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Bien parlons donc du ciel. Et j’espère que vous avez vos Bibles à portée de main et un cœur disposé alors que nous passons au deuxième message de notre série sur « Les Yeux sur le Ciel. »

Paul dit aux Romains qu’ils doivent se réjouir en espérance. C’est dans Romains 12 :12. Réjouissez-vous en espérance. Ce qu’il avait en pensée, bien sûr, c’était l’espérance du ciel. Et l’espérance du ciel doit apporter la joie dans nos cœurs. Le prédicateur dans Ecclésiaste, dans l’Ancien Testament, chapitre 7, verset 1, avait raison de dire : « Le jour de la mort vaut mieux que le jour de la naissance. » Mais quand il le disait, il parlait de façon cynique. Il disait que le jour de la mort vaut mieux que le jour de la naissance parce que la vie n’avait pas de sens pour lui. Mais nous pouvons le dire parce que nous avons de l’espérance au ciel, l’espérance de la réjouissance. Paul dit : « Pour moi, Christ est ma vie et la mort m’est un gain. » et il exprime cette même espérance joyeuse et merveilleuse. Et qu’est-ce qui rend la mort joyeuse ? Qu’est-ce qui rend l’espérance joyeuse ? C’est la perspective du ciel. Nous qui connaissons et qui aimons le Seigneur Jésus Christ sommes en route pour une demeure éternelle que la Bible appelle le ciel.

Maintenant, nous avons appris pas mal de choses la semaine dernière concernant le ciel. Le ciel est la demeure de Dieu. C’est uniquement la demeure de Dieu. Et bien qu’Il soit partout, en tout temps, Son unique lieu de résidence, Sa demeure, c’est le ciel. Tout ce qu’il y a de précieux se trouve au ciel. Nous avons vu que notre Père y est, notre Sauveur y est maintenant, les saints de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament y sont, notre nom y est, notre héritage y est, notre récompense y est, notre trésor y est, notre citoyenneté y est. Le ciel est notre demeure. Nous avons aussi vu que nous ne sommes que des étrangers dans cette vie sur la terre. La Bible nous enseigne aussi que les saints anges sont au ciel. Dans Esaïe 6, vous avez une image de Dieu hautement élevé, exalté sur Son trône céleste et environné de saints anges. Vous trouvez aussi dans Matthieu 22 :30 et Luc chapitre 15 : 10 que les anges sont au ciel. Il y est clairement dit que c’est le lieu où demeurent les saints anges.

Le ciel est donc la demeure de Dieu. Le ciel est la demeure des saints anges et le ciel est le lieu où les saints demeurent maintenant, ceux qui ont déjà quitté ce monde et le lieu où nous irons, nous-mêmes, un jour. Même maintenant, bien que nous ne soyons pas encore au ciel, nous avons vu la semaine dernière que nous vivons dans les lieux célestes. C’est-à-dire que nous avons un avant-goût de la gloire divine parce que nous avons en nous le Saint Esprit et nous pouvons déjà voir la puissance céleste de Dieu œuvrer en nous. Nous savons quelque chose de la joie du ciel, quelque chose de l’amour du ciel, quelque chose de la puissance du ciel, quelque chose de la félicité du ciel, qui nous est accordée en Christ par la présence du Saint Esprit qui nous donne l’amour, la joie, la paix, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi et toutes ces choses deviendront parfaitement réelles au ciel. Le Saint Esprit est donc le gage, ou la caution ou la garantie des bénédictions à venir. C’est tout comme si être chrétien, c’est de commencer par des hors d’œuvres avant le plat de résistance au ciel.

Nous profitons déjà de la vie céleste. Nous possédons déjà la vie éternelle. Nous sommes membres d’une nouvelle famille. Nous possédons une nouvelle humanité. Nous avons de nouvelles aspirations. Nous sommes participants de la nature divine. Nous sommes étrangers ici et appartenons réellement à un environnement céleste. Un jour, nous irons au ciel et nous y vivrons.

Maintenant, comme je l’ai dit, plusieurs y sont déjà et nous attendent. Les saints de l’Ancien Testament y sont et ceux qui sont morts depuis la mort et la résurrection de Christ y sont aussi. Nous allons voir plus tard que leurs esprits y sont déjà et attendent la résurrection de leurs corps. Alors ils y sont maintenant en esprit ; c’est-à-dire que la personne véritable y est, mais pas encore le corps glorifié qui attend la seconde venue de Christ. Néanmoins ils y sont maintenant. Les saints de l’Ancien Testament, les saints du Nouveau Testament, c’est-à-dire de chaque côté de la croix, ceux qui, par la foi, acceptèrent la volonté et la voie de Dieu qui mène au salut sont là dans la présence de Dieu maintenant. Et je crois vraiment, et ceci après des années et des années d’étude biblique que dès l’instant où chaque saint de Dieu est mort, il est immédiatement allé au ciel, que ce soit ceux de l’Ancien Testament ou ceux du Nouveau Testament. Certaines personnes, certains théologiens de la période médiévale enseignaient que lorsqu’un saint de l’Ancien Testament mourait, il allait dans ce qui fut plus tard appelé limbus partum, le limbe des pères. Il allait dans une sorte de citerne, un certain endroit dans le vide où il attendait jusqu’à ce que Christ meure. Et après que Christ soit mort et allé au ciel, alors, il pouvait aussi y aller.

Mais je ne pense pas que l’Ancien Testament l’enseigne réellement. Je pense qu’il n’y a rien dans l’Ancien Testament qui indique qu’il y avait une citerne, ou un lieu d’attente. Je pense que lorsqu’un saint de l’Ancien Testament mourait, il allait dans la présence de Dieu. Quand un chrétien du Nouveau Testament meurt, il va dans la présence de Dieu. Par exemple, si nous devions examiner les Psaumes, juste comme quelques illustrations, le Psaume 16 dit au verset 11 : « Tu me feras connaître le sentier de la vie » Maintenant, voici le Psalmiste, heureux face à la mort. Il dit : « Car Tu n’abandonneras pas mon âme au séjour des morts, Tu ne permettras pas que Ton bien-aimé voie le gouffre. Mais Tu me feras connaître le sentier de la vie. » Ensuite cette phrase : « Il y a abondance de joies devant Ta face, des délices éternelles à Ta droite. » L’anticipation du psalmiste était qu’après avoir quitté ce monde, il irait dans la présence de Dieu trouver à Sa droite des délices éternelles et d’abondantes joies.

