
Comme je vous l’ai mentionné ce matin, nous allons commencer une nouvelle série ce soir, avec un nouveau thème. Le sujet c’est le ciel. Et ce ne sera pas comme une série de sermons sur plusieurs aspects, mais beaucoup plus comme une étude, au moins pour ce soir. En introduction, je veux vous enseigner sur ce que la Bible a à dire sur le sujet du ciel. Comme je l’ai évoqué il y a quelques semaines, nous vivons dans une société de choses instantanées, une société dans laquelle les gens ne veulent rien retarder ni différer, en dehors des paiements. Ils ne veulent certainement pas retarder les choses. Ils veulent seulement retarder la douleur qui va avec. Nous vivons dans une époque où tous désirent ce qu’ils désirent maintenant et nous avons les cartes de crédits qui nous permettent d’acheter ce que nous ne pouvons pas nous permettre, parce que nous n’avons pas d’argent. Ensuite, nous commençons à effectuer le paiement, enfin, je l’espère. Le niveau d’endettement atteint souvent un niveau où nous ne pouvons pas payer nos factures et les gens se retrouvent ainsi avec de graves problèmes.
Cela reflète une attitude qui dit : « Je veux ce que je veux et je le veux maintenant. » Et je vous ai dit il y a quelques semaines qu’autrefois nous chantions souvent des cantiques sur le ciel mais nous ne chantons plus maintenant des cantiques sur le ciel, ou alors très rarement. Je ne me souviens pas d’un chant récemment composé sur le ciel parce que nous ne voulons pas de choses qui trainent et le ciel est une de ces choses qui trainent. Nous ne voulons pas des choses qui s’inscrivent dans le futur. Nous voulons les choses instantanément. Nous voulons cela maintenant et nous sommes heureux de sacrifier l’avenir sur l’autel de l’immédiat. Nous ne voulons rien attendre. En conséquence de la vie dans une société où tout est instantanée, une société d’indulgence matérialiste, l’église a été atteinte de cette maladie, et nous ne nous affectionnons plus aux choses d’en haut, selon l’invitation de Colossiens 3, mais nous nous affectionnons aux choses de la terre.
Nous ne sommes pas vraiment intéressés par un futur nébuleux, un lieu dans l’espace, comme certains ont choisi de l’appeler. Nous ne recherchons pas à emmagasiner notre trésor au ciel comme Jésus nous avait dit, mais nous emmagasinons notre trésor ici-bas. Certains prédicateurs et ministres de télévision et de radio ont beaucoup de succès parce qu’ils disent aux gens que Jésus veut qu’ils soient riches maintenant, en bonne santé maintenant, opulents maintenant, qu’ils aient du succès maintenant. Nous l’appelons « l’évangile de la prospérité », et il est très populaire parce que les gens veulent toutes les bonnes choses maintenant.
J’étais très curieux, lors d’une conversation récemment avec Jerry Falwell et je lui ai demandé : « Que pensez-vous de l’avenir du Club PTL maintenant que vous vous êtes retiré ? » Il a dit : « Je suis convaincu que Jim et Tammy vont revenir. » C’est intéressant de voir que la raison de cela est que les créanciers croient que Jim et Tammy peuvent revenir au Club PTL et effectivement susciter l’argent nécessaire pour payer les créanciers. Pour moi, c’est presqu’inconcevable que de telles personnes reviennent sur scène et occupent une place entre guillemets de ministère dans une église chrétienne. C’est tout simplement inconcevable, sauf que nous vivons dans une époque où les gens veulent l’évangile de la prospérité, et ils sont prêts à donner l’argent à quiconque le vend. Les gens embrassent tout ce qu’ils pensent pouvoir les enrichir, leur donner du succès, les rendre prospères dans la vie et c’est ce qui leur est promis.
L'église de d’Amérique en général n’a pas le ciel en tête. Par conséquent, elle tend à être indulgente, égoïste, égocentrique et faible. Elle est consumée par ses propres plaisirs. Elle désire être confortable avec des pensées furtives du ciel. Contrastez cela avec le fait que tout ce qui nous est précieux est au ciel.
Laissez-moi vous en donner un petit aperçu. Dans l’évangile de Matthieu, chapitre 6 et verset 9, il y a un verset très familier que vous connaissez tous : « Voici donc comment vous devez prier. » Dit Jésus : « Notre Père qui es aux cieux ! Que Ton nom soit sanctifié. » Et je vous rappelle d’entrée de jeu, et vous n’avez pas besoin d’essayer de me suivre dans tous ces versets, je vais en toucher plusieurs, mais tout d’abord, votre Père est aux cieux. Dans un sens très réel, celui qui est la source de toutes choses pour nous, Dieu Lui-même, est au ciel. Plus loin, dans Hébreux 9, verset 24 : « Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, en imitation du véritable, mais Il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. » Non seulement notre Père est au ciel, mais aussi notre Sauveur est au ciel. Dans Hébreux, chapitre 12, verset 23, il est dit : « De l’assemblée des premiers nés inscrits dans les cieux. » Non seulement notre Père est dans les cieux, non seulement notre Sauveur est dans les cieux, mais aussi nos frères et sœurs dans la foi sont dans les cieux. Les saints de l’Ancien Testament y sont, les saints du Nouveau Testament y sont, tous ceux qui sont morts dans la foi en Christ ou dans la foi dans le Dieu de l’Ancien Testament sont au ciel. Dans Luc chapitre 10, nous trouvons une affirmation très intéressante au verset 20, et ce qu’il dit devrait procurer de l’espoir à tous nos cœurs. Il dit : « Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis ; » parlant à Ses disciples qui chassaient les démons « mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. » Non seulement notre Père y est, non seulement notre Sauveur, nos frères et sœurs y sont, mais encore nos noms y sont écrits. Que veut dire cela ? Cela signifie que nous avons un titre foncier pour une propriété qui s’y trouve. Nous sommes citoyens de ce lieu.
