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Ce soir, pour notre étude, nous allons nous tourner vers 1 Pierre ; quelle joie de retrouver cette merveilleuse lettre écrite par ce cher apôtre que nous aimons tant, Pierre. Nous arrivons au moment où, aux versets 10 à 12, il commence vraiment à ouvrir son cœur dans cette merveilleuse épître. Et si je devais donner un titre à ces trois brefs versets, je les nommerais "Ce qu'il y a de merveilleux dans notre salut". Cela me semble être le thème ici, le merveilleux de notre salut.

À partir du verset 10, Pierre écrit : "Les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui vous était réservée, ont fait de ce salut l'objet de leurs recherches et de leurs investigations, voulant sonder l'époque et les circonstances marquées par l'Esprit de Christ qui était en eux, et qui attestait d'avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies. Il leur fut révélé que ce n'était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu'ils étaient les dispensateurs de ces choses, que vous ont annoncées maintenant ceux qui vous ont prêché l'Évangile par le Saint Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. Il leur fut révélé que ce n'était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu'ils étaient les dispensateurs de ces choses, que vous ont annoncées maintenant ceux qui vous ont prêché l'Évangile par le Saint Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards."

Au moment où Pierre commence sa lettre, la réalité du salut repose dans son cœur. Il le mentionne au verset 5. Il le mentionne, comme je viens de le dire, au verset 9. Il le mentionne à nouveau au verset 10. Il écrit, rappelez-vous, à des chrétiens persécutés, dispersés, rejetés, détestés, méprisés, qu'il appelle au verset 1 "étrangers et dispersés." Ils vivent dans un monde hostile. Ils ont été blâmés pour l'incendie de Rome et subissent la persécution. Et Pierre, dans cette première section du chapitre 1, dit réellement que peu importe la difficulté, le niveau de la persécution, la douleur du rejet, vous pouvez toujours vous concentrer sur le salut de votre âme.

Revenons au verset 1, il laisse entendre ici que vous pouvez être rejeté par le monde mais que vous êtes choisi par Dieu. Vous pouvez être maudit par le monde, verset 3, mais vous avez été béni par Dieu qui lui-même doit être béni. Aussi, peu importe la difficulté, il souhaite que ses lecteurs se concentrent sur le salut de leur âme, sur ce sauvetage final du péché, de Satan, de la mort et de l'enfer que Dieu a gracieusement choisi de leur donner par leur foi en son Fils, le Seigneur Jésus Christ.

Pierre célèbre le salut. Et parfois, pour les chrétiens, à travers l'histoire de l'église, il n'y a guère eu d'autre chose à célébrer. Et Pierre leur rappelle que, peu importe la gravité de la situation, peu importe votre degré de privation, vous possédez toujours l'espoir en votre salut éternel. Et en cela, vous pouvez être réconfortés.

Le salut. Quel mot ! Y a-t-il un mot en français aussi béni que celui-là ? Y a-t-il un mot en français aussi plein de promesse que celui-là ? Y a-t-il un mot en français aussi réconfortant que celui-ci, aussi sécurisant, aussi rassurant ? Je crois que non. Le salut, le salut spirituel, le sauvetage de l'âme humaine du péché, de la mort, de l'enfer et de Satan, le plus grand thème abordé dans les Écritures !

Vous savez ce que dit la Bible. L'homme est coupable de péché. Parce qu'il est coupable de péché, il se dirige vers le jugement éternel pour passer l'éternité dans le supplice de l'enfer. Il a désespérément besoin d'être sauvé de cela. Il a besoin d'être sauvé, d'être délivré. Et il ne peut pas se sauver lui-même. La Bible dit très clairement que par ses propres œuvres, ses propres actes et ses propres efforts, il ne peut pas se sauver lui-même, l'homme ne peut pas se sauver lui-même, il ne peut pas se délivrer. Mais le message de la Bible est que, bien que l'homme ne puisse se sauver lui-même de la tourmente éternelle, punition pour son péché, Dieu peut le sauver et il le sauvera.

La Bible nous dit que Dieu aime le pécheur. Dieu a dirigé son amour vers nous, et ce alors que, “lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.", Romains 5: 8. Non seulement Dieu aime les pécheurs, mais il est capable de sauver ces pécheurs. Le Psaume 3: 8 est une déclaration merveilleuse : "Le salut est auprès de l'Éternel". Il a le pouvoir de le faire. Non seulement Dieu aime le pécheur, non seulement Dieu est capable de sauver le pécheur, mais il est disposé à le sauver. "Dieu, est notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés."

De plus, Dieu a prévu de sauver le pécheur. 2 Timothée 1: 9, "Dieu [...] nous a sauvés, [...] mais selon son propre dessein". Dieu aime le pécheur. Dieu veut sauver le pécheur. Il est capable de sauver le pécheur. Il a prévu de sauver le pécheur. Et Dieu a fait de Christ le moyen de sauver le pécheur. Paul a dit : "Car je n'ai point honte de l'évangile: c'est une puissance de Dieu pour le salut". Christ est l'instrument du salut.

Dieu a également ordonné aux prédicateurs d'annoncer que Christ est l'instrument du salut. Dieu a un plan de sauvetage en route. Il aime le pécheur. Il est capable de sauver le pécheur. Il est prêt à sauver le pécheur. Il a prévu de sauver le pécheur. Il a fait du Christ le moyen de sauver le pécheur. Et il a ordonné aux prédicateurs d'annoncer son plan de sauvetage et d'appeler les pécheurs à revenir à lui, d'appeler les pécheurs à la repentance.

Nous devrions donc louer le Seigneur pour ce qu’il a fait, pas vrai, pour le salut qu’il nous a procuré de son choix souverain, comme indiqué aux versets 1 et 2. Quel don glorieux nous avons reçu de Dieu en notre vie éternelle ! Ce qui est triste, c’est que si nous ne faisons pas attention, nous allons perdre notre sens de la gratitude. Quelqu'un a dit : "L'habitude engendre le mépris"; il avait raison. Or, nous ne devrions jamais perdre ce cœur joyeux d'avoir reçu notre salut et c’est facile de le faire.

Dans 1 Chroniques 16:23, il y a un bon rappel de cela. "Chantez à l'Éternel, vous tous habitants de la terre! Annoncez de jour en jour son salut". Voilà ce qu’est la sagesse. Chantez au Seigneur et proclamez chaque jour la bonne nouvelle de son salut, si vous n'avez aucune autre raison, faites-le pour que vous n’oubliez pas, afin que vous ne vous endurcissiez pas face à la réalité merveilleuse qu'est votre salut.

Dans le Psaume 96: 2, nous retrouvons la même déclaration : "Chantez à l'Éternel," puis il ajoute, "bénissez son nom, Annoncez de jour en jour son salut !" Un cœur constant de louange pour le salut reçu, cultivera notre mémoire.

Pierre veut rappeler à ses lecteurs, nous rappeler le merveilleux de notre salut, nous rappeler de louer Dieu, d'adorer Dieu, de remercier Dieu pour le privilège d'avoir été assez favorisé pour être sauvé éternellement. Il a déjà mentionné cela aux versets 3 et 4 - vous pouvez les relire - que vous avez "une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux". Cela devrait être notre plus grande source de joie au milieu de nos souffrances. Peu importe la gravité de la situation, le verset 8 dit que vous devriez "vous réjouir d'une joie ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi."

