifie les chrétiens au verset 11 comme des étrangers et des voyageurs sur la terre. Nous sommes des étrangers. Nous sommes des pèlerins. Nous sommes, si vous voulez, d'un autre monde. Nous ne sommes que de passage dans ce monde. Nous ne sommes pas des résidents ou des citoyens permanents ici-bas. Et ainsi, nous avons la tâche très difficile d'être dans le monde mais pas du monde, d'être les élus de Dieu, rachetés par Jésus-Christ, mis à part pour une vie sainte dans le but d'évangéliser notre société, et réaliser dans le même temps que nous n'appartenons pas vraiment à cette société. Nous avons donc la tâche très difficile de toucher un monde menaçant avec l'évangile de la grâce salvatrice. Nous sommes appelés à vivre de telle façon, dit le chapitre 2, verset 12, afin que par notre vie, les gens puissent venir au salut et ainsi glorifier Dieu le jour où Il les visitera. Le jour où ils affronteront le Seigneur sera le jour où ils glorifieront le Seigneur parce qu'ils auront été rachetés par l'intermédiaire de la prédication de l'Évangile faite par des chrétiens fidèles.

Ainsi, au chapitre 2, verset 13, l'apôtre commence à décrire toutes les relations humaines qui sont essentielles pour nous alors que nous essayons de toucher ce monde pour Christ. Il parle de notre relation avec le gouvernement. Il parle de notre relation à l'autorité. Il parle de notre relation avec notre employeur. Au chapitre 3, verset 1, il parle de notre relation avec notre partenaire conjugal, de mari à femme, de femme à mari. Et tout au long de cette section, tout est évangélisateur. Comment devons-nous vivre en tant que citoyens sous le gouvernement avec pour objectif l'évangélisation en tête, comment devons-nous vivre en tant qu'employés sous un employeur avec pour objectif l'évangélisation, et comment devons-nous vivre en tant que chrétien marié à un non-croyant avec un but d’évangélisation à l'esprit. Puis, en continuant aux versets 8 à 12, il parle de l'attitude générale avec laquelle nous vivons dans le monde qui touche tous ceux que nous rencontrons.

Donc, comme je le disais, jusqu'à présent, il a vraiment jeté les bases : c'est ce que vous êtes, et voici comment vous devez agir au sein d'une société hostile. Maintenant, il nous dit : étant donné que vous vivez de cette façon dans une société hostile, voici vos défenses lorsque cette société se dresse contre vous. Voici le but à atteindre, armer les élus avec la bonne attitude face au monde hostile, les encourager à avoir foi en la puissance de la droiture, à triompher de l'hostilité et à triompher de la souffrance. Il veut que nous ayons, en dépit du fait que nous soyons des étrangers et des voyageurs sur la terre, et malgré le fait que nous soyons traités avec hostilité et persécution, il veut que nous ayons une raison confiante de nous réjouir plutôt que de la méfiance ou de l'anxiété.

Or, à l'époque de Pierre tout cela, bien sûr, était différent de notre époque de bien des manières. Il y avait une hostilité directe et une persécution directe contre le peuple de Dieu. Cela existe encore dans certaines parties du monde, bien que dans notre propre pays, ce ne soit pas de manière aussi ouverte et agressive que cela puisse l'être dans d'autres endroits, du moins pas officiellement. Je crois qu'il y a une hostilité croissante envers le christianisme. En fait, il y a une hostilité croissante envers le christianisme de la part de la population en général. Vous pouvez le voir de plusieurs façons. On m'a remis ce petit catalogue. C'est l'un de ces catalogues que vous recevez par la poste. Si jamais vous en recevez un, bientôt vous les recevrez tous. On appelle ça "Casual Living USA" (Une vie de détente aux Etats-Unis), et c'est un catalogue de cadeaux personnalisés ; il y a des mangeoires pour oiseaux, des bac à litière pour chats, des petits ordinateurs, des puzzles, de petits baromètres, des tasses à café et tout ce genre de choses, des cadres pour vos photos de bébé, des serre-livres, des niches...

Et puis, au milieu de tout ça, il y a un nouveau jeu très intéressant qui est proposé. Il est offert pour le prix de 25 $ et le nom de ce jeu est "Fleece the Flock (tondre les moutons), le jeu d'évangélisation TV." On appelle ça un "jeu de société dans l'air du temps." Vous jouez le rôle de l'un de ces évangélistes TV. Tout le monde dans le jeu est un évangéliste de la télévision qui préfère les nouvelles limousines à l'Ancien Testament, nous dit-on. Vous luttez pour amasser une fortune pendant que vous êtes pris dans des intrigues, des pressions stratégiques et des subterfuges qui vous tiennent en haleine. De deux à huit joueurs, la boîte de jeu comprend 400 millions de dollars, des cartes démoniaques, des cartes anges et des cartes de volonté de Dieu, 30 stations de télévision, 90 jetons d'actifs, des parcs à thème, des jets d'affaires, etc. C'est le nouveau jeu d'évangélisation TV. Tondre les moutons.