Notre héritage y est aussi. « Béni soit Dieu le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon Sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux. » Votre héritage éternel est au ciel. Que voulez-vous dire par là ? Toutes les richesses de la gloire et de la grâce de Dieu nous sont réservées, à vous et à moi au ciel. Notre Père y est, notre Sauveur y est, nos frères et sœurs y sont, notre nom y est ; c’est-à-dire que nous avons les documents d’un lieu dans ce pays et notre héritage y est. On pourrait résumer plusieurs de ces choses dans Philippiens 3 :20 : « Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur, le Seigneur Jésus Christ. » Notre citoyenneté y est. Nous sommes citoyens de ce lieu, nous appartenons à ce lieu.
Dans Matthieu 5:12 Jésus dit : « Heureux serez-vous lorsqu’on vous persécutera parce que votre récompense sera grande dans les cieux. » Votre récompense éternelle s’y trouve. Dans Ephésiens 6 :9, Paul rappelle aux chrétiens d’Ephèse que leur maître y est, leur maître y est. Dans Matthieu 6 :19 à 21, Jésus dit que le seul trésor que vous possèderez pour toujours y est aussi.
Alors, quand vous pensez au ciel, vous identifiez le lieu où sont votre Père, votre Sauveur, vos frères et sœurs, votre nom, votre héritage, votre citoyenneté, votre récompense, votre Maître, bien sûr, il s’agit de Dieu et Christ, et votre trésor y est aussi. Pour résumer, le ciel est votre demeure. Nous sommes étrangers. Nous sommes pèlerins. Nous sommes étrangers dans ce monde. Nous sommes comme des voyageurs dans l’espace de passage sur une planète qui n’est pas la nôtre. Nous ne sommes pas d’ici. Chaque fois qu’une personne de ce monde nous rencontre, elle rencontre des étrangers. Nous sommes étrangers, les amis. Nous sommes arrivés ici mais nôtre demeure est ailleurs. Tout ce que nous aimons s’y trouve. Tout ce que nous chérissons s’y trouve. Tout ce que nous avons de valeur se trouve là-haut. Tout ce qui est éternel se trouve là-haut. Pourtant ici, nous sommes dans l’église de Jésus Christ, aux Etats-Unis, dans ce siècle, déterminés à nous complaire dans ce monde étranger.
Un christianisme de complaisance est un type de christianisme qui a perdu sa perspective divine. L’église d’aujourd’hui n’a pas d’espoir pour le ciel, elle espère ne pas aller au ciel. Ils ne veulent pas aller au ciel avant d’avoir eu tout ce que la terre peut leur donner. Et quand c’est épuisé et qu’ils sont finalement trop vieux pour en jouir ou trop malades pour en profiter, alors ils se réjouissent de ce qu’il existe un ciel pour les recevoir. « Mais s’il Te plaît, Dieu, ne m’envoie pas encore au ciel. Je ne suis pas encore allé à Hawaï. Je n’ai pas encore eu ma nouvelle voiture. Je veux aller aux Bahamas. Je veux avoir une augmentation. Je veux une nouvelle maison. Dieu, s’il Te plaît, non, pas le ciel. » Quelle perspective lassante !
Jean dit dans 1 Jean 2 que tout ce qui est dans le monde passera. Et « Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui. » Je pense qu’il y a beaucoup de personnes qui prétendent aimer Christ, mais le fait qu’ils aiment le monde tant prouve qu’ils ne sont pas du tout des citoyens du ciel. Et comme l’ancien cantique le dit : « Tout le monde qui parle du ciel n’y va pas. » Mais tous ceux qui vont au ciel n’en parlent pas non plus. Et c’est cela l’autre facette de la chose. Et nous devons apprendre à vivre dans la lumière du ciel. Cet espoir doit remplir nos cœurs, doit changer nos vies, nous inondant de la joie de l’anticipation qui nous détache de ce monde qui périra. Il nous arrive de tellement nous attacher à ce monde. Nous consommons des choses dans ce monde qui périront, au lieu de nous faire un trésor dans le ciel.
Maintenant, je sais que certaines personnes pensent que le ciel est un endroit imaginaire. Certains pensent que le ciel est un rêve humain pour les petits enfants. D’autres pensent que c’est un souhait. D’autres encore pensent que le ciel est un état d’esprit. Il y en a aussi qui pensent que le ciel est une projection de tout ce qu’il y a de bon dans l’humanité. D’autres pensent que le ciel est l’immortalité de la vérité et de la beauté. Et vous pouvez lire pleins de choses de ce genre. Mais la Bible dit que le ciel est un lieu. Je veux que vous le compreniez, d’accord ? C’est un lieu, et tous ceux qui aiment Dieu y sont déjà ou alors sont en train d’y aller. Maintenant, c’est très simple. Le ciel est un lieu et tous ceux qui aiment vraiment Dieu y sont déjà ou alors sont en train d’y aller pour y vivre éternellement, dans une perfection et une gloire parfaites. Maintenant, nous devons vivre à la lumière du ciel.