Ceci est un bon rappel. Peu importe ce qui se passe dans la vie, nous nous concentrons sur notre salut. Quand tout dans la vie n’est pas comme nous le voudrions, nous nous concentrons sur ce point, sur la bénédiction qu'est notre salut éternel. Voilà le thème que Pierre aborde ici.

Or, dans ces trois versets - vous allez trouver cela fascinant - il aborde le merveilleux du salut ou la bénédiction du salut de la manière la plus inhabituelle qui soit. Si je m'étais attelé à écrire ce petit texte sur le merveilleux du salut, je ne l'aurais jamais abordé de cette façon. J'aurais probablement parlé du fait que le salut est merveilleux, à cause du Dieu merveilleux qui nous l'a donné. Du fait que le salut est merveilleux à cause du merveilleux Sauveur qui nous a rachetés. Du fait que le salut est merveilleux à cause de la merveilleuse différence, du changement, de l'altération dramatique, etc. qu'il produit dans une vie. Je me serais concentré sur le plan de Dieu, le travail de Christ, la transformation qu'il apporte dans la vie d’une personne et j'aurais ainsi démontré le merveilleux du salut.

Mais le Saint-Esprit ne fait pas ça. Plutôt que de regarder - et notez bien ceci parce que vous aurez besoin de le savoir ou vous manquerez l'intention véritable de ce passage - plutôt que de regarder le merveilleux du salut à travers les yeux de son destinataire, il regarde la grandeur du salut à travers les yeux de ceux qui l'ont apporté. Il ne considère pas la grandeur du salut de notre point de vue, mais du point de vue de quatre personnes très importantes : Un, de celui des prophètes de l’Ancien Testament qui ont proclamé le message ; deux, de celui du Saint-Esprit qui a inspiré le message ; trois, de celui des apôtres du Nouveau Testament qui étaient les prédicateurs de l'Évangile ; et quatre, de celui des anges. Et Il démontre la grandeur du salut de la façon dont les prophètes l'ont perçue, de la façon dont l'Esprit l'a perçu, de la façon dont les apôtres et les anges l'ont perçu. Quelle approche fascinante ! Non pas de la façon dont nous le percevons, mais de la façon dont les messagers qui ont transmis ce message le perçoivent.

Nous pouvons donc dire alors, les quatre choses suivantes. Le salut est le thème de l’étude des prophètes, le thème de l’inspiration de l’Esprit, le thème du témoignage des apôtres et le thème de l’intérêt des anges. C'est un sujet si riche, si riche ! Et le fait même que les prophètes de l'Ancien Testament s'y intéressent tellement, que l'Esprit s'y intéresse tellement, que les apôtres du Nouveau Testament s'y intéressent tellement, que les anges s'y intéressent tant, témoignent de son importance. Il y avait beaucoup de choses qui aurait pu intéresser les prophètes, beaucoup de choses qui auraient pu intéresser l’esprit saint, beaucoup de choses qui auraient pu intéresser les apôtres du Nouveau Testament ou les anges, mais le merveilleux du salut était au cœur de leurs intérêts.

Examinons tout d’abord la vision des prophètes, au verset 10 et la première partie du verset 11. Souvenez-vous bien, que ce que Pierre veut, c'est nous faire comprendre à quel point notre salut est si merveilleux, que peu importe si tout s'écroule autour de nous, nous pouvons toujours nous raccrocher au salut éternel de nos âmes, qui surpasse tout par sa grandeur. Le premier témoignage vient donc des prophètes. Et il commence au verset 10, "Les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui vous était réservée," - ils parlent de nos âmes ici - "ont fait de ce salut l'objet de leurs recherches et de leurs investigations". Arrêtons-nous là un moment.

Il parle des prophètes ici, des prophètes de l’Ancien Testament. Et il dit qu'ils "ont prophétisé touchant la grâce qui vous était réservée" - à savoir le salut à venir - "ont fait de ce salut l'objet de leurs recherches et de leurs investigations, voulant sonder l'époque et les circonstances marquées par l'Esprit de Christ qui était en eux". Ils ont littéralement étudié leurs propres écrits prophétiques pour savoir tout ce qu'ils pouvaient à propos du salut promis.

Maintenant, pensez-y, de toutes les vérités qu’ils pourraient étudier, pourquoi se seraient-ils autant préoccupés de cela ? Parce que c'est le plus grand sujet de l'univers, le salut que Dieu a fourni aux pécheurs. À ce moment précis et sur ce petit théâtre appelé Terre, c'est le plus grand sujet qui importe. De toutes les vérités qu'ils ont reçues lors de leurs révélations divines afin de parler et d'écrire au nom de Dieu, c'était ce qu'il y avait de plus grand. Ils voulaient comprendre le salut. C'était ce que poursuivaient les prophètes de l'Ancien Testament.

J'aimerais préciser quelques détails concernant ce salut, Pierre le dit, et il n’y a pas d’article dans le texte original, mais simplement une référence générale : "Les prophètes qui ont prophétisé". De Moïse à Malachie, tous ces prophètes de l’Ancien Testament qui parlaient pour Dieu avaient leur regard tourné vers le salut. Ils étaient vraiment fascinés par les promesses du salut. Vous me direz : " Eh bien, n’étaient-ils pas des destinataires du salut ?" C'est vrai. Mais même s'ils ont reçu le salut - notez-bien -, ils l'ont reçu sans avoir complètement vu son accomplissement. Comprenez-vous ça ?

Ils ont reçu le don du salut sans jamais voir, sans jamais connaître, ni le Sauveur, ni Jésus-Christ. Ils ont reçu le don du salut sans jamais voir ni comprendre pleinement tout ce qu'impliquait sa vie, sa mort et sa résurrection. En un sens, ils ont reçu le salut sans avoir le bénéfice total d'avoir vu l'accomplissement de ce salut.

Mais il y avait plus que cela ici. Parce que dans leurs prophéties, la promesse de Dieu était que ce salut à venir était un salut qui irait au-delà d'Israël, qui atteindrait toutes les nations de la terre. Voilà le mystère auquel ils n'ont pas eu accès. Il s'agissait du caractère unique de ce salut. Ils savaient donc que Dieu avait révélé un grand plan de rédemption futur, non seulement pour Israël, mais pour le monde entier, et que cette rédemption et cette délivrance seraient apportées par le Messie promis, le prophète à la fois prêtre et roi qui devait venir, ils savaient ce qu'était le futur, la grâce qui allait venir, et ils voulaient mieux les comprendre. Ils étaient fascinés par cela.

Remarquez cette petite phrase "la grâce qui vous était réservée". Le sujet de leur intense étude était la grâce. Ce mot "grâce" est un mot plus grand que le salut. Le salut parle de l'acte de sauver. La grâce en évoque le motif et elle implique tout le motif de l'œuvre salvatrice de Dieu. La grâce englobe donc véritablement le salut, mais est un terme plus vaste. Ils étaient fascinés par l’étude de la grâce de Dieu, sa bénédiction imméritée, sa faveur non méritée, son indulgence envers les pécheurs. Ils étaient fascinés de savoir que Dieu avait promis un salut par grâce qui embrasserait le monde.