Regardez le Psaume 23. Dans le Psaume 23, ce merveilleux Psaume du berger : « L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. » Puis ceci : « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi. » Il n’y pas d’endroit où vous allez quand vous traversez la vallée de l’ombre de la mort où Dieu n’est pas avec vous, et le ciel se trouve où Dieu se trouve. « Ta houlette et Ton bâton, voilà mon réconfort. Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires ; Tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et je reviendrai dans la maison de l’Éternel pour la durée de mes jours. » Ensuite quoi ? « Et j’habiterai dans les limbes. » Non, Il n’y a là rien de tel. « J’habiterai » où « dans la maison de l’Eternel. » Et où est la maison du Seigneur ? Où Dieu demeure-t-Il ? Il demeure au ciel. L’espérance du psalmiste était d’être absent de corps pour être présent avec le Seigneur. Exactement ce que l’apôtre Paul avait dit dans 2 Corinthiens, chapitre 5.

Alors, je crois que lorsqu’un saint de l’Ancien Testament mourait, il allait dans la présence de Dieu. Si vous regardez par exemple dans Matthieu 17, la transfiguration de Christ, vous vous souviendrez que sur cette montagne où Christ fut transfiguré, Moïse et Elie étaient apparus. Ils apparurent. Gardez en pensée que Christ n’était pas encore mort et n’était pas encore ressuscité des morts et pourtant Elie et Moïse étaient bel et bien là, évidemment en sécurité dans la présence de Dieu et amenés dans cette merveilleuse scène. Prenez, par exemple Luc 16 où vous avez l’histoire de Lazare, le mendiant qui mourut. Quand il mourut, il fut vu dans le sein d’Abraham. Et Abraham et lui sont vus dans un lieu ensemble, un lieu de félicité, je crois un lieu dans la présence de Dieu.

Maintenant, si vous comprenez ce qu’est le sein d’Abraham, ou la poitrine d’Abraham, cela pourrait aider. L’image est celle d’un banquet de l’orient où on s’allongeait. C’est ainsi qu’ils le faisaient. Ils avaient des sofas et les banquets étaient des évènements très prolongés et pendant lesquels on s’allongeait, on mangeait et il y avait des festivités, des célébrations, la musique et des conversations. Et les banquets pouvaient durer longtemps. En fait, un mariage pouvait se dérouler pendant sept jours durant lesquels on mangeait, mangeait encore et les invités restaient dans la maison. Et donc s’incliner à table était très fréquent. Et la configuration de l’inclinaison faisait que la tête d’un individu se posait sur la tête d’un autre. Par exemple, disons que Abraham s’incline de ce côté et Lazare de cet autre côté, Lazare parle à Abraham étant au niveau de sa poitrine. C’est cela l’image. Et si vous étiez assis à table, vous auriez l’impression que Lazare avait sa tête sur la poitrine d’Abraham. Pratiquement de la même façon que l’apôtre qui mettait sa tête contre la poitrine de Christ pendant le souper. Ayant cette position inclinée, chevauchant leurs têtes, ils conversaient de cette façon. Vous ne vouliez certainement pas converser avec les pieds de quelqu’un, alors, vous preniez position là où il y avait deux têtes et ensuite il y avait ici deux têtes réunies. Et donc, être dans le sein d’Abraham signifiait s’incliner à une table de banquet lors d’une célébration joyeuse. Et l’image est la présence de Dieu, la maison de Dieu, la table de la célébration, voilà l’idée.

Plus encore, qui était l’homme le plus honoré de l’histoire Juive ? Abraham ! Et si vous vous incliniez contre la poitrine d’Abraham, vous étiez assis près de l’invité d’honneur. Et voici qu’un mendiant qui avait passé toute sa vie sans absolument rien, a une intimité personnelle avec la personne la plus respectée de l’époque à l’exception de Jean Baptiste, mais qui est, dans l’histoire Juive, la plus grande personnalité. Voici ce mendiant de rien du tout qui s’incline à côté de l’invité d’honneur. L’image est donc celle d’un banquet, l’image d’une célébration, une image, si vous voulez, de la maison de Dieu, et la fête qu’Il organise en faveur de ceux qui sont dans Sa présence. Lazare pourrait avoir eu une vie terrestre marquée par des infirmités et il aurait dû mendier pour survivre, mais ici c’était un lieu des plus grands honneurs avec le plus grand père d’Israël, Abraham. Et donc ce lieu est connu comme étant le sein d’Abraham.

Vous avez aussi un autre terme qui est utilisé pour parler du ciel dans l’Ancien Testament ou dans la période précédant la résurrection. Regardez pendant un instant avec moi, Luc 23 et nous partirons de là, mais je veux l’incruster dans vos pensées. Luc 23, vous souvenez-vous du brigand à la croix ? Voici le récit de cette histoire. Et il dit à Jésus au verset 42 : « Jésus, souviens-Toi de moi, quand Tu viendras dans Ton règne. » Il lui répondit et retenez ceci, nous allons y revenir, « En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi » où ? « dans le paradis. » Où est-ce ? demandera quelqu’un. « Eh bien, c’est dans les limbes. » Non ! Où est le paradis ? Eh bien, tu y seras aujourd’hui, tu y seras avec moi aujourd’hui dans le paradis. Ce n’est pas le lieu de « l’après-résurrection » parce que Jésus ne sortira pas de la tombe avant quelques jours, mais c’est le paradis.