Maintenant, laissez-moi vous donner une perspective de cela. Ouvrez vos Bibles dans 2 Corinthiens chapitre 5. 2 Corinthiens, chapitre 5, et voyons si nous pouvons un peu saisir le cœur de l’apôtre Paul. Maintenant, il est soumis à beaucoup de persécutions. Si vous retournez – retournons jusqu’au chapitre 4, verset 8. Il dit : « Nous sommes pressés de toute manière, mais non écrasés ; désemparés, mais non désespérés ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus ; nous portons toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus se manifeste dans notre corps. » En d’autres termes, c’est difficile ici. Affligés, persécutés, désemparés, abattus, nous portons toujours avec nous la mort de Christ dans nos corps, constamment livrés à la mort à cause de Christ, verset 11 ; la mort œuvre en nous afin de produire la vie en vous. Et au verset 16 il dit : « C’est pourquoi nous ne perdons pas courage… » Nous ne perdons pas courage malgré tout ceci « … Et même lorsque notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car un moment de légère affliction produit pour nous au-delà de toute mesure un poids éternel de gloire. » En d’autres termes, tout ce que nous pouvons endurer dans cette vie ne peut être comparé à la gloire que cela produit dans la vie à venir. Plus vous souffrez ici, plus il y aura la gloire.
C’est comme ce que Jésus avait dit dans l’évangile de Matthieu, quand Il dit en effet; Jacques, Jean et leur mère avaient dit : « Pouvons-nous nous asseoir à Ta droite dans le royaume ? » Il leur répondit : « Ce n’est pas à Moi mais au Père de le décider. » Et l’implication c’était qu’Il donnerait ces places à qui souffrirait plus ici à cause de Son nom. Plus vous souffrez ici, plus grande est votre exaltation là-bas. C’est ainsi que le Seigneur l’égalise. Alors Paul dit : « Car un moment de légère affliction produit pour nous au-delà de toute mesure un poids éternel de gloire. » Alors, quel que soit ce que vous traversez ici, ce sera compensé au ciel éternellement. Une petite difficulté temporaire contre une gloire éternelle.
Il dit donc au verset 18 : « Aussi nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont momentanées, et les invisibles sont éternelles. » Nous avons une perspective éternelle. Nous supportons tout ce que le monde a à donner parce que cela fera en sorte que nous ayons un grand poids de gloire dans l’éternité à venir. C’est dessus que nous gardons notre focus. Et voici ce qu’il dit au verset 1 du chapitre 5 : « Nous savons, en effet, que si notre demeure terrestre, qui n’est qu’une tente, est détruite, » C’est-à-dire si nous mourons « nous avons dans les cieux un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite par la main des hommes. » Nous avons une autre vie. Nous avons une autre forme, une autre demeure.
Maintenant, notre tente terrestre est en cours de destruction, n’est-ce pas ? Sûr. Une fois, quelqu’un a demandé à John Quincy Adams comment il allait. Il a donné une réponse intéressante. Il a dit : « John Quincy Adams va bien, Monsieur, très bien. La maison dans laquelle il vivait se dilapide et est vieillie, et il a reçu une instruction de son créateur qu’il va bientôt la quitter. Mais John Quincy Adams va bien, Monsieur, très bien. » Bien voilà comment cela fonctionne. L’homme extérieur se détériore tout le temps, et la tente terrestre est détruite et lorsqu’elle ne sera plus, nous savons que nous avons un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure qui n’est pas faite de mains d’hommes, une demeure éternelle dans les cieux. Alors nous gardons nos yeux fixés vers le ciel d’où nous aurons ce poids de gloire, cette nouvelle demeure que Dieu nous prépare. Il dit au verset 2 : « Aussi nous gémissons dans cette tente. » Nous gémissons dans cette tente. Je sais que nous gémissons. Vous, moi, nous gémissons tous. Nous gémissons à cause des infirmités de notre être physique. Nous gémissons à cause du péché qui règne dans notre chair. Nous gémissons parce que nous ne pouvons pas être ce que nous devrions être et faire ce que nous devrions faire. Nous sommes continuellement débilités dans cette forme humaine et nous gémissons donc avec le reste de la création, comme le dit Romains 8. « Gémissant » attendant la glorieuse manifestation des fils de Dieu, soupirant à être revêtus de notre demeure céleste. Nous voulons notre corps céleste.
Maintenant, ressentez-vous la même chose ? Pouvez-vous vous identifier à Paul ? Pouvez-vous dire : « Oh comme j’aimerais être revêtu de notre demeure céleste ! » Ou votre prière est-elle plus comme « Seigneur, qu’est-ce que j’aimerais aller au centre commercial afin de pouvoir être revêtu de tout ce qui est en solde aux grands magasins ! » Sérieusement, quel est votre désir ? Quelle est votre aspiration ? Je veux dire, si vous regardez l’église aujourd’hui, nous devrons admettre qu’il y a très peu de personnes qui aspirent, qui désirent, de tout leur cœur, être dans la présence de Dieu au ciel. C’est triste. Mais il dit que nous sommes « désireux de revêtir notre domicile céleste par-dessus l’autre, si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus. » Pourquoi désires-tu cela, Paul ? Pourquoi es-tu si impatient, non d’être dévêtu mais d’être vêtu d’un corps éternel ? Verset 4 « Car tandis que nous sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés. » Accablés par le péché, accablés par la maladie, accablés par la mort, accablés par les larmes, la souffrance, la tristesse, la douleur et tout le reste. Nous ne voulons pas être dévêtus. En d’autres termes, il ne suffit pas d’avoir nos esprits dans la présence de Dieu ; nous voulons aussi que nos corps y soient. Nous voulons « nous revêtir, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. »
Alors, voici un homme qui aspire littéralement à sa forme céleste, qui aspire à être dans son lieu éternel. Et maintenant, il dit au verset 5 : « Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu, qui nous a donné les arrhes de l’Esprit. » Maintenant, que voulait-il dire par là ? « L’Esprit est un gage » comme Paul L’appelle dans Ephésiens 1, Il est une garantie ou un arrabon. C’est le mot grec qui signifie « bague d’engagement ». Quand Dieu vous a donné Son Saint Esprit, c’était une bague de fiançailles pour indiquer qu’un jour vous serez Son épouse et vous serez marié à Lui quand vous arriverez au ciel. Le Saint Esprit est la garantie ; arrabon signifie « garantie, bague de fiançailles, premier acompte. » C’est tout comme une indemnité de mobilisation de terrain, pour emprunter cette expression.