Attention, permettez-moi d'ajouter rapidement, bien-aimés, que vous ne devez pas penser que, parce qu'il est dit qu'ils "prophétisaient que la grâce allait venir", que la grâce n'était pas présente dans l'Ancien Testament. C'est une erreur terrible à commettre et beaucoup de personnes commettent cette erreur, en supposant que l'Ancien Testament était une simple loi, sans aucune grâce. Ce n'est pas vrai. Dieu - écoutez bien ceci – Dieu, par nature, est miséricordieux, n'est-ce pas ? Dieu, par nature, est miséricordieux. Le même Dieu qui est miséricordieux aujourd'hui, était tout aussi miséricordieux à l'époque parce que c’est ce qu’Il est.

Dieu n'est pas dans une sorte de processus, malgré ce que nous dit la théologie. Dieu a toujours été immuablement le même et toujours immensément plein de grâce. Il était plein de grâce sans borne dans l'Ancien Testament. Il est miséricordieux dans le Nouveau Testament. Dieu est tout simplement miséricordieux. Et tant que Dieu est là - et il est éternel - et tant que Dieu est là - et il est éternel - il sera miséricordieux.

De retour dans la Genèse, le tout premier livre de la Bible, Joseph lève les yeux au ciel, voit son frère Benjamin, le fils de sa mère et dit : "Est-ce là votre jeune frère, dont vous m'avez parlé? Et il ajouta: Dieu te fasse miséricorde, mon fils !" Les patriarches étaient pleinement conscients de la grâce de Dieu. Ils la connaissaient. Dans Exode 22:27 - à partir du verset 26, "Si tu prends " - c'est Dieu qui leur donne la loi ici - "Si tu prends en gage le vêtement de ton prochain, tu le lui rendras avant le coucher du soleil ; car c'est sa seule couverture, c'est le vêtement dont il s'enveloppe le corps: dans quoi coucherait-il? S'il crie à moi, je l'entendrai," - dit Dieu -"car je suis miséricordieux." Dieu a toujours été miséricordieux.

Dans Exode 33, vous vous souvenez que Moïse avait eu une vision de Dieu. Et au chapitre 33:19 Dieu dit : "Je ferai passer devant toi toute ma bonté, et je proclamerai devant toi le nom de l'Éternel; je fais grâce à qui je fais grâce, et miséricorde à qui je fais miséricorde." Ce sont quelques exemples prélevés directement dans les deux premiers livres de l'Ancien Testament. Dieu a toujours été miséricordieux.

Les Psaumes regorgent de déclarations sur la grâce de Dieu. Les prophètes savaient que Dieu était miséricordieux. Le fait même qu'il ne les ait pas consumés dans leur péché était une indication de sa grâce. Le prophète Jonas, par exemple, Jonas prie le Seigneur au chapitre 4 : " Ah! Éternel, n'est-ce pas ce que je disais quand j'étais encore dans mon pays? C'est ce que je voulais prévenir en fuyant à Tarsis car je savais que tu es un Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et qui te repens du mal." Vous savez pourquoi Jonas a fui Dieu ? Il avait peur de prêcher aux habitants de Ninive. Est-ce que vous savez pourquoi ? Parce qu'il pensait que Dieu les sauverait. Et il ne pouvait pas supporter l’idée que des païens soient sauvés. C'était répugnant pour lui. Alors il a couru parce qu'il savait que Dieu était miséricordieux.

Dans l’Ancien Testament, il n’a jamais été question de savoir si Dieu était miséricordieux, il l'a toujours été. Mais il y existait une grâce incomparable à venir. Il y avait une grâce bien plus grande à venir que ce qu'ils avaient vu à Ninive ou en Israël. Il y avait une grâce qui allait bien au-delà de tout ce qu'ils avaient supposé. Une grâce que le prophète Ésaïe, par exemple, a prophétisé au chapitre 45, verset 20. Écoutez ce qu'Ésaïe dit du Seigneur. "Assemblez-vous et venez, approchez ensemble, réchappés des nations! Ils n'ont point d'intelligence, ceux qui portent leur idole de bois, et qui invoquent un dieu incapable de sauver. Déclarez-le, et faites-les venir! Qu'ils prennent conseil les uns des autres! Qui a prédit ces choses dès le commencement, et depuis longtemps les a annoncées? N'est-ce pas moi, l'Éternel? Il n'y a point d'autre Dieu que moi, Je suis le seul Dieu juste et qui sauve."

Nous avons ici Ésaïe qui dit que Dieu annonce qu’il est un Sauveur pour toutes les nations. "Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre! Car je suis Dieu, et il n'y en a point d'autre. Je le jure par moi-même, la vérité sort de ma bouche et ma parole ne sera point révoquée: Tout genou fléchira devant moi, Toute langue jurera par moi. En l'Éternel seul, me dira-t-on, résident la justice et la force; À lui viendront, pour être confondus, tous ceux qui étaient irrités contre lui."

C'est absolument incroyable ! Ésaïe prédit que chaque nation s'inclinera devant Dieu, qu'elle obtiendra un salut, un salut par grâce. Un salut qu'ils n’avaient pas encore vu se réaliser. Ils savaient que tout cela serait lié au Messie.

Dans Ésaïe, chapitre 55, verset 1 à 7, écoutez ce que dit Ésaïe. “Vous tous qui avez soif, venez aux eaux" ; c’est une invitation gratuite à tous les peuples. "Même celui qui n'a pas d'argent ! Venez, achetez et mangez, Venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer ! Pourquoi pesez-vous de l'argent pour ce qui ne nourrit pas? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas?" - Pourquoi suivez-vous de faux dieux ? dit-il ici. - "Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, et votre âme se délectera de mets succulents. Prêtez l'oreille, et venez à moi, écoutez, et votre âme vivra: je traiterai avec vous une alliance éternelle, pour rendre durables mes faveurs envers David. Voici, je l'ai établi comme témoin auprès des peuples, comme chef et dominateur des peuples. Voici, tu appelleras des nations que tu ne connais pas, et les nations qui ne te connaissent pas accourront vers toi, à cause de l'Éternel, ton Dieu, du Saint d'Israël, qui te glorifie.”

Dieu dit que tout le monde peut venir à lui. Puis il dit ensuite que des nations vont venir, et que des peuples qui n'étaient pas son peuple deviendront son peuple, des païens, des païens.

C’est ce que vous devez comprendre. Les prophètes écrivaient au sujet d'un salut par la grâce à venir qui était bien plus grand que tout ce qu'ils avaient expérimenté. Ils écrivaient sur le Messie, qui apporterait un salut qui toucherait le monde.

Leurs prophéties affirmaient plusieurs faits de base. Je ne peux que les effleurer légèrement à cause du temps que nous avons. Mais quand ils ont prophétisé au sujet du Messie et de la grâce du salut, ils ont d'abord prophétisé que le Messie souffrirait. Le Psaume 22 détaille sa crucifixion, Ésaïe 53 détaille ses souffrances.