De l'ironie pure, oui. Mais trahissant manifestement une hostilité sous-jacente envers le charlatanisme du christianisme. Et dans une société où le christianisme continue de se discréditer à grande échelle, dans une société à la laïcité florissante, au matérialisme florissant, à l'humanisme florissant, une société tournée vers la fornication, une société qui n'a fait de l'homosexualité qu'un mode de vie alternatif, une société qui se noie dans la pornographie, une société croyant profondément en l'homme qui résout ses propres problèmes à sa manière et qui se sent à l'aise avec lui-même. Dans une telle société, vous avez une hostilité naissante envers le caractère immuable du christianisme. Je crois que, dans notre vie de tous les jours, nous pouvons ressentir de plus en plus cette hostilité si ce n'est pas au niveau gouvernemental officiel, à un niveau personnel, tout du moins.

Ce passage nous parle alors. Il nous parle à tous, nous qui vivons une vie pieuse au milieu d'une culture impie, quant à la façon dont nous devons nous défendre contre les menaces de ce monde hostile. Comment pouvons-nous faire taire les critiques ? Comment pouvons-nous faire ce que le chapitre 2, verset 12, nous dit : avoir un comportement tel que ceux qui nous calomnient devraient nous calomnier pour quelque chose de bien parce qu'ils ne pourraient rien trouver de mauvais dans notre comportement ? Comment pouvons-nous vivre de telle sorte que nous puissions faire taire nos détracteurs, que nous puissions être en sécurité dans cet environnement hostile?

Eh bien, Pierre va nous donner une poignée de principes ici. Et j'aime les appeler les "défenses du croyant dans un monde hostile". Ils sont ce sur quoi nous devons nous appuyer pour nous protéger, minimiser la menace, minimiser l'hostilité. Ils sont nos défenses contre ceux qui nous attaqueraient.

Premièrement, nous appellerons ça "une passion pour le bien. Une passion pour le bien." Maintenant, rappelez-vous, Pierre a déjà mentionné notre nature. Il a déjà mentionné la façon dont nous devons vivre dans un monde hostile. De manière générale, nous devons vivre évangéliquement. Et maintenant, il se fait très précis sur ce que doivent être nos défenses face à ce monde hostile. La première des défenses est une passion pour le bien, verset 13. Déclaration très basique ! "Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien?" Ici, bien-aimés, se trouve la première ligne de défense que nous ayons. Il est très difficile, dit Pierre, il est très inhabituel pour certaines personnes, pour la plupart des gens même, de maltraiter ceux qui sont zélés pour le bien. Même un monde hostile est lent à blesser les gens qui font le bien, qui sont des bienfaiteurs de la société, qui sont gracieux, désintéressés, gentils, miséricordieux, réfléchis, affectueux, attentionnés. C'est très difficile. Le monde n'a aucun problème à attaquer avec une grande hostilité les charlatans et les fraudeurs qui volent aux veuves et aux orphelins, qui se rendent riches aux dépens des autres. Mais le monde n'est pas si désireux d'aller à l'encontre de ceux qui font le bien. Et je pense que ce que Pierre a en tête ici est très simple : une vie bonne, une vie bienfaisante, le genre de vie qui est marqué par la générosité, le désintéressement, la gentillesse, la prévenance envers les autres ; il est difficile de critiquer dans ce cas-là. C'est là un moyen de retenir leur main.

Donc, Pierre commence en insistant sur le fait que l'une de nos défenses au milieu d'un environnement hostile est un zèle passionné pour ce qui est bien. Et si c'est votre style de vie, qui est littéralement là pour vous blesser ou vous faire du mal ? C'est une question rhétorique : qui est là pour vous nuire ? La réponse implicite est « personne », ou très peu de gens. Il est dit : "Or qui est-ce qui vous fera du mal, si vous êtes les imitateurs", le nom le traduit vraiment, "si vous êtes les imitateurs de ce qui est bien ?" Autrement dit, si c'est votre nature, si vous êtes un zélote pour ce qui est bien.

Maintenant, qu'est-ce que ce mot "zélote", ou zēlōtai signifie ? Eh bien, c'est une personne remplie de passion. C'est une personne avec une grande ardeur pour une cause. Si vous étudiez le contexte du texte du Nouveau Testament, vous savez qu'au temps du Nouveau Testament, il y avait un groupe de personnes appelées Zélotes. Ils étaient des patriotes fanatiques en Israël, et ils ont promis de libérer Israël de la domination étrangère au prix de leurs propres vies, si besoin était. En d'autres termes, ils étaient si attachés à la libération d'Israël des griffes des puissances étrangères qu'ils pouvaient littéralement assassiner, voler, mentir, tricher, ou même abandonner leurs propres vies. C'était là le niveau de leur dévotion. Il y en avait un parmi les Douze dont le nom était Simon le Zélote. Donc, ils faisaient partie d'un parti politique radical qui était prêt à mettre leur vie en danger. Les zélotes notamment, sont apparu à l'époque des Maccabées qui se situent entre l'Ancien et le Nouveau Testament. Ils ont eu recours à la violence, ils ont eu recours à l'assassinat, à absolument tout ce qu'ils pouvaient faire pour exprimer leur haine envers les étrangers païens.

Apparemment, ils deviennent… ou plutôt ils sont devenus, devrais-je dire, une force relativement importante en Palestine. Dans Actes 21:38, il est dit : "Tu n'es donc pas cet Égyptien qui s'est révolté dernièrement, et qui a emmené dans le désert quatre mille brigands ?" Cela pourrait bien être une référence aux zélotes. Et si oui, il y a eu au moins d'après cette référence jusqu'à 4 000 d'entre eux. C'étaient des hommes prêts à prendre leurs vies et à les mettre en jeu, sacrifiant la facilité, le confort, les biens du monde à l'ardeur de l'amour pour leur nation.