Alors, le Saint Esprit est le gage de notre immortalité, le gage de notre nouvelle forme dans les gloires du ciel. Par conséquent, le verset 6, « Nous sommes donc toujours pleins de courage et nous savons qu’en demeurant dans ce corps, nous demeurons loin du Seigneur, – car nous marchons par la foi et non par la vue, – nous sommes pleins de courage et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur. » Maintenant, pouvez-vous affirmer cela ? Je veux dire, c’est bien trop direct comme affirmation. Pouvez-vous dire que vous aimeriez mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur ? Et il nous est difficile de le dire parce que nous tenons beaucoup à cette vie, parce que c’est tout ce que nous connaissons. Et parce que nous expérimentons l’amour et les relations importantes que la vie nous apporte, nous devenons captifs de cette vie. Mais nous devons être transcendants. Et mon objectif, je fais confiance à la grâce du Seigneur, pendant les quelques semaines où nous allons étudier le ciel, est de nous délier un peu de notre fort attachement à cette vie.
Imaginez dire : « Nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur. » Remarquez l’expression « Demeurer auprès du Seigneur. » C’est cela la demeure pour nous, voilà notre demeure, c’est là notre place. Comme je l’ai dit plus tôt, tout ce que nous aimons s’y trouve, notre Père y est, notre Sauveur y est, nos frères et sœurs, notre nom, notre héritage, notre citoyenneté, notre récompense et notre trésor y sont. C’est notre demeure, et nous soupirons à rentrer à la maison. Vous pouvez tous vous identifier à cela. Quand vous vous déplacez pour longtemps, il y a quelque chose en vous qui désire rentrer à la maison.
Maintenant, nous allons revenir à ce texte plus tard dans notre étude mais je voulais vous l’introduire parce que je voulais que vous voyiez le type de cœur et l’attitude que nous poursuivons. Nous voulons arriver à un niveau où nos cœurs gémissent pour être revêtus de notre forme céleste, un niveau où nous aimerions mieux quitter notre corps pour être avec le Seigneur, un niveau où nous nous préoccupons plus du poids éternel de gloire que des légères afflictions ici, où nous sommes conscients que nous nous amassons un trésor dans le ciel dont nous jouirons éternellement, plutôt que sur la terre pour le laisser ici. Un homme très riche est mort et quelqu’un a demandé à un de ses amis : « Combien a-t-il laissé ? » L’ami a répondu : « Tout ». Et c’est exactement ce que vous laisserez, tout !
Maintenant, parlons de quelques fondamentaux concernant le ciel pour nous aider à démarrer. Tout d’abord, la Bible mentionne le mot ciel environ 550 fois. Si nous devons être conscients du ciel et aspirer au ciel, nous devons en savoir un peu afin d’avoir quelque chose qui va nous y pousser. Le terme clé de l’Ancien Testament pour ciel est shamayim. Il signifie littéralement, c’est un pluriel, il signifie « les hauteurs », « les hauteurs ». Le mot clé du Nouveau Testament est ouranos, duquel la planète Uranus tire son nom. Il signifie littéralement « ce qui est élevé. » C’est donc un terme général dans le sens où il signifie quelque chose de haut et quelque chose qui est élevé. Maintenant, quand nous regardons le ciel de jour ou de nuit, nos yeux ne peuvent aller que jusqu’à un certain niveau. Laissez-moi vous donner cette idée de l’apôtre Paul. Dans 2 Corinthiens, il dit, chapitre 12, verset 2 : « Je fus ravi jusqu’au troisième ciel, » d’accord ? 2 Corinthiens 12 :2 : « Ravi jusqu’au troisième ciel. » Maintenant, c’est une indication très claire qu’il y a trois cieux.
Alors, parlons des trois cieux, d’accord ? Le premier est ce que l’on peut appeler le ciel atmosphérique, le ciel atmosphérique. C’est le ciel qui est juste au-dessus de la terre. C’est l’air que nous respirons. C’est généralement appelé la troposphère. Quelques fois quand la Bible parle du ciel, elle fait allusion à ce premier ciel. L’atmosphère autour de la terre, l’air que nous respirons, c’est l’environnement dans lequel nous vivons. Et quand les Ecritures s’y réfèrent, c’est très clair que c’est de cela qu’elles parlent. Par exemple, il y a plusieurs passages, mais je pense dans Esaïe 55, verset 9 : « Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées. Comme la pluie et la neige descendent des cieux… » Oui, le premier ciel. Le premier ciel est le ciel atmosphérique d’où tombent la pluie et la neige. Il y est dit qu’ils n’y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre et fait germer les plantes, sans avoir donné de la semence au semeur Et du pain à celui qui mange. Le cycle hydrologique, qui est le cycle de l’eau, se déroule dans le premier ciel. C’est l’atmosphère autour de la terre. Il y a plusieurs références dans les Psaumes pour cette atmosphère aussi. Le Psaume 147 :8 dit par exemple que Dieu couvre les cieux de nuages, Il prépare la pluie pour la terre. Encore une fois, il s’agit là du ciel atmosphérique.