Deuxièmement, ils ont prophétisé que le Messie triompherait. Il existe des Psaumes qui disent que Dieu ne laissera pas son Saint témoin connaître la corruption. Le Psaume 2, dit "C'est moi qui ai oint mon roi sur Sion, ma montagne sainte !", il régnera "avec une verge de fer" et un sceptre. Ésaïe 9 dit que "la domination reposera sur son épaule" et qu'il sera appelé "Dieu puissant". Ainsi, les prophètes ont annoncé un Messie qui souffrirait et un Messie qui triompherait.

Troisièmement, ils ont prophétisé un Messie qui sauve, un Messie qui sauve. Qui liera les cœurs brisés, apportera le salut jusqu'aux extrémités de la terre. C'est pourquoi Jésus, lorsqu'il se rend à la synagogue de Nazareth et reçoit le livre de la loi de l'Ancien Testament, l'ouvre et le lit au chapitre 61 d'Ésaïe : "L'esprit du Seigneur, l'Éternel, est sur moi, car l'Éternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance ; pour publier une année de grâce de l'Éternel". C’est une prophétie messianique du Sauveur à venir qui sauvera le monde. Puis, il a fermé le livre a dit : "Aujourd'hui cette parole de l'écriture, que vous venez d'entendre, est accomplie." Ainsi, les prophètes de l'Ancien Testament ont prédit qu'il allait souffrir, qu'il triompherait et qu'il nous sauverait.

Cela peut être une bonne illustration du contenu du message des prophètes de l'Ancien Testament, tel qu'il est donné dans Romains par Paul, qui cite certains de ces prophètes. Regardons dans Romains 9, nous allons juste aborder très brièvement ce passage, Romains 9:25. C'est un passage si bon, si riche. Et qui ici, bien sûr, plaide en faveur du salut. Cela fait partie de toute cette vaste discussion sur le salut. Il y parle du fait que les prophètes de l'Ancien Testament ont vu arriver le salut des païens. Le verset 24 mentionne que des personnes seront appelées parmi les païens.

Puis, il est écrit : "selon qu'il le dit dans Osée :" - le prophète de l'Ancien Testament - "J'appellerai mon peuple celui qui n'était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n'était pas la bien-aimée ; et là où on leur disait: Vous n'êtes pas mon peuple! ils seront appelés fils du Dieu vivant." N'est-ce pas merveilleux ? Voilà le prophète Osée, qui prédit une grâce à venir, un salut qui touchera les païens.

Chapitre 9, verset 33. Il est dit : "Voici, je mets en Sion une pierre d'achoppement et un rocher de scandale, et celui qui croit en lui ne sera point confus." Là encore, l'élément qui permet d'accéder au salut n'est pas une nation, ce n'est pas Israël, mais quiconque croit.

Puis, remarquez Romains 10:11 référence de Ésaïe 28:16 : "Quiconque croit en lui ne sera point confus." Même constat qu'à la fin du chapitre 9. Un salut universel pour quiconque croit. Regardez Romains 10:13. Le verset 13 est cité dans le chapitre 2 de Joël. "Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé." Puis, on arrive jusqu'au verset 20, il cite alors Ésaïe 65, verset 20. "J'ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas, je me suis manifesté à ceux qui ne me demandaient pas." Voilà un autre exemple de salut accessible aux païens. D'un autre côté, il continue en disant : " J'ai tendu mes mains tout le jour vers un peuple rebelle et contredisant."

Allons dans Romains, chapitre 15 pour une dernière idée. Ici encore, Paul parle de la grâce de Dieu qui donne le salut aux païens, et il cite encore l'Ancien Testament, au verset 9. Il dit : "tandis que les païens glorifient Dieu à cause de sa miséricorde, selon qu'il est écrit:" - et il cite ici un extrait du Psaume 18:49 - "C'est pourquoi je te louerai parmi les nations, et je chanterai à la gloire de ton nom." Puis, au verset 10, il dit encore : "Nations, réjouissez-vous avec son peuple !" Cela est extrait du Pentateuque, dans Deutéronome 32. C'est Moïse le prophète qui a dit cela. Puis vient le verset 12. Le verset 12 se réfère à Ésaïe: "Il sortira d'Isaï un rejeton, qui se lèvera pour régner sur les nations; les nations espéreront en lui."

Vous voyez le tableau maintenant. Le salut est aussi pour les païens. Au verset 21 on lit, "Ceux à qui il n'avait point été annoncé verront, et ceux qui n'en avaient point entendu parler comprendront." - Un verset repris d'Ésaïe 52.

Remarquez donc ce que Paul fait ici. Toutes ces prophéties, qu’il s’agisse de celles de Moïse, de Joël, d’Osée ou d’Ésaïe, toutes prédisaient une grâce qui surpasserait tout ce qu’ils avaient expérimenté. Le Messie viendrait sauver non seulement les juifs, mais toutes les nations. Ainsi, Paul dans Romains, lorsqu'il écrit à propos du salut qui vient de Christ, s'appuie sur les textes précédents et sélectionne des prophéties choisies et dit : "Cela est maintenant accompli". En Christ est la grâce dont les prophètes ont parlé.

Mais voici le point important ici. Quand les prophètes ont parlé du salut, ils n’avaient pas l'épître aux Romains. Quand ils ont parlé du salut, Christ n’était ni né, ni mort, ni ressuscité. Lorsqu'ils ont parlé du salut, l'église n'était pas encore née, elle n'était pas encore un seul corps, mêlant juifs et païens, le mur de séparation ne s'était pas encore effondré, aucune grâce sans précédent ne s'était encore étendue dans le monde entier.

Mais leur désir de comprendre cette merveilleuse prophétie était si profond et si omniprésent qu'il est dit, au verset 10 : "Les prophètes, qui [...] ont fait de ce salut l'objet de leurs recherches et de leurs investigations," Ils ont étudié leurs propres écrits. Ils ont étudié leurs propres écrits. Ils savaient qu'ils prophétisaient sur la grâce qui viendrait à vous - ces deux petits mots, "à vous", sont très importants. Ils savaient qu'ils écrivaient au sujet d'une génération future, non pour eux, mais pour quelqu'un de l'avenir. Et il était si fascinant pour eux d'étudier le Messie, ses souffrances, son triomphe, son salut et le monde qui viendrait à Dieu qu'ils ont mené une recherche et une enquête approfondies à ce sujet.

Je ne pense pas que ces deux mots puissent être séparés dans leur signification et qu'on puisse dire qu’ils signifient chacun quelque chose de très distinct. Ils signifient vraiment la même chose, ils ne font qu’enrichir la même idée en incluant deux mots. Ils ont étudié avec diligence leurs propres écrits. Ils ont puisé dans leurs propres écrits et dans ceux des autres prophètes pour mieux comprendre le salut.

Qu'est-ce que je veux dire par là ? Qu'est-ce que nous dit Pierre ? Écoutez bien, voilà ce qu’il dit. Le salut est une réalité si merveilleuse que même les prophètes de l'Ancien Testament ont passé leur temps à essayer de comprendre ses merveilles. Voilà à quel point c'est génial. Voilà à quel point c’est merveilleux. Parmi toutes les choses qu'ils auraient pu rechercher, c'est ce qu'ils ont choisi de rechercher.

