
Maintenant, la question de ce soir, comme vous le savez, toute la série sur le ciel est essentiellement basée sur une série de questions, et nous avons posé des questions basiques et avons essayé d’y répondre à la lumière de la Parole de Dieu. Ce n’est pas vraiment un sermon. C’est plus une étude biblique et c’est comme cela que nous allons procéder ce soir encore. Nous allons voir ensemble la Parole de Dieu pour voir ce qu’est la réponse. Mais la question de ce soir est : que feront les rachetés au ciel ? Que feront les rachetés au ciel ? C’est intéressant de lire, et j’ai lu six ou huit livres sur le ciel, parcouru plusieurs articles, lu plusieurs journaux et articles et fouiné dans un dossier que j’ai constitué sur des choses sur le ciel que j’ai collectionné au fil des ans et c’est curieux de voir ce que les gens pensent du ciel. C’est aussi curieux de voir ce que les gens pensent que nous y ferons. Certains ont suggéré que nous nous assiérons sur le bord d’un nuage et jouerons de la harpe. Et vous l’avez vu représenté dans des dessins animés. D’autres ont suggéré que certains d’entre nous poliront des pierres sur les fondations de la Nouvelle Jérusalem. Et il y a beaucoup de choses bizarres comme celles-là .
D’autres encore ont suggéré que nous ne ferons rien du tout, nous irons juste au ciel et ne ferons pratiquement rien. Ce sera un repos éternel, une éternité à absolument rien faire, ce qui pour moi ressemble à l’enfer, pas au ciel. Toutefois, il y en a qui pensent que ce sera ainsi : y aller et ne rien faire pour l’éternité. Je ne peux rester sans rien faire pendant 30 minutes et vous me parlez de l’éternité. Cependant, ce concept est peint dans les écrits de Rudyard Kipling, qui n’était pas un grand théologien. Il écrit : « Lorsque le dernier tableau de la terre sera peint et les tubes de peinture tordus et séchés, quand les couleurs les plus anciennes s’évaporeront et que le plus jeune critique mourra, nous nous reposerons et aurons besoin de la foi. Nous nous coucherons pendant un temps ou deux jusqu’à ce que le maître de tout bon ouvrier nous remette à pied d’œuvre. » Bien, on se remet au travail tôt ou tard, mais c’est le temps d’oisiveté absolue qui me gêne, une sorte de vision à la Rip Van Winkle du ciel, j’imagine.
Que ferons-nous au ciel ? Est-ce que ce sera l’oisiveté éternelle ? Allons-nous juste nous balader au ciel, flâner, traîner éternellement ? Ou alors aurons-nous quelque chose à faire, quelque chose pour lequel nous devons planifier, une responsabilité, une cible, un objectif qui demandera que nos forces soient mises en mouvement ? Voilà les questions auxquelles nous aimerions répondre.
J’imagine que pour comprendre ce que nous ferons au ciel, il nous faut d’abord comprendre ce que nous n’y ferons pas. Etes-vous prêts pour cela ? Nous ne ferons pas le mal et cela éliminera beaucoup de problèmes. Nous ne ferons pas le mal. Nous ne pécherons pas ; aucun de nous ne péchera à aucun moment. Nous n’aurons jamais à confesser notre péché. Nous n’aurons plus jamais à nous battre contre le péché. Nous n’aurons jamais à nous excuser devant personne, pour toujours. N’est-ce pas merveilleux ? Nous n’aurons pas de culpabilité. Nous n’aurons pas de regret. Nous n’aurons pas de tort à redresser. Nous n’aurons pas à rédiger de lettre pour nous excuser de ce que nous aurions dit ou fait. Nous n’aurons jamais rien à clarifier. Nous n’aurons pas à appeler quelqu’un pour nous expliquer nos propres propos.
Nous n’aurons rien à redresser de confus, parce que rien ne sera plus jamais confus, et rien ne sera plus mal, donc rien ne sera jamais à redresser. Nous n’aurons rien à réparer. Nous n’aurons rien à arranger. Nous n’aurons jamais rien à ajuster. Rien ne sera jamais déplacé. Nous n’aurons jamais besoin de rien remplacer, rien ne s’usera. Rien ne sera jamais en dérangement. Nous n’a urons besoin d’aider personne parce que personne n’aura besoin d’aide. Nous n’aurons pas à faire avec Satan. Nous n’aurons pas à faire aux démons. Nous n’aurons plus jamais à faire avec les pécheurs. Nous n’aurons plus jamais à nous défendre des agressions, nous ne serons plus jamais agressés. Nous ne serons jamais tristes. Nous ne pleurerons jamais. Nous ne serons jamais seuls. Nous ne serons jamais esseulés. Nous ne serons jamais émotionnellement blessés. Nous ne serons jamais physiquement blessés. Nous n’aurons jamais besoin de médicaments. Nous n’aurons pas besoin de conseils. Nous n’aurons pas besoin d’être choyés. Nous n’aurons pas besoin d’être divertis.
Nous ne serons rien de moins que totalement remplis de joie. Nous n’aurons rien à faire de spécial à personne parce que tout ce que nous ferons sera spécial pour tout le monde, tout le temps. Nous ne serons jamais attristés. Nous ne perdrons jamais personne, nous ne perdrons jamais rien et personne ne nous manquera. Nous n’aurons jamais à faire attention puisque, de toutes manières, nous ne ferons pas d’erreur. Nous n’aurons jamais à planifier ni pour l’éventualité, ni pour le secours. Il n’y aura jamais de « plan B ». Nous n’aurons jamais à éviter le danger puisqu’il n’y a pas de danger au ciel. C’est incroyable de penser à tout cela, n’est-ce pas ? Je me suis assis avec mon stylo à la main et j’ai commencé à noter toutes ces choses. Environ dix minutes plus tard, j’avais tout ce que je viens de vous énumérer. Et ce n’est que le début. Ce que nous avons dit en résumant l’essence du ciel c’est qu’il est parfait, une sainte félicité avec une joie pure et éternelle, dans un corps et une âme rendus parfaits, demeurant avec Dieu et l’Agneau dans une communion intime et une vision pour toujours. C’est cela le ciel.