Maintenant, qu’est-ce que le paradis ? Bien, pour le savoir, tout ce que vous devez faire, c’est chercher pour voir si vous retrouvez le terme paradis ailleurs dans la Bible. Et nous le retrouvons dans 2 Corinthiens 12 - bien longtemps après la résurrection, bien longtemps après la crucifixion. Et Paul dit au verset 2 : « Je connais un homme … » il parle de lui-même « … en Christ qui, voici quatorze ans – était-ce dans son corps ? je ne sais ; était-ce hors de son corps ? je ne sais … » autrement dit, il avait eu une expérience qu’il ne comprenait pas vraiment. « … Dieu le sait – fut ravi jusqu’au troisième ciel. » Dit-il, le Seigneur le ravit au ciel. Il dit « Et je sais que cet homme – était-ce dans son corps ou sans son corps ? je ne sais, Dieu le sait – fut enlevé dans » quoi ? « le paradis. » Alors, quel que soit ce qu’est le paradis, il existait avant la résurrection et il existe encore après la résurrection et la seule conclusion que l’on peut en tirer c’est que le paradis, c’est le ciel. Là où un saint va quand il meurt, c’est la présence de Dieu, c’est le ciel, c’est le temps de célébration, c’est le temps de fêtes, c’est la maison du Père et Il donne un banquet et vous y êtes pour toute la joie que Dieu peut procurer à Ses saints. Que vous y soyez avant ou après la résurrection, je crois que l’absence du corps est synonyme de la présence avec le Seigneur. Je ne pense pas que les saints de l’Ancien Testament allaient dans un lieu d’attente, une sorte de citerne. Je pense qu’ils allaient dans la présence de Dieu. « Et j’habiterai dans la maison de l’Eternel tous les jours de ma vie. » dit le psalmiste.

Alors, le ciel est le lieu où Dieu vit, Il est connu comme étant saint. Ce lieu est la demeure de Ses anges adorateurs. Le ciel est le lieu où les saints qui sont morts vivent dans leur esprit jusqu’au jour où leur corps sera ressuscité pour rejoindre leur esprit. Nous allons apprendre plus sur ce sujet plus tard. Jusqu’à ce jour, nous vivons dans des lieux « célestes », ce qui signifie que nous jouissons de la vie éternelle et toutes les bénédictions attachées au fruit de l’Esprit ici et maintenant, soit un avant-goût de la gloire divine. Et nous attendons le jour où nous serons comme Christ, quand nous Le verrons tel qu’Il est, le jour où nous verrons Christ qui a apporté la vie et l’immortalité à la lumière dans une nouvelle forme d’humanité de résurrection. Nous attendrons de voir cela et nous serons comme Lui quand cela se produira.

Alors, le ciel est le lieu où Dieu demeure, où les anges et les rachetés qui sont morts demeurent. Cela répond à la question : qu’est-ce que le ciel ? Voici notre deuxième question: où est le ciel ? Etes-vous prêts pour cet enseignement ? Où se trouve le ciel ?

Maintenant, je veux que vous sachiez que le ciel est un endroit. C’est un endroit comme Los Angeles, dans le sens où Los Angeles est un lieu. Ce n’est pas un lieu comme Los Angeles en termes de sa description, mais dans le sens que Los Angeles se trouve quelque part, c’est pareil pour le ciel. C’est un lieu comme la Chine, ou l’Amérique du Sud ou les Alpes. C’est un lieu. Mais ne demandez pas une carte, parce qu’il n’y en a pas. Vous ne pouvez pas schématiser sa longitude et vous ne pouvez pas schématiser sa latitude et il ne peut pas être géographiquement localisé et il ne peut même pas être schématisé dans l’espace. Pourtant c’est un lieu. C’est un lieu où ceux qui ont des corps glorifiés, comme le corps ressuscité de Christ, se déplaceront, vivront et fonctionneront. Jésus, quand Il est sorti de la tombe, pouvait manger, marcher, parler et Il pouvait boire comme Il l’avait fait à table avec Ses disciples. Et on pouvait Le toucher, Le palper et Le reconnaître quand Il donna la révélation qui Le rendit reconnaissable dans Sa forme glorifiée. Le ciel est donc un endroit pour des personnes glorifiées qui sont réelles ; pas éthérées mais réelles. C’est un endroit réel.

Vous dites : « bon, où est-il donc ? » Il est en haut. Paul dit qu’il avait été ravi au troisième ciel, 2 Corinthiens 12 :2. Jésus nous avait rappelé qu’Il était descendu quand Il était venu sur terre, et quand Il retourna au ciel, Il monta, Ephésiens 4 :8 à 10. C’est en haut. Il descendit et Il remonta. Maintenant, les anges avaient dit aux premiers disciples dans Actes 1:11 que ce même Jésus qui vous est enlevé reviendra de la même manière que vous L’avez vu monter. Quand le Seigneur reviendra, 1 Thessaloniciens 4 :16 dit qu’Il descendra du ciel et nous serons enlevés et nous irons au ciel. 1 Thessaloniciens 4 :17 dit que nous serons enlevés. Quand Dieu contemple Ses créatures, le Psaume 53:2 dit que du haut des cieux, Dieu se penche pour voir. Et quand l’homme contemple Dieu, selon le Psaume 121 :1, il lève les yeux. Quand Jean a reçu une vision du ciel dans Apocalypse 4, la parole lui fut adressée : « Monte ici et je te ferais voir le ciel. » La nouvelle Jérusalem, qui est la demeure éternelle des saints, descend du ciel. Alors ces passages et bien d’autres nous disent clairement que le ciel est en haut. Il est en haut ! Vous dites : « Bien, c’est bien trop général comme description. » Vous avez raison, c’est très général, c’est en haut. Vous dites : « Mais, où donc en haut ? » En haut dans le troisième ciel, au-delà de l’espace infini se trouve le troisième ciel. Il est au-dessus d’eux tous.

Vous dites : « Bon, bon, à quelle distance ? » Je suis heureux que vous ayez demandé. A l’automne 1958, Pionnier 1 fut envoyé à 112,654 kms dans l’espace et ne put pas arriver. Pionnier 1 n’est pas au ciel. Heureusement, Soviet Luna, envoyé en 1959, n’y est pas non plus, il tourna autour du soleil et renvoya des observations à 600 000 kms de hauteur. Le Pionnier 4 américain monta à une hauteur de 600 000 kms et nous n’avons pas arrêté d’en envoyer de plus en plus loin mais jusqu’ici, aucun n’est parvenu au ciel. Le ciel n’a pas de petits objets en métal qui flottent au milieu dans l’espace. Aucun d’eux ne s’y trouve. Vous dites : « Bien, à quelle distance faut-il aller pour y arriver ? » Réfléchissons-y. C’est une petite leçon de science. La lune est à 340 317 kms de la terre. Vous pourriez y aller à pied. En théorie, on pourrait marcher jusqu’à la lune en 27 ans en faisant moins de 40 kms par jour, ce n’est donc pas si loin. Mais quand vous arrivez à la lune, vous ne serez pas au ciel. Un rayon de lumière atteint la lune en 1,5 secondes parce que sa vitesse est de 300 000 kms la seconde. Maintenant, essayons d’aller à cette vitesse et peut-être arriverons-nous au ciel. Si nous pouvions aller aussi rapidement, nous serions à Mercure en 4,5 minutes. Ce n’est que 80,5 millions de kms. Si nous allions à la vitesse de la lumière, 300 000 kms la seconde, nous serions à Mars en 4 minutes, 21 secondes ; ce n’est qu’à 55 millions de kms. Nous arriverions à Jupiter, ce qui prendrait un peu plus de temps, soit 35 minutes et 11 secondes parce qu’il est à une distance d’à peu près 590 millions de kms.