Le cœur de Pierre est révélé ici, il nous appelle à voir la grandeur du salut. Notez juste comment les prophètes ont voulu la comprendre. Les hommes pieux de l'ère de l'Ancien Testament, les serviteurs choisis par Dieu qui ont rédigé les Écritures étaient passionnés par le concept du salut. L'histoire concrète du salut en Christ a consumé leurs cœurs. Ils ont fait des recherches minutieuses. C’est un mot grec très intense qui a été employé ici, ekzēteō, une préposition qui intensifie toujours le verbe. Ils ont cherché diligemment. Ils ont fait une enquête, voilà un autre terme grec composé, exeraunaō, pour dire rechercher diligemment, intensément. Parce qu’ils n’ont pas pu tout comprendre dans son ensemble. Ils ne pouvaient pas comprendre.

Comment auraient-ils pu comprendre ? Christ n’était pas encore venu. Il n’était pas né. Il n’avait pas encore enseigné. Il n'était pas mort. Il n’était pas ressuscité. Les prophètes ne pouvaient pas comprendre. Ils n’ont pas compris beaucoup de choses. Dans Ésaïe 6:11, Ésaïe dit: "Je dis: Jusqu'à quand, Seigneur ?" En un sens, ce qu'il admet ici, c'est : "Si seulement je pouvais comprendre tout ça !" Dans Habacuc, au chapitre 1, il est dit : "Seigneur, jusqu'à quand permettras-tu, que les abus sur ton peuple perdurent ?" Il y avait beaucoup de choses qu'ils ne comprenaient pas, beaucoup de choses qu'ils auraient pu étudier, beaucoup de choses qu'ils auraient pu examiner, beaucoup de choses qui auraient pu être d'un grand intérêt pour eux.

Daniel 7:15 dit, "Moi, Daniel, j'eus l'esprit troublé au dedans de moi, et les visions de ma tête m'effrayèrent. Je m'approchai de l'un de ceux qui étaient là," - un ange - " et je lui demandai ce qu'il y avait de vrai dans toutes ces choses." Il n’a pas compris ce qui se passait. L'ange lui en dévoila une partie. Vous voyez donc que ces prophètes avaient un dilemme intéressant. Ils vivaient si éloignés, si à l'opposé de la croix et de l'œuvre de Christ, que cela ne leur permettait pas de tout comprendre. Il n'y avait aucun moyen pour eux de tout intégrer, aucun moyen de tout voir clairement.

Écoutez les paroles de Jésus dans Matthieu 13:17 : "Je vous le dis en vérité, beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu." Ils étaient limités. Ils étaient limités. Ils ont alors étudié leurs propres écrits, et qu'ont-ils étudié ? Le Messie et le salut qu'il apporterait. Ce n’était pas seulement une recherche scientifique, c’était une conduite de recherche passionnément impulsive, à la recherche de la compréhension de la grandeur du salut.

Remarque. Certains ont suggéré que ce passage reflétait l'attitude des prophètes avant qu'ils n'aient reçu aucune prophétie. Certains ont suggéré qu'ils voulaient tellement comprendre que Dieu leur a donné les prophéties sur le Messie. Ce qu'il se passe réellement ici, c'est qu'ils font des recherches approfondies sur la vérité qui n'a pas encore été révélée. Ils ont donc cherché à comprendre avant même de recevoir la Parole de Dieu ; Dieu leur a alors donné la Parole pour qu'ils comprennent.

Je ne crois pas que ce point de vue reflète le texte. Il est beaucoup plus fidèle au texte de considérer qu’ils ont dû d’abord avoir une révélation, ou qu’auraient-ils cherché alors ? Sur quoi auraient-ils enquêté ? La vérité, c’est que s’ils n’avaient eu aucune révélation sur une grâce future à venir au travers du Messie, ils n’auraient eu aucune question à poser, parce que vous ne posez pas de questions sur quelque chose dont vous ignorez qu'il existe. Bien sûr que non.

De plus, Dieu ne donne pas de révélation aux personnes qui le demandent. Il choisit ses prophètes. Il ne leur a pas donné de révélation simplement parce qu’ils étaient curieux. Je suis curieux de beaucoup de choses et je n’ai pas encore eu de révélation. Ce n'est pas comme ça que ça marche. Et puis, comme le verset 11 le dit, ce qui les intéressait exactement ce n’était pas la doctrine du salut, ce n’était pas la doctrine du Messie, ce n’était pas de savoir si le Messie souffrirait, triompherait ou les sauverait. Ce qu'ils voulaient savoir, c'est quelle personne était le Messie et à quelle heure il viendrait. C'était très spécifique. Ils ont eu assez de révélations pour susciter leur intérêt. Ils ne cherchaient pas la prophétie à venir, ils cherchaient à comprendre la prophétie qu'ils avaient déjà reçue.

Et que voulaient-ils savoir ? Le verset 11 nous dit, "voulant sonder"- eraunaō en grec, se traduit littéralement par "chercher", chercher à savoir - "sonder l'époque et les circonstances". Ils cherchent qui et quand. C’est compréhensible, n’est-ce pas ? Si vous étiez un prophète de l’Ancien Testament et que vous disposiez de toutes ces informations incroyables, ne vous demanderiez-vous pas qui est ce Messie ? Qui cela sera-t-il ? Qui cela sera-t-il ? Certains juifs se le demandent encore. Qui cela sera-t-il ? Et quand viendra-t-il ? Quand viendra-t-il ? Qui est le Messie et quand viendra-t-il?

Quelle est la personne qui apportera ce salut ? Qui sera le Sauveur, le juge, le roi, le prophète, le prêtre ? Qui sera le Messie ? Et quel kairos, quelle saison, quelle ère, quelle époque ? Qui est le dernier prophète de l'Ancien Testament ? Qui était le dernier prophète de l'Ancien Testament ? Jean le Baptiste ! Laissez-moi vous en donner un aperçu. Regardez dans Matthieu 11. Jean-Baptiste est une illustration typique de cette attitude parmi les prophètes.

Vous savez ce que Jean voulait savoir plus que tout autre chose - la chose qu'il voulait savoir plus que tout ? C'est qui est le Messie ? Il était dans la lignée des prophètes. Ils voulaient tous le savoir. Jean n'était pas différent. “Lorsque," - Matthieu 11, verset 1 - "Jésus eut achevé de donner ses instructions à ses douze disciples, il partit de là, pour enseigner et prêcher dans les villes du pays. Jean, ayant entendu parler dans sa prison des œuvres du Christ, lui fit dire par ses disciples : ” Les disciples de Jean-Baptiste sont venus vers Jésus et ils lui ont dit ceci : “Es-tu celui qui doit venir" ? Telles sont toujours les questions des prophètes. Qui ? “ou devons-nous en attendre un autre ?" Est-ce vous, est-ce l'heure ou est-ce que quelqu'un d'autre viendra à un autre moment ? C’est ce qu’il voulait savoir.