Mais que ferons-nous ? Nous ne ferons pas ces choses, mais que ferons-nous donc ? Bien, je ne veux pas vous décevoir, mais je ne peux pas dire spécifiquement ce que nous ferons. Je ne peux même pas être spécifique sur ce que nous ferons parce que le Seigneur n’a pas choisi de nous le révéler. Mais en général, nous pouvons être spécifiques sur ce que nous ferons tous par catégorie.
Laissez-moi vous faire des suggestions. Premièrement, nous adorerons Dieu et Christ. Nous passerons l’éternité à adorer Dieu et Christ. Appelons cela l’adoration. Le ciel sera le lieu de l’adoration éternelle, de la louange éternelle, pour toujours et toujours et pour toute l’éternité sans pause et sans interruption. Il n’y aura pas un endroit où on ira le faire parce que le temple sera le ciel et Dieu sera tout en tout et donc il n’y aura pas de lieu pour aller le faire, vous le ferez tout le temps sans pause.
En fait, le but de Dieu dans le salut, comme clairement ressorti dans les Ecritures, était de créer un groupe éternel d’adorateurs. Dans l’évangile de Jean, chapitre 4, notre Seigneur le dit en parlant à la femme Samaritaine. Il dit dans Jean 4 que le Père recherche de vrais adorateurs. Le salut est un moyen pour parvenir à une fin, et la fin c’est qu’il y ait des hommes et des femmes qui passent l’éternité à adorer, à louer, à vénérer Dieu. Le but de Dieu dans le salut était de choisir un groupe d’adorateurs. Philippiens 3 :3, nous sommes ceux-là qui adorent Dieu en Esprit, qui se réjouissent en Christ Jésus et qui ne se confient pas en la chair. Nous sommes les vrais adorateurs.
Alors, quand nous irons au ciel, nous adorerons. Nous louerons Dieu. Nous aurons, comme nous l’avons déjà noté, une connaissance parfaite, aussi parfaite que la connaissance d’êtres rachetés peut l’être. Et nous aurons une connaissance parfaite et donc nous connaîtrons de Dieu les choses que nous ne connaissons pas maintenant sur Lui, et nous saurons sur Ses faits, les choses que nous ne savons pas maintenant. Et dans cette parfaite connaissance de Ses attributs, de Ses faits et de Sa présence, nous découvrirons en nous une louange infinie, immortelle, pure. Ce qui m’enthousiasme à ce sujet c’est que ce sera une louange parfaite. Je connais mon cœur, et vous connaissez le vôtre aussi, et à plusieurs reprises, de tout mon cœur je veux louer Dieu mais ma louange est encombrée de tout le reste de choses qui se mettent sur le chemin. Vous êtes-vous jamais trouvé en pleine louange et une mauvaise pensée vient dans votre tête, une pensée triviale ou une notion stupide et insensée vient dans votre tête et interrompt votre louange et vous prouve à quel point vous êtes lié à la terre ? Quelle chose maladive et dégoûtante que de vivre cela. Bien, imaginez louer Dieu éternellement, de façon ininterrompue, sans jamais un motif impur, sans aucune distraction. Pouvez-vous l’imaginer ?
Nous avons p lusieurs réunions en semaine. Les lundis, j’ai un moment de prière à l’Institut biblique. Nous nous agenouillons pendant une longue période de prière. Généralement ce moment de prière comporte des temps de louange. Nous aimons lire un Psaume et ensuite offrir la louange au Seigneur. Et même pendant le peu de temps sur mes genoux à louer Dieu, je trouve, en essayant d’offrir une louange ininterrompue de mon cœur à Dieu, que la louange est toujours interrompue par d’autres pensées. Je n’arrive pas à me focaliser dessus. Ma pensée est tellement déviée et parfois, après avoir résolu de passer mon temps à louer Dieu, je m’en vais en me sentant coupable parce que ma louange était si paralysée par mes propres préoccupations. Il viendra un temps au ciel où votre louange sera toujours ininterrompue et viendra d’un cœur pur, de motifs purs, sans distraction. Que c’est incroyable !
Afin de réellement saisir la réalité de la louange au ciel, nous devons lire le livre d’Apocalypse. Alors ouvrez vos Bibles dans ce dernier livre et lisez le chapitre 14, versets 6 et 7 avec moi et je vais vous donner un petit parcours rapide d’Apocalypse pour avoir une maîtrise de cette vérité. Mais dans Apocalypse 14, versets 6 et 7, nous avons ce qui est une pierre de touche de ce merveilleux livre prophétique. Jean écrit : « Je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel ; il avait un Évangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, tribu, langue et peuple. Il disait d’une voix forte : Craignez Dieu et donnez-Lui gloire, car l’heure de Son jugement est venue ; et prosternez-vous devant Celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d’eaux ! » Maintenant, voici un ange, cet ange proclame l’évangile éternel, la bonne nouvelle éternelle. Et qu’est-ce que c’est ? Craignez Dieu, rendez-Lui gloire, adorez-Le. C’est cela le message éternel. C’est cela l’évangile. L’ange proclame ce message universel : craignez Dieu, donnez-Lui gloire, le mot craindre ici signifie révérer, révérer Dieu, glorifier Dieu, adorer Dieu, voilà ce que Dieu invite les hommes à faire. Et cet ange proclame ce message. Alors, c’est cela l’évangile. C’est l’évangile qui invite à louer Dieu.