Le deuxième ciel – et les Ecritures le mentionnent aussi – et c’est la zone planétaire, la zone où se meuvent les étoiles, la lune et toutes les planètes. La Bible parle aussi de ce ciel. En fait, dans le premier chapitre de Genèse, Dieu dit : « Qu’il y ait des astres dans l’étendue céleste. » « Qu’il y ait des astres dans l’étendue céleste. » Et ce qu’Il voulait dire, Il continue en disant : « Dieu fit les deux grands astres, le grand pour dominer sur le jour, et le petit pour dominer sur la nuit ; Il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça dans l’étendue céleste, pour éclairer la terre. » Encore une fois, le ciel ici c’est le ciel des planètes, le ciel des étoiles et de la lune. Le psalmiste s’y réfère aussi comme le ciel. C’est le deuxième ciel.
Ensuite, le troisième ciel, surpassant le deuxième ciel, c’est le ciel divin. Maintenant, c’est là que Dieu demeure. Et c’est là qu’Il demeure avec Ses saints anges, et c’est là qu’Il demeure avec tous les saints de tous les âges qui ont été rachetés. C’est sur ce ciel que nous voulons nous concentrer : le ciel où Dieu vit, où les saints anges vivent, où tous les rachetés de tous les âges demeurent et demeureront pour toujours.
Maintenant, je veux vous donner une référence pour que vous ne soyez pas confus. Allez un instant dans 1 Rois 8 :27. Dans 1 Rois 8, verset 27, il est dit : « Les cieux et les cieux des cieux ne peuvent Te contenir. » Dit Salomon, « Combien moins cette maison que je T’ai bâtie ! » Maintenant, ici, la Bible dit d’une part que même les cieux des cieux, ou les cieux les plus élevés ne peuvent contenir Dieu. Comment pouvons-nous dire d’une part que les cieux des cieux ne peuvent contenir Dieu et dire d’autre part que les cieux des cieux sont Sa demeure ? Je ne suis pas sûr de le savoir. Je ne sais pas comment nous pouvons le dire, mais c’est ce que la Bible dit. Il y a un sens dans lequel les cieux des cieux ne peuvent contenir Dieu et pourtant il y a aussi un sens dans lequel les cieux des cieux sont Sa demeure. Je ne pense pas que c’est très difficile à comprendre. Vous pouvez le comprendre grâce à une illustration humaine simple. J’ai un lieu où j’habite, mais il y a un sens dans lequel ma maison ne peut pas me contenir. Elle ne peut pas toujours me contenir physiquement et elle ne peut certainement pas contenir les effets de ma vie, les effets de mon influence et ainsi de suite. Alors, grossièrement, ordinairement, nous pouvons comprendre que Dieu demeure au ciel. Pourtant le ciel, dans un sens, ne peut contenir Dieu.
Mais il y a un ciel des cieux où Dieu demeure. C’est Son lieu. C’est Sa maison. C’est Sa demeure. Dans Esaïe 57:15, « Car ainsi parle le Très-Haut dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint : Je demeure dans les lieux élevés. » dit-Il. Dieu a un lieu où Il demeure, un lieu réel, une demeure. Dans Esaïe 63 :15 « Regarde du ciel, et vois de Ta demeure sainte et splendide. » Cela nous dit où se trouve le lieu, c’est au ciel. Il dit au chapitre 57 que Dieu a une demeure ; et au chapitre 63 il dit : « Dieu, regarde de Ta demeure. » Et il appelle ce lieu le « ciel ». C’est dans les cieux des cieux que Dieu demeure. En fait, dans le Psaume 33 :14 il est dit que Dieu regarde du ciel, verset 13 : « de Sa demeure, Il voit. » Alors, il y a un endroit où Dieu demeure, et ce lieu c’est « le ciel ». Ce sont les cieux des cieux, le troisième ciel.
Le Psaume 102 est une autre référence. Nous pourrions vous en donner plusieurs, mais ici, le verset 19 dit : « Car Il Se penche du haut de Son lieu saint ; des cieux l’Éternel regarde sur la terre. » Dans le Nouveau Testament, juste pour que vous ayez une référence dans le Nouveau Testament, Apocalypse 3 :12 dit : « Du vainqueur, je ferai une colonne dans le temple de mon Dieu et il n’en sortira plus. J’écrirai sur lui le nom de mon Dieu et celui de la ville de mon Dieu, la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu. » Et encore une fois, le Nouveau Testament localise Dieu au ciel. Dieu vit au ciel.