Maintenant, si nous allons à la vitesse de la lumière, nous pourrions arriver à Saturne en environ une heure et 10 secondes. C’est 1 271 millions de kms. Uranus, du mot Grec ouranos qui signifie ciel, est à 2,5 milliards de kms. Cela prendrait un peu plus de temps. Neptune est à environ trois milliards de miles et Pluton, des milliards encore. Et nous pourrions simplement, tant que nous avançons, continuer. Et une fois à Pluton, aussi loin que cela pourrait être, nous ne serions pas encore au ciel. Nous n’y serions pas encore arrivés.

Maintenant, je vais vous le donner d’une autre perspective. Notre Terre est l’une des neuf planètes qui tournent autour du Soleil. Notre Terre a un diamètre de presque 13 000 kms. Sa masse est estimée à six septiliens six cent sextillions de tonnes. Nous sommes donc dans cette chose massive qui tourne à une distance de, j’ai dit 340 317 kms de la lune, et environ 150 millions de kms du Soleil. Le Soleil, en passant, a un diamètre de 1 394 496 kms et une masse de 330 000 fois plus que celle de la terre. Le Soleil, et ici la pensée commence à vaciller, les amis, qui a une distance et une masse énormes, n’est qu’une étoile. Le Soleil est une étoile dans une galaxie de quelques milliards d’autres étoiles, toutes dans la même galaxie. Et nous restons dans notre petit coin de l’univers. Encore une fois, les distances deviennent tellement grandes qu’elles ne peuvent être mesurées en kms. Elles doivent se mesurer en années lumières, c’est-à-dire 300 000 kms la seconde. Ou si cela ne s’enregistre pas bien, 180 000 000 kms la minute. Le Soleil est à une distance de huit minutes-lumière.

Vous commencez à déployer votre pensée avec tous ces chiffres et à vous projeter dans la galaxie, et vous n’arrivez plus à vous contenir. Par exemple, notre système solaire a un diamètre de 660 minutes lumière, mais la galaxie dont elle est une infime partie a un diamètre de 100 000 années-lumière. Et nous ne parlons là que de notre galaxie. Et comprenez ceci, il existe des milliards de galaxies. Vous dites : « Je commence à sentir que le ciel est bien trop, trop loin. » C’est vrai ! C’est juste ! Des milliards de galaxies !

Ecoutez ceci maintenant, Jésus dit au voleur à la croix, êtes-vous prêt à écouter cette vérité ? « Aujourd’hui, tu seras avec moi au paradis. » Maintenant, les amis, c’est très rapide ! Le comprenez-vous ? C’est une allure !

Vous dites : « Comment cela peut-il se faire ? » Je ne sais pas. Paul avait été ravi et il ne savait pas ce qui se passait. Il dit qu’il ne sait pas « s’il était dans son corps ou hors de son corps ». « Je sais seulement que je fus ravi au troisième ciel » et que je revins le même jour. Comment est-ce possible ? Je ne sais pas, mais c’est drôle d’y penser. La Bible dit que c’est tellement rapide que vous serez changés comment ? En un clin d’œil ! Cela ne veut pas dire un clignement d’yeux. Cela signifie le temps qu’il faut à la lumière pour flasher votre pupille. C’est vite, nous irons à une vitesse aussi rapide qu’inconcevable. Le ciel est en haut, le ciel est loin, mais le ciel est proche.

Vous dites : « Comment le comprendre ? » Nous ne pouvons pas le comprendre. C’est drôle juste d’y penser. Le ciel est grand aussi. Vous avez besoin de le savoir, il est grand. Savez-vous combien grand il est ? Etes-vous prêts à l’entendre ? Il est aussi grand que Dieu. Vous dites : combien grand est Dieu ? Il est infini. Voyez-vous, quel que soit là où notre univers s’arrête, l’univers tel que nous le connaissons, l’univers du temps et de l’espace, quel que soit le lieu où il s’arrête, il est entouré par un ciel infini et éternel. Le ciel est donc là-haut, le ciel est l’infinité de la présence de Dieu qui entoure l’univers presqu’infini. C’est indescriptible ; il encercle notre univers et il est aussi grand que notre Dieu.

Écoutez maintenant, le ciel est en haut. Il est au-dessus de tout ce que nous connaissons de l’univers matériel. Il est aussi grand que Dieu. Il engloutit en lui l’univers matériel tel que nous le connaissons, à savoir des milliards et des milliards et des milliards d’années-lumière dans ses extensions. Et c’est ce qui est le ciel de Dieu qui embrasse en son sein cet univers. Maintenant, vous ne pouvez pas continuer d’y penser parce que ce que vous avez, l’univers du temps et de l’espace tel que nous le connaissons, c’est l’infinité. Et il est aussi infini que Dieu et voilà à quel point le ciel est infini. Nous ne pouvons pas le gérer parce que nous sommes captifs d’une mentalité limitée par le temps et l’espace. Nous ne pouvons pas concevoir l’infini, le ciel éternel. Mais c’est ce que la Bible enseigne.

Maintenant, au milieu de tout ceci, nous ne savons pas comment tout cela fonctionnera. Mon point de vue personnel c’est que dans le nouveau ciel et la nouvelle terre, à la fin, le ciel qui surpasse ce dans quoi nous vivons engloutira ce dans quoi nous vivons et le transformera en ciel et il n’y aura plus rien d’autre que le ciel. D’accord ? Le monde matériel tel que nous le connaissons disparaitra. Vous vous souvenez d’avoir lu dans la Bible que les étoiles tomberont, que la lune se changera en sang, que le ciel se déroulera comme un rouleau, et ce qui se passera c’est, qu’à la fin, Dieu fera le ciel de tout. Et voilà pourquoi c’est appelé un nouveau ciel et une nouvelle quoi ? Terre, parce qu’il y aura un rajeunissement de la terre qui deviendra comme un bijou en cristal dans ce ciel vaste et infini.