Maintenant, avec ceci en pensée, retournons à notre livre « l’Apocalypse » et voyons l’accent qui est placé sur l’adoration au ciel. Au chapitre 4, verset 10, nous voyons les 24 vieillards et cette scène se déroule au ciel. Nous voyons qu’à partir du verset 1, une porte est ouverte au ciel et Jean est invité à monter pour voir ce qui s’y passe. Alors, c’est une vision du ciel. Et il est dit que les vingt-quatre vieillards se prosterneront devant Celui qui est assis sur le trône, ils adoreront Celui qui vit aux siècles des siècles, et ils jetteront leurs couronnes devant le trône, en disant : « Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance, car Tu as créé toutes choses, et c’est par Ta volonté qu’elles existent et qu’elles furent créées. » Vous avez là une scène d’adoration au ciel. Au chapitre 5, encore une fois, la scène se déroule au ciel. Au verset 8, quand l’Agneau, mentionné au verset 6, eut reçu le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre anciens se prosternèrent devant l’Agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints et ils chantaient un cantique nouveau. Au chapitre 4, ils adorent Dieu. Au chapitre 5, ils adorent l’Agneau. Ils disent dans ce cantique nouveau : « Tu es digne de recevoir le livre et d’en ouvrir les sceaux, car Tu as été immolé et Tu as racheté pour Dieu, par Ton sang, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation ; Tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. Je regardai et j’entendis la voix de beaucoup d’anges autour du trône, des êtres vivants et des anciens, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. » Cela signifie un nombre illimité et des milliers de milliers. « Ils disaient d’une voix forte : L’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir puissance, richesse, sagesse, force, honneur, gloire et louange. Et toutes les créatures dans le ciel, sur la terre, sous la terre et sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient : A celui qui est assis sur le trône et à l’Agneau, la louange, l’honneur, la gloire et le pouvoir aux siècles des siècles ! Et les quatre êtres vivants disaient: Amen ! Et les anciens se prosternèrent et adorèrent. »
Chapitre 7, verset 9 : « Après cela je regardai, et voici une grande foule que nul ne pouvait compter, de toute nation, de toutes tribus, de tous peuples et de toutes langues. Ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, et des palmes à la main. Et ils criaient d’une voix forte : Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau. Et tous les anges se tenaient autour du trône, des anciens et des quatre êtres vivants ; ils tombèrent la face contre terre devant le trône et ils adorèrent Dieu, en disant : Amen. La louange, la gloire, la sagesse, l’action de grâces, l’honneur, la puissance et la force sont à notre Dieu, aux siècles des siècles ! Amen. »
C’est cela le ciel, voilà ce qui s’y passe. Chapitre 11, verset 15 : « Le septième ange sonna de la trompette. Et des voix fortes retentirent dans le ciel en disant : le royaume du monde est passé à notre Seigneur et à Son Christ. Il régnera aux siècles des siècles ! Les vingt-quatre anciens, qui étaient assis devant Dieu sur leurs trônes, tombèrent la face contre terre et adorèrent Dieu en disant : Nous Te rendons grâces, Seigneur Dieu, Tout-Puissant, qui es, et qui étais, d’avoir saisi Ta grande puissance et d’avoir établi Ton règne. » Ici encore, nous voyons la vision de la louange au ciel.
Au chapitre 15, verset 2 : « Et je vis comme une mer de cristal, mêlée de feu, et les vainqueurs de la bête, de son image et du chiffre de son nom, debout sur la mer de cristal. Ils tiennent les harpes de Dieu. Ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau : Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu Tout-Puissant! Tes voies sont justes et véritables, Roi des nations ! Seigneur, qui ne craindrait et ne glorifierait Ton nom ? Car seul Tu es saint. Et toutes les nations viendront et se prosterneront devant Toi, parce que Ta justice a été manifestée. » Et cela aussi est un signe au ciel, dit le verset 1.
Et au chapitre 19, le chapitre s’ouvre avec une grande multitude au ciel, qui parle d’une voix forte, et que dit-elle ? Chapitre 19, verset 1 : « Alléluia ! Le salut, la gloire et la puissance sont à notre Dieu, parce que Ses jugements sont véritables et justes. Il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par son inconduite, et Il a vengé le sang de Ses serviteurs en le réclamant de Sa main. Et ils dirent une seconde fois : Alléluia !... Et Sa fumée monte aux siècles des siècles. » En passant, ils louent ici pour le jugement. Nous louerons Dieu éternellement, non seulement pour Sa grâce, mais aussi pour Son jugement. « Les vingt-quatre anciens et les quatre êtres vivants se prosternèrent et adorèrent Dieu assis sur le trône, en disant : Amen ! Alléluia ! Une voix sortit du trône : Louez notre Dieu, vous, tous Ses serviteurs, vous qui Le craignez, petits et grands ! Et j’entendis comme la voix d’une foule nombreuse, comme la voix de grandes eaux, et comme la voix de forts tonnerres, disant : Alléluia ! Car le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, a établi Son règne. » Voilà ce que nous ferons au ciel. Nous serons préoccupés par la louange ; une forte emphase est placée sur la louange quand nous regardons ces scènes au ciel.
En passant, nous ne voyons aucune indication qu’il y aura des prières au ciel parce qu’il n’y aura aucun sujet de prière. La prière dans le sens de la pétition. Mais il y aura beaucoup de louange, alors vous feriez mieux de vous exercer dès à présent ; vous passerez l’éternité à le faire. Celui qui adore Dieu ici L’adorera au ciel. Celui qui adore Dieu ici dans l’imperfection L’adorera au ciel dans une perfection absolue. Ce sera notre délice. Ce sera la plus haute, la plus noble expression de notre être rendu parfait. Nous reconnaîtrons la splendeur de Dieu. Nous verrons clairement la majesté de Dieu. Nous comprendrons la gloire de Dieu. Nous comprendrons la perfection de Dieu. Et lorsque tout cela sera éternellement manifesté devant nous, nous serons contraints à une adoration ininterrompue, non restreinte, remplie de révérence et d’amour. Ce sera notre délice. Augustin écrit ceci au sujet de la cité de Dieu : « Combien grande sera cette félicité, ou cette joie quand il n’y aura plus de mal, quand rien de bon ne sera refusé, quand la louange à Dieu qui sera tout en tout sera un loisir. Quelle autre activité peut-il avoir dans un état où il n’y aura pas d’inactivité, d’oisiveté, et pourtant aucun travail ne sera imposé à cause du manque ? Je ne peux penser à aucun. » Nous passerons littéralement l’éternité à faire ce que nous aimons mieux faire, c’est-à-dire louer Dieu.