Ainsi, nous dit Pierre : "Devenez un zélote, devenez un zélote uniquement pour ce qui est bien. Vous aurez une telle passion pour le bien, la bonté, la tendresse, la miséricorde, l'amour, la philanthropie, que le monde aura de grandes difficultés à vous persécuter." Sir John Sealy a dit : " Aucun coeur n'est pur, s'il n'est passionné." Et Pierre dit que vous devriez être passionné par le bien, et que cela produira une pureté de vie qui sera très difficile à persécuter. Même le monde a du mal à faire ça. Comme je l'ai dit, il est facile pour eux de persécuter ceux qui font le mal, mais difficile de persécuter ceux qui font le bien.

Que dit Pierre ? Sois amoureux du bien. Lorsque le bien deviendra votre bonheur, lorsqu'il deviendra votre joie, lorsqu'il deviendra votre but, lorsque les mauvaises choses perdront leur fascination, lorsque les mauvaises choses perdront leur pouvoir d'attraction et que vous serez consumés par le fait de faire ce qui est bien, le monde le trouvera difficile de vous persécuter même si le monde est hostile. Or, il s'agit là d'un simple principe de bon sens. Et Pierre ne va pas en rester là. C'est juste la première défense qu'il veut mettre en place. Mais il faut aussi noter rapidement qu'au verset 14 il dit : "D'ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux." Et l'implication ici c'est qu'il n'y a aucune promesse garantie que si vous faites le bien, vous ne serez pas persécuté, cela rend tout simplement la persécution plus difficile. Nous devons avoir la passion de faire ce qui est bien. Jésus avait cette passion. Jésus a fait le bien et seulement le bien. Il est notre modèle. Et pourtant, Jésus Lui-même a finalement été tué par un monde hostile.

Mais, le point que Pierre veut que nous retenions ici est que nos vies doivent être vécues d'une manière opposée au scandale. Nous ne devons jamais causer de scandale. Nous devons vivre des vies impeccables. Il ne garantit pas que nous ne souffrirons pas ; il dit simplement qu'il est très difficile pour le monde d'agir ainsi envers nous si nos vies sont droites. Ils n'auront aucun motif réel de persécution. Ils n'auront aucun motif réel d'attaque. Et cela a tendance à retenir leur main. Donc, nous devons vivre des vies qui sont zélées pour ce qui est bon, zélées pour ce qui est honorable. C'est notre première défense.

Regardons notre seconde défense. Le verset 14 que je viens de lire nous la donne. La deuxième défense que nous avons est "une résistance dans la souffrance". Non seulement une passion pour le bien, mais une résistance dans la souffrance ! Malgré la vérité absolue du verset 13, il y aura des moments où ceux qui font le bien souffriront. Mais, dit-il, même si vous souffrez pour la justice, vous êtes bénis. La petite phrase "mais même si" pourrait être traduite "par hasard", ou "contrairement à ce qui est attendu". En grec, c'est d'ailleurs un verbe construit à l'optatif, ce qui signifie simplement qu'il s'agit d'une possibilité subjective sans aucun temps défini. En d'autres termes, il n'y a aucune certitude d'accomplissement, mais cela pourrait arriver. Et c'est ce qu'il dit. Mais même si cela arrivait par hasard que vous souffriez pour la justice, vous êtes bénis.

C'est une bonne chose que Pierre en parle, car certaines des personnes à qui il a écrit ont peut-être souffert pour faire le bien. C'est aussi vrai, bien-aimés, et vous détestez l'entendre, mais il est également vrai que beaucoup de chrétiens souffrent aux mains du monde. Le problème est qu'ils souffrent à cause de leur échec à faire ce qui est bien, et que le monde ressent une plus grande justification et donc une plus grande liberté d'être hostile à leur égard. Donc, Pierre dit que si certains d'entre vous, par hasard, devaient souffrir pour l'amour de la justice, c'est à dire à cause d'un comportement pieu, ne soyez pas surpris et ne soyez pas effrayés. Vous êtes bienheureux.

Observons le chapitre 4 pour l'instant, au verset 12. Et nous trouvons un passage presque similaire ici qui nous rappelle à nouveau que c'est un thème majeur de sa lettre. Premièrement, Pierre 4:12, "Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d'une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous." En d'autres termes, ne soyez pas surpris quand cela arrive. "Il arrive que les épreuves vous viennent, comme si quelque chose d'étrange vous arrivait." En d'autres termes, une chose qui ne devrait jamais se produire, je veux dire, ne soyez pas choqués si cela arrive. "Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l'Esprit de gloire, l'Esprit de Dieu, repose sur vous. Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s'ingérant dans les affaires d'autrui. Mais si quelqu'un souffre comme chrétien, qu'il n'en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom." Et là encore, Pierre dit essentiellement la même chose. Vous souffrirez peut-être de faire le bien, acceptez-le. L'Esprit de gloire et l'esprit de Dieu reposera sur vous. Si cela devait arriver, Dieu aurait un but dans tout cela. Cela peut arriver. En fait, si vous revenez au chapitre 2, verset 21, vous pourriez même considérer cela comme un privilège. Christ a aussi souffert, dit-il, en vous laissant un exemple. Il n'a commis aucun péché. Il n'y avait pas de tromperie dans sa bouche. Et tout en étant vilipendé, Il n'a pas insulté en retour. Tout en souffrant il n'a pas proféré de menaces, mais a continué de se confier en Celui qui juge de manière juste. En d'autres termes, il y a un biais par lequel vous pouvez vous identifier aux souffrances mêmes du Christ. Vous devez savoir que ce que Paul évoque dans Philippiens 3 est la communion de ses souffrances.