Et vous dites : « Bien, pourquoi la terre sera-t-elle un point focal ? » Parce que la Terre est le théâtre de la rédemption. La Terre avait été touchée par le Dieu incarné et c’est ici qu’Il avait versé Son sang et qu’Il racheta Son peuple éternel. Et donc dans un sens, la Terre sera le point focal, de plusieurs façons. Et je crois qu’un petit coin de la Nouvelle Jérusalem pourrait toucher la Terre. Mais la cité majeure au ciel sera la Nouvelle Jérusalem. D’accord ? C’est la principale cité du ciel. C’est une chose qui ressemble à une massive planète indépendante, la Nouvelle Jérusalem. Dans Apocalypse 21, la nouvelle Jérusalem descend du ciel. Maintenant, ce que cela signifie pour moi c’est que, si cela descend du ciel pour trouver une place dans le nouveau ciel et sur la nouvelle terre, alors il doit avoir été déjà là-haut. Nous ne savons pas quand Dieu l’a créée. Nous ne savons pas quand le nouveau ciel et la nouvelle terre ont été construits. Il est possible qu’ils aient été construits il y a très longtemps. Cela pourrait être éternel ; c’est très vraisemblable que ce soit aussi éternel que Dieu. Mais nous ne le savons pas. Mais il y a cette merveilleuse cité. Et en passant, il n’y a dans les Ecritures, aucune indication que c’est la seule cité, c’est juste une cité spéciale. C’est la cité principale. C’est la ville capitale. Et c’est un lieu mesurable, c’est un lieu mesurable.

Maintenant, cela nous conduit à la troisième question. Première question : qu’est-ce que le ciel ? Deuxième question, où se trouve le ciel ? Troisième question : à quoi ressemble le ciel ? Très brièvement, je veux vous introduire ceci. A quoi ressemble le ciel ? Ensuite, nous verrons la nouvelle Jérusalem en détail, probablement la prochaine fois.

A quoi ressemble le ciel ? La première bonne vue du ciel paraît au premier chapitre d’une prophétie de l’Ancien Testament rédigée par un homme appelé Ezéchiel. Ouvrez vos Bibles dans Ezéchiel, chapitre 1. Je ne connais personne de sensé qui ait pu faire une exposition d’Ezéchiel 1. Ce chapitre défie toute exposition. Vous pouvez le parcourir dans l’espoir de tomber sur quelque chose de liée à la vérité, mais c’est un chapitre très, très complexe. Maintenant, je veux que vous voyiez ceci : voici la vision d’Ezéchiel du ciel. Etes-vous prêts pour cela ? D’une certaine façon, Dieu dans Sa merveilleuse, merveilleuse révélation transporta Ezéchiel dans une vision du ciel. Encore une fois, souvenez-vous maintenant que c’est très loin mais aussi très proche. Vous ne pouvez pas y arriver en des milliards et milliards et milliards et milliards d’années-lumière, mais vous pourriez y être aujourd’hui si Dieu vous enlevait. Incroyable !

Maintenant, Ezéchiel a une vision. Je veux que vous voyiez ceci. Essayez juste de suivre, d’accord ? Verset 4 : « Je regardai, et voici qu’il vint du nord un vent de tempête, une grosse nuée et une gerbe de feu, qui répandait tout autour une clarté. Il y avait comme un éclat étincelant sortant du milieu d’elle, du milieu du feu. Au centre encore apparaissaient quatre animaux dont l’aspect avait une apparence humaine. Chacun d’eux avait quatre faces, et chacun avait quatre ailes. Leurs pieds étaient droits, et la plante de leurs pieds était comme celle du pied d’un veau, et ils étincelaient de l’éclat du bronze poli. » Voyez-vous l’image ?

Verset 8 : « Ils avaient des mains humaines sous les ailes à leurs quatre côtés ; et tous les quatre avaient leurs faces et leurs ailes. Leurs ailes étaient jointes l’une à l’autre ; ils ne se détournaient pas en avançant, mais chacun avançait droit devant soi. Quant à l’apparence de leurs faces, ils avaient tous une face d’homme, tous quatre une face de lion à droite, tous quatre une face de bœuf à gauche et tous quatre une face d’aigle. » Comprenez-vous ?

« Leurs faces et leurs ailes étaient séparées par le haut ; chacun avait deux ailes jointes l’une à l’autre, et deux qui lui couvraient le corps. Chacun avançait droit devant soi ; ils avançaient dans le sens où avançait le vent et ils ne se détournaient pas en avançant. L’apparence de ces animaux avait l’aspect de charbons ardents ; c’était comme l’aspect des flambeaux, et ce feu circulait entre les animaux ; » comme des flambeaux, voyez-vous ? «  Le feu répandait une clarté, et du feu sortaient des éclairs. Et les animaux couraient et revenaient comme la foudre. »

Maintenant, les amis, il n’y a pas moyen de comprendre tout ce que cela signifie. J’ai lu des commentaires et les gens disent souvent : « Bien ceci veut dire telle chose. » et ce n’est que spéculation. Ce qu’il voit c’est des séries de foudres et des choses qui tournent et c’est une scène tout simplement incroyable qu’il essaye au mieux de décrire.

Verset 15 : « Je regardais ces animaux ; et voici qu’il y avait une roue à terre, à côté des animaux, devant leurs quatre faces. L’aspect et la structure de ces roues avaient l’éclat de la chrysolithe, et toutes les quatre avaient la même apparence ; leur aspect et leur structure étaient tels que chaque roue paraissait être au milieu d’une (autre) roue. Quand elles avançaient, elles avançaient de leurs quatre côtés et ne se détournaient pas en avançant. Leurs jantes, d’une dimension formidable, leurs jantes à toutes les quatre étaient remplies d’yeux tout autour. Quand les animaux avançaient, les roues avançaient à côté d’eux ; et quand les animaux s’élevaient de terre, les roues s’élevaient aussi. Quand ils s’élevaient de terre, les roues s’élevaient avec eux, car l’esprit des animaux était dans les roues. » Commencez-vous à comprendre ? Difficilement !