Dr. El Mascall écrit : « La seule raison de louer Dieu, c’est que Dieu est digne de louange. Nous ne louons pas Dieu parce que cela nous fait du bien, bien que sans aucun doute cela nous fait du bien. Nous ne Le louons pas non plus parce que ça Lui fait du bien, parce que ce n’est pas le cas. La louange est donc strictement extatique, dans ce sens qu’elle nous sort complètement de nous-mêmes, elle est uniquement et purement dirigée vers Dieu. La louange est entièrement dirigée vers Dieu. Elle détourne entièrement notre attention de nous et la concentre entièrement sur Lui. » Voilà la valeur de la louange, et la louange émanera de motifs purs, soit l’amour pur. Notre amour pour Dieu sera parfait. Nous aimerons le Seigneur notre Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre pensée et de toute notre force. Nous L’aimerons parfaitement dans une adoration transparente, manifeste, lumineuse émanant de la perfection de l’amour. Nous rendrons la louange à Dieu. Charles Gabriel l’a écrit dans l’hymne : « Lorsque toutes mes épreuves et tout mon labeur seront achevés et que je serai en sécurité sur ce beau rivage, simplement être près du précieux Seigneur que j’adore au fil des âges, », et ensuite il s’est fourvoyé, « sera la gloire pour moi. » Ce ne sera pas une gloire pour lui, ce sera la gloire pour qui ? Pour Dieu ! Le chœur de cet hymne me dérangeait toujours : « Ô Tu seras ma gloire ». Quand j’étais enfant, je pensais qu’on chantait « chloro-for-me » au lieu « glory for me », car cela ressemble un peu en anglais, et ça aurait été une meilleure façon de le dire, je pense. Juste pour être auprès du précieux Seigneur que j’adore, ce sera la gloire pour Lui. Ce sera notre plus grande gloire de donner la gloire à Dieu.
Alors, nous adorerons. Premièrement, nous adorerons Dieu d’éternité en éternité avec toutes nos énergies créatives. Nous allons L’adorer, je crois, par la parole parlée. Nous L’adorerons par le chant. Nous L’adorerons collectivement. Nous L’adorerons individuellement. Nous nous exprimerons par des moyens collectifs et nous nous exprimerons par des grâces et capacités encrées dans notre perfection. Nous le ferons par tout moyen possible dans notre corps et notre âme parfaits. Nous le ferons en pensées, en paroles, par le chant.
Deuxièmement, non seulement nous passerons l’éternité à adorer le Seigneur, mais aussi, nous régnerons avec Lui. Premièrement, nous allons L’adorer ; deuxièmement, nous allons régner avec Lui. Le premier concerne l’adoration, le second : l’autorité. Je crois clairement que la Bible enseigne que nous régnerons avec Christ. Et cela signifie que nous aurons de la responsabilité. Nous aurons le contrôle. Nous aurons des devoirs liés à l’opération en cours de l’état éternel. Maintenant, c’est une chose merveilleuse d’y penser. Mais dans cette vie ici, le Seigneur nous a confié le rôle d’autorité dans Son église. Il nous a confié la responsabilité. Nous avons, dans cette église, des responsabilités que nous devons assumer. Ces fonctions qui nous sont données, ces dons spirituels qui nous permettent de rendre un ministère de certaines façons, ces responsabilités spirituelles que Dieu nous donne sont une certaine autorité qu’Il nous permet d’avoir, par délégation, pour Le représenter dans l’œuvre en cours dans Son église. Nous le faisons. Nous ne le faisons pas parfaitement. En fait, nous le faisons très imparfaitement, mais quand nous arriverons au ciel, je crois qu’Il dirigera Son royaume au ciel similairement à Sa façon de le diriger ici ; c’est-à-dire en délégant cette opération aux Siens. Cependant, au ciel, nous serons tous parfaits et notre opération dans cette autorité déléguée sera aussi parfaite. Alors, à ce moment, en ce lieu, quand nous partirons pour être avec Lui et demeurer éternellement avec Lui, nous recevrons une sphère de responsabilité, une sphère d’autorité dans la vie de ce royaume dont nous serons éternellement responsables.
Et ce qu’il y a de merveilleux c’est que nous ne faillirons jamais dans nos responsabilités. Nous ne serons pas comme Pierre qui recevait régulièrement la responsabilité mais qui faisait souvent face à l’échec et finalement, il voulait sortir complètement du ministère, je pense que c’était en partie parce qu’il ne pouvait pas supporter son échec. Chaque fois qu’il avait une opportunité, il la gâchait. Nous n’aurons pas à faire face à cela dans l’éternité comme c’est le cas maintenant. Je ne sais pas comment vous êtes mais je vis avec une certaine pression personnellement imposée et aussi une certaine pression pourvue par Dieu. Je suis sûr que je vis avec une culpabilité que je m’impose parce que je n’arrive pas à être à la hauteur de la pression que je m’impose. Mais je sais aussi que je vis avec une réelle culpabilité parce que je ne fais pas ce que Dieu veut que je fasse. J’ai toujours ce sentiment suivant lequel, parce que je gaspille le temps et l’énergie, peu importe ce que je fais, parce que cela me semble être une précieuse commodité que d’être appelé à servir Christ dans ce monde, et je veux le maximiser et je me châtie fréquemment à cause de mon incapacité à utiliser sagement ou au maximum l’énergie dans le temps que j’ai. Ce sera tellement merveilleux de me retrouver dans une situation où tout ce que le Seigneur me donnera à faire, je serai à même de le faire parfaitement. Ne sera-ce pas merveilleux ? Quel sentiment de satisfaction ! J’échangerai joyeusement le sentiment d’échec pour le sentiment de satisfaction.
Je ne sais pas si vous savez ce que je ressens généralement au sujet du ministère. Je n’en parle pas souvent, pas beaucoup. Mais je dirais que, généralement…, vous essayez de garder l’équilibre entre le fait que Dieu vous donne le succès et l’échec, qu’Il permette à l’échec d’arriver. Il vous donne le succès et c’est vous qui êtes responsable de l’échec, sérieusement, je veux dire c’est ce qui arrive avec la nature humaine. Dieu vous donne le succès et vous y amenez l’échec. Mais il me semble que dans le ministère, peu importe votre succès, vous êtes constamment sous le fardeau de l’échec. Ce n’est jamais ce que vous voulez. L’église n’est jamais tout ce que vous voulez qu’elle soit. Votre message n’est jamais tout ce que vous voulez qu’il soit. Le livre que vous écrivez n’est jamais tout ce que vous voulez qu’il soit. La classe que vous enseignez, quel que soit le sujet, vous partez toujours avec ce sentiment : « Bon, c’est bien et Dieu merci pour ce qu’Il a fait mais ça aurait pu être beaucoup mieux, tellement mieux. » Alors, il viendra un temps où nous recevrons une sphère d’autorité, c’est-à-dire que nous régnerons avec Christ dans une certaine dimension.