Donc, premier point : nous sommes en sécurité si nous avons une passion pour le bien. Deuxième point, nous devons aussi, à l'occasion, avoir une résistance dans la souffrance, le cas échéant. En d'autres termes, nous devons nous plier à cela, nous devons l'accepter, nous devons reconnaître que Dieu l'accomplit ou le permet pour nos épreuves, comme le dit le chapitre 4 verset 12, afin de nous perfectionner. Il y aura des moments où notre société ne tolèrera pas même une bonne vie. Ils ne toléreront pas même un homme juste ou une femme vertueuse. La présence même de la vertu sainte les irrite au point qu'ils agiront agressivement contre vous. Mais, nous dit Pierre, quand nous souffrons pour ce qui est juste, nous sommes bénis. Littéralement il dit, même si vous deviez souffrir pour l'amour de la justice, vous êtes bénis. Bénis ! C'est presque comme une exclamation.

Maintenant, que signifie "béni" ? Ce n'est pas tant l'idée d'être heureux, que l'idée que la joie soit telle un privilège. D'accord ? C'est être privilégié ou honoré. Vous souvenez-vous de ce que l'Ecriture dit de Marie : "Béni es-tu entre toutes les femmes?" Cela ne voulait pas nécessairement dire "heureuse". En fait, son cœur a été percé de nombreuses douleurs. Mais cela voulait dire qu'elle était privilégiée, et cela peut vouloir dire cela ici aussi. Cela voulait dire honorée. Cela signifiait qu'elle était l'objet de la faveur divine, de la grâce divine et de la bonté divine, et qu'une dispense spéciale de Dieu lui était accordée pour accomplir une tâche spéciale, et jouir d'une bonté spéciale de la part de Dieu. Et c'est exactement ce que cela signifie ici. Même si vous devez souffrir pour la justice, vous êtes privilégiés, vous êtes honorés. Pourquoi? Parce que vous pouvez vous joindre, pour ainsi dire, aux souffrances de Christ, vous pouvez être en communion avec ses souffrances, comme le mentionne Philippiens 3:10.

Prenez un instant dans Matthieu au chapitre 5, car c'est peut-être de cet enseignement de notre Seigneur que Pierre a tiré sa compréhension de cette pensée particulière. Dans Matthieu 5:10, "Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux ! Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux." C'est ça. Pourquoi êtes-vous privilégiés, et pourquoi êtes-vous honorés ? Car plus vous souffrez, plus la gloire est grande, plus la récompense est grande.

Ainsi, votre première ligne de défense contre un monde hostile est un zèle pour le bien, une passion pour le bien. La deuxième est que quand le monde vient contre vous, l'hostilité du monde, vous êtes résistants dans la souffrance. Vous vous défendez en acceptant simplement la souffrance comme étant dans les desseins de Dieu, quelque chose qui vous fera devenir un individu privilégié de tant souffrir, et jouir ainsi de la béatitude éternelle que Dieu réserve à ceux qui ont spécialement souffert. Et je ne prendrai pas le temps de l'aborder ce soir, mais je crois que les grandes, grandes récompenses de la gloire seront proportionnellement accordées aux croyants sur la base de leur souffrance. Dieu honorera ceux qui souffrent.

Donc, vous êtes béni. Ensuite, Pierre cite un passage de l'Ancien Testament. Le voyez-vous au verset 14 ? "Ne soyez pas surpris, comme d'une chose étrange qui vous arrive." Cela vient d'Esaïe 8:12 et 13. Laissez-moi vous lire ce que dit Esaïe 8:12 et 13. "Ne craignez pas ce qu'il craint, et ne soyez pas effrayés. C'est l'Éternel des armées que vous devez sanctifier, c'est lui que vous devez craindre et redouter." Vous ne devez pas craindre ce qu'ils craignent. Maintenant, dans cette partie particulière, le contexte de la citation d'Esaïe est significatif. Ahaz, roi de Juda, fait face à une crise en raison d'une invasion imminente de l'armée assyrienne. Les rois d'Israël et de Syrie voulaient qu'Ahaz les rejoigne dans une alliance contre les Assyriens, mais Ahaz refusa. Ainsi, parce qu'il refusa, Israël et la Syrie ont menacé d'envahir Juda.

Dans les coulisses, Ahaz a fait alliance avec l'Assyrie. Et le prophète Esaïe l'a averti contre les alliances impies, et l'a exhorté à faire confiance à Dieu seul pour sa délivrance. Et il lui dit : "Sanctifie le Seigneur des armées Lui-même et laisse-le être ta crainte et qu'il soit ta terreur et ne partage pas leur crainte." En d'autres termes, n'es-tu pas, roi de Juda, effrayé par les Assyriens, comme les Syriens et le peuple d'Israël le sont, du Royaume du Nord ? Ne partage pas leur crainte, crains le Seigneur et privilégie le Seigneur, sanctifie-Le. C'est le contexte d'Esaïe. Et ici, Pierre cite cela et dit essentiellement: "Ne partagez pas leur crainte", ou comme il est traduit dans une autre version : "Ne craignez pas leur intimidation." Cela pourrait signifier que la peur qui les emplit soit faite de la peur elle-même. En d'autres termes, ne craignez pas à même manière, de la façon que les autres. Ou, ne craignez pas l'intimidation de ceux qui voudraient vous faire peur. Enfin bon, cela signifie n'ayez pas peur ; ne craignez pas. Puis il dit : "Ne soyez pas troublés. Ne soyez pas ébranlés, ne soyez pas perturbés."