Vous voyez, les disciples de Jean étaient au courant du ministère de Jésus, d'après le chapitre 9, verset 14. Et ils avaient rapporté à Jean-Baptiste ce que Jésus faisait, selon Luc 7: 11-18. Et Jean est devenu curieux. Il veut savoir. Il veut savoir ce que tous les prophètes ont voulu savoir : qui et quand ? Est-ce le moment et est-ce cet homme ? Es-tu celui qui doit venir ? Est-tu celui qu'on attend ? Au fait, l'un des titres les plus communs pour le Messie, est celui qu'on attend, celui qui doit venir. Parce qu'ils étaient tous en train d'attendre et d'espérer. Ou devons-nous chercher quelqu'un d'autre ?

En réponse, Jésus lui énumère ses actions. Il lui dit : "Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres." Vous me direz : "Pourquoi voulez-vous qu'il lui dise cela ?", Parce que chaque action accomplit la prophétie de l'Ancien Testament concernant le Messie, et qu'en lui disant cela, Jean comprendra. Il saura.

Les prophètes de l'Ancien Testament - y compris Jean - ont alors examiné leurs propres écrits, leurs propres prophéties pour s'en assurer. Et n'oubliez pas ce que Jean avait déjà dit à propos de Jésus : "Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde", et même si Dieu l'a inspiré à dire cela, il se demandait toujours ce que cela voulait dire, interrogeant toujours dans sa propre prophétie, et voulant être sûr que c'était le bon moment et la bonne personne.

Le propos de Pierre ici, c'est de montrer à quel point l'étude du côté merveilleux du salut a été la préoccupation de tous les prophètes. S'ils sont si inquiets à ce sujet, si ravis, si désireux de plonger au plus profond de ces vérités et de les comprendre pleinement, et c'est aussi si précieux pour nous, n'est-ce pas ? Vous rendez-vous compte que génération après génération et siècle après siècle, ces hommes pieux ont cherché à savoir ce que vous et moi prenons pour acquis ? Comprenez-vous ça ? L'oubliez-vous parfois ? C’est le thème des recherches des prophètes, voilà combien le salut est précieux.

Deuxième regard - et les deux regards suivants sont plus courts que le premier, alors détendez-vous. - Le second point de vue sur le merveilleux du salut dont nous parle ici Pierre, est celui inspiré par le Saint-Esprit. Non seulement les prophètes ont été immergés dans ce salut, mais le Saint-Esprit l'est aussi. Pierre nous transmet alors l'idée cruciale que toute révélation faite, l'a été faite divinement, par le Saint-Esprit, et que la grandeur de notre salut se voit dans le fait qu’il a été le propos de la révélation du Saint-Esprit.

Écoutez ça, tout ce que les prophètes ont reçu, ils l'ont reçu de qui ? Du Saint-Esprit ! Tout ce que les auteurs du Nouveau Testament ont reçu, ils l'ont reçu du Saint-Esprit. Tout ce que nous lisons vient de ce que l'Esprit a dit. Revenons au verset 11, ils "voulaient sonder l'époque et les circonstances" - voilà le point important - "marquées par l'Esprit de Christ qui était en eux, et qui attestait d'avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies."

Pierre nous introduit donc l'idée que ces prophètes voulaient vraiment comprendre l'époque et les circonstances que l'Esprit du Christ insufflait en eux, pendant qu'il prédisait à travers eux les souffrances de Christ et les gloires à suivre.

Les prophéties qu'ils ont écrites comportaient ces deux éléments : les souffrances de Christ et la gloire à venir. Dans l'Ancien Testament, dans le psaume 22, il est question de la souffrance de Christ. Dans le psaume 69: 1-21, il est question de la souffrance de Christ. Lisez Ésaïe 52:13 à 53:10 ou à peu près, c'est sur les souffrances de Christ. Lisez Daniel 9: 24-26, cela parle des souffrances de Christ, du Messie qui sera retranché. Lisez Zacharie 12:10, il sera transpercé, Zacharie 13: 7 en dit davantage sur les souffrances de Christ. Les prophètes ont écrit sur les souffrances du Christ sous l'inspiration du Saint-Esprit.

Ils ne l'auraient pas su si cela n'était venu de l'Esprit, n'est-ce pas ? Ils ne pouvaient pas lire le futur. Ils ne pouvaient même pas comprendre ce qu’ils écrivaient, et encore moins essayer d’écrire quelque chose par eux-mêmes. Ils disaient pourtant qu'ils écrivaient à propos "des gloires à venir". De quoi parlent-ils ? De la résurrection du Christ, de l'ascension du Christ, de l'intronisation du Christ.

Ils ont écrit à propos de l'enfant qui allait devenir roi et dont la domination reposerait sur son épaule, Ésaïe 9. Ils ont écrit dans Daniel 2 au sujet de celui qui serait le roi suprême, comme dans Daniel 7, Zacharie 2 ou Zacharie 14. Les prophètes a écrit sur sa gloire, ils ont écrit sur sa souffrance, mais tout cela a été inspiré par le Saint-Esprit.

À propos, les souffrances de Christ et ses gloires sont les thèmes principaux de la prophétie de l'Ancien Testament. Apocalypse 19:10 dit : "Car le témoignage de Jésus est l'esprit de la prophétie", ainsi, toute prophétie est donc vraiment destinée à témoigner de Christ. Et dans son témoignage de Christ, il s'est principalement concentré sur ses souffrances et sa gloire, ce qui lui a permis de devenir le Sauveur. Dans Luc 24, Jésus dit sur le chemin d'Emmaüs à ces disciples : "O hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu'ont dit les prophètes !" Et qu'ont dit les prophètes ? “Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu'il entrât dans sa gloire ?" Souffrance, gloire, souffrance, gloire, toujours le même thème, toujours le même thème. Ce thème était celui qu'étudiait les prophètes car c’était le thème que leur avait inspiré l’Esprit.

Et ainsi il est dit que l'esprit de Christ - en passant, ce passage montre que le Christ préexistait avant son incarnation sous une forme spirituelle. Remarquez l'expression "en eux" ou "en leur for intérieur". L'Esprit a élu domicile dans le cœur des auteurs de l'Ancien Testament. C'est pourquoi 2 Pierre 1:21 dit : "car ce n'est pas par une volonté d'homme qu'une prophétie a jamais été apportée," - écoutez bien ici - "mais c'est poussés par le Saint Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu." Le mot "poussés", emporté par le Saint-Esprit, 2 Pierre 1:21, est l'un des mots les plus importants du Nouveau Testament.

L’Esprit qui les habitait les inspira à écrire au sujet du glorieux salut à venir. Le mot "indiquer", le comprenez-vous ici ? L’Esprit de Christ était en eux, leur indiquant quoi dire, ou certaines Bibles pourraient dire "témoignant", promarturomenon signifie "témoigner à l’avance" en grec. Ainsi, l’Esprit les a inspirés, témoignant d’un salut futur, afin que leurs écrits, comme Timothée 3:16 le dit, soient "inspirés par Dieu", insufflés par Dieu.

Notez que le verset 12, au fait, l'affirme également. Vers la fin du verset, il est dit que les apôtres du Nouveau Testament vous ont prêché l'évangile "par le Saint Esprit envoyé du ciel". Ainsi, le Saint-Esprit a inspiré non seulement les auteurs de l'Ancien Testament, mais également les apôtres du Nouveau Testament. Ainsi, l'Ancien et le Nouveau Testament proviennent tous deux du souffle de l'Esprit de Dieu, ils sont d'origine divine.