Essayons d’examiner cela pendant une minute. Lisez 1 Pierre, chapitre 1. Maintenant, nous allons fouiner dans cette pensée. Je ne peux pas être très explicite dessus parce que je ne suis pas sûr que le Seigneur nous a donné assez de révélation pour en tirer un dogme rapide et dur, mais je veux vous faire une suggestion ici. 1 Pierre 1 :3 : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon Sa grande miséricorde nous a régénérés, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts, » et verset 4 « pour un héritage ». Ok, nous avons été sauvés pour obtenir un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux maintenant. Alors, nous avons un héritage au ciel maintenant même. Il est là. Il nous attend. Il nous est réservé. Il ne flétrira jamais. Il est incorruptible. C’est notre héritage.
Qu’est-ce ? Vous arrive-t-il d’y penser ? J’y pense très souvent. Qu’est-ce ? Bien, je pense que notre héritage a un lien avec notre sphère d’autorité. Ok ? Notre rang de corégent avec Christ. Il me semble que c’est fondamentalement ce qu’est un héritage. Un héritage c’est quelque chose que vous recevez d’une autre personne. Certains le considèrent du point de vue du fils premier né. Il hérite de ce que laisse son père. Il rentre dans l’héritage de son père. Cela semble mieux dans le contexte juif de voir l’héritage comme cette sphère de responsabilité, cette sphère de règne, ce dont j’ai la responsabilité et ce pourquoi j’ai autorité. Mon héritage est tout ce que mon père m’a délégué. Voilà ma sphère de responsabilité. C’est de cela que je suis responsable. C’est de cela que je dois être intendant. Et donc l’héritage peut tout aussi bien être la sphère de notre autorité. Il inclura cela sûrement. Oui, il y a un sens dans lequel notre héritage inclut la vie éternelle, et notre héritage inclut le ciel et il inclut la sainteté, il inclut la joie, la paix, la présence de Dieu et tout le reste.
Mais dans Romains 4:13, la Bible dit que nous sommes héritiers du monde. Romains 8 :17 dit que nous sommes cohéritiers avec Christ. Maintenant, Christ n’était pas héritier de la vie éternelle ; Il avait la vie éternelle. Il n’était pas héritier de la joie ; Il avait la joie. Il n’héritait pas la paix ; Il avait la paix. Il n’héritait pas de la sainteté ; Il avait la sainteté. Il n’héritait pas du ciel ; c’est du ciel qu’Il était venu. Il était héritier de ce monde. Il était héritier d’une sphère de domination. Il était héritier de ce monde. Pour le garder en perspective, le Psaume 2, verset 8 : « Demande-moi, je te donnerai les nations pour héritage. » C’est le Père qui s’adresse au Fils. L’héritage de Christ, ce n’était pas le ciel, ce n’était pas la sainteté, ce n’était pas la paix, ce n’était pas la joie. Il avait toutes ces choses. Son héritage c’était une sphère d’autorité, un règne sur les nations, une domination sur le monde, un règne sur les anges, les démons déchus, les saints anges. Et je crois que l’idée suivante selon laquelle je suis cohéritier avec Christ met l’accent sur le fait qu’il y a une sphère d’autorité, de règne, de responsabilité pour moi.
Dans Apocalypse aussi, juste pour pousser un peu plus vers cette logique, Apocalypse chapitre 5 : « Puis, je vis dans la main droite de Celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux. » C’est le titre foncier de la terre. « Et je vis un ange puissant, qui criait d’une voix forte : qui est digne d’ouvrir le livre, et d’en rompre les sceaux ? Et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne put ouvrir le livre, ni le regarder. » C’est le titre foncier de la terre. Alors, Christ avait le droit de briser tous ces sept sceaux. Voilà pourquoi vous avez pendant les jugements, lors de la tribulation, sept sceaux ; c’est le déroulement de ce rouleau qui Lui donne le droit de propriété sur la terre. Alors, encore une fois, l’héritage de Christ, c’est le titre foncier de la terre. Quand il ne fut trouvé personne digne de l’ouvrir, verset 4, Jean écrit : « Je pleurai beaucoup de ce que personne ne fut trouver digne d’ouvrir le livre ni de le regarder. Et l’un des vieillards me dit : Ne pleure point ; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux. » Ensuite au verset 6, l’Agneau est là et Il est prêt à le faire.
Christ déroule donc le rouleau qui est le titre foncier de la terre. Christ n’était pas un héritier de la vie éternelle. Il n’était pas héritier du ciel, mais Il était un héritier des nations. Il était héritier de la terre. Alors, je crois que nous régnerons avec Christ sur les nations ; nous régnerons avec Christ sur la terre dans l’état éternel. Maintenant, je ne sais pas spécifiquement comment cela fonctionne pour chaque individu et ce que seront nos fonctions mais nous aurons l’autorité. Dans Apocalypse 22 :5, la Bible parle de ceux de nous qui sont au ciel. Et elle dit qu’ils « n’auront besoin ni de lampe, ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera et ils régneront aux siècles des siècles. » Ils régneront aux siècles des siècles. Nous régnerons. Nous avons un héritage. Et je crois que si vous voulez le rétrécir, bien que vous ayez la latitude de prendre la vue générale, je pense que vous n’auriez pas tort de le faire, de dire que notre héritage c’est tout ce qui constitue le ciel ; je pense plus spécifiquement que notre héritage peut se focaliser sur cette sphère d’autorité, de domination, de règne, de responsabilité, cette intendance dont nous assumons le leadership, la régence, l’autorité. C’est merveilleux ! Je crois que dans l’éternité, saisissez ceci ainsi, nous exercerons une responsabilité éternelle sur certaines portions du royaume éternel de Dieu. Voilà l’essence, peut-être de notre héritage.