Maintenant, c'est un verset très simple avec une compréhension simple. Il dit ceci : "Si la persécution vous assaille pour la justice, vous êtes honorés, vous êtes privilégiés et Dieu vous récompensera dans l'éternité." Donc, n'ayez pas peur et ne soyez pas troublés. Affrontez cela avec courage. C'est une résistance dans la souffrance. Aucune raison pour un croyant de penser autrement. John Bunyan, vous savez, quand il était à la prison de Bedford, a été mis en prison à cause de l'hostilité de la société. Ils ne voulaient pas qu'il prêche, alors ils l'ont enfermé en prison pour qu'il ne puisse pas avoir d'endroit public pour sa prédication. Et c'est ce qu'il a écrit, entre autres, bien sûr, lorsqu'il était là-bas. Il a écrit ces mots, "Cette prison a été très douce pour moi depuis que j'y suis entré et le resterai tout autant si Vous y apparaissiez." Il a considéré comme un privilège de souffrir, et peut-être même de mourir parce que cela l'amènerait à son Seigneur.

Donc, nous avons besoin de chrétiens qui ont une résistance dans la souffrance. Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est l'accepter comme une source de bénédiction et ne pas faire de compromis avec le monde, ne pas revenir en arrière, ne pas essayer de l'éliminer en changeant votre théologie. Vous savez, Martin Luther se tenait devant ceux qui le condamneraient, le monde hostile et religieux, et il a dit : "Je ne peux pas me rétracter, je ne peux pas. Je ne peux pas." Et beaucoup de chrétiens ont tenu bon et ont perdu leur vie, comme vous le savez. Je pense que beaucoup plus de chrétiens ont cédé à l'hostilité à travers les années. Mais nous voulons être des chrétiens courageux et audacieux, justes, saints et zélés pour le bien. Et si nous sommes persécutés, nous nous réjouirons de la gloire spéciale que Dieu nous accorde, nous nous appuierons sur l'Esprit de gloire et sur notre Dieu et nous aurons la joie de souffrir pour celui qui a souffert pour nous.

Or cela signifie aussi que vous ne pouvez pas fixer votre esprit et votre cœur sur les choses terrestres. Si vous êtes préoccupé par les possessions, les plaisirs, la facilité, le confort et la popularité, alors vous allez être vraiment menacé. Mais si votre objectif est juste, et que vous comprenez que Dieu vous a hautement honoré par la souffrance et vous donnera un plus grand poids de gloire dans le futur, alors vous pouvez considérer comme une joie les moments où vous tombez dans diverses épreuves, comme le dit Jacques.

Donc, le monde s'oppose au chrétien ? Notre première défense est une passion pour le bien qui fait qu'il est difficile pour le monde de nous faire quoi que ce soit. Mais dans le cas où ils le feraient, la deuxième ligne de défense est une résistance dans la souffrance, parce que, même si nous devons souffrir de leurs mains, ils ne pourront jamais atteindre notre vrai trésor. Ils ne pourront jamais atteindre notre relation à Dieu et le fait que nous souffrions nous accordera l'Esprit de gloire et celui de Dieu qui s'appuiera sur nous et nous accordera un plus grand poids de gloire dans l'éternité qui reste à venir.

A présent évoquons-en une troisième, une troisième défense dans un monde hostile, appelons cela "une place pour Christ". Une passion pour le bien, une résistance dans la souffrance et une place pour le Christ, j'aime ça. C'est aussi tiré d'Ésaïe 8:13, comme je l'ai lu il y a un instant, "mais sanctifiez Christ comme le Seigneur de vos cœurs." Et on s'arrête là. Sanctifiez Christ comme le Seigneur de vos cœurs. Dans Esaïe, le mot "Dieu" est utilisé, plutôt que Christ. Et ici l'Esprit de Dieu remplace le mot Dieu par le mot Christ. Mais, sanctifiez Christ comme Seigneur de vos cœurs. C'est le Seigneur que vous devez considérer comme saint. C'est le Seigneur envers lequel vous devez faire preuve de déférence. Alors, qu'est-ce que ça veut dire ? Cela signifie que peu importe ce qui vous assaille, peu importe ce qui vous attaque, vous affirmez dans votre cœur que le Christ est le Seigneur. Et nous revenons à ce dont nous avons parlé ce matin : vous affirmez la souveraineté du Seigneur. Vous l'affirmez. Le seul que j'ai vraiment à craindre, le seul que j'ai vraiment à redouter, c'est le Seigneur. Ce que les hommes peuvent me faire ne m'inquiète pas. Ce qui m'inquiète, c'est ce que Dieu peut me faire.