Le Saint-Esprit a donc révélé ce merveilleux salut à cette génération. Le verset 12 dit "Il leur fut révélé", - il leur a été révélé, c'est-à-dire aux prophètes de l'Ancien Testament, notez bien - "que ce n'était pas pour eux-mêmes," - que tout ce message n'était ni pour leur génération, ni pour leur temps. C’est tellement important.

Puis-je juste prendre un moment pour vous rappeler un verset que vous n’avez probablement jamais lu ou auquel vous n'avez pas vraiment réfléchi ? Vous l'avez peut-être lu sans y faire attention. Nombres 24:17. Écoutez, écoutez-le bien. "Je le vois, mais non maintenant, je le contemple, mais non de près. Un astre sort de Jacob, un sceptre s'élève d'Israël." mais pas maintenant et pas tout de suite. Déjà dans le Pentateuque, l'Esprit de Dieu commence à témoigner de la venue du Messie. Et ils ne parlaient pas de leur époque ou de leurs circonstances.

Dans Hébreux 11, nous avons un peu plus de précision, Hébreux 11:13 nous dit : "C'est dans la foi qu'ils sont tous morts," - tous les patriarches - "sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin". C'est comme ça. Ils ne pouvaient le voir que de loin. Puis, à la fin de ce onzième chapitre, il y a ces deux merveilleux derniers versets, 39 et 40, "Tous ceux-là," - tous ces héros de l'Ancien Testament nommés dans ce chapitre - "à la foi desquels il a été rendu témoignage," - écoutez bien - "n'ont pas obtenu ce qui leur était promis". Ils n'ont rien reçu. Ils n'étaient pas de la bonne époque. "Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection." Ce n’était pas pour leur temps, c’était pour nous.

Or, le sens ici n'est pas que les prophéties n'avaient aucune valeur. Elles avaient une valeur immense. C'est seulement que l'accomplissement des prophéties n'était pas prévu pour cette génération, mais pour une génération future qui allait arriver, et pour qui, viendrait un temps où le salut serait accompli et où les païens seraient compris dans la bénédiction d'alliance amenée par le Messie.

Ainsi, les prophètes ont vu le Messie, ils ont vu la grâce à venir, ils ont vu le salut, mais ils ne savaient pas qui l'amènerait, et ils ne savaient pas quand. Cela leur a pourtant été révélé, bien que ce n’était pas prévu pour leur génération. Et Pierre nous dit que tout cela était le témoignage du Saint-Esprit. Comme le salut est merveilleux, pour qu'il ce ne soit pas seulement le sujet de l’étude des prophètes, mais aussi le sujet d’inspiration de l’Esprit.

Vient ensuite le troisième regard - brièvement - c’est celui de la proclamation des apôtres. Le verset 12 dit encore : "les dispensateurs de ces choses, que vous ont annoncées maintenant ceux qui vous ont prêché l'Évangile par le Saint Esprit envoyé du ciel". Et cette déclaration introduit simplement les apôtres du Nouveau Testament. Le terme "ces choses", évoque la grâce du salut qui doit venir, la souffrance et la gloire du Messie, tout ce que l'Esprit a insufflé dans les auteurs de l'Ancien Testament, "Ces choses, [...] vous ont [été] annoncées maintenant [par] ceux qui vous ont prêché l'Évangile." Ceux-ci sont les prédicateurs du Nouveau Testament.

"Dans ces choses" se réfère directement au qui et au quand. Le "de ces choses", implique qui, quelle personne, quand, à quelle heure ; voilà ce qui vous est prêché ici. N’est-ce pas ce que les prédicateurs du Nouveau Testament ont fait ? Ne sont-ils pas venus dire : "Le Messie est Jésus-Christ et son temps est" - quoi ? - "venu". Paul n’a-t-il pas dit : "Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le " - quoi ? - " le jour du salut." ? Le voilà, c'est maintenant. C'est maintenant !

"De ces choses", implique qui et quand, les détails des prophéties sur le Christ de l'Ancien Testament sont accomplis, elles "vous ont [été] annoncées maintenant [par] ceux qui vous ont prêché l'Évangile." Qui ça ? Luc, Paul, Barnabas, Philippe, Jean, les apôtres. Ils l'ont prêché. En fait, Paul dit ici : "Je suis déterminé à ne rien savoir de vous à part de Christ et de sa " - quoi ? - "de sa crucifixion.” Et pourquoi a-t-il prêché seulement cela ? Seulement Christ, sa crucifixion et le salut en Christ, pourquoi était-il prêt à prêcher l'évangile à tout moment ? Pourquoi n'avait-il pas honte de l'Évangile de Christ ? Pourquoi ? "Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu."

Voilà leur message. La prédication apostolique de la croix était leur message. Paul dit dans 1 Corinthiens 2 : "Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n'est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu. Car je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié."

Ainsi, ce qui occupait l'étude constante des prophètes, ce qui occupait l'inspiration constante de l'Esprit, devint également le thème constant des prédicateurs du Nouveau Testament. Et jusqu'où s'y sont-ils consacrés ? Écoutez bien, bien-aimés, ils sont morts pour ça, n’est-ce pas ? Ils sont morts pour ça. Ils ont donné leur vie pour cela. C’est en cela que le salut est merveilleux. Il est à la fois le sujet de l’étude des prophètes, le sujet de l’inspiration de l’Esprit et le sujet du témoignage apostolique.

Et enfin, le regard des anges sur le salut. J'aime cette partie. Il ajoute simplement cela dans le verset 12 : "et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards." Avez-vous jamais souhaité être un ange ? Quand j'étais petit, je pensais : "Bon sang, ça ne serait pas génial d'être un ange ? Ne serait-ce que pour voler, vous voyez, et pour être tout le temps quelqu'un de bien. Être un ange, se cacher pour voir ce que font les gens et faire de bonnes actions, être en présence de Dieu. "

Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressemblait un ange ? Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ça ressemblerait de voir ce que les anges voient dans cette dimension que nous ne pouvons pas percevoir, de ce qu'ils peuvent percevoir de cette dimension spirituelle qui ne nous est pas visible ? Vous êtes-vous déjà demandé ce que cela fait aux anges de combattre des démons dans cette endroit qui reste un mystère pour nous ? Ce monde invisible qui est aussi réel que le nôtre, mais qui ne peut être vu avec un œil physique ? Vous êtes-vous déjà demandé ce que ce serait de faire partie de ce monde angélique et de faire l'expérience de cette sainteté éternelle que possèdent les saints anges?

J'ai un truc à vous apprendre. Les anges se disent la même chose. "Je me demande ce que ça fait d’être sauvé. Je me demande comment c'est de recevoir la grâce. Je me demande ce que ça fait d’être pardonné", c'est fascinant, pas vrai... ? Revenons à la fin du verset 12, que veut-il dire lorsqu'il emploie le mot "choses" ? Il s'agit de questions sur le salut que les anges désirent ardemment connaître.