1 Corinthiens 6, vous souvenez-vous que nous l’avons lu plus tôt ? Et il nous donne une autre dimension de cette autorité ; il dit au verset 3 : « Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Et nous ne jugerions pas, à plus forte raison, les choses de cette vie ? » Nous aurons de l’autorité sur les anges. Nous aurons une certaine responsabilité sur eux. Chacun de nous recevra ce type d’autorité.
Dans Matthieu, il y a un certain nombre de choses que j’aimerais vous montrer, ouvrez donc dans Matthieu. Nous pourrions ne pas aller au-delà, mais je veux prendre du temps pour vous montrer certains passages. Matthieu a beaucoup de choses à dire. Verset 28 du chapitre 19, Jésus dit : « Je vous dis en vérité, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, » c’est-à-dire à la renaissance du royaume, je crois qu’Il s’y réfère, « sera assis sur le trône de Sa gloire, vous qui m’avez suivi, » c’est-à-dire vous qui êtes mes disciples, qui croyez en moi « vous serez de même assis sur douze trônes et vous jugerez les douze tribus d’Israël. » Maintenant, les seules personnes que je peux trouver dans la Bible qui sont explicitement assignées à leur héritage ou sphère d’autorité au ciel sont ces douze. Il est dit aux Apôtres qu’ils régneront sur les 12 tribus. Ils ont leur position définie. Pour nous qui restons, il nous est simplement dit que nous avons un héritage. Il y aura une sphère de responsabilité, une sphère de règne où nous régnerons ensemble avec Christ aux siècles des siècles.
Alors quand vous regardez le ciel, nous passerons l’éternité à louer le Seigneur. Nous aurons aussi un domaine de responsabilité sur lequel nous aurons autorité et pour lequel nous aurons une fonction à assumer. Nous régnerons avec perfection. Nous n’esquiverons pas la responsabilité, nous l’assumerons à la perfection. Pour essayer de peaufiner notre compréhension de ceci, il y a des passages que nous devons encore voir. Matthieu, chapitre 25, et j’essaie de toucher superficiellement ces choses mais nous voulons que vous les saisissiez. Matthieu 25 est une parabole très familière à partir du verset 14 au sujet de l’homme qui, avant d’aller en voyage, avait laissé des talents, cinq talents à un serviteur, deux à un autre et un talent au dernier. Et remarquez au verset 21, le maître revient et constate que le premier serviteur a utilisé ses talents et les a multipliés. Le deuxième a utilisé et multiplié les siens. Et le troisième serviteur a planqué le sien. Mais au verset 21, le maître lui dit au premier et au second : « C’est bien bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de chose, » remarquez « je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. »
Maintenant, je crois fortement que ce que vous avez là est une image du ciel. Le ciel pour la personne fidèle qui a maximisé son privilège de l’évangile, qui a répondu à l’opportunité de venir à Christ, qui a embrassé la vérité, la promesse qui lui est faite c’est qu’il lui sera confié beaucoup de choses, entre dans la joie de ton maître. Le ciel c’est la joie sans fin, une joie pure. Mais le ciel c’est aussi recevoir la responsabilité de beaucoup de choses, une position de règne. Remarquez, s’il vous plaît, que ceci est proportionnel à la dimension spirituelle de cette vie. Maintenant, suivez cette pensée. Plus vous êtes fidèle dans cette vie, plus vous avez reçu et assumé de responsabilités, plus vous en aurez dans la vie à venir. D’une façon ou d’une autre, notre position de régent au ciel est proportionnelle à notre fidélité dans cette vie.
Maintenant, cela signifie que vous dites : « Bien et si Dieu ne vous en avait donné que cinq et vous en avez produit le double, Dieu vous en a donné deux et vous en avez rapporté le double, où est la différence ? » Bien, Dieu est juste et équitable, Dieu est juste mais Dieu est aussi souverain. Et Dieu a choisi dans cette vie de donner aux gens un plus grand privilège de l’évangile, un ministère plus grand que les autres par Son choix souverain. Et dans l’éternité, Dieu fera la même chose et c’est Son dessein souverain. Il n’y aura aucun sentiment de perte, aucun sens de comparaison relative, car nous serons tous parfaits et les gens parfaits ne peuvent jamais être jaloux, orgueilleux, vantards, envieux ou un autre qualificatif du genre. Alors, nous avons ici un privilège inégal. Nous avons ici des opportunités inégales. Ecoutez, il y a des gens qui ont entendu l’évangile quand ils avaient six, sept ans et ils ont aimé Christ, ont marché pendant des années avec Christ. Certains sont venus à Christ une semaine avant leur mort. Et vous pouvez poser la même question, Dieu était-Il juste en laissant cette personne vivre toute sa vie dans le péché, la chair et la corruption avant de la sauver à la fin ? Ce n’est pas cela la question. Le fait est que Dieu est souverain et Il a le droit de faire ce qu’Il veut et nous ne devons pas poser de telles questions. Le potier fait ce qu’il choisi de faire, l’argile ne pose pas de questions.
Alors Dieu, en matière de privilège, au moins selon nous, accorde des privilèges inégaux ici et en accomplissant ce privilège, nous nous retrouvons à des niveaux de responsabilités inégaux ici, nous ne devons pas être choqués de constater que la même chose arrivera dans l’éternité. Je ne régnerai sur aucune tribu d’Israël. Je n’aurai pas une aussi grande sphère d’influence. Mais les douze apôtres l’auront. Il ne s’agit pas de qui est mieux ou pire, c’est une question qui relève du dessein de Dieu pour chacun d’entre nous. Nous avons tous des capacités différentes et Dieu réalisera ces capacités selon Son plan prédéterminé, créatif et rédempteur pour nous. Vous serez exactement ce que Dieu voulait que vous soyez dans une perfection absolue et à la ressemblance de Christ. Vous ferez exactement ce que Dieu voulait que vous fassiez en vous créant et en vous recréant dans une perfection exacte. Vous serez l’accomplissement de tout ce que Dieu avait voulu pour vous et c’est tout ce que vous voudrez et pourrez être de toute façon.