C'est le sens d'Esaïe 8:12 et 13, et c'est le sens de Pierre ici aussi. Sanctifier signifie vénérer. Cela signifie adorer. Cela signifie louer. Cela signifie, implicitement, exalter, magnifier, donner la place primordiale. Vous reconnaissez la sainte majesté du Christ. Vous dites « Il est l'objet de mon amour » ; « Il est l'objet de ma loyauté. « Il est celui à qui j'appartiens. » « Il est l'objet de ma crainte. » « Il est l'objet de ma vénération. » « Il est l'objet de mon culte. » « Je reconnais sa perfection. » « Je magnifie sa gloire. » « J'exalte sa grandeur. » « J'honore le Christ vivant comme mon Seigneur, et par conséquent je me soumets à Lui et cela est dans Son plan. » Et je ne craindrai pas; j'accepterai ce qu'Il a prévu. Ma soumission loyale saura Lui plaire. C'est l'idée ! C'est votre troisième ligne de défense.

S'ils vous assaillent avec hostilité, même si vous faites le bien, et que vous devez avoir une résistance dans la souffrance, au cœur de cette résistance se trouve une place pour Christ. Et cet endroit est l'endroit prioritaire. Vous affirmez par-là, je vénérerai, j'adorerai, je louerai, j'exalterai Christ comme le Seigneur. Je reconnais que je dois Lui montrer une obéissance loyale, confiante et soumise. Si ce n'était pour l'hostilité manifestée contre moi de la part d'un monde impie dans lequel je dois évoluer, Sa volonté ne pourrait s'accomplir.

C'est merveilleux de vivre la vie de cette façon. C'est comme se parer de la doctrine de Dieu, comme Paul a dit à Titus. C'est le chrétien qui, à son point le plus profond, la partie la plus profonde de son être, est totalement engagé dans la grande réalité que Jésus-Christ est Seigneur, et je l'honorerai comme Seigneur même dans mes souffrances. Il règne sur moi. Il est Seigneur même dans mes difficultés. Une soumission loyale et confiante vous donnera du courage, de l'audace, de la force face à une société hostile. Cela vous défendra et vous ressentirez cette sécurité.

Ensuite, dit Pierre, il y a encore une autre défense. Verset 15 : soyez "toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande la raison de l'espérance qui est en vous." Appelons le numéro quatre "une préparation à répondre." "Une préparation pour répondre." Le verset 15 dit simplement que lorsque nous sommes attaqués par un monde hostile, nous devons pouvoir nous défendre. Maintenant, il pourrait sembler au premier abord en lisant ce passage particulier qu'il s'agit d'une défense formelle. Quand il dit "toujours prêt à vous défendre", vous prenez le mot défense, apologia, à partir duquel nous obtenons des excuses, ou une apologétique, une défense de quelque chose. Vous pourriez supposer que c'est une défense formelle dans un tribunal quelque part. Et en passant, il est couramment utilisé dans 2 Timothée 4:16. Paul parle de sa défense formelle dans une salle d'audience. Egalement dans Actes 25:16. Mais vous avez le même mot, apologia, utilisé dans Philippiens 1:16 apparemment dans un sens informel, qui évoque juste le fait d'être en mesure de donner une défense à quiconque vous la demande, pas seulement un juge ou un magistrat ou un gouverneur ou quelqu'un siégeant officiellement lors de votre jugement.

En outre, le mot "toujours" indique que ce ne sera pas seulement pendant que vous serez devant une cour officielle, mais constamment. Dans toutes les situations, vous devez être prêt à vous défendre non seulement devant un juge ou un magistrat, mais aussi devant tous ceux qui vous le demandent. Donc, je suppose que c'est très clair ici. Que ce soit formel dans un tribunal à un procès, ou informel ; vous devez vous bâtir une défense, vous créer un discours de défense. Et de quoi s'agit-il ? C'est une défense pour tous ceux qui vous demandent de rendre compte de l'espoir qui est en vous. De quoi s'agit-il ? C’est très simple, il s'agit de la foi chrétienne. L'espoir qui est en vous est la foi chrétienne. C'est juste une autre façon d'identifier la foi chrétienne. En d'autres termes, vous devez être capable de donner une explication rationnelle et de défendre la raison pour laquelle vous êtes chrétien. C'est tout ! La foi chrétienne ou l'espoir chrétien, sont vraiment synonymes.

Pierre parle de notre espoir. Dans le premier chapitre, il nous dit : "Dieu nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ" et là, cette espérance vivante équivaut à notre foi vivante ou à notre vie chrétienne vivante. Pierre aime le mot "espérance", soit dit en passant. Il l'utilise à nouveau au chapitre 1, verset 21. Il parle du fait que notre foi et notre espérance sont en Dieu. Si nous avions le temps, nous pourrions creuser profondément dans ce concept d'espérance chrétienne comme définition de notre foi chrétienne. Mais il suffit de dire que c'est tout à fait ça. Et si vous voulez quelques références à ce sujet, revenez aux notes ou à l'enregistrement du premier chapitre quand nous avons discuté de l'espérance vivante et vous constaterez que cette espérance vivante est une qualité de vie perpétuelle semblable à la vie éternelle, ou à la vie chrétienne, ou à la vie de la foi.