Maintenant, laissez-moi vous faire faire un tour dans Matthieu, juste pour tenter d’affermir cette pensée dans votre tête. On est d’accord ? Ouvrez vos Bibles dans Matthieu 5 :16 et je vais voir si je ne peux pas vous montrer que c’est une pensée importante dans le Nouveau Testament. Suivez maintenant, Matthieu 5 :16 ; tenez votre Bible prête et voyez si vous n’arrivez pas à saisir la tendance évidente. « Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos œuvres bonnes, et glorifient votre Père qui est » où ? « Dans les cieux. » Verset 34 « Mais moi, je vous dis de ne pas jurer : ni par le ciel, parce que c’est le trône de Dieu. » Chapitre 6, verset 1 : « Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus, autrement vous n’aurez pas de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux. » Verset 9 : « Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! » Chapitre 7, verset 11 : « Si donc, vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-Il de bonnes à ceux qui les Lui demandent. » Verset 21 : « Quiconque me dit : Seigneur, Seigneur ! n’entrera pas forcément dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. »
Jésus ne fait que répéter ceci. Chapitre 10, verset 32 : « C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, me le confesserai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux ; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux. » Chapitre 12, verset 50 : « En effet, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère et ma sœur et ma mère. » Et au chapitre 16, verset 17 : « Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. » Chapitre 18, verset 10 : « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, » les croyants « car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux. » Verset 14 : « De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits. » Verset 19 « En vérité Je vous dis encore que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera donné par mon Père qui est dans les cieux. » Verset 35 : « C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera. »
Maintenant, vous avez le sentiment que Jésus veut que nous comprenions que Dieu est au ciel, n’est-ce pas ? Il le dit et redit encore et encore. Dans le sixième chapitre de Jean, en identifiant Dieu et le ciel, Jésus dit au verset 33 : « Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Evidemment celui qui vint du ciel c’est le Seigneur Jésus Christ, indiquant encore que c’est la demeure de Dieu. Verset 38 : « Je suis descendu du ciel. » Verset 41 : « Moi, je suis le pain descendu du ciel. » Verset 42 : « Je suis descendu du ciel. » Verset 50 : « Moi, je suis le pain vivant descendu du ciel. » Verset 58 : « C’est ici le pain descendu du ciel. »
Maintenant, ce que je veux que vous compreniez c’est que le ciel est un lieu et Dieu y réside et Christ est venu de là. Ce n’est pas un endroit imaginaire, ce n’est pas une sensation, ce n’est pas une émotion. C’est un lieu, c’est le lieu de Dieu. C’est le lieu où Dieu demeure. En fait, observez ceci maintenant, c’est le lieu de Dieu à tel point que c’est la clé pour interpréter le Nouveau Testament. C’est le lieu de Dieu à tel point que le ciel est devenu un synonyme de Dieu. Et vous voyez cela dans le Nouveau Testament.
Permettez que je vous le montre. Il y a plusieurs illustrations. Je vais vous en donner juste une ou deux. Dans Matthieu 23 :22, Jésus dit : « Et celui qui jure par le ciel jure par le trône de Dieu et par Celui qui y est assis. » Le ciel ici est synonyme de Dieu. Si vous jurez par le ciel, vous jurez par Dieu. Ils sont vraiment une seule et même chose. Le ciel est le lieu où Dieu est et il est tant Sa demeure que vous pouvez utiliser l’un ou l’autre des termes pour parler des deux. Dans Luc 15, verset 7 : « De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel. » Que veut dire cela ? La joie de la part de Dieu. Verset 18, j’aime ceci. Le fils prodigue rentre, maintenant, écoutez ceci, il dit : « Père, j’ai péché contre … » quoi ? « … le ciel. » Que veut-il dire ? J’ai péché contre Dieu.
Maintenant, écoutez attentivement. Chaque fois que les Ecritures parlent du royaume du ciel, que signifient-elles ? Le royaume de Dieu. C’est juste une autre façon de dire Dieu. Vous dites : « Pourquoi avoir substitué le mot ‘ciel’ avec ‘Dieu’ ? » C’est intéressant de le remarquer. Les auteurs du Nouveau Testament ne sont nécessairement pas liés par cela ; ils parlent du royaume de Dieu et du royaume des cieux, mais ils veulent dire la même chose. Entre la période de l’Ancien Testament et le Nouveau Testament, il y a un gap de 400 ans appelé la période intertestamentaire. Pendant cette période, les Juifs développèrent la tendance à ne pas utiliser le nom de Dieu. Cette tendance était déjà là même à la fin de l’ère de l’Ancien Testament. Ils n’aimaient pas utiliser le nom d’alliance de Dieu parce qu’ils le trouvaient trop saint pour sortir de leurs lèvres. Et ils entamèrent donc un processus de substitution du nom de Dieu par des choses. Une des choses qui survinrent dans la période intertestamentaire et par laquelle ils substituèrent le nom de Dieu était le ciel. Au lieu de dire : « j’adore Dieu », ils préféraient dire : « J’adore le ciel. » Au lieu de dire « Invoquer le nom de Dieu », ils préféraient dire : « Invoquer le nom du ciel. » Parce qu’ils pensaient que le nom de Dieu était trop saint, ils le remplaçaient par le mot « ciel » et au moment où la culture juive du Nouveau Testament est établie, toute référence au royaume des cieux à leurs oreilles est simplement une référence au royaume de Dieu. C’est la même réalité. C’est le lieu où Dieu demeure, c’est le lieu où Dieu règne. Alors, entrer dans le royaume des cieux c’est entrer dans le royaume de Dieu. Le ciel est un lieu.
Maintenant, laissez-moi l’amener un peu plus loin. L’apôtre Paul dit quelque chose de très intéressant dans Ephésiens, chapitre 1. Regardez un moment. Verset 3 : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, » maintenant, suivez ceci ; le temps du verbe, passé « qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ. » Maintenant, regardez le chapitre 2, versets 6 et 7. Il dit que Dieu, dans Sa miséricorde, nous a aimés, et alors que nous étions morts dans nos transgressions, verset 5 Il nous a rendus vivants avec Christ. C’est cela notre salut par la grâce ; vous avez été sauvés. « Il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Christ-Jésus. » Maintenant, écoutez ceci, nous ne sommes pas encore au ciel. C’est un lieu. Nous n’y sommes pas encore. Bien que nous ne soyons pas au ciel, nous sommes où ? Dans les lieux célestes.