Alors, nous serons tout ce que nous pouvons être dans la gloire. Je l’entends tout le temps à la télé dans la publicité de l’armée : « Soyez tout ce que vous pouvez être ». Maintenant, je veux que vous sachiez une chose. L’armée ne sera jamais capable de le faire. L’armée ne peut pas faire en sorte que quelqu’un devienne tout ce qu’il peut devenir. Dieu seul peut vous faire devenir tout ce que vous pouvez devenir. Mais voici ce que la publicité devrait dire : « Soyez tout ce que vous pouvez être, allez au ciel. » C’est là que vous serez tout ce que vous pouvez être. Et je crois que c’est une image du ciel parce que le comparatif, si vous allez jusqu’à la fin de la parabole, l’homme qui avait reçu un talent, quand le Seigneur le confronte au verset 30, il dit : « Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors. » Que représente cette image ? L’enfer ! Le contraste ici c’est que l’un est en enfer alors que les deux autres sont au ciel. Le ciel est un lieu de la joie du Seigneur, et je te confierai de plus grandes choses. Je crois que nous avons un lieu d’autorité, un lieu de domination, un lieu de règne au ciel.
Regardons Luc 19. Ici aussi cet enseignement du Seigneur vient à travers la parabole : « Un homme de haute naissance s’en alla dans un pays lointain … il appela dix de ses serviteurs, leur donna dix shekels, » et ainsi de suite. Vous descendez au verset 15 : « Lorsqu’il fut de retour après avoir été investi de l’autorité royale, il fit appeler auprès de lui les serviteurs auxquels il avait donné l’argent, afin de connaître comment chacun l’avait fait valoir. Le premier vint et dit : Seigneur, ta mine a rapporté dix shekels. » En d’autres termes, il avait multiplié ce qu’il avait reçu, c’est-à-dire qu’il avait utilisé l’opportunité que lui conférait l’évangile. Il avait répondu à l’appel de Dieu dans sa vie. Pour le dire simplement, il devint un croyant et saisi son opportunité, son privilège spirituel. Verset 17 : « C’est bien bon serviteur ; parce que tu as été fidèle en peu de choses, reçois le gouvernement de dix villes. » Et celui qui avait reçu moins, le deuxième vint et dit : « J’ai produit cinq shekels. » Il lui dit « Tu auras le gouvernement de cinq villes. » Et encore une fois, je pense que ce sont des images du ciel, nous régnerons sur des aspects de responsabilité. Nous aurons l’ autorité.
Alors, voilà à quoi ressemblera le ciel. Ce sera un endroit où nous aurons une louange infinie, incessante, non mitigée et pure, émanant de nos cœurs, émanant des cœurs remplis d’un amour qui est pur, non dilué. Ajouté à cela, nous régnerons. Nous aurons la responsabilité de gouverner sur une certaine sphère. Remarquez dans Apocalypse 3 :21, c’est le dernier passage que nous allons voir. Je ne vais pas aller plus loin ce soir parce que je ne veux pas déjà rentrer dans la prochaine section, c’est trop riche, je vais le réserver pour la prochaine fois ; nous ne pourrions pas l’achever. Verset 21, ou bien le verset 20, vous connaissez cette parole familière à l’Eglise de Laodicée : « Voici, je me tiens à la porte, si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. » Ensuite, le verset 21, renvoyant ici à un croyant : « Celui qui vaincra, » un croyant est un vainqueur, 1 Jean nous le dit : « Qui est celui qui est vainqueur ? C’est celui qui croit, ce qui triomphe c’est notre foi. » Alors, celui qui croit, c’est lui le vainqueur. « Celui qui vaincra, Je le ferai asseoir avec moi sur » quoi ? « Mon trône, comme moi j’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur Son trône. » Il y a définitivement une emphase ici, une très, très forte emphase sur cette question de gouvernement, de l’exercice de l’autorité.
Maintenant, je vous le résume, bien-aimés. Le ciel ne sera pas un lieu où on s’assiéra sur le bord d’un nuage en jouant de la harpe. Le ciel ne sera pas un endroit où on va simplement errer, se pavaner sur les rues d’or. Ce ne sera pas un jardin céleste massif où vous cueillerez des fleurs pour l’éternité. Ce ne sera pas cela. Ce ne sera rien de tout ce que vous pensez, du moins pas comme la majorité des gens pense. Le ciel sera un lieu. Maintenant, écoutez cette pensée ! Ce sera un lieu où vous serez plus occupé que vous ne l’avez jamais été. Vous aurez l’autorité. Vous aurez la responsabilité. Vous aurez des fonctions. Et la chose merveilleuse de tout cela : vous agirez avec perfection, comprenez ceci, et vous ne vous fatiguerez jamais. N’est-ce pas merveilleux ? Vous ne dormirez jamais. Vous n’aurez jamais besoin de dormir. Vous n’aurez pas besoin de dormir parce que votre corps ne s’épuisera pas. Votre corps ne se fatiguera jamais. Vous ne rentrerez jamais à votre demeure chez le Père en disant : « Quelle dure journée, je vais prendre la journée de demain pour me reposer. » Il n’y aura pas de jours de congé. Vous gouvernerez éternellement dans votre sphère d’autorité. Vous veillerez à jamais sur cet héritage que Dieu vous a donné. Vous ne vous fatiguerez jamais. Vous vous reposerez éternellement mais vous vous reposerez en faisant ce que Dieu vous a appelé à faire.