Donc, ce qu'il dit simplement est soyez capables de défendre votre foi chrétienne. Soyez capables de dire aux gens pourquoi vous croyez en ce que vous croyez. Comprenez pourquoi vous croyez en ce que vous croyez et ensuite soyez en mesure de l'énoncer. Et puis, il ajoute au verset 15 : "Avec douceur et respect." Et nous devons avoir de la tendresse et de la grâce dans notre esprit. Le mot "douceur" est en fait un mot pour exprimer la modestie ou l'humilité. Garder son calme est une façon de penser à ce mot. Et puis, nous avons le mot persévérance, je pense que ce qu'il signifie ici, ou du moins ce qu'il signifie dans certaines Bibles, ou pour certains, c'est que le mot respect, à proprement parler, est en réalité un mot pour peur. C'est le mot phobou, d'où est issu le mot phobies. En d'autres termes, un respect, un sain respect pour Dieu, un sain respect pour la vérité, et même un sain respect pour la personne à qui vous parlez, de la bienveillance. Dans 2 Timothée 2, il est dit que nous ne devons pas nous battre, nous ne devons pas être argumentatifs lorsque nous énonçons la vérité.

Voici donc une autre ligne de défense, très élémentaire, une protection pour nous. Et c'est que nous pouvons correctement, soigneusement, gentiment, raisonnablement, bibliquement donner à tous ceux qui nous le demandent une raison claire pour laquelle nous sommes chrétiens. Cela fait partie de notre défense. Vous me direz : "Comment ça?" Je vais vous dire comment. Si vous ne pouvez pas le faire de façon rationnelle, et que vous ne pouvez pas le comprendre pleinement et clairement et l'énoncer, et que vous vous retrouvez face à l'hostilité, la persécution et que vous êtes attaqués, devinez qui va s'effondrer ? Vous ! Parce que, si vous ne pouvez pas énoncer les raisons de votre foi, pour qu'elles soient comprises par les autres, vous pourrez avoir du mal à vous rappeler suffisamment d'informations pour vous convaincre que vous êtes vraiment un chrétien. Et vous pouvez tomber dans le doute. Si vous n'avez pas le casque de l'espérance du salut, les coups de l'ennemi peuvent être très dévastateurs.

Ainsi, pour être efficace face à un monde hostile, nous devons avoir une passion pour le bien, une résistance dans la souffrance, nous devons avoir une place pour le Christ, une place prioritaire, Le mettre à part, et loyalement se soumettre à Sa parfaite sainte volonté au milieu de cette souffrance. Et nous devons nous préparer à répondre, non seulement par la connaissance, mais aussi par le courage. Nous devons être soucieux et désireux de donner à chaque homme qui nous le demande la raison de l'espérance qui est en nous, et nous devons le faire avec une douce et gracieuse humilité et un sens du respect pour Dieu, pour la vérité et même pour la personne à qui nous parlons. Voilà comment nous devons faire face à l'hostilité.

Abordons un cinquième principe. Nous devons également avoir "une conscience pure. Une conscience pure," verset 16. "et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion." Et gardez une bonne conscience. Le mot "garder" signifie maintenir, c'est littéralement, maintenir ou posséder une bonne conscience. Qu'est-ce que ça veut dire? Cela signifie que votre conscience ne vous accuse pas. Votre conscience est un mécanisme qui vous accuse ou vous excuse. Votre conscience est un dispositif que Dieu a placé en vous pour agir en tant que source de conviction ou d'affirmation. Si vous avez une bonne conscience, elle vous dira que tout va bien. Si vous avez une mauvaise conscience, elle vous rappellera que tout ne va pas bien parce qu'il y a du péché dans votre vie. Et ce que Pierre dit c'est : vis avec une conscience claire, une conscience qui ne te condamne pas de sorte que lorsque tu fais face à la critique, lorsque tu fais face à l'hostilité, lorsque tu fais face à la persécution, tu ne ressentes aucune culpabilité. Vous voyez, si vous vivez une vie de péché, si vous n'êtes pas zélé pour le bien, si vous n'êtes pas fidèle à Jésus-Christ, si vous êtes comme l'un de ces gens qui a déformé le Christ et que vous vivez une vie qui calomnie le Christ, ou qui amène l'opprobre sur le Christ, et que la persécution assaille votre foi chrétienne, vous allez ressentir un très lourd fardeau de culpabilité parce que c'est vraiment ce que vous méritez. Ensuite, vous n'aurez plus aucune défense contre tout ça. Mais si votre conscience est claire, alors vous ne serez pas anxieux, vous ne serez pas troublé.

Les gens me disent toujours : "Vous savez, vous êtes très critiqué." C'est vrai ! "Et vous subissez beaucoup d'attaques." C'est vrai ! Et ils disent : "Eh bien, comment réagissez-vous." Et je dis, ma première réponse est toujours la même : "Je regarde dans mon cœur pour voir si la critique est valide. Et si je regarde dans mon cœur et que je peux dire que j'ai une conscience claire, alors je n'ai pas d'inquiétude, car il n'y a rien en moi qui me condamne. Et cela ne me chagrine pas du tout ; cela ne me trouble aucunement parce que ces gens ne peuvent produire aucune culpabilité en moi. Si, d'autre part, je suis accusé de faire quelque chose et que je suis en quelque sorte persécuté par quelqu'un et que je regarde dans mon cœur et que je dis oui, oui c'est une accusation valide, alors la culpabilité s'installe en moi et je n'ai aucune défense contre ces critiques." Je dois donc garder une conscience claire, parce qu'une conscience souillée ne peut pas être à l'aise, une conscience souillée ne peut pas résister à l'assaut de l'hostilité. Nous devons garder notre conscience claire.