« Ils avançaient dans le sens où avançait le vent, dans le sens du vent, et les roues s’élevaient avec eux, car l’esprit des animaux était dans les roues. Quand ils avançaient, elles avançaient. » C’est clair ! « Quand ils s’arrêtaient, elles s’arrêtaient ; quand ils s’élevaient de terre, les roues s’élevaient avec eux, car l’esprit des animaux était dans les roues. Au-dessus des têtes de chaque animal, apparaissait une étendue céleste qui avait l’éclat d’un formidable glacier et qui s’étendait au-dessus de leurs têtes. Sous cette étendue, leurs ailes étaient droites l’une contre l’autre, et ils en avaient chacun deux qui les couvraient, chacun deux qui couvraient leurs corps. J’entendis le bruit de leurs ailes, quand ils avançaient, pareil au bruit de grosses eaux, ou à la voix du Tout-Puissant ; c’était un bruit tumultueux, comme celui d’une armée ; quand ils s’arrêtaient, ils laissaient retomber leurs ailes. Une voix parvenait de l’étendue qui se trouvait sur leurs têtes ; lorsqu’ils s’arrêtaient, ils laissaient retomber leurs ailes. »

« Tout au-dessus de l’étendue qui était sur leurs têtes, il y avait quelque chose qui avait l’aspect d’un saphir » C’est une sorte de pierre « et l’apparence d’un trône ; et par-dessus cette sorte de trône apparaissait une forme humaine. Je vis encore comme un éclat étincelant ayant l’aspect du feu, (et qui rayonnait) tout autour, depuis ce qui semblait être ses reins jusqu’en haut, et depuis ce qui semblait être ses reins jusqu’en bas, je vis comme du feu et une clarté autour de lui. Tel l’aspect de l’arc qui est dans la nue en un jour de pluie, tel était l’aspect de la clarté qui l’entourait : c’était une apparition de la gloire de l’Éternel. A cette vue, je tombai la face contre terre et j’entendis la voix de quelqu’un qui parlait. » Bien essayé Ezéchiel. Qu’est-ce que c’est ? C’est sa description du trône de Dieu au ciel. Vous dites: « Qu’est-ce que cela veut dire ? » Je ne sais pas et lui ne le savait pas non plus. Mais il a fait de son mieux, sous l’inspiration du Saint Esprit pour nous donner une compréhension de la fantastique et confuse image de la lumière éblouissante provenant des bijoux polis comme des roues de couleur de lumière et d’arc-en-ciel, mélangé aux êtres angéliques appelés animaux et tout autour du trône du Dieu éternel et glorieux, un arc-en-ciel d’une brillance changeante, étincelante, éclatante, tournoyante. Cela ne peut pas aller plus loin.

Certains diront que le lion fait allusion à la majesté, la puissance, à l’intelligence et la volonté de l’homme, et le bœuf au service patient et l’aigle au jugement prompt, au discernement et tout le reste et peut-être qu’il y a des raisons de trouver des réalités dans ces symboles. Mais ce que vous voyez en réalité, c’est la souveraineté de Dieu, Sa majesté, Sa gloire, la merveilleuse beauté de Son ciel, de l’ordre, de la symétrie, de la perfection du ciel, entièrement vue dans les roues qui avançaient dans un parfait ordre, presque de concert l’une avec l’autre, les foudres éblouissantes, les bijoux étincelants, la lumière…, tout cela décrit la gloire de Dieu. C’est cela l’image du ciel. C’est au-delà de notre capacité à comprendre. Cela nous est inconcevable, la majesté, la merveille, la symétrie, l’ordre du ciel.

Maintenant, nous nous rapprochons des détails quand nous arrivons dans le dernier livre du Nouveau Testament. Et pour ce soir, je voudrais que vous ouvriez vos Bibles dans Apocalypse. Maintenant, quand nous arrivons au ciel dans ce livre, la première chose que nous rencontrons se trouve au chapitre 4. Au verset 1, Jean dit : « Après cela je regardai, et voici une porte ouverte dans le ciel. Telle une trompette, la première voix que j’avais entendue me parler dit : Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite. Aussitôt, je fus (ravi) en esprit. Et voici » que vit-il ? « Il y avait un trône dans le ciel. » Maintenant, je pense qu’il commence là où s’était arrêté Ezéchiel. Ezéchiel avait clos le chapitre un avec le trône, n’est-ce pas ? Une image du trône de Dieu, sous lequel toutes ces autres choses se passaient et la majesté et la merveille dans l’inexplicable gloire du ciel.

Maintenant, Jean commence à la suite d’Ezéchiel et dit : « Laissez-moi vous parler du trône. » Et il mentionne le mot trône encore et encore et encore dans cette section, trône, trône, trône, trône. Il le mentionne deux fois au verset 2. Puis il continue en le mentionnant encore tout au long de ce passage. Il se concentre ici sur une chose au ciel, et c’est le trône de Dieu. C’est le centre du ciel. C’est là que Dieu demeure. C’est le point focal de la présence de Dieu. Voyez maintenant la description. Elle très très proche de celle d’Ezéchiel. Verset 3 : « Celui qui était assis avait l’aspect d’une pierre de jaspe. » Maintenant, le jaspe, autant que l’on puisse le reconstituer était une belle pierre, une pierre qui devait avoir des couleurs variantes. Il pourrait être la chose la plus proche du diamant, étincelant d’une multiplicité de couleurs. Et c’est la vision de la gloire éclatante, étincelante, semi-opaque de celui qui est assis sur le trône. Ensuite, il dit : « l’apparence d’une pierre de sardoine, » et, en passant, la sardoine était rouge. Vous voyez ici Dieu dans une splendeur majestueuse dans la sardoine et la sardoine rouge symbolise peut-être Dieu comme quoi ? Comme le Rédempteur, ayant pourvu à un sacrifice de sang. Alors, vous voyez, la gloire de Dieu, l’éclat de Sa gloire et de Sa majesté, la grâce et la miséricorde de Son caractère de rédempteur. Le jaspe et la sardoine aussi, en passant, étaient les premières et les dernières des 12 pierres sur la cuirasse du sacrificateur, selon Exode 28. Elles représentaient Ruben qui était l’aîné, le premier fils, et elles représentaient Benjamin qui était le dernier fils. Et donc Dieu se représente Lui-même, dans un sens, en embrassant Israël.