Maintenant, laissez-moi vous dire quelque chose. Pour moi, c’est très attrayant. Parfois les gens me disent : « Vous avez besoin de repos. » Si vous voulez dire que je ne dois rien faire, cela ne m’aide pas. Ne rien faire est très difficile. Maintenant, si vous disiez : « Vous devez faire quelque chose de différent, » ce serait bien. Chaque fois que je prends des vacances ou du repos, je ne veux pas avoir à ne rien faire ; je veux faire quelque chose de différent. Mais il y a quelque chose encastré en moi, quelque chose, une façon que je crois que les gens sont faits, il y a en nous une propension pour exceller, pour accomplir, pour faire, pour avoir un sens de but et d’objectif et un dessein et une sphère de responsabilité. Et ne disons-nous pas que l’un des plus grands plaisirs de l’humain c’est le sentiment de satisfaction pour un travail bien fait ? Bien sûr ! Et je crois que ce que vous aurez éternellement au ciel sera d’accomplir des tâches avec perfection, et vous pourrez sourire dans la présence de Dieu, sachant que chaque chose que vous faites dans la sphère de votre souveraineté, de votre autorité déléguée est faite avec une perfection absolue. Et dans un sens, ce sera une petite partie de ce que vous offrez à Dieu dans la louange.
N’est-ce pas une chose merveilleuse ? Vous ne serez pas seulement là à errer. Vous ne serez pas au repos sans aucune responsabilité. Vous aurez une sphère de responsabilité qui occupera votre pensée parfaite jusqu’à ses limites, qui étirera vos capacités mentales jusqu’aux limites. Votre capacité à monter des stratégies et à penser sera exercée à la perfection. Tout le meilleur qu’il vous est possible d’être, vous le serez, et vous fonctionnerez pour accomplir des tâches que vous n’aviez jamais rêvées possibles, mais vous ferez ces choses avec beaucoup d’aisance. Vous les ferez au repos, dans un sens. C’est quelque peu paradoxal, mais c’est ce que dit la Bible.
Alors, quand vous irez au ciel, vous aurez des responsabilités. La mesure de cette responsabilité, je crois, si vous regardez attentivement ces passages, est liée à la mesure des dons que Dieu vous a donnés ici parce que, dans un sens, vous êtes en partie ce que vous serez au ciel. Et Dieu nous a fait des dons différents. Certains d’entre vous sont doués de certaines façons ici et dans l’éternité, votre sphère d’influence et de responsabilité sera en corrélation avec vos dons. C’est ainsi que ce sera.
Aussi, je pourrais ajouter, votre niveau de fidélité ici sera en corrélation avec l’étendue de votre autorité au ciel. Alors, ce que vous faites ici, dans un sens, est récompensé au ciel par la nature de l’héritage que vous recevez. Par votre façon de vivre donc, vous vous amassez un trésor au ciel. Dans un sens, maintenant, par votre façon de vivre en tant que chrétien, vous établissez ce que vous ferez dans l’éternité. Et je ne sais pas en ce qui vous concerne, mais j’aimerais faire tout ce que je peux pour glorifier Dieu durant toute l’éternité. Et je veux être sûr de ne pas gâcher mon privilège ici pour ne pas avoir toutes les capacités octroyées au ciel. Voilà ce que nous ferons au ciel.
Ce n’est pas tout, les amis. Croirez-vous que je n’ai pas fini ce message et que je ne suis même pas près de le finir ? Oui, bien sûr, parce que c’est presque la routine. Mais je me laisse emporter par ces choses. En fait, vous savez, quelqu’un a dit : « Eh bien, combien de pages de notes avez-vous ? » J’ai probablement environ six pages de notes et j’en ai couvert deux, parce que quand je commence à penser à ces choses et qu’elles saisissent mon cœur comme c’est le cas depuis ces dernières semaines, je me retrouve captivé. C’est cela l’aventure de la prédication, comment vous pouvez parler de cinq phrases pendant 50 minutes ou 55 minutes. Mais c’est parce que le Seigneur y investit tellement, ces choses provoquent ces merveilleuses pensées.
Nous allons trouver une autre dimension dimanche prochain. Nous allons adorer. Nous allons régner. La semaine prochaine, je vous parlerai de ce que nous ferons en termes de service. Nous allons servir le Seigneur. Maintenant, que je vous donne un signe : je crois que votre sphère de gouvernement est rattachée à l’idée de votre héritage. Et je crois aussi que votre service au ciel est rattaché à votre service ici. En d’autres termes, votre récompense au ciel, n’est pas une chose que vous collez sur votre tête, ou un gros badge que vous arborez sur votre robe éternelle, vous voyez, classe A, un ruban bleu, non. Votre récompense au ciel sera très probablement la catégorie, la nature et l’étendue de votre service, à tel point que votre récompense sera ce que vous faites en servant le Seigneur. Mais il y a une autre dimension à cela, dont je ne vais même pas vous parler et que je vous expliquerai la prochaine fois. Il s’agit de ce que Christ fera pour vous au ciel. Prions.
Quand nous pensons à ces choses, Père, cela nous sort de notre vie mauresque ici et c’est parfait parce que nous ne voulons pas du tout faire partie de ce monde, pas plus qu’il ne le faut. Nous avons le privilège, oui, d’être capables de proclamer Ta vérité, d’inviter les gens à sortir du péché. Mais Seigneur, c’est certainement notre désir d’être avec Toi, d’entrer dans la présence de Celui que nous aimons, que nous servons, pour recevoir l’héritage qui nous est réservé. Nous Te remercions pour cette heureuse espérance pour la connaissance que nous avons que la fidélité dans cette vie nous réserve un poids éternel de gloire. Quelle merveilleuse pensée ! Aussi, Seigneur, nous anticipons le moment où nous pourrons T’adorer avec un cœur, une pensée, une voix, un corps illimité. Nous attendons impatiemment ce moment où nous entrerons dans la sphère de notre autorité, de notre responsabilité, le domaine dans lequel nous régnerons avec Toi et avec Christ par l’autorité déléguée. Et comme nous allons l’apprendre la prochaine fois, Seigneur, nous attendons que vienne le moment où nous Te servirons avec perfection sans jamais faillir, sans manquement, et nous le ferons aux siècles des siècles. Seulement sans aucun sens du temps parce qu’il n’y aura plus de temps, mais seulement dans une joie constante, submergés par le privilège d’être dans Ta présence. Père, aide-nous à vivre dans les lieux célestes, à nous affectionner aux choses d’en haut afin que nous fassions ce qui T’est agréable au nom de Jésus. Amen.
FIN

This article is also available and sold as a booklet.