Et comment ça marche ? La conscience nous sonde simplement sur ce qu'elle sait être vraie de nous. Si la conscience sait que nous sommes dans le péché, elle agira contre nous. Si la conscience sait que nous vivons dans l'obéissance, elle nous affirmera. C'est cette petite voix à l'intérieur, dont Paul parlait si souvent et si fréquemment, qui disait : "Ma conscience est claire, ma conscience est claire, je suis exempt d'offense." C'est cette petite voix qui dit que ta vie est juste ou qui dit que ta vie est mauvaise. Et si l'hostilité se manifestait et que la persécution vous touchait et que vous saviez que votre vie est juste, et que vous saviez que vous êtes fidèles et que vous avez mis Christ à part dans votre vie en tant que Seigneur, et que vous Lui êtes d'une soumission loyale, en poursuivant ce qui est bien et en poursuivant la sainteté afin de le glorifier ; quelle que soit l'hostilité, vous êtes en paix et vous avez une défense au milieu de ce monde hostile. Ainsi, nous dit-il : "ayez une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion." C'est l'idée ! Il nous dit la même chose au chapitre 2:12 : quand ils vous calomnient, assurez-vous qu'ils vous calomnient pour ce que vous faites de bien.

Par ailleurs, ce mot "calomnié", un mot grec intéressant, katalaleō. C'est un mot onomatopéique. C'est à dire, qu'il sonne comme sa signification. Voici un exemple de katalaleō, blablablablabla. Nous l'avons vu à d'autres moments. C'est un mot qui parle de la violence verbale, de la calomnie verbale. Le mot "calomnier" signifie menacer, abuser, insulter, maltraiter. Et il nous dit : "Si cela devait arriver, si vous avez une bonne conscience, vous pourrez dire que la honte était sur eux, pas sur vous. Ils devraient avoir honte car ils accusent faussement." Vous voyez, ce qui fait que le monde se sente autant dans son droit et si juste lorsqu'il condamne le christianisme, c'est de se heurter à quelqu'un qui a jeté tant d'opprobre sur la foi chrétienne. Le monde aime ça. Ils adorent faire cela parce que cela les rend justes à cause du réel scandale qu'ils ont déniché. Et quand ils trouveront ce genre de choses, ils insisteront sur ce point au énième degré parce que cela leur donne le sentiment d'être pharisaïques et que cela leur donne la justification pour condamner un chrétien, un être qui prétend être chrétien. D'un autre côté, Pierre dit que vous devriez vivre de telle manière que, quand quelqu'un fait cela, ils devraient avoir honte d'eux-mêmes, mais pas vous.

Alors, quelles sont nos défenses contre l'hostilité du monde? Une passion pour le bien, qui rend difficile pour eux de ne serait-ce que de nous calomnier. Le feraient-ils, que nous avons une résistance dans la souffrance. Nous l'acceptons comme la volonté du Seigneur et ensuite nous avons une place pour Christ ; nous lui donnons la place prioritaire. Et au milieu de cette souffrance et de cette hostilité à travers l'amour loyal que nous avons envers Lui, nous persévérons dans notre obéissance et notre fidélité envers Lui. Puis, nous sommes prêts à répondre quand nous devons faire face aux questions. Nous pouvons donner à tous ceux qui nous le demandent une raison claire pour laquelle nous sommes chrétiens. Et puis, nous gardons notre conscience pure. En d'autres termes, nous gardons notre vie droite et, par l'Esprit de Dieu, nous restons obéissants à la Parole de Dieu afin que nous ayons une conscience pure. Et quand nous sommes calomniés, nous n'avons pas honte mais ils ont honte parce que c'est injustifié.

Je souhaite évoquer un dernier point. Au verset 17, nous devons également avoir une idée de vos options. Une idée de vos options. Au verset 17 il est dit : "Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu'en faisant le mal." Ce sont les deux options que vous avez, mes amis. Vous feriez mieux d'avoir une idée de vos options. L'option numéro un est : vous pouvez souffrir pour faire ce qui est juste, si Dieu le veut. Et vous pouvez être béni dans cette souffrance et éternellement récompensé. L'option numéro deux est : vous pouvez souffrir pour le mal. Faites votre choix. En fin de compte : Dieu veut les deux. Il veut que si vous faites ce qui est juste, vous souffriez afin que vous soyez fortifiés et qu'Il puisse être glorifié. Et Il veut que si vous faites le mal, vous souffriez parce que c'est Son châtiment. Faites votre choix ! Vous avez une idée de vos options, n'est-ce pas? Donc, nous savons comment faire face à un monde hostile. Le modèle pour ce faire n'est autre que Christ, et Il deviendra le sujet de notre attention lorsque nous reviendrons sur ce texte dans deux semaines. Inclinons-nous ensemble dans la prière ...

Père, il a été bon de passer ces moments dans Ta Parole ce soir. Parfois, nous avons l'impression d'entendre un écho de Paul aux Philippiens, car il enseignait aussi à son peuple à vivre dans un monde hostile, à éprouver de la joie et à expérimenter ta bénédiction. Père, nous Te remercions pour ce que nous avons appris de Pierre, ces choses qui nous protègent contre les menaces de ce monde hostile. Père, aide-nous à être capables de les mettre en pratique dans nos propres vies alors que nous nous soumettons fidèlement à Ta Parole et à Ton Esprit. Et ceci, nous le demandons pour la gloire de notre Sauveur, Jésus-Christ. Amen.

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