Et il dit qu’il y avait autour du trône un arc-en-ciel. Et encore, l’éclat de chose de même nature. Ezéchiel avait aussi mentionné, comme nous l’avons lu, l’arc-en-ciel. « Il avait l’aspect de l’émeraude. » Encore une fois, essayer de décrire d’indescriptible. Comme un pasteur l’avait dit une fois, essayant de dévisser ce qui ne peut l’être. Ensuite, plus loin, il le décrit à partir du verset 5 où il dit : « Du trône … » et cela ressemble beaucoup à la description d’Ezéchiel « … sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. » C’est un peu comme le Mont Sinaï quand Dieu leur donna un petit aperçu de cela, n’est-ce pas ? Quand Dieu descendit de la montagne pour donner la loi, que se passa-t-il ? Le tonnerre, les éclairs, l’éblouissement, exactement la même chose. Dans la présence de Dieu, il y a des éclairs et le tonnerre, des éclats de lumière, la gloire, la majesté et une multiplicité de couleurs et l’arc-en-ciel… Incroyable !

Puis il dit : « Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept Esprits de Dieu. » Cela ne signifie pas qu’il y a sept Saints Esprits ; cela signifie un Esprit à sept aspects. Et si vous voulez savoir comment l’Esprit peut avoir sept facettes, lisez Esaïe chapitre 11. Et dans Esaïe, chapitre 11, le caractère du Saint Esprit est décrit. Il est l’Esprit du Seigneur qui est l’Esprit de sagesse, de compréhension, l’Esprit de conseil, de force, de connaissance et de la crainte de l’Eternel.

Alors, voici le trône et voici la majesté et la gloire, et ce contexte de jugement avec des éclairs, des voix et des tonnerres et il y a aussi l’Esprit de Dieu. Verset 6, c’est quelque chose : « Devant le trône, c’est comme une mer de verre, semblable à du cristal. » Maintenant, saisissez cette image. Ce que vous avez sur le trône, c’est Dieu et toutes ces couleurs, un arc-en-ciel, l’émeraude, la sardoine, le jaspe, toutes ces couleurs éblouissantes partout. Et au pied du trône se trouve cette mer semblable à du cristal. Et encore une fois, émanant de ce cristal, toutes les couleurs, la splendeur, la majesté qui décrivent Dieu, qui reflètent la gloire du trône de Dieu. Dieu est majestueux et Dieu est glorieux et les Ecritures utilisent les couleurs et le cristal et la lumière pour le refléter.

Dans Exode 2, la Bible dit : « Moïse monta avec Aaron, Nadab, Abihou et soixante-dix des anciens d’Israël. Ils virent le Dieu d’Israël ; sous Ses pieds, c’était comme un ouvrage de saphir étincelant, comme le ciel lui-même dans sa pureté. » Waouh ! A l’époque quand ils avaient une vision de Dieu, ils voyaient Dieu sur le trône avec ce pavé clair, ce pavé de cristal. Voici le ciel, les amis, c’est cela le ciel. C’est un lieu réel, Dieu y est véritablement, Dieu apparaît comme des éclairs, Dieu est un Esprit, n’est-ce pas ? Vous ne pouvez pas voir la forme de Dieu. Nous parlerons plus tard de ce que nous verrons et de qui nous verrons au ciel. Mais nous avons un endroit, et dans cet endroit, se trouve un trône et sur ce trône des lumières étincelantes et éblouissantes et sous le trône se trouve une mer de verre de cristal, clair, brillant, étincelant. A un moment, c’est décrit comme du saphir parce que la couleur émane de lui. A un autre moment, c’est décrit comme étant clair parce que c’est clair et il reflète la couleur qui jaillit de la présence de celui qui est assis sur le trône. C’est incroyable ! Ezéchiel décrit ce sol sur lequel est posé le trône de Dieu au verset 22 que j’ai lu il y a un moment, il apparaissait une étendue céleste qui avait l’éclat d’un formidable glacier, j’aime cette expression, et qui s’étendait au-dessus de leurs têtes. Ce sont là des choses qui sont incroyables, inconcevables.

Maintenant, écoutez-moi, voulez-vous ? Arrivez-vous à tout comprendre ? Le ciel n’est pas un lieu d’ombres et de brouillards. Les gens disent : « Je suis mort, je suis allée au ciel et je suis revenu. » « Et comment était-ce ? » « Bien, il y avait une petite lumière au bout d’un long tunnel. » Vous avez déjà entendu les gens dire cela ? J’ai lu tous ces livres, toutes ces histoires. Elisabeth Kubler-Ross et toutes ces histoires et ils meurent et ils voient une petite lumière au bout d’un tunnel. Les gens qui soi-disant sont morts et ressuscités et puis celui qui m’irrite le plus qui dit qu’il est allé au ciel et il est revenu et il n’y a pas de chambres à coucher ni de toilettes. Ecoutez, c’est ridicule. Le ciel n’est pas un lieu de chambres et de toilettes. Nous le savons. Le ciel n’est pas une lumière au bout d’un long et sombre tunnel. Le ciel n’est pas une petite étincelle dans l’obscurité, dans les ténèbres. Il est splendide. Il est magnifique au-delà de toute description, pas un pays d’ombres et de nuages et de brouillard.

Et le verset 4 dit : « Autour du trône il y avait vingt-quatre trônes, et sur ces trônes vingt-quatre anciens, assis, vêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des couronnes d’or. » Personnellement, je crois que ce sont des représentants de l’église, la nouvelle humanité, le nouveau sacerdoce, l’église au ciel. Nous voici, les amis. Vous dites : « Où sommes-nous ? » Bien le Seigneur a Son trône et il y a 24 autres trônes et ceux-là sont l’emblème de l’église. Je crois que nous régnons tous avec Lui à cet endroit même. Nous serons dans la splendeur. Nous serons là, étincelants, éblouissants et reflétant cette gloire émanant de cette mer de cristal avec Dieu. Et vous souvenez-vous combien c’est immense ? Il est assez grand pour engloutir l’univers qui a une extrémité de milliards d’années lumières. C’est incroyable ! Cela vous donne-t-il envie d’y aller pour voir et en faire partie ?