Vous dites : « Que veut dire cela ? » Je vais vous le dire. Le ciel c’est là où Dieu est ; le ciel c’est là où Dieu règne ; le ciel c’est là où Dieu domine. Nous ne sommes pas dans le lieu appelé ciel, mais nous sommes présentement sous la domination du Roi du ciel. Alors, nous ne sommes pas au ciel, mais nous sommes dans les lieux célestes dans ce sens. Et l’auteur ici essaye de dire que nous sommes sous le règne de Dieu. Quand la Bible dit que Jésus prêchait et disait que le royaume des cieux est proche, Il voulait dire que le royaume de Dieu est proche. Et quand Il invitait les gens à venir dans le royaume, Il les invitait au salut. Quand Jésus disait que vous devez être sauvés, Il parlait du salut. Quand Il disait que vous devez hériter de la vie éternelle, c’est pareil, Il parlait du salut. Et quand Il dit : « Entrez dans le royaume de Dieu ou le royaume des cieux, » Il parlait du salut. Alors quand vous êtes sauvés et vous héritez de la vie éternelle et vous devenez un croyant en Christ, vous entrez dans le royaume de Dieu ; vous êtes sous Son règne. Alors nous ne vivons pas présentement au ciel, mais nous vivons dans les lieux célestes et c’est pour cela que nous devons nous préoccuper des choses du ciel. Nous avons une vie céleste. Notre nouvelle vie en Christ est une vie dans les lieux célestes. C’est-à-dire que c’est sous la domination et le règne de Dieu.
Maintenant, à quoi ressemble le ciel ? C’est un nouvel ordre. C’est une nouvelle communauté de sainteté. C’est une nouvelle harmonie avec Dieu et Christ. C’est un lieu de joie, de paix, de sainteté, d’amour, d’accomplissement. Et ne l’expérimentons-nous pas en partie ici ? Le Saint Esprit qui est la garantie ou le gage de tout cela n’a-t-Il pas produit en nous le fruit de l’amour, la joie, la paix, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi ? Toutes ces choses seront des caractéristiques du ciel. Nous les expérimentons à petite échelle parce que nous sommes, non au ciel, mais dans les lieux célestes. L’auteur de l’hymne dit : « C’est un avant-goût de la gloire divine. » Le ciel à venir où nous serons, nous le goûtons maintenant. Nous avons le gage du Saint Esprit. Nous avons en nous la vie de Dieu. Nous avons le règne de Dieu sur nous. Nous connaissons la joie, la paix, l’amour, la bonté, la bénédiction. Nous sommes arrivés à une nouvelle espèce de l’humanité, une nouvelle communauté, une nouvelle sorte de communion, une nouvelle famille. Nous sommes passés du royaume des ténèbres au royaume de lumière. Nous ne sommes plus sous la domination de Satan mais sous la domination de Dieu en Christ. Nous avons un nouveau principe de vie. « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle » quoi ? « créature. » 2 Corinthiens 5 :17, « Les choses anciennes sont passées, voici toutes choses sont devenues nouvelles. »
Nous sommes de nouvelles créatures. Nous sommes membres d’une nouvelle famille. Nous ne sommes plus de la famille à laquelle nous appartenions autrefois. Nous sommes enfants de Dieu. Nous sommes enfants d’un nouveau lieu. Galates 4 :26 dit : « Jérusalem est notre mère » Quelle Jérusalem ? La Jérusalem de Dieu où Dieu règne. Nous avons une nouvelle citoyenneté. Philippiens 3:20, je vous l’ai déjà lu, notre cité n’est pas dans ce monde, elle est dans les cieux. Nous nous affectionnons maintenant aux choses d’en haut et non aux choses de la terre. Nous avons un nouveau trésor ; notre trésor doit y être gardé. Alors, le ciel est un lieu, mais c’est aussi une sphère dans ce monde, où Dieu règne et nous donne un avant-goût de la gloire divine.
Maintenant, écoutez ceci, le meilleur de votre expérience spirituelle est un avant-goût de ce qui sera ordinaire au ciel. Vos plus grandes hauteurs spirituellement parlant, vos plus grandes profondeurs spirituelles, vos plus grandes bénédictions spirituelles seront les choses les plus ordinaires au ciel. Nous goûtons en petit l’ère à venir, les gloires de la vie à venir. Ainsi donc, nous vivons maintenant dans les lieux célestes et nous devons être préoccupés par la mentalité céleste. Nous faisons partie d’un nouvel ordre, d’une nouvelle communauté, d’une nouvelle communion. Nous possédons de nouveaux principes de vie, une nouvelle famille, une nouvelle citoyenneté, une nouvelle aspiration. Et nous passons par cette vie jusqu’à ce que nous arrivions au lieu où toutes les réalités célestes se mettent en place pour nous. Pour l’instant c’est une sphère dans laquelle nous vivons sous le règne de Dieu et la bénédiction de Son Esprit. Un jour ce sera concret dans un lieu où nous poserons réellement nos pieds glorifiés et marcherons – un lieu réel.