Ce mot, "désirer", est chargé de sens. Vous savez d'où vient le mot "désir"? Il vient du mot grec - epithumeō. Vous savez ce que ce mot signifie ? Convoiter dans un sens négatif. Il décrit un fort désir, une impulsion irrésistible. Cela n’a rien de fantasque. Les anges ne se disent pas : "Au fait, ne serait-il pas intéressant de voir à quoi ressemble le salut ? " C’est pour eux une passion. C'est une forte impulsion. Ce mot, sous la forme grecque epithumousin ici, signifie essentiellement une impulsion qui n’est pas satisfaite, un désir qui n’est pas exaucé. Et les anges ont ce désir insatisfait de connaître les choses du salut.

Plonger leur regard - quel merveilleuse expression ! Savez-vous ce que cela signifie littéralement ? "Tendre la tête en avant ou se pencher vers." Ce sont les mêmes mots que pour décrire ce que Pierre et Jean avaient fait devant la tombe. Vous vous souvenez du moment où ils ont couru et se sont baissés pour regarder ? C'est le même verbe. Les anges veulent se baisser, descendre ici-bas et examiner tout ça de plus prêt. Ils sont remplis d'une passion irrépressible pour comprendre le salut. Pourquoi ? Parce qu’ils ne le connaîtront jamais.

Les saints anges n’auront jamais besoin d’être sauvés, les anges déchus ne peuvent pas être sauvés. Les saints anges se penchent pour scruter la réalité du salut dans le monde humain. Et je pourrais ajouter qu'il y a peut-être aussi des anges déchus qui veulent examiner le salut dans l'espoir de le recevoir, mais qui ne l'obtiendront jamais. Ils ne l'obtiendront jamais !

Les anges ont été impliqués, les saints anges ont été impliqués dans le salut. Les saints anges ont annoncé la naissance du Christ. Les saints anges l'ont guidé durant sa tentation. Ils l'ont servi durant la résurrection. Ils ont assisté à son ascension. Ils suivent maintenant ses ordres pour le compte des saints. Les anges déchus étaient aussi alentour. Ils l'attaquaient durant sa tentation. Ils l'assiégeaient dans sa vie. Ils essayaient de le tuer et de le garder mort sur la croix. Ils essayaient de le garder dans la tombe. Ils ont attaqué son œuvre et son église.

Les anges, saints et déchus, ont tourné autour de l'œuvre du salut, mais aucun d'entre eux n'en fera l'expérience. Les saints anges n'en ont pas besoin. Les anges déchus ne peuvent pas l’obtenir. Mais ils ont un puissant désir de connaître plus profondément ce salut immense, miraculeux et plein de grâce, qu'ils ne connaîtront jamais.

Je pense que les saints anges sont probablement ceux dont on parle ici. Je propose juste cette autre option comme une idée possible. Et je pense que les saints anges veulent examiner cette question afin de mieux la comprendre, de glorifier davantage Dieu, parce que c’est ce qu’ils ont à faire. Ce n’est pas de la simple curiosité. C'est pour leur permettre de rendre à Dieu une plus grande gloire.

Dieu leur a montré son église. Vous vous souvenez de Luc 15, quand le pécheur revient, il dit que les anges du ciel font quoi ? Ils se réjouissent. Les anges se réjouissent et louent Dieu d'avoir sauvé un pécheur. Dans 1 Corinthiens, je pense que c'est au chapitre 4: verset 9, Paul dit : "Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes." Les anges observent Paul. Ils regardent l'apôtre Paul. Ils voient la puissance de Dieu dans sa vie. Dans Éphésiens 3:10, il est dit : "afin que les dominations et les autorités dans les lieux célestes connaissent aujourd'hui par l'Église la sagesse infiniment variée de Dieu". Dieu met à l'honneur sa grâce dans l'église devant les anges. Ils surveillent ses ministères. Ils regardent son église. Ils absorbent tout cela.

Ils ne participeront jamais au salut, mais il y est dit une chose intéressante dans le chapitre 5 de l’Apocalypse. Écoutez ceci. Il est dit : "L'Agneau [...] a pris le livre" - il s'agit du titre de propriété de la terre, l'agneau étant le Seigneur Christ - "et les quatre êtres vivants" - ce sont des anges qu'on parle ici - "et les vingt-quatre vieillards " - représentant les saints - "se prosternèrent devant l'agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d'or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. Et ils chantaient un cantique nouveau". Maintenant écoutez bien, voilà ce cantique : "Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation”.

N’est-ce pas un merveilleux cantique ? Pouvez-vous chanter ce cantique ? Pouvez-vous chanter la chanson de la rédemption ? Bien sûr, vous avez été rachetés. Mais regardez ici, verset 11 : "Je regardai, et j'entendis la voix de beaucoup d'anges autour du trône et des êtres vivants et des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. Ils disaient d'une voix forte: L'agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance". Les anges émettent un chant de rédemption même s’ils ne l’ont pas vécu. Nous sommes ceux qui savent vraiment ce que nous chantons. Ils ont vu le salut en tant qu'observateurs ; ils veulent le voir en tant qu'observateurs, ils veulent examiner la question afin de pouvoir se joindre au chant de rédemption et rendre gloire à Dieu.

N’est-ce pas une belle pensée ? Combien merveilleux est le salut ! Pierre nous dit donc ici : " Quelles que soient tes épreuves, quelles que soient tes difficultés, souviens-toi du merveilleux de ton salut, un salut que les prophètes ont étudié, que l'Esprit a inspiré, dont les apôtres rendent témoignage, et qui fait l'intérêt constant des anges eux-mêmes."

Puis-je vous poser une question ? Votre salut est-il précieux pour vous ? Ou avez-vous perdu votre premier amour pour lui ? C’est une bonne question. Il était précieux pour vous au début, non ? Votre amour premier du salut, lorsque vous avez été sauvé. Oh c'était merveilleux. Comment c'est maintenant ? L'avez-vous perdu de vue ? Que cet émerveillement du salut soit ravivé dans votre cœur !

"Comment ?" me direz-vous. Eh bien, l'église d'Éphèse, qui avait perdu son premier amour a reçu pour instruction de faire ceci : Revenez à vos débuts et à vos premières œuvres. Revenez en arrière et recommencez à vivre comme vous avez vécu juste après avoir été sauvés, avec ce cœur brûlant, avec ce témoignage zélé, cet amour exaltant pour Dieu, ce sentiment de soif de la Parole, ce désir de fraternité chrétienne, cet amour de la prière, à vos premières œuvres. Si vous avez perdu votre amour premier, revenez en arrière et refaites vos premières œuvres. C’est ce qui est dit dans Apocalypse 2. Et rappelez-vous à nouveau du merveilleux de votre salut. Prions ensemble.

Père, il nous a fallu beaucoup de temps ce soir pour démêler tout cela, mais du fond du cœur, nous ne pouvions rien laisser de non-dit à propos de cette partie à la fois puissante et écrasante des écritures. Merci. Merci pour le salut gracieux que nous avons reçu et puissions-nous nous en réjouir et en profiter.

Même au cœur de l'épreuve, puissions-nous ne jamais perdre notre point de vue et nous rappeler que nous avons reçu le salut éternel, un salut si merveilleux, si glorieux que nous t'en louerons à jamais. Merci n’est pas suffisant pour exprimer le cri de notre cœur, pour nous avoir choisis pour ce don glorieux au nom de Jésus. Amen.

FIN

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