Et le verset 6 nous dit qu’autour du trône il y avait quatre êtres vivants. Probablement une référence aux anges, aux chérubins, alors voilà l’armée angélique, voici l’église rachetée, ceux qui connaissent Dieu et qui représentent Sa nouvelle humanité. Ensuite, il y a Dieu Lui-même dans toute la merveille et la splendeur de Sa révélation majestueuse. Quelle scène ! Quelle scène ! Ainsi donc, il y a un trône au ciel. Il y a un trône au ciel !

Je ne peux m’empêcher de vous dire qu’il y a une autre chose, aussi. Il y a là une autre chose. Il y a un temple. Il y a un temple ! Chapitre 3, verset 12 : savez-vous ce qui était usuel dans les villes antiques ? Dans une ville antique, il y avait au milieu de la ville deux principaux bâtiments. L’un d’eux était la résidence du Roi et l’autre le temple de leur divinité. Nous en avons parlé la semaine dernière. Au milieu de la ville, le palais était à côté du temple. Le Roi occupait un lieu et Dieu l’autre. Vous aviez donc le règne divin et le règne humain. Et au ciel dans un sens, il y a le trône de Dieu, Dieu le souverain majestueux, puis, il y a le temple qui représente Dieu comme Celui qui est adoré. Il est le thème des deux, mais le chapitre 3, verset 12 dit : « Du vainqueur, » il s’agit d’un chrétien, d’un croyant, « Je ferai une colonne dans le temple de mon Dieu et il n’en sortira plus. » Il s’y trouve un temple. Et nous serons une colonne dans ce temple, dit-Il, ceux qui vaincront.

Au verset 15 du chapitre 7 : « C’est pourquoi ceux qui viennent de la grande tribulation. » Il dit que ces saints qui viennent de la Grande Tribulation, « sont devant le trône de Dieu et Lui rendent un culte jour et nuit dans Son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux ; » Il les couvrira. Il y a un temple là-haut. Et c’est là que Dieu réside. Et nous serons dans ce temple et nous Le servirons dans ce temple.

Au chapitre 11 d’Apocalypse, le verset 19 dit : « Le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, et l’arche de son alliance apparut dans son temple. Il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, un tremblement de terre et une forte grêle. » Au chapitre 15, il parle encore de ce temple au verset 5 : « Après cela je regardai, et le sanctuaire du tabernacle du témoignage fut ouvert dans le ciel. » Maintenant, écoutez, les amis, il y a un temple. Il y a un tabernacle, c’est clair.

Voulez-vous me suivre au chapitre 21 pendant un moment pour découvrir une intéressante idée ? Et je vais conclure avec ceci. Au chapitre 21, verset 22, saisissez-le : « Je n’y vis pas » quoi ? « Pas de temple, car le Seigneur Dieu Tout-Puissant est » quoi ? « Son temple, ainsi que l’Agneau ! » Maintenant, nous savons ce qu’est le temple n’est-ce pas ? Vous ne pouvez pas dissocier le temple de Dieu. Le temple n’est pas un endroit où Dieu demeure ; le temple c’est Dieu ; Dieu est le temple. Dans la cité sainte, il n’y a pas d’autre temple que Dieu. Dieu est le temple. C’est la définition que nous voulions. Le trône, le temple, le trône c’est Dieu, le temple c’est Dieu. Maintenant, je ne sais pas comment le distinguer. Il y a un temple et il n’y a pas de temple. Il y a un trône et il n’y a pas de trône. Dieu est le trône et Dieu est le temple. Mais cela fait partie du mystère du ciel. Je n’y vis pas de temple, car le Seigneur Dieu Tout-Puissant est son temple, ainsi que l’Agneau. Certains pensent, et cela pourrait s’avérer, que ceci décrit le nouveau ciel et la nouvelle terre dont la construction n’est pas encore achevée. Et ils pensent que présentement, il y a un temple mais une fois que le nouveau ciel et la nouvelle terre seront construits par Dieu, il n’y aura pas de tabernacle. J’aimerais mieux dire que le temple est défini ici, il ne s’y trouve pas de temple. Cela ne signifie pas un temple construit, car le Seigneur Dieu Tout-Puissant est son temple, ainsi que l’Agneau. Et donc cela définit simplement le temple évoqué plus tôt. Et quand il dit que nous serons des colonnes du temple de notre Dieu, cela signifie que nous aurons une place dans la présence de Dieu. Quand il dit que nous servirons dans Son temple, il veut dire que nous servirons dans Sa présence. Magnifique idée ! Je veux dire, nous serons là avec tout cela. Voilà à quoi ressemble le ciel. Voilà à quoi ressemble le ciel. Prions.

Père, nous sommes sans voix ce soir. Quelle vision Tu nous donnes du ciel ! Il est si loin et pourtant si proche. Comment nous amènes-tu à travers des millions et des milliards d’années-lumière dans un lieu qui engloutit l’univers du temps et de l’espace ? Nous ne pouvons pas imaginer comment ce sera. Pas étonnant qu’Ezéchiel ait eu des difficultés, pas étonnant que Jean et Pierre n’aient pas pu l’expliquer. Ô Père, nous sommes impatients de voir venir le jour où nous pourrons y être, le monde incroyable à venir et voir Ta majesté luisante et éclatante et de régner sur les trônes avec Toi, et servir dans Ta présence. Nous attendons impatiemment ce jour où nous rencontrerons et communierons avec les saints des temps passés, nous serons rassemblés avec tous les rachetés. Nous désirons tant passer l’éternité à visiter la Nouvelle Jérusalem, la cité capitale du nouveau ciel et de la nouvelle terre. Et Père, tout cela revient à ceci : les seules personnes qui viennent dans Ton ciel sont celles qui ont reçu Ton fils, le Seigneur Jésus Christ. Et donc je prie maintenant que s’il y a quelqu’un dans cette assemblée ce soir qui n’a pas encore donné sa vie à Christ, et qui n’a pas l’espérance du ciel, qu’il le fasse à cet instant même, qu’il confesse Jésus comme Seigneur et Sauveur, qu’il reçoive le pardon qu’Il apporte par Sa mort et Sa résurrection et qu’il devienne citoyen du ciel. Pour ceux d’entre nous qui sommes en voie, puissions-nous garder constamment nos regards vers le ciel, aimant l’apparition de Christ, attendant patiemment le jour où nous jouirons de ce que Tu nous auras préparé, au nom de Jésus. Amen.

FIN

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