La prière de Jésus – quelle prière magnifique ! – Jean 17, écoutez le verset 24. J’aime ceci : « Père, je veux que là où je suis, ceux que Tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire. » C’est Jésus qui prie le Père d’amener les Siens au ciel, là où Il vivra éternellement. Alors, nous sommes dans les lieux célestes maintenant et un jour nous serons au ciel. Quelle immense espérance ! Dans Jean 14, vous rappelez-vous ? Une belle promesse. « Que votre cœur ne se trouble pas. Croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. » Pas des châteaux les amis, des demeures « Sinon, je vous l’aurais dit ; car je vais vous préparer une place. Donc, si je m’en vais et vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. » Vous voyez, Jésus voulait que nous soyons éternellement là où Il est afin que nous voyions Sa gloire et la gloire de Son Père. Et Il est là-haut maintenant, et nous prépare une place. « Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. » Jésus nous prépare une place et nous serons réellement dans ce lieu, aussi vrai que nous sommes dans ce lieu ci ce soir. Nous y serons dans une forme physique. Nous en parlerons. A quoi ressemblerons-nous au ciel ? Ce sera une forme physique, dans un sens, et pourtant ce sera dans un autre sens une forme surnaturelle éternelle et glorifiée. Vous dites : « Où en trouve-t-on le modèle ? » Le corps ressuscité de Christ. Vous souvenez-vous qu’Il marchait, Il mangeait, pourtant Il monta au ciel en passant par l’espace. La Bible appelle cela « Une cité dont le bâtisseur et le constructeur est » qui ? « Dieu. »
Savez-vous combien valait une ville dans l’antiquité ? Vous voyez, dans l’antiquité, une cité était un lieu sûr. Une cité était un lieu de refuge. Il y avait dans les murs la fraternité et l’harmonie. Dans ces murs il y avait la sécurité, la protection, la sûreté. Et vous pouvez vous imaginer les nomades de l’antiquité voyageant dans le désert, vulnérables aux voleurs qui venaient voler et leur ôter la vie, vulnérables aux éléments. Et vous pouvez imaginer après des mois, peut-être des semaines de cette vie, combien rafraîchissant c’était d’entrer sous la protection d’une ville, fortifiée et emmurée. Et le fait d’y trouver l’harmonie, la joie, la compagnie. Vous devez considérer la cité du point de vue de la période de la Bible. Les villes de nos jours représentent la décadence. Elles représentent le crime. Elles représentent tout ce qu’il y a de mauvais et de méchant. Et il me semble que les habitants de la ville aimeraient mieux aller en campagne. Mais à cette époque, les habitants de la campagne aspiraient à une ville : un lieu de refuge, de protection, de sûreté. Nous avons besoin de cette mentalité. Nous devons nous voir comme des pèlerins et des étrangers de passage dans ce monde et qui aspirent à une cité dont l’architecte et le bâtisseur est Dieu, un lieu réel où nous irons vraiment vivre avec Christ.
Exactement comme Ses disciples étaient avec Lui après Sa résurrection, nous serons avec Lui. De la même manière que Thomas pouvait toucher Ses doigts et toucher Son côté, ainsi Le toucherons-nous. Ainsi nous assiérons-nous avec Lui ; ainsi chanterons-nous avec Lui ; un lieu réel. Et maintenant, nous expérimentons seulement un avant-goût de ce lieu dans la joie de la marche avec Christ, que bien que n’ayant pas encore vu, nous aimons. Dans la joie de savoir que l’Esprit vit en nous comme gage de ce qu’un jour nous irons dans ce lieu.
Et en passant, dès que vous quittez cette vie en tant que chrétien, vous allez dans ce lieu. Il n’y a pas de limbus patrum comme l’appelle les théologiens de l’époque médiévale. Il n’y a pas de lieu de limbes. Il n’y a pas de purgatoire. Il n’y a pas de fosse dans laquelle vous attendez. Vous allez directement dans la présence du Seigneur. « Absent de corps » dit Paul « présent avec le Seigneur. » Philippiens 1, « Il est de loin meilleur de s’en aller et être avec Christ. » Est-ce le désire de votre cœur ? Nous devrions, à cette heure, vivre dans les lieux célestes au point d’aspirer à la plénitude de tout ce que peut être la bénédiction spirituelle. Vous réjouissez-vous de l’œuvre de Dieu dans votre vie ? Vous réjouissez-vous parce qu’Il vous a donné toutes ces bonnes bénédictions que vous avez ? Si c’est le cas, vous en voudrez plus, et si vous en voudrez plus, vous voudrez le ciel.
Alors, quand je pense que Jésus avait réellement prié afin que tous ceux qui Le connaissent puissent passer l’éternité avec Lui pour voir Sa gloire, qu’est-ce que je suis reconnaissant ! Et j’aimerais avoir le cœur de Paul. J’aimerais être littéralement revêtu de ma forme céleste. Je veux sortir de ce monde et entrer dans la gloire éternelle. Et j’espère que d’ici la fin de cette série, et j’ai déjà une avance d’environ deux semaines d’étude sur vous, vous voudrez la même chose. Et cela aura un effet profond sur la vie que vous menez dans ce monde. Baissons nos têtes ensemble pour la prière.
Père, qu’est-ce que nous sommes reconnaissants pour cette grande promesse, la promesse du ciel ! Nous sommes si indignes, si peu méritants. Tu nous as donné la vie, le souffle. Tu nous as donné Christ. Tu nous as donné le salut. Et Tu nous as donné l’espérance d’un ciel éternel. Nous avons le souffle presque coupé à penser que nous pouvons quitter cette existence douloureuse et passer l’éternité dans Ta présence glorieuse. Nous bénissons Ton nom pour une telle promesse. Et Père, ce n’est pas seulement une chose à laquelle nous aspirons ; c’est une chose sur laquelle nous comptons parce que Tu nous as donné le gage du Saint Esprit. Tu nous as donné la garantie. Tu as planté en nous Celui qui a commencé cette bonne œuvre en nous et qui sera menée à la perfection. Père, je prie afin que chacun de nous apprenne à vivre en ayant le ciel en pensée. Détache-nous de cette vie. Détache-nous de ce monde. Aide-nous à véritablement nous affectionner aux choses d’en haut, où tout ce que nous aimons vraiment nous attend. Au nom de Christ. Amen.

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